La vache est le produit d’un long travail d’observation et de sélection. De spécialisation aussi...
Jacques Chirac qui aimait flatter les limousines disait qu’elles n’étaient pas des bovins mais des chefs-d’œuvre.
La vache, en effet, est le produit d’un long travail d’observation et de sélection. De spécialisation aussi : on lui avait demandé longtemps la polyvalence – soit une triple aptitude travail-viande-lait – mais les races réputées pour leur force de traction ont dû soit disparaître soit se reconvertir et les éleveurs ont été poussés à produire soit des laitières soit des allaitantes.
Selon le processus de la destruction créatrice, bien connu en économie, la valorisation apparemment sans fin des races les plus productives en a rejeté beaucoup d’autres dans l’ombre.
En France aujourd’hui, La Prim’Holstein, issue de la Frisonne pie-noir elle-même descendante de la Hollande, occupe le haut du pavois.
Et avec elle, sept autres races suffisent dorénavant à constituer… 96% des effectifs. Pour répondre à la demande de masse, une tendance de l’élevage est de tirer encore vers leur exploitation plus rationalisée encore. Des fermes de 300, 500, 1000 vaches et, au bout du processus de transformation, des briquettes de lait qui circulent en conteneurs…
Et pendant ce temps, en novembre 2015 s’est éteinte la dernière des Bazougers tandis qu’étaient mortes auparavant, dans une obscurité plus grande encore, la brune de Guingamp et tant d’autres. La lutte des races à petits effectifs pour maintenir leur existence mérite aussi l’éclairage. Jacques Chirac parlait de chefs d’œuvre à propos des limousines. Dans le cheptel bovin, il est aussi bien des chefs d’œuvre en péril.
Cette Étude examine quatre scénarios contrastés concernant les trois principales filières françaises de la viande (bovine, porcine et avicole) à l’horizon 2035. Elle s’appuie sur des outils de modélisation qui intègrent les impacts biophysiques des systèmes de production, ainsi que l’évolution structurelle des fermes et des industries agroalimentaires sur la base d’indicateurs technico-économiques, afin d’évaluer les forces et les faiblesses de chaque scénario.
À la demande de FranceAgriMer et France Brebis Laitière, Ipsos a réalisé une étude sur l’image et la perception des produits au lait de brebis. L’objectif de cette étude est d’identifier les freins à la consommation de ces produits ainsi que les leviers pour encourager leur consommation.
En Bretagne, quelques paysans beurriers fabriquent des mottes d’exception grâce au lait d’une race de vache locale menacée, contribuant ainsi à la sauvegarder.
Afin de préserver la situation économique de la filière bovine et de soutenir tous les professionnels qui ont consenti à des efforts majeurs, Annie Genevard annonce la reprise des exportations de bovins à compter du 1er novembre, sans préjudice des règles qui restent applicables en zone réglementée.
Le déficit cumulé est réduit à 12% comparativement à la moyenne de référence 1989-2018 mais les Hauts-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire affichent des déficits supérieurs. - Pleinchamp
Si l’on vous dit Tripl’Scotch, ne pensez pas directement à une boisson alcoolisée, mais plutôt à un projet de recherche ! En effet, derrière ce nom assez surprenant, on retrouve l’Angus. Une race écossaise utilisée en croisement sur des vaches Jersaise, Normande et Holstein dans le cadre d’un programme mené par Luc Delaby, ingénieur à l’Inrae (Institut national français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). Le pari ? Valoriser ces veaux laitiers issus de cette union. Et cette idée remporte déjà un franc succès !
L’élevage des veaux sous une nourrice, se développerait «à bas bruit» en France. Lors d’un webinaire que programmait Bio en Hauts-de-France en novembre, des chercheuses du FiBL France (Institut de recherche de l’agriculture biologique) présentaient cette pratique qu
Chaque année, un alpage de la taille du lac de Walenstadt disparaît en Suisse. La raison: les vaches à haut rendement ne supportent plus les fortes pentes et sont trop sélectives dans leur alimentation. Une évolution qui favorise l'essor des broussailles et nuit à la biodiversité. Mais quelles races seront capables de ralentir ce déclin.
Aux États-Unis et au Canada, cette pratique s’est largement développée dans les grandes plaines pour affourager au champ, en hiver, des vaches allaitantes gestantes ou des génisses. Elle gagne aussi du terrain dans d’autres pays anglo-saxons, comme le Royaume-Uni ou la Nouvelle-Zélande, où elle...
En Europe, on estime que les maladies en élevage sont responsables d’environ 20% des pertes de production par an. Avec les changements globaux, la pression des maladies sur les élevages s’accentue. Ce dossier illustre les dernières avancées et innovations pour améliorer la maîtrise du risque de maladies en élevage.
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