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Bernadette Cassel
November 20, 2022 6:55 AM
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Les moustiques vecteurs de pathogènes sont un problème de santé publique, une nouvelle approche basée sur la chimie permettrait de rendre les traitements plus efficaces. Bruno Lapied
Publié: 17 novembre 2022, 12:26 EST "Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies humaines provoquées par des parasites, des virus ou des bactéries transmis par des vecteurs (moustiques ou tiques par exemple) encore appelées maladies à transmission vectorielle représentent, au niveau mondial, environ 17 % des maladies infectieuses. Certaines de ces maladies sont transmises par des insectes hématophages comme les moustiques. Elles peuvent infecter l’homme par l’intermédiaire de virus (arbovirus), c’est le cas de la dengue, du chikungunya et de Zika ou de parasites (plasmodium) pour le paludisme. Dans ce cas, le dernier rapport de l’OMS fait état d’un nombre de décès dus au paludisme estimé à 627 000 en 2020. Ce qui correspond à 69 000 décès de plus que l’année précédente. Les régions d’Afrique sont les plus impactées avec 96 % de tous les décès dus au paludisme en 2020, les enfants de moins de 5 ans sont les principales victimes (80 % des décès). De plus, l’incidence de la dengue, par exemple, continue d’augmenter et la maladie touche désormais les populations de plus de 129 pays d’après la Dre Mwele Malecela, Directrice du Département de l’OMS de lutte contre les maladies tropicales négligées. Au niveau national et dans plusieurs régions françaises, en particulier dans les territoires ultra-marins (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte, La Réunion) et les collectivités d’outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna, le contrôle des populations moustiques vecteurs des genres Aedes, Anopheles et Culex pose un réel problème en matière de santé publique. De plus, des cas autochtones de dengue en France métropolitaine ont été rapportés avec 9 foyers de transmission de dengue qui représentent 65 cas autochtones identifiés au 16 octobre 2022 en région Occitanie, Paca et Corse. Enfin, l’émergence et la réémergence de ces maladies vectorielles transmises par les moustiques, dues aux changements climatiques et à la globalisation des échanges au niveau mondial renforcent l’urgence de développer de nouvelles stratégies essentielles pour gérer et contrôler ces populations de moustiques vecteurs d’agents pathogènes. Des moyens de lutte variés mais imparfaits Aujourd’hui, les objectifs de la lutte antivectorielle (LAV) sont de diminuer mais aussi de contrôler les populations de moustiques vecteurs. Parmi les moyens de lutte utilisés (biologiques, mécaniques et/ou génétiques), la lutte chimique par l’utilisation de biocides comme les insecticides,reste une stratégie largement utilisée. Cependant, le développement des mécanismes de résistance aux insecticides classiques par les moustiques et d’autres mécanismes physiologiques de compensation (surexpressions de récepteurs cibles spécifiques) qui limitent le coût biologique généré par le développement de ces résistances par ces mêmes moustiques modifie l’effet insecticide et rend les traitements de moins en moins efficaces. Dans ce contexte, pour limiter l’apparition de résistances chez les moustiques vecteurs d’agents pathogènes et diminuer la concentration d’insecticide utilisée afin d’éviter les effets secondaires sur les organismes non-cibles (comme des insectes auxiliaires ou des mammifères), nous avons développé au sein du laboratoire SiFCIR de l’Université d’Angers en collaboration avec l’IRD de Montpellier (F. Chandre) et la SATT-Ouest valorisation de Rennes, une stratégie innovante de lutte contre les moustiques sensibles et résistants aux insecticides. L’agent synergisant Cette stratégie est basée sur l’utilisation d’une association de deux composés de familles chimiques différentes ayant des modes d’action indépendants, à savoir un agent synergisant et un insecticide. L’agent synergisant, défini aujourd’hui dans le cadre du rapport d’expertise collective de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), est un composé chimique de synthèse ou naturel qui ne possède pas lui-même de propriétés insecticides, mais qui, lorsqu’il est associé et appliqué avec un insecticide renforce considérablement son activité tout en réduisant les concentrations utilisées. L’avantage majeur de cette association qui agit sur des cibles différentes rompt le cycle de développement de résistance observé pour un insecticide. Cette stratégie, permet d’intensifier l’effet d’un insecticide