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February 12, 2015 1:56 AM
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Des officiers marocains bénéficient, dans le cadre des 7ème manœuvres militaires maroco-américaines, African Lion, en cours à Agadir, d’une intense formation visant à renforcer les capacités du renseignement militaire.
De hauts officiers américains supervisent actuellement à Agadir une opération à grande échelle visant à renforcer les capacités du renseignement militaire marocain, révèle Al Massae, dans son édition de ce mercredi 11 février. Cette opération, souligne le quotidien, s’inscrit dans le cadre de la 7ème édition des manœuvres militaires maroco-américaines, les plus grandes jamais organisées en Afrique, comme cela avait été annoncé par le Haut commandement US en Afrique, Africom, basé à Stuttgart, en Allemagne.
« Des données, livrées à Al Massae, révèlent que la formation dispensée par les officiers US à leurs homologues marocains consiste dans l’anticipation et la gestion des situations de crise, notamment en Afrique du Nord et dans la région sahélo-saharienne, sur lesquels pèsent de sérieuses menaces terroristes provenant de groupes extrémistes implantés en Algérie et au Sahel », dévoile le quotidien.
«La coopération dans le domaine du renseignement intervient suite à la signature d’un accord entre le Maroc et les Etats-Unis », rapporte Al Massa, en expliquant que cet accord stipule l’échange de renseignements et d’expertises touchant à la gestion des situations de crise, la sécurité des frontières, les investigations sur les affaires de terrorisme et le renforcement des capacités des renseignements pour mieux lutter contre les groupes extrémistes.
En rapport avec les manœuvres en cours dans la région d’Agadir, Al Massae, indique que la deuxième partie des ces manœuvres, -auxquelles prennent part également des pays alliés dont le Sénégal, la Grande-Bretagne et l’Allemagne-, sera consacrée à des opérations de simulation de situations de crises militaires, à la manière d’y faire face et porter secours aux populations affectées par des conflits armés.
Autre atout de l’édition 2015 de l’African Lion, les entraînements qui seront conjointement effectués par les armées de l’air marocaine (Forces royales Air, FRA) et son homologue US, rapporte Al Massae, en indiquant que ces entraînements concerneront notamment l’approvisionnement dans l’air des F16 marocains en kérosène, ce qui annonce que ces avions de chasse ultramodernes acquis dernièrement par l’armée marocaine seront appelés à effectuer prochainement desinterventions au-delà du territoire national.
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February 7, 2015 7:28 PM
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Aujourd’hui a eu lieu la mise à flot de la seconde Corvette lourde C28A, des forces navales algériennes dans le chantier naval de Hudong-Zhonghua à Shanghai en Chine. Les images que nous partageons avec vous sur cette mise à flot, permettent de voir des détails intéressants de la construction du navire. Le hangar pour hélicoptères, le radar et l’armement sous-bâche. Cette corvette lourde de 2800 tonnes de déplacement, porte le numéro 921. L’Algérie a commandé quatre unités, mais a très vite opté pour un second lot de quatre autres navires, avec transfert de technologie et probable construction locale.
Entre la corvette et la frégate la C28A mesure 120 m de longueur, 14,4 m de largeur et a un tirant d’eau de 3,87m. Son armement est principalement chinois alors que l’équipement électronique est principalement européen.
Pour ce qui est de l’armement, les nouvelles corvettes C28A seront munies d’un canon de 76 mm, 2 lanceurs quadruples pour les missiles mer-mer C802A (180 km), un lanceur FM90N pour 8 missiles anti-aériennes de courte portée HQ-7 (15Km), 2 canons multiples Ak630 composés de 6 mitrailleurs de 30mm utilisés pour la défense anti-aérienne et anti-missile rapprochée et 2 triples lanceurs pour torpilles de 324 mm.
Les radars de surveillance dont le Smart-S MKII ainsi que le système de combat seront fournis par la société française Thales Alenia Space; les radars de navigation sont ceux de société anglaise Kelvin Hughes, alors que les principaux systèmes de communication, le sonar et les conduites de tir seront fournis par des sociétés chinoises.
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January 13, 2015 1:58 AM
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L’avionneur indien Hindustan Aeronautics Limited (HAL) vient de remettre à l’Indian Air Force (IAF) le premier exemplaire d’un Sukhoi Su-30MKI entièrement révisé ce 9 janvier. Un second appareil entièrement rénové est également prêt à être livré.
Révision et modernisation complète en Inde :
L’avionneur indien Hindustan Aeronautics Limited (HAL) qui dispose d’un important site de révision à Nashik en Inde occidentale. C’est dans ce complexe que l’Inde a débuté la grande maintenance de ces avions de combat Sukhoi Su-30. Une fois entièrement révisé, les Su-30MKI indiens peuvent encore voler 15 ans ou l’équivalent de 1’500 heures de vol.
HAL ne procède pas seulement à la révision du Su-30MKI, mais le modernise en lui apportant les derniers développements et mises à jour de logiciels. Cette profonde mise à jour implique plus de 600 modifications, dont environ 2’500 processus distincts.
Lors de la remise du premier Su-30MKI «made in India», HAL a déclaré son intention d'augmenter sa capacité de refonte à 15 Su-30MKI par année et de doubler ce nombre d'ici 2030. Chaque Su-30 subit trois révisions au cours de sa durée de vie opérationnelle de 25 ans ou 6000 heures de vol.
Une première :
Cette capacité à moderniser la famille Su-30 fait aujourd’hui de l’Inde le premier pays, après la Russie à disposer de cette précieuse compétence. Mais, il aura fallu à HAL plus d'une décennie, pour développer et être à niveau pour ce type d’entretien et de réparation et de révision (MRO) pour le Su-30MKI.
L’Inde se prépare à offrir ses services de maintenance et révision aux pays utilisateurs du Su-30, comme l'Algérie, la Malaisie, l'Ouganda, le Venezuela et le Vietnam.
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October 20, 2014 4:36 AM
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Représentent-ils une véritable menace ou ne sont-ils qu'une simple prise de guerre sans conséquence ? Le groupe Etat islamique (EI) a fait voler trois avions de combat, assure l'Observatoire syrien des droits de l'homme, vendredi 17 octobre. Francetv info détaille ce que l'on sait de ces appareils. De quel type d'avions s'agit-il ?
Les trois engins sont "vraisemblablement de type MIG 21 et MIG 23", assure l'ONG. Il s'agit appareils de combat de fabrication soviétique, conçus dans les années 1960-1970. Voici des images diffusées par les jihadistes, montrant les prétendus avions de combat.
(GROUPE ETAT ISLAMIQUE / REUTERS)
Les MIG 21 et MIG 23 ont depuis été produits respectivement à 11 000 et 4 000 exemplaires dans le monde. Le Huffington Post précise qu'ils sont "très répandus" et qu'ils "ont été (ou sont encore) utilisés par les armées des pays de l'Est (Russie, Ukraine, Pologne, etc.), en Algérie, à Cuba, en Inde, mais aussi en Irak et en Syrie." Comment les jihadistes ont-ils mis la main sur ces engins ?
L'Observatoire syrien des droits de l'homme explique que "ces appareils ont été pris sur les aéroports militaires syriens désormais sous le contrôle de l'EI dans les provinces d'Alep et de Raqqa". Les jihadistes ont récemment conquis trois aéroports du régime de Bachar Al-Assad. Ces appareils sont-ils opérationnels ?
Une chose est sûre : les avions volent. Des témoins affirment à l'Observatoire syrien des droits de l'homme avoir vu les appareils voler à basse altitude pour ne pas être repérés par les radars. Ils décollent de l'aéroport Al-Jarrah, dans la province d'Alep, au nord de la Syrie.
Les sessions d'entraînement des pilotes seraient supervisées par des officiers de l'ex-armée irakienne de Saddam Hussein, dont de nombreux cadres sunnites ont rejoint les rangs de l'organisation jihadiste. Faut-il s'inquiéter ?
Tout porte à croire que les trois avions de l'EI ne feraient pas le poids face aux dizaines d'avions dernier cri de la coalition. Les MIG-21 et 23 ont près de cinquante ans. En plus d'être vieux, ils sont sûrement dans un état médiocre. "L'entretien des MIG-21 n'est pas toujours satisfaisant en raison du manque de pièces de rechanges venus de Russie", expliquait un expert à La Tribune, en 2012. Ce n'est pas un hasard si l'Inde a voulu se séparer de ses MIG. "Au cours de ces dernières années, tous les MIG-23 ont été retirés de la flotte en raison de problèmes de fiabilité et de sécurité", ajoutait cet expert.
