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Bernadette Cassel
October 22, 2022 10:49 AM
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Prospectives, études et statistiques convergent pour dire qu’en 2050, dans le meilleur des cas, on mangera moins de protéines carnées, un peu plus de céréales cultivées localement, et pas encore beaucoup d’insectes. par Marie-Eve Lacasse et Kim Hullot-Guiot publié le 21 octobre 2022 à 22h44 [...] Les insectes peinent à séduire "Un bar de Nantes, un soir de printemps. Le barman nous propose un snack qu’il vient de recevoir : des insectes, grillés et habillés d’épices. Bravache, on passe commande… mais ni le goût ni la texture ne convainquent les convives : c’est sec, sans saveur, et ça se coince entre les dents. Face à ces insectes vantés pour leurs propriétés nutritionnelles (protéines, minéraux) et le faible coût écologique de leur élevage – il suffit de deux kilos de végétaux pour produire un kilo de protéines d’insectes, tandis que l’élevage bovin en nécessite 20 – le pays d’Auguste Escoffier ferait-il de la résistance ? Pas si simple. Au contraire, selon les Echos, la France serait même «pionnière» dans l’élevage d’insectes destinés à la consommation (sous forme entière, donc, mais aussi en poudre), avec plusieurs usines qui essaiment sur le territoire, de Dole (Jura) à Amiens (Somme). Il faut rappeler que l’Union européenne n’a autorisé jusqu’ici que trois types d’insectes à être commercialisés en tant qu’aliments : en février, le grillon a rejoint les vers de farine (ou larves de ténébrion meunier, les premiers à avoir été mis sur le marché) et le criquet migrateur (autorisé fin 2021). Alors que l’entomophagie est répandue en Asie, elle n’en est donc en Europe qu’à ses balbutiements. Lesquels sont notamment portés par l’industrie de l’alimentation animale, puisqu’on trouve depuis mai chez Monoprix des croquettes pour chiens et chats à base d’insectes." [...]
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Bernadette Cassel
March 20, 2022 6:51 AM
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"Nestorinus roitmani Guerrero & Vidal G-H & Zúñiga-Reinoso 2022, SP. NOV." Guerrero, Marcelo; Vidal G-H, Pedro; Zúñiga-Reinoso, Álvaro March 1, 2022 - Taxonomic treatment Open Access via Zenodo https://zenodo.org/record/6352051 Traduction : Les adultes sont nocturnes et peuvent être trouvés sous des rondins ou plus haut dans les branches d'arbustes ou d'arbres (Fig. 1A). Pendant la journée, ils sont cachés sous des rondins ou des branches pourries. Les immatures se trouvent généralement à l'intérieur de bois en décomposition, probablement de Baccharis sp. (Asteraceae), fréquemment dans du bois sec ou pourri au bord de la rivière, enterrés à 5-20 cm de profondeur dans un sol sableux humide. Stenochiinae est une sous-famille de Tenebrionidae avec une distribution principalement pantropicale, mais avec quelques espèces distribuées à des latitudes plus élevées. En général, Stenochiinae a été peu étudié, et l'effort taxonomique a été insuffisant pour comprendre toute sa diversité. Récemment, un nouveau taxon de Stenochiinae du Chili central avec des caractères morphologiques remarquables a été collecté. Sur la base d'analyses phylogénétiques des gènes concaténés 28S, 18S, 16S et COI et d'analyses morphologiques, un nouveau genre et deux espèces de Stenochiinae sont décrits du Chili central. Nos résultats suggèrent que Nestorinus gen. nov. (avec les espèces Nestorinus roitmani sp. nov. et Nestorinus yanettae sp. nov.) a une position basale dans Stenochiinae, apparenté à Homocyrtus. [Image] Carte avec les données biogéographiques de Nestorinus. A, localités de collecte des espèces de Nestorinus incluses dans cette étude et délimitation des provinces biogéographiques. B, forêt sclérophylle* dans la localité d'Estero Los Angeles et un spécimen in situ de Nestorinus roitmani. C, un habitat arbustif au sommet d'une montagne dans la Cuesta El Espino et un spécimen in situ de Nestorinus yanettae. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) ___________________________ * Maquis, garrigue (environnement méditerranéen). → Connu par le WWF sous le nom « forêts, terres boisées et broussailles méditerranéennes » ou « forêts sclérophylles », l’environnement méditerranéen correspond à un des 14 grands biomes répartis sur l’ensemble de la planète. Végétation : Arbustes et broussailles (maquis). Voir carte mondiale sur Wikipédia
