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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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January 13, 2014 5:03 AM
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Le futur bâtiment amphibie algérien Kalaat Beni-Abbes aurait été mis à l'eau aujourd'hui en Italie

Le futur bâtiment amphibie algérien Kalaat Beni-Abbes aurait été mis à l'eau aujourd'hui en Italie | DEFENSE NEWS | Scoop.it

The future flagship of the Algerian fleet, an Amphibious Ship type BDSL"Batiment et de Débarquement de Soutien Logistics" commissioned from Orrizonte Sistemi Navali (a joint venture of Fincantieri and Selex Sistemi Integrati).

 

Specifications :
-Total displacement = 9000 tons
-Length = 142.9 meters
-Width = 21.5 meters
-Flight deck with two runways and landing pads for heavy-lift helicopters in the extremities and 30-ton lift in the central part of the deck
-The power plant includes two diesel engines Wärtsilä 12V32 rated at 6000 kW
-The maximum speed = 20 knots
-Cruising range = 11,265 km
-Generation of electricity will be provided by four diesel generators Isotta Fraschini V1716 C2ME capacity of 1300 kW and one emergency V1708 T3 of 600 kW
-Armament includes MBDA SAAM-ESD (Aster missiles + A50 launcher Sylver) behind the island superstructure + Oto Melara 76/62 Super Rapid + 2 Single 25mm
-The electronic structure will include Selex Sistemi Integrati EMPAR + AESA radar of CICS Athena-C + navigation radar and flight control by -gosopoznavaniya SIR + Communication system supplied by Selex Elsag + EW systems produced by Elettronica and Thales + two SCLAR-H decoy launchers
-The Algerian helicopter landing ship dock can accommodate 3 Landing Craft Mechanized (LCM) + 3 small Landing Craft Vehicle Personnel (LCVP) + 1 large Landing Craft Personnel (LCP) + 2 semi-rigid boats. The garage can accommodate up to 15 armored vehicles.
-The crew = 150 people
-The landing force = 440 people


Via Patrick H.
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December 17, 2013 12:24 PM
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Le bâtiment de débarquement algérien va être mis à l'eau

Le bâtiment de débarquement algérien va être mis à l'eau | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le Kalaât Beni Abbès, premier bâtiment de débarquement et de soutien logistique de la marine algérienne, va bientôt flotter. Construit par le chantier Fincantieri de Riva Trigoso, près de Gênes, le BDSL devait être transféré vendredi dernier sur une barge afin d'être conduit vers le site de Muggiano, où se déroulera sa mise à l'eau. La manoeuvre a, cependant, été annulée suite à un accident mortel ayant provoqué le décès du commandant d'un remorqueur chargé de tracter la barge. Le transfert a été par conséquent reporté à un date ultérieure.

 

Lire l'intégralité de l'article sur Mer et marine :

http://www.meretmarine.com/fr/content/le-batiment-de-debarquement-algerien-va-etre-mis-leau

 


Via Patrick H.
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September 23, 2013 11:51 AM
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Des drones, des tankers et des Awacs pour l'Algérie ?

Des drones, des tankers et des Awacs pour l'Algérie ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it

L’Algérie veut moderniser son aviation et diversifier ses fournisseurs surtout après le malheureux épisodes des avions de combats russes livrés avec des défauts. Et pour ce faire, l’Algérie se tourne résolument vers les avionneurs américains. Le Président de la filiale Defense, Espace et Sécurité de Boeing, Dennis Muilenberg, a non seulement confirmé l'intérêt de l'armée algérienne pour un certain nombres de ses avions, écrit le site secret-difa. Mieux encore Alger veut des appareils ultra-modernes. Certains ne sont même pas encore sur le marche. Comme le nouveau ravitailleur de la firme de Seattle, le KC46, qui ne sera disponible aux essais qu'en 2018.

Selon ses confidences faites à la revue sud-africaine Defenseweb par Paul Oliver, vice-président de cette même filiale pour l'Afrique et le Moyen-Orient. Lorsque le vice-président de la filiale de Boeing a évoqué les essais en vol de l'A330 MRTT d'EADS à Boufarik et à Tamanrasset, ses interlocuteurs algériens ne lui ont pas caché leur volonté d'en commander trois pour remplacer les Il78 en service, mais ils semblaient à l'aise à l'idée de tester le tanker de Boeing même en 2018. 

Paul Oliver a aussi confirmé l’intérêt d'Alger pour les C17 dont quatre à six unités pourraient être commandées pour les forces aériennes algériennes. Cependant l'avionneur américain a annoncé, mercredi 18 septembre, qu'il cessera la production de ce gros appareil en 2015. Ce site internet a aussi donné un aperçu sur le potentiel des transactions à venir que compterait mener l’Algérie : Drone Scan Eagle, plateforme AEW&C, plateformes ELINT/SIGINT et augmentation des capacités ISR.

Cela étant, rien n’a filtré au niveau du ministère de la Défense pour le moment. Et si cette information se vérifiait, elle confimerait la volonté de l'Algérie de tourner le dos aux Russes et de s'approvisionner auprès des plus compétitifs.

 

 

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May 17, 2013 9:57 AM
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L'Algérie s'intéresse à l'avion ravitailleur A-330 MRTT

Comme leurs homologues indiennes, les forces aériennes algériennes ont été de bonnes clientes de l’industrie aéronautique russe. Elles le restent d’ailleurs, mais dans des proportions moindres que par le passé étant donné que, de plus en plus, et comme New Delhi d’ailleurs, Alger se tourne vers d’autres fournisseurs pour moderniser les équipements de son armée.

C’est ainsi que, par exemple, dans le domaine du transport aérien militaire, l’Algérie a opté pour le C-295 d’Airbus Military et qu’il est question, à l’avenir, d’aquérir le C-17 Globemaster américain.

Mais ce n’est pas tout car, comme le rapporte Aviation Week, l’armée de l’Air algérienne a évalué l’avion ravitailleur A-330 MRTT (Multi-Role Tanker Transport), configuré comme les appareils déjà en service au sein de la Royal Air Force. Les démonstrations ont commencé le 10 mai dernier sur la base aérienne de Boufarik.

Selon un blog algérien traitant des affaires de défense, 3 A-330 MRTT pourraient être commandés par Alger – c’est aussi le chiffre avancé par l’hebdomadaire américain – afin de remplacer les avions ravitailleurs d’origine russe Il-76 (Il-78 Midas).

Jusqu’à présent, 28 A330 MRTT ont été vendus par Airbus Military, à l’Australie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Royaume-Uni. En outre, cet appareil a été retenu par l’Inde en janvier dernier (un contrat portant sur 6 unités doit être négocié). Et il devrait également équiper l’armée de l’Air française. Selon le dernier Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale ( LBDSN) publié le 29 avril dernier, il serait désormais question de commander 12 exemplaires au lieu des 14 intialement envisagés.

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April 16, 2013 4:59 AM
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Les dépenses militaires mondiales ont baissé de 0,5% en 2012

Le chiffre d’affaires global des 100 plus importants industriels de l’armement ayant reculé en 2011 pour la première fois depuis 1994, l’on pouvait s’attendre à ce que le niveau des dépenses militaires mondiales soit également en recul. Et c’est ce que vient confirmer le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) dans une étude publiée ce 15 avril, avec une baisse de 0,5% en 2012 – hors inflation – par rapport à l’année précédente, pour atteindre 1.750 milliards de dollars. Une première depuis 14 ans.

Le rapport de l’institut suédois confirme donc plusieurs tendances déjà observées ces derniers temps, comme par exemple le croisement des courbes représentant le montant des dépenses militaires des pays asiatiques et européens.

