Ecodéveloppement territorial

"L’observation d’une variété sur plusieurs années permet de déterminer la stabilité de celle-ci et son adaptation au contexte pédoclimatique de la région. Le choix d’une variété doit donc se faire sur l’observation de ses caractéristiques au cours de l’année écoulée mais aussi sur sa stabilité au cours de plusieurs années. L’expérience de l’agriculteur et l’adaptation de la variété au contexte de la ferme sont également des critères importants pour effectuer ce choix. Les résultats en termes de rendements présentés ci-après proviennent de l’expérimentation menée par différentes institutions wallonnes partenaires, à savoir : le Centre wallon de recherches agronomiques (Cra-w), le Centre provincial liégeois des productions végétales et maraîchères (Cpl-Végémar), le Centre pour l’agronomie et l’agro-industrie de la province du Hainaut (Carah), le Centre pilote en céréales, oléagineux et protéagineux (Cepicop) et l’ULiège Gembloux Agro-BioTech". La suite à lire sur www.sillonbelge.be 

"Des "Bobcat" sont intervenus à l'intérieur de la canalisation pour enlever les boues et les autres déchets afin de faciliter l'écoulement des eaux.
Un imposant nettoyage du pertuis vient d'être réalisé le long de la Rhosnes, dans le centre de Frasnes-Lez-Buissenal. À la demande Commune de Frasnes-lez-Anvaing, la Province (Hainaut Ingénierie Technique) et la wateringue d'Anvaing ont mené à bien cette mission essentielle dont le but est d'éviter de futurs risques d'inondations.
"Après l'élimination des eaux par séchage afin de limiter le poids, les résidus seront traités dans une entreprise spécialisée dans le cadre du programme Walterre" ajoute celui qui exerce actuellement cette fonction scabinale au sein du collège frasnois. On travaille en parfaite collaboration. Ils ont fait un super-boulot, n'en enlevant pas moins de 350 mètres cubes de boues."
D'autres interventions en vue de lutter contre les inondations seront planifiées là où c'est nécessaire."

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"Et puis, à Colfontaine, la Province de Hainaut va construire des ouvrages de retenue des eaux en amont des zones à risque. Objectif ? Lutter contre les inondations dans la commune."

Reportage à voir sur TéléMB

L'été chaud et sec que nous connaissons a accéléré les récoltes pour de nombreuses cultures. Les blés notamment que l'on moissonne généralement atour du 20 juillet ont déjà été récoltés dans de nombreuses parcelles. Alors, est-ce une situation exceptionnelle ou est-ce que le réchauffement climatique aura pour effet de modifier durablement le calendrier des moissons ? Pour le savoir Cathy Fievet s'est rendue au CARAH, le Centre pour l'Agronomie et l'Agro-Industrie de la Province de Hainaut.

"Un véritable déluge s'est abattu sur la région du Centre. De nombreux endroits ont été inondés. Notamment dans l'entité de Morlanwelz. Les riverains le constatent: ce sont toujours les mêmes quartiers qui sont inondés. Quelles seraient les solutions?
Des riverains inondés: la commune cherche des solutions. De violentes précipitations ont frappé l’entité de Morlanwelz dimanche en fin d’après-midi, provoquant des inondations dans plusieurs quartiers. La rue Waressaix, la rue Saint-Hilaire à Carnières, ainsi que la rue de la Malaise à Morlanwelz figurent parmi les zones les plus touchées. Pour certains habitants, il s’agit déjà du troisième épisode d’inondation en peu de temps.
Face à la répétition des phénomènes, la commune envisage des mesures structurelles. Le bourgmestre de Morlanwelz, Jean-Charles Deneufbourg (PS), reconnaît les limites actuelles des services communaux :
« Nous n'avons plus le temps ni surtout les moyens humains pour curer les 5.000 avaloirs de l'entité. Nous allons être obligés de passer par une externalisation du curage des avaloirs. Nous avons lancé un marché public et reçu des offres. Notons que suite à l'orage de ce dimanche, nous avons trois équipes qui tournent depuis ce lundi pour nettoyer tous les avaloirs stratégiques. »
Mais au-delà de l’entretien des voiries, c’est aussi l’aménagement du territoire qui est en cause. À Carnières, dans le quartier de la rue Saint-Hilaire, un riverain voit régulièrement sa maison envahie par des coulées de boue provenant du champ situé en amont. Une solution durable est envisagée : la création d’un bassin d’orage entre Anderlues et Carnières. Ce projet, désormais entièrement pris en charge par la Province de Hainaut, représente un investissement de 500.000 euros. « L’étude du service Inondations de la Province est en cours. Nous avons localisé l'endroit où implanter ce bassin, à la limite entre Anderlues et Carnières, au bas de la rue de la Gade et du quartier Saint-Hilaire. Ce bassin d’orage, ou plutôt bassin de rétention, permettra de limiter les apports d’eau vers Carnières, qui se trouve dans une cuvette. Le niveau de l’eau dans les rivières pourra ainsi être mieux régulé », explique le bourgmestre. Mais ce chantier nécessitera du temps : des négociations devront être menées pour acquérir les emprises nécessaires sur les parcelles agricoles concernées. Le projet pourrait voir le jour dans un an, au mieux. En attendant ces solutions concrètes, les habitants des quartiers inondables vivent au rythme des bulletins météo. À chaque menace d’orage, c’est avec angoisse qu’ils scrutent le ciel, redoutant que l’eau ne vienne une fois encore envahir leur quotidien".