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Bernadette Cassel
November 14, 2021 10:22 AM
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Après les vers de farines, l’Union Européenne a validé officiellement la mise sur le marché du criquet migrateur, une source de protéine alternative pour un système alimentaire plus durable. Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 13/11/2021 à 10h11 Mis à jour le 13/11/2021 à 10h23 "La Commission européenne a autorisé vendredi la mise sur le marché en tant qu’aliment du criquet migrateur. Cet insecte au nom savant Locusta migratoria sera disponible en version surgelée, séchée ou en poudre, et sera vendu comme snack, ou comme ingrédient d’un certain nombre de produits alimentaires, précise l’exécutif européen. Cette autorisation intervient après le feu vert de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). La première autorisation par l’UE d’un insecte comme aliment, - les larves du ténébrion meunier, aussi appelées « vers de farine » - remonte à juin." (...) [Image] Le criquet migrateur sera disponible en version surgelée, séchée ou en poudre. Crédit photo : CC Wikimedia
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Bernadette Cassel
May 26, 2021 12:43 PM
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Larvae of the beetle species Zophobas morio are larger and more nutrient-rich than yellow mealworms, but they haven't earned the same attention—yet. Superworms: The Bigger, Brawnier, Hungrier Cousins of Yellow Mealworms Par Edward Ricciuti, 20.05.2021 Traduction : Attention, ver de farine jaune, tu as de la concurrence. Un cousin plus gros et plus musclé pourrait menacer ta position de nourriture de choix pour les merles bleus de jardin, les perroquets et les lézards de compagnie, et même les musaraignes arboricoles dans les zoos, ainsi que de source potentielle de protéines pour les humains, les poissons d'élevage et le bétail. Même votre réputation d'appât de choix pour les truites pourrait être menacée. C'est ce qu'affirment des scientifiques grecs qui ont passé en revue les recherches sur Zophobas morio, le "ver de farine géant" ou "super ver", dans un article publié en avril dans le Journal of Insect Science, en accès libre. Les larves de l'espèce de ténébrion Zophobas morio ont été surnommées "super vers" en raison de leur taille plus importante et de leur potentiel nutritionnel plus élevé que celui des vers jaunes. Pourtant, Z. morio a fait l'objet de moins de recherches et d'attention réglementaire, ce que quelques chercheurs en Grèce espèrent changer. Une mise en garde concernant la nomenclature s'impose ici. "Le terme "ver de farine géant" est également utilisé pour décrire les larves du ver de farine jaune (Tenebrio molitor) traitées aux hormones juvéniles", explique Christos I. Rumbos, Ph.D., auteur de l'article avec Christos G. Athanassiou, Ph.D., tous deux de l'Université de Thessalie à Volos, en Grèce. L'hormone empêche le ver de farine jaune de se transformer en chrysalide et prolonge ainsi sa croissance. Dans le cas de Z. morio, la pupaison peut être retardée simplement par la surpopulation. Les deux vers de farine sont des larves de coléoptères ténébrions (Tenebrionidae). Les adultes de Zophobas morio mesurent jusqu'à 57 millimètres de long, tandis que Tenebrio molitor n'est pratiquement qu'une "tache noire" de 12 à 25 millimètres. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Life stages of the superworm, Zophobas morio, from egg to adult: (A) eggs, (B) late-instar larva, (C) pupa, and (D) adult.
