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Bernadette Cassel
March 20, 2022 6:51 AM
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"Nestorinus roitmani Guerrero & Vidal G-H & Zúñiga-Reinoso 2022, SP. NOV." Guerrero, Marcelo; Vidal G-H, Pedro; Zúñiga-Reinoso, Álvaro March 1, 2022 - Taxonomic treatment Open Access via Zenodo https://zenodo.org/record/6352051 Traduction : Les adultes sont nocturnes et peuvent être trouvés sous des rondins ou plus haut dans les branches d'arbustes ou d'arbres (Fig. 1A). Pendant la journée, ils sont cachés sous des rondins ou des branches pourries. Les immatures se trouvent généralement à l'intérieur de bois en décomposition, probablement de Baccharis sp. (Asteraceae), fréquemment dans du bois sec ou pourri au bord de la rivière, enterrés à 5-20 cm de profondeur dans un sol sableux humide. Stenochiinae est une sous-famille de Tenebrionidae avec une distribution principalement pantropicale, mais avec quelques espèces distribuées à des latitudes plus élevées. En général, Stenochiinae a été peu étudié, et l'effort taxonomique a été insuffisant pour comprendre toute sa diversité. Récemment, un nouveau taxon de Stenochiinae du Chili central avec des caractères morphologiques remarquables a été collecté. Sur la base d'analyses phylogénétiques des gènes concaténés 28S, 18S, 16S et COI et d'analyses morphologiques, un nouveau genre et deux espèces de Stenochiinae sont décrits du Chili central. Nos résultats suggèrent que Nestorinus gen. nov. (avec les espèces Nestorinus roitmani sp. nov. et Nestorinus yanettae sp. nov.) a une position basale dans Stenochiinae, apparenté à Homocyrtus. [Image] Carte avec les données biogéographiques de Nestorinus. A, localités de collecte des espèces de Nestorinus incluses dans cette étude et délimitation des provinces biogéographiques. B, forêt sclérophylle* dans la localité d'Estero Los Angeles et un spécimen in situ de Nestorinus roitmani. C, un habitat arbustif au sommet d'une montagne dans la Cuesta El Espino et un spécimen in situ de Nestorinus yanettae. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) ___________________________ * Maquis, garrigue (environnement méditerranéen). → Connu par le WWF sous le nom « forêts, terres boisées et broussailles méditerranéennes » ou « forêts sclérophylles », l’environnement méditerranéen correspond à un des 14 grands biomes répartis sur l’ensemble de la planète. Végétation : Arbustes et broussailles (maquis). Voir carte mondiale sur Wikipédia
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Bernadette Cassel
January 5, 2022 10:18 AM
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Comme chaque année, de nouveaux noms sont venus rejoindre l'inventaire des espèces répertoriées aux quatre coins de la planète. Emeline Férard Publié le 30/12/2021 Araignée Nemo et fourmi non-binaire "... certaines espèces récemment identifiées ne se sont pas illustrées que par leur aspect ou leurs capacités mais aussi par leur nom, attribué par les scientifiques les plus inspirés. Dans le top 10 de 2021, se trouvent ainsi une irrésistible araignée Nemo aux allures de poisson-clown et la première fourmi à la dénomination non-binaire." ➤ Découvrez en images notre top 10 des espèces décrites ces douze derniers mois. 3. L'araignée Nemo, un air de poisson-clown "Si on doutait encore de la mignonnerie des araignées sauteuses Salticidae, cette nouvelle espèce décrite dans une étude en mars 2021 est venue nous la rappeler. Elle mesure à peine 4 millimètres, évolue au sud de l'Australie et a été nommée Maratus nemo en raison de sa couleur orange vif et de ses rayures blanches, qui ne sont pas sans rappeler le poisson-clown héros du dessin animé Pixar Le monde de Nemo." L'espèce a d'abord été portée à l'attention grâce à des photographies prises par Sheryl Holliday (Nature Glenelg Trust, South Australia) et partagées sur les médias sociaux. La description de cette espèce porte le nombre total d'espèces de Maratus valides à 92. [Image] Habitus of living paratype male Maratus nemo sp. nov. (SAM NN30709) A anterolateral view B lateral view C dorsal view D anterior view E anterolateral view F anterior view.
