... Entomologiste et érudit, grand vulgarisateur, Alain Fraval savait rendre tous les sujets abordables. Il a notamment publié plus de 240 articles dans Insectes, sans compter ses plus de 1 300 Épingles sur www.insectes.xyz, le site compagnon d’Insectes qu’il avait créé et qu’il administrait.
Attention, le moustique tigre est là. Les autorités sanitaires appellent à la vigilance envers cet insecte vecteur de plusieurs maladies, le chikungunya, la dengue et le zika, qui est désormais présent dans 42 départements de métropole.
Ce chiffre « a doublé ces deux dernières années », a souligné vendredi dans un communiqué la Direction générale de la santé (DGS).
Alerte au moustique tigre sur la moitié de la France. Publié le 27.04.2018
Moustique-tigre. Piqûre de rappel : Département en « alerte rouge », ça n’existe pas... ! | Variétés entomologiques | Scoop.it - From www.eid-med.org - April 27, 1:27
Haro sur Cimex lectularius ! La punaise de lit nous fait frémir. Armez-vous de courage pour tout savoir sur sa biologie, ses succès, et les manières de s’en débarrasser.
Par Romain Garrouste, 11.12.2017
"... C’est encore une hypothèse, mais qui commence à être étayée par les résultats de la génétique des populations actuelles : deux lignées de punaises cohabiteraient, l’une inféodée aux chauves-souris, l’autre à l’homme. C’est la marque d’une microévolution qui n’est pas allée jusqu’à son terme : l’apparition de deux espèces différentes.
Indice supplémentaire, on commence à trouver des preuves archéologiques de la présence des Cimicidae auprès des premiers humains. Sinon, le premier Cimicidae connu a été retrouvé dans de l’ambre de Birmanie (environ 99 Ma d’années) et possédait, lui, des ailes. (...)
[...]
Vous l’aurez compris, les punaises de lits ne sont pas des compagnons sympathiques mais pour l’instant, ils ne sont pas des vecteurs de maladies graves. Mais c’est une situation qui pourrait changer et il vaut envisager de mieux lutter contre ces hôtes indésirables. Un dernier élément pour, quand même, leur trouver quelque utilité : la police scientifique pourrait en effet les utiliser dans les enquêtes criminelles. L’ADN humain peut persister jusqu’à 90 jours après un repas de sang. La punaise de lit rejoindrait alors les Experts et une nouvelle branche des sciences forensiques, l’« hématophagie forensique » naîtrait…"
Cette cabane permet d’éloigner les frelons des ruches, ce qui diminue le stress engendré par la présence de ces insectes quand ils chassent en nombre devant les ruches. Il semble aussi que cela diminue l’efficacité de capture des frelons.
Une autre solution moins coûteuse, surnommée la muselière à frelons, est en cours d’étude au MNHN.
depuis plusieurs années, au gré de l’intensification des voyages, les voici de retour. Et c’est même l’invasion, aucune métropole n’y échappant. En Amérique du Nord, un site (www.bedbugregistry.com) recense ainsi les avis d’infestations et cartographie certaines métropoles (New York, Chicago, Montréal…). Rien de tel en France où le sujet demeure tabou, surtout dans le secteur de l’hôtellerie. Pis ! aucun chiffre officiel n’est disponible. Ainsi, à Paris, le Service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène (Smash) ne communique pas. Mais ses interventions hebdomadaires seraient passées de 1 en 2012 à plus de 50 aujourd'hui !
Par Sylvie Riou-Milliot, 10.04.2016
(Article extrait du mensuel Sciences et Avenir n°830 disponible en kiosque)
"Au point que, débordé par les demandes, le Smash a tout simplement mis fin à ses interventions chez les particuliers depuis le début de l’année… laissant ces derniers aux prises avec le secteur privé. Résultat : "On se retrouve démunis, au bord de la crise de nerfs et perdus dans la jungle des informations multiples souvent contradictoires", regrette Aurélie, qui a fait face pendant plusieurs mois à une invasion dans son appartement parisien. "Le recours aux insecticides demeure trop systématique et devance la lutte mécanique (aspiration, chaleur, froid, vapeur sèche) qui, à condition qu’elle soit bien menée, peut suffire", détaille le Dr Arezki Izri, entomologiste médical à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), coauteur en 2015 d’un rapport sur le sujet."
(...)