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Bernadette Cassel
July 25, 2020 6:35 PM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Juillet "Les déchets de plastique caractériseront les couches géologiques déposées à l'Anthropocène, pour les paléontologues et géologues du futur. Car moins de 10 % de ce matériau est actuellement recyclé. Que faire, notamment du polystyrène, particulièrement rétif à sa transformation ? En nourrir des larves d'insectes ou, mieux peut-être, le soumettre à l'action des enzymes à l’œuvre dans leur tube digestif. La Fausse-Teigne de la cire Galleria melonella (Lép. Pyralidé) - voir ici, ici et là -, le Ténébrion meunier Tenebrio molitor (Col. Ténébrionidé) - ici - digèrent au moins partiellement le polyéthylène. Zophobas atratus (id.) attaque le polystyrène - là - et, nouvelle découverte, il en est de même pour Plesiophthophthalmus davidis (id.), selon Hyung Joon Cha et Intek Song de l'université d'Andong (Corée du Sud). L'insecte vit en Extrême Orient. Le régime alimentaire de sa larve en nature est le bois pourri. Nourrie de polystyrène durant 20 jours, elle en réduit la masse et le poids moléculaire, déféquant une matière facile à traiter. Sa flore intestinale s'enrichit alors en Serratia d'un facteur 6, cette bactérie introduit des liaisons chimiques C – O et C = O dans le biofilm de plastique dans le tube digestif. Les autres bactéries ne sont au plus que 5 espèces, ce qui est relativement très peu. A-t-on là une bonne piste pour réaliser la dégradation de ce plastique en fermenteur ?" Article source : doi:10.1128/AEM.01361-20 - Seongwook Woo et al, Fast and facile biodegradation of polystyrene by the gut microbial flora of Plesiophthalmus davidis larvae, Applied and Environmental Microbiology (2020). DOI: 10.1128/AEM.01361-20
Photo : larves de Plesiophthophthalmus davidis grignotant une plaque de polystyrène. Cliché Hyung Joon Cha
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Bernadette Cassel
March 3, 2016 1:49 AM
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Qu’y a-t-il de commun entre un scarabée [sic] du désert de Namib, un cactus et une plante carnivore ? Des chercheurs de l’université de Harvard aux États-Unis ! En effet, ceux-ci ont marié les qualités de ces trois êtres si différents dans un nouveau matériau capable de collecter la vapeur d’eau de l’atmosphère avec une efficacité jamais atteinte jusque-là. Une invention qui pourrait servir aux populations fragiles des pays désertiques mais également à des applications industrielles comme la désalinisation de l’eau de mer, les systèmes de déshumidification ou de climatisation, la distillation fractionnée, etc. Un collecteur d’eau bio-inspiré Le Ténébrion du désert (Onymacris unguicularis), scarabée [sic] qu’on trouve dans le désert du Namib, est déjà connu des ingénieurs en matériaux, qui cherchent à imiter la structure de sa carapace : érigée de centaines de petites bosselures, celle-ci capte et condense la vapeur d’eau pour fournir à son propriétaire les quelques gouttes de rosée qui lui permettent de survivre. L’ingéniosité des cactus n’a pas non plus échappé aux scientifiques qui savent que leurs épines, armes redoutables contre les prédateurs, servent également à capter des gouttelettes d’eau, et à les rassembler et convoyer vers la plante, parfois même en défiant la pesanteur, grâce à leur texture et à leur forme asymétrique qui s’élargit vers la plante.... [L'étude] Condensation on slippery asymmetric bumps : Nature : 24.02.2016 http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature16956.html
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Bernadette Cassel
November 8, 2015 5:21 PM
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Si les insectes ne disposent pas du même système immunitaire que les vertébrés leur permettant d’être vaccinés contre les parasites, ils sont néanmoins capables de moduler leur réponse immunitaire en fonction des parasites qu’ils ont rencontrés. Certains insectes comme le ténébrion meunier sont capables de transférer leur immunité à leurs descendants. Leurs œufs sont alors vaccinés et prêts à affronter les microbes de leur environnement avant même d’être pondus. Des chercheurs de l’équipe Ecologie Evolutive du Laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université Bourgogne-Franche Comté) viennent de préciser les mécanismes de ce processus adaptatif qui n’est pas sans conséquence pour la femelle et sa descendance. Ces résultats ont été publiés le 2 octobre 2015 dans la revue PLoS Pathogens.