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Bernadette Cassel
September 7, 2021 12:49 PM
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Après plus d'un an de recherches au cœur de vingt-quatre cavités souterraines. Les spéléologues insulaires, armés de frontales, pinces et tubes, ont découvert huit nouvelles espèces endémiques au cours de leur voyage à travers un monde encore largement méconnu Par Eric Cullieret Publié le 08 avril 2021 "... le monde souterrain offre un véritable parcours d'aventures aux spéléologues. Un monde sans lumière où la faune et la flore ont su s'adapter à un milieu hostile. Sauterelles, araignées et mille-pattes occupent les parois obscures de ces cavités humides. Et la Corse, véritable montagne dans la mer, se révèle être un terrain privilégié pour les amateurs d'entomologie souterraine ou biospéléologie. Un domaine qui étudie les organismes vivant à l'intérieur des cavités terrestres. « Participer à l'agrandissement du monde connu » Huit espèces uniques au monde, qui font partie de la famille des insectes, arachnides et crustacés terrestres, ont ainsi été découvertes en Corse par des spécialistes insulaires. « C'est une véritable récompense par rapport à notre recherche qui a duré plus d'un an, se félicite Jean-Noël Dubois, qui pratique la spéléologie depuis plus quarante ans. Vingt-quatre cavités ont été prospectées. Cela a représenté 78 heures de présence dans les grottes. Compte tenu de l'absence d'inventaire récent de la vie souterraine en Corse, il avait été décidé de récolter ou photographier toutes les formes de vie souterraine. Outre les arthropodes, sujets de l'étude, cela a permis d'identifier d'autres classes de spécimens (...)" Diaporama : Roncus n.sp. Acanthocreagris n.sp. Eukoenenia n.sp. Neobisium n.sp. Troglohyphantes n.sp. Armadillidium n.sp. Acanthocreagris n.sp. Oritoniscus n.sp.
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Bernadette Cassel
August 13, 2021 5:17 AM
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New species and new island records of longhorn beetles from the Lesser West Indies (Coleoptera, Cerambycidae). March 2021 DOI:10.32475/bsef_2161 Projects: Cerambycidae of the Caribbean Etude entomologique des ZNIEFF de Martinique Authors: Julien Touroult Muséum National d'Histoire Naturelle Eddy Poirier "Two new Cerambycinae are described from the dry forests of Martinique, Caribbomerus moulini n. sp. and Ectenessa mornacai n. sp. Two new longhorn beetles are described from the moist forests of Dominica, Bonfilsia dominica n. sp. (Cerambycinae) and Nealcidion curvatae n. sp. (Lamiinae). The key to Cerambycinae Tillomorphini of the Lesser Antilles is updated. A list of species observed in Antigua is provided, including two new records: Adetus lherminieri (Fleutiaux & Sallé, 1889) and Ecyrus hirtipes Gahan, 1895." [Image] Bonfilsia dominica Touroult & Poirier, 2021 HOLOTYPE via Spécimen - holotype Bonfilsia dominica Touroult & Poirier, 2021 https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/collection/ec/item/ec12379?lang=fr_FR
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Bernadette Cassel
May 12, 2021 12:13 PM
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"Comment nommer correctement la nouvelle espèce d'insecte qu'on a découverte et décrite en précisant bien les caractères séparateurs ? Le guide en la matière est le Code international de nomenclature (ICZN), qui ne légifère guère que sur les désinences latines. Le contenu sémantique est libre, pourvu qu'il ne conduise pas à une homonymie avec un autre insecte, une éponge ou un dinosaure." Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2021 : Mai "Au début de l'entomologie (cf Linné et autres), le nom d'espèce traduisait un caractère séparateur évident, comme populi – du peuplier - ou versicolor – aux couleurs changeantes -. Puis, devant le nombre rapidement croissant d'espèces à nommer, on en vint à faire flèche de tout bois, tout en latinisant à tour de bras les noms propres et les créations, sans s'interdire les « fantaisies ». Lorsqu'on se sert d'un patronyme pour nommer sa découverte, en principe en hommage, on ajoute le suffixe -i ou -ae, plus rarement -ianus ou -iana (génitifs latins) selon que la personne est Monsieur ou Madame. Si les dédicataires sont pluriels, on suffixera en -orum si ce sont des hommes – ou s'il y en a un dans le groupe – et en -arum si tout le monde est femme. Selon ce que j'ai appris il y a un demi-siècle et que je n'avais pas vu remis en cause, si je découvre un Insectus inconnu de la science et que je veuille honorer la mémoire d'Omar Duchmol, je la nomme Insectus duchmoli. Or, ça c'était dans l'entomosphère d'avant. Dans l'atmosphère actuelle, ont peut s'attendre à ce que cette bipartition nette des ressortissants du taxon Homo sapiens en fonction d'un critère zoologique basique et classique apparaisse à d'aucun·e·s pour le moins décalée. Découvreurs en Équateur d'une nouvelle fourmi à mâchoires-pièges du genre Strumigenys, les États-Uniens Douglas B. Booher et Philipp O. Hoenle ont dans leur article, juste avant le chapitre « Discussion », exposé et justifié l'étymologie du nom d'espèce choisi, soit ayersthey. Ils auront été aidés par Michael Stipe, chanteur et parolier du groupe de rock alternatif R.E.M. Car il s'agissait d'honorer Jeremy Ayers, leur défunt ami commun, multi-artiste et représentant des gens qui ne s'identifient pas à l'un des deux genres sus-cités. Pour D.B. Booher, « cet animal rare et magnifique était celui qu'il fallait pour célébrer à la fois la diversité biologique et la diversité humaine ». Quant au suffixe -they (elles ou ils en anglais), selon nos myrmécologues, il devrait, en accord avec l'ICZN, indiquer que la personne honorée par un nom d'espèce est non-binaire." L'affaire a engendré de nombreux communiqués. Article source Photo : Vue frontale d'une ouvrière de Strumigenys ayersthey. Cliché Booher & Hoenle
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Bernadette Cassel
April 14, 2021 2:39 PM
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Un petit trichoptère endémique d'un parc national du Kosovo vient d'être baptisé Potamophylax coronavirus, selon une étude parue début avril dans le Biodiversity Data Journal. Référence à la crise sanitaire et à la "pandémie silencieuse" qui touche les insectes d'eau douce en raison de la pollution et de la dégradation des habitats. [Image] Adults of Potamophylax coronavirus sp. n. in copulation.