Par ailleurs, nous ignorons si les trois avions des jihadistes sont armés. Malgré son large réseau d'informateurs à travers la Syrie, l'Observatoire syrien des droits de l'homme n'est pas en mesure de vérifier si les appareils de l'EI sont équipés de missiles utilisables dans des attaques aériennes.
Mais en août, après l'attaque de la base militaire aérienne de Tabqa, qui appartenait au régime de Damas, un compte Twitter affilié à l’EI a diffusé une vidéo montrant des missiles à têtes chercheuses, rappellent Les Echos.
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September 24, 2014 4:24 AM
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Après la décision de François Hollande d'engager les premières frappes de l'aviation française, le 19 septembre, sur les positions de l'Etat islamique (EI) en Irak, l'Assemblée nationale ouvre le débat, sans vote, sur les modalités de cette opération, mercredi 24 septembre. Du PS à l'UMP, les députés se rassemblent sur le principe d'une implication militaire aux côtés des Etats-Unis afin de stopper la menace EI.
Mais quelques voix discordantes s'indignent de ces frappes en Irak. Le Front de gauche et le Front national dénoncent les conséquences de cette intervention, tout comme l'ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, lors d'une interview sur BFMTV : "Engager une troisième guerre d'Irak est une décision absurde et dangereuse." Pour tenter de comprendre les enjeux du débat, francetv info fait le point sur les risques de cette intervention française. Le risque d'importer le danger en France
"L'intervention va développer le terrorisme en France. J’ai bien peur que demain, des écoles explosent", tempête le député communiste Jean-Jacques Candelier, résolument opposé à l'opération. Il a fait savoir, sur sa page Facebook, qu'il ne participerait pas au débat. La place de la France en première ligne a renforcé la menace terroriste, confirme à francetv info Alain Rodier, directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). "C'est le défaut dans la cuirasse avec cette intervention : nous devenons une cible prioritaire pour les islamistes radicaux, détaille le chercheur. Certes, ce n'est pas nouveau, mais là, nous avons gagné une mention spéciale dans le dernier communiqué de Daesh [l'Etat islamique]." L'EI est à prendre au sérieux. Le jour où les jihadistes proféraient leurs menaces, le pays apprenait l'enlèvement, en Algérie, de l'un de ses ressortissants par un groupe lié à l'organisation ultra-radicale. Joint par francetv info, le député UMP Philippe Vitel, qui conseille aux Français de ne pas se rendre dans les pays présentant une menace, estime cependant qu'on "n'a pas le choix : si on ne répond pas, on se met en état de faiblesse". De son côté, le député socialiste Gwendal Rouillard, interrogé par francetv info, juge que c'est l'inaction qui représente la plus grande menace : "La France doit combattre Daesh, car c’est un danger pour l’Irak, le Moyen-Orient et la sécurité de notre pays." Alain Rodier reconnaît que la France a raison de tout faire pour lutter contre la menace jihadiste, mais il souligne que les frappes françaises restent symboliques en termes d'efficacité : "Sur le plan tactique, nos frappes ne servent à rien. Vu leur puissance, les Américains n'ont pas besoin de nous." Pour le chercheur, la décision de François Hollande est donc avant tout "un signe politique de soutien aux Etats-Unis". Le risque de valoriser l'image de l'Etat islamique
"Combien de terroristes allons-nous créer ?", s'interroge Dominique de Villepin, qui estime que les frappes risquent de renforcer l'EI en facilitant son recrutement, et en lui donnant un statut. Pour Alain Rodier, les frappes ne changent pas grand-chose : "La dynamique était déjà lancée, grâce notamment à l'expertise de l'EI sur la communication via internet." En revanche, le chercheur reconnaît que la situation donne un avantage à l'EI dans sa guerre à distance contre Al-Qaïda.
Les bombardements français peuvent-ils accélérer le départ de jihadistes vers l'Irak et la Syrie ? "Possible", pour Philippe Vitel, qui a observé le comportement "quasi-sectaire de ces jeunes endoctrinés, touchés par la misère sociale et les difficultés de l'intégration". Jean-Jacques Candelier s'affole de voir tous ces combattants radicaux revenir un jour en France et se transformer en menace pour la population.
Gwendal Rouillard tente de rassurer ses compatriotes en mettant en avant l'arsenal législatif voté par les députés pour lutter contre les filières jihadistes. Il ajoute qu'il faut aussi "traiter le problème sur le terrain social, économique et culturel". Mais le député socialiste reconnaît que l'une des difficultés de la France reste "l'incapacité à reconquérir les imaginaires de ces jeunes, qui sont séduits par une forme de reconquête et d’aventure." Le risque d'être inefficace
"A chaque fois qu'on fait une guerre, on doit en faire une autre pour réparer notre incompétence à répondre à la menace terroriste. (...) Nous avons renoncé à faire de la politique, de la diplomatie", juge encore une fois, sévère, Dominique de Villepin. Alain Rodier reconnaît que la guerre au Mali est en partie la conséquence de la déstabilisation de la Libye après l'intervention française de 2011. De même, la crise irakienne actuelle trouve ses racines dans l'intervention américaine en 2003. "Je me pose des questions sur les visions à long terme des conseillers de nos présidents", lâche le chercheur.
Philippe Vitel le confirme : "Rien ne peut perdurer dans le temps si on n'a pas une réflexion et un engagement à long terme." Pour cela, il préconise notamment une politique européenne "cohérente, avec des positions plus fermes." Gwendal Rouillard renchérit : "Une fois que les pays de la coalition auront été militairement efficaces, la solution sera bien évidemment politique."
Mais pour l'instant, malgré les frappes, la situation militaire est bloquée, explique Alain Rodier : "Après la guerre de mouvement, on est passé à une guerre de positions, où les Kurdes, les chiites et l'EI ne veulent ou ne peuvent plus avancer." Pour être efficace, Philippe Vitel a son idée : "En plus des forces aériennes, il nous faut nécessairement des forces spéciales au sol, ainsi que des instructeurs pour former l'armée irakienne." Le risque d'accréditer la thèse du combat Occident-Orient
"Les populations d'Orient en ont marre de subir nos invasions. On a joué aux colons pendant des siècles, et aujourd'hui, on en récolte les fruits", lâche Jean-Jacques Candelier. Avec son leadership américain, l'intervention en Irak prend le risque d'être désignée comme une nouvelle scène du conflit entre Orient et Occident, sur fond de choc des civilisations. "Il s'agit surtout d'un combat universel pour le respect des droits humains, mais c’est la volonté des jihadistes de faire croire à un combat Orient-Occident", soulève Gwendal Rouillard.
Pour lutter contre cette représentation, "la participation de pays du Moyen-Orient dans la coalition est essentielle, remarque Philippe Vitel. Il faut vraiment que certains pays, après avoir joué aux apprentis sorciers en finançant des groupes terroristes, prennent conscience du danger". Cinq nations du Moyen-Orient (Jordanie, Bahreïn, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis) ont participé aux premières frappes américaines en Syrie, mardi. "C'est très positif. Cela démontre la capacité de ces pays à dépasser leurs vieilles rancœurs pour aider à la stabilisation de la région", se félicite Gwendal Rouillard.
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August 18, 2014 9:05 AM
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Hudong-Zhonghua Shipbuilding, a wholly owned subsidiary of China State Shipbuilding Corporation (CSSC, the largest shipbuilding group in China) launched the first C28A Corvette on order for the Algerian Navy on August 16 2014. Algeria signed a contract with China Shipbuilding Trading Co (CSTC) for construction of three C28A corvettes in March 2012. CSTC representatives at DSA 2014 explained to Navy Recognition that the ship would be about 120 meters in length, a breadth of 14.4 meters and a draft of 3.87 meters for a displacement of about 2880 tons. The three corvettes currently being built at a shipyard located near Shanghai will receive a mix of Chinese and Western systems. The hull mounted sonar will be of Chinese origin, but Algeria has selected Thales Smart-S Mk2 3D air and surface surveillance radar and Kelvin Hughes for the navigation radar. According to the CSTC representatives, the weapons fit will be of Chinese origin exclusively and will consist in: - A single barreled 76mm main gun - 8x C802 anti-ship missiles - 1x FM90N launcher with 8x surface to air missiles - 2x Type 730 CIWS located on top of the helicopter hangar The corvette has some stealth attributes, such as the exhaust gases funnels located right on the water line on the sides of the hull in order to reduce its IR signature. Delivery of the first C28A Corvette to the Algerian Navy is expected for May 2015.
Via Patrick H.
