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Today, 1:59 AM
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The NATO Support and Procurement Agency (NSPA) has awarded a contract for smoke discharger systems (SDS) for the British Army’s new M270 Multiple Launch Rocket System (MLRS) A2.
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Today, 1:57 AM
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Rome, 9/12/2024– Leonardo’s platform protection system has been chosen to protect an Airbus A330 designated for VIP transport by a
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Today, 1:55 AM
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En septembre 2023, l’armée ukrainienne prit possession des 31 chars M1A1 Abrams SA [Situational Awareness] que les États-Unis lui avait promis quelques mois plus tôt. Devant être attribués à la 47e brigade mécanisée, ils ne furent pas immédiatement engagés dans les combats contre les forces russes étant donné qu’il fallut leur apporter quelques améliorations, notamment au niveau de leur protection. Contrairement à ceux utilisés par l’US Army, ces chars n’étaient pas dotés de plaques en uranium appauvri mais d’un blindage réactif explosif M19 ARAT-1 [Abrams Reactive Armor Tiles]. En outre, l’armée ukrainienne les équipa de « cages » afin d’améliorer leur protection contre les munitions téléopérées [MTO]. En outre, il fallut également tenir compte des contraintes logistiques, la turbine Honeywell AGT1500 du M1A1 Abrams SA étant très gourmande en carburant. Cependant, ces protections supplémentaires n’empêchèrent pas la mise hors de combat d’un premier Abrams SA, en février, lors de la bataille d’Avdiïvka. Depuis, selon un bilan établi en septembre dernier, environ 50 % de ces 31 chars ont été détruits ou capturés par les forces russes. Cela étant, en mai, un responsable militaire américain expliqua que, en s’écartant d’une approche « interarmes », l’armée ukrainienne n’avait « pas adopté les tactiques » susceptibles de rendre les M1A1 Abrams plus efficaces dans un contexte marqué par la « transparence du champ de bataille ». Toujours est-il que, au détour d’un reportage de CNN, des militaires ukrainiens se dirent « déçus » par le char américain. Et de citer leur blindage insuffisant, leurs ennuis mécaniques [aggravés par le fait que l’aide militaire des États-Unis fut bloquée par la Congrès pendant plusieurs semaines, ndlr] et leurs munitions inadaptées à la nature des combats livrés dans le Donbass. « Ce que nous avons est surtout destiné aux engagements directs de type ‘chars contre chars’, ce qui arrive rarement. Nous agissons plus souvent comme l’artillerie. […] Nous avons eu un cas où nous avons tiré 17 obus [de 120 mm] sur une maison. Et elle était toujours debout », avait ainsi témoigné l’un d’eux. D’où la question : était-il pertinent de livrer des M1A1 Abrams SA à l’armée ukrainienne ? Lors d’un colloque organisé par la Fondation Ronald Reagan, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a donné une réponse franche. « En ce qui concerne les chars Abrams que nous avons envoyés en Ukraine, ils ne sont pas réellement utilisés par l’armée ukrainienne car ce n’est pas l’équipement le plus utile pour elle dans cette guerre », a-t-il en effet affirmé. En outre, M. Sullivan a également souligné les problèmes d’effectifs des forces ukrainiennes. Cela vaut pour les Abrams… mais aussi pour les chasseurs-bombardiers F-16. « Les États-Unis sont prêts à former davantage de pilotes ukrainiens sur les F-16 mais ce n’est pas possible en raison d’un manque de candidats », a-t-il dit. Enfin, il s’est aussi montré réservé sur l’utilisation de missiles balistiques tactiques à longue portée ATACMS pour frapper des cibles sur le territoire russe. « Ce n’est pas une panacée pour cette guerre, juste une opportunité supplémentaire pour Kiev », a-t-il estimé. Quoi qu’il en soit, l’armée ukrainienne pourrait recevoir prochainement 49 M1A1 Abrams supplémentaires, en provenance de l’Australie. « Ces chars apporteront davantage de puissance de feu et de mobilité aux forces armées ukrainiennes et compléteront le soutien apporté par nos partenaires aux unités blindées ukrainiennes. L’Australie a toujours soutenu l’Ukraine […] dans sa lutte contre l’invasion illégale de la Russie », a soutenu Canberra, en octobre dernier. Visiblement, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde…