donné, qui s’il avait été utilisé seul n’aurait pas eu une action aussi importante. Dans ces conditions et parce que l’agent synergisant est utilisé à très faible concentration, il n’occasionne pas d’actions néfastes sur les organismes vivants et l’environnement. Il a pour effet d’activer des voies de signalisation intracellulaire impliquées dans l’augmentation de la sensibilité des cibles membranaires aux insecticides. Ces voies de signalisation, lorsqu’elles sont sollicitées, sont responsables d’un changement de conformation de la cible. Cet effet augmente l’action de l’insecticide tout en réduisant les concentrations utilisées et permet de contourner des phénomènes de résistance aux insecticides. Ce nouveau concept basé sur l’utilisation d’un agent synergisant a fait l’objet de brevets. Il a retenu récemment l’intérêt d’industriels dans les domaines d’applications liés à l’utilisation des produits phytosanitaires. Cet intérêt s’inscrit dans le cadre des nouvelles procédures d’homologations concernant l’utilisation des biocides à plus faibles concentrations dans un contexte à la fois de santé environnementale mais aussi de santé publique." [Image] Représentation schématique du principe de l’utilisation d’un agent synergisant associé à un insecticide. Ce « tandem » permet de changer la conformation de la cible à l’insecticide via des mécanismes intracellulaires dépendants du calcium. Dans ces conditions, l’effet insecticide est potentialisé à plus faible concentration (vert) par rapport au traitement classique sans agent synergisant (rouge) Fourni par l'auteur
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Bernadette Cassel
September 4, 2022 12:17 PM
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Du 1er mai au 26 août 2022, ont été identifiés en France métropolitaine : Santé publique France Mis à jour le 29 aout 2022
"123 cas importés de dengue ; 112 ont été diagnostiqués dans des départements avec implantation documentée d’Aedes albopictus [carte ci-dessus, NDÉ] 8 cas importés de chikungunya 2 cas importés de zika [et 9 cas autochtones de dengue, NDÉ]
Un cas autochtone de dengue a été identifié dans les Pyrénées-Orientales à Perpignan le 21/07/2022. Aucun autre cas n’a été identifié depuis.
Un foyer de 5 cas autochtones de dengue est en cours d’investigation dans la commune de Fayence dans le Var (83), suite à l’identification d’un premier cas le 4 août.
Un cas autochtone de dengue a été identifié début août sur la commune de Saint Jeannet dans les Alpes Maritimes. Identification de cas autochtones de dengue dans le Var et dans les Alpes Maritimes – Point de situation | Agence régionale de santé PACA (sante.fr).
Un cas autochtone de dengue a été identifié dans les Hautes-Pyrénées à Andrest le 18/08/2022.
Pour chacun des cas ou foyers identifiés, des investigations épidémiologiques ont été réalisées ou sont en cours afin d’identifier d’éventuels autres cas et définir précisément la zone de transmission. Les professionnels de santé des secteurs concernés ont été sensibilisés au diagnostic et au signalement d’éventuels autres cas de dengue. Des prospections entomologiques ainsi que des actions de démoustication ont été réalisées ou sont en cours par l’opérateur de démoustication. ---------- NDÉ Illustration : [Image] Carte de présence des moustiques vecteurs Aedes albopictus
via Cartes de présence du moustique tigre (Aedes albopictus) en France métropolitaine - Ministère de la Santé et de la Prévention Pour en savoir plus : "... Le 24/08, un deuxième cas autochtone a été signalé à Andrest. Il s'agir d'un adulte ayant présenté des signes le 06 août. La sérologie du 19 août est revenue positive, en cours de confirmation par le CNR. Une recherche active d’éventuels autres cas est en cours." Source : Santé Publique France Virus Usutu, virus Zika, virus du chikungunya ou de la dengue… Au cours des dernières années, ces noms aux consonances exotiques se sont tous fait une place dans les médias français. Et pour cause : responsables de maladies qui ne sévissaient jusqu’à présent que dans des régions éloignées, ces virus sont en train de s’extraire des régions où ils ont longtemps été endémiques pour partir à la conquête de notre planète. La France n’est pas à l’abri de cette menace, ni dans les outre-mer ni dans les régions métropolitaines, comme en témoignent les implantations en cours des virus de la dengue ou du virus Usutu autour de l’arc méditerranéen. Quels sont les virus à surveiller ? Où en est la situation ? Voici ce que les travaux des réseaux de surveillance actuellement en place et des laboratoires de recherche qui étudient ces virus nous ont appris ces dernières années.
