EntomoNews
471.4K views | +14 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
May 25, 2:13 PM
Scoop.it!

Cette tueuse sans pitié piège ses victimes avec une ruse terrifiante, et on vient de comprendre comment !

Cette tueuse sans pitié piège ses victimes avec une ruse terrifiante, et on vient de comprendre comment ! | EntomoNews | Scoop.it
Cet insecte a développé une stratégie machiavélique pour capturer ses proies en retournant leur propre système de défense contre elles. Longtemps, son secret est resté bien gardé… jusqu’à aujourd’hui.

 

par Angèle Ingrand

Publié le 24 mai 2025 à 16:01

 

"Dans les forêts d'Asie du Sud-Est, un minuscule assassin sème la terreur chez les abeilles. Cette tueuse sans merci, c'est Pahabengkakia piliceps, une punaise carnivore dotée d'un sens de la stratégie incroyable.

 

Depuis des années, les scientifiques observaient son comportement étrange sans en comprendre toute la subtilité. Aujourd'hui, le mystère est percé et ce qu'ils ont découvert est tout simplement fascinant.

Un mécanisme de défense qu'elle retourne à son avantage

Ses victimes, ce sont des abeilles sans dard : Trigona collina, qui pour se protéger enduisent l'entrée de leur repaire d'une résine collante. Cette matière agit comme une alarme chimique. Quand un intrus s'y frotte, elle alerte la colonie, qui se mobilise immédiatement pour défendre le nid. Une idée brillante de la part des abeilles, sauf que c'est précisément ce mécanisme que la punaise utilise contre elles.

 

La redoutable P. piliceps a en effet compris le pouvoir de cette résine et a décidé de s'en servir à son avantage. L'heure du repas venue, elle récolte elle-même un peu de cette colle végétale avec ses pattes avant et médianes, puis s'en enduit méticuleusement les membres. Une fois son camouflage chimique prêt, elle se poste sans bouger près de l'entrée du nid.

 

Les abeilles, trompées par l'odeur de la résine, croient qu'un intrus s'est englué quelque part près de l'entrée. Elles accourent, prêtes à en découdre, mais tombent nez à nez avec le prédateur, qui peut alors les capturer très facilement.

 

Une intelligence insoupçonnée chez un insecte

Ce comportement est unique, car il s'agit d'une véritable utilisation d'outil. L'insecte n'utilise pas la résine au hasard. Il la manipule, la transporte, l'applique sur lui-même dans un but précis : améliorer ses chances de capturer ses proies. Pour les biologistes, c'est un cas exceptionnel d'ingéniosité chez un insecte, une capacité que l'on pensait réservée à des animaux dotés de cerveaux bien plus gros, comme les oiseaux ou les primates.

 

Cette découverte, publiée récemment dans la revue Pnas, change notre regard sur le monde des insectes. Elle montre que même les créatures les plus petites peuvent développer des stratégies complexes et efficaces, et Pahabengkakia piliceps est sans doute l'une des chasseuses les plus surprenantes que la nature ait inventé."

 

 

Image : Predation process of assassin bugs using resin as tool. (A) The bug climbing onto the stingless bee nest tube. (B) Applying resin droplet–like toffee on its femur of both fore legs and mid legs (blue arrow refers to resin droplet). (C) Raising its fore legs at the entrance preparing to prey. (D) Pouncing to catch a stingless bee and departure.

 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 8, 2014 4:05 AM
Scoop.it!

Les écrevisses peuvent développer des neurones à partir de cellules sanguines

Les écrevisses peuvent développer des neurones à partir de cellules sanguines | EntomoNews | Scoop.it

CORDIS - Service Communautaire d'information sur la Recherche et le Développement. Commission européenne.


« Les écrevisses sont plus intelligentes que ce que l'on imagine. En effet, elles sont capables de développer de nouveaux neurones à partir de leur sang. » 

« Un article publié [...] dans la revue Developmental Cell présente comment les écrevisses peuvent développer leur cellules sanguines en neurones pour réapprovisionner leurs pédoncules oculaires et les circuits de leur système olfactif. New Scientist explique que cette découverte pourrait un jour aider l'homme à régénérer ses propres neurones. »

« Comme pour les animaux, les nerfs olfactifs des écrevisses sont continuellement exposés à une détérioration potentielle et doivent être restaurés. La solution de l'écrevisse est donc de créer une «pouponnière» pour les neurones immatures, une sorte d'amas à la base du cerveau que l'on appelle la niche. »

« La revue New Scientist explique comment se déroule la vie dans cette niche: «Chez les écrevisses, les cellules sanguines, les [hémocytes], sont attirés à la niche. À un moment donné, on constate une accumulation d'une centaine d'hémocytes. Chaque cellule se divise en deux cellules-précurseurs de neurones, qui émigrent en dehors de la niche». L'étape de développement final de ces neurones s'effectue dans des amas situés dans une autre partie du cerveau. »


[...] 


[L'étude] From Blood to Brain: The Neurogenic Niche of the Crayfish Brain: Developmental Cell
http://www.cell.com/developmental-cell/abstract/S1534-5807(14)00490-0


[Image] Brain regeneration: Crayfish turn blood into neurons - life - 12 August 2014 - New Scientist
http://www.newscientist.com/article/dn26042-brain-regeneration-crayfish-turn-blood-into-neurons.html#.VIMAAsnyDQs


___________________________________________________________________

Actu repérée via Le Monde de l'Intelligence N°39 - Novembre/Décembre 2014 "Actus > Régénération > Les écrevisses transforment le sang en neurones" p. 9. Extrait :


« Le mécanisme de la transdifférenciation — le fait qu'une cellule spécialisée (ici le sang) se transforme en une cellule spécialisée d'un autre type (dans ce cas un neurone) sans passer par l'étape de la cellule souche — reste cependant à éclairicir. »  


No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 6, 2013 11:52 AM
Scoop.it!