"Le verdict a été rendu le 24 juin au Centre d'Excellence des Métiers de l'Hôtellerie de Saint-Ghislain. Un jury présidé par Julien Lapraille a départagé quelque 17 exploitations participantes après la dégustation des 21 viandes fermières en lice : 10 bovines, 6 porcines et 5 volailles.  Les trois médailles d'or de chaque catégorie ont reçu, un splendide trophée, réalisé par les Cours des Métiers d'Art du Hainaut. Cette œuvre, fabriquée en verre, allie le travail du verre et du plâtre. Sa forme, créée par moulage, représente l'oiseau de la Province, symbole de l'humain au cœur des priorités de l'institution. Ce concours était organisé par Hainaut Développement, dans le cadre de ses missions de promotion des savoir-faire agroalimentaires du Hainaut. La suite à lire sur www.dhnet.be 

"Le concours des viandes fermières de la Province de Hainaut, organisé le 24 juin, a vu les agriculteurs de Wallonie picarde briller avec trois médailles d'or. Ce 24 juin, au Centre d'Excellence des Métiers de l'Hôtellerie de Saint-Ghislain, la Province de Hainaut (via Hainaut Développement) a organisé le concours viandes fermières, ouvert uniquement aux agriculteurs-éleveurs (bovin, porcin ou avicole) établis en province du Hainaut et commercialisant eux-mêmes directement au consommateur final.
Les agriculteurs-éleveurs de Wallonie picarde se sont positivement fait remarquer, en remportant les trois médailles d'or". La suite à lire sur www.lavenir.be

"Saint-Ghislain a accueilli aujourd’hui son tout premier concours des meilleures viandes fermières de la Province du Hainaut. Trois types de viandes étaient à l’honneur. L’objectif ? Valoriser la qualité des viandes produites au sein de notre province. Si en cuisine on s’affaire à la cuisson des viandes, c’est dans la salle commune du Centre d’Excellence des Métiers de l’Hôtellerie de Saint-Ghislain que tout se joue. Ici, on détermine les meilleures viandes de notre province : le Hainaut. Un exercice qui n'est pas sans quelques difficultées pour le jury. Au total, il y a 12 juges issus de grossistes en viandes, d’éleveurs, de bouchers, de restaurateurs et d’un chef cuistot. Tous doivent évaluer 21 viandes fermières hainuyères divisées en trois catégories bien distinctes. Ce concours qui affronte 18 agriculteurs-éleveurs de la région s’inscrit dans le cadre des missions de promotion des savoir-faires agroalimentaires de Hainaut Développement. L’agence de la province en charge du développement territorial durable. Un moyen de mettre en lumière la qualité du circuit court pour le plaisir des consommateurs. Cette première édition du concours exclusivement réservée aux producteurs de viandes du Hainaut se finit à 16h avec la remise des prix. 3 viandes lauréates de chaque catégorie sont donc attendues, avec comme récompense un prix réalisé par Les Cours des Métiers d'Art du Hainaut (bientôt l'Institut provincial des Métiers d'Art) à Jemappes. Et parmi les gagnants, nous retrouvons la Cense du Mayeur qui a réussi à décrocher la médaille de bronze dans la catégorie côte à l'os. Félicitations à eux".  

