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Bernadette Cassel
December 9, 2023 6:00 AM
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Les moustiques (ou Culicidae) femelles comptent parmi les insectes hématophages les plus connus, provoquant parfois des réactions allergiques graves ou véhiculant divers agents pathogènes microbiens. L'hématophagie chez les insectes provient probablement de changements d'alimentation à partir des fluides végétaux. Les causes de ces changements restent mal connues car les archives fossiles pour les lignées hématophages sont largement incomplètes, en particulier celles suffisamment anciennes pour donner un aperçu des contextes paléoécologiques dans lequel l'hématophagie a pu apparaitre. C'est le cas des moustiques, un groupe qui remonterait au Jurassique (environs 180 Ma) d'après des analyses phylogénétiques moléculaires. Les plus anciens Culicidae connus sont tous du Crétacé supérieur (après 100 Ma) et sont dotés de pièces buccales de type moderne. Nous rapportons ici la découverte, dans l'ambre du Crétacé inférieur du Liban (130 Ma), de deux moustiques mâles conspécifiques dotés de manière inattendue de pièces buccales vulnérantes, aux mandibules et lacinia denticulées et acérées. Ces fossiles mâles étaient probablement hématophages, alors que seulement les femelles le sont dans l'actuel. Ces résultats confirment l'existence de la famille au Crétacé inférieur et montre que les mécanismes sous-jacents à l’hématophagie sont plus complexes que supposés à ce jour (apport protéinique pour la maturation des œufs chez les femelles). L'article de Dany Azar du Nanjing Institute of Geology and Palaeontology Chinese Academy of Sciences & André Nel de l'ISYEB Muséum national d'Histoire naturelle est paru le 4 décembre 2023 dans la revue Current Biology
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Bernadette Cassel
October 11, 2021 2:14 PM
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Les tardigrades sont de microscopiques créatures réputées pour leur capacité à survivre à presque tout ce qu'on leur soumet, mais il y a une chose pour laquelle ils ne sont pas très bons : la fossilisation. Aujourd'hui, un fossile de tardigrade exceptionnellement bien conservé, "une fois dans une génération", a été découvert dans un bloc d'ambre (sève d’arbre fossilisée) et attribué à une nouvelle espèce et un nouveau genre. Guru Med, 07.10.2021 Image d’entête : reconstitution artistique du tardigrade Paradoryphoribius chronocaribbeus fossilisé. (Holly Sullivan/ Proceedings of the Royal Society B.)
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Bernadette Cassel
July 1, 2021 11:36 AM
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Découverte de fossiles du Cambrien comprenant un grand nombre de juvéniles. Une nurserie de 500 millions d'années : Un gisement fossile découvert en Chine contient un nombre impressionnant de formes larvaires. Par Joël Ignasse le 01.07.2021 à 14h14 Une exceptionnelle quantité de fossiles "Le gisement de fossiles, appelé Haiyan Lagerstätte, contient un nombre exceptionnellement important de vertébrés primitifs et d'autres organismes rares à corps mou presque parfaitement conservés dont plus de la moitié sont encore à un stade larvaire ou juvénile. En tout, ce sont près de 2 846 spécimens que les chercheurs de l’Université de Yunnan, en Chine, ont mis au jour. Ils représentent 118 espèces, dont 17 nouvelles espèces, détaillent-ils dans un article publié dans la revue Nature Ecology & Evolution. Les espèces comprennent les ancêtres des insectes et des crustacés modernes, des vers, des trilobites, des algues, des éponges et des premiers vertébrés apparentés aux poissons sans mâchoire. (...)" [Image] Chuandianella ovata est une sorte de crevette datant du Cambrien. Xianfeng Yang, Yunnan Key Laboratory for Palaeobiology, Yunnan University _____________________________ Pour en savoir plus : "Comme la plupart des gisements fossilifères de type Burgess, le Haiyan Lagerstätte est dominé par les arthropodes à la fois en nombre de spécimens (59,8 %) et d'espèces (35,2 %) qui constituent la majeure partie de la faune préservée." → pdf (p.2) via تويتر \ NatureEcoEvo على تويتر: https://twitter.com/NatureEcoEvo/status/1409817520740179970 "Babies! Cambrian babies, to be exact: Xianfeng Yang, @julienkimmig et al present an unusually juvenile-rich palaeocommunity from the lower Cambrian Chengjiang biota https://t.co/TXMGymvR9M Free-to-read: https://t.co/B6npxHJh1a https://t.co/NZSJWoFKGK"