“Nous assistons à ce qui pourrait être le début d’un changement dans l’équilibre des dépenses militaires mondiales des pays riches occidentaux vers les régions émergentes, tandis que les politiques d’austérité et la réduction des effectifs en Afghanistan réduisent les dépenses pour les uns,les fonds de croissance économique continue d’augmenter pour les autres”, a expliqué le Dr Sam Perlo-Freeman, directeur du programme du Sipri sur les dépenses militaires et la production d’armes.

Ainsi, en Europe, la crise économique et les politiques d’austérité expliquent la baisse, parfois drastique, des budgets militaires. Depuis 2008, 18 pays membres de l’Otan et/ou de l’Union européenne ont réduit leurs dépenses militaires de plus de 10% en termes réels.

Les Etats-Unis ne sont pas épargnés par cette tendance, qui va même s’accentuer cette année encore avec l’entrée en vigueur de coupes automatiques dans le budget du Pentagone. Pour la première fois depuis la fin de l’URSS, la part de ce dernier dans les dépenses militaires mondiales est passée sous la barre des 40%.

“Tout montre que les dépenses militaires mondiales sont susceptibles de continuer à diminuer pendant les deux à trois prochaines années, au moins jusqu’à ce que l’Otan achève sont retrait d’Afghanistan fin 2014″, a estimé le Dr Perlo-Freeman. “Toutefois, les dépenses dans les régions émergentes vont probablement poursuivre leur hausse, et donc le total mondial remontera probablement après cela”, a-t-il ajouté.

Car, si les pays de l’Otan et de l’UE désarment, c’est loin d’être le cas en Asie, au Moyen-Orient et en Russie. Cela étant, il reste de la marge étant donné que “les Etats-Unis et leurs alliés sont toujours responsables de la grande majorité des dépenses militaires mondiales”, lesquelles ont atteint 1.000 milliards de dollars en 2012. Même avec une baisse de 6%, le budget américain de la Défense reste 4 fois supérieur à celui de la Chine, dont le montant estimé pour 2012 par le Sipri serait de 166 milliards de dollars (+7,8%), donc bien au-dessus des sommes officiellement annoncées par Pékin.

Toutefois, il n’en reste pas moins que les dépenses militaires des pays dits émergents sont orientées à la hausse, même si cette progression est affectée par les contraintes économiques. Ce ralentissement est notable en Asie, où le taux d’augmentation moyen des sommes affectées aux forces armées est passé de 7% en 2003-2009 à 3,4% en 2009-2012. Mais en fait, cela recouvre des situations constrastées.

Ainsi, le Sipri relève que le Vietnam a fortement augmenté ses dépenses militaires en raison des tensions avec la Chine alors que celles de l’Inde ont diminué de 2,8%. Même chose sur le continent africain. Si les budgets alloués à la Défense ont progressé de 7,8% en termes réels en Afrique du Nord (principalement l’Algérie et le Maroc), ceux des pays de l’Afrique subsahérienne sont en recul de 3,2%.

Au Moyen-Orient, il est plus compliqué, semble-t-il, d’avoir une évaluation précise de la situation étant donné que les dépenses militaires de l’Iran, de la Syrie, du Qatar et des Emirats arabes unies ne sont pas connues. En revanche, les budgets de la défense ont augmenté de 8,4%, la plus forte progression revenant à Oman, avec une hausse de 51%.

Des taux quasiment aussi importants ont été observés au Paraguay (+43%) et au Venezuela (+42%). Cela s’explique en partie par la militarisation de la lutte contre les réseaux criminels, en particuliers ceux liés au trafic de drogue. Dans l’ensembles, les dépenses militaires en Amérique latine ont progressé de 4,2% en 2012.

Mais la région où les budgets dédiés à la défense ont le plus augmenté est l’Europe de l’Est, avec une hausse de 15,3%. Les dépenses militaires russes ont ainsi progressé de 16%, ce qui s’explique par le plan de réarmement de la Russie voulu par le président Poutine. Mais l’Ukraine a fait mieux, en augmentant les siennes de 24%.

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April 11, 2013 5:32 AM
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DGSE : nouveau patron, moyens en hausse

DGSE : nouveau patron, moyens en hausse | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La rumeur du remplacement d’Erard Corbin de Mangoux se répandait depuis plusieurs mois dans Paris. L’information est officielle depuis ce matin : Bernard Bajolet, ancien coordonnateur national du renseignement et actuel ambassadeur à Kaboul, est le nouveau patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le plus important service de renseignement français. Le profil du nouveau boss est du genre solide : fin connaisseur du monde arabo-musulman, ancien ambassadeur en Jordanie, en Bosnie-Herzégovine, en Irak et en Algérie, il avait aussi été le premier titulaire du poste de coordinateur national du renseignement.

Le nouveau patron débarque dans une « Piscine », le surnom donné par les médias au siège de la DGSE boulevard Mortier (les agents préfèrent dire "la Boîte"), en pleine transformation. Dans la foulée d’un Livre blanc de 2008 ayant consacré le renseignement en priorité stratégique, la loi de programmation militaire 2009-2014 prévoit 690 recrutements sur la période, notamment des profils techniques et des analystes. La DGSE compte 4991 agents, dont 72% de civils et 28% de militaires, et la croissance des effectifs se poursuit, de même que celle du budget : 600 millions d’euros de crédits de paiement en 2013, contre 577 millions en 2012 (+4%), auxquels il faut rajouter 50,2 millions d’euros provenant des fonds spéciaux.

L’accroissement des moyens de la DGSE est cependant à nuancer : « Les crédits et les effectifs de la DGSE ne représentent qu’environ 1 % des crédits et des effectifs du ministère de la défense et que ses moyens humains et financiers restent deux à trois fois inférieurs à ceux dont disposent nos principaux partenaires européens, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne », indiquaient les sénateurs Jeanny Lorgeoux et André Trillard en novembre 2012 dans un avis sur le projet de loi de finances 2013. 

Un vrai problème, alors que les missions de la DGSE sont très larges : « rechercher et d'exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d'en prévenir les conséquences », précise le Code de la défense. Le dernier arrêté d'organisation de la DGSE (21 décembre 2012)  a aussi officialisé l'existence d'un « service de sécurité économique ».

De quels moyens dispose la DGSE ? Selon l’expression d’Erard Corbin de Mangoux lors de son audition à l’Assemblée nationale en février dernier, elle « recueille le renseignement par tous moyens, notamment en disposant d’une centaine de postes à l’étranger et en diligentant entre 1 500 à 1 800 missions par an ». Les moyens techniques sont larges : renseignement d’origine électromagnétique (ROEM), la DGSE disposant notamment d’un site d’un centre d’écoute et d’interception à Domme, dans le Périgord ; dispositifs d’interception des flux Internet ; imagerie satellite, en bénéficiant des données transmises par la direction du renseignement militaire (DRM)… Mais les moyens humains sont au moins aussi importants, d’où l’importance du recrutement actuel de profils très spécialisés.

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April 8, 2013 9:07 AM
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Le Su-35 de Sukhoï en vedette au Bourget

Le Su-35 de Sukhoï en vedette au Bourget | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Les organisateurs du salon du Bourget ont confirmé aujourd'hui la présence du Su-35 à l'occasion de l'évènement qui doit se tenir du 17 au 23 juin prochains. Selon le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), l'avion russe sera présenté en vol chaque jour du salon. De plus, le Yak-130, avion d'entraînement à réaction commandé par la Russie et l'Algérie, sera également présent à Paris.

Il s'agit là d'une vraie nouveauté, puisque le Su-35 n'avait jamais été présenté en vol ailleurs qu'au salon de Moscou (Maks). Un temps évoquée, la présence du F-35 de Lockheed Martin ne semble en revanche plus d'actualité, d'après l'avionneur américain. Le premier A400M aux couleurs de l'armée de l'Air (MSN7) devrait cependant faire le déplacement, si aucun imprévu de dernière minute ne vient remettre en cause sa livraison à la France.