"La Province organise un grand concours auquel participent 17 exploitations. La première édition de cette épreuve se tiendra le 24 juin au Centre d'Excellence des Métiers de l'Hôtellerie de Saint-Ghislain aux côtés de Hainaut Développement afin de célébrer les productions locales et conforter le circuit court. Trois morceaux en lice : la côte à l'os bovine, la basse côte de porc et le filet de poulet. Les éleveurs de dix‑sept exploitations ont répondu à l'appel. Le jury, composé d'une douzaine de professionnels et avec le chef Julien Lapraille comme président, évaluera les échantillons. Chaque catégorie verra les trois meilleurs produits récompensés : diplôme or, argent et bronze. Les lauréats bénéficieront d'un label visuel, d'une exposition médiatique via les réseaux, les sites et la presse locale – et même d'un stand offert lors d'événements organisés par Hainaut Développement. Ce concours s'inscrit dans la mission de Hainaut Développement : promouvoir une agriculture de qualité! La suite à lire sur www.dhnet.be  

"L'artificialisation des sols est un enjeu majeur dans notre province. Hainaut Développement pointe deux pistes pour répondre aux objectifs wallons et européens. L'avancée du béton au détriment de mère Nature n'est pas sans poser problème pour la biodiversité, le climat ou même les risques d'inondation. Alors, ne plus rien construire pour laisser la verdure reprendre ses droits ? Comme le pointe Hainaut Développement dans sa dernière brochure "Le Hainaut en cartes et en chiffres", ce n'est pas si simple. 2 pistes: rénover le parc immobilier existant. En effet, 55,2 % des bâtiments de notre province ont été construits avant 1945 ! " L'autre piste, c'est la réhabilitation des anciennes friches industrielles. "Ces sites, déjà artificialisés, offrent un potentiel de reconversion. Ils permettent de réutiliser des terrains qui ne sont plus dédiés à une activité productive". La suite à lire sur www.dhnet.be 

"L'événement se tiendra le dimanche 25 mai de 10h à 18h. pour la deuxième édition de "Vivant", une fête gratuite dédiée à la nature, au patrimoine et aux richesses locales. Cette année, c'est le Belvédère de Dour, site emblématique niché en bordure de terril et abritant la plus grande piscine naturelle de Belgique, qui accueille l'événement. Au programme : un marché de producteurs et d'artisans locaux, des animations pour petits et grands, des concerts en plein air, des balades guidées, des conférences et ateliers, ainsi qu'un espace bar et restauration mettant en avant des produits locaux et de saison. L'événement est organisé en collaboration avec Hainaut Développement, la commune de Dour, l'ASBL du Belvédère de Dour, la Brasserie du Belvédère, la Province de Hainaut et avec le soutien de la Wallonie. La suite à lire sur www.dhnet.be 

"La Province met en garde contre les risques que présente l'abandon de ces déchets au bord des cours d'eau. Un petit tas de tontes de pelouse au bord du ruisseau, quelques branches laissées au pied d'une haie : en apparence, rien de bien grave. La Province est claire : déposer des déchets verts à moins de six mètres de la berge constitue une infraction de 3e catégorie, prévue par le Code de l'environnement. En cas d'inondation, la responsabilité du riverain peut même être engagée. Hainaut Ingénierie Technique multiplie ainsi les actions de sensibilisation dans le cadre de son programme de lutte contre les inondations NAQIA". La suite à lire sur www.dhnet.be 

"À Wasmes, un gros projet va sortir de terre à partir du 11 août prochain, afin de contrer les inondations récurrentes causées par les débordements de l’Elwasmes. Dans le cadre du programme NAQIA (caractérisation des bassins hydrographiques et lutte contre les inondations en Hainaut), porté par la Province de Hainaut, une zone d’immersion temporaire (ZIT) va voir le jour à la rue du Rossignol, en bordure du bois de Colfontaine. Pour lutter contre les inondations, la Province de Hainaut va donc construire plusieurs ouvrages de retenue des eaux en amont des zones à risque". La suite à lire sur www.sudinfo.be 

"Un budget de 6 millions € a été prévu pour acquérir une série de terrains et aménager des zones d’immersion temporaires ou des digues, y compris aux étangs Martel et au chemin de la Dîme, à Hennuyères. Les études sont en cours ou sur le point d’être lancées. Lors de la réunion du Collège Communal de ce jeudi, juste avant les vacances, toute une série de points ont été validés, notamment la désignation du bureau d’études Hainaut Ingénierie Technique (HIT) pour faire avancer les projets. Tous ces travaux seront réalisés au fur et à mesure, tout au long de la législature, car il y a beaucoup de projets à suivre précise encore Léandre Huart. « Le budget a déjà été prévu cette année. » La suite à lire sur www.sudinfo.be 