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July 7, 2014 11:51 AM
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Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue le mercredi 2 juillet à l’Ecole Militaire, Stefano Chmielewski, Président de Renault Trucks Défense (RTD), a été élu président du Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres (GICAT). Stefano Chmielewski a rappelé que le Groupement doit maintenir son activité sur trois axes : la défense des intérêts du secteur terrestre, le développement des services pour ses membres, en particulier les PME, et le soutien à l’export pour les entreprises françaises, aussi bien dans la Défense que la Sécurité. Sur proposition de Stefano Chmielewski, le conseil d’administration a décidé de nommer Christian Mons, son prédécesseur, président d’honneur du GICAT. A propos de Stefano Chmielewski Le Président Stefano CHMIELEWSKI est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique de Turin. Après avoir été ingénieur commercial chez Fibronit et Coral France, il entre chez IVECO où, comme Directeur Export de 1986 à 1997, il est en poste en Algérie, en Egypte, en Italie, en Belgique et en Hollande avant de prendre la Direction Commerciale du Groupe. Après avoir occupé de 1997 à 2001 les postes de Directeur Export puis de Directeur des Ventes chez Volkswagen, il occupe chez Renault Véhicules Industriels les postes de Vice-Président Marketing et Stratégie, avant de devenir Président et Directeur Général de Renault-Trucks de 2003 à 2012. C’est grâce à cette carrière internationale qu’il maîtrise plusieurs langues (l’italien, le français, l’anglais, l’allemand, le hollandais et l’arabe). Il est aujourd’hui Président de Renault Trucks Defense et de Panhard.
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June 19, 2014 10:24 AM
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Les Coréens du Nord disposent-ils désormais d’un missile antinavire qui constitue une nouvelle menace pour la marine du frère ennemi sud-coréen? Le site américain spécialisé 38 North en est persuadé. Se basant sur quelques images repérées dans une vidéo de propagande nord-coréenne de près d’une heure diffusée sur YouTube et intitulée « Les manœuvres répétées dans le Mont Baekdu renforcent une armée forte et invincible », l’analyste Jeffrey Lewis affirme qu’il s’agit d’une copie du missile russe Kh-35, l’équivalent du missile français Exocet, rendu célèbre notamment pendant la guerre anglo-argentine des Malouines (1982) après avoir coulé le destroyer britannique Sheffield. Jusqu’à présent, les analystes se concentraient plutôt sur la capacité des Coréens du Nord à développer des missiles balistiques et à renforcer leurs capacités nucléaires – ils posséderaient de 6 à 8 bombes atomiques selon les experts –, désormais ils devront s’intéresser aux nouvelles capacités maritimes de Pyongyang. Où la Corée du Nord a-t-elle obtenu le Kh-35 ?, se demande 38 North. La Russie semble l’origine la plus probable. Moscou a exporté des systèmes Kh-35 basés sur mer ou sur terre à un certain nombre de pays, notamment l’Algérie, l’Inde, le Vietnam, la Birmanie et le Venezuela (...). Cependant, toute exportation de missiles de croisières vers la Corée du Nord serait interdite en raison des sanctions de l’ONU. Même si une vente directe depuis la Russie semble le plus probable, il est possible que la Corée du Nord l’ait obtenu d’un tiers comme la Birmanie. M. Lewis estime que la Corée du Nord pourrait se lancer dans la production de ce missile, car il peut être modifié pour lancer des attaques au sol. La Corée du Sud développe également un missile antinavire, le Hyunmoo-3, « semblable au missile de croisière américain Tomahawk », qui est capable de frapper l'ensemble du territoire nord-coréen. « L’introduction de telles capacités sur la péninsule coréenne ne devrait pas permettre de renforcer la stabilité », écrit-il. Mais un autre site spécialisé, NK News, se demande quelle crédibilité peut-on donner à une vidéo diffusée par la télévision officielle nord-coréenne, connue pour être un organe de propagande « qui manipule les faits ».
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May 23, 2014 12:46 PM
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Les mots sont nouveaux et ils pèsent. Le sujet est celui de la coopération militaire. Or, entre Alger et Paris, on a évoqué ces jours derniers, en dépit des drames du passé, des « défis communs », une « adhésion », une « nouvelle façon de travailler ensemble ». La visite qu’a effectuée le ministre français de la défense à Alger, mardi 20 mai, marque un tournant. Jean-Yves Le Drian n’est que le deuxième ministre de la défense français, après Michèle Alliot-Marie en 2004, à se rendre en Algérie depuis l’indépendance du pays. Paris avait souhaité un tel déplacement au lancement de l’opération « Serval » contre les groupes djihadistes du Mali en janvier 2013, grâce à laquelle une coopération opérationnelle inédite s’est nouée. De part et d’autre, l’événement a été marqué par une claire volonté d’affichage politique. Toutes les hautes autorités du pays ont reçu M. Le Drian, accompagné de son cabinet : le président Abdelaziz Bouteflika, avec qui il s’est entretenu pendant cinquante minutes, le premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra, le général Gaïd Salah, vice-ministre de la défense et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP). « NOUS AVONS UN ENNEMI COMMUN », DÉCLARE M. LE DRIAN « C’est la première fois que, sur une aussi grande période, il y a une bonne coopération entre l’Algérie et la France », a déclaré d’une voix peu audible le président Bouteflika, après avoir reçu de la part de M. Le Drian le message d...
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April 29, 2014 8:55 AM
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Dans les pays développés, la course aux armements s'essouffle. C'est loin d'être le cas en Afrique, où les budgets militaires enflent, voire explosent. C'est un constat du Sipri, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, qui fait référence en la matière : pour la deuxième année consécutive, les dépenses militaires sont en baisse dans le monde (- 0,4% en 2012, - 1,9% en 2013). Le jour où le concert des nations décidera d'en finir avec la course aux armements n'est cependant pas arrivé. Car si les pays développés, atteints par la crise, ont revu pour la plupart leurs budgets de défense à la baisse - dont les États-Unis (- 7,8% en 2013), il n'en va pas de même pour les pays du Sud. Le dernier rapport du Sipri, publié le 14 avril, note que là où l'on se développe, en Asie, en Amérique latine, au Moyen-Orient ou en Afrique, les dépenses augmentent. Voire explosent, comme en Arabie saoudite, passée en un an du septième au quatrième rang mondial. L'Afrique n'est pas en reste. Selon le Sipri, c'est le continent où la hausse est la plus forte (+ 8,3 % en un an). En 2013, les États africains ont affecté 44,9 milliards de dollars à leurs armées. C'est très loin des dépenses mondiales (1 747 milliards) et même en deçà du seul budget militaire de l'Inde, mais l'effort est tout de même spectaculaire. En 2013, l'Algérie est ainsi devenue le premier pays africain à avoir franchi le seuil des 10 milliards de dollars (+ 8,8 % en un an) et l'Angola, en deuxième position sur le continent avec 6,1 milliards, a vu son budget de défense croître de 36 %. Le pays lusophone dépasse l'Afrique du Sud (4,1 milliards) : une première.Mais la palme de la plus forte hausse revient au Ghana, et de loin : il a triplé ses dépenses en un an ! Il est vrai qu'Accra partait de très bas (109 millions de dollars en 2012). L'institut suédois relève qu'entre 2004 et 2013, cinq pays africains - l'Algérie, le Ghana, l'Angola, la Namibie et le Swaziland - ont doublé ou triplé leurs budgets militaires et constate que dans la plupart des cas, en Afrique comme ailleurs, l'explosion des moyens alloués aux forces de défense est liée à la découverte de richesses dans les sous-sols.
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March 21, 2014 12:15 PM
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Et si la France passait dans le camp des espions? Affichée comme victime des écoutes de la NSA, la France ne serait pas en reste niveau espionnage selon les services secrets canadiens, révèle Le Monde ce vendredi. Les Canadiens suspecteraient en effet la DGSE, services de renseignements français, "d'être derrière une vaste opération de piratage informatique, qui aurait débuté en 2009 et se poursuivrait toujours, grâce à un implant espion". L'attaque viserait en premier lieu des institutions iraniennes liées au programme nucléaire du pays, mais également le Canada, l'Espagne, la Grèce, la Norvège, la Côte d'Ivoire et l'Algérie. Selon les services secrets canadiens, la DGSE (Direction générale de sécurité extérieure) empièterait également sur les tablettes de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), en menant cette opération de piratage informatique contre des intérêts ciblés en France. Confirmation des services secrets canadiens Le document que s'est procuré Le Monde émane du Centre de la sécurité des télécommunications du Canada, extrait des archives de la NSA. "Nous estimons, avec un degré modéré de certitude", conclut le CSEC, "qu'il s'agit d'une opération sur des réseaux informatiques soutenue par un Etat et mis en oeuvre par une agence française de renseignement." Interrogée par Le Monde, la DGSE s'est refusée à tout commentaire "sur des activités réelles ou supposées". Le CSEC, en revanche, s'est montré plus disert et a confirmé au Monde que ce document émanait bien de ses services, sans pour autant rentrer dans le détail de cette chasse au logiciel espion. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-france-soupconnee-de-cyberattaque-en-iran-par-les-renseignements-canadiens_1502013.html#Zw1eRZKv8uoxzkJm.99
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March 11, 2014 11:55 AM
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L'Algérie vient de passé une commande pour l'achat de 42 hélicoptères d'attaque Mil Mi-28 et six hélicoptères de transport Mi-26T2, destinés à sa force aérienne. Le contrat est évalué à 2,7 milliards de dollars. Le contrat comprend également prévu la mise à niveau de 39 hélicoptères Mil Mi-8 au standard «Terminator», ils seront équipés d'un blindage au niveau du cockpit, d'un pod de désignation laser et d'une large gamme d'armement. Le Mil Mi-28NE: Le MIL Mi-28 est un hélicoptère d’attaque blindé. Il ne dispose pas de fonction secondaire de transport comme le Mi-24 et est surtout destiné à un rôle anti-char et de soutien à l’infanterie. Le Mi-28NE possède des caractéristiques intéressantes qui en font un hélicoptère redoutable : - Équipement électronique (navigation, armement, etc.) intégré à l'appareil et géré par deux ordinateurs.