Les organisateurs du Bourget rappellent également que plus de 2000 exposants venus de 44 pays ont déjà confirmé leur présence. Au total, 120 aéronefs sont inscrits pour la 50ème édition du salon du Bourget.

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April 4, 2013 8:53 AM
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Trois navires militaires chinois dans la baie d’Alger pour renforcer la coopération militaire

Trois navires militaires chinois dans la baie d’Alger pour renforcer la coopération militaire | DEFENSE NEWS | Scoop.it

En Algérie, trois navires militaires chinois, deux corvettes et un pétrolier ravitailleur ont accosté dans la baie d’Alger le mercredi 3 avril 2013. Selon l’armée algérienne, il s’agit de renforcer la coopération militaire entre Alger et Pékin, une coopération qui se développe peu à peu.

Comme les relations diplomatiques, les relations militaires entre la Chine et l’Algérie sont réputées excellentes. Bien sûr, c’est Moscou qui est le premier fournisseur de matériel de l’armée nationale populaire. Mais, en 2007, la découverte de pièces défectueuses sur les avions russes livrés à l'Algérie avait provoqué une véritable crise entre les deux pays. L’Algérie avait restitué les avions et réclamé un dédommagement. Depuis, Alger diversifie ses fournisseurs et Pékin fait peu à peu son entrée.

En 2006, le chef d’état major algérien s’était déplacé en Chine. Alger avait fini par commander des avions FC-1 Xiaolong pour pallier au retard des Russes. Le mois dernier, l’Algérie a commandé trois nouvelles corvettes. Si les navires militaires présents dans la baie d’Alger y sont dans le cadre d’une tournée internationale sur la lutte contre la piraterie, les deux corvettes présentes sont très similaires à celles commandées par Alger. Les experts de la marine algérienne ont prévu de tester certains équipements à bord des navires.

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March 19, 2013 10:10 AM
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Stratégie militaire : Algérie et Maroc, les frères ennemis

Stratégie militaire : Algérie et Maroc, les frères ennemis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
uerre froide oblige, les armées de l'Algérie et du Maroc ont suivi des modèles et des doctrines opposés. Mais leurs stratégies ont considérablement évolué ces dernières années.

Deux pays, deux doctrines, deux visions du monde. L'Algérie et le Maroc appartenaient à deux blocs distincts. Dans chaque « camp », des années d'alignement - sur celui de l'Est pour la première et sur celui de l'Ouest pour le second - ont marqué les gradés. Les officiers sont devenus officiers supérieurs et officiers généraux, les sous-officiers sont parfois devenus officiers et officiers supérieurs. Les uns formés « à la soviétique », les autres « à la française » ou « à l'américaine ». Les doctrines militaires héritées de cette période continuent à façonner les forces armées contemporaines des deux pays. Sans pour autant exclure les évolutions.

Du côté algérien, le processus d'adoption d'une doctrine a été plus complexe que pour le Maroc. Les problèmes apparus lors de la guerre des Sables, en octobre 1963, ont démontré qu'une armée exclusivement populaire ne convenait pas. Il fallait créer une force plus professionnelle, disciplinée, en mesure d'utiliser des matériels modernes dans l'éventualité d'une guerre conventionnelle avec le voisin marocain. Des années 1960 à nos jours, c'est la doctrine soviétique qui a prévalu. En cas de guerre ouverte avec le Maroc, l'Algérie engagerait ses unités blindées, mécanisées et motorisées dans des opérations aux contours strictement définis par des plans rigides. L'aviation viendrait appuyer les actions des troupes terrestres ou intercepter les chasseurs adverses sous le contrôle des stations radars au sol, de concert avec les batteries de missiles surface-air. Si elle se veut souple sur le plan stratégique, cette doctrine laisse peu de place à l'initiative tactique et contraint les officiers à exécuter vaille que vaille les consignes pour anéantir l'ennemi en profondeur.

>> Lire aussi "Maroc, Algérie : des clients militaires très courtisés"

Deux idéologies

À l'opposé, le Maroc a lui privilégié le combat mobile. Les chefs d'unité ont été encouragés à faire preuve d'initiative en manoeuvrant, en mettant à profit la qualité et la quantité des moyens de transmission, du matériel... ainsi que le niveau d'entraînement des officiers, sous-officiers et militaires de carrière. Cela a conféré aux hommes du rang un encadrement solide et compétent. Tandis que les cadres militaires algériens étaient formés - et politisés - dans les académies d'Union soviétique et des « pays frères », ceux de Rabat apprenaient et se perfectionnaient en France, aux États-Unis... Plus que deux pays, ce sont deux idéologies qui s'affrontaient.

Les troupes algériennes n'étaient pas préparées pour affronter des combattants entraînés à la guérilla.

Toutefois, avec le temps, la pensée militaire des deux pays s'est adaptée aux contingences du terrain et des décisions politiques. Dans le Sahara occidental, le Maroc a dû lutter contre une guérilla bien armée, excellant elle aussi dans le combat mobile en zone désertique. Pour affronter cet adversaire bien moins prévisible que des colonnes mécanisées respectant un plan précis, Rabat a édifié une barrière fortifiée derrière laquelle ont été retranchés ses pièces d'artillerie automotrice, ses chars, son infanterie. Au bout du compte, le royaume a neutralisé efficacement la capacité de nuisance du Polisario - non sans pertes, en particulier dans l'aviation de chasse.

Médiocres

De l'autre côté de la frontière, l'Algérie a quant à elle cédé du matériel aux indépendantistes sahraouis. Tout en participant, en 1975, aux accrochages contre le Maroc. Mais Alger ne pouvait se conformer à la doctrine militaire soviétique, qui implique l'écrasement total de l'adversaire, sans risquer une conflagration régionale majeure. Voilà pourquoi, dans les deux capitales, la rhétorique musclée a remplacé le fracas des armes.

Seize ans plus tard, en 1992, l'Algérie bascule dans la guerre civile, qui oppose les autorités aux islamistes. Lesquels exploitent toute la panoplie des méthodes de combat asymétrique (guérilla, terrorisme), labellisé, quelques années auparavant, « guerre révolutionnaire ». Or les forces armées algériennes ne sont pas préparées à affronter une guérilla. Une fois encore, la doctrine soviétique n'est pas appropriée.

De fait, au début de cette crise sanglante, les forces régulières algériennes se montrent, au mieux, médiocres. La gendarmerie et les groupes d'autodéfense qui s'organisent alors se révèlent plus aptes à combattre l'adversaire. La nouvelle structure, organisée en divisions (des unités blindées et mécanisées, lourdes), convient peu à la traque des terroristes. Pour ne rien arranger, plusieurs pays imposent un embargo sur les armes et les équipements de sécurité à destination de l'Algérie : Eurocopter refuse de céder ses appareils, et l'armée ne peut recevoir les lunettes de vision nocturne qui lui seraient pourtant précieuses... La folie meurtrière des terroristes d'un côté - qui les coupe du soutien d'une grande partie de la population - conjuguée à de nombreuses actions politiques et à des méthodes de contre-insurrection (la tactique des petites unités) de l'autre permet finalement à Alger de prendre l'ascendant sur les terroristes.

Doctrine militaire

Au bout du compte, Algériens et Marocains ont appris qu'une doctrine militaire n'a de sens que si elle tient compte des contingences locales et évolue en conséquence. Tout en ayant l'expérience de la lutte antiguérilla sur des terrains différents, ils se préparent à présent à une guerre conventionnelle de haute intensité. En s'efforçant d'être en mesure de vaincre l'adversaire dans l'offensive, de le repousser dans la défensive et, dans les deux cas, de lui faire payer l'option militaire très cher.