"Mercredi, la députée provinciale en charge de l’agriculture, Aurore Goossens, s’est rendue à Lens à la rencontre de Luc Paillot et Serge Dewasmes, deux agriculteurs. Objectif : prendre la mesure de la complexité de la conduite des moissonneuses -des engins énormes !- et appeler les automobilistes à la prudence. Une moissonneuse sur la voie publique, c’est évidemment impressionnant, constate la députée provinciale. Se déplacer avec un engin agricole de plusieurs tonnes et de neuf mètres sur trois est complexe. Il est important de rappeler quelques règles pour que les automobilistes ne se mettent pas en danger et pour laisser les agriculteurs se déplacer sans trop de tracas. Chaque année, des accidents sont constatés. Evitons-les !" La suite à lire sur www.sudinfo.be 

"Le Hainaut lance son premier concours de viandes fermières"

"Ces drôles de volailles ont la particularité de présenter un cou dépourvu de plumes. Mais en choisissant de les élever, Céline et Benoît Seutin savaient qu’ils raviraient le palais des gourmets. Aujourd’hui, la Province de Hainaut leur décerne une médaille d’argent dans le cadre du concours de la meilleure viande fermière 2025.Sur les 21 viandes fermières hainuyères en lice (10 bovines, 6 porcines, 5 volailles), 3 viandes de chaque catégorie ont été nominées, sur base de critères d’appréciation bien précis : qualité gustative, texture, apparence, odeur et respect des standards de production et dans la catégorie volailles, c’est la Ferme du Goupil située à Vellereille-le-Sec qui se hisse sur la 2e place du podium avec le succulent Cou-nu. La suite à lire sur www.sudinfo.be  

"Le 24 juin dernier, le Centre d’Excellence des Métiers de l’Hôtellerie de Saint-Ghislain a accueilli le concours des viandes fermières, organisé par Hainaut Développement. Une initiative provinciale pour valoriser les éleveurs locaux et leur savoir-faire artisanal. L‘un des objectifs du concours est de renforcer la notoriété des producteurs et leur ouvrir de nouvelles perspectives commerciales. Dans le cadre de ses missions de promotion des savoir-faire agroalimentaires, la Province de Hainaut, via Hainaut Développement, a réuni 17 producteurs passionnés lors d’un concours original consacré exclusivement aux viandes fermières (bovines, porcines ou avicoles) issues d’élevages hainuyers pratiquant la vente directe. Un jury d’experts et un ambassadeur de choix. L’objectif est d’offrir une vitrine à ces professionnels de la terre, encourager les échanges entre pairs, renforcer leur notoriété et leur ouvrir de nouvelles perspectives commerciales. En ces temps où le consommer local séduit de plus en plus de citoyens, soutenir les circuits courts est devenu essentiel. Pour évaluer les 21 viandes en lice (10 bovines, 6 porcines et 5 volailles), un jury éclectique et exigeant s’est réuni. Grossistes, bouchers, restaurateurs, éleveurs et un chef bien connu du grand public, Julien Lapraille, fervent défenseur des produits locaux, ont noté chaque produit selon des critères rigoureux : goût, texture, apparence, odeur et conformité aux standards de production. 
Trois viandes par catégorie ont été nominées. Ce palmarès met en lumière l’excellence d’un terroir riche en savoir-faire, où qualité rime avec passion. Une belle vitrine pour les saveurs hennuyères.
Les grands gagnants de chaque catégorie ont été récompensés par une œuvre d’exception : un trophée en verre imaginé et réalisé par les Cours des Métiers d’Art du Hainaut à Jemappes. Alliant plâtre et verre, cette création symbolise l’oiseau de la Province – figure de l’humain au cœur des priorités hainuyères. Les autres lauréats ne sont pas repartis les mains vides : un diplôme valorisant leur savoir-faire leur a été remis, soulignant leur contribution à l’excellence alimentaire régionale.
Les lauréats
Ce concours s’inscrit dans une dynamique plus large : celle de reconnaître et soutenir les artisans qui font vivre notre patrimoine culinaire. Grâce à cette initiative, la Province de Hainaut réaffirme son engagement en faveur des producteurs locaux, du goût authentique et du lien entre l’homme, la terre et l’assiette.
Catégorie Volailles
– Médaille d’Or : Rémy Couvreur – Au Comptoir de la Ferme (Ollignies) ;
– Médaille d’Argent : Benoît Seutin – Ferme du Goupil (Estinnes) ;
– Médaille de Bronze : Guillaume Glorieux – Ferme Glorieux Warcoing (Warcoing).
Catégorie Viandes porcines
– Médaille d’Or : Arnaud Velghe – L’Épinette (Baugnies) ;
– Médaille d’Argent : Bruno Harmant – À l’Orée du Bois (Écaussinnes) ;
– Médaille de Bronze : Rémy Couvreur – Au Comptoir de la Ferme (Ollignies).
Catégorie Viandes bovines
– Médaille d’Or : Christophe Lucas – Ferme Lucas’cciato (Ghislenghien) ;
– Médaille d’Argent : David Caty – Ferme de la Coulbrie (Soignies) ;
– Médaille de Bronze : Christophe Durant – Cense du Mayeur (Baudour).

