 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 13, 2024 6:56 AM
|
"Background Culicoides midges have been well-studied in Spain, particularly over the last 20 years, mainly because of their role as vectors of arboviral diseases that affect livestock. (...)" Sampling of Culicoides with nontraditional methods provides unusual species composition and new records for southern Spain Parasites & Vectors 12.08.2024 Mikel Alexander Gonzalez et al. Image : Graphical Abstract ------ Traduction L'échantillonnage des Culicoides à l'aide de méthodes non traditionnelles permet d'obtenir une composition inhabituelle des espèces et de nouveaux enregistrements pour le sud de l'Espagne. Contexte Les moucherons Culicoides ont été bien étudiés en Espagne, en particulier au cours des 20 dernières années, principalement en raison de leur rôle de vecteurs de maladies arbovirales qui affectent le bétail. La plupart des études sur les culicoïdes sont réalisées à l'aide de pièges lumineux à succion dans des environnements agricoles, mais les études utilisant d'autres techniques de piégeage ou se concentrant sur les habitats naturels sont rares. Méthodes Dans la présente étude, nous analysons les Culicoides capturés en 2023 sur 476 sites dans l'ouest de l'Andalousie (sud de l'Espagne) à l'aide de pièges sentinelles Biogents (BG) appâtés au dioxyde de carbone dans différents écosystèmes. Résultats Nous avons collecté 3 084 moucherons Culicoides (3 060 femelles et 24 mâles) appartenant à 23 espèces, y compris la nouvelle espèce Culicoides grandifovea sp. nov. et le premier enregistrement de Culicoides pseudolangeroni pour l'Europe. Les deux espèces ont été décrites à l'aide de méthodes morphologiques et moléculaires et des données détaillées sur la distribution spatiale ont également été enregistrées. Les nouvelles espèces ont montré des relations phylogénétiques étroites avec les séquences d'un Culicoides non identifié du Maroc (92,6 % de similarité) et avec Culicoides kurensis. Culicoides imicola était l'espèce la plus abondante (17,4%), suivie par Culicoides grandifovea sp. nov. (14,6%) et Culicoides kurensis (11,9%). Il est intéressant de noter que Culicoides montanus a été la seule espèce des complexes d'espèces obsoletus et pulicaris capturée, ce qui représente le premier signalement de cette espèce dans le sud de l'Espagne. Au total, 53 espèces valides de Culicoides ont été signalées dans la région, dont 48 déjà signalées dans la littérature et 5 autres ajoutées dans la présente étude. Des informations sur la période de vol des espèces de Culicoides les plus communes sont également fournies. Conclusion À notre connaissance, notre étude représente l'effort le plus complet jamais réalisé sur des habitats non agricoles en utilisant des pièges à succion appâtés au dioxyde de carbone pour collecter des Culicoides. Nos données suggèrent que l'utilisation de pièges à dioxyde de carbone offre une perspective complètement différente sur les communautés de Culicoides par rapport aux pièges lumineux couramment utilisés, y compris la découverte d'espèces précédemment non enregistrées. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) ------ via Mikel Alexander Gonzalez Gonzalez de Heredia sur X, 09.08.2024 "📝New paper out: "Sampling of Culicoides with nontraditional methods provides unusual species composition and new records for southern Spain" 😜A new SPECIES discovered! https://t.co/4dth3wRdNU @FiguerolaLab @JMartinezPuente @DanielBrav3 @Magallanes_S_86 #Culicoides" https://x.com/mikel_heredia/status/1822977649842499687
|
Scooped by
Bernadette Cassel
May 25, 2023 2:12 PM
|
Les fonds marins sont riches en matériaux. Mais ils sont aussi riches en biodiversité. C’est ce que montre une nouvelle étude menée sur la zone de Clarion-Clipperton (CCZ) qui devrait bientô Les scientifiques ont découvert des milliers d’espèces inconnues dans cette région sous-marine qui va être livrée à l’exploitation minière par Nathalie Mayer le 25 mai 2023 Une biodiversité exceptionnelle à protéger Finalement, ce sont les arthropodes — des invertébrés aux articulations segmentées —, les vers, les échinodermes — des invertébrés épineux comme les oursins — et les éponges qui sont les plus nombreux dans la zone de Clarion-Clipperton. Et les chercheurs y ont découvert des espèces « tout simplement remarquables »." (...) ------- NDÉ L'étude [Image] Rates of species descriptions in the CCZ; proportion of species diversity in the CCZ that is undescribed Lire aussi → 5000 species not known elsewhere live in area set for deep-sea mining | New Scientist, 25.05.2023 https://www.newscientist.com/article/2374875-5000-species-not-known-elsewhere-live-in-area-set-for-deep-sea-mining/
|
Scooped by
Bernadette Cassel
January 15, 2022 1:15 PM
|
En 2015, l'expédition naturaliste « La Planète revisitée » dans le cœur du Parc amazonien de Guyane a permis à plus de cinquante scientifiques d'inventorier la faune, la flore et la fonge de ce secteur peu accessible. INPN - Actualités Parution : 7 janvier 2022 Catégorie : Inventaires d'espèces "Six ans après, un article de la revue Zoosystema dresse une synthèse des résultats taxonomiques et faunistiques à partir des 108 articles publiés et des 10 600 données. Dans ce relativement court laps de temps, 218 nouvelles espèces pour la Guyane dont 127 nouvelles espèces pour la science ont été publiées. Il s’agit très majoritairement d’insectes, notamment des Coléoptères (98), Diptères (60), Lépidoptères (16) et Orthoptères (17)." [Image] Piège lumineux. Crédit : Julien Touroult
|
Scooped by
Bernadette Cassel
January 5, 2022 10:18 AM
|
Comme chaque année, de nouveaux noms sont venus rejoindre l'inventaire des espèces répertoriées aux quatre coins de la planète. Emeline Férard Publié le 30/12/2021 Araignée Nemo et fourmi non-binaire "... certaines espèces récemment identifiées ne se sont pas illustrées que par leur aspect ou leurs capacités mais aussi par leur nom, attribué par les scientifiques les plus inspirés. Dans le top 10 de 2021, se trouvent ainsi une irrésistible araignée Nemo aux allures de poisson-clown et la première fourmi à la dénomination non-binaire." ➤ Découvrez en images notre top 10 des espèces décrites ces douze derniers mois. 3. L'araignée Nemo, un air de poisson-clown "Si on doutait encore de la mignonnerie des araignées sauteuses Salticidae, cette nouvelle espèce décrite dans une étude en mars 2021 est venue nous la rappeler. Elle mesure à peine 4 millimètres, évolue au sud de l'Australie et a été nommée Maratus nemo en raison de sa couleur orange vif et de ses rayures blanches, qui ne sont pas sans rappeler le poisson-clown héros du dessin animé Pixar Le monde de Nemo." L'espèce a d'abord été portée à l'attention grâce à des photographies prises par Sheryl Holliday (Nature Glenelg Trust, South Australia) et partagées sur les médias sociaux. La description de cette espèce porte le nombre total d'espèces de Maratus valides à 92. [Image] Habitus of living paratype male Maratus nemo sp. nov. (SAM NN30709) A anterolateral view B lateral view C dorsal view D anterior view E anterolateral view F anterior view.