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Bernadette Cassel
January 30, 2021 12:20 PM
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L’étude de l’histoire évolutive des insectes est depuis longtemps liée à celle du registre fossile et aux informations qu’il fournit. Dans deux articles parus respectivement dans Zoological of the Linnean Society en juillet 2020, et dans Cretaceous Research en septembre 2020, Corentin Jouault (étudiant en Master PPP de l'université de Rennes 1) et des chercheurs de Géosciences Rennes, du Muséum National d’Histoire Naturelle, et de l’Académie des Sciences de Moscou, clarifient l’histoire évolutive des guêpes Bethylidae et décrivent une nouvelle famille de guêpes fossiles. Par AHLeGall, 12.01.2021 "L’ambre du Crétacé moyen du Myanmar est actuellement le plus étudié au monde. Depuis deux décennies, l'exploitation des très riches gisements de la vallée du Hukawng a fourni une quantité pléthorique d’inclusions fossiles d’insectes, de plantes, et plus rarement de petits vertébrés, tous piégés dans des coulées de résine de conifères il y a environ 98 millions d’années. Ces fossiles livrent des informations cruciales pour comprendre l’histoire évolutive des lignées d’insectes. L’une des particularités de l’ambre est de conserver l'organisme piégé en 3D, parfois même ses structures internes, et ainsi de restituer de manière exceptionnelle tous les détails morphologiques préservés depuis des millions d'années. Dans le cas des guêpes étudiées (Figs. 1-2), il est alors possible de les comparer avec leurs plus proches représentants actuels, puis d’établir les relations de parenté entre les espèces actuelles et fossiles en se basant sur leurs ressemblances et sur les caractères qu’elles partagent (Fig. 1C). Dans la première étude visant à clarifier les relations de parenté au sein des guêpes parasitoïdes Bethylidae, aussi appelées « guêpes plates » en raison de leur apparence aplatie, deux nouveaux genres et espèces ont été décrits: Cretapristocera longiscapa (Fig. 1A,B) et Megalopsenella pouilloni. Les nouveaux taxons ont ensuite été implémentés dans une analyse cladistique intégrant des genres actuels mais également fossiles, et représentant l’ensemble des 8 sous-familles de Bethylidae (Fig. 1C). Cette analyse a permis d’établir un « schéma d’apparition » des sous-familles et suggère que les Holopsenellinae, auxquels appartient Megalopsenella pouilloni, ont divergé en premier, c’est à dire qu’ils se sont séparés précocement de l’ancêtre commun qu’ils partagent avec le reste des Bethylidae (Fig. 1C). Ce placement est également confirmé par l’étude de la nervation alaire qui suggère une simplification (réduction du nombre de veines et de cellules) au cours de l'histoire de cette famille. Dans la seconde étude, la découverte par Vincent Perrichot, dans une collection d’ambre privée allemande, d’un spécimen de guêpe présentant des caractéristiques morphologiques atypiques, a mené à la description d’une nouvelle famille : les Ohlhoffiidae (Fig. 2). Nommée en l’honneur du collectionneur Rainer Ohlhoff qui a fourni le spécimen type, cette famille représente une lignée éteinte au sein d'un groupe de guêpes parasites visiblement florissant au Crétacé, mais aujourd'hui réduit à une seule famille." (...) [Image] A-B : Cretapristocera longiscapa (holotype I GR. BU-009), habitus en vue dorsale.