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Bernadette Cassel
March 15, 2021 2:43 PM
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Un nouveau représentant de la sous-tribu Trechodina, Iberotrechodes spinosus n. gen., n. sp., hypogé et connu à ce jour d´un seul système souterrain de la chaîne cantabrique (nord-ouest de l’Espagne), est décrit. La morphologie externe de la nouvelle espèce est fortement dérivée au sein des Trechodina en raison de son mode de vie souterrain et de la forme particulière et unique de ses élytres. Une analyse phylogénétique basée sur six gènes nucléaires et mitochondriaux place le nouveau genre sans ambiguïté au sein de la sous-tribu Trechodina (Trechinae), en tant qu’espèce sœur du clade Trechodes + Sporades, clade actuellement distribué en Afrique, à Madagascar, en Asie, en Nouvelle-Calédonie et en Australie. En utilisant une approche d’horloge moléculaire bayésienne, la séparation entre Iberotrechodes n. gen. et le clade-frère est datée du début du Paléocène, soit environ 61 millions d´années. Les implications biogéographiques de cette découverte sont discutées au regard de l’abondance inhabituelle d’espèces phylogénétiquement et géographiquement isolées de Carabidae souterrains de la péninsule Ibérique. Enfin, de nouvelles relations phylogénétiques sont mises en évidence au sein des Trechodina, comme la relation soeur entre les genres Pachytrechodes (Tanzanie) et Himalotrechodes (Nepal), et l´origine africaine du genre Amblystogenium (Archipel de Crozet). Arnaud Faille, Pau Balart-García, Javier Fresneda, Charles Bourdeau & Ignacio Ribera - A remarkable new genus of Iberian troglobitic Trechodina (Coleoptera: Carabidae: Trechinae: Trechini), with a revisited molecular phylogeny of the subtribe: Annales de la Société entomologique de France, 12.03.2021 https://doi.org/10.1080/00379271.2021.1880339
[via] Société Entomologique de France sur Twitter, 15.03.2021 https://twitter.com/SocEntomolFr/status/1371501123773865988 "Comme toujours, un très bel article à découvrir dans les annales de la SEF sur la phylogénie de Coléoptères Carabidae Trechini" ________________________________________ [Image] via Cantabrian Mountains (Chain) - Hiking Geographic Card - Author: webmaster, License of use: Creative Commons BY-NC-SA http://www.senderisme.com/terrfile.aspx?idioma=en-IE&idterr=135&lang=en
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Bernadette Cassel
March 14, 2021 1:19 PM
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Les recherches en systématique sur le genre d’amphipode Niphargus Schiødte, 1849 en Iran n’ont commencé que récemment, et de nouvelles études de terrain conduisent à la découverte d’espèces inédites non encore décrites. Dans le présent article, nous présentons les études faunistiques de la région de Boyer-Ahmad qui a révélé trois espèces. Par des analyses morphologiques et de phylogénie moléculaire (marqueurs COI et 28S), nous montrons que l’une des espèces peut être identifiée N. persicus Esmaeili-Rineh, Sari, Fišer & Bargrizaneh, 2017, nouvellement décrit, tandis que les deux autres sont nouvelles pour la Science. Ces deux espèces, N. yasujensis n. sp. et N. nasrullahi n. sp., appartiennent au clade des espèces du Moyen-Orient, et diffèrent tant génétiquement que morphologiquement des autres espèces de la région. Les deux espèces font l’objet d’une diagnose, d’une description et d’illustrations. - Groundwater amphipods of the genus Niphargus Schiødte, 1834 in Boyer-Ahmad region (Iran) with description of two new species - Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris
Zoosystema 43 (7) - Pages 127-144
Publié le 09 mars 2021 __________________________ Sur ce thème : 2020, année record pour l'exploration de la biodiversité : 601 nouveaux taxons dont 84 genres nouveaux et 486 espèces nouvelles - De isyeb.mnhn.fr - 12 mars 2021, 18:59
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Bernadette Cassel
February 4, 2021 7:33 AM