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Bernadette Cassel
December 24, 2021 6:42 AM
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Chaque année, Santé publique France coordonne la surveillance des arboviroses – dengue, chikungunya, zika – et publie ce jour les chiffres de l’année 2021. Chikungunya, dengue, zika : chiffres 2021 Publié le 21 décembre 2021 Chikungunya, dengue, zika : chiffres et résultats clés 2021 Du 1er mai 2021 au 10 décembre 2021, ont été confirmés en France métropolitaine : - 164 cas importés de dengue dont 105 en provenance de La Réunion ; 144 cas ont été diagnostiqués dans des départements avec implantation documentée d’Aedes albopictus.
- 3 cas importés de chikungunya
- 0 cas importé de Zika
Zoom sur des cas autochtones de dengue identifiés en 2021 Un cas autochtone de dengue a été identifié dans le département du Var le 26 juillet 2021. Aucun autre cas n’a été identifié, y compris lors des enquêtes en porte à porte réalisées les 2 et 9 août. Un autre cas autochtone de dengue a été identifié à Montpellier le 5 novembre 2021. Des actions de lutte antivectorielle ont eu lieu autour du domicile du cas les 11 et 15 novembre. Aucun autre cas n’a été identifié, y compris lors des enquêtes en porte à porte réalisées les 22 et 23 novembre 2021. En comparaison à la saison 2020, le nombre de cas importés, en particulier de dengue, a été très inférieur cette année : 909 cas de dengue en 2020 (données consolidées) contre 164 en 2021. Cette plus faible activité est attribuable à l’absence de circulation épidémique de la dengue dans les départements français d’Amériques pendant la période de surveillance saisonnière renforcée 2021. Pour mémoire, plus de 80% des cas importés de dengue de 2020 rentraient d’un séjour en Martinique ou en Guadeloupe. [Image] Nombre de cas confirmés importés de chikungunya, de dengue et de zika, par région, France métropolitaine et pour les départements avec implantation documentée d’Aedes albopictus (01/05/2021 au 10/12/21)
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Bernadette Cassel
December 24, 2020 11:05 AM
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Depuis quelques années, des cas de transmission autochtone de dengue et de chikungunya sont notifiés en France métropolitaine. Des chercheurs de l’UMR MIVEGEC ont identifié différents facteurs pouvant expliquer ces émergences et quantifié leur importance respective. Leurs résultats ont été publiés dans la revue PLOS Neglected Tropical Disease. Site Web IRD, 23.12.2020 "Face à la progression inexorable du moustique tigre, vecteur de maladies considérées comme tropicales (dengue, chikungunya, Zika), il est urgent de mieux comprendre ce qui favorise la transmission en zone tempérée. Des travaux de recherche – mis en œuvre dans une perspective opérationnelle – livrent des explications qui interpelleront les responsables de santé publique. Un vecteur déjà bien implanté dans le sud de la France Détecté pour la première fois en France en 2004, le moustique tigre, Aedes albopictus, a depuis lors progressé sur le territoire. A tel point que début 2020, 58 départements étaient considérés comme colonisés." (...) Publication : Jourdain F., Roiz D., de Valk H., Noël H., L’Ambert G., Franke F., Paty M.C., Guinard A., Desenclos J.C., Roche B. [Image] Distribution spatiale et temporelle d'Aedes albopictus sur le littoral méditerranéen français. Crédit : Jourdain et al., 2020
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Bernadette Cassel
June 24, 2020 6:22 PM