- Protection passive du pilote et du copilote : Cockpit totalement blindé résistant au tir de munitions perforantes ou incendiaires de calibre 12,7 mm.
- Deux turbines séparées ayant leurs éléments vitaux protégés par un blindage supplémentaire. Possibilité de voler sur une seule turbine.
- Utilisation de nouveaux matériaux résistant mieux aux dommages.
- Possibilité de vol de jour ou de nuit par des conditions météo mauvaises, et cela même à basse altitude (5-15m selon le fabricant).
Le Mi-28NE peut accueillir différentes armes, en tourelle et sur ses 4 points d'emports : - Armement fixes : canon automatique Shipuniv 2A42 de calibre 30x165mm, embarquant 250 projectiles. la cadence de tir est réglable à 200 ou 550 coups par minute. Il est monté sur la tourelle NPPU-28N. Sa portée pratique est de 2 500 m.
- Armement amovible sur les 4 points d'emports :
- Missiles guidés :
- Jusqu'à 16 missiles guidés anti-chars 9M120 Ataka-B ou jusqu'à 8 missiles à détection infrarouge Igla-V.
- Pods de roquettes amovibles :
- Type S-8 (Calibre 80 mm) jusqu'à 80 pièces sur 4 pods ou Type S-13 (calibre 122 mm) jusqu'à 20 pièces sur 4 pods ou Type S-24 (Calibre 240 mm) jusqu'à 2 pièces.
- Pods de mitrailleuses amovibles :
- Jusqu'à 2 canons UPK-23-250 de 23 mm avec 250 projectiles chacune.
- Mines :
- Jusqu'à 4 lance-mines KMGU-2.
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February 24, 2014 4:52 AM
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MOSCOW, February 21. (ARMS-TASS). Russia and Algeria plan in the first half of this year to sign a contract for the construction of two diesel-electric submarines (SSK) Project 636 "Varshavyanka", told Itar-Tass source in the Russian defense industry. "Supposed deadline submarines customer - 2018 It is about Algeria," - said the source. He added that the construction of submarines will be on "Admiralty Shipyards" in St. Petersburg. "Rosoboronexport" and the Ministry of Defence in 2006, Algeria signed a contract for the construction of two submarines of Project 636 "Varshavyanka" that were put foreign customer in 2010, two more submarines 877EKM (Kilo), are in service with the Navy Algeria were a few years ago upgraded in Russian shipyards. Multipurpose Project SSK 636.1 (Improved Kilo) are the 3rd generation. They are designed to CDB Marine Engineering "Rubin" (St. Petersburg). Submarines are considered among the quietest. Submerged speed submarines of Project 636 is 20 knots, operating depth - about 240 m
Via Patrick H.
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February 11, 2015 1:57 AM
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L’information est donnée par l’agence officielle turque Andalou Agency, elle cite des sources de la coalition qui ont fait état du refus d’Alger, d’envoyer deux escadrons de chasseurs bombardiers bombarder l’Etat Islamique en Syrie et en Irak. Les raisons prétendument invoqués par l’armée Algérienne, à la France et aux Etats-Unis pour justifier ce refus, serait l’inadéquation de la flotte algérienne pour participer à de telles opérations sans logistique adéquate. Sachant que la totalité des appareils bombardant l’EI sont occidentaux et que l’armée de l’air algérienne dispose de de bombardiers russes. Les vrais raisons, seraient surtout le refus d’Alger de se placer sous commandement occidental et le refus absolu de passer outre la solution négociée et pacifique en Syrie.
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January 21, 2015 1:43 AM
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Annoncé depuis quelques mois par les officiels Serbes et le complexe militaro-industriel Yougoimport, le volume des échanges entre l’Algérie et la Sérbie, connait une évolution conséquente. A la recherche de financement, l’industrie militaire de ce pays des Balkans vise depuis plusieurs années les pays arabes. Très proches de Tawazun depuis deux ou trois ans, ils se sont aussi rapprochés de l’Algérie avec qui ils ont de très vieilles relations. Parmi les annonces, la construction de quatre usines d’armement en Algérie et des livraisons d’armes. Dans le lot d’armes figurait l’automoteur d’artillerie de 155mm Nora B52.
Ce dernier a été vu aujourd’hui dans l’Ouest algérien lors d’un probable convoyage avec ses véhicules de servitude. L’arrivée de ce canon automoteur à roues, vient compléter les efforts de modernisation de l’artillerie qui était le parent pauvre de l’armée de terre algérienne.
Après le canon tracté de 155mm ASH-1, l’automoteur blindé à chenilles PLZ 45 (tout deux de Norinco), le BM 30 Smerch, le Nora B52 vient boucler la boucle, surtout depuis l’introduction des munitions guidées par laser Krasnopol dans l’arsenal algérien et qui ont donné un nouveau souffle aux 2S3 Akatsia qui étaient en fin de vie.
Le Nora B52 affiche de belles performances avec une portée de tir maximale atteignant les 65Km et pouvant utiliser des obus à guidage laser, il permet un déploiement très rapide d’unités d’artillerie avec une possibilité de manœuvre impressionnante et une cadence de tir rapide.
En 2008, les forces terrestres avaient testé le canon automoteur à roue français Caesar et probablement le SH1 de Norinco par la suite.
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Romain
December 1, 2014 11:53 PM
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Depuis l'arrivée des cinq premiers A400M au sein de l'Armée de l'Air, et de la réactivation de l'Escadron de Transport 1/61 "Touraine" sur le dernier né d'Airbus Defence & Space, la France utilise au quotidien ces appareils dans le cadre de missions de transport que ce soit en France, ou pour acheminer du matériel dans des pays où des opérations ont lieu, comme en Afrique dans la bande sahélo-saharienne, mais aussi en Irak.
Et c'est au cours d'une de ces missions en Afrique (Décembre 2013 au Mali ; Octobre 2014 dans la BSS ; Novembre 2014 en Centrafrique), selon mes informations, qu'un des quatre turbopropulseur d'un A400M a eu un important problème technique.
Cependant, la réparation sur place du turbopropulseur n'était pas possible en raison des contraintes logistiques qu'imposaient cette réparation. La décision a donc été prise de faire décoller l'A400M avec un turbopropulseur hors-service, et de le ramener en France de cette façon.
En soit, le vol n'est pas un problème, car il est nécessaire de rappeler que l'avion est capable de voler avec seulement deux turbopropulseurs en service. En effet, depuis le 13 Mars 2013, l'A400M a reçu sa certification civile, ce qui lui autorise ce type de vol.
Mais ici, en l’occurrence en Afrique, de multiples facteurs venaient s'ajouter au premier problème de la panne turbopropulseur, et compliquaient le vol retour de l'appareil, qui aurait été piloté par un équipage mixte formé par des militaires de l'Armée de l'Air et des pilotes de chez Airbus.
Tout d'abord, il fallait décoller sur trois turbopropulseurs uniquement, et en Afrique, les conditions climatiques, comme la chaleur, ne permettent pas aux aéronefs (on le sait bien avec les Jaguar) d'utiliser la totalité de la puissance de leur moteur.
Il fallait également bien choisir la masse et le carburant que l'avion de transport allait emporter dans sa soute pour le vol retour. Le personnel et l'Etat Major des Armées, qui ne voulait pas que l'information qu'un vol de ce type se sache, avait le choix entre effectuer un vol en plusieurs étapes (avion plus léger), avec le risque d'une information circulant sur un A400M rentrant en France sur trois turbopropulseurs, ou au contraire, en faisant le choix de faire ce vol dans la discrétion, mais en emportant plus de carburant, donc un avion plus lourd.