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"... Le spécimen récemment découvert révèle qu’une “diffusion" de coléoptères bioluminescents s’est produite au milieu du Crétacé et qu’ils avaient déjà commencé à se diversifier à l’époque. On pense que la production de lumière a évolué chez les larves molles et vulnérables des coléoptères en tant que mécanisme de défense et qu’elle a été absorbée par les adultes pour d’autres fonctions, telles que communiquer et attirer des partenaires. (...)" Guru Med | 26 Jan 2021 "Le nouveau fossile a été découvert par l’auteur principal Chenyang Cai, de l’Académie chinoise des sciences, dans le nord de l’État Kachin, au Myanmar, à la frontière de la Chine, qui possède un trésor de fossiles d’ambre birman. En cherchant parmi les spécimens, l’un d’eux a attiré son attention : un scarabée mâle de taille moyenne avec des antennes inhabituelles à 12 segments ramifiés. Un examen plus approfondi par analyse phylogénétique a révélé une petite zone blanchâtre sur l’abdomen du coléoptère qui semble sombre et sans poils sous un microscope épifluorescent. Sa position, sa forme et sa structure correspondaient à l’organe lumineux observé chez les lucioles et les vers luisants, ce qui confirme que les mâles peuvent produire de la lumière." (...) [Image] "Un parent éteint de la luciole, le récemment baptisé Cretophengodes azari est très similaire aux familles modernes de coléoptères lumineux Rhagophthalmidae et Phengodidae, qui produisent une gamme de couleurs allant du vert au rouge. Mais ses caractéristiques distinctes lui ont valu une place dans sa propre nouvelle famille, les Cretophengodidae, ajoutant une autre branche à la riche superfamille des Elateroidea qui compte environ 24 000 espèces décrites jusqu’à présent." À partir de l’étude : répartition géographique des Cretophengodidae (genre Cretophengodes), Phengodidae (sous-familles Cydistinae, Mastinocerinae et Phengodinae) et Rhagophthalmidae. (Chenyang Cai et Col./ Proceedings of the Royal Society B)
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Bernadette Cassel
December 10, 2020 2:53 AM
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"... Dans cet environnement extrême, sous la terre et sous l’eau, si loin des sources de nourriture, l’environnement est minéral et il semble de prime abord n’exister aucune trace de vie. Pourtant, les chercheurs-plongeurs de l’IMBE (CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/Avignon Université) ont fini par observer, puis capturer de tout petits (2-3 mm) animaux dépigmentés, aveugles, et qui n’avaient jusqu’ici jamais été décrits. L’un d’eux est une espèce nouvelle pour la Science, Tethysbaena ledoyeri, qui appartient à l’ordre des Thermosbaenacea. Elle vient de faire l’objet d’une description taxonomique dans la revue Crustaceana, en collaboration avec le spécialiste mondial de ce petit groupe méconnu, aux Pays-Bas." Sous les calanques, la vie ! INEE, 20.10.2020 "C’est la première fois qu’une espèce de cet ordre de crustacés souterrains, qui ne compte que 37 espèces dans le monde, est décrite en France. Les crustacés de ce groupe, dont le corps rappelle vaguement une crevette, ne sont trouvés que dans les eaux souterraines et interstitielles, souvent à salinité variable, parfois dans les nappes phréatiques. La description morphologique a été complétée par une analyse de séquences ADN qui permettront aux prochaines découvertes d’être comparées à cette nouvelle espèce. La biologie de cette nouvelle espèce est encore bien mystérieuse mais on sait que son abondance sur le lieu de capture est maximale au début de l’automne avant les premières grandes crues. Elle se nourrit probablement des quelques bactéries présentes dans le sédiment très pauvre apporté par la rivière et elle cohabite avec un autre petit crustacé qui semble être son prédateur, un amphipode d’une espèce nouvelle qui reste encore à décrire." Références - Wagner HP, Chevaldonné P. Tethysbaena ledoyeri n. sp., a new thermosbaenacean species (Thermosbaenacea) from the Port-Miou karstic aquifer in southern France. Crustaceana 2020 Sept. 4 ; 93(7):819-841. DOI: https://doi.org/10.1163/15685403-bja10068
→ Article et vidéo du Parc National des Calanques "Dépourvue d'yeux mais bénéficiant d'un odorat très fin, Tethysbaena ledoyeri compte sur sa mobilité pour tirer parti de la moindre particule nutritive qu'il lui faut localiser et rejoindre dans le noir – tout en échappant à son prédateur : une puce des mers des profondeurs dont on ne sait encore pratiquement rien !" [Image] Tethysbaena ledoyeri première espèce nouvelle de Thermosbaenacea décrite en France.