|
Rescooped by
Bernadette Cassel
from EntomoNews
January 4, 2022 1:25 PM
|
Each new species is a single jigsaw piece that allows scientists to get a better grasp on how all life on our planet is critical for our own survival. Dinosaurs and meteorites: Museum scientists described 552 new species in 2021 By Josh Davis, Natural History Museum, 30.12.2021 [Image] This rather striking Tabwecala robinsoni from Vanuatu is one of 13 new species of moths described this year. Crédit Image : Zilli, 2021
|
Scooped by
Bernadette Cassel
December 24, 2021 5:11 AM
|
Suite à deux travaux de thèse réalisés en forêt domaniale de la Grésigne, à une révision d’une partie de la collection Jean Rabil et à la compilation de quelques observations, nous signalons onze nouvelles espèces, des captures inédites d’espèces rarement observées et présentons quelques changements et suppressions de noms pour la faune des Coléoptères de ce massif forestier. Lionel VALLADARES, Olivier COURTIN, Nicolas GOUIX, Eugénie CATEAU & Hervé BRUSTEL [Image] Palaeoacalles navieresi. Cliché Guilhem Parmain
|
Scooped by
Bernadette Cassel
December 8, 2021 12:54 PM
|
Quelque 200 nouvelles espèces d'ichneumons ont été enregistrées en Belgique et aux Pays-Bas grâce à un recensement citoyen et sur les réseaux sociaux, a annoncé mercredi Natuurpunt, association flamande de protection de la nature. Belga Publié le 08-12-21 Les ichneumons sont des guêpes parasitoïdes : elles ne construisent pas de nid mais pondent directement sur ou dans le corps de larves d'autres insectes. Avec plus de 1 500 espèces recensées, il s'agit de la plus grande famille de guêpes présente en Belgique et aux Pays-Bas. Les entomologistes belges et néerlandais ont récemment recensé 205 nouvelles guêpes de ce genre. Pour ce faire, ils ont pu s'appuyer sur les photos issues des banques de données waarnemingen.be et waarnemingen.nl, ainsi que sur des messages partagés sur les réseaux sociaux. Parmi les quelque 200 sortes décrites par les spécialistes, on peut observer de grandes différences de comportement. "Il existe par exemple des guêpes qui parasitent des larves de trichoptères aquatiques et que l'on peut donc apercevoir l'été sur des nénuphars", explique l'entomologiste Fons Verheyen. "Il y a aussi des guêpes qui utilisent les araignées, notamment la tégénaire domestique, ou encore des espèces impressionnantes qui s'attaquent aux larves de coléoptères et que l'on peut retrouver parfois dans les abris de jardin, près du bois de chauffage." [Image] La belle guêpe parasite Lymantrichneumon disparis (photo : Wim Decock). "Le nombre total d'espèces de guêpes parasites en Belgique est estimé à environ 1500, mais le nombre réel pourrait être bien supérieur à 2000."