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Today, 1:53 AM
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Depuis septembre, la force aérienne royale néerlandaise [KLu – Koninklijke Luchtmacht] ne met plus en œuvre que des chasseurs-bombardiers F-35A, ses derniers F-16 ayant été officiellement retirés du service. Depuis le 1er décembre, quatre de ces appareils sont déployés en Estonie, dans le cadre de la mission Baltic Air Policing, menée sous l’égide de l’Otan. Et, déjà, ils ont intercepté trois avions russes [un AN-72 Coaler, un Su-24 MR Fencer E de guerre électronique et un Il-20 Coot A dédié au renseignement] qui s’approchaient de l’espace aérien des pays baltes sans s’être identifiés. Mais la montée en puissance des F-35A de la KLu s’accompagne d’un effort significatif en matière de munitions. Cette années, les Pays-Bas ont adressé pas moins de huit demandes auprès des autorités américaines pour se procurer plusieurs types de missiles, dont quatre au profit de leur aviation de combat. En février, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargé des exportations d’équipements militaires américains, a autorisé le ministère néerlandais de la Défense à se procurer 120 missiles de croisière AGM-158B/B-2 JASSM-ER [Joint air-to-surface standoff missile – Extended Range] auprès de Lockheed-Martin pour 908 millions de dollars. Même chose, en avril, pour 265 missiles AGM-88G AARGM-ER [Advanced Anti-Radiation Guided Missiles – Extended Range], utilisés pour les missions dites SEAD [suppression des défenses aériennes adverses], à un prix estimé à 700 millions de dollars. Puis, en septembre, la DSCA a donné son feu vert à la vente potentielle de 246 missiles air-air AIM-9X Block II, pour 691 millions de dollars. Cette liste vient d’être complétée par un nouvel avis [le dernier de l’année ?] de la DSCA, En effet, le 6 décembre, celle-ci a recommandé au Congrès d’accepter la vente potentielle aux Pays-Bas de 226 missiles air-air AIM-120D3 AMRAAM [Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile]. La facture s’élèverait à 807 millions de dollars. Au total, les Pays-Bays pourraient donc débourser, en 2024 / 25, plus de 2,9 milliards d’euros [3,1 milliards de dollars] pour l’armement de leurs F-35A. « La vente proposée améliorera la capacité des Pays-Bas à faire face aux menaces actuelles et futures en fournissant une capacité air-air avancée par tous les temps, au-delà de la portée visuelle, pour protéger les forces néerlandaises et alliées […]. Elle améliorera considérablement la contribution néerlandaise aux besoins de l’Otan. Les Pays-Bas ont déjà des AMRAAM dans leur inventaire et n’auront aucune difficulté à intégrer ces articles dans leurs forces armées », a fait valoir la DSCA dans son dernier avis. Si la KLu dispose déjà d’AMRAAM, ceux qu’elle envisage d’acquérir ne sont sur le marché que depuis 2023. L’AIM-120D3 a été développé dans le cadre du programme F3R [Form, Fit, Function Refresh] par Raytheon et, par rapport à ses prédécesseurs, il dispose d’une portée plus importante [160 km] et d’un système de guidage amélioré. Photo : F-35A de la KLu accompagnant un Su-24MR Fencer E / Ministère néerlandais de la Défense
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Today, 1:48 AM
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Alors que le 90e et dernier exemplaire du Centaure a été livré à la Gendarmerie, les différents engagements opérationnels du nouveau blindé permettent de tirer de premiers enseignements.
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Today, 1:47 AM
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L’armée russe a avancé sur 725 km2 en territoire ukrainien au cours du mois de novembre, son gain territorial le plus important en un mois depuis mars 2022 et les premières semaines de la guerre, d’après un
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Today, 1:46 AM
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The JMSDF, deploying the JS SAMIDARE, participated in a trilateral exercise alongside the United States Navy (USN) and the Philippine Navy (PN) as part of the 5th Maritime Cooperative Activity (MCA).
