DocPresse ESJ Lille

En enquêtant sur les opérateurs de la propagande russe au Sahel, Reporters sans frontières (RSF) a découvert un mystérieux “expert” russe installé en France depuis près de 30 ans. Hyperactif sur les réseaux sociaux, Oleg Nesterenko est également parvenu à faire publier ses analyses reprenant tous les classiques de la propagande russe dans les médias d’une trentaine de pays. Personnage aux multiples facettes et au parcours énigmatique, il s’est érigé en entrepreneur de l’influence russe à l’international. 

Voir "Réponse à des mensonges de «Reporters sans frontières» vis-à-vis de ma personne" par Oleg Nesterenko (CCIE)

Voir aussi

• Étoiles bleues, mains rouges: les télévisions et radios françaises instrumentalisées par la Russie (La Revue des médias, 14/05/25)
• «Les médias russes sanctionnés par l’Union européenne restent tous facilement accessibles en France, et l’Arcom ferme les yeux» (Tribune Le Monde abonnés, 14/05/25)

Deux ans après l’arrêt de la diffusion en France, la majorité de la centaine de journalistes passés par la chaîne propulsée par la Russie éludent cet épisode. Ils espèrent ainsi poursuivre leur carrière dans la presse hexagonale.

abonnés

Le compte bancaire de la chaîne a été bloqué, conséquence du neuvième paquet de sanctions européennes décidé en décembre. Sa survie à brève échéance paraît très compromise.

(Article réservé aux abonnés)

Dans la guerre mondiale de l'information, les médias occidentaux sont de plus en plus concurrencés. France Médias Monde (France 24, RFI etc.), Deutsche Welle, BBC World Service ou US Agency for Global Media (Voice of America etc.) se retrouvent confrontés dans plusieurs pays, notamment en Afrique, à la chaîne russe RT, au groupe chinois CGTN, au turc TRT ou aux médias panarabes Al Jazeera ou MBC (Al Arabyia, etc.).

Voir aussi

• Marie-Christine Saragosse reste à la tête de France Médias Monde pour un troisième mandat (Le Monde avec AFP, 11/01/23)
• Stéphane Ballong rédacteur en chef Afrique de France 24 (CB News, 29/01/23)

Sputnik News, agence de presse liée au pouvoir russe, n’aura plus d’activité en France. Frappé par les sanctions prises par l’Union européenne à l’encontre de la Russie au début de la guerre en Ukraine, le média a été placé en liquidation judiciaire le 4 mai 2022.

Voir aussi

• Sputnik France placé en liquidation judiciaire, RT tente de survivre (Le Monde abonnés, 20/07/22)
• RT France: la justice européenne confirme la suspension du média russe (Le Figaro avec AFP, 27/07/2022)

Alors que les salariés parisiens de la chaîne financée par le Kremlin ne savent pas encore ce qu’il va advenir d’eux, le média devrait accentuer son ancrage de l’autre côté de la Méditerranée.

Article réservé aux abonnés

Voir aussi

• Guerre en Ukraine: en Afrique du Sud, la voix russe se répand sur les réseaux sociaux (Le Monde abonnés, 28/03/22)

•  RT France conteste sa suspension devant la justice (CB News, 12/06/22)

Depuis le 2 mars, les contenus des médias d’influence russe RT (ex-Russia Today) et Sputnik sont officiellement suspendus dans l’Union européenne. Retour sur la nature de cette décision et ses conséquences avec le chercheur Maxime Audinet.

Voir aussi

• Guerre en Ukraine: opérations de manipulation en cours dans la sphère de la «dark information» française (La Revue des médias, 09/03/22)

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, interdit la diffusion des chaînes d'Etat russes RT et Sputnik, sur le Vieux continent. La présidente de RT France, Xenia Fedorova, dénonce une violation de l'Etat de droit.

Voir aussi

• L'Europe contre la désinformation autour de l'invasion russe (CB News, 27/02/22)
• Quinze enquêtes contre la chaîne RT au Royaume-Uni (Stratégies-AFP, 01/03/22)

L’Arcom (ex-CSA) examine une plainte émanant d’une association opposée au Kremlin qui met en cause «l’honnêteté et l’indépendance de l’information et des programmes» de la chaîne. Déjà mis en demeure en 2018, le média, perçu comme un vecteur d’ingérences russes par le gouvernement, encourt de possibles sanctions.