|
Scooped by
Bernadette Cassel
October 23, 2021 1:01 PM
|
Sexual conflict in fruit flies is governed by specifically wired neurons in the brain which have been pinpointed by scientists at the University of Birmingham, UK. Scientists uncover a gene involved in sexual conflict in fruit flies by University of Birmingham, 21.10.2021 Traduction : Le conflit sexuel chez la drosophile est régi par des neurones spécifiquement câblés dans le cerveau, qui ont été identifiés par des scientifiques de l'Université de Birmingham, au Royaume-Uni. La recherche découvre un gène qui dirige le développement de ces neurones et jette un nouvel éclairage sur la façon dont certains comportements - en l'occurrence les comportements sexuels - sont "câblés" dans le cerveau. Elle montre également comment les conflits sexuels sont à l'origine de l'évolution de nouvelles espèces et permet de mieux comprendre le processus d'évolution aux niveaux moléculaire et cellulaire. Le Dr Matthias Soller, auteur principal de l'article, explique : "La théorie de Darwin sur l'origine des espèces est fondamentale pour la biologie de l'évolution. Mais les moteurs moléculaires et cellulaires de l'évolution restent un mystère." Le Dr Irmgard Haussmann, co-auteur de l'article, de la Birmingham City University, ajoute : "Même nous, les humains, évoluons : Il y a 100 ans, personne ne pensait que notre monde électronique nécessiterait d'adapter notre cerveau à des tâches totalement nouvelles." Si cette recherche offre un moyen de répondre à des questions scientifiques fondamentales, la compréhension de la génétique du comportement sexuel pourrait également conduire, à terme, à de nouveaux moyens de contrôler les populations d'insectes, par exemple dans la gestion des cultures ou la propagation de maladies transmises par les insectes comme le paludisme. Dans cette étude, publiée dans la collection "Neurones, Circuits and Behavior" de BMC Biology, les chercheurs se sont concentrés sur une molécule particulière, appelée peptide sexuel, qui est transmise du mâle à la femelle pendant l'accouplement. Le peptide sexuel est responsable du déclenchement du comportement de la femelle après l'accouplement, par exemple le rejet des mâles qui lui font la cour et l'augmentation de l'envie de pondre des œufs. Mais parfois, la femelle doit résister à ces comportements, par exemple s'il n'y a pas assez de nourriture, ou s'il y a des raisons environnementales de ne pas pondre d'œufs. La capacité à le faire repose sur une mutation génétique que les chercheurs ont pu identifier. Cette mutation affecte la réponse de la femelle au peptide sexuel et, après avoir identifié la mutation, les chercheurs ont pu identifier le gène spécifique qui est essentiel pour réguler la réponse post-accouplement de la femelle. De manière significative, ils ont découvert que ce gène, appelé Nup54, était présent dans toutes les cellules. Plutôt que d'être une molécule de signalisation présente dans quelques neurones, comme l'équipe de recherche s'y attendait, la protéine Nup54 est un composant du pore nucléaire de chaque cellule - la partie de la cellule qui régule les protéines autorisées à entrer dans le noyau et les ARN messagers qui sortent du noyau pour être traduits en protéines. "Les gènes du pore nucléaire sont parmi les rares gènes qui ont été associés à l'apparition de nouvelles espèces", explique le Dr Soller. "Nous pensons qu'il est probable que ces changements, y compris le câblage du cerveau et un changement de comportement, marquent un stade très précoce de la spéciation, et montrent donc l'un des premiers processus cellulaires dans l'évolution de nouvelles espèces." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Nucleo-cytoplasmic shuttling is altered in Nup54QB62 Keywords : Nup54 / Nuclear pore complex (NPC) / Sexual differentiation / Neuronal wiring / Post-mating behaviors / pickpocket (ppk) neurons
|
Scooped by
Bernadette Cassel
September 19, 2021 12:14 PM
|
Introduction of Glanville fritillary leads to emergence of three new species on to Baltic Sea island Butterflies released in Finland contained parasitic wasps – with more wasps inside | Butterflies | The Guardian, 14.09.2021 Patrick Barkham Traduction : Lorsque les chenilles d'un magnifique papillon ont été introduites sur la petite île de Sottunga, dans l'archipel d'Åland, les scientifiques espéraient étudier comment les papillons émergents se disperseraient dans le paysage. Mais les chercheurs n'ont pas réalisé que l'introduction de la fritillaire de Glanville (Melitaea cinxia) a entraîné l'émergence de trois autres espèces sur l'île de la mer Baltique, qui ont surgi du papillon comme des poupées russes. Certaines des chenilles contenaient une guêpe parasite, Hyposoter horticola, qui éclate de la chenille avant qu'elle ne puisse se transformer en chrysalide et devenir un papillon. À l'intérieur de certaines de ces petites guêpes vivait un autre parasite encore plus petit et plus rare, une guêpe "hyperparasitoïde" connue sous le nom de Mesochorus cf. stigmaticus. Elle tue la guêpe parasite à peu près en même temps que la guêpe tue la chenille, et émerge 10 jours plus tard de la carcasse de la chenille. Une bactérie, portée par la femelle H. horticola et transmise à sa progéniture, a également participé à l'aventure. Par un mécanisme inconnu, Wolbachia pipientis augmente la susceptibilité de la guêpe parasite à être prise en charge par la minuscule guêpe parasite M. stigmaticus, qui ne peut vivre que sur la guêpe H. horticola. Le plus surprenant, étant donné que les populations des petites îles sont notoirement vulnérables à l'extinction, c'est que les quatre espèces survivent encore sur cette île de 27 km2, trente ans après l'introduction initiale. Une étude de la génétique de la guêpe parasite et de sa bactérie a montré que cette survie est d'autant plus remarquable que la fritillaire de Glanville a connu plusieurs chutes de population sur Sottunga. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Long‐term spatiotemporal genetic structure of an accidental parasitoid introduction, and local changes in prevalence of its associated Wolbachia symbiont - Duplouy - 2021 - Molecular Ecology, 07.07.2021 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/mec.16065?af=R [Image] A Glanville fritillary. This butterfly somehow seems to recover from isolated population crashes, say researchers. Photograph: Peter Eeles/Butterfly Conservati/PA
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 16, 2021 6:22 AM
|