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Today, 1:44 AM
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December 2024 marks 25 years since the international BOXER 8x8 armoured vehicle programme was formally integrated into OCCAR.
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Today, 1:39 AM
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BAE Systems a annoncé que son démonstrateur de grand drone sous-marin (XLUUV ou XLAUV), baptisé Herne, a réalisé avec succès, en novembre, des essais en mer au large des côtes du sud de l’Angleterre. L’engin a pu mener une mission préprogrammée de surveillance, de reconnaissance et de renseignement (ISR).
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Today, 1:38 AM
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Renversé en dix jours aussi facilement qu’un château de cartes, le régime de Bachar al-Assad en Syrie a pris fin après cinquante de dictature dynastique. La chute du clan alaouite est aussi un gros coup porté aux intérêts de Moscou au Moyen-Orient, notamment pour sa base navale de Tartous, unique point de projection sur la Méditerranée de sa marine.
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Today, 1:36 AM
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Mise en service lundi 9 décembre, la frégate « Tushil » est la dernière livrée d’une série de dix, dont huit au total seront construites par des chantiers russes.
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Today, 1:31 AM
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À moins d’être totalement troglodyte, et auquel cas je ne vois pas pourquoi vous nous liriez, il ne vous aura pas échappé qu’hier la cathédrale Notre-Dame de Paris a été réouverte. Après cinq ans et demi de travaux suite à l’incendie qui la ravagea le 15 avril 2019 Notre-Dame a donc joué les phénix, renaissant de ses cendres. Les hommages sont venus du monde entier, y compris de la Méditerranée où croise actuellement le porte-avions Charles de Gaulle et ses avions Dassault Aviation Rafale M et Grumman E-2C Hawkeye. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le résultat est plus sympa… C’est devant un aréopage des grands de ce monde que le Président de la République Emmanuel Macron et la maire de Paris Anne Hidalgo ont donc inauguré Notre-Dame de Paris reconstruite. Et le résultat est juste flamboyant. Même la grisaille qui existait avant l’incendie a disparue. Parmi les invités on retrouvait Albert de Monaco, Volodymyr Zelensky, ou encore Donald Trump. Oui oui le même Donald Trump qui avait proposé il y a cinq ans et demi d’envoyer les Canadair éteindre les flammes qui meurtrissaient la charpente et la toiture du monument. On aurait aimé voir la Patrouille de France repeindre le ciel de l’île de la Cité en bleu-blanc-rouge, mais cela était impossible à la fois par l’heure tardive de la cérémonie et par la tempête Darragh qui faisait ressentir ses effets jusqu’en Île-de-France. Pourtant, outre les héros et héroïnes de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris, les militaires ont su rendre hommage à la cathédrale à leur manière. À quelques milliers de kilomètres des eaux de la Seine c’est sur celles de la Méditerranée que le porte-avions Charles de Gaulle évolue actuellement. Il croise en direction du Proche-Orient. Et son équipage a choisi à sa manière de poser pour honorer Paris et son célèbre monument du moyen-âge. Les contours mais aussi la fameuse rosace de Notre-Dame ont été stylisés par les femmes et les hommes du bord eux même. La flèche tragiquement perdue dans l’incendie du 15 avril 2019 est évidemment bien en place. Les marins sont encadrés des avions et hélicoptères embarqués. Le résultat est à la hauteur du travail de restauration de la cathédrale : époustouflant ! Il faut savoir que ce genre d’honneur est très visuel mais requiert une minutie de chaque instant afin que tout soit au cordeau. Pour le coup le pari de la Marine Nationale est réussi. Chapeau bas aux artistes du porte-avions.
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Today, 1:25 AM
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The review was initially expected to conclude by the end of 2024, however the Air Force has now opted to defer the final decision to the new administration, and thus postponing it after Jan. 20.
