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Bernadette Cassel
October 25, 2022 12:00 PM
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Les maladies infectieuses représentent l'un des plus puissants mécanismes sélectifs dans le développement de notre civilisation. Des scientifiques ont trouvé des preuves ADN de l'impact de la peste noire sur le développement humain. Une analyse de l'ADN prélevé sur d'anciens survivants et victimes révèle que la maladie, qui a décimé l'Europe au 14e siècle, subsiste encore aujourd'hui. Guru Med | 22 Oct 2022 "De nombreux Européens présentent des anomalies génétiques qui ont préservé leurs ancêtres de la peste bubonique, selon une étude publiée mercredi (lien plus bas). Selon cette étude récente, à la suite de la peste noire qui a ravagé l’Europe en 1348, cette maladie infectieuse a tué d’énormes pans de population sur tout le continent, provoquant la plus grande vague d’évolution biologique jamais détectée chez l’humain. Il s’avère que des mutations génétiques spécifiques ont rendu les humains considérablement plus aptes à survivre à la pandémie. Néanmoins, cette protection a un coût : les personnes porteuses des gènes de résistance à la peste sont plus susceptibles de développer des maladies immunologiques, notamment la maladie de Crohn. La bactérie Yersinia pestis, qui est véhiculée par les puces, est à l’origine de la peste bubonique. Bien que cette maladie touche l’homme depuis plusieurs milliers d’années, elle a frappé l’Europe médiévale avec une telle intensité que les spécialistes se sont demandé si la peste noire n’avait pas modifié la composition génétique de l’Europe." (...) Image d’entête : manuscrit suisse du XVe siècle représentant des personnes atteintes de la peste bubonique, souffrant de ganglions lymphatiques enflés. (VCG Wilson/ Corbis)
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Bernadette Cassel
December 27, 2020 3:24 AM
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A study of more than 1,400 protein-coding genes of fleas has resolved one of the longest standing mysteries in the evolution of insects, reordering their placement in the tree of life and pinpointing who their closest relatives are. by University of Bristol, 21.12.2020 Traduction : L'étude de plus de 1 400 gènes codant pour des protéines de puces a permis de résoudre l'un des plus vieux mystères de l'évolution des insectes, en réorganisant leur place dans l'arbre de vie et en identifiant leurs plus proches parents. (...) Les résultats ont permis de renverser les théories antérieures sur les puces, dont l'anatomie inhabituelle a fait qu'elles ont échappé à la classification en termes d'évolution. Selon les auteurs de l'étude, contrairement à la croyance populaire, les puces sont techniquement des Mécoptères, ordre d'insectes qui comprend les panorpes, ou mouches-scorpions, et elles ont évolué lorsqu'elles ont commencé à se nourrir du sang de vertébrés entre le Permien et le Jurassique, il y a entre 290 et 165 millions d'années. (...) "De tous les parasites du règne animal, les puces occupent une place prépondérante. La peste noire, causée par une bactérie transmise par les puces, a été la pandémie la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité ; elle a coûté la vie à près de 200 millions de personnes au 14ème siècle", déclare l'auteur principal et étudiant de premier cycle Erik Tihelka de l'Ecole des sciences de la terre. Traduit d'après www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Fleas may no longer be regarded as a separate insect order and we propose that Siphonaptera should be treated as an infraorder within Mecoptera, reducing the number of extant holometabolan insect orders to ten. [Image] "Les résultats ont des implications fondamentales pour notre compréhension de l'origine du parasitisme chez les insectes et de l'évolution précoce du groupe." Crédit : NIGPAS
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Bernadette Cassel
February 20, 2016 1:47 AM
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De nouvelles analyses révèlent que l’épidémie de peste qui a ravagé Marseille au 18e siècle ne venait pas d’Asie, comme on le pensait jusqu’alors, mais est une résurgence de la grande Peste noire ayant dévasté l’Europe… quatre siècles plus tôt
Par Bernadette Arnaud. Sciences et Avenir, 31.01.2016
[Image] Photograph of rescue excavations at l’Observance in Marseille, France (Photo LAPMO Université de Provence – URA 164 CNRS/AFAN)
via The hideout of the Black Death | Max Planck Institute for the Science of Human History, Max Planck Society, 22.01.2016 http://www.shh.mpg.de/139526/Marseille-Black_Death
[L'étude] Eighteenth century Yersinia pestis genomes reveal the long-term persistence of an historical plague focus | eLife, 21.01.2016 http://elifesciences.org/content/5/e12994v1
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Bernadette Cassel
February 26, 2015 2:55 AM