En direct des laboratoires - CNRS /INEE, 02.11.2015
Référence Trans-Generational Immune Priming Protects the Eggs only against Gram-positive Bacteria in the Mealworm Beetlepar Aurore Dubuffet, Caroline Zanchi, Gwendoline Boutet, Jérôme Moreau, Maria Teixeira, Yannick Moret, publié le 2 octobre 2015 dans PLoS Pathogens
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Bernadette Cassel
October 6, 2015 7:57 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Octobre
« Une équipe sino-états-unienne a trouvé en la Pyrale (ou Teigne) des fruits secs Plodia interpunctella (Lép. Pyralidé) puis en le Ténébrion meunier Tenebrio molitor (Col. Ténébrionidé) des agents potentiels de dégradation de matières plastiques. On sait les chenilles de cette pyrale capables de trouer les sacs plastiques et même les parois de récipients trop minces et l’on se méfie si jamais l’on en entreprend l’élevage. » « En fait, elles sont, selon les expériences menées par cette équipe et publiées en 2014, capables de subsister longtemps sans dommage en n’ayant pour pitance que du polyéthylène. Mesure faite sur un lot de 100 chenilles, la consommation est de 34 to 39 milligrammes par tête. Et les crottes sont biodégradables. » « Deux bactéries ont été isolées de leur tube digestif : Enterobacter asburiae YT1 et Bacillus sp. YP1. Placées en incubation sur un film de plastique pendant 28 jours, elles y ont creusé des cavités de jusqu’à 4 µm de profondeur. En suspension, elles ont dégradé environ 6 et 11% du poids du film plastique. » « Quant au Ténébrion meunier, ses larves (« vers de farine ») nourries de cette seule matière pendant un mois se développent comme leurs consœurs alimentées classiquement de son de blé. L’examen chimique de leurs déjections montre que le carbone ingéré est d’une part minéralisé en gaz carbonique et d’autre part incorporé dans les lipides. La gentamincine (un antibiotique) incorporée à l’aliment annihile la capacité « polystyrènophagique » des vers de farine en 10 jours. Comme bactérie endosymbiotique participant àla digestion du plastique, l’équipe a trouvé Exiguobacterium sp. YT2. » D’après notamment CNN et les résumés des articles sources (payants) : 2014 et 2015
Illustration : l’attaque d’un morceau de polystyrène par des vers de farine.
[Étude1] Evidence of Polyethylene Biodegradation by Bacterial Strains from the Guts of Plastic-Eating Waxworms - Environmental Science & Technology, 19.11.2014 http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es504038a?journalCode=esthag
[Étude2] Biodegradation and Mineralization of Polystyrene by Plastic-Eating Mealworms: Part 1. Chemical and Physical Characterization and Isotopic Tests - Environmental Science & Technology, 21.09.2015 http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.est.5b02661?journalCode=esthag
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May 3, 2015 5:39 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Mai »
« Le Ténébrion olifant Gnathocerus cornutus (Col. Ténébrionidé) est polyandre, ses populations comptent autant d’individus des deux sexes. La compétition est sévère entre mâles. » « La femelle exerce une sélection spermatique postcoïtale et ses prétendants savent grosso modo combien de concurrents ont conclu avec Madame, ou tout au moins combien tournent autour. De 1 à 3, ils produisent un éjaculat plus abondant, avec l’espoir d’une descendance plus nombreuse. Au-delà de 3, ils renoncent à faire la cour. »
« Celle-ci consiste à monter sur le dos de l’élue et à lui tapoter l’abdomen pendant jusqu’à 10 minutes avec sa patte arrière, avant qu’elle ne se livre. L’exercice s’accompagne de l’échange d’hydrocarbures cuticulaires, soit des odeurs spécifiques. La femelle sent d’autant plus le mâle qu’elle en a connu un nombre plus élevé. Le mâle est ainsi renseigné olfactivement sur ses antécédents copulatoires et fait comme indiqué plus haut. »
« On doit ces résultats à une équipe d’entomologistes de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). Leur manip a consisté à manipuler l’odeur des femelles en les parfumant à la senteur de mâles, d’observer les copulations et de disséquer lesdites femelles pour compter les spermatozoïdes reçus. »
Article source (gratuit, en anglais)
[L'étude] Rival male chemical cues evoke changes in male pre- and post-copulatory investment in a flour beetle - Behavioral Ecology, 10.03.2015 http://beheco.oxfordjournals.org/content/early/2015/04/23/beheco.arv047.full?sid=642df417-62e6-4b1b-a17f-16877bef8855