"Une réunion à destination des riverains sera organisée afin de les informer sur les éventuelles nuisances liées au chantier. Après des années d'attente, le projet de Zone d'Immersion Temporaire (ZIT) de Huissignies prend enfin forme. Des travaux préliminaires ont débuté la semaine dernière, marquant le coup d'envoi d'un chantier majeur qui débutera véritablement après les congés du bâtiment.
Sur le terrain situé entre la rue de la Cour et la rue de la Quemogne, des grues s'affairent déjà, amorçant la construction de cette ZIT tant attendue. "Il y a eu un léger bouleversement de planning", explique Francis Personne, inspecteur général de Hainaut Ingénierie Technique. "L'entreprise en charge du chantier avait une fenêtre avant les congés, et elle en profite pour travailler sur le déversoir. Le chantier démarrera concrètement dans quelques semaines". À la demande de la ville, la Province de Hainaut, en charge du dossier, organisera d'ailleurs une réunion d'informations pour les riverains. "Lorsque les travaux débuteront, il y aura énormément de terre à évacuer. Il y aura donc des nuisances pour les riverains avoisinants", précise Francis Personne, soulignant l'importance d'informer la population. Une zone d'immersion temporaire plus que nécessaire. Ce chantier s'inscrit dans le cadre du programme NAQIA, le programme de lutte contre les inondations lancée en 2009 par la Province de Hainaut. La ZIT de Huissignies est cruciale pour prévenir les débordements récurrents de la Hunelle, qui causent des inondations dans le centre du village, et particulièrement dans le quartier de la Marcotte. Ce bassin de rétention, d'une capacité impressionnante de 20 000 m³, aura une structure en béton équipée d'une vanne murale pour un contrôle précis du débit de l'eau. L'un des défis majeurs du chantier résidera d'ailleurs dans l'évacuation de ces 20 000 m³ de terre. Le budget estimé pour ce projet s'élève à environ 1 million d'euros, entièrement pris en charge par la Province de Hainaut. C'est l'entreprise TRBA qui a été chargée de la réalisation des travaux".

