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Bernadette Cassel
September 10, 2024 11:41 AM
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... L’étude menée par Sam England a été menée sous un angle encore jamais abordé. Il a en effet souhaité étudier et mesurer la capacité de pollinisation par le biais de l’électricité dont [l'insecte] se charge lors de son vol. Le rôle des papillons dans la pollinisation est désormais avéré Par F.D 10 Sep 2024 'Initialement, le schéma préférentiel des observateurs était une reproduction des plantes par l’intermédiaire des principaux insectes pollinisateurs que sont l’abeille et le bourdon. Ceux-ci libéraient le pollen directement par contact avec les organes reproducteurs de la fleur. Une théorie qui a commencé à évoluer à partir des années 1980. Certains chercheurs ont en effet voulu mettre en avant l’importance des forces électrostatiques. Comme l’a expliqué Sam England à l’AFP : « C'est quelque chose qui n'a pas été exploré en détails en termes d’écologie ». En vol, les insectes se chargent d’électricité Lors de leurs déplacements aériens, il a été remarqué que les insectes produisaient de l’électricité. En effet, le frottement de leurs ailes avec l’air est générateur d’une charge électrique positive. À contrario, « une bonne proportion du pollen de fleurs est chargé négativement » explique le biologiste. Ensuite, comme nous l’avons appris lors de nos cours de physiques, les opposés s’attirent, ce qui permettrait au pollen de se fixer sur l’abdomen des différents insectes. Durant le vol, la charge négative du pollen se transformerait en charge positive, qui une fois posée sur une autre fleur serait inévitablement attirée par le champ électrique négatif de la plante. « On a montré que les abeilles accumulent ainsi des charges électriques conséquentes, mais personne ne l'avait quantifié pour les papillons ». L’étude des papillons menée par Sam England Pour mener à bien son étude, le biologiste a utilisé un picoampère mètre. Cet appareil permet de mesurer des charges électriques infimes. Il s’est intéressé à onze espèces de papillons venues des quatre coins du monde. Il a ainsi disposé son outil à la sortie d’un tunnel dans lequel chaque papillon volait environ 30 secondes. Le résultat s’est montré sans appel : « la plupart des lépidoptères accumulaient une charge électrique positive ». La conclusion de cette recherche a ainsi démontré que chaque papillon, grâce à sa charge électrique, peut transporter une centaine de graines de pollen. Sam England a donc redonné ses lettres de noblesse au papillon. Il est désormais certain qu’il joue un rôle de pollinisateur, au même titre que les abeilles ou les bourdons." ------ NDÉ l'étude Image : (a) Three-dimensional computational model of the electric field formed between a typically charged lepidopteran and a grounded flower. Colour scale represents electric field strength, with data truncated above 5 kV m−1 for clarity. Grey indicates model geometry. (b) Three-dimensional computational model simulating pollen grain trajectories (n = 100) under the influence of electric, gravitational and drag forces, for a typically charged lepidopteran positioned 6 mm from the stamen of a flower. Blue circles show the final locations of individual pollen grains. Colour scale represents the velocity of pollen grains. All models are produced using the finite element method.
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Bernadette Cassel
from Insect Archive
June 29, 2023 6:38 AM
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The bee, the flower, and the electric field: electric ecology and aerial electroreception
Dominic Clarke, Erica Morley & Daniel Robert Published: 24 June 2017 Journal of Comparative Physiology [Image] Electromechanical reception in bumblebees and electrical ecology of pollination. a Interactions between bee, flower, and atmospheric electric field cannot be separated, as each of them influence the other. ------- NDÉ Traduction Les abeilles et les plantes à fleurs ont une histoire de co-évolution remarquable et de longue date. Les fleurs et les abeilles ont développé des caractéristiques qui permettent la pollinisation, un processus aussi crucial pour les plantes que pour les insectes pollinisateurs. Du point de vue écologique sensoriel, les interactions abeille-fleur reposent sur des sens tels que la vision, l'olfaction, la détection de l'humidité et le toucher. Récemment, une autre modalité sensorielle a été découverte : la détection du champ électrostatique faible qui se forme entre une fleur et une abeille. Dans cet article, nous présentons notre compréhension actuelle de la manière dont ces interactions électriques se produisent et de leur contribution à la pollinisation et à l'électroréception. Des modèles à éléments finis et des preuves expérimentales fournissent de nouvelles perspectives sur l'organisation de ces interactions et sur la façon dont elles peuvent être étudiées davantage. En nous concentrant sur le