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Sida, Ebola, SARS, MERS, Zika, Covid-19… Les nouvelles maladies se sont multipliées durant les dernières décennies. Comment naissent les épidémies et que faire pour mieux les anticiper ? Mathilde Paul, Inrae; Eric Delaporte, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francois Roger, Cirad; Frédéric Simard, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Jacques Izopet, Inserm [...] Assiste-t-on à une accélération des phénomènes d’émergences épidémiques ? À l’époque où les populations humaines étaient composées de chasseurs-cueilleurs, les individus pouvaient contracter des maladies à partir des espèces chassées. Mais c’est la domestication d’espèces sauvages qui a créé le premier grand pont épidémiologique entre les populations animales et humaines : la sédentarisation des populations couplée à l’augmentation de leur densité a entraîné un risque accru de transmission de certains pathogènes à l’homme. Depuis lors, l’expansion et l’évolution des systèmes de production animale n’ont cessé de créer des contextes favorables à l’émergence et à la diffusion d’agents pathogènes entre animaux et hommes. Ces phénomènes d’émergences épidémiques d’agents infectieux connus ou inconnus se sont accélérés à la fin du XXᵉ siècle. En effet, elles résultent des changements globaux déclenchés et alimentés par les activités humaines partout sur la planète. Parmi les facteurs qui entrent en jeu on peut citer la destruction et la fragmentation des habitats, la dégradation des écosystèmes naturels, la perte de biodiversité, l’intensification des systèmes d’élevage et de cultures, l’urbanisation, les mises en contact inédites entre êtres humains, espèces domestiques et sauvages, le dérèglement climatique (qui perturbe certaines dynamiques écologiques), les transports aériens et maritimes (qui connectent des populations et écosystèmes initialement indépendants), etc. Un exemple marquant de cette accélération est la dispersion et la prolifération du moustique tigre, Aedes albopictus. Originaire d’Asie du Sud-Est, il est apparu en Afrique continentale dans les années 1990 et en France métropolitaine dès 2004. Depuis, il s’étend sur le territoire : il avait colonisé, en 2019, 58 départements métropolitains sur 96. Outre les désagréments qu’occasionne ce moustique abondant et agressif, il est aussi vecteur des virus de la dengue, du Chikungunya ou Zika. À l’heure actuelle, ces virus ne sont pas « installés » en France métropolitaine, mais des voyageurs infectés à l’occasion d’un déplacement pourraient devenir des sources de contamination. Des cas de transmission « autochtone », c’est-à-dire des personnes infectées par ces virus alors qu’elles n’ont pas voyagé, sont ainsi régulièrement rapportés (par exemple à Montpellier et à Nîmes), mais sont restés jusqu’à présent sporadiques. En revanche à La Réunion, une épidémie saisonnière de dengue sévit depuis 2018, qui prend de l’ampleur d’année en année (jusqu’à 1 000 cas par semaine observés en mai 2020)." [...] [Image] Aedes albopictus, le moustique-tigre vecteur de diverses maladies, est parti à la conquête de la planète. James Gathany/CDC
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Bernadette Cassel
July 10, 2019 4:19 AM