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La peste noire. Plus de 600 ans après l'épidémie, le nom seul fait encore frémir. En six ans, de 1347 à 1353, entre 30 et 50% de la population... Par JP Fritz, Chroniques de l'espace-temps, blog Le Nouvel Observateur, 24.02.2015 « [...] les chercheurs ont mis en évidence une relation entre les fluctuations de la météo et l'arrivée de nouvelles vagues de peste en Europe. Celles-ci se produisaient en effet dans un délai de 10 à 15 ans après des événements pluvieux affectant l'Asie centrale. Apparemment, les conditions climatiques créées par ces pluies (printemps humide et été chaud) auraient permis à un rongeur sauvage, la grande gerbille, de prospérer plus que de coutume. Or, ce rongeur est également un vecteur pour les puces transmettant la peste. [...] » [L'étude] Climate-driven introduction of the Black Death and successive plague reintroductions into Europe - PNAS http://www.pnas.org/content/early/2015/02/20/1412887112 ___________________________________________________________________
ET AUSSI :
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Bernadette Cassel
July 20, 2022 4:18 AM
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Avec l'arrivée de l'été, les scientifiques craignent une recrudescence des épidémies de peste dans les campagnes de l'ouest des États-Unis, au sein de la faune locale avec un risque de transmission à l'Homme. Publication 28 juin 2022 Oui, vous avez bien lu : la peste, la maladie qui a tué près de 200 millions de personnes de l'Asie Centrale à l'Italie en passant par la Mésopotamie et divisé par deux la population européenne au milieu du 14e siècle. La peste est plus qu'un pan lointain de notre histoire, elle existe encore et reste même plutôt répandue. La peste n'a jamais été éradiquée et circule toujours chez certains mammifères comme les chiens de prairie, les lièvres, les coyotes, les putois à pieds noirs et même les animaux domestiques. La maladie est présente sur tous les continents à l'exception de l'Océanie et de l'Antarctique, mais elle est particulièrement répandue à Madagascar, au Pérou et en République démocratique du Congo. Aux États-Unis, la plupart des cas surviennent entre la fin du printemps et le début de l'automne à l'Ouest, notamment dans les États du Nouveau-Mexique, du Colorado, de l'Arizona, de la Californie, de l'Oregon et du Nevada. En août 2021, les autorités californiennes ont été contraintes de fermer certaines parties du lac Tahoe après la découverte d'une carcasse de tamia positive à la peste bubonique. Quelques semaines plus tard, la peste était diagnostiquée chez un habitant du Nouveau-Mexique, probablement transmise par une puce rapportée par un animal domestique. Les épidémies de l'une des maladies les plus mortelles de l'histoire peuvent paraître effrayantes, mais grâce aux antibiotiques, la peste n'est généralement plus létale si elle est traitée. De nos jours, les États-Unis enregistrent sept cas humains par an, pour la plupart des cas de peste bubonique, transmise par les morsures de puces et caractérisée par l'apparition de ganglions lymphatiques gonflés et douloureux appelés bubons. [Image] La bactérie à l'origine de la peste, Yersinia pestis, assombrit l'intestin de cette puce de rat ; si la puce mord un autre animal, la peste infiltre la plaie et infecte le nouvel hôte.
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Bernadette Cassel
August 4, 2018 12:02 PM
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La peste est toujours une maladie d'actualité. Elle est présente partout dans le monde sauf en Europe. Elle est présente au Congo, à Madagascar et même aux États-Unis. (Remi Barbieri) LSD, La série documentaire par Perrine Kervran Une série documentaire de Michel Pomarède, réalisé par François Teste : Des virus suivis à la trace (1/4), 10.04.2017 "... Yersina pestis reste un des grands tueurs actuellement. (Michel Drancourt) Quelques épidémies ont été décrites au Magrebh depuis quelques années qui sont liés à la consommation de viande de dromadaire mal. (Michel Drancourt) La peste ré-émerge dans beaucoup de pays, potentiellement favorisé par le réchauffement climatique. (Elisabeth Carniel)" [Image] Louse illustration by Robert Hooke, Micrographia, 1667. (Public domain) https://contagions.wordpress.com/2016/11/17/the-case-for-louse-transmitted-plague/ ___________________________________ EN SAVOIR PLUS : → The Case for Louse-Transmitted Plague – Contagions, 17.11.2016 https://contagions.wordpress.com/2016/11/17/the-case-for-louse-transmitted-plague/ → PESTE NOIRE ET POUX HUMAINS, 17.09.2010 http://www.influenzah5n1.fr/index.php?topic=13146.0
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Bernadette Cassel
October 26, 2015 4:33 AM
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il y a des milliers d'année, la peste était déjà étonnamment répandue. Elle faisait partie du quotidien, incontestablement. Est-ce qu'elle tuait ? Peut-être. Mais elle ne se transmettait sans doute pas aussi vite qu'au Moyen Âge.