[Image] Male beetles up their game when they catch a whiff of competition -- ScienceDaily, 29.04.2015 http://www.sciencedaily.com/releases/2015/04/150429090118.htm « Flour beetles exhibit a highly tactile form of courtship in which the male mounts the female and stimulates her, drumming his lower leg along her abdomen until she allows him to mate with her. »
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Bernadette Cassel
November 30, 2013 12:42 PM
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Bernadette Cassel
April 30, 2022 12:04 PM
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Les autorités sanitaires se veulent cependant rassurantes et précisent que le risque de transmission entre humains est faible. Le Monde avec AFP Publié le 28 avril 2022 à 17h29 "C’est la première fois qu’un cas de grippe aviaire est détecté chez l’humain. Un garçon de 4 ans, vivant dans la province du Henan, dans le centre du pays, a été testé positif à la souche H3N8, a annoncé le ministère de la santé chinois, mercredi 27 avril. L’enfant a été hospitalisé au début d’avril pour une fièvre et d’autres symptômes. Il avait été infecté directement par les oiseaux – sa famille élève des poulets et vit dans une zone peuplée de canards sauvages. Le ministère de la santé chinois appelle à ne pas s’approcher des oiseaux morts ou malades et à consulter en cas de fièvre ou de symptômes respiratoires. Toujours selon cette même source, cette contamination résulte d’une « transmission interespèces ponctuelle » et « le risque de transmission à grande échelle est faible ». Les tests effectués sur les personnes proches du malade n’ont d’ailleurs révélé « aucune anomalie ». Transmission très rare Des experts interrogés par le quotidien britannique The Guardian confirment cette analyse. « Il arrive souvent qu’un virus se propage à un humain puis s’arrête là. Un seul cas n’est pas une cause de grande inquiétude », a ainsi déclaré sir Peter Horby, professeur de maladies infectieuses émergentes et de santé mondiale à l’université d’Oxford. « Il n’y a aucune raison de penser que cela ira plus loin », a abondé le professeur Paul Digard du Roslin Institute de l’université d’Edimbourg. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va cependant mener une enquête sur ce cas « inhabituel », a annoncé le docteur John McCauley, directeur d’un centre de surveillance de la grippe collaborant avec l’OMS, au Guardian. Si les cas de transmission de grippe aviaire entre humains sont extrêmement rares, la souche H3N8 est connue pour se transmettre parmi les chevaux, les chiens et les phoques. Selon une étude américaine publiée en 2012 dans la revue Nature, la souche H3N8 aurait ainsi entraîné des pneumonies mortelles chez plus de 160 phoques le long des côtes américaines l’année précédente. Seules les souches H5N1 et H7N9, détectées respectivement en 1997 et 2013, ont été les principales à l’origine des cas humains de grippe aviaire, selon les Centres américains de contrôle et prévention des maladies (CDC)." Pour aller plus loin : "Les ténébrions sont des vecteurs connus de 60 maladies ou plus susceptibles de toucher les volailles, comme la maladie de Newcastle, la grippe aviaire, la maladie de Marek, la bursite infectieuse, Salmonella spp., 26 types pathogènes d'E. Coli, d'Eimeria spp. et d'Aspergillus, les parasites responsables de la coccidiose ainsi que les nématodes." "Alphitobius diaperinus, ou petit ténébrion mat, est l'un des organismes nuisibles les plus communs dans les poulaillers. Le petit ténébrion mat est parfois appelé ténébrion des poulaillers. Il se nourrit habituellement de grain, mais les poulaillers sont pour lui un environnement idéal où il peut prospérer en consommant les aliments déversés et le fumier sous les conduites d'alimentation. Lorsqu'il est présent dans les poulaillers, le petit ténébrion mat pose plusieurs difficultés économiques et liées à la biosécurité chez les producteurs de tout l'Ontario et de la plus grande partie de l'Amérique du Nord. Dans la présente fiche technique, on décrit le cycle biologique du ténébrion et on parle des différents modes de lutte contre cette espèce. (...) _______________________________ Les Ectoparasites aviaires "Les parasites externes des volailles ou « ectoparasites » peuvent être : - des insectes piqueurs et suceurs de sang : Les puces ; - des