À partir d'une observation d'un utilisateur de l'application INPN Espèces, une investigation plus poussée a amené à déterminer la présence d'une nouvelle espèce de mante en France Une nouvelle espèce de mante, Hierodula patellifera, dans le Sud de la France. INPN - Actualités "Tout a commencé le 1er septembre 2019 quand une photo d'un mâle identifié comme Mantis religiosa est postée sur l'application INPN Espèces pour signaler sa présence dans le 9e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône - France). En fait, cette mante ne ressemblait à aucune des espèces connues en France. La personne ayant postée la photo a été contactée pour avoir plus d'information. Deux jours plus tard, la mante réapparaît au domicile de la personne, attirée par la lumière de son balcon. Elle a été à nouveau photographiée, capturée et a été envoyée pour détermination à Nicolas Moulin, entomologiste, attaché honoraire au MNHN. Dans une autre localité du département des Bouches-du-Rhône, à Mouriès dans les Alpilles, des spécimens de mantes différentes de nos espèces autochtones ont aussi été observées depuis quelques années. En novembre 2013, septembre 2015 et plus récemment en novembre 2019, une espèce nouvelle pour la région est aperçue dans l'oliveraie. Ces informations sont régulièrement mises en ligne sur le forum insectes.org sans trouver réponse définitive concernant leur identification. En parallèle de la démarche engagée sur INPN Espèces, une discussion est entamée sur les forums des sites internet insecte.org ainsi que sur iNatualist.org sur la présence d'espèces étrangères dans le Sud de la France. Une discussion s'instaure dans la communauté des experts pour établir l'identité de ces mantes. Après étude, il s'avère que la mante observée à Marseille est Hierodula patellifera, nouvelle espèce en France. En revanche, l'identité des mantes ou oothèques rencontrées à Mouriès était en débat. La question était de savoir s'il s'agissait de Sphodromantis viridis ou Hierodula transcaucasica. C'est bien H. patellifera. Hierodula patellifera, a été décrite en provenance de Java. Il s’agit d’une espèce présente dans de nombreux pays d’Asie : Malaisie, Inde, Japon, Péninsule coréenne, Papouasie-Nouvelle Guinée, Philippines, sud de la Chine, Taïwan, Thaïlande, Vietnam. Plus récemment elle a été observée à Hawaii et en Italie, suite probablement à un transport par des personnes ou par des déplacements commerciaux. Aujourd'hui nous la trouvons dans le Sud Est de la France (Moulin 2020). L'impact de la présence de Hierodula patellifera dans les Bouches-du-Rhône n’est pas facile à définir car cette espèce, au stade adulte, semble vivre plutôt en hauteur dans les arbres ou arbustes alors que les espèces locales vivent plutôt dans la strate herbacée. Cependant il semblerait que les jeunes de cette nouvelle espèce affectionnent également cet étage de la végétation. Des recherches complémentaires seraient à effectuer sur le terrain avec un suivi sur une localité, tout au long d'une génération. En attendant que Sphodromantis viridis, africaine, arrive par l'Espagne où elle est déjà présente." En savoir plus - Moulin N. 2020. When Citizen Science highlights alien invasive species in France: the case of Indochina mantis, Hierodula patellifera (Insecta, Mantodea, Mantidae). Biodiversity Data Journal 8: e46989 doi: 10.3897/BDJ.8.e46989
Télécharger l'article [via] Société Entomologique de France sur Twitter,16.08.2021 [Image] Hierodula patellifera Crédit : Didier Aurelle / Jeune femelle
|
Scooped by
Bernadette Cassel
July 1, 2021 11:36 AM
|
Découverte de fossiles du Cambrien comprenant un grand nombre de juvéniles. Une nurserie de 500 millions d'années : Un gisement fossile découvert en Chine contient un nombre impressionnant de formes larvaires. Par Joël Ignasse le 01.07.2021 à 14h14 Une exceptionnelle quantité de fossiles "Le gisement de fossiles, appelé Haiyan Lagerstätte, contient un nombre exceptionnellement important de vertébrés primitifs et d'autres organismes rares à corps mou presque parfaitement conservés dont plus de la moitié sont encore à un stade larvaire ou juvénile. En tout, ce sont près de 2 846 spécimens que les chercheurs de l’Université de Yunnan, en Chine, ont mis au jour. Ils représentent 118 espèces, dont 17 nouvelles espèces, détaillent-ils dans un article publié dans la revue Nature Ecology & Evolution. Les espèces comprennent les ancêtres des insectes et des crustacés modernes, des vers, des trilobites, des algues, des éponges et des premiers vertébrés apparentés aux poissons sans mâchoire. (...)" [Image] Chuandianella ovata est une sorte de crevette datant du Cambrien. Xianfeng Yang, Yunnan Key Laboratory for Palaeobiology, Yunnan University _____________________________ Pour en savoir plus : "Comme la plupart des gisements fossilifères de type Burgess, le Haiyan Lagerstätte est dominé par les arthropodes à la fois en nombre de spécimens (59,8 %) et d'espèces (35,2 %) qui constituent la majeure partie de la faune préservée." → pdf (p.2) via تويتر \ NatureEcoEvo على تويتر: https://twitter.com/NatureEcoEvo/status/1409817520740179970 "Babies! Cambrian babies, to be exact: Xianfeng Yang, @julienkimmig et al present an unusually juvenile-rich palaeocommunity from the lower Cambrian Chengjiang biota https://t.co/TXMGymvR9M Free-to-read: https://t.co/B6npxHJh1a https://t.co/NZSJWoFKGK"
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 9, 2021 11:28 AM
|
Two new species and new records of the genus Astenus from Madagascar (Coleoptera: Staphylinidae: Paederinae) Zootaxa JIŘÍ JANÁK, PETR BAŇAŘ Abstract Two new species of the genus Astenus Dejean, 1833, A. ambohitantelyensis Janák & Baňař, sp. nov. and A. grebennikovi Janák & Baňař, sp. nov. from Madagascar are described and illustrated. New records of eleven additional species are presented. Keywords Coleoptera, taxonomy, new species, new records, Coleoptera, Staphylinidae, Paederinae, Astenus, Afrotropical region, Madagascar [via] Newsletter Passion Entomologie du 08.06.2021 "Ma mission d'exploration dans le Makay en 2017 a permis de décrire 2 nouvelles espèces de Staphylinidae de Madagascar (Jiri Janak) : Benoît GILLES"
|
Scooped by
Bernadette Cassel
May 12, 2021 12:13 PM
|