_____________________________________
Delaunay P, Berenger JM, Izri A, Jourdain F, Perrin Y, Robert V. Les punaises de lit Cimex lectularius et Cimex hemipterus - Biologie, Lutte et Santé publique, 2e édition. CNEV, 2015, 24 p.
Par Magali Rangin. BFMTV. « Moustiques tigres : la menace s'amplifie »
« [...] Dans six régions du sud de la France, la prolifération de cette espèce de moustiques est suivie de près et combattue. Car si les cas de chikungunya et de dengue signalés en France (427 cas suspects entre le 1er et le 11 juillet) sont importés, "le vecteur est là", rappelle sur son site l'EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen). [...] »
« L'invasion des coccinelles asiatiques, un danger ? » Gembloux Agro-Bio Tech, 12.06.2013
« Importée volontairement à la fin des années 90 en Europe pour lutter de manière biologique contre les pucerons, la coccinelle asiatique est devenue une espèce invasive. Elle se reproduit très rapidement, colonise les habitats et mange nos propres coccinelles. »
« Les dégâts sont nombreux : attaque de la biodiversité, nuisances visuelles, olfactives, etc. »
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a mis à jour sa liste rouge, dans laquelle 31 nouvelles espèces sont déclarées éteintes.
[animalia — insecta - Serbian Stick Grasshopper Pyrgomorphula serbica - Decreasing - Global, Europe - CR]
Les catégories de menace de la Liste rouge de l’UICN sont les suivantes, par ordre décroissant de menace :
Éteintou Éteint à l’état sauvage
En danger critique d’extinction, En dangeretVulnérable : espèces menacées d’extinction à l’échelle mondiale ;
Quasi menacées : espèces proches du seuil de menace ou qui seraient menacées en l’absence de mesures spécifiques de conservation en cours ;
Préoccupation mineure : espèces évaluées pour lesquelles le risque d’extinction est plus faible ;
Données insuffisantes : espèces qui ne sont pas évaluées en raison de l’insuffisance des données.
En danger critique d’extinction (peut-être éteint) : il ne s’agit pas d’une nouvelle catégorie de la Liste rouge, mais d’une mention servant à désigner des espèces En danger critique d’extinction qui sont très probablement déjà éteintes mais pour lesquelles des confirmations sont nécessaires, par exemple au moyen d’études plus complètes, et ne trouvant aucun individu du taxon concerné.
Chiffres mondiaux pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN 2020-3 :
TOTAL D’ESPÈCES ÉVALUÉES = 128 918
(Total d’espèces menacées = 35 765)
EX : Éteint = 902
EW : Éteint à l’état sauvage = 80
CR : En danger critique d’extinction = 7 762
EN : En danger = 13 285
VU : Vulnérable = 14 718
NT : Quasi menacé = 7 644
Faible risque/dépendant de mesures de conservation = 180 (catégorie ancienne progressivement retirée de la Liste rouge)
Après deux ans de fac de biologie à Rennes et deux de master en écologie, François Duchenne se lance en novembre dernier dans une thèse en écologie et évolution. Son quotidien : lire dans la base de données du Spipoll les effets du réchauffement climatique sur les insectes.
SPIPOLL : à quoi servent vos photos d’insectes ? | Par Hugo Struna, Vigie Nature, 21.02.2018
Que se passe-t-il pendant ces années plus « chaudes » ?
"Les résultats préliminaires montrent que d'une manière générale les insectes volent plus tôt lors des années "chaudes". On constate même un avancement de la date de vol d'une semaine (6 jours) par degré supplémentaire ! Cette variation importante nous fait prendre conscience de l'impact d'un réchauffement, même léger. Mais attention cela reste une moyenne : suivant les espèces, les groupes ou les familles d'insectes les réactions peuvent varier. Il y a ceux qui resteront "insensibles" à ces changements, mais il y a aussi ceux qui retarderont leur date de vol. On peut dire néanmoins qu'une majorité sort plus tôt dans l'année. On remarque aussi que les espèces printanières qui prennent leur envol de mars à mai sont plus affectées que les espèces d'été ou celles qui persistent toute l'année."
(...)
Bernadette Cassel's insight:
SPIPOLL
Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs
Une initiative du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Office pour les insectes et leur environnement avec le soutien du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer.