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Bernadette Cassel
September 5, 2020 1:55 PM
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Le Lichenipolystoechotes, un insecte vieux de 160 millions d'années avait opté pour le mimétisme avec le lichen. Par Joël Ignasse le 05.09.2020 [Image] Lichenipolystoechotes est un insecte de la famille des chrysopes qui vivait au Jurassique, il y a environ 165 millions d'années. Il pouvait se dissimuler sur du lichen. C'est la plus ancienne preuve de mimétisme entre un insecte et le lichen. Crédit : Xiaoran Zuo
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Bernadette Cassel
May 11, 2019 5:48 AM
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... La petite créature a récemment été trouvée dans un morceau d’ambre vieux de 99 millions d’années au Myanmar. La microscopie à rayons X 3D a révélé qu’il s’agit du premier mille-pattes fossile de l’ordre Callipodida à avoir été découvert, ainsi que le plus petit parmi ses parents modernes. Par Guru Med, 04.05.2019 "L’équipe a utilisé cette approche pour générer des ” tranches ” transversales à travers l’échantillon et enregistrer chaque détail de son anatomie, qui ne serait normalement pas conservée dans les fossiles. Un modèle 3D de l’animal, baptisé Burmanopetalum inexpectatum, est également disponible dans l’étude." (...) Image d’entête : fixé dans le temps pendant 99 millions d’années, un mille-pattes conservé dans de l’ambre. (Leif Moritz)
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Bernadette Cassel
January 12, 2018 10:02 AM
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Les plus anciennes traces fossiles de papillons, conservées dans des sédiments en Allemagne, montrent que ces insectes ailés virevoltaient déjà sur la planète il y a 201 millions d’années, au côté des premiers dinosaures.
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Bernadette Cassel
March 30, 2016 10:46 AM
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La découverte d’une créature fossile suggère que la capacité à filer la soie a donné aux araignées une longueur d’avance en termes d’évolution. Courrier internationale, 30.03.2016 "Des chercheurs ont découvert, près de Montceau-les-Mines en France, le fossile d’un animal inconnu jusqu’alors. Leur étude, publiée le 30 mars dans Proceedings of the Royal Society B., fait la lumière sur l’évolution des araignées." (...) [L'étude] Almost a spider: a 305-million-year-old fossil arachnid and spider origins | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 30.03.2016 http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/283/1827/20160125
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Bernadette Cassel
September 1, 2015 12:23 PM
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Bernadette Cassel
September 3, 2014 2:31 AM
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Plusieurs fossiles d'insectes particulièrement bien conservés ont été découverts dans la vallée du Rhône. Par Joël Ignasse. Sciences et Avenir. « C'est dans l'affleurement d'Orbagnoux, dans l'Ain, que des chercheurs français assistés de scientifiques amateurs ont découvert des insectes fossilisés datant du Jurassique supérieur (-161 à 145 Ma). Parmi eux, la plus ancienne araignée d'eau connue. » « Cette araignée, Gallomesovelia grioti, qui mesure 6 mm de long représente le plus ancien fossile d'insecte aquatique de l'infra-ordre des Gerromorpha, qui comprend les araignées d'eau et les hydromètres. On n'en sait pas beaucoup plus mais les scientifiques qui en font la description, dans un article publié dans la revue Peer J, supposent qu'elle vivait peut-être dans des environnements saumâtres comme certains de ses descendants actuels. » [...] [L'étude] Exceptionally preserved insect fossils in the Late Jurassic lagoon of Orbagnoux (Rhône Valley, France) [PeerJ] https://peerj.com/articles/510/
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Bernadette Cassel
July 10, 2014 1:04 PM