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Today, 1:58 AM
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Abu Dhabi, UAE – 9 December 2024 – EDGE Group marks its five-year anniversary, celebrating its emergence as a global
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Today, 1:57 AM
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Dans la nuit du 7 au 8 décembre, soit une semaine après avoir fait la conquête de la ville d’Alep, l’organisation jihadiste Hayat Tahrir al-Cham [ex-Front al-Nosra, qui a rompu avec al-Qaïda en adoptant un agenda local] et des groupes rebelles proche de la Turquie et réunis au sein de « l’armée nationale syrienne » ont mis à bas le régime de Bachar el-Assad en s’emparant, sans coup férir, de Damas. « L’État de barbarie est tombé. Enfin », a réagi le président Macron. De leur côté, les États-Unis ont dit soutenir une « transition pacifique du pouvoir vers un gouvernement syrien responsable à travers un processus inclusif dirigé par les Syriens ». Ce qui est loin d’être gagné. En effet, celui qui pourrait être le nouvel homme fort de la Syrie, Abou Mohammed al-Joulani, le chef du HTS, a sa tête mise à prix par Washington, qui offre 10 millions de dollars pour tout renseignement susceptible de permettre sa capture. Et cela en raison des liens qu’il avait autrefois noués avec les dirigeants d’al-Qaïda et de l’État islamique. Quoi qu’il en soit, ce changement de régime à Damas ne fait pas les affaires du Hezbollah libanais, qui perd un allié après avoir été affaibli par les coups portés par les forces israéliennes. Même chose pour l’Iran, très impliqué en Syrie, via la force al-Qods, l’unité d’élite du Corps des gardiens de la révolution. Quant à la Russie, elle vient de subir un revers majeur : ses implantations militaires en Méditerranée orientale, à savoir le port de Tartous et la base aérienne de Hmeimim, sont menacées et sa réputation de « fournisseur de sécurité » est mise à mal, ce qui devrait donner matière à réfléchir à certains dirigeants africains qui se sont tournés vers elle pour « lutter contre le terrorisme » et asseoir leur pouvoir. Une autre inconnue est le sort qui sera réservé par le nouveau régime aux minorités, à commencer par la communauté chrétienne. Avant la guerre civile syrienne, Alep comptait 150 000 chrétiens. Il n’étaient plus que 25 000 avant la prise de la ville par HTS et ses alliés. Et ils ne représentent plus que 2 % de la population contre 8 % il y a près de quinze ans. Les musulmans alaouites [proches des chiites], ont perdu leur protecteur, Bachar el-Assad étant l’un des leurs. Enfin, les Kurdes pourraient être également menacés. D’ailleurs, les Forces démocratiques syriennes [FDS], coalition à dominante kurde soutenue par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, ont déjà eu maille à partir avec les groupes armés pro-turcs dans la région de Manbij. Et, pour le moment, c’est la Turquie qui retire tous les bénéfices du changement de régime à Damas. Celui-ci pourrait aussi profiter à l’État islamique [EI ou Daesh], qui n’a jamais été totalement éradiqué depuis qu’il a été défait à Baghouz par les FDS, en mars 2019. Selon les Nations unies, l’organisation compterait entre 3 000 et 5 000 combattants en Syrie et en Irak, sans compter les 9 000 autres détenus dans des prisons syriennes. D’où les frappes aériennes que viennent d’effectuer les forces américaines en Syrie, l’objectif étant de s’assurer que l’EI ne puisse pas profiter de la situation. Selon l’US CENTCOM, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, cette opération d’ampleur contre l’EI a mobilisé des bombardiers B-52H Stratofortress, des chasseurs F-15 Strike Eagle et des avions d’attaque A-10 Thunderbolt [ou Warthog]. Selon un responsable américain, environ 140 munitions ont été tirées sur plus de 75 positions tenues par l’organisation jihadiste. « Avec l’autorisation du président, nous avons visé un rassemblement important de combattants et de dirigeants de l’EI », a-t-il dit. Ces frappes « ont été menées dans le cadre de la mission en cours visant à perturber, affaiblir et vaincre l’EI. Elles ont visé à empêcher le groupe terroriste de mener des opérations extérieures et de s’assurer qu’il ne cherche pas à profiter de la situation actuelle dans le centre de la Syrie pour se reconstituer », a-t-il ajouté. « Le CENTCOM, en collaboration avec ses alliés et partenaires dans la région, continuera à mener des opérations pour dégrader les capacités opérationnelles de l’EI, même pendant cette période dynamique en Syrie », a par ailleurs assuré le commandement américain. Le « patron » du CENTCOM, le général Michael Kurilla a prévenu : « Toutes les organisations en Syrie doivent savoir que nous les tiendrons responsables si elles s’associent à l’EI ou le soutiennent de quelque manière que ce soit ».