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"Zika, dengue, chikungunya... Ces maladies virales transmises par le moustique-tigre gagnent du terrain dans le monde. Passager clandestin arrivé en 2004 dans le département des Alpes-Maritimes, l'insecte hautement indésirable colonise progressivement la France métropolitaine. D'où l'importance d'identifier les foyers et de les circonscrire." Futura avec l'AFP-Relaxnews, 10.07.2019 Des moustiques « clandestins » et pugnaces ! "À la période d'activité du moustique, qui s'étend de début mai jusqu'au 30 novembre, correspond une période annuelle de « surveillance renforcée ». En 2018, 16 cas de chikungunya, 333 cas de dengue et 10 cas de zika ont été notifiés en France métropolitaine. En 2019, du 1er mai au 7 juillet, ont déjà été recensés 187 cas importés de dengue dont 39 avaient séjourné sur l'Ile de la Réunion ; 22 cas importés de chikungunya ; 3 cas importés de zika. Par ailleurs, une épidémie de dengue sévit actuellement sur l'Ile de la Réunion avec plus de 15.000 cas (biologiquement confirmés ou probables) signalés entre le début de l'année 2019 et le 11 juin, selon SpF. Depuis 2010, en métropole, douze épisodes de transmission autochtone ont été identifiés, 9 de dengue et 3 de chikungunya, qui ont entraîné au total 54 cas autochtones, 23 de dengue et 31 de chikungunya. Huit épisodes ont eu lieu en Provence-Alpes-Côte d'Azur. « L'analyse de ces émergences et des mesures prises pour en limiter l'extension a montré l'efficacité du dispositif de surveillance mis en place ainsi que des investigations réalisées car elles ont permis d'identifier rapidement les foyers et de les circonscrire », souligne l'éditorial du BEH de l'agence sanitaire. Néanmoins, « l'analyse des 12 épisodes de cas autochtones survenus entre 2010 et 2018 en France métropolitaine a montré que leur apparition étaient très majoritairement liée à l'absence d'identification des cas primaires importés [cas de départ, ndlr] par la surveillance renforcée » et, « dans une moindre mesure », à des actions incomplètes pour lutter contre le moustique « autour des lieux fréquentés » par les personnes revenues avec le virus, remarquent Florian Franke (SpF, Paca, Marseille) et ses collègues." (...)
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Bernadette Cassel
October 10, 2022 1:24 PM
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Neuf foyers de transmission de dengue, totalisant 63 cas autochtones de dengue ont été identifiés au 4 octobre 2022 : Chikungunya, dengue et zika - Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France métropolitaine en 2022. Mis à jour le 10 octobre 2022 Cas autochtones de dengue en France métropolitaine Neuf foyers de transmission de dengue, totalisant 63 cas autochtones de dengue ont été identifiés au 4 octobre 2022 : En région Occitanie : - 5 foyers totalisant 12 cas :
- Dans les Pyrénées Orientales, à Perpignan, un cas autochtone de dengue dont les symptômes avaient débuté mi-juin. Aucun autre cas n’a été identifié depuis et cet épisode est clos.
- Dans les Hautes Pyrénées un foyer de 4 cas sur les communes d’Andrest (3 cas) et de Rabastens (1 cas), dont les symptômes ont débuté entre la mi-juillet et la fin août.
- En Haute-Garonne à la Salvetat saint Gilles un foyer de 4 cas de dengue survenus dans une même maisonnée dont les symptômes ont débuté la dernière quinzaine d’août. Aucun autre cas n’a été identifié depuis et cet épisode est clos.
- Dans le Tarn et Garonne, 1 cas vraisemblablement infecté durant un séjour à Montauban fin août.
- En Haute Garonne, un foyer de 2 cas à Toulouse, survenus dans une même maisonnée, dont les symptômes ont débuté dans la 2e quinzaine de septembre.
En région Paca : - 3 foyers totalisant 50 cas :
- Dans le Var, à Fayence, un foyer de 7 cas de dengue dont les symptômes ont débuté entre fin juin et fin juillet. Cet épisode est clos.
- Dans les Alpes Maritimes :
- Un foyer de 33 cas sur les communes limitrophes de Saint Jeannet (21 cas), de Gattières (11 cas) et de la Gaude (1 cas). Les symptômes ont débuté entre le début août et fin-septembre.