Les forces terrestres chérifiennes sont plus expérimentées et mieux encadrées.

Sur le plan matériel, l'Algérie domine actuellement les débats avec ses quelque 985 chars de combat, contre 550 du côté marocain. Sa supériorité numérique s'avère encore plus écrasante en termes de véhicules blindés de combat d'infanterie, avec 1 085 engins en Algérie et seulement 195 au Maroc. Même rapport des forces pour l'aviation, puisque Alger dispose de 36 appareils de combat modernes et de 71 plus anciens, contre respectivement 24 et 46 pour Rabat. Malgré tout, le royaume conserve, pour l'heure, son avantage qualitatif : si ses armes sont globalement moins nombreuses et que, d'ici peu, elles seront en partie dépassées (à moins d'acquisitions importantes), ses forces armées bénéficient d'un taux de professionnalisation plus élevé. Selon l'ouvrage The Military Balance 2012, l'armée de terre marocaine dispose de 75 000 engagés sur un effectif de 175 000 hommes. L'armée de terre algérienne, elle, ne compte que 35 000 militaires de carrière sur 110 000 hommes.

Évolution

Les forces terrestres chérifiennes sont donc plus expérimentées et mieux encadrées. Comme le veulent les doctrines militaires française et, surtout, américaine, les unités de soutien marocaines sont nombreuses et bien organisées. La disponibilité des matériels est donc grande et les unités du royaume auraient la garantie, en cas de conflit, de bénéficier d'un approvisionnement constant, assurant un bon tempo aux opérations. Certes, les unités de maintenance et de logistique algériennes existent. Toutefois, leur capacité à soutenir des forces de première ligne avec un matériel important (et donc des besoins considérables en munitions, carburant et pièces de rechange) est sujette à caution : les lacunes des forces soviétiques - sur le modèle desquelles ont été organisées les unités algériennes - sont connues.

Supériorité matérielle algérienne, avantage qualitatif marocain... cette situation, pourtant vieille de cinquante ans, n'est pas intangible. Depuis quelques années, Alger professionnalise ses forces régulières et standardise ses moyens, afin d'être plus en phase avec les enjeux stratégiques et les menaces réelles ou fantasmées. Bien que freinée par les séquelles persistantes de la guerre civile, cette évolution se confirme. Une partie des gardes communaux sont intégrés aux forces armées (ce qui sert à justifier le budget de la défense, de plus de 10 milliards de dollars - 7,5 milliards d'euros - pour 2013), des blindés de conception émiratie Nimr II sont assemblés, et plusieurs centaines de Fuchs 2 allemands remplacent les anciens modèles.

Renseignement

Le choix d'un blindé à roues n'est pas anodin. D'une part, il est considéré comme plus adapté lors de troubles intérieurs (notamment en termes d'image à l'étranger : un char, imposant, heurte davantage et constitue un symbole négatif pour le pouvoir). D'autre part, il peut rapidement parcourir de grandes distances sur route. L'Algérie se dote ainsi d'une force beaucoup plus mobile, capable de se rendre d'un point à l'autre du pays dans de brefs délais. Enfin, il demande moins de maintenance (et moins de pièces détachées) qu'un véhicule chenillé...

À long terme, l'Algérie pourrait prendre l'ascendant - et pas seulement par le nombre - sur son voisin.

Autre orientation significative : le développement de plus en plus marqué de moyens de renseignements indépendants. Le satellite AlSat-2A, dont l'optique permet de réaliser une imagerie d'une résolution moyenne (par rapport aux satellites américains) de 10 mètres, a ainsi été lancé. AlSat-2B doit l'être également. Pour modeste qu'elle soit, la capacité de renseignements stratégique algérienne sera beaucoup plus pratique que les Mig-25 Foxbat D, qui ne peuvent évidemment pas survoler le territoire marocain.

Ascendant

Concernant l'entraînement des hommes, les autorités politiques et militaires algériennes semblent conscientes qu'il y a bien des choses à améliorer. La marine allemande a donc pris en charge cette tâche. En outre, après la prise d'otages sanglante d'In Amenas en janvier, des discussions ont été entamées à l'initiative de Londres afin que les Special Air Service et Special Boat Service, unités des forces spéciales britanniques, forment leurs homologues algériens aux opérations antiterroristes...

À plus long terme, l'Algérie pourrait prendre l'ascendant - et pas seulement par le nombre - sur son voisin. Bien entendu, la qualité des militaires de Rabat resterait la même, mais ceux d'Alger s'amélioreraient. Les moyens financiers algériens permettent d'entraîner les soldats de manière intensive, de faire voler les avions, et d'organiser des exercices.

Quoi qu'il en soit, même si l'Algérie venait un jour à égaler ou presque son voisin par les compétences tout en le dominant numériquement, un conflit serait une catastrophe économique pour les deux protagonistes. Et un suicide politico-diplomatique pour qui le déclencherait.

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Stratégie militaire : Algérie et Maroc, les frères ennemis | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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February 20, 2013 5:40 AM
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IDEX : nouveau succès pour le Nimr émirien

IDEX : nouveau succès pour le Nimr émirien | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Avec en moyenne un milliard d’euros de contrat annoncé par jour, les grands gagnants du salon IDEX sont pour l’instant l’industrie américaine et celle émirienne. Une entrée en négociation pour 800 véhicules de production locale Nimr a été annoncée aujourd’hui. Preuve de la forte percée des nombreuses et très présentes sociétés émiriennes. C’est donc un grand succès pour le groupe national NIMR Automotive, une joint-venture entre Tawazun et Bin Jabr Group.

Développé début des années 2000, le Nimr est à l’origine un blindé léger 4X4 de la classe des 4 tonnes. Mais depuis la gamme s’est étoffée, alourdie, une version 6X6 a été développée ainsi que de nombreuses variantes (transport, système d’armes divers, poste de commandement…). Les clients dans la région sont maintenant nombreux : L’Algérie, la Jordanie, le Liban et dernièrement la Libye (on évoque plus d’une centaine de véhicules). Les EAU l’avaient dès son lancement commandé pour le ministère de l’intérieur. Aujourd’hui c’est donc les forces terrestres émiriennes qui s’en équipent. Peu de détails ont filtré sur ces 800 véhicules, mais diverses versions sont concernées (transport, ambulance…) à définir « selon le besoin des forces armées ». Avec ce contrat c’est au total près de 2000 véhicules Nimr qui vont être en service dans des armées du Moyen Orient.

 

http://www.youtube.com/watch?v=DXeWe2NbxQo

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January 28, 2013 5:37 AM
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EXCLUSIF. Chef du GIGN : "La prise d'otages massive d'In Amenas a confirmé toutes nos analyses"

EXCLUSIF. Chef du GIGN : "La prise d'otages massive d'In Amenas a confirmé toutes nos analyses" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le général Thierry Orosco, chef du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), analyse pour "Le Point" la prise d'otages en Algérie.
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January 8, 2014 4:57 AM
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Bilan Défense : ce qu'il fallait retenir de l'année 2013 en Afrique

Bilan Défense : ce qu'il fallait retenir de l'année 2013 en Afrique | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Dans cet article, il revient sur les principaux événements de l'année 2013 en matière de stratégie de défense et d'acquisition d'armement sur le continent.

L'année 2013 aura été brutale et sanglante pour le continent africain : offensive des islamistes au Mali et intervention française le 11 janvier, prise d'otages massive d'In Amenas en Algérie, le 16 janvier, chute du président Bozizé en Centrafrique, le 24 mars 2013, suivie d'une recrudescence des exactions dans le pays, résilience des Shebab en Somalie, résilience de la LRA en Afrique Centrale, attentats et violences en Libye, purulence du terrorisme en Tunisie et au Mali, affrontements contre les guérillas en RDC, sale petite guerre au Nigeria contre Boko Haram, piraterie dans le golfe de Guinée, prise d'otages massive à Nairobi, le 21 septembre, intervention française en Centrafrique... La période est aux rétrospectives, mais là n'est pas le propos de ce billet.