insectes se nourrissant de débris tégumentaires : Les poux ; - des acariens hématophages : Les poux rouges ; - des acariens parasites des téguments : Les gales ; - des acariens parasites de l'appareil respiratoire ; - des champignons vivant aux dépens de téguments : Les teignes. Le plus souvent, toute une population d'arthropodes commensaux vit autour des volailles dans les bâtiments et la litière. Leur prolifération est source d'une gêne intense pour les oiseaux : - allergies intestinales avec entérite et diarrhée dues aux acariens ; - gêne cutanée avec grattage voire picage lors d'invasions massives des litières par des acariens ; - gêne zootechnique (baisse des performances) par les proliférations intenses de tous les acariens ; - transport de virus, bactéries et autres parasites sources de contamination pour les oiseaux. D’autres insectes sont à prendre en considération : c’est le cas du ténébrion et des mouches, qui sont un véritable fléau et vecteurs de la maladie de Marek, de la maladie de Gumboro et d’autres viroses aviaires." Dr LEZZAR Nawel Maitre de Conférences - Spécialiste en Aviculture et Pathologie Aviaire - Année universitaire 2017-2018 _______________________________ "... La zoonose virale d’origine aviaire la plus connue fut pendant de nombreuses années la maladie de Newcastle jusqu'à l'émergence du virus influenza A hautement pathogène de sous-type H5N1 (IAHP H5N1) en Asie. D'autres virus sont zoonotiques mais le plus souvent ils sont hébergés par les oiseaux sauvages et transmis à l'Homme par des vecteurs. Orthomyxovirus: virus Influenza A hautement pathogène ou IAHP (peste aviaire) Avant 1997, où des cas humains liés à l’influenza aviaire H5N1 ont été signalés à Hong Kong (18 cas dont 6 décès), seule la grippe porcine était considérée comme une zoonose. Depuis, nous savons qu'il existe un risque de zoonose avec les virus IAHP de sous-types H5N1 (appelée par les médias «grippe aviaire»), H9N2 et H7N7."
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December 2, 2021 12:40 PM
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Alors que les villes s’étendent, et que les plages accueillent de plus en plus des visiteurs, la quantité de déchets plastiques générée augmente, et les emballages en polystyrène des repas à emporter finissent souvent dans la mer. Le polystyrène est l'un des plastiques les plus utilisés au monde, mais aussi l'un des moins recyclés, entre autres à cause du coût élevé du transport de ces produits jusqu’aux sites de traitement. Ce produit est souvent brûlé, enterré ou rejeté dans l'environnement, ce qui préoccupe les défenseurs de la biodiversité et met en danger notre santé. FranceSoir Publié le 04/11/2021 à 16:50 [Image] Des recherches ont étudié le remplacement de la nourriture habituelle des ténébrions, la farine d’avoine, par le polystyrène
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July 17, 2021 7:04 AM
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Quelle que soit la qualité de l'invention humaine, il y a de fortes chances que la nature nous ait devancés, et qu'elle ait fait bien mieux. La dernière innovation à rejoindre cette liste est le lubrifiant. Des chercheurs ont découvert que des coléoptères lubrifient naturellement leurs “genoux” avec une substance étrange qui fonctionne mieux que le Téflon. Guru Med | 12 Juil 2021 Image d’entête : un ténébrion (Tenebrionidae, Eleodes sp.). (Université du Texas)
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Bernadette Cassel
February 22, 2021 12:49 PM
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Les insectes sont déjà consommés dans de nombreux endroits de la planète. Il n’est cependant pas nécessaire de devenir entomophage soi-même pour bénéficier des avantages associés à cette pratique. Par Christophe Lavelle, 18.02.2021 "En janvier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu publique sa première évaluation de produits alimentaires dérivés d’insectes. Ses experts ont évalué la pertinence et la sécurité de la consommation des larves séchées du ténébrion meunier (Tenebrio molitor), plus connues sous le nom de vers de farine en raison de leur goût pour les farines de céréales. La consommation d’insectes est également au cœur de La Nuée, film français du réalisateur Just Philippot. L’histoire est celle d’une agricultrice, mère célibataire avec deux enfants à charge, qui décide de se lancer dans l’élevage d’insectes, ou