transfert du pollen, nous analysons les caractéristiques saillantes des trois éléments qui permettent les interactions électrostatiques, à savoir le champ électrique atmosphérique, la capacité des abeilles à accumuler une charge positive et la propension des plantes à être relativement chargées négativement. Cet article vise également à mettre en évidence les domaines nécessitant des investigations supplémentaires, où davantage de recherches sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes des interactions électrostatiques et de l'électroréception aérienne. Introduction Les animaux pollinisateurs détectent et choisissent les fleurs en fonction de leur couleur, de leur forme, de leurs motifs, de leurs odeurs volatiles (Raguso 2008) et, dans certains cas, de leur température (Rands et Whitney 2008) et de signaux tactiles (Kevan et Lane 1985). Certaines plantes peuvent signaler à leurs pollinisateurs leur humidité atmosphérique corollaire (von Arx et al. 2012) et même utiliser l'acoustique, comme le font certains chauves-souris qui utilisent les échos floraux pour localiser les ressources en nectar (Simon et al. 2011). La diversité des pollinisateurs et la variété des techniques de pollinisation sont vastes (pour une revue complète, voir Willmer 2011). Bien que les abeilles effectuent au total un nombre moins grand de visites aux fleurs que d'autres pollinisateurs, elles sont responsables d'environ la moitié de la pollinisation des cultures (Rader et al. 2016). La relation entre les abeilles et les fleurs constitue un exemple complexe d'adaptation coévolutive, où les intérêts des deux parties sont servis. Les fleurs utilisent les abeilles comme véhicules pour améliorer le transport du pollen et la fécondation, tandis que les abeilles bénéficient grandement du pollen et du nectar en tant que sources de nourriture (pour une revue récente, voir Nicholls et Hempel de Ibarra 2017). Cette relation coévolutive s'avère riche et complexe. Elle implique une coopération entre les plantes et leurs vecteurs animaux, au bénéfice de chacun, mais implique également une compétition et un compromis adaptatif. Par exemple, la récompense en nectar est coûteuse à produire pour la plante. Chez l'asclepiade, jusqu'à 37 % de l'énergie photosynthétique quotidienne est dépensée pour produire une récompense en nectar pour les pollinisateurs (Southwick 1984), une énergie qui n'est plus disponible pour la plante. Cependant, une récompense plus énergétique est susceptible d'attirer plus de pollinisateurs, ce qui entraîne un compromis. La littérature sur le sujet est très riche et diversifiée, explorant les complexités des interactions plantes-pollinisateurs et les stratégies et adaptations diverses pour la reproduction des plantes et l'approvisionnement en insectes (Chittka et Thomson 2001). Ici, nous présentons un aspect des interactions plantes-pollinisateurs qui a été sous-estimé jusqu'à présent : la présence de forces électrostatiques entre les abeilles et les fleurs. Nous décrivons comment et pourquoi ces champs électriques existent, le mécanisme par lequel les abeilles détectent de faibles forces électrostatiques aériennes et la fonction de ces forces dans le transfert du pollen (Fig. 1a). via ChatGPT
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Bernadette Cassel
November 11, 2022 12:45 PM
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Un certain nombre d'études ont déjà montré que les produits chimiques de synthèse peuvent nuire aux bourdons et à la famille des apidés, à laquelle appartient aussi l’abeille, qui jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes. De nouvelles recherches indiquent maintenant que les engrais peuvent perturber la capacité des bourdons à identifier les fleurs, réduisant ainsi la probabilité que les insectes se posent sur elles. Guru Med | 11 Nov 2022 "Il n’est pas surprenant que ces insectes soient capables de différencier les fleurs des autres objets en se basant principalement sur des facteurs tels que la couleur et l’odeur. Toutefois, l’intensité spécifique des champs électriques produits par les plantes (que les bourdons et abeilles peuvent détecter) joue également un rôle important." (...) [Image] Artist’s impression of bumblebee interacting with flower - Nubia Hunting / Université de Bristol ------ NDÉ Contexte Introduction Flowers produce a diverse range of cues and attractants to pollinators that collectively promote localization and pollination. These cues encompass morphological and physiological adaptations that are relevant over different spatial scales. On a large scale, pollinators use color, sun, and magnetic fields to navigate the landscape. → Bees Have Magnetic Remanence | Science, 15.09.1978 https://www.science.org/doi/abs/10.1126/science.201.4360.1026
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Bernadette Cassel
October 25, 2022 12:45 PM