Évoquer ces événements permet de souligner à quel point les démocraties qui s'installent péniblement (mais sûrement) en Afrique ont besoin de forces de sécurité solides, bien équipées et entraînées face à un spectre de menaces plus vaste qu'il ne l'était à l'époque des conflits "par proxy" de la Guerre Froide. Un besoin d'autant plus crucial que l'Union Africaine veut mettre sur pied ses troupes d'intervention et de sécurité à l'échelle continentale. Les acquisitions et modernisations des forces armées, le développement de leurs capacités opérationnelles représentent donc des enjeux stratégiques pour l'Afrique. Afin d'avoir une vision globale de ceux-ci, nous présenteront régulièrement quels sont les réflexions, les nominations, les commandes de matériels, les déploiements de force, ce qui concerne le monde de la défense en Afrique...

UNION AFRICAINE

Organisation des forces

Système C3I (Command Control Communications and Intelligence) : le 16 décembre, l'Union Européenne décide de financer un système destiné à améliorer le fonctionnement de sa chaîne de commandement, ce qui ne peut que faciliter l'opérationnalisation de la Force africaine en attente (FAA). Le montant de l'aide s'élève à 17 millions de dollars qui proviennent de l'Africa Peace Facility (APF). L'ensemble du système sera activé entre 2014 et 2015.

ONU

Amisom (Somalie)

Nominations : le commandant de l'Amisom, l'efficace général Andrew Gutti, est remplacé par le général burundais Ntigurirwa. Par ailleurs, le Conseil de sécurité a relevé le plafond des troupes autorisées de l'Amisom, celui-ci passe de 17 731 hommes à 22 196. Cette décision s'explique par la nécessité de consolider les acquis de la mission alors qu'un regain de vigueur est clairement perceptible du côté des Shebab et des groupes qui leurs sont affiliés. Si l'Amisom sort vainqueur du bras de fer qui s'est (encore) engagé, les terroristes pourraient être durablement affaiblis.

La Côte d'Ivoire a fait part de son intérêt pour le concept de surveillance des frontières par drones.

Monusco (République Démocratique du Congo)

Drones : le 3 décembre, le premier exercice avec les drones Falco a été mené. Les Falco surveillent la frontière entre le Rwanda et la RDC. Ces aéronefs sans pilote sont fabriqués par la Selex ES, filiale de Finmeccanica. Un total de 5 Falco pourrait être mis en service au sein de la Monusco afin de permettre un survol en continu de la région frontalière. À noter que la Côte d'Ivoire a fait part de son intérêt pour le concept, tandis que des responsables de l'ONU envisagent de le généraliser à d'autres zones de crises.

Le contrat donne à la Monusco le pouvoir d'utiliser ces drones durant 3 ans, avec une éventuelle prolongation de 2 ans. Robustes, ils peuvent opérer depuis des pistes relativement sommaires tout en emportant différents appareillages électro-optiques ou, pour les missions les plus pointues, un radar à ouverture synthétique, des systèmes de protection (notamment contre les missiles sol-air à très courte portée), voire jusqu'à 70 kilos de charge (on peut ainsi imaginer des Falco larguant des médicaments). Leur rayon d'action est de 150 kilomètres et ils peuvent voler durant 8 heures.

AFRIQUE DU SUD

Aviation :

JAS39 : Saab et Armscor ont signé un contrat d'une valeur de 27,5 millions de dollars (180 millions de couronnes) pour le soutien technique de la flotte de 26 JAS39 Gripen de l'aviation sud-africaine de 2013 à 2016 ; ledit contrat garantira une disponibilité opérationnelle optimale pour le chasseur-bombardier. Des difficultés budgétaires ainsi que l'expiration du contrat précédent avait obligé Pretoria à maintenir en réserve une partie des Gripen.

Avions de transport : comme nous le soulignions, l'âge des C-130 sud-africains implique un remplacement d'autant plus rapide que Pretoria s'inscrit en acteur principal de la mise sur pied d'une force d'intervention rapide avant l'opérationnalisation de la FAA. Or, qui dit force d'intervention rapide dit "moyens de déploiements" adéquats. Des Il-76 Candid russes d'occasion font partie des options envisagées.

Matériels terrestres

Blindés du Kazakhstan : le groupe sud-africain Paramount, qui rassemble plusieurs entreprises dans le domaine de la défense s'associe avec le Kazakhstan afin de construire à Astana (capitale du Kazakhstan) jusqu'à 350 véhicules civils et militaires par an ; les engins produits (dont des blindés) seront destinés au marché Kazakh, mais aussi à l'exportation, notamment pour l'Afrique.

Badger : courant novembre, un important accord a été signé entre les sociétés Denel (Afrique du Sud) et Patria (Finlande) pour la fabrication de blindés de transport de troupes au profit des forces sud-africaines. Désignés "Badger", 233 de ces véhicules devraient être reçus par les SANDF ; 5 ont déjà été livrés, pour essais. Les 16 premiers Badger arriveront de Finlande, tandis que le reste sera assemblé par Denel, en Afrique du Sud. À terme, les Badger permettront le remplacement des vieux Ratel. Le Badger est dérivé du Patria AMV qui équipe notamment la Finlande, la Suède ou encore Pologne ; le modèle sud-africain d'une protection supplémentaire contre les mines avec un plancher blindé. Rappelons que les Polonais se sont montrés très satisfaits des exemplaires qu'ils ont déployé en Afghanistan.

CAMEROUN

À l'image du Nigeria, la marine camerounaise augmente sensiblement ses capacités de lutte contre la piraterie et les trafics côtiers avec ces bâtiments.

Marine

Patrouilleurs et bateau de débarquement : Grup Aresa Internacional, entreprise espagnole, a livré 2 Aresa 2400 CPV (patrouilleurs) et 1 Aresa 2300 (bateau de débarquement). Le Cameroun les a reçus fin novembre. La livraison de 2 autres patrouilleurs de 32 mètres est prévue en février 2014. À l'image du Nigeria, la marine camerounaise augmente sensiblement ses capacités de lutte contre la piraterie et les trafics côtiers avec ces bâtiments.

KENYA

Organisation des forces armées

Nouveau commandement : suite à la prise d'otages massive de Nairobi, les autorités kényane annoncent le 9 décembre la création d'un nouveau commandement militaire, le Nairobi Metropolitan Command, soit le commandement de la capitale. Jusqu'alors n'existaient que les commandements Est et Ouest, mais aucune structure spécifique pour ladite capitale. Elle devrait permettre aux forces armées d'assister la police de manière plus cohérente. Pour certains observateurs, cette dernière a été dépassée par l'action terroriste du 21 septembre. Les policiers, eux, apprécient modérément cette décision.

LIBERIA

Formation

Des instructeurs libériens pour les soldats libériens : après plusieurs années durant lesquelles les forces libériennes ont été formées par des instructeurs libériens, les militaires nationaux sont désormais entraînés par des instructeurs du pays.

Organisation des forces armées

Augmentation des effectifs : après une sélection sérieuse, 791 hommes et femmes ont été retenus sur 4 800 individus afin d'entamer un programme de formation. L'objectif est d'augmenter d'environ 2 000 hommes et femmes les effectifs actuels.

MAROC

Opérations extérieures

Si en Centrafrique les Tchadiens sont accusés d'être des soutiens directs des Séléka, les Marocains bénéficient d'une image de "neutralité".