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Today, 1:53 AM
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Depuis que le projet de véhicule de combat d’infanterie [VCI] Kentauros, qui devait être mené par le constructeur automobile ELVO, a été abandonné, dans les années 2000, l’armée grecque tente, en vain, de moderniser son infanterie mécanisée. « Nous en sommes arrivés à aujourd’hui à de gros problèmes de vieillissement et de dévaluation opérationnelle auxquels sont confrontés les véhicules blindés grecs. Malheureusement, les échecs, les omissions et les occasions manquées du passé font que les forces mécanisées et blindées manquent d’un véhicule blindé moderne agile et doté d’une grande puissance de feu », avait estimé le site grec Defence Review. Or, on était alors en 2019… et ce dossier n’a que très peu évolué par la suite, la seule avancée ayant été la livraison de 40 VCI Marder allemands en échange de la cession à l’Ukraine de BMP-1 d’origine russe. Pourtant, en 2020, la Grèce avait adressé une demande aux États-Unis afin d’obtenir au moins 350 VCI M2A2 / M2A2OD Bradley d’occasion. Mais il fallut trois ans à l’administration américaine pour instruire cette requête, celle-ci ayant fini par approuver le transfert de 300 exemplaires en mars 2023. Cette dernière proposa ainsi à Athènes la cession, à titre gracieux, de 62 Bradley au titre du programme « Excess Defense Articles » [EDA] et de lui en vendre 102 autres, alors stockés chez BAE Systems Land & Armaments. Mais l’état-major grec refusa cette offre, la remise en état des blindés proposés étant beaucoup trop coûteuse par rapport à ses disponibilités financières. Puis, en octobre, l’armée grecque confirma son intérêt pour une offre qui lui avait remise KNDS France quelques mois plus tôt. Celle-ci portait sur la livraison « immédiate » de 120 VBCI [Véhicules blindés de combat d’infanterie], sous réserve d’une commande de 250 VBCI « Philoctète », dans le cadre d’une « co-production » avec l’industrie locale. Et cela alors que l’allemand Rheinmetall espérait lui vendre son KF-41 Lynx. Finalement, selon le site spécialisé OnAlert, l’état-major grec ne commandera ni l’un ni l’autre. En effet, considérant que l’achat de VCI neufs étant trop coûteux, il privilégierait une offre faite par l’israélien Rafael visant à moderniser des blindés M-113 de facture américaine. « Il semble que la proposition de l’Israélien Rafael, faite en collaboration avec le Grec METKA, au sujet de la modernisation d’au moins 500 M-113, ait désormais pris un net avantage », écrit OnAlert. Ainsi, il est question de doter les M-113 concernés d’un tourelleau téléopérée muni d’un canon de 30 mm, d’un blindage renforcé, d’une nouveau groupe motopropulseur plus puissants, de systèmes de communications et de capteurs optroniques dernier cri. Les travaux seraient assurés par l’usine que possède METLA à Magnesia. Le coût de ce programme serait bien inférieur à 8 millions d’euros par blindé qu’il aurait fallu débourser pour remettre en état les Bradley d’occasion. Cela étant, le M-113 ne « boxe » pas dans la même catégorie que les VBCI, KF-41 Lynx et autres Bradley. Étant un véhicule de transport de troupe, il affiche une masse de seulement 12 tonnes… alors qu’un VCI est deux fois plus lourd.