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Communiqués et dossiers de presse - CNRS. « L'analyse de restes d'insectes, notamment de coléoptères, alliée à celle de pollens fossiles a permis de reconstruire les paysages végétaux qui « habillaient » Marseille, entre le 14e et 17e siècle de notre ère, dont l'actuelle Canebière. Cette reconstruction, sans équivalent en France et dans le Bassin méditerranéen, a été menée par une équipe de chercheurs conduite par Philippe Ponel, chargé de recherche au CNRS. Cette étude originale est publiée en ligne dans la revue Quaternary International. » Références : Vegetation and landscape from 14th to 17th century AD in Marseille city centre, reconstructed from insect and pollen assemblages, Philippe Ponel, Valérie Andrieu-Ponel, Marc Bouiron, Quaternary International, DOI: 10.1016/j.quaint.2014.04.034. Consulter le site web Publication papier à venir
[Image] « Parmi les nombreux insectes identifiés dans le site archéologique figure ce gros Coléoptère ténébrionide du genre Akis (Akis bacarozzo), qui fréquente les vieux bâtiments et les ruines en région méditerranéenne. »
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Bernadette Cassel
March 4, 2014 9:38 AM
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Par Joël Ignasse. « Les grands mammifères ont sculpté l’écosystème préhistorique »
« En étudiant des fossiles d’insectes coprophages, c'est-à-dire se nourrissant d’excréments, comme des bousiers et de xylophages (dont le régime alimentaire est composé de bois) des paléontologues danois ont pu reconstituer le paysage des écosystèmes tempérés de la dernière période interglaciaire, il y a entre 132.000 et 110.000 ans. »
« Leur étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences indique que les écosystèmes tempérés étaient composés non seulement de forêts denses (c’est l’hypothèse généralement admise) mais aussi de vastes prairies. »
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Bernadette Cassel
February 11, 2014 1:50 PM
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BE Canada. Les Bulletins Electroniques des Ambassades de France.
« Les Prof. Bruce Archibald et Rolf Mathewes de l'Université Simon Fraser font partie d'une équipe de biologistes qui a découvert trois nouvelles espèces disparues de fossiles de mouches à grosse tête. Selon leurs recherches, publiées dans The Canadian Entomologist, ces fossiles présentent une évolution précoce qui irait de pair avec une révolution écologique, celle qui a formé nos communautés naturelles modernes. »
« Les trois nouvelles espèces de mouches fossiles à grosse tête sont membres de la famille actuelle des Pipunculidae. Le premier fossile, Metanephrocerus belgardeae, est suffisamment bien conservé pour être considéré comme une nouvelle espèce. Il a été nommé en l'honneur de celui qui l'a découvert, Azure Rain Belgarde, un étudiant de la Paschal Sherman Indian School, qui l'a découvert lors d'une mission de terrain dans l'Etat de Washington. »
« Les deux autres espèces, plus énigmatiques, sont décrites à partir de fossiles moins complets découverts à Quilchena dans le sud de la Colombie-Britannique. "Les mouches à grosse tête sont un groupe d'insectes étranges, dont les têtes sont presque entièrement couvertes par leurs yeux bulbeux et composés, qu'ils utilisent pour chasser principalement des insectes ravageurs de jardin", explique le Prof. Archibald. "Les espèces nouvellement découvertes ont été préservées dans des gisements fossiles de l'Eocène vieux de 49 à 52 millions d'années, soit à 12-15 millions d'années après l'extinction des dinosaures. Cette extinction a également perturbé les forêts, où les dinosaures ont vécu, avec souvent comme conséquences une moindre diversité et une chaîne alimentaire fortement perturbée pendant des millions d'années ". »
« À l'époque de ces mouches, l'Eocène, les forêts s'étaient à nouveau diversifiées, mais cette fois avec de nombreuses nouvelles espèces végétales à fleurs qui nous sont familières aujourd'hui, comme les bouleaux, les érables, et bien d'autres. L'établissement de ces nouvelles forêts s'est accompagné d'une diversité croissante d'insectes pollinisateurs et d'herbivores, ainsi que de leurs prédateurs, y compris ces mouches à grosse tête. "Ces nouvelles découvertes sur l'histoire de l'origine de ces curieuses mouches constitue une partie du puzzle composant l'importante révolution éco-évolutive que constituent la mise en place de relations prédateurs-proies et l'augmentation de la biodiversité lors de la formation de nouveaux écosystèmes" conclut le Prof. Archibald. »
Article original: Archibald S. Bruce, C. Kehlmaiera and R. W. Mathewesa1 2014. "Early Eocene big headed flies (Diptera: Pipunculidae) from the Okanagan Highlands, western North America". The Canadian Entomologist.