Car le portrait de la peste de l'âge du Bronze, dressé d'après son ADN, suggère qu'elle était alors moins dangereuse. D'abord, elle ne possédait pas le gène qui lui permet de survivre sans encombre dans l'estomac de la puce. Une surprise pour les scientifiques, qui pensaient que la bactérie de la peste avait acquis ce gène bien plus tôt dans son histoire, tant elle ne semble pouvoir vivre sans lui aujourd'hui. En fait, il n'est probablement apparu que vers la fin de l'âge du Bronze. Car il n'est présent que dans le bacille de l'individu le plus récent, qui vivait en 950 av. J.-C.
Ces éléments, ainsi que d'autres indices génétiques, suggèrent que les puces, fortement impliquées dans la grande peste noire du Moyen Âge, ne transmettaient pas encore la maladie à l'âge du Bronze. Une hypothèse renforcée par l'absence d'une mutation nécessaire à la forme de peste qui se transmet par les puces, la peste bubonique − du nom des bubons, ces gonflements douloureux des ganglions lymphatiques souvent décrits dans les textes médiévaux. L'autre forme de peste est pulmonaire et ne se transmet que par contact direct entre les hommes. À l'âge du Bronze, les rats et leurs puces ne constituaient donc pas ce vecteur et ce réservoir essentiels dans le développement des épidémies ultérieures.
[L'étude] Early Divergent Strains of Yersinia pestis in Eurasia 5,000 Years Ago - Cell, 22.10.2015 http://www.cell.com/cell/pdf/S0092-8674(15)01322-7.pdf
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Bernadette Cassel
January 28, 2014 5:58 PM
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Par Nicolas Constans. Le Monde. « Les résurrections de la peste, de l’Antiquité au Moyen Âge »
« La première grande épidémie de peste de l'histoire est celle apparue à l'été 541 apr. J.-C. en Égypte, pendant le règne de l'empereur Justinien. Frappant durement l'empire byzantin, elle s'est étendue à l'Europe, traversant les royaumes francs pour finir dans les îles britanniques. Or une étude publiée aujourd'hui indique qu'elle n'est pas l'ancêtre de la seconde épidémie de peste, celle du Moyen Âge. Elles sont causées par deux souches différentes de la même bactérie. La peste de Justinien n'a donc pas eu de descendance. C'est ce qu'indique la reconstitution pour la première fois de l'ensemble de son génome, prélevé dans les dents de deux squelettes. Ces derniers provenaient d'un cimetière du VIe siècle apr. J.-C. situé en Bavière. »
« La découverte est d'importance. Car elle montre que la grande peste noire du Moyen Âge n'est pas due à la résurgence d'une souche ancienne de l'épidémie de Justinien, qui se serait fait oublier, quelque part dans une population de rats sans beaucoup de contact avec les hommes. Au contraire, elle montre la dangerosité de cette bactérie, capable de renaître sous une autre forme et de déclencher à nouveau une épidémie de grande ampleur, six cents ans après la fin de la première peste. »
[...]
« ... Certains scientifiques se demandent par exemple si les puces des rats sont bien les seules à véhiculer la maladie. D'autres vecteurs, comme les poux du corps, auraient pu intervenir au Moyen Âge. »
[...]
[Image] « Squelettes du VIe siècle apr. J.-C., d'où a été extrait l'ADN de la peste − M. Harbeck, université de Munich »
La publication scientifique : D. Wagner et al., The Lancet Infectious Diseases, 2014
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https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=peste+noire
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