(Article réservé aux abonnés)

Voir aussi

• Selon le chercheur Maxime Audinet, «L’un des objectifs de RT est de démontrer que le débat public en France est une espèce de cacophonie» (Libération abonnés, 09/02/22)

NewsGuard, plateforme spécialisée dans l’analyse de la fiabilité des sites d’information et d’actualité, a publié le top 10 des mésinformateurs francophones, et le top 10 des sites fiables avec le plus d’engagement en ligne. Parmi les 10 mésinformateurs les plus influents, FranceSoir.fr.

Voir aussi

• Poutine s'inquiète d'une "discrimination" envers la chaîne RT France (CB News, 04/01/22)

CGTN reste méconnue en France, mais la télévision d’État chinoise est au cœur de la stratégie de Xi Jinping pour améliorer l’image de la Chine à l’international. Enquête sur une chaîne qui, chassée du Royaume-Uni, a trouvé un refuge juridique de ce côté-ci de la Manche.

(réservé aux abonnés)

Si RT et France 24 ont toutes deux été créées dans le but d’accroître l’influence russe et française dans l’espace médiatique international, établir un strict parallélisme entre les deux est fallacieux. Explications.

Voir aussi

• France Médias Monde table sur un résultat net légèrement négatif en 2021 (CB News, 21/12/20)

Selon une étude d'Oxford publiée lundi, les fausses informations d'origine russe ou chinoise se sont largement développées sur les réseaux sociaux pendant la crise du Covid-19. En France ou en Allemagne, certains contenus enregistrent même des audiences supérieures aux articles de grands journaux nationaux.
L'étude s'est notamment intéressée à la chaîne de télévision russe RT, à l'agence de presse Sputnik, au réseau de télévision China Global Television Network (CGTN), à Radio Chine Internationale (CRI) et à l'agence de presse Chine nouvelle.

Voir aussi

• Facebook veut ajouter du contexte aux articles qui mentionnent le Covid-19 (CB News, 28/06/20)

Dans un livre insipide publié chez Fayard bollorisé, l’ex-directrice de la chaîne de propagande du Kremlin RT France revient sur sa fermeture suite à l’invasion en Ukraine. Elle se pose en victime de la «censure», mais campe dans tous les médias du magnat français d’extrême droite, le JD News et  CNews en tête.

Article réservé aux abonnés 

Déjà placée en redressement judiciaire, la chaîne d’État russe, dont les avoirs restent gelés, pourrait être liquidée dès la semaine prochaine, selon un document que “Télérama” a pu se procurer.

Réservé aux abonnés

ENQUÊTE. Malgré l’interdiction de leur diffusion dans l’Union européenne, la chaîne RT France et le site Sputnik, financés par Moscou, continuent d’être visibles par des voies de traverse. Et le média en ligne Omerta, soutenu par l’homme d’affaires Charles d’Anjou, dirigé par Régis Le Sommier, a grossi à l’automne les troupes des porte-voix russes.

Voir aussi

• "L'armée de l'air éjecte un journaliste russophile" dans Challenges du 21/09/23

Visée par des sanctions censées interdire sa diffusion dans l’UE, la chaîne financée par Moscou continue de produire à Boulogne-Billancourt des programmes facilement accessibles en ligne.

RT France produit également des articles dont certains, jusqu'à une dizaine par jour, sont des reprises de dépêches de l'Agence France Presse (AFP), dans le cadre d'un contrat avec le groupe Novosti dont RT France est une filiale.

(accès abonnés)

Voir aussi

• Complotistes et extrême droite, champions de la désinformation en ligne (Libération abonnés, 04/01/23)

L’ex-journaliste de RT France, la chaîne russe fermée au début de la guerre en Ukraine, est omniprésent sur les plateaux de CNews et Europe 1. La rédaction de «Paris Match» redoute le retour de celui qui cultive des accointances avec la droite la plus radicale et le régime syrien.

(accès abonnés)

Voir aussi

• «Aller sur le terrain permet d’en savoir un peu plus»: le grand reporter Régis Le Sommier rentre d'Ukraine (Le Télégramme abonnés, 16 avril 2022)

Le journal, qui décrit quotidiennement l’«aide» russe et les «nazis» ukrainiens, n’a pas dérogé à ses habitudes au lendemain de l’irruption en direct sur le plateau de la journaliste Marina Ovsiannikova pour dénoncer «l’opération spéciale» en Ukraine.