[Image : Metanephrocerus belgardeae Holotype, SR 08-06-02. (A), photograph]
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Bernadette Cassel
November 24, 2022 11:47 AM
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Des biologistes ont identifié une nouvelle espèce de fourmi légionnaire fossilisée, incrustée dans de l'ambre datant de 35 millions d'années. Fleur Brosseau·24 novembre 2022 Le fossile de fourmi légionnaire le plus ancien au monde. | Sosiak et al. 2022/Museum of Comparative Zoology/Harvard University/President and Fellows of Harvard College ------- NDÉ L'étude Traduction : Parmi les insectes sociaux, les fourmis légionnaires sont exceptionnelles par leur redoutable prédation organisée, leur mode de vie nomade et leurs reines sans ailes hautement spécialisées : la synthèse de ces traits remarquables est appelée le syndrome de la fourmi légionnaire. Malgré les preuves moléculaires que le syndrome de la fourmi légionnaire a évolué deux fois au cours du milieu du Cénozoïque, une fois dans les Néotropiques et une fois dans les Afrotropiques, les fourmis légionnaires fossiles sont nettement rares, comprenant une seule espèce connue des Caraïbes 16 Ma. Nous rapportons ici le plus ancien fossile de fourmi légionnaire et le premier de l'hémisphère oriental (EH), Dissimulodorylus perseus, conservé dans l'ambre de la Baltique et daté de l'Éocène. En utilisant un ensemble combiné de données morphologiques et moléculaires d'éléments ultraconservés couvrant les lignées de Dorylus, nous trouvons que D. perseus est niché parmi les fourmis légionnaires de l'Hémisphère Est existantes avec des affinités avec Dorylus. Les fourmis légionnaires se caractérisent par une diversification limitée des espèces existantes pendant la majeure partie du Cénozoïque ; la découverte de D. perseus suggère une diversité inattendue de lignées de fourmis légionnaires aujourd'hui éteintes au Cénozoïque, dont certaines étaient présentes en Europe continentale. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Phylogenetic and phenotypic position of Dissimulodorylus perseus relative to extant dorylines.
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Bernadette Cassel
October 6, 2021 6:19 PM
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Les tardigrades sont des organismes connus pour leur capacité à survivre dans des conditions extrêmes. Malgré leur longue histoire évolutive et leur répartition mondiale, les archives fossiles de ces invertébrés sont extrêmement rares. Seuls deux représentants du groupe-couronne ont été décrits à ce jour, tous deux provenant de gisements de fossiles datant du Crétacé. Une équipe de chercheurs rapportent aujourd’hui la découverte d’un troisième fossile de tardigrade plus « récent », datant du Miocène.