Au cours du vol, l'équipage ne devait pas infliger de contraires inutiles à l'A400M, que ce soit dans les manœuvres, ou dans l'altitude de vol. Les pilotes devaient prendre le risque de ne pas voler en dessous d' "une altitude minimale" afin de ne pas s'exposer à des mauvaises surprises lors du survol "des zones à risques sol-air du Mali et de l'Algérie", précise le contact.
Une fois tous ces facteurs pris en compte, dont notamment le fait que le décollage sur trois turbopropulseurs n'a jamais été pratiqué dans ce contexte, le feu vert a été donné pour cette mission retour. Le bout de piste a ainsi été franchi à une trentaine de mètres d'altitude seulement, et l'appareil est arrivé à bon port, en France, avec un vol qui "s'est passé à merveille".
C'est une très belle prouesse qui a été effectuée par l'équipage de l'appareil, qui commence petit à petit à faire ses preuves au sein de l'Armée de l'Air. Ce soucis mécanique aura permis de montrer que les ingénieurs de chez Airbus ont réalisé un appareil capable de biens belles choses. Les jeunes A400M, qui viennent de rentrer au sein de notre flotte aérienne doivent encore avoir beaucoup d'atouts que nous n'imaginons pas.
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October 15, 2014 8:44 AM
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Le Ministère algérien de la Défense a déclaré dans un communiqué, publié hier Lundi 13 Octobre, qu'un Su-24, appartenant à l'Armée de l'Air algérienne, s'est écrasé au cours d'un exercice, au Nord de l'Algérie, dans la région de Djelfa, et à environ 270km au Sud d'Alger.
Le pilote de chasse algérien et l'officier système d'armes, qui effectuaient un vol d'entraînement "au niveau du polygone central de l'Air à Hassi Bahbah", se sont écrasés aux alentours de 15h10. Très peu d'informations sont fournies par le communiqué officiel du Ministère de la Défense. Cependant, le site très renseigné SecretDifa3, spécialisé sur les questions militaires qui agitent le Maghreb, publie des données complémentaires.
Lors de l'accident, les deux jeunes aviateurs algériens, volaient en très basse altitude, étant donné que le Su-24 dispose d'un radar de suivi du terrain, comme ceux que l'on peut connaître sur, par exemple, les Mirage 2000N de l'Armée de l'Air française. Toujours selon ce blog, "l’officier a réussi à s’éjecter mais du fait de l’altitude trop basse il n’a pas pu survivre à ses blessures". Cependant, ce dernier a "eu le courage et la force d’utiliser son téléphone portable pour indiquer le lieu du crash et guider les secours". En ce qui concerne "le commandant de bord", ce dernier "n’a, pour sa part, pas réussi à s’éjecter".
Toujours selon ce même blog, le Su-24 "qui a percuté le sol aujourd’hui faisait partie de la 4ème Escadre d’Appui et de Pénétration, basée à Laghouat. Cette Escadre se compose de trois escadrons, le 274è, 284è et 294è escadron".
Pour l'heure, aucunes hypothèses n'ont été avancées par les autorités algériennes, et le Ministère de la Défense a ouvert une enquête afin de trouver les causes de ce tragique accident.
En Décembre 2012, deux Mig-29 étaient entrés en collision au cours d'un entraînement lors d'une mission de nuit à Tlemcen, dans l'Extrême-Ouest algérien, provoquant la mort des pilotes. Selon le rapport World Air Forces 2014 de Flight Global, l'Algérie possède une trentaine de Su-24, cependant, elle posséderait plus d'appareils que ce qu'elle n'affirme.
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September 11, 2014 4:26 AM
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Berlin bloque l'exécution d'un contrat pourtant déjà signé par MBDA vers un pays du Moyen-Orient et la finalisation d'un contrat de Renault Trucks Défense vers un pays du Proche Orient. Le rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei dans l'armement terrestre pourrait être menacé. Qui se souvenait de l'accord Debré-Schmidt, signé les 7 décembre 1971 et 7 février 1972 par les ministres de la Défense d'alors, Helmut Schmidt et Michel Debré ? Un petit cercle d'initiés peut-être. Ce n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui. Car l'Allemagne semble depuis le début de l'année remettre en cause les principes de cet accord qui définit les relations entre la France et l'Allemagne s'agissant des exportations dans le domaine de l'armement. Que dit cet accord ? L'article 2 stipule qu'"aucun des deux gouvernements n'empêchera l'autre gouvernement d'exporter ou de laisser exporter dans des pays tiers des matériels d'armement issus de développement ou de production menés en coopération". Pour chaque matériel, une partie des composants provient d'un pays, et une autre partie de l'autre. Sur ce point le deuxième alinéa de l'article 2 poursuit : "chacun des deux gouvernements s'engage à délivrer sans retard et selon les procédures prévues par les lois nationales les autorisations d'exportation nécessaires pour la fourniture de ces composants au pays exportateur". Des refus possibles Des refus sont possibles. Ils doivent cependant rester exceptionnels. C'est le sens de l'alinéa 3 de l'article 2 : "il ne pourra être fait usage qu'exceptionnellement de la possibilité de refuser l'autorisation d'exporter les composants d'un projet commun". Dans ce cas, aux termes de l'article 4, "l'industriel du pays exportateur serait autorisé à rechercher, pour une partie ou pour l'ensemble des fournitures considérées, le concours d'autres sous-traitants". A la connaissance de La Tribune, l'Allemagne, qui a une politique de plus en plus restrictive en matière d'exportation sous l'impulsion du ministre de l'Economie allemand SPD Sigmar Gabriel, bloque aujourd'hui un contrat de MBDA en cours d'exécution et la finalisation d'une commande de Renault Trucks Defense (RTD). Selon nos informations, le missilier serait actuellement empêché par l'Allemagne de livrer depuis le début de l'année des missiles antichars Milan ER (un programme en coopération) vers un pays du Golfe. Berlin bloquerait les postes de tir fabriqués en Allemagne. Renault Trucks Defense également bloqué Le groupe français Renault Trucks Défense, détenu par le suédois Volvo AB, est également bloqué dans la finalisation d'un contrat avec un pays du Proche Orient pour une commande de VAB Mark3. Un contrat qui serait la première référence à l'export de ce matériel. Comme le stipule l'article 4 de l'accord Debré-Schmidt, il pourrait être amené à rechercher, le concours d'autres sous-traitants que des sociétés allemandes. En 2012, Berlin avait déjà refusé, comme l'avait révélé Les Echos, à Mercedes le droit de vendre des châssis à Nexter et à Lohr. Les contrats avaient été signés avec la Garde nationale saoudienne et portaient sur la vente de près de 350 blindés : 264 Aravis fabriqués par Nexter, auxquels s'ajoutent 15 ambulances et 68 véhicules MPCV à roues de défense antiaérienne de Lohr, destinés à recevoir une tourelle Mistral de MBDA. Cette politique met-elle en danger l'opération Nexter/Krauss Maffei Le rapprochement entre Nexter et le groupe allemand Krauss-Maffei Wegman (KMW) pourrait-il être menacé ? D'autant que l'une des raisons majeures de ce rapprochement, côté français, est les nombreux succès à l'exportation de KMW notamment des chars Leopard. Non, estime-t-on au ministère de la Défense français, interrogé par La Tribune. Les deux dossiers ne sont pas liés, estime-t-on au ministère. Et de faire remarquer que cette politique restrictive favorise même Nexter lors du processus de valorisations des deux sociétés. Pour autant, la famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre cette opération si Sigmar Gabriel continuait à empêcher d'exporter KMW. Ce qui dégraderait la valeur de la société. Pas sûr que la famille veuille brader ses intérêts. D'autant que Sigmar Gabriel favorable à un rapprochement entre KMW et Rheinmetall pourrait utiliser ce levier pour tordre le bras à la famille... A suivre. Berlin a annulé des contrats Déjà certaines ventes à l'exportation de Krauss-Maffei Wegmann, notamment celle au Qatar (62 Leopard + 24 PzH 2000 pour 1,9 milliard d'euros), sont en grand danger. Elles sont suspendues par le nouveau ministre de l'Economie allemand qui se montre très réticent sur ces ventes. Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. Dans le magazine allemand "Stern", il avait notamment déclaré en début d'année que l'Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d'armes. "Je suis d'accord avec Helmut Schmidt : c'est une honte que l'Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d'armes du monde, avait-il alors expliqué. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C'est pourquoi, je suis en faveur d'une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d'armes".