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Today, 1:50 AM
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Today, 1:48 AM
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Le roi Philippe de Belgique et la reine Mathilde ont visité, ce lundi, l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (AMSCC), dans le Morbihan. Le prince Gabriel, le 2e de leurs quatre enfants, effectue un semestre de formation au sein du 2e bataillon de l’Ecole spéciale militaire. L’ESM est l’une des trois écoles de l’Académie, avec l’EMIA (pour les ex-sous-officiers) et l’EMAC (pour des diplômés de l’enseignement supérieur issus du civil). Le roi et son épouse ont pu visiter l’Académie, assister à des exercices et rencontrer des camarades du prince Gabriel dont les élèves français et étrangers de la 2e section du 2e bataillon. Ce bataillon rassemble 18 cadres, 169 élèves officiers français, 22 élèves étrangers qui suivent leurs trois ans de formation en France et 28 élèves étrangers (les « cadets ») qui passent six mois à l’Académie. A la rencontre des élèves français et étrangers du 2e bataillon qui compte 219 élèves. (P. Chapleau) 10% d’élèves étrangers à Coëtquidan La présence du prince Gabriel n’a donc rien d’exceptionnelle (même si elle est notable) pour l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan puisqu’elle accueille chaque année plusieurs dizaines d’élèves et de stagiaires étrangers. En ce moment, quelque 130 futurs officiers étrangers sont à Coëtquidan. 28 cadets sont actuellement en formation au sein du 2e bataillon de l’ESM. Photo P. Chapleau Ces élèves-officiers représentent 10% des effectifs totaux de l’Académie. Ils sont divisés en deux groupes. D’une part les « cadets » qui passent une partie (un semestre en gros) de leur formation dans la célèbre école bretonne. Chaque semestre, une trentaine d’élèves sont donc accueillis. Actuellement, ils viennent de 11 pays dont le Canada, les Etats-Unis, la Lituanie, la Norvège, l’Espagne, la République Tchèque, la Grèce, la Colombie, le Japon, la Corée du Sud et la Belgique. D’autre part, les élèves officiers internationaux qui font toute leur scolarité à l’AMSCC. Ils sont actuellement une centaine venant de 26 pays d’Afrique (59%), d’Arabie saoudite (25%) d’Asie et plus rarement d’Europe (sauf d’Allemagne, 3%). Si les élèves étrangers sont nombreux à l’ESM et à l’EMIA, certains suivent le cursus de l’EMAC qui forment les officiers sous contrat Encadrement (OSC-E). Les premiers sont arrivés en 2023; 16 élèves étrangers y suivent l’année de formation en ce moment. Globalement, les chiffres témoignent d’une stabilité, même s’ils évoluent ou que de nouveaux pays rejoignent ce système (c’est la cas de la Colombie qui vient, pour la première fois d’envoyer deux élèves à l’ESM). Il y a même une volonté d’intensifier les échanges; ainsi, depuis la rentrée, l’ESM accueille 26 élèves officiers internationaux alors qu’il ne sont qu’une vingtaine d’habitude. Enfin, il faut noter la présence de quatre cadre étrangers dont un Ivoirien, un Tchadien, un Marocain et Sénégalais. Le prince Gabriel au 1er plan. Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan – Sergent-chef Guillaume. Des liens avec l’armée belge La présence du prince Gabriel s’inscrit dans des échanges qui remontent à 2004 entre l’Ecole royale militaire (ERM) et Saint-Cyr Coëtquidan. De trois à cinq jeunes cadets belges suivent la scolarité de l’ESM chaque semestre. Sur le parcours d’obstacles avec les élèves du 2e bataillon. Photo P. Chapleau Ils sont quatre en ce semestre qui s’achèvera pour eux en janvier; ils sont intégrés au sein du 2e bataillon de l’ESM et suivent un semestre essentiellement académique. Bien sûr, la présence de ces élèves renforce le partenariat stratégique entre les armées des Terre français et belge.
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Today, 1:47 AM
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Les crédits alloués à la défense étaient ceux qui devaient bénéficier de la plus forte hausse en 2025. Mais le report du vote du projet de loi de finances bloque pour l’instant tous les investissements envisagés.
