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Fin août 1944, la Libération s'accompagne d'une profonde mutation pour la presse écrite: la presse collaborationniste a disparu et ses biens mis sous séquestre, remplacée par la presse clandestine qui paraît au grand jour grâce aux infrastructures saisies. Ce renouveau s'accompagne d'une profonde réflexion sur l'organisation de la profession, sa déontologie et la manière d'assurer l'indépendance de l'information de sa soumission aux "puissances d'argent". Un vœu pieux face aux conditions financières précaires de l'après-guerre.

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• La presse à la Libération: le retour de la "presse pourrie"? (ASI, 14/09/24)

Accrochez-vous bien! Je fais le point sur la situation à l'école de journalisme de Sciences Po après mon enquête sur le mal-être étudiant. Je partage ma réflexion sur la façon dont les écoles de journalisme abordent le problème. Aussi, des infos de celles et ceux qui font bouger les médias. 

Par Hugo Coignard (EdJ 2020)

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• Pour les journalistes qui portent un voile, de plus en plus d’obstacles (Médiapart abonnés, 31 mai 2024)

La Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) se réjouit de la hausse du nombre de cartes de presse, «pour la première fois depuis 2013». Ainsi, avec une progression de +1,26% en 2023 vs 2022, 34.051 cartes ont été attribuées en 2023. A comparer aux 33.626 en 2022, 34.075 en 2021 ou encore au record de 2009: 37.390 cartes.

Selon la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), au 31 octobre 2023, ce sont 35.455 demandes de carte qui ont été traitées en 2023. Soit 496 demandes supplémentaires par rapport à 2022.

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Précarité, discriminations, défiance… Dans son nouveau livre Jeunes Journalistes, l'heure du doute, le sociologue des médias a enquêté auprès d’une nouvelle génération de journalistes en plein désarroi au point, souvent, de quitter prématurément la profession.

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• Jeunes journalistes: le cri d’alerte de Jean-Marie Charon, sociologue des médias (Club de la Presse de Bordeaux, 31/10/23)

Pourquoi un journaliste décide-t-il de publier son travail sous la forme d'un livre plutôt que dans un média? Alice Géraud, prix du livre des Assises du journalisme pour Sambre. Radioscopie d’un fait divers et Victor Castanet (prix Albert-Londres du livre pour Les Fossoyeurs, nous expliquent ce qui les a conduits à choisir l'édition.

Communiqué CNCLP, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes

 Les groupes de presse exploitent aujourd’hui les correspondants locaux de presse (CLP) en leur demandant de réaliser de plus en plus souvent des enquêtes de terrain, des reportages, des portraits, des vidéos. Autant dire un véritable travail de journalistes localiers. Et cela, à des tarifs bruts estimés à 4,76€ de l’heure, entre 5€ et 15€ brut le feuillet, 2 à 4€ la photo. 

Le nombre de journalistes actifs titulaires de la carte de presse est passé sous la barre des 34.000 en 2022 en France, selon les chiffres publiés par la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP).

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• Journalistes: la décrue continue (Huet/Le Monde, 17/01/23)

Employés par l’intermédiaire de sociétés de production, ces journalistes sont payés sur facture. Un statut encore plus précaire que celui de pigiste.
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• "A France Médias Monde, on rejoue Les Barbouzes" dans le Canard enchaîné du 6 juillet 2022
• "France Médias Monde, une entreprise très à l'écoute" dans le Canard enchaîné du 13 juillet 2022

Le nombre de cartes de journalistes professionnels attribuées en France passe pour la deuxième année consécutive sous la barre des 35.000 avec 34.476 cartes. C’est la baisse la plus faible depuis dix ans, mais toujours une baisse (-91).

34.075 sont des cartes de journalistes actifs (17.756 hommes, 16.242 femmes, 77 personnes qui se sont déclarées neutres).

Trois professionnelles des médias, Catherine Lozac'h, Bénédicte Wautelet et Elisabeth Braconnier, ont été élues à tête de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP), a annoncé mardi l'instance chargée de délivrer la carte de presse. 