- Un foyer de 10 cas recensés sur les communes de Saint Laurent du Var (9 cas) et Cagnes sur Mer (1 cas exposé à St Laurent du Var). Les symptômes ont débuté entre mi- août et mi-septembre.
- Ces 2 foyers sont distincts car dus à des virus de sérotype différent (DENV 1 et 3).
En région Corse : - Un cas autochtone dont les symptômes ont débuté mi-septembre.
"... En présence du moustique Aedes albopictus, d’autres cas ou foyers de transmission de dengue, chikungunya et zika, pourraient être détectés sur le territoire métropolitain pendant les semaines à venir." ---------- NDÉ Dans la presse en ligne : → Changement climatique : le virus de la dengue arrive en France. Par Lorène Lavocat, 10.10.2022 https://reporterre.net/Changement-climatique-le-virus-de-la-dengue-arrive-en-France Plus de 60 cas de dengue, transmis par le moustique tigre, ont été enregistrés en métropole. Une propagation due à un climat favorable après cet été très chaud, analyse le virologiste Yannick Simonin. Yannick Simonin est virologiste à l’université de Montpellier, spécialiste des virus émergents. Reporterre — 63 cas autochtones de dengue ont été enregistrés en métropole depuis juillet 2022. Est-ce une situation inédite ? Yannick Simonin — Une telle augmentation de cas autochtones — donc de personnes qui ont contracté la maladie en France métropolitaine — est en effet inédite. 63 cas, c’est largement plus que le total cumulé des dix dernières années. Depuis le premier cas identifié en 2010, nous n’avions recensé qu’une trentaine d’infections. La maladie s’est par ailleurs déclarée dans cinq départements, dont certains où elle n’avait jamais été détectée jusqu’à présent. Comment cette maladie tropicale est-elle arrivée sur le territoire hexagonal ? À l’origine des cas autochtones français, nous avons des personnes qui reviennent de zones où circule le virus, et qui sont infectées. Une fois en France, elles peuvent être piquées par un moustique tigre [1], qui va ensuite le transmettre à d’autres personnes n’ayant jamais voyagé à l’étranger. Comment expliquer cette explosion des cas de dengue en métropole ? Cela fait plusieurs années qu’on s’attend à une augmentation des arboviroses — les maladies transmises par des piqûres d’insectes, comme la dengue, le chikungunya, Zika. C’est effectivement ce qui se passe. En plus de la dengue, l’Italie a connu cette année une recrudescence des cas de fièvre du Nil occidental [2]. La reprise du trafic aérien après le Covid-19 a eu un rôle. Mais ce sont surtout les conditions météorologiques favorables de cet été 2022 qui ont joué : l’alternance de chaleurs et d’épisodes pluvieux a entraîné une augmentation importante du nombre de moustiques. Or, plus on a de moustiques tigres, plus on a de risques de propagation de la dengue. [...]