"Comment nommer correctement la nouvelle espèce d'insecte qu'on a découverte et décrite en précisant bien les caractères séparateurs ? Le guide en la matière est le Code international de nomenclature (ICZN), qui ne légifère guère que sur les désinences latines. Le contenu sémantique est libre, pourvu qu'il ne conduise pas à une homonymie avec un autre insecte, une éponge ou un dinosaure." Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2021 : Mai "Au début de l'entomologie (cf Linné et autres), le nom d'espèce traduisait un caractère séparateur évident, comme populi – du peuplier - ou versicolor – aux couleurs changeantes -. Puis, devant le nombre rapidement croissant d'espèces à nommer, on en vint à faire flèche de tout bois, tout en latinisant à tour de bras les noms propres et les créations, sans s'interdire les « fantaisies ». Lorsqu'on se sert d'un patronyme pour nommer sa découverte, en principe en hommage, on ajoute le suffixe -i ou -ae, plus rarement -ianus ou -iana (génitifs latins) selon que la personne est Monsieur ou Madame. Si les dédicataires sont pluriels, on suffixera en -orum si ce sont des hommes – ou s'il y en a un dans le groupe – et en -arum si tout le monde est femme. Selon ce que j'ai appris il y a un demi-siècle et que je n'avais pas vu remis en cause, si je découvre un Insectus inconnu de la science et que je veuille honorer la mémoire d'Omar Duchmol, je la nomme Insectus duchmoli. Or, ça c'était dans l'entomosphère d'avant. Dans l'atmosphère actuelle, ont peut s'attendre à ce que cette bipartition nette des ressortissants du taxon Homo sapiens en fonction d'un critère zoologique basique et classique apparaisse à d'aucun·e·s pour le moins décalée. Découvreurs en Équateur d'une nouvelle fourmi à mâchoires-pièges du genre Strumigenys, les États-Uniens Douglas B. Booher et Philipp O. Hoenle ont dans leur article, juste avant le chapitre « Discussion », exposé et justifié l'étymologie du nom d'espèce choisi, soit ayersthey. Ils auront été aidés par Michael Stipe, chanteur et parolier du groupe de rock alternatif R.E.M. Car il s'agissait d'honorer Jeremy Ayers, leur défunt ami commun, multi-artiste et représentant des gens qui ne s'identifient pas à l'un des deux genres sus-cités. Pour D.B. Booher, « cet animal rare et magnifique était celui qu'il fallait pour célébrer à la fois la diversité biologique et la diversité humaine ». Quant au suffixe -they (elles ou ils en anglais), selon nos myrmécologues, il devrait, en accord avec l'ICZN, indiquer que la personne honorée par un nom d'espèce est non-binaire." L'affaire a engendré de nombreux communiqués. Article source Photo : Vue frontale d'une ouvrière de Strumigenys ayersthey. Cliché Booher & Hoenle
|
|
Scooped by
Bernadette Cassel
April 19, 2024 12:37 PM
|
Lepidothelphusa menneri Ng & Wowor. 2024 DOI: 10.11646/zootaxa.5397.2.3 Abstract The gecarcinucid freshwater crab genus Species New to Science: [Crustacea • 2024] Lepidothelphusa menneri (Brachyura: Gecarcinucidae) • First Record of the Genus from Kalimantan, Indonesia
|
Scooped by
Bernadette Cassel
March 20, 2022 6:51 AM
|
"Nestorinus roitmani Guerrero & Vidal G-H & Zúñiga-Reinoso 2022, SP. NOV." Guerrero, Marcelo; Vidal G-H, Pedro; Zúñiga-Reinoso, Álvaro March 1, 2022 - Taxonomic treatment Open Access via Zenodo https://zenodo.org/record/6352051 Traduction : Les adultes sont nocturnes et peuvent être trouvés sous des rondins ou plus haut dans les branches d'arbustes ou d'arbres (Fig. 1A). Pendant la journée, ils sont cachés sous des rondins ou des branches pourries. Les immatures se trouvent généralement à l'intérieur de bois en décomposition, probablement de Baccharis sp. (Asteraceae), fréquemment dans du bois sec ou pourri au bord de la rivière, enterrés à 5-20 cm de profondeur dans un sol sableux humide. Stenochiinae est une sous-famille de Tenebrionidae avec une distribution principalement pantropicale, mais avec quelques espèces distribuées à des latitudes plus élevées. En général, Stenochiinae a été peu étudié, et l'effort taxonomique a été insuffisant pour comprendre toute sa diversité. Récemment, un nouveau taxon de Stenochiinae du Chili central avec des caractères morphologiques remarquables a été collecté. Sur la base d'analyses phylogénétiques des gènes concaténés 28S, 18S, 16S et COI et d'analyses morphologiques, un nouveau genre et deux espèces de Stenochiinae sont décrits du Chili central. Nos résultats suggèrent que Nestorinus gen. nov. (avec les espèces Nestorinus roitmani sp. nov. et Nestorinus yanettae sp. nov.) a une position basale dans Stenochiinae, apparenté à Homocyrtus. [Image] Carte avec les données biogéographiques de Nestorinus. A, localités de collecte des espèces de Nestorinus incluses dans cette étude et délimitation des provinces biogéographiques. B, forêt sclérophylle* dans la localité d'Estero Los Angeles et un spécimen in situ de Nestorinus roitmani. C, un habitat arbustif au sommet d'une montagne dans la Cuesta El Espino et un spécimen in situ de Nestorinus yanettae. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) ___________________________ * Maquis, garrigue (environnement méditerranéen). → Connu par le WWF sous le nom « forêts, terres boisées et broussailles méditerranéennes » ou « forêts sclérophylles », l’environnement méditerranéen correspond à un des 14 grands biomes répartis sur l’ensemble de la planète. Végétation : Arbustes et broussailles (maquis). Voir carte mondiale sur Wikipédia
|
Rescooped by
Bernadette Cassel
from EntomoNews
January 5, 2022 10:24 AM
|
Comme chaque année, de nouveaux noms sont venus rejoindre l'inventaire des espèces répertoriées aux quatre coins de la planète. Emeline Férard Publié le 30/12/2021 Araignée Nemo et fourmi non-binaire "... certaines espèces récemment identifiées ne se sont pas illustrées que par leur aspect ou leurs capacités mais aussi par leur nom, attribué par les scientifiques les plus inspirés. Dans le top 10 de 2021, se trouvent ainsi une irrésistible araignée Nemo aux allures de poisson-clown et la première fourmi à la dénomination non-binaire." ➤ Découvrez en images notre top 10 des espèces décrites ces douze derniers mois. 9 - La première fourmi non-binaire Les fourmis aussi ont eu droit à leur coup de projecteur cette année avec la découverte de Strumigenys ayersthey dans la région de Chocó en Equateur. L'insecte appartient à un genre connu pour ses mandibules capables de se refermer à une vitesse éclair. Mais c'est à travers son nom que cette espèce se distingue tout particulièrement. Elle a été nommée d'après l'artiste Jeremy Ayers et est la première espèce à porter un nom non-binaire. Habituellement, les noms d'espèce se terminent en effet par les suffixes latins "-ae" pour la version féminine ou "-i" pour la version masculine. Mais les scientifiques qui ont baptisé cette fourmi ont décidé d'opter pour le suffixe "they" neutre en hommage au combat mené par Jeremy Ayers pour les droits humains et les minorités dont les personnes non-binaires.