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Today, 1:46 AM
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The Royal Australian Navy successfully fired a Tomahawk Cruise Missile for the first time, making the country only the third nation t
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Today, 1:43 AM
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C’était un point d’appui stratégique crucial. La base navale de Tartous, face à Chypre, a été désertée par la flotte russe suite à l’attaque éclair des groupes rebelles islamistes dont le plus puissant est Hayat Tahrir al-Sham (HTS, ex-branche d’Al-Qaeda en Syrie). Soutenue par la Turquie, dans le but de repousser au passage les Kurdes, ennemis jurés d’Ankara, cette offensive a conduit à la prise de Damas et à la chute du régime de Bachar al-Assad, qui se sont jouées entre le samedi 7 et le dimanche 8 décembre.
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Today, 1:39 AM
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Trente-trois ans après son achèvement à Lorient, c’est le grand retour en Bretagne pour l’Arago, qui a passé la majeure partie de sa carrière en Polynésie française.
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Today, 1:38 AM
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Remplaçant du « Giuseppe Garibaldi », le nouveau porte-aéronefs amphibie d’assaut est légèrement plus long que le « Cavour », navire amiral de la marine italienne. Construit par le chantier naval Fincantieri, il a été mis en service samedi 7 décembre à Livourne.
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Today, 1:31 AM
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South Korea has entered a contract with MBDA for Meteor long-range air-to-air missiles for the Korea Aerospace Industries KF-21 Boramae fighter.
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Today, 1:30 AM
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Hier dimanche 8 décembre 2024 le dictateur baasiste Bachar El-Assad a été renversé, mettant fin à 54 ans de règne tyrannique en Syrie. Al-Mu’aradat al-Suriya est l’organe politique qui essaye d’unifier tous les mouvements rebelles syriens et qui doit désormais conduire le pays vers un nouveau régime que tout le monde espère un peu plus démocratiques. En près de 12 ans d’une guerre civile qui n’en portait pas le nom des aéronefs réussirent à être subtilisés ça et là ; aujourd’hui ces rebelles ont accès à l’intégralité de l’Al-Quwwat al-Jawwiyah al-Arabiyah as-Suriyah. Mais de quels moyens réels parle t-on ? C’est la révolution corrective du 13 novembre 1970 qui amena au pouvoir la famille El-Assad. D’abord le général Hafez El-Assad puis à sa mort en 2000 son fils Bachar. Depuis hier on le sait il n’y aura pas de troisième génération de pouvoir familiale en Syrie. Qu’y aura t-il à la place ? Bien malin celui ou celle qui aujourd’hui le sait réellement. Pour autant croire qu’Al-Mu’aradat al-Suriya est un organisme comme pouvait l’être en France en 1943-1945 le Conseil National de la Résistance est une vue de l’esprit. L’hétéroclisme est un peu la règle parmi tous les mouvements de rébellion car on y retrouve aussi bien des mouvements religieux que laïcs, des forces ethniques et des groupes inféodés à telle ou telle autre puissance internationale et le tout avait réussi à s’agréger autour d’une cause commune : défaire le régime dictatorial baasiste. Aujourd’hui en son sein c’est Hayat Tahrir al-Cham que l’on pourrait traduire par organisation de libération du Levant qui tient la corde. Ses combattants islamistes se disent modérés et non enclins au djihad. En douze années d’affrontement contre les forces armées et aériennes syriennes les unités armées d’Al-Mu’aradat al-Suriya ont su mettre la main sur un véritable trésor de guerre composé principalement de matériels légers et lourds allant du pistolet automatique au tank T-72 en passant par le lance-roquettes ou encore les camions et véhicules 4×4. Durant tout ce laps de temps on sait qu’ils