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Bernadette Cassel
November 30, 2020 2:31 AM
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Au Japon, il n’y avait jusqu’à récemment que 57 espèces de blattes recensées. Depuis le cafard des villes jusqu’au cafard des forêts. Le Musée national de la nature et de la science est heureux d’annoncer la découverte de deux nouveaux membres de la famille des blattes japonaises, suite à des tests génétiques et des analyses d’ADN approfondis. C’est la première fois en 35 ans qu’une nouvelle espèce de cafard est découverte au Japon. Benjamin Cabiron, 29/11/2020 Two new species of the cockroach genus Eucorydia Hebard, 1929 from the Nansei Islands in Southwest Japan were compared to two closely related congeners, Eucorydia yasumatsui Asahina, 1971 and Eucorydia dasytoides (Walker, 1868). Eucorydia donanensis Yanagisawa, Sakamaki, and Shimano sp. nov. from Yonaguni-jima Island was characterized by an overall length of 12.5–14.5 mm in males. The dorsal side of the male abdomen was entirely dark purple and there was an obscure orange band running down the middle of the tegmen. Eucorydia tokaraensis Yanagisawa, Sakamaki, and Shimano sp. nov. was characterized by an overall length of 12.0–13.0 mm in males and a distinct orange band running down the middle of the tegmen.. [Image] Les 2 nouvelles espèces / Source image : PR Times
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Bernadette Cassel
November 6, 2020 11:35 AM
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"Saluons l'inscription au catalogue des insectes d'un tout petit nouveau, au comportement pas du tout banal. Jose Fernandez-Triana (Collection nationale canadienne d'insectes) et ses collaborateurs l'ont nommé Microgaster godzilla, en référence au monstre japonais comme lui." Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Novembre "Il appartient à la vaste famille des Hyménoptères Braconidés, parasitoïdes d'autres insectes. Parmi eux, deux seulement étaient connus pour se développer au détriment de chenilles aquatiques. M. godzilla est non seulement le troisième de cette très courte liste mais c'est le premier à avoir révélé aux entomologistes, qui l'ont observé et filmé dans de petits aquariums, sa façon de faire pour pondre, tout à fait unique. L'insecte est parasitoïde d'Elophila turbata (Lép. Crambidé), dont la chenille aquatique, qui vit juste sous la surface, s'entoure d'un fourreau de fragments végétaux. La femelle de M. godzilla patrouille sur les feuilles flottantes à sa recherche. Dès qu'elle la trouve, elle la tâte de ses antennes, tourne autour, fait sortir la chenille de son abri et la pique aussitôt de son ovipositeur. Souvent, notre pondeuse n'hésite pas à plonger et reste plusieurs secondes sous l'eau à asticoter la chenille. Celle-ci émerge en voulant s'échapper et se fait piquer, toujours à l'air libre. À moins qu'elle se fasse parasiter au travers du fourreau. Ce Microgaster possède des griffes tarsales grandes et courbées, qui lui servent sans doute à s'agripper au substrat pendant ses manœuvres en immersion. Les auteurs soulignent que leur description de l'espèce nouvelle, faite dans les règles, est de façon originale accompagnée d'un enregistrement vidéo." Article source (gratuit, en anglais) - Microgaster godzilla (Hymenoptera, Braconidae, Microgastrinae), an unusual new species from Japan which dives underwater to parasitize its caterpillar host (Lepidoptera, Crambidae, Acentropinae), Journal of Hymenoptera Research, 30.10.2020 https://jhr.pensoft.net/article/56162
Photo : Microgaster godzilla vu de dos et de côté. Cliché des auteurs
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Bernadette Cassel
June 4, 2020 6:26 PM
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C’est la première fois depuis le début du XXIème siècle qu’une nouvelle espèce est décrite en Europe. Il s’agit d’Onychogomphus cazuma découvert en Espagne dans la région de Valencia. - López Estrada et al. 2020. Onychogomphus cazuma sp. nov. d'Espagne : Des preuves moléculaires et morphologiques soutiennent la découverte d'une nouvelle espèce de libellule européenne (Odonata : Gomphidae). Odonatologica 49 (1/2) 2020 : 125-154.