|
Rescooped by
Bernadette Cassel
from EntomoNews
January 4, 2022 1:32 PM
|
Each new species is a single jigsaw piece that allows scientists to get a better grasp on how all life on our planet is critical for our own survival. Dinosaurs and meteorites: Museum scientists described 552 new species in 2021 By Josh Davis, Natural History Museum, 30.12.2021 Traduction : ... les scientifiques du musée ont également décrit 52 espèces de guêpes, sept crabes, six mouches, cinq amphipodes et 13 papillons de nuit, dont une espèce dotée de la plus longue langue du monde, dont l'existence avait été prédite par Darwin et Wallace. Une fois de plus, le nombre de coléoptères a été impressionnant, avec 91 nouvelles espèces décrites cette année. Parmi celles-ci, citons une paire de coléoptères métalliques d'un violet et d'un vert étincelants en provenance d'Inde, un coléoptère monochrome trapu doté d'une grande paire de mâchoires en provenance des Philippines et un minuscule coléoptère des marais nommé en l'honneur de Larry le chat, le responsable de l'entretien du 10 Downing Street. L'une des nouvelles espèces les plus énigmatiques était connue par son chant des décennies avant l'animal lui-même. En 1990, un article a été publié décrivant le chant d'un grillon d'Asie du Sud-Est, bien que l'animal qui le produisait soit inconnu. Cette année, il a finalement été déterminé que les stridulations séduisantes étaient le doux chant d'une espèce trouvée à Singapour, désormais connue sous le nom de Mecopoda simonodoi, dont un spécimen se trouve en fait dans les collections depuis 1984. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Another new species from the deep is the giant amphipod Eurythenes atacamensis, found to be living in the depths of the Atacama Trench. Crédit : Weston et al. 2021
|
Scooped by
Bernadette Cassel
January 4, 2022 1:19 PM
|
Each new species is a single jigsaw piece that allows scientists to get a better grasp on how all life on our planet is critical for our own survival. Dinosaurs and meteorites: Museum scientists described 552 new species in 2021 By Josh Davis, Natural History Museum, 30.12.2021 Traduction : Au cours de l'année dernière, les scientifiques du Muséum ont décrit 552 nouvelles espèces. La cohorte de cette année comprend un dinosaure différent de tout ce qui a été vu auparavant, des vers provenant de l'un des environnements les plus reculés de la Terre, des coléoptères semblables à des bijoux et une météorite qui s'est écrasée au Royaume-Uni. Chaque nouvelle espèce est une pièce du puzzle qui, une fois ajoutée au tableau général, permet aux scientifiques de mieux comprendre comment toute vie sur notre planète - passée et présente - est essentielle à notre propre survie. Bien que les voyages internationaux soient restés largement interdits l'année dernière, les experts du musée ont poursuivi leur travail de documentation de la vie et de la géologie de la planète. Les chercheurs, les conservateurs et les associés scientifiques ont ainsi décrit un nombre incroyable de 552 espèces nouvelles pour la science. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Les plus beaux coléoptères de cette année sont probablement une paire qui vient d'Inde. Celui de gauche est le mâle, tandis que celui de droite est la femelle. Crédit : Telnov, 2021
|
Scooped by
Bernadette Cassel
December 18, 2021 10:47 AM
|
On le sait, un Parc naturel régional regorge, en principe, de biodiversité. Et des acteurs du territoire en ont eu la confirmation, encore. Audrey Jean en tête. Chargée de mission éducation à l’environnement et au développement durable au Parc Livradois-Forez, elle suit le crapaud sonneur à ventre jaune, mais aussi les araignées. L’objet d’étude de sa dernière et récente mission. Avec des surprises à la clé. "Une étude sur les araignées en Livradois-Forez (Puy-de-Dôme) donne des résultats stupéfiants - Thiers (63300)" Article rédigé par La Gazette de Thiers et d'Ambert Publié le 17/12/2021 à 17h50 (abonnés) "Il y a eu deux périodes d’inventaire, vers mai-juin avec des captures tous les 15 jours, permettant d’avoir des araignées actives au printemps. Et une autre série en octobre, car les espèces d’automne sont différentes." "... nous avons récolté 202 espèces, tous écosystèmes confondus [tourbière haute, basse, landes montagnardes, forêts anciennes, ripisylve, et prairie humide], pour 2 000 bêtes capturées. « On a trouvé des araignées qui n’étaient pas encore connues dans le Massif central. Ce sont donc de nouvelles espèces pour la région, qui étaient plus alpines ou pyrénéennes. »" (...) . [Image] L’ Argiope bruennichi, l’une des araignées présentes dans le Livradois-Forez. (PHOTO : PNRLF) Crédit : GAZETTE Photo
|
Scooped by
Bernadette Cassel
November 27, 2021 10:55 AM
|