ont aussi su capturer des avions et hélicoptères. Les chiffres sont invérifiables mais avec assurance on peut dire qu’ils ont mis la main sur une trentaine de chasseurs Mikoyan-Gurevich MiG-21 Fishbed, MiG-23 Flogger, et MiG-25 Foxbat. Il convient d’y ajouter au moins un Antonov An-2 Colt de transport léger et quelques hélicoptères Aérospatiale SA.342 Gazelle, Mil Mi-8 Hip, et Mi-24 Hind. Le tout atteignant péniblement les quarante aéronefs. Dans la mesure du possible les forces rebelles syriennes tentaient de retourner les pilotes et mécanos afin qu’ils adoptent leurs différentes causes. Sauf qu’aujourd’hui avec la dépose d’armes des forces syriennes les combattants d’Al-Mu’aradat al-Suriya, et notamment ceux de Hayat Tahrir al-Cham, peuvent avoir accès à l’intégralité de l’arsenal aérien syrien. Alors il faut bien voir que depuis 2018, et jusqu’à il y a quelques jours seulement, c’est la fédération de Russie qui assurait les missions de défense aérienne de la Syrie. Pour faire simple : Bachar El-Assad était devenu un inféodé total du maître du Kremlin. D’ailleurs ce n’est pas pour rien si hier c’est dans les jupons de Vladimir Poutine qu’il est allé piteusement se réfugier plutôt que d’affronter la vindicte populaire ! D’ailleurs la Russie n’a jamais empêché depuis cette période les fréquentes violations d’espaces aériens de la Syrie par les avions et drones de la coalition internationale. Qu’ils aient été sous cocarde américaines, sous cocarde française, ou même irakienne les avions de combat ont toujours pu frapper Al-Qaïda et Daech sans que Moscou n’ait rien eu à y redire. Là encore un ennemi commun peut souder des parties antagonistes. Il est à signaler que la même fédération de Russie n’a pas bougé le moindre orteil quand Israël de son côté frappait la Syrie avec ses propres avions de combat, même jusqu’à cette année ! Tout cela pour expliquer que dans les faits Al-Mu’aradat al-Suriya ne va pas mettre la main sur grand-chose, ou tout le moins pas sur énormément d’aéronefs en état de fonctionner. Selon la majorité des observateurs internationaux la Syrie aligne actuellement moins d’une centaine d’avions et d’hélicoptères réellement en état de vol. On dénombre ainsi un petite vingtaine de Mikoyan MiG-29 Fulcrum et une dizaine de Sukhoi Su-24 Fencer qui jusqu’à il y a quelques mois étaient entretenus par des personnels russes. Une vingtaine de MiG-23 Flogger et à peu près autant de Sukhoi Su-22M Fitter-K l’étaient par les personnels locaux tout comme la poignée d’avions de transport Antonov An-26 Curl et Ilyushin Il-76 Candid. Niveau voilures tournantes ce sont principalement les mêmes modèles que ceux qui avaient été capturés depuis douze ans. Quelques avions écoles et drones tactiques viennent terminer le tableau. Il n’y a donc pas là un arsenal très reluisant. Il faut signaler qu’hier le Président des États-Unis Joe Biden a annoncé que l’US Air Force et l’US Navy avaient réalisé des frappes conjointes contre la Syrie dès lors que l’information de la chute du régime El-Assad avait été confirmée. Leurs cibles étaient une soixantaines d’emprises territoriales d’Al-Qaïda et de Daech. Les Américains voulaient ainsi empêché leurs ennemis directs de mettre la main sur des matériels militaires et aussi de tirer profit du chaos en cours. Ils n’ont nullement visé Hayat Tahrir al-Cham. On ignore actuellement combien d’avions civils du transporteur étatique Syrian Airlines sont dans le pays ou disséminés au Proche et au Moyen-Orient. Sa flotte se compose principalement d’Airbus A320 et d’ATR-72. Rappelons que le Dassault Aviation Falcon 900 officiel de Bachar El-Assad appartenait officiellement à cette compagnie aérienne. Plusieurs médias indiquent qu’il aurait servi à la fuite du dictateur en direction de la Russie. Avec ce petit topo vous en savez un peu plus sur les tenants et aboutissants de l’arsenal aérien syrien actuel et sur sa dangerosité, réelle ou fantasmée. Affaire (forcément) à suivre.
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