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En mesurant les champs électriques près des abeilles en essaim, les chercheurs ont découvert que les insectes peuvent produire autant de charge électrique atmosphérique qu’un nuage d’orage. Ce type d’électricité aide à façonner les événements météorologiques, aide les insectes à trouver de la nourriture et soulève les araignées dans les airs pour migrer sur de grandes distances. La recherche, parue le 24 octobre dans la revue iScience démontre que les êtres vivants peuvent avoir un impact sur l’électricité atmosphérique. Crumpe, 24.10.2022 Matériel fourni par Presse cellulaire. Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur. “Nous avons toujours regardé comment la physique influençait la biologie, mais à un moment donné, nous avons réalisé que la biologie pouvait aussi influencer la physique”, explique le premier auteur Ellard Hunting, biologiste à l’Université de Bristol. “Nous nous intéressons à la façon dont différents organismes utilisent les champs électriques statiques qui sont pratiquement partout dans l’environnement.” Comme la plupart des êtres vivants, les abeilles portent une charge électrique innée. Ayant découvert que les essaims de ruches d’abeilles modifient l’électricité atmosphérique de 100 à 1 000 volts par mètre, augmentant la force du champ électrique normalement ressentie au niveau du sol, l’équipe a développé un modèle qui peut prédire l’influence d’autres espèces d’insectes. “La façon dont les essaims d’insectes influencent l’électricité atmosphérique dépend de leur densité et de leur taille”, explique le co-auteur Liam O’Reilly, biologiste à l’Université de Bristol. “Nous avons également calculé l’influence des criquets pèlerins sur l’électricité atmosphérique, alors que les criquets pullulent à l’échelle biblique, mesurant 460 miles carrés avec 80 millions de criquets dans moins d’un mile carré; leur influence est probablement beaucoup plus grande que celle des abeilles.” “Nous n’avons découvert que récemment que la biologie et les champs électriques statiques sont intimement liés et qu’il existe de nombreux liens insoupçonnés qui peuvent exister à différentes échelles spatiales, allant des microbes dans le sol et des interactions plantes-pollinisateurs aux essaims d’insectes et peut-être au circuit électrique global, ” dit Ellard. “L’interdisciplinarité est précieuse ici – la charge électrique peut sembler ne vivre que dans la physique, mais il est important de savoir à quel point le monde naturel est conscient de l’électricité dans l’atmosphère”, déclare le co-auteur Giles Harrison, un physicien de l’atmosphère du Université de Reading." ---------- NDÉ L'étude : [Image] Graphical abstract Dans la presse anglophone :
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Bernadette Cassel
January 10, 2018 5:08 AM
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Un biologiste installe un micro sur une ruche et enregistre les réactions des abeilles aux ondes radio des téléphones portables (...) ___________________________________________________________________
POUR EN SAVOIR PLUS :
→ La téléphonie mobile perturbe le comportement des abeilles - Daniel Favre 2011. Cet article scientifique est publié avec "open access" chez Springerlink.com, DOI: 10.1007/s13592-011-0016-x http://www.alerte.ch/fr/information/etudes/76-la-telephonie-mobile-perturbe-le-comportement-des-abeilles.html "... Cette étude peut grandement contribuer à élucider les causes des mystérieuses disparitions des colonies d'abeilles dans le monde. En effet, mis à part les varroas (acariens), les virus, les bactéries (qui sont des causes biologiques), ou encore les pesticides (reflétant les causes anthropiques), il reste que plus de la moitié des causes de disparition d'abeilles dans l'hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l'hiver, à un moment où elles n'ont aucune chance de survivre dans la nature" → Les abeilles détestent le Nouvel-An - Article de Michel Perret paru dans Le Matin du lundi 14 novembre 2011 http://www.alerte.ch/fr/information/etudes/94-les-abeilles-detestent-le-nouvel-an.html "... Les abeilles détestent le Nouvel-An ! Le biologiste et apiculteur Daniel Favre en est persuadé et l'a prouvé à son échelle. Echanges de voeux oblige, une tempête électromagnétique de 130 millions de SMS et d'innombrables appels téléphoniques s'abat en effet sur les ruches au passage à la nouvelle année. «Résultat ? Les abeilles sont toutes perturbées et produisent à cette période-là un bruit anormalement élevé alors qu'avant et après le Nouvel-An elles sont calmes. Mes expériences confortent donc l'hypothèse que les ondes de téléphonie mobile ne leur réussissent vraiment pas.» En mai dernier, une étude de Daniel Favre publiée dans la revue de référence Apidologie («Le Matin» du 7 mai) avait montré que les abeilles sont perturbées par des mobiles fonctionnant à proximité de leur ruche. Et ce au point d'émettre le signal d'essaimage parfois au mauvais moment et donc de les faire potentiellement aller butiner dans la nature à une période où la météo et le manque de fleurs peuvent leur être fatals."