"Si les armes sont livrées dans les mauvaises régions, cela peut s'avérer un commerce meurtrier", avait estimé Sigmar Gabriel, tout en comprenant l'argument qui dit qu'un cadre plus strict pour les exportations d'armes pourrait coûter des emplois. "Pas d'armes dans les pays où une guerre civile est financée. Par ailleurs, nul ne devrait vendre d'armes à des régimes iniques", avait-il rappelé. Si elles étaient confirmée par le ministre, ces mesures risqueraient d'amoindrir la force de frappe de KMW à l'exportation. Une ligne dure Le ministre allemand de l'Economie a confirmé en août à l'issue d'une rencontre avec une vingtaine de représentants du personnel d'entreprises de la défense, son intention d'encadrer très strictement les exportations d'armes même au détriment de l'emploi. "Les considérations sur l'emploi ne doivent pas jouer un rôle déterminant" dans les décisions prises par le gouvernement, et spécifiquement par son ministère, d'autoriser ou d'interdire au cas par cas les exportations d'armes, a affirmé le ministre social-démocrate, lors d'un point de presse. Sigmar Gabriel ne veut "pas de nouveau débat, pas de nouvelles directives, pas de tables rondes ou de clarification" sur ce sujet, mais simplement un respect à la lettre des dispositions en vigueur. Celles-ci, très restrictives, datent de 2000, mais son parti SPD accuse le gouvernement précédent d'Angela Merkel, dont il n'était pas membre, d'en avoir fait un usage trop laxiste. Il souhaiterait notamment que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client. La loi allemande interdit les exportations d'armes vers les pays dits tiers, c'est-à-dire hors Union européenne, partenaires de l'Otan et pays assimilés, mais ouvre des possibilités d'exemption au cas par cas. 5,8 milliards d'exportation en 2013 En 2013, le gouvernement précédent de Mme Merkel a autorisé 5,8 milliards d'euros d'exportations d'armement, dont 62 % dans des pays hors de l'Otan, notamment vers l'Algérie, le Qatar et l'Arabie-Saoudite. "Les perspectives (de l'industrie allemande de la défense) ne dépendent pas seulement de l'export, et certainement pas de l'export vers la péninsule arabique", a déclaré le ministre en réponse aux inquiétudes. Pour compenser un éventuel manque à gagner, il a appelé le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne, et se pencher plus avant sur les potentiels de conversion, c'est-à-dire de migration de sa production vers le domaine civil. La position de Sigmar Gabriel est loin de faire l'unanimité au sein de la coalition au pouvoir entre SPD et conservateurs de Mme Merkel
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July 15, 2014 8:50 AM
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La majorité des avions se trouvant à l’aéroport de Tripoli ont été touchés lors d’une attaque à la roquette lundi, au moins un appareil ayant pris feu après un deuxième jour de combats pour le contrôle de l’aéroport. Au moins une personne aurait trouvé la mort et six autres ont été blessées dans la nouvelle attaque près de la capitale de Libye le 14 juillet 2014, des dizaines de roquettes s’abattant sur les installations. Selon les sources, 12 avions ou « 90% des appareils » stationnés à l’aéroport ont été endommagés par les tirs sans qu’il soit possible de préciser si c’est un résultat des combats de dimanche ou de lundi, et la tour de contrôle a été touchée. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent un avion appartenant à la compagnie privée libyenne Buraq Air en feu. L’aéroport de Tripoli a été fermé dimanche pour au moins trois jours à tout trafic aérien, suite de violents combats qui avaient fait sept victimes. Des miliciens venus de la région de Misrata avait attaqué à l’aube les forces contrôlant l’aéroport, originaires de Zentan au sud-ouest de la capitale de Libye. L’appel des autorités à suspendre tous les vols vers et depuis la capitale a été immédiatement suivi d’effet : outre les deux transporteurs locaux Libyan Airlines et Afriqiyah Airways, Tunisair, British Airways, Egyptair, Turkish Airlines, Air Malta ou Royal Jordanian ont entre autres annulés les vols prévus dimanche. L’aéroport accueille également – en temps normal – les avions de Royal Air Maroc, Air Algérie, Syphax Airlines, Alitalia, Emirates Airlines et Qatar Airways. L’aéroport de la capitale avait déjà été le théâtre d’affrontements entre miliciens en juin 2012, et la tension continuelle dans le pays a par exemple poussé Austrian Airways à suspendre indéfiniment ses vols vers Tripoli.
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June 23, 2014 10:38 AM
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L’Allemagne a signé avec l’Algérie un accord de vente de matériels terrestres et maritimes. Le montant global du contrat s’élève à 2,7 milliards d’euros. Cette vente entre dans le cadre d’une coopération signée en 2011 entre les deux pays représentant au total 10 milliards d’euros de matériels militaires destinés à l’Algérie. Parmi ce nouveau contrat figure la livraison de 980 véhicules de transport de troupes Fuchs conçu par le groupe allemand Rheinmetall. Une partie de ces véhicules seront assemblés en Algérie dans une usine qui sera construite à Ain Smara dans le nord-est du pays. L’Algérie a signé une clause de non vente de ces véhicules à un pays tiers. En 2011, les deux pays avaient déjà signé un accord permettant à la marine algérienne de se doter de deux frégates Meko A200 fabriquées par Thyssen-Krupp. Elles ont été commandés exactement en 2012. Entre 2008 et 2012, l’Allemagne était le troisième plus grand exportateur d’armes après les Etats-Unis et la Russie. En 2013, son principal client était l’Algérie qui avait acheté rien que pour cette année pour 825,7 millions d’euros incluant des blindés, des véhicules de transport de troupes et du matériel maritime. L’Algérie a accru ses dépenses militaires au cours des dernières années. L’armée algérienne verra son budget augmenter de 6% d’ici 2017, d’après certaines estimations. Elle doit recevoir cette année 42 Mi-28N Night Hunter et 6 Mi-26T2 achetés auprès de la Russie pour un montant de 3 milliards de dollars. Concernant la marine algérienne, elle doit prochainement accuser réception de deux sous-marins Kilo. Enfin, des drones chinois sont actuellement en expérimentation au sein de l’armée algérienne.
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June 6, 2014 9:37 AM
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C’est, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, la plus grande opération extérieure menée par l’armée algérienne. Aucun officiel n’en a parlé et pourtant l’ANP serait, depuis le 29 mai, en guerre contre les groupes terroristes dans l’Ouest libyen. Le jour même du début de l’offensive, le quotidien the Times donnait l’information, citant le think tank britannique The Henry Jackson Society, dont un haut responsable annonçait un envoi de forces spéciales américaines, françaises et algériennes dans le Sud libyen avec pour principal objectif l’élimination des terroristes d’AQMI, la destruction de leur infrastructure d’armement, de communication et d’entraînement dans la région. L’alliance de circonstance entre l’Algérie, les Etats-Unis et la France à qui s’adjoignent le Tchad, probablement la Libye, mais surtout les forces du général Khalifa Haftar qui pilonnent la région de Benghazi, confirment l’encerclement des terroristes djihadistes dans le grand Sud libyen. Mokhtar Belmokhtar ayant été localisé par les services algériens à Tripoli, quelques semaines avant l’attaque de Tiguentourine, figure comme cible prioritaire pour les commandos algériens dans leurs opérations.Selon nos informations, de source militaire, 3500 paras, soit un régiment complet, et un groupe de soutien et d’appui logistique de 1500 hommes sont déployés actuellement de l’autre côté de la frontière. Une autre source, diplomatique cette fois, ajoute aux 5000 soldats au sol une importante mobilisation de moyens aériens, avions de transport, chasseurs, bombardiers, hélicoptères de transport et d’attaque, appareils de reconnaissance et drones, qui opèrent dans le ciel libyen. Coordination Il s’agirait du même régiment parachutiste ayant pris en charge l’opération Scorpion Rapide, qui a pris d’assaut et libéré avec succès, en janvier 2013, le complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas. Selon un haut gradé, la préparation de la mission et le regroupement des forces ont été réalisés la dernière semaine de mai. Privilégiant la flexibilité et la rapidité, les troupes envoyées sur place sont équipées d’armes légères et de véhicules 4x4 armés de mitrailleuses en 12.7 mm probablement appuyés par des blindés à roues BTR. La puissance de feu réelle venant des airs, avec la couverture des hélicoptères lourds Mi24. Si l’article du Times confirme le haut degré de coordination qui existe entre les trois armées, le rôle des paras algériens consisterait plus spécifiquement à sécuriser la frontière, occuper les points de ravitaillement et couper toute retraite aux groupes qui tenteraient de fuir les combats à l’Est libyen. Pour dissuader ceux qui souhaiteraient les rejoindre du Sahel, l’armée tchadienne s’occupe de sécuriser la bande d’Aouzou et le Tibesti, ne laissant que peu de marge de manœuvre aux djihadistes. L’armée française aurait également fait appel aux éléments du Commandement des opérations spéciales dont un détachement est stationné au Niger : ils disposent de moyens de surveillance basés au Tchad et au Niger ainsi que d’hélicoptères d’attaque Tigre et des Caracal pour le transport. Exercice interarmes L’armée américaine, dont la force déployable n’est que de 5 à 800 hommes, basés en Espagne, reste dotée de moyens logistiques impressionnants dont des Hercules et V22 Osprey. Ces derniers traqueraient en ce moment même les groupes djihadistes dans le Sud libyen et sécuriseraient les sites pétroliers. L’objectif pour l’ANP : «nettoyer» les villes de Nallout et Zentan, proches de la frontière tunisienne, camps d’entraînement djihadistes, véritables plateformes pour l’envoi d’armes vers l’Algérie. Ils doivent ensuite pousser vers l’oasis de Sabha, véritable nœud logistique du désert libyen. Selon une source militaire, toute cette opération a été «maladroitement camouflée» par l’état-major qui a organisé à la hâte un exercice interarmes aux confins du Sahara, le 28 mai passé, en bricolant même à une vitesse folle une émission de télévision où s’entremêlent des séquences d’archive à d’autres plus actuelles. La veille, le général Boualem Madi, patron de la direction centrale de l’information et de l’orientation au sein de l’ANP, déclarait sur les ondes d’Alger Chaîne III que «la situation aux frontières était préoccupa
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May 15, 2014 5:44 AM
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Le SIPRI, centre de recherches sur les conflits et l'armement, le contrôle des armes et le désarmement, basé à Stockholm, livre son analyse très attendue sur les " Tendances des dépenses militaires en 2013 " (in english of course). Pour rompre le cou à une idée bien ancrée, ces dépenses ont diminué pour la seconde année consécutive au niveau mondial (-1,9 % en 2013, -0,4 % en 2012) pour s'établir à 1 747 milliards de dollars (1 274 milliards d'euros). Mais cette chute est occidentale (Amérique du nord, Europe de l'ouest et centrale, Océanie) tandis que les autres régions continuent de renforcer leurs budgets de défense... Notamment en Russie (photo AFP d'un char T-90 lors du défilé de la victoire le 9 mai 2014 sur la place rouge à Moscou).