Catherine Lozac'h, élue présidente,  succède à Claude Cordier.

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• Une nouvelle présidence à la Commission de la Carte (Club de la Presse Bordeaux, 11/01/22)

Les enquêteurs et les enquêtrices en société de production audiovisuelle — en «boîte de prod», dans le jargon — sont les petites mains, souvent débutant(e)s dans la profession, de la grande majorité des documentaires, reportages et magazines diffusés sur les chaînes de télévision mais sous-traitées à des sociétés, filiales de médias, comme CProd avec le groupe M6, Capa avec Newen du groupe TF1, ou indépendantes, comme Premières Lignes TV ou le Groupe Elephant.

Leur travail pourtant essentiel dans la fabrication de l’information télévisuelle est aussi peu valorisé qu’il est précaire. Les sociétés de production embauchent les enquêteurs en CDDU, des contrats à durée déterminée d’usage, qui couvrent généralement des «saisons» audiovisuelles et peuvent être renouvelés sans fin, et sans période de carence.

Accélération du traitement de l’information et manque de reconnaissance pèsent sur les journalistes. Trois études qualitatives explorent le phénomène de burn-out dans cette profession.

Par Jean-Marie Charon et Adénora Ramat-Pigeolat

Entre com et information, HugoDécrypte, Louise Aubery…  séduisent de plus en plus les jeunes en quête d’infos. Selon le baromètre “La Croix”-Kantar ces derniers délaissent de plus en plus les médias traditionnels.

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• Réseaux ou journaux? Comment les ados suivent la politique (Télérama

  abonnés, 13 juillet 2024)

L’Observatoire des métiers de la presse produit chaque année un barème sur les revenus des journalistes en France, à partir des données récoltées par la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP). Ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, car ils ne concernent que les 34.200 titulaires d’une carte de presse en 2022, soit les personnes exerçant une activité principalement journalistique (+ de 50% de leurs ressources) depuis au moins trois mois consécutifs.

Les chiffres de 2023 n’ayant pas encore été publiés, nous nous appuyons sur ceux de 2022.

TRIBUNE - Près de deux cents professionnels, dont plusieurs Prix Albert-Londres, appellent dans un texte commun à revoir les conditions d’obtention de cette carte “indispensable” voire “vitale” à l’exercice du métier. Donc à la liberté d’informer.

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• Attribution de la carte de presse: la Commission défend son travail face à la “précarisation” des journalistes (Télérama, 24/01/24)

C’est une grande nouvelle pour les étudiants en journalisme. S’ils sont inscrits dans l’une des 14 écoles reconnues par la profession, ils peuvent depuis la rentrée obtenir une carte «journaliste en formation», leur permettant de couvrir plus facilement des événements, comme des manifestations, des meetings politiques ou autres conférences de presse.

Sur le modèle de la carte professionnelle, cette carte est délivrée par la Conférence des écoles de journalisme, présidée par Pascal Guénée.

Qui sont les journalistes? Celles et ceux qui vous informent sur vos sites web préférés, dans les journaux, à la télévision ou à la radio, jour après jour? C’est ce sur quoi se penche un rapport commun de l’Université de Gand, de l’ULB et l’UMONS, qui plonge en détail dans le métier et le quotidien des 5000 journalistes belges (57% flamands – 43% francophones) membres des associations professionnelles et détenteurs d’une “carte de presse”.

La capitale et sa région concentrent 52,61% des journalistes, selon des chiffres de la commission de la carte de presse (CCIJP) repris dans le baromètre social annuel de la profession, présenté par le sociologue des médias Jean-Marie Charon aux Assises du journalisme de Tours. La deuxième région est la Bretagne mais elle arrive très loin derrière, à 4%.

A écouter:

• Le désenchantement des jeunes journalistes raconté dans une enquête sociologique (podcast RFI, 09/09/23)

En dix ans, la profession a perdu plus de 3.000 journalistes professionnels, soit 9% de ses effectifs. Une tendance liée à l'évolution de la profession et à sa précarisation, selon la Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels (CCIJP), qui attribue la carte de presse.