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Bernadette Cassel
May 31, 2016 12:36 PM
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Bumblebees use the fine hairs covering their bodies to detect electrical fields produced by the flowers they feed on and pollinate, according to a new study by researchers at the University of Bristol. The findings, just published in Proceedings of the National Academy of Sciences, may help to solve the mystery of how insects and other terrestrial creatures detect and respond to electric fields. Significance Electroreception in terrestrial animals is poorly understood. In bumblebees, the mechanical response of filiform hairs in the presence of electric fields provides key evidence for electrosensitivity to ecologically relevant electric fields. Mechanosensory hairs in arthropods have been shown to function as fluid flow or sound particle velocity receivers. The present work provides direct evidence for additional, nonexclusive functionality involving electrical Coulomb-force coupling between distant charged objects and mechanosensory hairs. Thus, the sensory mechanism is proposed to rely on electromechanical coupling, whereby many light thin hairs serve the detection of the electrical field surrounding a bumblebee approaching a flower. This finding prompts the possibility that other terrestrial animals use such sensory hairs to detect and respond to electric fields. Abstract Bumblebees (Bombus terrestris) use information from surrounding electric fields to make foraging decisions. Electroreception in air, a nonconductive medium, is a recently discovered sensory capacity of insects, yet the sensory mechanisms remain elusive. Here, we investigate two putative electric field sensors: antennae and mechanosensory hairs. Examining their mechanical and neural response, we show that electric fields cause deflections in both antennae and hairs. Hairs respond with a greater median velocity, displacement, and angular displacement than antennae. Extracellular recordings from the antennae do not show any electrophysiological correlates to these mechanical deflections. In contrast, hair deflections in response to an electric field elicited neural activity. Mechanical deflections of both hairs and antennae increase with the electric charge carried by the bumblebee. From this evidence, we conclude that sensory hairs are a site of electroreception in the bumblebee. ___________________________________________________________________ C'est grâce aux poils mécanosensoriels qui recouvrent leur corps que les bourdons détectent les petits champs électriques émis par les fleurs
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Bernadette Cassel
April 7, 2013 6:24 PM
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Les bourdons terrestres, insectes pollinisateurs apparentés aux abeilles, sont capables de détecter les signaux électriques émis par les fleurs, révèle une étude réalisée par l’équipe du professeur Daniel Robert, à l’université de Bristol (Royaume-Uni). [...] [Detection and Learning of Floral Electric Fields by Bumblebees http://www.sciencemag.org/content/340/6128/66.full]
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Bernadette Cassel
June 4, 2024 1:58 PM
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Les chenilles sont capables de repérer le champ électrique produit par les insectes qui pourraient être tentés de les manger, selon une étude menée par des chercheurs britanniques et publiée dans la revue Pnas. Par Anne-Sophie Tassart le 28.05.2024 à 16h30 [Image] Characterization of the physical electrical forces acting between predatory wasps and prey caterpillars. (A) Measurements of the net electrostatic charge carried by a predatory wasp, V. vulgaris (yellow), and three species of prey caterpillar, T. jacobaeae (orange), T. recens (pink), and A. io (purple). The dashed line denotes transition from negative to positive charge values. Half violins show distribution of data. Note different scales between wasps and caterpillars. (B) Two-dimensional slice through the center of a three-dimensional computational model of the electric field strength between a wasp and a caterpillar situated on the stem of a plant. The wasp was assigned a charge of +10 pC, based on the mean charge measured for V. vulgaris, and the caterpillar assigned a charge of −2 pC, based on the mean charge measured for A. io. The plant was defined as electrically grounded (5, 12–16). Electrical material properties were based on values from the literature (SI Appendix, Table S2). Electric field strength is denoted by color with values truncated above 2 kV/m for clarity. The 3D geometry of organisms is shown as gray.