[L'étude] Efficacy of Some Wearable Devices Compared with Spray-On Insect Repellents for the Yellow Fever Mosquito, Aedes aegypti (L.) (Diptera: Culicidae) | Journal of Insect Science | Oxford Academic, 16.02.2017 https://academic.oup.com/jinsectscience/article/2996380/Efficacy
Les punaises de lit seraient attirées par des couleurs spécifiques, selon une étude qui émet plusieurs hypothèses pour expliquer cette surprenante découverte.
[Image] Various sized petri dish arenas were used for color harborage experiments. (A) Smaller petri dishes were used for the two-choice assays. (B) Larger petri dishes were used for the seven-choice assays. http://jme.oxfordjournals.org/content/early/2016/04/20/jme.tjw033
Les beaux jours arrivent et d'aucuns appellent à la mobilisation pour exterminer l'hyménoptère. Pour les scientifiques, c'est non seulement contreproductif, mais aussi néfaste pour de nombreux insectes qui y laisseront leur peau.
Par Cécile Cazenave. Terra eco, 03.03.2015
« A moins de trois semaines du printemps, les piégeurs affûtent leurs armes. Dans leur ligne de mire, le frelon asiatique, déclaré ennemi public n°1 par nombre de communes touchées par cet hyménoptère venu de Chine, soupçonné de décimer les colonies d’abeilles et terrorisant les propriétaires de jardins. « Appel aux volontaires pour piéger les frelons asiatiques », crie La Dépêche du Midi, à Tarbes ; « Fabriquez votre piège et sauvez les abeilles », encouragent même nos confrères de We Demain, en donnant le tutoriel d’un piège dit sélectif. Le modèle, une bouteille en plastique agrémentée d’une languette en carton est promue par la très active Association Action Anti Frelon Asiatique, qui harangue les foules en appelant à l’élimination de Vespa velutina, nom savant de la bestiole. En la matière, hélas, crier au frelon ne sert strictement à rien. »
« La vie trépidante et belliqueuse de la frelonne y est pour beaucoup. Les femelles sexuées et fécondées à l’automne, destinées à devenir reines, sont les seules à survivre pendant l’hiver. Au printemps, ce sont elles qui, sortant de leur léthargie et de leur cachette saisonnière, fabriquent un nid, généralement dans un arbre, puis y pondent et reconstituent une colonie. Et quel nid ! Composé de différentes galettes de papier mâché, il peut atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre. »
« C’est après avoir disséqué 77 de ces spectaculaires habitacles qu’une équipe de chercheurs de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte de Tours a sorti la première publication scientifique sur la structure et l’évolution des colonies [1] de Vespa velutina, bien connu en Asie mais peu étudié. Les biologistes ont ainsi pu quantifier la bête : un nid produit 13 000 individus entre avril et décembre, avec un maximum de 2 000 individus présents au mois d’octobre, et au moins 550 femelles sexuées, celles qui assureront la descendance l’année suivante. « Elles partent par vagues successives à l’automne et, quand on connaît sa capacité de dispersion de 60 kilomètres, il est clair qu’aucun piégeage ne peut freiner ce front d’invasion », explique Quentin Rome, responsable du programme d’étude du frelon asiatique au Muséum national d’histoire naturelle. »
« Pire, le piégeage de printemps favorise la survie des reines en les privant de batailler à mort contre leurs congénères prises dans le guêpier. Explications : 95% des frelonnes ne survivent pas à l’hiver. Sur celles qui restent en vie au printemps, 95% meurent à leur tour en combat singulier avec leurs sœurs et cousines. « Elles essayent de voler le nid qu’a commencé à préparer une autre et se bagarrent pour cela, explique Quentin Rome. C’est un système de régulation naturel : plus il y a de reines présentes, plus la mortalité est élevée, si l’on en piège certaines, on libère le terrain pour d’autres qui n’auront même pas à se battre. »
Pour infos : le parti pris de l'ITSAP, MNHN, des syndicats d'apiculteurs nationaux et du ministère est plutôt de concentrer les efforts sur les moyens de lutte et de piégeage pour viser une diminution de la pression sur les ruchers en saison, lorsque nécessaire.
SCIENCE - Les piqûres d'insectes ne sont jamais très agréables. Il y a celles qui démangent (celles de moustiques par exemple) mais aussi celles qui font mal, parfois très mal même.
[Image] The Worst Places To Get Stung By A Bee: Nostril, Lip, Penis – Phenomena: Not Exactly Rocket Science (by Ed Yong)
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.