[Image] via Grupo Ibérico de Odonatología - Publication du 03.06.2020 https://www.facebook.com/grupo.iberico.odonatologia/photos/pcb.732823257477981/732815560812084/
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Bernadette Cassel
January 15, 2022 1:15 PM
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En 2015, l'expédition naturaliste « La Planète revisitée » dans le cœur du Parc amazonien de Guyane a permis à plus de cinquante scientifiques d'inventorier la faune, la flore et la fonge de ce secteur peu accessible. INPN - Actualités Parution : 7 janvier 2022 Catégorie : Inventaires d'espèces "Six ans après, un article de la revue Zoosystema dresse une synthèse des résultats taxonomiques et faunistiques à partir des 108 articles publiés et des 10 600 données. Dans ce relativement court laps de temps, 218 nouvelles espèces pour la Guyane dont 127 nouvelles espèces pour la science ont été publiées. Il s’agit très majoritairement d’insectes, notamment des Coléoptères (98), Diptères (60), Lépidoptères (16) et Orthoptères (17)." [Image] Piège lumineux. Crédit : Julien Touroult
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September 26, 2021 1:27 PM
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A new species of beetle has been named after the Swedish teen. The beetle belongs to the family of Ptiliidae, and is not well known because of its miniature size, the Natural History Museum said in a statement. Greta Thunberg now has a beetle named in her honor By Lauren M. Johnson, CNN, 25.10.2019 This paper is based on a collection of Ptiliidae made by W.C. Block in Uganda and Kenya, 1964–1965, and donated to the Natural History Museum, London in 1978. A new genus Nelloptodes gen. n., and nine new species are described and figured: Bambara fragilis sp. n., Bambara lyrae sp. n., Nelloptodes blocki sp. n., Nelloptodes globulus sp. n., Nelloptodes gretae sp. n., Nelloptodes keitai sp. n., Ptinella katyae sp. n., Ptinella mpanga sp. n., Ptinella pygmaea sp. n., and new records and information provided for Pitilium pernix Darby, Bambara frosti Dybas, Bambara gabela Darby, Bambara magnifica Darby, Africoptilium marginatum Johnson, Fenestellidium kakamegaense Grebennikov, Acrotrichis africana Johnson, Acrotrichis alluaudi Johnson and Acrotrichis superba Johnson. [via] Calvo Constant sur Twitter, 25.10.2019 https://twitter.com/CalvoConstant/status/1187749863401906176 "Une nouvelle et petite espèce d'insecte a été baptisée "Nelloptodes gretae” en reconnaissance de la lutte pour le #climat et la défense de la Nature de #GretaThunberg. On n'est jamais trop petit pour imprimer sa marque."
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August 26, 2021 7:38 AM
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Rocky Mountain spotted fever spreads when Rickettsia rickettsia bacteria pour into a bite wound while an American dog tick takes a blood meal. Unlike some other tick-borne diseases, which require a longer bite to transmit, Rocky Mountain spotted fever infection may take place within the first 30 minutes of the tick bite. Study Shows American Dog Ticks in Western U.S. Are a Separate Species By Melissa Mayer, 25.08.2021 "The distribution of the American dog tick (Dermacentor variabilis) in the United States is a wide yet broken one. It’s mostly found throughout the central and eastern parts of the country—with a few western populations all the way on the other side of the Rocky Mountains. But are these widely separated populations really the same species? In a study published this month in the Journal of Medical Entomology, a team of researchers at Ohio State University used an integrative taxonomy approach—looking at both physical and genetic evidence—to determine that the ticks formerly known as Dermacentor variabilis in the west are a new species, which they’ve named Dermacentor similis." (...) [Image] Researchers have split the medically important American dog tick into two species: the existing Dermacentor variabilis in eastern states and the newly described Dermacentor similis west of the Rocky Mountains. An adult male D. similis tick is shown here. (Photo courtesy of Paula Lado, Ph.D.)
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July 10, 2021 11:07 AM
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Il a été baptisé Theiatitan azari. Avec ses 310 millions d’années, c’est le plus ancien fossile d’insecte utilisant ses ailes comme moyen de communication, révèle une étude de paléo-entomologistes publiée jeudi. Thomas Schubnel, Frédéric Legendre, Patrick Roques, Romain Garrouste, Raphaël Cornette, Michel Perreau, Naïl Perreau, Laure Desutter-Grandcolas & André Nel
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April 16, 2021 11:54 AM
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Les chercheurs viennent tout juste de découvrir cet arachnide et l’ont baptisé Nemo, en référence au célèbre poisson-clown. Publication 15 avr. 2021 à 18:28 "... L’araignée paon Nemo, présentée récemment dans la revue Evolutionary Systematics, est la dernière nommée d’une série d'espèces d’araignées paons récemment découvertes. En 2011, on recensait tout juste quinze espèces. Aujourd’hui, on en compte quatre-vingt-douze. Selon M. Schubert, biologiste aux Museums Victoria, ce pic est directement lié à la facilité d’accès à la photographie de nos jours. Tout le monde peut rapidement capturer une photo grâce à son smartphone et publier ses trouvailles sur les réseaux sociaux. La charmante parade nuptiale de ces arachnides dont la taille ne dépasse pas celle d’un grain de riz a donné lieu à d’innombrables memes sur Internet qui ont fait de l’araignée-paon un insecte [sic] viral." (...)