Insolite : quand un insecte pilote un robot

Insolite : quand un insecte pilote un robot | EntomoNews | Scoop.it

 

Des chercheurs de l'Université de Tokyo ont cherché à étudier le comportement d'un insecte auquel on laisse les commandes d'un robot assez basique. Les résultats sont surprenants.

 

Le bombyx du mûrier est plus connu pour sa chenille, le ver à soie, que pour ses facultés à piloter un engin robotisé. Et pourtant, le mâle étudié est parvenu à contrôler un robot afin de se diriger vers un espace chargé en phéromones d'une femelle de son espèce. ...


→ Scientists let a moth drive a robot, study its tracking behavior

http://www.engadget.com/2013/02/06/moth-drives-robot/

                                

Bernadette Cassel's comment, February 8, 2013 11:34 AM
GuruMeditation, 07/02/2013 : Papillon motorisé pour aller chercher les copines http://www.gurumed.org/2013/02/07/papillon-motoris-pour-aller-chercher-les-copines/
Scooped by Bernadette Cassel
June 8, 2018 1:20 PM
Scoop.it!

Les secrets des tardigrades, ces Pokémons cosmiques

Les secrets des tardigrades, ces Pokémons cosmiques | EntomoNews | Scoop.it
Les tardigrades sont les êtres vivants les plus résistants sur Terre. Qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ?

 

Par Michel Cassé et Simon Galas , 07.06.2018

 

"Ils sont griffus et mythologiquement beaux. Les tardigrades, microscopiques invertébrés aux allures de Pokémons, sont créatures terrestres. Mais si demain on découvrait la vie, ailleurs, sur une autre planète, on pourrait fort bien les trouver lovés au chaud, ou au froid, dans d’extraterrestres cocons.

 

Et pour cause. Grâce à leur capacité de survie dans les conditions les plus hostiles et d’adaptation aux fluctuations environnementales les plus extrêmes, ces organismes poussent très loin l’art de survivre. Sur Terre, les tardigrades résistent à tout : même gelés, bouillis, desséchés, irradiés, écrasés, empoisonnés, ils vivent leur vie. En somme, nous avons affaire à une espèce vivante cosmiquement privilégiée. N’hésitons pas, alors, à les qualifier d’intelligents puisque cette qualité est relative aux capacités d’adaptation des êtres vivants. Bien supérieurs, en tout cas, aux robots dotés d’une bien mal-nommée intelligence artificielle."

(...)

  

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'tardigrade' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/entomonews/?&tag=tardigrade

 

(14 scoops)

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 2, 2014 3:13 PM
Scoop.it!

Des nouvelles des insectes : La monogamie rend bête

Des nouvelles des insectes : La monogamie rend bête | EntomoNews | Scoop.it

NDÉ

Nouveau lien :

http://www.insectes.xyz/epingle14.htm#bet



NB

Suite au transfert du site Opie-insectes, toutes les "épingles" en

www7.inra.fr/opie-insectes/epingle... sont à remplacer par http://www.insectes.xyz/epingle...


 

 

Par Alain Fraval. OPIE. « les Épingles entomologiques  »

 

« C’est avéré, grâce aux expériences de Brian Hollis et de Tadeusz J. Kawecki (université de Lausanne, Suisse) qui apportent une pierre de plus à la compréhension de l’augmentation de l’intelligence dans le règne animal. »


« L’effet – une baisse mesurable des facultés de cognition - n’est ni immédiat ni universel : il faut rester fidèle durant une centaine de générations et être une Mouche du vinaigre. »


« L’étude a démarré il y a 7 ans, par l’élevage (par B. Hollis) de deux lignées de drosos, les unes monogames, les autres polygames. Ceci pour évaluer les effets de la compétition sexuelle sur leur évolution. Au bout de ce temps, nos deux entomologistes examinent les effets de ces régimes sur le cerveau des mouches, au moyen d’une épreuve d’apprentissage classique. »


« En présence d’une odeur neutre (celle de la paraffine en l’occurrence) la droso reçoit un choc mécanique désagréable (on secoue le tube) ; elle déclarée s’en souvenir lorsque, mise au bout d’1 heure dans un olfactomètre (tube en Y ou en T) elle évite l’odeur. Clairement, les mâles monogames empruntent l’une ou l’autre branche : ils ont oublié. Notons que les femelles ne se trompent pas. »


« Les mâles de cette même engeance, présentés à des femelles non réceptives (venant de copuler), se fatiguent à leur faire la cour (les polygames vont vite voir ailleurs). »


« La compétition sexuelle précopulatoire (les mâles se battent pour une femelle réceptive) aiguise donc les facultés intellectuelles.
Pourquoi les animaux sexués ne sont-ils pas tous devenus au fil de l’évolution aussi intelligents que l’entomologiste ? L’apprentissage a un coût : les bons élèves (on est toujours chez la Mouche du vinaigre) résistent moins bien à une famine. »


D’après notamment « Stupider With Monogamy », lu le 27 février 2014 à www.nytimes.com/

 

[L'étude] Male cognitive performance declines in the absence of sexual selection

 

Bernadette Cassel's comment, January 28, 12:19 PM
mis à jour (nouveau lien)