Les cinq plus grand budgets sont dans l'ordre : Etats-Unis (640 b$, milliards de dollars), Chine (188), Russie (87,8), Arabie saoudite (67) et France (61,2). Puis on retrouve : Royaume-Uni (57,9), Allemagne (48,8), Japon (48,6), Inde (47,4), Corée du sud (33,9), Italie (32,7), Brésil (31,5), Australie (24), Turquie (19,1) et Emirats arabes unis (19). Si les USA chutent de 7,8 %, la Chine grimpe de 7,4 % et la Russie de 4,8 % qui continue d'appliquer son colossal plan d'investissement de 705 milliards qui doit moderniser l'armée russe à 70 % entre 2011 et 2020. Le nouvel invité de ce top 5 est saoudien, septième en 2012. Le royaume du Golfe persique est le deuxième pays au monde qui dépense le plus pour sa défense en pourcentage de son PIB (9,3 %) derrière le petit sultanat d'Oman. Conséquence, le Royaume-Uni n'est plus qu'à la sixième place (57,9). Il sort probablement du top 5 pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Sur les grandes tendances mondiales, vingt-trois pays ont au moins doublé leur dépenses militaires entre 2004 et 2013. Aucun dans l'Union européenne. Un classement par régions : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Russie (+108 %) ; Afghanistan, Cambodge, Chine (+ 170 %), Kazakhstan, Vietnam ; Arabie saoudite (+ 118 %), Bahreïn, Irak, Oman ; Algérie (+ 176 %), Angola, Ghana, Namibie, Swaziland ; Argentine, Equateur, Honduras, Paraguay. Le record appartient à l'Azerbaïdjan qui a quintuplé son budget de défense entre 2004 et 2013 : + 493 % pour s'établir à 3,44 milliards de dollars (tandis que son PIB suivait à + 186 %).
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March 26, 2014 1:12 PM
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S’il paraît bien loin de l’Algérie, le conflit russo-ukrainien en Crimée met à nu la dépendance de l’ANP envers la Russie et ses relations privilégiées avec Kiev. La complexité du marché de l’armement mondial et son imbrication avec les impératifs diplomatiques et géostratégiques montrent la fragilité de l’armée algérienne et l’impératif besoin en autonomie industrielle. Le 17 février 2008, lorsque le Kosovo déclare son indépendance de la Serbie, des dizaines de pays reconnaissent le petit Etat, musulman et albanophone, des Balkans. Aujourd’hui encore, l’Algérie campe sur ses positions : la non-reconnaissance du Kosovo, les relations entre Alger et Belgrade, civiles et militaires, étant excellentes. Qu’en est-il de la crise en Crimée et de la guerre qui couve entre la Russie et l’Ukraine ? L’ANP se retrouve coincée entre deux partenaires stratégiques, qui eux-mêmes sont interdépendants en matière de défense. Se prononcer envers l’une ou l’autre des parties serait une véritable catastrophe pour l’armée algérienne qui pourrait perdre une source d’approvisionnement en armes ou un accès à la pièce de rechange, à la formation du personnel et à la maintenance de ses équipements de pointe. Selon le rapport annuel de l’Institut de Stockholm pour la recherche sur la paix (SIPRI), paru le 17 mars et couvrant les achats d’armes mondiaux durant la décennie 2004-2013, l’Algérie figure à la 10e position du classement international, la Russie étant son principal fournisseur avec 91% de parts de marché. Marine, aviation, forces terrestres, tous les corps d’armée restent dépendants de Moscou. Si l’Ukraine n’a qu’une portion congrue des marchés d’armement vers l’Algérie, il n’en reste pas moins que l’ANP compte sur le complexe militaro-industriel de Kiev pour des équipements sensibles. Unique en Afrique L’Algérie importe, par exemple, des missiles Air-Air R27 qui vont sur ses Mig 29 et Su 30, de chez Artem, fait réparer ses Mig 25 et d’autres avions chez Migremont et a récemment déployé un radar de contrôle aérien RSP 10 d’Aerotechnica, à Constantine après le crash du C-130. Toutes ces entreprises sont un legs de l’Union soviétique à l’Ukraine. Actuellement cinq hélicoptères d’attaque Mi24 algériens sont bloqués du côté russophone de l’Ukraine chez Aviakon, qui leur faisais subir une rénovation. Une grosse partie des T-72 de l’armée de terre ont été modernisés en Ukraine au format AG, par Morozov, dont l’usine se trouve là aussi, à Kharkhiv, en pleine zone russophone. Il est à noter que l’Ukraine a, durant la décennie noire et l’embargo international sur la livraison d’armes à l’Algérie, joué un rôle important en vendant des hélicoptères d’attaque et en assurant la maintenance de nombreux équipements en remplaçant parfois les coopérants russes. Pis encore, l’ensemble des hélicoptères russes – quasiment 200 – qui sont dans le parc des forces aériennes, est motorisé par Motor-Sich, constructeur de turbines ukrainien, il fournit aussi les moteurs des avions d’entraînement avancés Yak 130 de l’armée de l’air. Ce même Motor-Sich a même récemment inauguré, à Oran, un centre de maintenance avancé pour turbines d’hélicoptère, un centre unique en Afrique et un exemple de transfert de technologies que les Russes n’ont jamais fait en cinquante ans de partenariat. Sous embargo Autre partenariat algéro-ukrainien notable, celui entre l’université d’Oran et l’université nationale technique d’Ukraine, dans le domaine aéronautique et l’assistance dans la réalisation de drones avec une prise en charge de chercheurs algériens et un véritable transfert de technologies. Le pire est que depuis «l’affaire» ukrainienne, certains pays européens, la France en tête, ont mis la Russie sous embargo de fait et bloquent les transactions sur les armes. Laurent Fabius met dans la balance des centaines d’emplois français et 1,2 milliard d’euros, en menaçant la Russie de ne pas lui livrer les deux porte-hélicoptères de classe Mistral qu’elle vient de finir de construire. Idem pour l’Allemagne et les autres membres de l’OTAN qui ont gelé la coopération avec Moscou et les transactions liées à l’armement. L’impact sur l’Algérie est beaucoup plus important qu’on ne le pense, car si la majorité de l’armement acquis par l’ANP au cours de ces cinquante dernières années est russe, il n’en reste pas moins qu’après la chute de l’URSS, le complexe militaro-industriel, subissant l’écroulement économique et la fuite des cerveaux, s’est appuyé grandement sur les composants et les technologies occidentales afin de maintenir l’offre aux partenaires traditionnels, dont beaucoup de composants français et allemands, les Américains étant plus regardants sur les transferts de technologies vers le rival d’hier. Couacs Résultats immédiats sur l’Algérie, le méga contrat d’hélicoptères, annoncé il y a quelques semaines, risque de connaître des couacs. Les caméras et systèmes optroniques étant d’origine française, des systèmes sensibles tels que les afficheurs dans les cockpits et l’ordinateur de bord le sont aussi, il sera quasi impossible pour les Russes de passer outre, vu le nombre réduit de fournisseurs au monde et qui sont généralement membres de l’OTAN ou israéliens. Même chose pour la maintenance des équipements sensibles. Les tanks T90, s’ils sont fabriqués en Russie, ont reçu, pour répondre au cahier des charges de l’ANP, une caméra thermique française Catherine FC de Thales, et un système de commandement des opérations. Pareil pour les avions Sukhoi 30 qui disposent de nombreux équipements français, tels que les écrans d’affichage et l’ordinateur de bord. S’il se confirme que le gouvernement français est en passe de geler pour une durée indéterminée les agréments de la commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), des