Revision of the cricket genus Nisitrus Saussure (Orthoptera: Gryllidae: Eneopterinae) and descriptions of five new species. Tan, M. K., Wahab, R. bin H. A., Japir, R., Chung, A. Y., & Robillard, T. (2021). European Journal of Taxonomy, 761(1), 1-75. EJT, 28.07.2021 Traduction : Nisitrus Saussure, 1878 est un groupe diurne et monophylétique de grillons énétéroptères que l'on trouve dans certaines parties de l'Asie du Sud-Est. Les espèces présentent souvent des colorations vives qui en font des sujets charismatiques pour les macrophotographes. Cependant, leur taxonomie n'a pas été révisée depuis leurs descriptions originales, alors qu'il existe également des espèces qui attendent d'être découvertes et décrites. Une révision synoptique est donc nécessaire avant d'étudier les relations phylogénétiques du genre, et avant d'entreprendre des études plus précises sur la biogéographie et l'évolution des caractères. En intégrant de manière holistique des informations sur la morphologie générale, les organes génitaux mâles et femelles, et la bioacoustique, nous révisons la taxonomie de ces grillons et reconnaissons 10 espèces valides de Nisitrus. Cinq nouvelles espèces sont décrites : N. crucius Robillard & Tan sp. nov. de Bornéo ; N. danum Robillard & Tan sp. nov. de Bornéo ; N. hughtani Robillard & Tan sp. nov. de Sumatra ; N. malaya Robillard & Tan sp. nov. de la péninsule malaise ; et N. rindu Robillard & Tan sp. nov. de Bornéo. Nous redécrivons N. brunnerianus et N. insignis ; nous décrivons les cris de N. malaya sp. nov., N. musicus et N. vittatus. Nous considérons N. sumatrensis comme un synonyme junior de N. insignis ; et N. marginata comme un synonyme junior de N. vittatus. Nisitrus hyalinus nécessite une révision supplémentaire. Nous considérons également N. maculosus comme un nom douteux. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Nisitrus malaya via La sonothèque du Muséum National d'Histoire naturelle https://sonotheque.mnhn.fr/sounds/mnhn/so/2020-2852
|
Scooped by
Bernadette Cassel
September 28, 2021 12:18 PM
|
An account is given of the communities of Chalcidoidea, mostly based upon species of Bruchophagus Ashmead (Eurytomidae), which feed as larvae in seeds of Asphodelus and Asphodeline (Xanthorrhoeaceae). Eight new species of Eurytomidae, namely B. abscedus Askew sp. n., B. asphodelinae Askew & Stojanova sp. n., B. gijswijti Askew & Ribes sp. n., B. insulare Delvare sp. n., B. lecomtei Delvare sp. n., B. ribesi Askew sp. n., Eurytoma genale Askew & Stojanova sp. n., and Aximopsis balajasi Delvare sp. n., are described together with the new species Idiomacromerus asphodeli Ribes sp. n. (Torymidae). - Delvare G et al. 2019. Exploring insect biodiversity: the parasitic Hymenoptera, chiefly Chalcidoidea, associated with seeds of asphodels (Xanthorrhoeaceae), with the description of nine new species belonging to Eurytomidae and Torymidae. Zootaxa, 4597(1): 1-90. doi:10.11646/zootaxa.4597.1.1
Pour en savoir plus (en français) : Les chalcidiens (Hymenoptera, Chalcidoidea) des asphodèles 2021, 9 fév. G. Delvare "Les communautés de chalcidiens associés aux capsules de certaines asphodèles des genres Asphodelus et Asphodeline (Asphodelaceae) ont été étudiées dans divers pays d'Europe. Neuf espèces nouvelles de ces Chalcidiens, principalement des Eurytomidae des genres Bruchophagus, Eurytoma et Aximopsis ont été découvertes et décrites à cette occasion. Au total l'ensemble de ces communautés compte 16 espèces dont 13 sont strictement inféodées aux asphodèles. La complexité de ces communautés varie fortement en fonction de l'asphodèle (ici en corrélation avec la taille des capsules), de la région bioclimatique (avec un optimum pour la région méditerranéenne) et de la localité elle-même. Les phytophages sont les Bruchophagus, eux-mêmes attaqués par les autres chalcidiens. La discrimination des eurytomides s'est révélée compliquée. L'utilisation, couplée à l'examen morphologique, de données moléculaires a démontré l'existence de trois paires d'espèces jumelles. Deux d'entre elles sont des espèces vicariantes occupant respectivement l'Europe continentale ou des îles méditerranéennes (Majorque, Corse, Sicile) ; la troisième paire est constituée d'espèces se développant en même temps et dans les mêmes sites sur capsules d'A. fistulosus. Enfin, le statut d'E. asphodeli a fait l'objet d'une étude particulière couplant données moléculaires et morphométriques. Elles ont démontré, de manière concordante, qu'une seule espèce était impliquée, extrêmement variable morphologiquement, cette variation étant dépendante de la taille de la capsule d'asphodèle, du rang de la génération (hivernante versus non hivernante) et d'un possible isolement géographique (Corse et une île de la mer Égée)." via Séminaires CBGP - Résumés, 09.02.2021 http://vminfotron-dev.mpl.ird.fr:8080/cbgp-gas/GAS-resumes.htm [Image] Trophic web of A. albus albus. Horizontal scale bars proportional to the numbers of reared specimens examined that are indicated in the bars. Arrows pointing out the direction of the trophic relationships: from phytophagous Bruchophagus spp. to the asphodel and from parasitoids to chalcid hosts. via FIGURE 39 in Exploring insect biodiversity: the parasitic Hymenoptera, chiefly Chalcidoidea, associated with seeds of asphodels (Xanthorrhoeaceae), with the description of nine new species belonging to Eurytomidae and Torymidae | Zenodo https://zenodo.org/record/2668032
|
Scooped by
Bernadette Cassel
September 7, 2021 12:49 PM
|