Par ailleurs, selon Eurostat (le service de statistiques de la Commission Européenne), le nombre de journalistes en France s'élevait à 142.000 en 2020, au sens de la Classification internationale des types de profession. Bien loin des 34.000 titulaires d'une carte de presse.

Nathalie Saint-Cricq sans tabou. Le 22 juin, l’éditorialiste politique de France 2 s’est exprimée dans le podcast Politalks, disponible sur Deezer et Spotify. Interrogée sur son cachet, elle n’a pas éludé la question. «Je gagne 5.600 euros net par mois avec 35 ans d’ancienneté», révèle-t-elle tout en précisant «travailler pour France Inter gratuitement le dimanche». «Je n’ai jamais eu de primes. On n’a pas de prime de soirée électorale, pas de prime d’émission», souligne-t-elle encore.
Si cette figure du service public s’exprime sur le sujet, c’est aussi pour reconquérir la confiance des Français vis-à-vis de la profession des journalistes, quasiment rompue.

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• Benoit Chavatte, 21 ans, a crée «Politalks», un podcast pour rapprocher les jeunes de la politique (actu.fr, 22/04/22)

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Une nouvelle génération de journalistes arrive dans les rédactions. Plus passionnés, aguerris et représentatifs de la diversité de la population, ils seraient aussi 40% à quitter la profession au bout de sept ans, relève le baromètre social des 15es Assises du journalisme, organisées du 9 au 15 mai à Tours.

Critiqué, mal-aimé, le journalisme fait pourtant rêver. Les candidats aux écoles sont toujours aussi nombreux. L’apprentissage et l’alternance se développent. Et la pyramide des âges libère des postes dans les rédactions.

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• Le Baromètre Social Des Assises par Jean-Marie Charon avec Nicole Gauthier (Youtube, 11/05/22)
• SOS: ma rédaction a besoin de localiers (PHRases, 08/06/22)

Longtemps, son cas fut disséqué autour d'une question: est-il journaliste ou pas? La défiance à l'égard du métier est telle qu'on confesse avoir souvent entendu ceci à son propos: «Si les journalistes s'en méfient, c'est qu'il doit être bon.»

L'Isérois, journaliste au Média, auteur et militant, est l'un des arobases les plus célèbres de France. 

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Jean-Marie Charon, sociologue à l’EHESS, publie «Hier, journalistes», aux éditions Entremises, où il tente de comprendre les raisons qui poussent des professionnels des médias à partir parmi les 34.132 cartes de presse en France, un nombre en baisse de 10% en onze ans.

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Voir aussi

• Assises du journalisme: pourquoi les journalistes quittent-ils la profession? (France Inter, 29/09/21)
• Ces journalistes qui décrochent au bout de 15 ans (La Croix abonnés, 30/09/21)
• Jean-Marie Charon: «Beaucoup de journalistes ne vivent pas de leur métier» (L'Humanité abonnés, 09/11/21)
• Podcats: Le Talk Média épisode 2, le sociologue Jean-Marie Charon (CB News, 11/01/21)
• Quand les journalistes déchirent leur carte de presse… (PHRases, 27/01/2022)

Pour leur enquête qui sort le 23 septembre aux Editions Entremises, Jean-Marie Charon, président des "Entretiens de l’Information" et chercheur au centre d’études des mouvements sociaux à l’EHESS, et Adénora Pigeolat, diplômée en psychologie, ont écouté une cinquantaine de journalistes qui ont quitté la profession. Désenchantement et usure reviennent souvent dans ces témoignages qui mettent au jour “la part d’ombre” de la mutation des médias.

Voir aussi

• Le troublant recul du nombre de journalistes (Les Echos abonnés, 23 septembre 2021)
• Le burn-out chez les journalistes: parlons-en! (Club de la Presse de Bordeaux, 26 septembre 2021)
• De moins en moins de journalistes… peut-être au pire moment (observatoiredesmedias, 26 septembre 2021)