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Bernadette Cassel
August 10, 2022 6:59 AM
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L'Agence régionale de santé va procéder à une démoustication autour de la maison concernée en fin de semaine. Nicolas Galup avec Alixan Lavorel, 09.08.2022 Un cas de dengue a été détecté à Fayence, dans le Var, a annoncé ce mardi matin la mairie de la commune sur sa page Facebook*. "A la suite d'un cas de dengue détecté dans les quartiers du Puits plan est 1, 2 et 3, ainsi que le Puits du plan ouest", ont indiqué les services municipaux de Fayence sur Facebook. L'ARS confirme également à BFM Nice Côte d'Azur la détection de ce cas de dengue." * Mairie de Fayence - Facebook, 09.08.2022 https://www.facebook.com/Mairiedefayence/photos/a.116967390103973/578140680653306/ ---------- Lire aussi : Un cas a été identifié ce mardi. Bien que souvent bénigne, cette infection peut parfois entraîner de lourds symptômes. Ce mardi, un cas a été détecté à Fayence, dans le Var. Cette maladie infectieuse transmise par piqûre de moustique, est essentiellement présente dans les régions tropicales. Une démoustication a tout de suite était prévue pour la nuit de jeudi ou vendredi pour éviter la propagation de la maladie. Un autre cas avait été identifié à Toulon au mois de juillet. C'est une première depuis le début de la surveillance saisonnière. Un individu souffrant de la dengue a été identifié à Toulon, dans le Var, a indiqué l'Agence régionale de Santé (ARS) Provence-Alpes-Côte-d'Azur ce jeudi par voie de communiqué. Cette personne est aujourd'hui guérie. Il s'agit d'un cas autochtone, précise l'ARS. Cela signifie que cet individu a été piqué par un moustique infecté par le virus de la dengue "sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes". [Image] Le moustique-tigre (Aedes albopictus) est vecteur de la dengue. - EID Méditerranee - AFP
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Bernadette Cassel
September 23, 2021 6:11 AM
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144 cas importés de dengue dont 104 en provenance de La Réunion ; 127 cas ont été diagnostiqués dans des départements avec implantation documentée d’Aedes albopictus 2 cas importés de chikungunya 0 cas importé de Zika ont été confirmés en France métropolitaine du 1er mai 2021 au 17 septembre 2021 Mis à jour le 20 septembre 2021
"Un cas autochtone de dengue a été identifié dans le département du Var le 26/07/2021 (consulter l'article). Aucun autre cas n’a été identifié à ce jour, y compris lors des enquêtes en porte à porte réalisées les 2 et 9 août. Les professionnels de santé des secteurs concernés ont été sensibilisés au diagnostic et signalement d’éventuels autres cas de dengue. Des prospections entomologiques ainsi que des actions de démoustication ont été réalisées par l’opérateur de démoustication." [Image] Nombre de cas confirmés importés de chikungunya, de dengue et de zika, par région, France métropolitaine et pour les départements avec implantation documentée d’Aedes albopictus (01/05/2021 au 17/09/21)
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Bernadette Cassel
September 16, 2020 1:45 PM
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La co-circulation des virus de la dengue et du SARS-CoV-2 peut avoir nombre d’effets pervers : retard dans la prise en charge, sous-déclaration des cas, détérioration de la lutte anti-moustiques… Marie-Marie Olive, Institut de recherche pour le développement (IRD); David Roiz, Institut de recherche pour le développement (IRD); Johanna Fite, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail et Thierry Baldet, Inrae, 15.09.2020
"En mobilisant aujourd’hui, à juste titre, l’attention du monde entier, la pandémie de Covid-19 liée au nouveau virus SARS-CoV-2 éclipse d’autres maladies infectieuses. Or cette situation est d’autant plus alarmante qu’en détournant l’attention des gestionnaires, des décideurs et du public sur ces maladies, elle peut aggraver leur impact. Dans de nombreux pays – en Afrique, en Asie et en Amérique latine – la pandémie de Covid-19 pourrait ainsi nuire aux campagnes de lutte et de prévention contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (principales cibles du Fonds mondial), ainsi qu’aux campagnes de vaccination contre la diphtérie, la polio et la rougeole. Les maladies virales transmises par les moustiques Aedes – comme la dengue, le Zika, le chikungunya et la fièvre jaune – sont elles aussi concernées. La situation est d’autant plus inquiétante que leurs incidences ont augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie, et qu’elles sont responsables de graves épidémies touchant actuellement l’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est et l’océan Indien. Des épidémies de dengue en