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April 8, 2021 12:35 PM
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Une nouvelle espèce de guêpe-coucou a été découverte en Norvège. Arthropodes. Une nouvelle espèce de guêpe-coucou découverte Par Anne-Sophie Tassart le 07.04.2021 à 16h34 "Cuckoo wasps of the Chrysis ignita species group are difficult to identify at the species level, and the taxonomic status of various taxa has consequently been controversial. COI barcoding has helped clarify some of the taxonomic problems in this group, but also revealed cryptic diversity at the genetic level that remained difficult to interpret taxonomically. Here we show that analysis of cuticular hydrocarbons (CHCs) clarifies the taxonomic status of cuckoo wasp samples with distinct COI haplotypes. The advantages of studying CHCs in insects for taxonomic purposes reside on the fact that CHC profiles evolve quickly and that all proteins required for CHC biosynthesis are encoded by nuclear genes. Using Chrysis pseudobrevitarsis as an example, we show that COI barcoding in combination with analysis of CHCs extracted from freshly collected and from dry-mounted museum specimens (including the lectotype of C. pseudobrevitarsis) provides clear evidence for a separate taxon among samples which were previously considered to be conspecific with C. pseudobrevitarsis. We describe this taxon as Chrysis parabrevitarsis n. sp. and present characters for distinguishing it chemically, genetically, and morphologically (females only) from C. pseudobrevitarsis. CHC profile comparison suggests females of C. pseudobrevitarsis may chemically mimic females of the vespid wasp Euodynerus notatus. Our study demonstrates the value of CHC analyses for supporting taxonomic inferences based on COI barcodes. It additionally underlines the value of dry-mounted collection specimens for chemical analyses and the potential of CHCs for inferring the identity of museum specimens, including type material, in a morphologically noninvasive manner."
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March 14, 2021 1:29 PM
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Zootaxa updates sur Twitter, 12.03.2021 : "9 papers were published in @Zootaxa 4942 (2) today. https://t.co/lJPrSbQFMN #Taxonomy https://t.co/QItrDJYjq1" https://twitter.com/Zootaxa/status/1370155467050151938 Table of Contents Article Three new species of Ametrodiplosis (Diptera: Cecidomyiidae) from Japan, with a key to the Japanese species and a molecular phylogenetic analysis AYMAN KHAMIS ELSAYED, JUNICHI YUKAWA, KO MOCHIZUKI, MAKOTO TOKUDA, ATSUSHI KAWAKITA 151–172 Duvalius (Neoduvalius) lohaji n. sp., a new remarkable subterranean taxon of the isotopic Trechini lineage from Dinaric karst, Bosnia and Herzegovina (Coleoptera: Carabidae: Trechinae) ERIC QUÉINNEC, ERIC OLLIVIER 173–192 A new species and distribution records of Dichotomius Hope, 1838 (Coleoptera: Scarabaeidae: Scarabaeinae) in Colombia WILLIAM CHAMORRO, ALEJANDRO LOPERA-TORO, MICHELE ROSSINI 193–206 STEVEN A. TREWICK 207–218 HERBERT ZETTEL, ALICE LACINY 219–228 First record of Metatarsonemus (Acari: Tarsonemidae) from India with description of two new species PRIYANKAR MONDAL, KRISHNA KARMAKAR 229–251 Taxonomy of the genus Duolandrevus Kirby, 1906 (Orthoptera: Gryllidae; Landrevinae) from China with a new species of the subgenus Eulandrevus Gorochov, 1988 YANNA ZHENG, LIBIN MA 252–268 What are the smallest moths (Lepidoptera) in the world? JONAS R. STONIS, ANDRIUS REMEIKIS, ARŪNAS DIŠKUS, SVETLANA BARYSHNIKOVA, M. ALMA SOLIS 269–289 Antarctic population of Anteholosticha sigmoidea (Foissner, 1982) Berger, 2003 (Ciliophora: Urostylidae) with notes on its phylogenetic position KANG-SAN KIM, SU-JUNG JI, SANGHEE KIM, GI-SIK MIN 290–300
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Bernadette Cassel
March 10, 2021 7:14 AM
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La découverte d'une nouvelle espèce de mante religieuse, Labradormantis guilbaulti gen. et sp.n., a permis de résoudre une énigme évolutive grâce à des empreintes de ses ailes fossilisées. Elle vivait au Labrador (Canada), il y a environ 100 millions d’années (Crétacé supérieur). Les chercheurs estiment que les fossiles découverts, permettront d’établir des liens évolutifs entre des espèces déjà connues et de faire progresser les connaissances scientifiques sur l’évolution des mantes religieuses modernes. Cette découverte permet également une meilleure connaissance de l’évolution des ailes chez les mantes et, par extension, chez leurs proches parents. Radio Canada en parle ici : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1764961/science-recherche-paleontologie-fossile-labrador-insecte-prehistorique-mcgill-mante-religieuse L'émission "Les années lumière" à réécouter ici : https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/reportage/343408/mante-fossile-labrador-decouverte-fouille-espece-nouvelle Pour accéder à la publication scientifique originale, c'est par ici : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/syen.12457 Pour citer la publication : Demers‐Potvin, A.V., Larsson, H.C., Cournoyer, M. and Béthoux, O. (2021), Wing morphology of a new Cretaceous praying mantis solves the phylogenetic jigsaw of early‐diverging extant lineages. Syst Entomol, 46: 205-223. https://doi.org/10.1111/syen.12457