Après plus d'un an de recherches au cœur de vingt-quatre cavités souterraines. Les spéléologues insulaires, armés de frontales, pinces et tubes, ont découvert huit nouvelles espèces endémiques au cours de leur voyage à travers un monde encore largement méconnu Par Eric Cullieret Publié le 08 avril 2021 "... le monde souterrain offre un véritable parcours d'aventures aux spéléologues. Un monde sans lumière où la faune et la flore ont su s'adapter à un milieu hostile. Sauterelles, araignées et mille-pattes occupent les parois obscures de ces cavités humides. Et la Corse, véritable montagne dans la mer, se révèle être un terrain privilégié pour les amateurs d'entomologie souterraine ou biospéléologie. Un domaine qui étudie les organismes vivant à l'intérieur des cavités terrestres. « Participer à l'agrandissement du monde connu » Huit espèces uniques au monde, qui font partie de la famille des insectes, arachnides et crustacés terrestres, ont ainsi été découvertes en Corse par des spécialistes insulaires. « C'est une véritable récompense par rapport à notre recherche qui a duré plus d'un an, se félicite Jean-Noël Dubois, qui pratique la spéléologie depuis plus quarante ans. Vingt-quatre cavités ont été prospectées. Cela a représenté 78 heures de présence dans les grottes. Compte tenu de l'absence d'inventaire récent de la vie souterraine en Corse, il avait été décidé de récolter ou photographier toutes les formes de vie souterraine. Outre les arthropodes, sujets de l'étude, cela a permis d'identifier d'autres classes de spécimens (...)" Diaporama : Roncus n.sp. Acanthocreagris n.sp. Eukoenenia n.sp. Neobisium n.sp. Troglohyphantes n.sp. Armadillidium n.sp. Acanthocreagris n.sp. Oritoniscus n.sp.
|
Scooped by
Bernadette Cassel
August 13, 2021 5:17 AM
|
New species and new island records of longhorn beetles from the Lesser West Indies (Coleoptera, Cerambycidae). March 2021 DOI:10.32475/bsef_2161 Projects: Cerambycidae of the Caribbean Etude entomologique des ZNIEFF de Martinique Authors: Julien Touroult Muséum National d'Histoire Naturelle Eddy Poirier "Two new Cerambycinae are described from the dry forests of Martinique, Caribbomerus moulini n. sp. and Ectenessa mornacai n. sp. Two new longhorn beetles are described from the moist forests of Dominica, Bonfilsia dominica n. sp. (Cerambycinae) and Nealcidion curvatae n. sp. (Lamiinae). The key to Cerambycinae Tillomorphini of the Lesser Antilles is updated. A list of species observed in Antigua is provided, including two new records: Adetus lherminieri (Fleutiaux & Sallé, 1889) and Ecyrus hirtipes Gahan, 1895." [Image] Bonfilsia dominica Touroult & Poirier, 2021 HOLOTYPE via Spécimen - holotype Bonfilsia dominica Touroult & Poirier, 2021 https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/collection/ec/item/ec12379?lang=fr_FR
|
Scooped by
Bernadette Cassel
June 30, 2021 1:21 PM
|
Dans la grande famille très diversifiée des arthropodes (les pieds articulés en grec), on retrouve toutes les petites bêtes que nous appelons communément les mille-pattes. Iules et autres gloméris, ainsi que les cloportes (les seuls crustacés entièrement terrestres), font actuellement l’objet d’un inventaire sur tout le territoire du parc national. Objectif : mieux connaître ces espèces « invisibles » mais pourtant indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes. Parc national des Écrins, 17.05.2021 "Actuellement, 15 espèces de diplopodes (gloméris, iules) et 19 espèces d’isopodes (cloportes) sont connues sur le territoire du parc national. La mission d’inventaire de ce printemps a permis de mettre en évidence la présence de nouvelles espèces, dont certains taxons particulièrement rares à l’échelle nationale. Les prélèvements seront étudiés à partir des caractères morpho-anatomiques des spécimens grâce à l’utilisation d’une loupe binoculaire." [Image] Porcellio montanus (Budde-Lund, 1885), photographié au col du Lautaret. Il s’agit d’une espèce montagnarde assez robuste. ___________________________________________________________________
POUR EN SAVOIR PLUS :
→ Porcellio montanus est une espèce de cloporte dans le genre Porcellio appartenant à la famille Porcellionidae qui peut être trouvé dans République Tchèque, France, Italie et la Suisse. https://fr.vvikipedla.com/wiki/Porcellio_montanus Phylum: Subphylum: Classer: Commander: Famille: Genre: Espèce: P. montanus
|
Scooped by
Bernadette Cassel
May 12, 2021 12:59 PM
|
CHRONIQUE. Cet embranchement animal, découvert en 1983 dans les sables de Roscoff, en Bretagne, compte deux nouvelles espèces et un nouveau genre. Mais ces microscopiques invertébrés des sédiments marins conservent encore bien des mystères. Nathaniel Herzberg 10 mai 2021 (abonnés) "Le chroniqueur doit bien le reconnaître : il n’avait jamais entendu parler des loricifères. De ses lointains cousins les tardigrades, vedettes de la faune marine microscopique, il connaissait l’extrême robustesse. Mais de ces invertébrés, rien. La description, mercredi 5 mai dans la revue PlosOne, par une équipe de l’université de Copenhague, de deux nouvelles espèces et un nouveau genre, trouvés dans les dunes bretonnes, donne l’occasion de partir à leur découverte." (...) [Image] Loricifère, micrographie optique d’un mâle adulte de Scutiloricus hugoi. Vue dorsale, face antérieure à droite. RICARDO C. NEVES & REINHARDT M. KRISTENSEN
|