série L’Amérique latine connaît cette année l’une des plus importantes épidémies de dengue jamais enregistrée dans la région. Le Brésil, très affecté par l’épidémie de Covid-19, a par exemple recensé plus d’un million de cas et environ 400 décès imputés à la dengue entre janvier et juin 2020. Les départements de Mayotte et de la Guyane – qui font toujours face à une circulation importante de SARS-CoV-2 – sont également dans une situation préoccupante. Plus largement, les territoires français d’outre-mer connaissent des épidémies de dengue importantes, avec plus de 30 000 cas signalés dans les îles de l’océan Indien depuis 2017 (Mayotte et La Réunion) et plus de 15 000 cas dans les îles des Caraïbes (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Martinique) depuis la fin de l’année 2019. Les régions tempérées de l’hémisphère nord (États-Unis et Europe), particulièrement touchées par la pandémie de Covid-19, sont aussi à risque pour ces arboviroses durant l’été, dans les zones où les moustiques vecteurs Aedes aegypti et/ou Aedes albopictus sont établis. Une transmission autochtone de dengue a par exemple été détectée cet été en France, dans le département de l’Hérault. Aux États-Unis, une vingtaine de cas ont été recensés en Floride. Dans ce contexte, en avril 2020, le ministère français de la Santé a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer d’une part l’impact potentiel de la pandémie de Covid-19 et du confinement sur la surveillance et la lutte contre la dengue, et d’autre part la balance bénéfices/risques de l’arrêt ou de la poursuite de certaines actions de lutte antivectorielle. Ce travail d’évaluation a fait l’objet d’un rapport disponible en 3 langues (français, anglais et espagnol) sur le site de l’ANSES, dont nous vous présentons ici une courte synthèse." (...) [Image] Nombre de cas confirmés de dengue et de Covid-19 à La Réunion depuis le 01/01/2020 (d’après les informations des Points Epidémiologiques de SpF), avec une échelle distincte sur le nombre de cas (d’un facteur 20) [capture d'écran] En savoir plus
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Bernadette Cassel
October 25, 2019 12:59 PM
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Dans le Var, deux cas autochtones d’infections par le virus Zika ont été confirmés par les autorités sanitaires. La transmission de ce virus par le moustique tigre est donc désormais avérée en Europe. Par Anna-Bella Failloux et Arnaud Fontanet, 24.10.2019 Apparition de cas autochtones de zika et augmentation des cas autochtones de dengue en métropole : les autorités sanitaires renforcent la vigilance face aux arboviroses et rappellent les conseils de prévention ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Virus Zika : une femme infectée dans le Var, premier cas autochtone en France métropolitaine | LCI, 10.10.2019 https://www.lci.fr/sante/virus-zika-une-femme-infectee-dans-le-var-premier-cas-autochtone-en-france-metropolitaine-2134559.html#
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Bernadette Cassel
October 8, 2016 10:27 AM
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"Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 octobre 2016, l'Agence régionale de santé océan Indien indique que "l'épisode de circulation active de la dengue qui a touché la Réunion en début d'année 2016 est terminé." → Focus sur l’actualité épidémiologique >> A La Réunion. Recommandations aux voyageurs, ARS Océan Indien, 07.10.2016 http://www.ars.ocean-indien.sante.fr/Recommandations-aux-voyageurs.193480.0.html "L’épisode de circulation active du virus de la dengue qui a touché la Réunion en début d’année s’est terminé au cours de l’hiver austral. Au total, le virus de la dengue a circulé sur l’île de novembre 2015 à juillet 2016, donnant lieu à l’identification de 231 cas autochtones. 16 patients ont été hospitalisés, dont 3 ont développé une forme sévère de la maladie.
Le dernier cas autochtone identifié date du mois de juillet et depuis, seul un cas importé en provenance de Bali a été mis en évidence. Dans ce contexte, le niveau du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses a été abaissé au niveau de veille (1B).
Pour autant, à l’approche de l’été austral, la mobilisation de tous dans la lutte contre les moustiques (élimination des gîtes larvaires) doit impérativement être maintenue pour limiter les risques de retour d’un épisode de circulation d’un virus transmis par les moustiques à la Réunion." ___________________________________________________________________ SUR LE MÊME SUJET :
→ Recommandations de l'ARS-OI via clicanoo, 07.10.2016 : http://actus.clicanoo.re/article/soci%C3%A9t%C3%A9/1411353-dengue-zika-chikungunya-les-recommandations-de-lars-aux-voyageurs
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