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Bernadette Cassel
June 27, 2023 2:37 PM
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Passive electrolocation in terrestrial arthropods: Theoretical modelling of location detection Ryan A. Palmer, Isaac V. Chenchiah, Daniel Robert Journal of Theoretical Biology Volume 558, 7 February 2023 [Image] Diagram of the potential charge positions considered in the multiple charge detection analysis in Section 3.2. The point charge location is randomly assigned with its radius from the hair array being normally distributed and its angular position uniformly distributed (). Thus, the colours indicate the probability that a point charge is at a given radius. ------- NDÉ Traduction Résumé La découverte récente que certains arthropodes terrestres peuvent détecter, utiliser et apprendre de faibles champs électriques ajoute une nouvelle dimension à notre compréhension de la manière dont les organismes explorent et interagissent avec leur environnement. Chez les abeilles et les araignées, les systèmes mécanosensoriels de leurs poils permettent cette nouvelle modalité sensorielle en transportant des charges électriques et en se déformant en réponse à des champs électriques. Ce mode d'acquisition de l'information ouvre la voie à des dynamiques et des capacités sensorielles qui n'avaient pas été réalisées jusqu'à présent. Dans cet article, nous étudions l'un de ces potentiels : la possibilité pour un arthropode de localiser des objets chargés électriquement. Nous commençons par illustrer comment les interactions électrostatiques entre les poils et les champs électriques environnants permettent le processus de détection de l'emplacement. Nous examinons ensuite trois scénarios : (1) la détermination de l'emplacement et de l'ampleur de plusieurs charges ponctuelles par une seule observation, (2) l'apprentissage des propriétés électriques et mécaniques des capteurs et des caractéristiques d'un champ électrique par plusieurs observations, (3) la possibilité pour un observateur de déduire son emplacement et son orientation dans un champ électrique fixe et connu (ce qui s'apparente à la "navigation stellaire"). Pour conclure, nous discutons du potentiel de l'électroréception pour doter un animal de capacités sensorielles jusqu'à présent non appréciées, telles que la cartographie des environnements électriques. L'électroréception chez les arthropodes terrestres offre une nouvelle compréhension des processus sensoriels réalisés par les poils filiformes, s'ajoutant à la détection aéro-acoustique et ouvrant la possibilité de nouvelles dynamiques collectives émergentes et d'acquisition d'informations par des capteurs de poils distribués.
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Bernadette Cassel
October 28, 2022 1:57 PM
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Des biologistes ont fait une découverte électrisante… les insectes en essaim, comme les abeilles, peuvent avoir un impact sur l'électricité dans l'atmosphère. De plus, la charge électrique produite peut être aussi importante que celle qui s'accumule dans un nuage d'orage. En essayant de comprendre la façon dont la charge électrique dans l'atmosphère change sous l'effet de nombreux facteurs connus (tels que la pluie, les aérosols, la radioactivité, la pollution et le volcanisme), les chercheurs ont réalisé que le rôle des insectes était une parti Guru Med, 26.10.2022 [Image] Images tirées de l’étude : (A) Abeilles domestiques passant devant le moniteur de champ électrique sur le site expérimental. (B) Modèle illustrant l’effet potentiel d’un essaim d’abeilles sur le gradient de potentiel atmosphérique (en V/m). (Ellard R. Hunting et col./ iScience)
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Bernadette Cassel
May 9, 2021 2:31 PM
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"Static electric fields are common throughout the environment and this has been known for some time (e.g Lund (1929) and back in 1918, the great Jean-Henri Fabre, writing about the dung beetle, Geotrupes stated “They seem to be influenced above all by the electric tension of the atmosphere." Shocking News – the truth about electroperception – insects can ‘feel’ electric fields | Don't Forget the Roundabouts March 3, 2020 · 9:05 am Traduction du début de l'article : Les champs électrostatiques sont courants dans l'environnement, ce qui est connu depuis un certain temps (par exemple, Lund (1929) et, en 1918, le grand Jean-Henri Fabre, écrivant sur le bousier Geotrupes, déclarait : "Ils semblent être influencés avant tout par la tension électrique de l'atmosphère. Par les soirées chaudes et étouffantes, lorsqu'un orage se prépare, je les vois se déplacer encore plus que d'habitude. Le lendemain est toujours marqué par de violents coups de tonnerre". Dans ces conditions, il est surprenant qu'il ait fallu attendre les années 1960 pour que les entomologistes commencent à s'intéresser réellement à l'électroperception, lorsqu'un entomologiste canadien décida d'approfondir le phénomène, mais en utilisant des mouches (Edwards, 1960). Il a constaté que si Drosophila melanogaster et Calliphora vicina étaient exposées à un champ électrique, mais pas en contact avec celui-ci, elles cessaient de se déplacer. Calliphora vicina avait besoin d'une tension plus forte pour provoquer une réponse que D. melanogaster, ce qui pourrait peut-être être lié à leurs tailles relatives. Il semblait que leur mouvement était réduit lorsque la charge électrique était appliquée et modifiée, mais pas si le champ était constant. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) References Bullock, T.H. (1999) The future of research on elctroreception and eclectrocommunication. Journal of Experimental Biology, 10, 1455-1458. Carreck, N. 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June 6, 2016 3:08 PM