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Bernadette Cassel
May 18, 2021 2:19 PM
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Les anciennes relations prédateurs-proies peuvent être déduites indirectement par la présence de fossiles découverts dans les mêmes zones, mais il arrive parfois que les paléontologues tombent sur des preuves plus directes. par Brice Louvet, 17 mai 2021 (...) "Les chercheurs ont en effet découvert un fossile de bélemnite (ancien céphalopode marin) vieux d’environ 180 millions d’années accompagné des restes d’un crustacé semblable à un homard. Selon eux, les deux créatures sont probablement mortes ensemble avant de couler au fond de l’eau (moins de charognards et des courants plus faibles facilitent le processus de fossilisation). La question est : pourquoi ?" (...) [Image] Les restes de la bélemnite et de sa proie conservés. Les parties les plus molles de la bélemnite ont disparu. Crédits : Klug et coll., Swiss J Palaeontol., 2021
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September 21, 2020 11:40 AM
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Un fossile d’insecte trouvé près de Kamloops en Colombie-Britannique intrigue des chercheurs. Radio-Canada, 17.06.2020 Extrait (traduction) : "Un nouveau genre et une nouvelle espèce de Nymphidae (Neuroptera) sont décrits dans la localité de Falkland, en Colombie-Britannique (Canada), dans les hautes terres de l'Okanagan ypresien : Epinesydrion falklandensis nouveau genre, nouvelle espèce. [...] Les fossiles de cette famille [Nymphidae] sont présents dans une grande partie du globe, mais aujourd'hui, ils sont limités à l'Australie, à la Nouvelle-Guinée et peut-être aux Philippines. Les Nymphinae modernes ne se trouvent qu'en Australie. Cela peut s'expliquer par la nécessité d'un climat sans gel, qui était plus répandu dans le passé." [Image] Le fossile du névroptère présente une aile presque complète. Photo : Université Simon Fraser
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August 10, 2020 6:13 PM
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Des scientifiques ont mené une nouvelle étude sur un fragment d'ambre vieux de 99 millions d'années mis au jour au Myanmar. Le morceau renferme une fourmi préhistorique d'une espèce jusqu'ici inconnue mais aussi sa proie, un insecte, qu'elle tient fermement entre ses mandibules. Par Émeline Férard, 10.08.2020 [Image] L'ambre a figé la fourmi prédatrice en pleine capture de sa proie, une nymphe de l'espèce Caputoraptor elegans. NJIT/Chinese Academy of Sciences/Université de Rennes ------- NDÉ L'étude "... The remaining hell ant taxa have a posteriorly derived clypeal projection resulting from an increase in cuticular elevation and accompanied by a second projection, the frontal triangle. In Linguamyrmex and Ceratomyrmex, the frontal triangle is fused to the clypeal projection. In taxa where it is not fused to the clypeal projection, such as Haidomyrmex and Protoceratomyrmex, the function of the frontal triangle is unknown; it could aid in muscular attachment. [Image] Predation Preserved in Amber Specimen NIGP163569, a worker of Ceratomyrmex ellenbergeri grasping a nymph of Caputoraptor elegans (Alienoptera) preserved in Burmese amber dated to ∼99 Ma. (A) Dorsal view. (B) Reconstruction of specimen. (C) Ventral view of mandibles closed around the pronotal neck. (D) Simplified reconstruction from oblique lateral view. Abbreviations are as follows: amd, apical portion of Ceratomyrmex mandibles; e, compound eye of Caputoraptor; mib, mandibular medioventral blade of Ceratomyrmex; pg, protruding extension of Caputoraptor’s gena.
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January 13, 2018 12:42 PM
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Selon une nouvelle étude, un prédateur de mer minuscule, mais féroce, avec une tête de « couteau suisse », qui chassait sous les vagues il y a 508 millions d’années, serait l’ancêtre des crabes et des araignées d’aujourd’hui. Les chercheurs pensent en effet que la créature étrange était un « parent proche » des araignées, des scorpions et des crabes vivant de nos jours. Les paléontologues ont réétudié l’ancienne créature marine, « minuscule et pourtant exceptionnellement féroce », baptisée Habelia optata, qui a confondu les scientifiques depuis sa découverte il y a plus d’un siècle.
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September 16, 2016 12:15 PM
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Le «chasseur de fossiles» Riccardo Levi-Setti, sommité mondiale en matière de trilobites, redonne à Terre-Neuve-et-Labrador son plus célèbre spécimen.
Le physicien américain, davantage connu pour sa passion des fossiles, avait découvert un spécimen remarquablement bien conservé de trilobite, il y a plus de 30 ans, sur les bords de la rivière Manuels à Conception Bay South, près de Saint-Jean, dans l’île de Terre-Neuve. Il s’agit d’un fossile de 500 millions d’années d’un arthropode ancêtre préhistorique des crabes, des homards et des araignées. (...)