Contingent des FAR pour la République de Centrafrique : 250 hommes des Forces armées royales ont été acheminés en RCA le 26 décembre ; la France sait pouvoir compter sur eux, notamment pour désamorcer les tensions entre chrétiens et musulmans. Ces derniers portent des accusations à l'encontre de la France qui, selon eux, faciliterait l'action des anti-balaka. Autre avantage : si les Tchadiens sont accusés d'être des soutiens directs des Séléka, les Marocains bénéficient d'une image de "neutralité".

NIGERIA

Budgets

5,3 milliards de dollars : la menace que représente Boko Haram ainsi que le terrobanditisme que le gouvernement décrit comme du "sabotage économique", pas moins de 5,3 milliards de dollars sont prévus pour les forces armées et paramilitaires, la défense recevant 1,9 milliard de dollars.

Renseignement

Elbit au Nigeria : les informaticiens et techniciens de l'entreprise israélienne Elbit Systems sont au Nigeria afin d'y mettre en place le système de renseignement informatique fédéral. Celui-ci sera sous le contrôle de la National Intelligence Agency (NIA), l'agence de renseignement nationale et permettra de collecter des informations sur les réseaux informatiques (dont Internet) ; il devrait être pleinement opérationnel en 2016. Le contrat signé en avril 2013 avec la firme israélienne représente au moins 40 millions de dollars. Le projet suscite la critique des associations de défense des libertés.

Aviation

Le drone "Ragot" : le 17 décembre, en présence de son président, Goodluck Jonathan, le Nigeria dévoile son premier drone de fabrication nationale, le Gulma ("Ragots"). L'aéronef sans pilote pourrait appuyer des opérations de secours lors de catastrophes naturelles, effectuer des reconnaissances météos ou géologique au profit de l'industrie pétrolière... Reste que sa destination première sera de mener des missions de reconnaissance et de surveillance au-dessus des zones difficiles d'accès du pays pour lutter contre la secte Boko Haram et les différents groupes de terrobanditisme qui pullulent au Nigeria. Huit ans auparavant, Abuja obtenait ses premiers drones Aerostar. Cependant, des problèmes d'exploitation avec le constructeur atténuèrent la valeur opérationnelle du système, incitant le Nigeria a développer son propre UAV. Le coût du Gulma n'aura été que de 3 millions de dollars.

Tucano ? : alors que les Alpha Jet vieillissent dangereusement, d'où une augmentation des coûts de l'heure de vol et des accidents, comme au Mali lorsque l'un d'eux s'écrase le 6 mai 2013, le Nigeria s'intéresse au Tucano d'Embraer. L'appareil permettrait à la fois d'entraîner les pilotes, mais serviraient aussi pour les missions de surveillance et d'attaque légère dans des missions de type COIN (Counter-insurgency ; lutte anti-guérilla) ou en appui d'opérations de maintien de la paix.

Matériels terrestres

Blindés : l'Etat d'Osun n'étant pas épargné par les tensions politiques et religieuses qui touchent le Nigeria, 20 véhicules blindés et un hélicoptère ont été commandés pour les forces de sécurité locales.

Marine

Navires de fabrication nationale : Abuja prévoie de présenter son premier patrouilleur construit au Nigeria, lors du salon Nimarex de 2014. Le NNS Andoni, de type "Seaward Defence Boat" (SDB), est inspiré de la classe River Town britannique. Un second SDB est en cours de fabrication, il sera opérationnel en 2014.

Patrouilleurs chinois : la construction du premier OPV P18N (patrouilleur hauturier) débutera en Chine en janvier 2014, celle du second suivra au cours du 2e trimestre 2014. Ces acquisitions s'inscrivent dans une logique de modernisation et de montée en puissance des forces navales rendue nécessaire par la piraterie et le "sabotage économique" le long des côtes du pays. En novembre, Abuja demandait à Pékin de moderniser les installations navales de Port-Harcourt ; à terme, celles-ci permettront l'assemblage de patrouilleurs. Le même mois, le Nigeria recevait trois patrouilleurs Manta (classe Shaldag israélienne) portant le total de Manta à sept.

Patrouilleurs divers : Abuja souhaite se doter de 5 patrouilleurs côtiers légers K13 de la société sud-africaine Pacific Work Boats et le Gallatin, ex-navire des garde-côtes américains.

OUGANDA

Marine

Chantier naval : le pays disposera à terme d'un chantier naval à Masese, près de Jinja. Les installations permettront l'entretien des embarcations qui patrouillent sur le lac Victoria, ainsi que la construction de navires. Le premier d'entre-eux sera capable de transporter 2 200 tonnes. En outre, l'Ouganda souhaiterait créer une école navale à Namasagali.

RWANDA

Économie

Le ministère rwandais de la Défense s'implique dans la remise en état des routes du pays.

Routes de tourisme : le ministère de la Défense s'implique dans la remise en état des routes du pays dans le cadre d'un programme de développement (l'Economic Development and Poverty Reduction Strategy ; EDPRS2) aux côtés du ministère des Transports, ainsi que dans les activités touristiques (visites des grottes du pays). Ces liens entre le ministère de la Défense et le domaine économique civil sont critiqués par de nombreux observateurs et chercheurs étrangers.

ZIMBABWE

Matériels terrestres

Maintien de l'ordre : de nombreux véhicules blindés susceptibles d'être utilisés dans des opérations de maintien de l'ordre et équipement anti-émeutes dédiés ont été reçus par les autorités du pays au cours des derniers mois.

 

 

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December 6, 2013 4:41 AM
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Armes russes: Inde, Irak et Vietnam bientôt les principaux importateurs

Armes russes: Inde, Irak et Vietnam bientôt les principaux importateurs | DEFENSE NEWS | Scoop.it

D'ici quelques années, l'Inde, l'Irak et le Vietnam seront les plus grands importateurs d'armes russes, a annoncé mercredi à RIA Novosti le directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes (TSAMTO) Igor Korotchenko.
 
"De 2013 à 2016, la part de l'Inde dans l'ensemble des importations d'armes russes augmentera considérablement pour atteindre 32,75% contre 27,31% en 2005-2012", a souligné l'expert. Selon les prévisions du Centre TSAMTO, la part de l'Irak s'élèvera à 9,87% contre 0,54% en 2005-2012 et celle du Vietnam à 8,92% contre 4,86% en 2005-2012.
 
D'après M. Korotchenko, entre 2013 et 2016, ces trois pays pourraient totaliser 51,24% des exportations d'armes russes. 32,54% de ces exportations devraient revenir aux pays situés entre la quatrième et la dixième place du classement établi par le Centre.
 
"Il s'agit de la Chine, du Venezuela, de l'Algérie, de la Syrie, de l'Azerbaïdjan, du Brésil et de l'Iran, à condition de conclure avec ces pays des accords sur les systèmes de défense antiaérienne", a indiqué l'expert.

 

 

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July 1, 2013 5:02 AM
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La construction du BDSL algérien avance

La construction du BDSL algérien avance | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le BDSL algérien à gauche, le long de la FREMM italienne Carlo Margottini, lancée le 29 juin. crédits : FINCANTIERI.

 

L’assemblage du futur Bâtiment de Débarquement et de Soutien Logistique (BDSL) de la marine algérienne, dont la découpe de la première tôle est intervenue le 11 janvier 2012 au chantier Fincantieri de Riva Trigoso, près de Gênes, est entré dans sa phase finale. La coque est presque terminée et l’îlot en place, la mise à flot étant prévue dans les prochains mois pour une livraison en 2014. Version agrandie et améliorée des bâtiments amphibie italiens du type San Giorgio, le futur BDSL algérien, qui pourrait être nommé Kallat Beni Abbes, mesurera 143 mètres de long pour 21.5 mètres de large, son déplacement en charge atteignant 9000 tonnes.