(Article réservé aux abonnés)

Voir aussi

• En France, les voix prorusses tentent de subsister dans les médias traditionnels (Le Monde abonnés, 16/03/22)
• Rébellion de Marina Ovsiannikova: un grain de sable dans la mécanique du Kremlin (Libération, 15/03/22)
• Guerre en Ukraine: Marina Ovsyannikova, une voix rebelle (Les Echos, 24/06/22)

L’Union européenne a interdit de diffusion la chaîne et l’agence, accusées d’être des «outils de propagande» du Kremlin dans l’invasion de son voisin.

Article réservé aux abonnés

Voir aussi

• Entrée en vigueur de l'interdiction des médias russes RT et Sputnik dans l'Union européenne (Le Figaro, 02/03/22)
• Guerre en Ukraine: "J’approuve les mesures prises par la commission européenne", assure Jean-Luc Hees, ancien membre du comité d’éthique de RT France (France Info, 28/02/22)
• Xenia Fedorova: «Les journalistes de RT France ont été et sont toujours discriminés» (Valeurs Actuelles abonnés, 28/02/22)
• Twitter bloque les médias russes RT et Sputnik en Europe (Stratégies-AFP, 03/03/22)
• Sur RT France, une guerre sans images ni faits (ASI, 26/02/22)

Cette chaîne d'information internationale est diffusée dans une centaine de pays en français, en anglais ou encore en espagnol. Elle bénéficie avec sa déclinaison le site Sputnik, d'un budget annuel de 430 millions d'euros, entièrement financé par l'État Russe.
Mais interdire la diffusion de RT France, liée par une convention à l'Arcom (ex CSA), n'est pas si simple. Pour couper le signal de cette chaîne il faut pouvoir instruire un dossier et donc constater des manquements graves.

De leurs côtés, les chaînes françaises d'information internationales France 24 et Euronews craignent d'être victimes d'écrans noirs en Russie.

Voir aussi

• Guerre en Ukraine: inquiétudes sur la couverture du conflit par la chaîne russe RT France (Le Monde abonnés, 25/02/22)
• Frédéric Taddeï: «Par loyauté envers la France, je quitte la présentation de mon émission sur RT France» (TV Mag-Le Figaro, 22/02/2022)
• Julien Nocetti (Ifri): «L'informationnel est une arme de guerre clé du Kremlin» (Les Echos, 25/02/22)

Considérée comme un outil de propagande du Kremlin à l’étranger, la chaîne a annoncé qu’elle «ne cessera pas de diffuser» dans le pays, malgré l’interdiction.

Voir aussi

• Des médias russes contraints de supprimer des contenus liés à l’opposant Alexeï Navalny (Le Monde avec AFP, 01 février 2022)

• La Russie ferme le bureau de la radio Deutsche Welle après l’interdiction de Russia Today en Allemagne (Le Monde avec AFP, 03/02/22)

Créée en 2005 à l’initiative du Kremlin pour améliorer la réputation du pays, la chaîne se présente aujourd’hui comme une «alternative» aux médias «mainstream» occidentaux. L'éclairage du  chercheur Maxime Audinet qui vient de publier Russia Today (RT): Un média d’influence au service de l’État russe (INA éditions).

Voir aussi

• «Russia Today (RT), un média d’influence au service de l’Etat russe»: la télé qui venait du froid (Le Monde abonnés, 17/11/21)
• CNN se lance au Portugal avec Media Capital (CB New, 23/11/21)

Poursuivi pour diffamation par la chaîne RT (ex-Russia Today), le politiste Nicolas Tenzer, directeur du site d’information Desk Russie, demande, dans une tribune au «Monde», que la France se dote d’une législation contre les «procédures de musellement (ou procédures «bâillons») de la part d’Etats étrangers, alors que son affaire doit être jugée à Paris, le 30 septembre.

(article réservé aux abonnés)

Voir aussi

• La Russie menace de bloquer YouTube après la suspension de RT en allemand (Stratégies, 29/09/21)
• Nouveau bras de fer entre Moscou et Facebook (AFP-CB News, 05/10/21)

Alors qu’elle espère le renouvellement, par le CSA, de sa convention, qui expire fin décembre, la déclinaison française de la chaîne d’information russe vient de se séparer de la quasi-totalité de ses journalistes reporters d’images.

(article réservé aux abonnés)

Voir aussi

• Info ou intox? Quand Le Monde invente une crise chez RT France (RT France, 20 oct. 2020)