entomoculture. Mais tout ne se passe pas de la meilleure des façons, et le scénario bascule rapidement dans le fantastique, sur fond d’attaque de nuées de sauterelles devenues carnivores… Si sa sortie se fait attendre, crise sanitaire oblige, cette œuvre a déjà fait parler d’elle : sélectionnée pour la Semaine de la critique du festival de Cannes 2020, elle s’est vue décerner à la fois le prix de la critique et le prix du public au 28ᵉ festival du film fantastique de Gérardmer. L’occasion de s’interroger : l’entomoculture peut-elle constituer une solution durable pour assurer la sécurité alimentaire de l’humanité ? ? Plus de deux milliards de personnes consomment déjà des insectes Les conclusions de l’évaluation de l’EFSA sont claires : la consommation du « nouvel aliment » que constituent les larves de Tenebrio molitor est sûre. Cependant, les experts soulignent que les personnes présentant des allergies aux crustacés ou aux acariens pourraient être également sensibles aux préparations à base de vers de farine." (...) [Image] Basée à Dole, dans le Jura, l’entreprise Ÿnsect a le vent en poupe : c’est le leader mondial du secteur de l’élevage d’insectes. Sébastien Bozon / AFP
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March 15, 2020 12:54 PM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Mars "Le polystyrène est une matière plastique très employée dans l’emballage, le maquettisme, l’isolation, etc. Sa durée de vie estimée dans la nature est de 500 à 1 000 ans. C’est un polluant parfaitement durable, à moins qu’il ne soit recyclé, ce qui arrive pour une très petite quantité, ou finisse sous la mandibule d’un ver de farine, comma constaté au laboratoire jusque-là. On savait depuis 2015 la larve du Ténébrion meunier Tenebrio molitor (Col. Ténébrionidé, alias ver de farine), ravageur des denrées cosmopolite, capable de manger du polyéthylène et de le minéraliser avec l’aide de bactéries de son tube digestif. La même équipe chinoise, travaillant à Pékin, a repris cette étude avec un insecte 4 fois plus gros, Zophobas atratus (même famille). Sa larve âgée, longue de 4 à 6 cm, mange 0,58 mg de ce plastique par jour, soit 4 fois plus que le Ténébrion meunier. Elle peut s’alimenter uniquement de polystyrène expansé pendant 28 jours. L’analyse de ses crottes, par chromatographie et spectroscopie, y a mis en évidence des polymères de poids moléculaire plus faible. Par respirométrie sur des larves nourries et des larves jeûnant, toutes deux sous atmosphère sans gaz carbonique, l’équipe a évalué à 37 % la part du carbone du polystyrène ingéré transformé en CO2. D’après une autre étude (ici) les vers de farine n’accumulent pas l’hexabromocyclododecane (HBCD), retardateur de flamme souvent associé au polystyrène et dangereux perturbateur endocrinien. Les chercheurs espèrent trouver dans le microbiote digestif des vers de farine une ou plusieurs bactéries utilisables pour dégrader ce plastique." D’après « Beetle Larvae Can Survive on Polystyrene Alone », par Nayanah Siva. Lu le 11 mars 2020 à www.the-scientist.com/ Infographie : larves de Zophrobas atratus sur mousse de polyéthylène. Des auteurs de l’article source À (re)lire Fausse Teigne vrai plastivore ci-dessous. NDLR : Zophobas morio est élevé en verminerie pour servir de pitance aux reptiles de terrarium – sous les noms de Grand Ténébrion noir ou de Ver de farine géant - et servir d’appât aux pêcheurs à la ligne. - il s’appelle alors morio’s. Il fut la vedette en tant que Zombiptère de l’Épingle de 2017 Un avenir noir de sauveteur.
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February 6, 2016 3:11 AM
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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Février
« Elizabeth Droge-Young, doctorante à l’université de Syracuse (New-York, États-Unis), s’est penchée sur la vie sexuelle du Ténébrion rouge de la farine, Tribolium castaneum (Col. Ténébrionidé), chez qui la sélection sexuelle semble s’exercer de façon particulière. Les accouplements se répètent plusieurs fois par jour, voire par heure. Ce sont les femelles qui sont demandeuses ; il leur arrive de violer un mâle récalcitrant. Quel bénéfice pour elles ? Quatre hypothèses ont été testées, qui tiennent compte du milieu très sec dans lequel elles vivent : 1) supplément de sperme, 2) stimulation de la ponte par le plasma du sperme, 3) apport nutritif et 4) hydratation par l’éjaculat.