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March 30, 2016 6:10 AM
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Mise à jour et lien : L'origine du paludisme remonte aux dinosaures - Actualité Houssenia Writing, 07.10.2017 https://actualite.housseniawriting.com/sante/maladies-tropicales/2016/03/30/lorigine-paludisme-remonte-aux-dinosaures/14865/ par Jacqueline Charpentier · Publié 30 mars 2016 · Mis à jour 7 octobre 2017 ___________________________________________ "On progresse vers un vaccin contre le paludisme, mais une nouvelle étude suggère que le parasite du paludisme est présent sur Terre depuis bien plus longtemps qu’on le pensait. Selon George Poinar Jr, entomologiste à l’université de l’Oregon, on peut retracer les origines du paludisme à l’ère préhistorique. Cela signifie que cette maladie a pu infecter des dinosaures. Les scientifiques sont en désaccord sur l’évolution et l’apparition du paludisme selon Poinar. Je pense que les fossiles montrent que le paludisme moderne véhiculé par les moustiques date de 20 millions d’années, mais des formes anciennes de la maladie, véhiculées par des brûlots (des cératopogonidés qui sont des genres de moucherons avec une brulure intense) date de plus de 100 millions d’années." [L'étude] What Fossils Reveal About the Protozoa Progenitors, Geographic Provinces, and Early Hosts of Malarial Organisms | American Entomologist, 11.03.2016 http://ae.oxfordjournals.org/content/62/1/22 [Image] One hundred million-year-old Protoculicoides biting midge containing numerous oocysts (arrow) of the malarial parasite Paleohaemoproteus burmacis in Myanmar amber.
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September 8, 2014 10:44 AM
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Les calcaires lithographiques permettent une excellente conservation de fossiles. Parmi les plus célèbres figurent ceux de Solnhofen en Bavière et de Cerin dans l’Ain, dont les âges sont comparables. Le site de Cerin avait livré essentiellement des spécimens de la faune et la flore marine de la fin du Jurassique mais aucun d’insecte terrestre, contrairement à Solnhofen. On vient d’en découvrir un dans la région d’Orbagnoux en France. C’est le plus ancien représentant des insectes apparentés aux gerridés, plus connus sous le nom d’araignées d’eau. [Image] « Voici le fossile d'un insecte aquatique fossilisé de l'affleurement d'Orbagnoux dans la vallée du Rhône. Gallomesovelia grioti (la barre d'échelle indique une longueur de 1 mm) est le plus ancien fossile d'insectes apparentés aux gerridés trouvé en Europe dans des calcaires lithographique de la fin du Jurassique. Crédit : André Nél »
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July 11, 2014 2:59 PM
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June 11, 2014 4:58 PM
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Agence Science-Presse. « Trouver un insecte fossilisé de 20 millions d’années ? Banal. Identifier dans cet insecte des gènes d’un parasite ? Déjà fait. Établir que ce parasite est l’ancêtre de celui qui cause la maladie de Lyme ? On a votre attention. »
[...]
[L'étude] Spirochete-like cells in a Dominican amber Ambylomma tick (Arachnida: Ixodidae) - Historical Biology - http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/08912963.2014.897699#.U5i_SrFtXjU
[Image] « One of four unengorged larval Amblyomma ticks in Dominican amber that was investigated in this study. In this specimen, as well as in two others, no inclusions were present in the hemocoel or lumen of the alimentary tract. Scale bar = 220 μm. »
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February 11, 2014 2:55 PM
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Sci-News.com. « Three New Fossil Species of Big-Headed Flies Discovered / »
« Scientists led by Dr Bruce Archibald of Simon Fraser University have discovered three extinct species of big-headed flies that lived in what is modern North America during the early Eocene period, between 52 and 49 million years ago. »
[Image] « Modern big-headed fly shows its round head covered by compound eyes. Image credit: Nikola Rahmé. »
[L'étude : Early Eocene big headed flies (Diptera: Pipunculidae) from the Okanagan Highlands, western North America]
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