"La Province du Hainaut est la plus agricole du pays, elle est aussi parmi les plus à la pointe en la matière. Elle offre une série de services, de conseils, de tests, d’expertises qui permettent d’optimiser le travail de la terre, d’éviter les maladies dans les cultures, de choisir les bonnes variétés, mais aussi, de se tenir à jour au niveau administratif ou encore de se lancer dans la production de fromage. Un service public de la Province de Hainaut dont l’expertise rayonne jusqu’en Afrique ou encore en Chine. Au cœur de la campagne athoise se tient un endroit un peu particulier, mais que tous les agriculteurs connaissent : il s’agit de la ferme pilote du Carah, le centre provincial dédié à la recherche agronomique. Sa vocation est d’expérimenter et de former. La ferme pilote permet par exemple aux étudiants de la Haute École provinciale de Condorcet de s’initier aux différentes facettes des métiers agricoles. Ainsi, les petites chèvres naines sont soignées par les élèves qui suivent l’option de soins animaliers, tandis que les vaches laitières permettent à d’autres étudiants de se former à la traite automatisée. "Cela nous permet de pouvoir offrir aux élèves, qui viennent en travaux pratiques sur le site de la ferme, d’avoir quelque chose qui est la réalité, la nouvelle technologie", précise Bérengère Delbecq, directrice du Carah. "Nous sommes en collaboration tous les jours avec l’enseignement". Le lait ainsi récolté sert en partie à la fabrication de fromages artisanaux directement transformés sur place. Un lieu d’apprentissage et d’innovation. La particularité de la ferme du Carah réside dans sa double vocation : produire, certes, mais aussi expérimenter et former. Les agriculteurs, les professionnels ou les particuliers peuvent y suivre des stages pour s’initier par exemple à la fromagerie. Céline Naveaux, technicienne fromagère et formatrice, accompagne ces apprentis : "Ce sont essentiellement des agriculteurs, mais de plus en plus de particuliers viennent se former pour le plaisir, pour pouvoir faire ça chez eux tout simplement", constate-t-elle. À travers ces formations, le Carah transmet des savoir-faire techniques, mais aussi une vision complète de l’activité agricole, de la traite à la vente des produits finis via un petit magasin à la ferme qui écoule les fromages, glaces et autres yaourts. Le Carah et les autres asbl provinciales qui collaborent (comme Hainaut Analyses) proposent ainsi des analyses de la qualité de la terre, du lait, mais aussi des conseils pour toute la partie administrative des exploitations, des calculs de rendements, des conseils aux futurs agriculteurs, à ceux qui voudraient passer au bio, ou encore les aident à rédiger les documents officiels comme la déclaration de superficie. Un centre d’expérimentation scientifique. Au-delà de l’élevage et de la transformation, le site fonctionne comme un véritable laboratoire à ciel ouvert. L’ensemble des productions y est mesuré, analysé, comparé ; qu’il s’agisse de la qualité du lait, de la fertilité des sols, des rendements ou de la résistance des nouvelles semences qui arrivent sur le marché ou encore de l’efficacité des produits phytosanitaires. L’ingénieur agronome Olivier Mahieu précise : "On est là comme une espèce de Test-Achat. On nous propose des nouveautés, des biostimulants, des choses à tester pour voir si ça fonctionne". Dans les parcelles de blé, des traitements antifongiques sont comparés : certaines zones n’ont pas reçu de fongicide, d’autres oui, permettant de constater une nette différence d’atteinte des feuilles par la rouille. De même, 58 variétés de semences de céréales sont évaluées pour déterminer les plus performantes en fonction de la qualité du sol, de la météo, de leur résistance au vent ou aux maladies. Une expertise qui dépasse les frontières. L’activité du Carah ne se limite pas aux besoins locaux. Le centre échange ses données avec d’autres partenaires, comme son homologue liégeois ou l’université de Gembloux. Il alerte et conseille les agriculteurs wallons sur l’arrivée du mildiou, par exemple. Mais les expérimentations menées à Ath intéressent bien au-delà des frontières belges. De l’Afrique à la Chine, les résultats obtenus sur les cultures trouvent un écho auprès d’agriculteurs et de chercheurs étrangers".

La nouvelle avait réjoui les habitants proches du rieu d'Amour à Tournai en 2023 : près de 800.000 euros ont été débloqués par la Région wallonne et l'Union européenne pour aménager des digues et lutter contre les inondations dont étaient régulièrement victimes les riverains. Les travaux, menés par la Province de Hainaut, avancent à grands pas.

"Ce week-end, la chèvrerie de Luna a accueilli une représentation théâtrale portée par des agriculteurs, qui y racontent leurs réalités. Pour Marie-Ève Balcaen et Pascal Vlieghe, septembre 2014 marque un tournant radical dans leur vie agricole. Alors qu’ils élèvent des vaches laitières, la laiterie cesse tout simplement de venir chercher le lait. Après le choc, le couple explore plusieurs pistes pour ne pas laisser leur hangar vide. Au final, Marie-Èva a été chercher quatre chèvres pour commencer. Aujourd’hui, elles sont près de 90, dont 28 sont traites quotidiennement. Une vraie petite entreprise familiale. Cette histoire singulière, Marie-Ève l’a racontée sur scène, au cœur même de la chèvrerie. Aux côtés de dix autres agriculteurs, elle a participé à la création d’un spectacle porté par Hainaut Développement, pour fêter les cinq ans des Rendez-vous en terre agricole. Parmi les spectateurs : Anne-Catherine Dalcq, ministre et Aurore Goossens, députée provinciale. La suite sur www.sudinfo.be