Expériences faites, il appert que les coïts fournissent de l’eau à la femelle et augmentent leur fitness. Les mâles, en revanche, vivent moins vieux. C’est original. On observe le contraire d’habitude. Un bref passage des mâles comme des femelles dans une atmosphère humide ne modifie pas le succès copulatoire des premiers ni l’appétit sexuel des femelles.
D’après « Journal publishes doctoral candidate's findings on beetle promiscuity ». Lu le 3 février 2016 à phys.org/news/ »
[Image] A mating pair of Tribolium castaneum flour beetles. By mating with multiple males, inbred females can rescue their reproductive fitness. via Inbreeding makes female beetles frisky - LiveScience http://www.nbcnews.com/id/44641287/ns/technology_and_science-science/t/inbreeding-drives-female-beetles-promiscuity/
[L'étude] Extreme ecology and mating system: discriminating among direct benefits models in red flour beetles - Behavioral Ecology, 13.11.2015 http://beheco.oxfordjournals.org/content/early/2015/11/13/beheco.arv191
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Bernadette Cassel
October 11, 2015 7:55 AM
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L’étude a été réalisée de consort par des scientifiques de l’Université de Beihang à Pékin (Chine) et de l’Université de Standford (États-Unis). Ces derniers qualifient leur découverte de « révolutionnaire » et qu’il s’agit de « l’une des plus grandes percées de la science de l’environnement depuis ces dix dernières années ». L’étude publiée le 19 novembre 2014 dans la revue Environmental Science and Technology n’a absolument rien de farfelu.
Il semble que des vers de farine auraient la capacité de dévorer du polyéthylène, principale matière entrant dans la fabrication des sacs plastiques. Les recherches ont porté sur le ténébrion meunier, un coléoptère (communément appelé « ver de farine »), de son nom savant Tenebrio molitor. Les chercheurs ont donné à 100 larves du polyéthylène à manger. Ils se sont aperçu que ces vers étaient en capacité d’ingurgiter 34 à 39 mg par jour de ce plastique, soit l’équivalent d’un cachet de médicament.
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Bernadette Cassel
August 12, 2015 12:40 PM
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Le gouvernement a lancé la révision de l’Ordonnance sur les denrées alimentaires. Elle prévoit de considérer désormais comme comestibles les trois espèces les plus connues parmi les amateurs d’insectes, soit la larve du ténébrion meunier (ou ver de farine), le grillon domestique et le criquet migrateur.
[Image] Essento - Sustainable food (insects) from Sebastian Zeeden on Vimeo https://player.vimeo.com/video/100713472?portrait=0&title=0&badge=0&byline=0&color=999
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Bernadette Cassel
October 8, 2014 12:02 PM
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Les Bulletins Electroniques des Ambassades de France. BE France. « Produire des insectes à grande échelle pour en extraire des protéines, des huiles et des molécules comme la chitine afin de valoriser ensuite ces différents produits, que ce soit dans l'alimentaire ou le non alimentaire, comme la chimie. Tel est l'objectif que se sont fixés les quatre co-fondateurs d'Ynsect, une jeune start-up créée en 2011. Coordinateur avec AgroParisTech de "Desirable", un projet de l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) co-labellisé par trois pôles de compétitivité (Aquimer, Valorial, Vitagora), cette "insect company", comme la définissent ses créateurs, a mené à bien son premier tour de table en février dernier. 1,8 million d'euros qui ont permis à cet adhérent du pôle Vitagora d'accélérer ses développements technologiques et son installation au sein du Génopole à Evry, près de Paris. »
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« Les travaux menés jusqu'à présent dans le cadre de ce projet portent sur deux insectes, un coléoptère, Tenebrio molitor, le Ténébrion du meunier, et la mouche soldat, Hermetia illucens, qui est un diptère, deux espèces à partir desquelles l'équipe d'AgroParisTech a pu extraire des protéines et concevoir des farines. "Ce n'est qu'à la fin de cette année ou début 2015 que les poissons et les poulets commenceront à être nourris à l'aide de ces farines", précise Antoine Hubert, la dégustation de ces aliments par un panel de consommateurs étant prévu début 2016. [...] »
[Image] Projet Desirable http://www.ynsect.com/recherche-et-developpement/projet-desirable/
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