Capable d'atteindre la vitesse de 20 noeuds grâce à deux moteurs diesels, avec une autonomie de 6000 milles à vitesse économique, le bâtiment disposera d’un pont d’envol continu, avec deux spots d’appontage pour hélicoptères à l’avant et à l’arrière. La partie du pont au niveau de l’îlot sera dotée d’un ascenseur pouvant accueillir une machine de 30 tonnes et donnant accès à un hangar pouvant abriter 5 hélicoptères lourds....

 

Lire l'intégralité de l'article sur Mer et Marine :

http://www.meretmarine.com/fr/content/la-construction-du-bdsl-algerien-avance

 


Via Patrick H.
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May 3, 2013 7:22 PM
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Algérie : La Flotte sous-marine renforcée

Algérie : La Flotte sous-marine renforcée | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Sa place en tant que première force sous-marine en Afrique déjà établie, la Marine nationale algérienne s’apprête à acquérir deux nouveaux sous-marins, dont la commande devrait être incessamment passée.

Les deux sous-marins russes de la classe Kilo (code de l’OTAN) déjà réceptionnés, ces trois dernières années, les deux autres fraîchement modernisés en Russie auxquels s’ajoutent les deux unités devant être prochainement commandées devraient permettre à la Marine nationale d’être confortée dans son ambition de rejoindre le club des puissances européennes.

C’est ce qu’il faut retenir de l’état des lieux des différentes forces navales à travers le monde que vient de dresser le site Mer et Marine, qui s’occupe de tout ce qui se rapporte au monde maritime civil et militaire. Face à une concurrence marocaine peu redoutable malgré les acquisitions importantes – de grands et puissants bâtiments, des sous-marins allemands type 209/1200 ou russo-italien type S1000 évoqués –, ses voisines libyenne, tunisienne et égyptienne sensiblement affaiblies, les événements du Printemps arabe ayant freiné l’évolution de la situation de leurs forces navales respectives – la Marine nationale semble voir de plus en plus grand. Ainsi, outre les trois remorqueurs d’assistance et de sauvetage du type UT 515 qu’elle s’est offerts auprès de la Norvège, deux frégates lance-missiles de type Meko A200 ont été commandés en 2011 et 2012 à l’Allemagne puis deux autres à la Chine, indique la même source.

BDSL crédits ORIZZONTE SISTEMI NAVALI

Autres commandes, autres dimensions et autres enjeux. Après de longues et pointilleuses négociations avec le ministère de la Défense, l’italien Orizzonte Sistemi Navali (société commune des groupes italiens Finmeccanica et Fincantieri) a fini par décrocher le premier contrat à l’export de sa toute dernière version de bâtiments amphibies. Le nouveau bâtiment de débarquement et de soutien logistique (BDSL) commandé par la Marine nationale et dont la construction a été entamée début 2012 par les ingénieurs du chantier naval Fincantieri, sera, en effet, le premier bâtiment de projection à être équipé de puissants systèmes électroniques de défense aérienne et antinavire de dernière génération. Outre le radar tridimensionnel destiné à la détection aérienne à grande portée ainsi que la conduite de tir appelé à y être installés, le futur bâtiment de la Marine nationale sera également le premier à mettre en œuvre les Aster 15, la dernière version de missiles antimissiles récemment mise au point par le leader européen des missiles et systèmes de missiles MBDA.

Aster 15

S’agissant des capacités d’accueil, force est de dire que le nouveau bâtiment de projection algérien est une véritable base militaire flottante. En témoignent : un hangar pouvant abriter 5 hélicoptères lourds, un garage pour 15 chars lourds, des logements pour 440 soldats en plus des 150 membres d’équipage, une unité hospitalière de 50 lits dotée de salles d’opération permettant la prise en charge des troupes débarquées ou pouvant être mis au service des populations civiles lors d’opérations humanitaires, selon Mer et Marine.

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April 15, 2013 4:43 AM
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"Recherche taxi volant pour forces spéciales américaines en Afrique"

"Recherche taxi volant pour forces spéciales américaines en Afrique" | DEFENSE NEWS | Scoop.it

L'US Transportation Command (USTRANSCOM) a émis une pré-solicitation le 1er avril (modifiée le 11, avec un document daté du... 16); il recherche une société privée pour effectuer des missions de soutien aérien en Afrique!

Au menu: évacuations sanitaires (d'où la fourniture de medics avec le ou les appareils), largage de matériel, transport de personnels (dont des forces spéciales), transport de fret.

L'entreprise devra opérer à partir de Ouagadougou, au Burkina Faso, là où le Pentagone a décidé de baser ses drones et d'où opèrent déjà des U-28B. Elle sera amenée à intervenir dans tout le Sahel et l'Afrique de l'Ouest. La liste des pays cités est la suivante: Algérie, Burkina Faso, Cameroon, Centrafrique, Tchad, RDC, Ethiopie, Kenya, Libye, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Sud Soudan, Tunisie et Ouganda.

Les opérations devraient démarrer le 12 août; le contrat initial sera de dix mois et demi (jusqu'en juin 2014), avec la possibilité de trois extensions d'un an et une autre de six mois (jusqu'à la fin 2017). Un transfert de positionnement (Rapid Base Relocation) est envisagé au cas où la situation évoluerait négativement au Burkina.

Ces prestations pourront être réalisées au profit de l'US Special Operations Command Africa (SOCAFRICA)selon un document intitulé "PERFORMANCE WORK STATEMENT (PWS) TRANS-SAHARA SHORT TAKE-OFF AND LANDING AIRLIFT SUPPORT" et daté du 16 avril 2013 (?!). Ce document est consultable ici.

Danger Room qui s'est intéressé à cet appel d'offres estime la valeur du contrat à 50 millions de dollars.

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April 10, 2013 8:37 AM
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Bernard Bajolet nommé directeur de la DGSE

Bernard Bajolet nommé directeur de la DGSE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Bernard Bajolet, ancien coordonnateur national du renseignement et actuel ambassadeur à Kaboul, a été nommé mercredi en Conseil des ministres à la tête de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le plus important service de renseignement français.

Ce diplomate de 63 ans remplace Erard Corbin de Mangoux, 60 ans, nommé préfet des Yvelines et qui avait été désigné par Nicolas Sarkozy en octobre 2008 à la tête du service.

Bernard Bajolet, ambassadeur à Kaboul depuis février 2011, a été le premier coordonnateur du renseignement, poste créé par Nicolas Sarkozy, d'août 2008 à février 2011. Diplomate de carrière, énarque, il est familier du monde arabe et habitué aux missions difficiles. Il a été ambassadeur en Jordanie, en Bosnie-Herzégovine, en Irak et en Algérie.

DENIS FAVIER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA GENDARMERIE

La DGSE, chargée de la collecte et de l'exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France à l'extérieur des frontières, compte 5 000 agents, dont 25 % de militaires.

Le général Denis Favier a été nommé directeur général de la gendarmerie nationale et élevé au rang de général d'armée. Agé de 53 ans, il a commandé le GIGN a deux reprises. Il succède à la tête de la gendarmerie au général d'armée Jacques Mignaux.

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April 5, 2013 5:23 AM
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Harris décroche un important contrat d'équipement en Algérie

Le géant Américain des télécommunication militaires Harris Corporation vient de décrocher un important contrat en Algérie.
En effet Harris a décroché le contrat de fourniture d'un système de communication voix et données pour le contrôle aérien militaire Liberty Star VCCS.
ce système monté dans un shelter mobile, permettra à l'armée de l'air Algérienne de contrôler le trafic aérien même dans des endroits reculés du pays. Ce VCCS représente le septième équipement du genre en Algérie. Quatre autres systèmes VCCS sont en option.
Ce marché fait la part belle au transfert de technologie et de technicité car nous apprenons qu'il impliquera grandement des partenaires Algériens dépendant de la direction des fabrication militaires.
Le déploiement de ce système permettra une communication en temps réel avec les aéronefs, ainsi qu'un transfert de données en haut débit vers le sol et ce sur l'ensemble du territoire national.