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Les abeilles perçoivent les champs électriques. L’information n’est pas nouvelle mais on vient seulement de comprendre... Tout reposerait sur la répulsion qu’ont les antennes pour les charges électriques positives. Et si insectes s'en servaient pour communiquer entre eux ? Un décryptage s’impose. (...) Des antennes électrosensibles chez les abeilles Trois expériences ont été menées dans une salle dépourvue de perturbations électromagnétiques extérieures. Les champs émis par des abeilles chargées (tension de 0 à 450 volts) ont des composants de basses et de hautes fréquences. Pour commencer, ils ont été reproduits sur une baguette qui a ensuite été approchée de butineuses. Dans tous les cas, leurs antennes se sont mises à fléchir passivement à l’arrivée de l’objet. Dans la deuxième expérience, les chercheurs ont conditionné les abeilles pour qu’elles réagissent à un champ électrique précis, dont l’émission signalait la présence d’une récompense sucrée. Le test a été couronné de succès, ce qui signifie que ces insectes perçoivent les champs émis avec précision. Enfin, des antennes ont été extraites de plusieurs spécimens, avec tous les organes attenants, puis exposées à la baguette chargée. Cette dernière les a de nouveau fait fléchir, provoquant la mise en mouvement des cellules sensorielles ciliées (ou mécanorécepteurs), d’après des mesures réalisées avec un vibromètre laser. Ces cellules sont observables dans l’organe de Johnson, qui se situe lui-même à la base des appendices. Des électrodes placées sur les axones partant de cet organe ont bien enregistré l’émission d’influx nerveux en présence d'un champ électrique. Leurs intensités respectives sont même liées. Ce mécanisme a été présenté dans les Proceedings of the Royal Society B. Selon les auteurs, les abeilles pourraient l’exploiter pour dialoguer par champs électriques interposés. Ce nouveau mode de communication expliquerait comment elles se transmettent des informations dans l’obscurité, notamment lorsqu’elles réalisent leur danse indiquant la position d’une source de nourriture. Il reste maintenant à le prouver... Abstract Honeybees, like other insects, accumulate electric charge in flight, and when their body parts are moved or rubbed together. We report that bees emit constant and modulated electric fields when flying, landing, walking and during the waggle dance. The electric fields emitted by dancing bees consist of low- and high-frequency components. Both components induce passive antennal movements in stationary bees according to Coulomb's law. Bees learn both the constant and the modulated electric field components in the context of appetitive proboscis extension response conditioning. Using this paradigm, we identify mechanoreceptors in both joints of the antennae as sensors. Other mechanoreceptors on the bee body are potentially involved but are less sensitive. Using laser vibrometry, we show that the electrically charged flagellum is moved by constant and modulated electric fields and more strongly so if sound and electric fields interact. Recordings from axons of the Johnston organ document its sensitivity to electric field stimuli. Our analyses identify electric fields emanating from the surface charge of bees as stimuli for mechanoreceptors, and as biologically relevant stimuli, which may play a role in social communication.
Via Bee Api?
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February 22, 2013 3:02 PM
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Les fleurs émettent un faible champ électrique qui signale aux insectes pollinisateurs la présence de nectar dans leur corolle. C'est ce que dévoile une nouvelle étude publiée dans la revue Science Express] et menée par les scientifiques de l'École de sciences biologiques de l'Université de Bristol. "Quand un bourdon s'approche d'une fleur, on voit les grains de pollen sauter sur lui avant qu'il se pose. C'est étonnant", rapporte Daniel Robert, de l'université de Bristol. Le chercheur est arrivé à déterminer que ce phénomène était dû aux différences de potentiel électrique entre la plante et l'insecte. [L'étude] Detection and Learning of Floral Electric Fields by Bumblebees http://www.sciencemag.org/content/340/6128/66.full
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À LIRE AUSSI :
• Les bourdons utilisent les champs électriques des fleurs - SVT A L'AFFICHE – LeWebPédagogique
• Samedi-sciences (84) : pour butiner, les bourdons captent les signaux électriques des fleurs - Blogs Médiapart - Carnets de labo
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