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Bernadette Cassel
January 25, 2021 12:51 PM
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Par leur mode de communication unique, les grillons Eneopterinae font l'objet d'études portant sur l'évolution de la communication Par Tony Robillard, 17.01.2021 "Les grillons forment un groupe d’insectes Polynéoptères appartenant à l’ordre des Orthoptères et au sous-ordre des Ensifères. Comme beaucoup d’Ensifères, ils se caractérisent par la faculté des mâles à produire des signaux de communication, émis à l’aide de structures spécialisées portées par leurs élytres (ailes antérieures rigidifiées). Cet appareil stridulatoire leur permet de produire des sons servant généralement à attirer la femelle pour la reproduction. Ces insectes sont principalement tropicaux ; on n’en trouve que quelques espèces en France métropolitaine, bien qu’ils peuplent beaucoup de laboratoires de biologie et d’animaleries, où ils servent de nourriture aux NAC (nouveaux animaux de compagnie) en tous genres… De ce fait, seule une poignée d’espèces de grillons a fait l’objet de nombreuses études portant sur la communication acoustique, la sélection sexuelle, ou le fonctionnement du système nerveux. Mais cette apparente familiarité, pour le public comme pour le biologiste, dissimule une grande diversité, souvent méconnue, chez ces insectes dont on connaît près de 5 000 espèces (Cigliano et al. 2021). Cette diversité résulte de leur longue histoire évolutive, car on estime l’origine des grillons à environ 250 millions d’années (Song et al. 2015). Cette diversité touche non seulement leur morphologie, mais aussi leurs habitats, leurs comportements et leurs émissions sonores. Les représentants de la sous-famille Eneopterinae constituent la parfaite illustration de cette diversité, ce qui fait d’eux un groupe modèle depuis une vingtaine d’années pour des études portant sur l’évolution de la communication et sur la diversification, notamment en milieu insulaire (Nouvelle-Calédonie, en Asie du Sud-Est)." Études publiées en 2020 : [Image] Système de communication des Lebinthini, incluant chant du mâle à haute fréquence et réponse vibratoire de la femelle, acquis par exploitation sensorielle du réflexe de fuite présent chez les autres grillons (Source : Robillard, 2021)
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Bernadette Cassel
December 9, 2020 1:25 PM
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Find the book Insects of Mount Wilhelm on the website of Scientific Publications of the Muséum national d'Histoire naturelle, Paris Edited by : Tony ROBILLARD, Frédéric LEGENDRE, Claire VILLEMANT & Maurice LEPONCE Published on 19 November 2020 - ROBILLARD T., LEGENDRE F., VILLEMANT C. & LEPONCE M. (eds) 2020. — Insects of Mount Wilhelm : Papua New Guinea - volume 2. Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 599p. (Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle ; 214).
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Bernadette Cassel
November 24, 2020 11:24 AM
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Un chercheur a réussi à filmer une guêpe parasitoïde capable d'aller sous l'eau pour mieux traquer sa proie. Elle a été baptisée Microgaster godzilla. Une guêpe parasitoïde capable d'aller dans l'eau. Par Anne-Sophie Tassart le 05.11.2020 Sous l'eau pendant plusieurs secondes "Jose Fernandez-Triana, chercheur au sein de la collection nationale d'insectes du Canada, a réussi à filmer, avec l'aide de collègues japonais, une guêpe Microgastrinae plongeant dans l'eau. L'insecte est alors capable de rester sous l'eau pendant plusieurs secondes afin de harceler et de pousser à sortir une chenille. La guêpe peut alors ainsi pondre ses œufs dans ce nouvel hôte avant de le laisser repartir dans l'eau. Dans la vidéo ci-dessous, le parasite femelle est filmée alors qu'elle se déplace à la surface de l'eau, sur des plantes puis sonde l'abri de sa proie avec ses antennes. Elle y repère une chenille d'Elophila turbata (un papillon), la force à remonter à la surface puis réussit sans mal à y pondre ses œufs." - Microgaster godzilla (Hymenoptera, Braconidae, Microgastrinae), an unusual new species from Japan which dives underwater to parasitize its caterpillar host (Lepidoptera, Crambidae, Acentropinae), Journal of Hymenoptera Research, 30.10.2020 https://jhr.pensoft.net/article/56162
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Bernadette Cassel
July 3, 2020 1:18 PM
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Des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce d'araignée en Iran et ont décidé de la nommer d'après le Joker joué par Joaquin Phoenix. En cause : le motif noir, blanc et rouge que l'arachnide arbore sur son abdomen et qui leur a rappelé le maquillage de l'ennemi de Batman. Par Emeline Férard, 01.07.2020
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