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April 3, 2013 6:35 AM
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Quelle-est la place de la France en Libye ?

Quelle-est la place de la France en Libye ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Quelle-est la place de la France en Libye ? Après l’engagement de 2011, les déconvenues sont nombreuses alors que la France, et son allié principal le Royaume-Uni, n’ont visiblement pas su tirer partie de l’après-guerre. Les entreprises américaines, bien plus rodées à cet exercice, semblent bien tirer leur épingle du jeu, comme toujours.

Mais qu’advient-il des questions de Défense ? Sensibles par nature, elles sont peu décrites dans la presse, si ce n’est lorsque l’on parle de Mirage.

Les négociations se passent comme toujours dans l’ombre, mais les rumeurs vont bon train concernant la signature d’un accord autour de ce type d’appareils. Ainsi, des Mirage 2000-5 trouveraient preneur en Lybie. Ces avions pourraient être prélevés dans les forces françaises, mais aussi qataries. Ces derniers ont utilisé avec professionnalisme l’avion lors de l’engagement de 2011. Leur influence croissante dans cette partie du monde pourrait bien jouer en leur faveur. Ceci d’autant plus que des avions de chasse plus récents seraient dans leur intérêt. Reste aussi la possibilité de débloquer la situation aux Emirats. S’il n’est pas que question de la revente des 2000-9, ils sont vraisemblablement toujours proposés sur le marché de l’occasion. 

Des bases sous contrôle français en Libye ? En voila une idée qu’elle est bonne. Après l’ouverture de la base d’Al Dhafra, cela permettrait à la France de continuer sur sa lancée en ouvrant des bases plus proches de ses théâtres d’intérêt plutôt que sur le territoire national. Ainsi, il se raconte que deux à trois bases pourraient être construites sur le sol libyen. L’une d’entre elle pourrait d’ailleurs être positionnée au plus proche du Mali. En comparaison de N’Djamena, la situation n'en serait pas forcément avantageuse, ceci d’autant plus que l’Algérie se trouve en ligne directe. A voir donc si cela représente un réel intérêt ou non, mais la réflexion est lancée d’autant plus que si elle servirait à l’armée de l’air libyenne, elle serait sous contrôle français.

Le Mirage 2000-5 a été mis en service en 1997, il s’agit de la dernière version du Mirage 2000. Il intègre d’ailleurs certaines fonctionnalités dérivées de celles du Rafale. Cette version a été commandée par la France (37 avions), la Grèce, le Qatar, Taiwan et les Emirats Arabes Unis dans une version différente désignée Mirage 2000-9.

Les Mirage 2000-5F français furent engagés en Libye en 2011 aux côtés d’autres Mirage 2000D et 2000N. Ils survolèrent aussi les cieux libyens sous cocarde qatarie puisque six Mirage 2000-5 EDA furent engagés. A ceci doit être ajouté les six Mirage 2000-9 émiriens qui ont prêté main forte aux alliés en Libye. Ils furent d’ailleurs envoyés avec six F-16 C/D Block 60 auxquels ils furent comparés. Le RETEX est souvent donné comme favorable au Mirage alors que les F-16 ont connu deux accidents et n’ont pas pu remplir leurs missions. Des missions air-air et air-sol ont été effectuées.

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February 28, 2013 6:00 AM
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IDEX fermé. Quelles sont les perspectives pour la Russie ?

IDEX fermé. Quelles sont les perspectives pour la Russie ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le prestigieux salon de matériel de guerre et d'armement IDEX 2013 s'est achevé aux Emirats arabes unis. Les entreprises russes y ont présenté nombre d'échantillons et de modèles du matériel de guerre censés devenir des succès commerciaux ces dix prochaines années, les chars T-90SM compris.

Le Proche-Orient : marché à problème, mais attrayant

A présent la Russie occupe la deuxième place sur le marché du matériel de guerre du Proche-Orient. Elle est largement devancée par les Etats-Unis. De 2005 à 2012, les Américains ont fourni dans la région pour 56,2 milliards de dollars d'armes contre 7,8 milliards vendus par la Russie. La France occupe la troisième marche du podium avec 7,6 milliards. Une telle prédominance des Etats-Unis ne doit pas décourager. Le gros des fournitures américaines est constitué par les méga-contrats saoudiens. Riyad achète en de très grandes quantités les armements américains les plus récents et très onéreux. Ce sont les avions de chasse F-15SA, les hélicoptères de combat, le matériel terrestre et une grande quantité d'armes de haute précision. Ajoutons à cela de gros achats d'armes américaines de pointe effectués par Israël et par de « petites monarchies » du Golfe.

La Russie n'est pas en mesure de concurrencer les Etats-Unis sur les marchés d'Israël et d'Arabie saoudite. Néanmoins des producteurs russes parviennent à conclure des contrats non-négligeables avec d'autres pays, même ceux qui sont considérés traditionnellement comme « clients » des Etats-Unis. L'exemple des Emirats arabes unis qui ont acheté à la Russie des véhicules de combat d'infanterie, des lance-roquettes multiples et des systèmes de DCA est instructif en ce sens.

Le « printemps arabe » sera-t-il un obstacle pour Rosoboronexport ?

Après le début du « printemps arabe » beaucoup présageaient le départ de la Russie des marchés du Proche-Orient et d'Afrique du Nord suite au changement du pouvoir dans plusieurs pays ayant de gros contrats avec elle. Mais la « poussière » soulevée une fois retombée, il s'est avéré que le préjudice était beaucoup moins grand que prévu. Si l'on parle des perspectives de Russie sur les marchés proche-oriental et nord-africain, il convient de relever le contrat avec l'Irak, qui est actuellement au stade d'approbation et constitue incontestablement une percée, ainsi que la poursuite de la coopération avec l'Algérie, la Jordanie, les EAU et d'autres Etats. Il ne faut pas oublier la Libye et l'Egypte. La nouvelle direction de ces pays semble être portée à la reprise de la coopération militaro-technique avec la Russie. La Syrie est un sujet à part : le pays est en proie à la guerre civile et la Russie n'y fournit pas des systèmes de combat pour que les terroristes ne s'en emparent pas.

En ce qui concerne les armements concrets, des systèmes de DCA, le matériel et les armements des troupes terrestres et le matériel aéronautique jouissent d'une demande traditionnelle. Le matériel et les armements pour les forces navales sont demandés beaucoup moins. La dernière version du char T-90, T-90SM, a de très belles perspectives surtout dans les pays utilisant les chars T-72. Ouralvagonzavod qui avait développé le T-90SM a également créé une version de modernisation des chars T-72 et T-90 qui peuvent être dotés de nouveaux systèmes d'armements et d'une nouvelle tourelle. Les EAU doivent procéder cette année à une série d'essais du T-90SM et les militaires de ce pays pourront le tester eux-mêmes. Les perspectives de ces chars seront prometteuses en Algérie et en Syrie lorsque la situation dans ces pays se stabilisera, tout comme dans certains autres pays de la région.

En outre nous pouvons nous attendre à de nouveaux contrats de fourniture des systèmes de DCA, des hélicoptères et des avions, en premier lieu des avions d'entraînement Iakovlev Iak-130. Pour les années à venir, le Proche-Orient restera un marché d'armements important pour la Russie, le deuxième après les pays de l'Asie du Sud-Est.

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January 30, 2013 4:23 AM
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Tunisie : Déploiement au sud du pays de forces spéciales pour protéger les installations pétrolières

Des forces spéciales ont été déployées dans le grand Sud tunisien, voisin de la Libye et de l'Algérie, près d'installations pétrolières et gazières...
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