contrats, cela mettrait immédiatement en difficulté les arsenaux algériens tributaires de ces engagements internationaux. Retards de livraison Une image résume bien l’état dans lequel se trouve l’Algérie aujourd’hui, celle de l’hélicoptère d’attaque Mi28, tant attendu pour la surveillance et la lutte contre le terrorisme dans le grand Sud et qui risque, au vu de la situation, de connaître des retards de livraison. L’appareil, fabriqué en Russie, à quelques encablures de la frontière ukrainienne, dispose de moteurs ukrainiens et de systèmes optiques français. Cet état de fait inédit prouve si besoin est que l’Algérie tarde à retenir les leçons de l’embargo qui l’a frappé pendant les années 1990, ce qui aurait dû la pousser vers une quête de l’autonomie en matière d’équipements de guerre et d’armes. L’Algérie, qui dispose de moyens humains, technologiques, d’infrastructures et financiers, est à la traîne dans ce domaine. Pour preuve, si les Russes sont incontournables sur de grosses plateformes (chars, avions, navires, hélicoptères…), rien n’empêche l’ANP de généraliser, voire d’imposer l’intégration d’équipements occidentaux localement, y compris via des partenariats public-privé. La chose ayant déjà été tentée avec brio par des institutions de l’ANP, tels que la BCL, l’ERMAero ou l’ERMA. Idem pour la maintenance des équipements qui devrait en principe être uniquement faite localement par des entreprises publiques ou privées. L’urgence n’est pas pour le moment de mettre la charrue avant les bœufs en se lançant dans de l’industrie lourde, mais de minimiser les frais de maintien en condition opérationnelle des équipements acquis en formant et en investissant dans la maintenance et la modernisation.
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Romain
March 19, 2014 5:38 AM
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AFRIQUE DU SUD • Budget 2014-2016 : le budget de la défense pour 2014 s'élève à environ 4 milliards de dollars, légèrement supérieur à celui de 2013. En 2015, selon Jane's, il devrait augmenter de seulement 6,47 % et de 5,3 % en 2016. Renseignements • Satellite : de plus en plus d'informations circulent sur le satellite commandé à Moscou en 2006 dans le cadre du projet Flute. Mis en sommeil en raison de difficultés financières puis relancé, probablement sous un autre nom de code, le satellite concerné serait un Kondor E1 destiné à fournir de l'imagerie, avec des clichés d'une résolution de 1 à 2 mètres au maximum. Les KH-12 américains auraient une résolution d'au moins 2 cm, sachant qu'une résolution de 1 cm est nécessaire pour lire une plaque d'immatriculation depuis l'espace. Fin janvier, la rumeur court que son lancement pourrait avoir lieu le 27 février. Or, aucun lancement de fusée Strela (fusée qui permet la mise en orbite du Kondor E1) ne semble prévu à ce moment là. En revanche, le lancement d'un Kondor E figurait dans le calendrier des tirs pour le 19 mars en théorie, tandis que des mises sur orbite via des Strela doivent encore avoir lieu le 30 mars... À suivre, donc. • Sécurité informatique : les SANDF sont préoccupées par les menaces informatiques tandis que le cybercrime est désormais une "activité nationale". C'est dans cet état d'esprit qu'a été organisé le sixième Military information communication symposium of South Africa (MICSSA) du 3 au 7 février, impliquant dix-sept pays, dont l'Algérie et le Nigeria pour l'Afrique, la Grande-Bretagne et l'Espagne pour l'UE. • Persona non grata : le 10 mars, Pretoria ordonne l'expulsion de trois diplomates rwandais (et d'un burundais) après l'intrusion, le 3 mars (probablement une tentative d'assassinat), au domicile de l'ex-général rwandais Faustin Kayumba Nyambasa, domicilié à Johannesburg. Ex-Directeur des services de renseignement stratégiques rwandais, très critique à l'encontre de Paul Kagamé, l'homme a déjà été la cible de tueurs en juin 2010. Selon les services de renseignements sud-africains, le commando aurait opéré depuis l'ambassade du Rwanda. Le 7 mars, le Rwanda expulsait six diplomates sud-africains... Opérations extérieures • Lutte contre la piraterie : Pretoria dépensera 137,6 millions de dollars pour la période 2014-2015, soit le coût de sa participation à la force d'intervention rapide en RDC et à la lutte contre la piraterie notamment dans le détroit du Mozambique. Cette somme est prélevée sur les crédits de la défense déjà considérés comme notoirement insuffisants pour toutes les missions décidées par le président Zuma. Dans le même temps se pose la question du renouvellement des cadres (plus généralement, des difficultés de recrutement : le dernier objectif n'a pas été atteint) et de l'entretien des infrastructures dont l'état se dégrade d'année en année. Relations publiques • Double-sens et scandales : lors d'ateliers d'anciens du secteur de la Défense, leur ministre de tutelle, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré que "la communication est des éléments les plus cruciaux du domaine militaire moderne ; elle peut être utilisée comme un multiplicateur de force néanmoins si elle n'est pas gérée correctement, elle peut avoir des effets dévastateurs sur n'importe quel ministère." L'enjeu consiste donc à redéfinir comment communiquer, quelle interaction avec les médias, tout en respectant les nécessités en matière de confidentialité. Débat à l'honneur du pouvoir sud-africain, d'autant que cette problématique est ignorée par de nombreux pays du continent. Toutefois, problématique qui est également à considérer sous l'angle d'une volonté gouvernementale de faire prévaloir des règles extrêmement strictes (et de fait, peu compatibles avec l'idée de communiquer), afin de couper court aux nombreuses critiques à l'encontre des autorités. De nombreux observateurs – dont l'auteur de ces lignes – s'interrogent sur la pertinence de la politique de défense sud-africaine. Les décideurs sont-ils en mesure de maintenir les SANDF a un bon niveau, loin des scandales et de la corruption ? D'un autre côté, l'affaire du satellite-espion évoquée ci-dessus illustre parfaitement que les préoccupations de Pretoria ne sont pas uniquement politiques. Des fuites dans des domaines sensibles portent véritablement atteinte à la sécurité de l'État. ALGÉRIE Forces aériennes • Havoc et Halo : d'après les médias russes, l'Algérie a commandé 42 Mi-28N Havoc d'attaque et 6 Mi-26T2 Halo de transport lourd. Nous en parlions voici quelques mois sur le blog défense de Jeune Afrique. >> Lire : Algérie, à quoi va servir la hausse du budget militaire
L'Algérie a commandé 42 hélicoptères Mi-28N Havoc d'attaque. © DR Forces navales • Kilo : d'ici à l'été, l'Algérie devrait commander deux sous-marins supplémentaires de la classe Kilo. Selon les médias russes, la signature du contrat interviendrait avant le moins de juin 2014, la livraison des submersibles étant prévue pour 2018. ANGOLA Forces aériennes • Aviation et immigration : des responsables de l'Armée de l'Air ont souligné à l'issue d'une conférence des officiers de l'arme, toute l'importance de l'aviation pour lutte contre l'immigration clandestine qui est décrite comme mettant en péril l'économie et la stabilité du pays. DJIBOUTI Coopération • Accord de défense : après des échanges entre la Chine et Djibouti, que nous évoquions dans le précédent "point de situation", un accord a été signé le 25 février par les ministres de la Défense des deux pays (Hassan Darar Houffaneh et Chang Wanquan). La marine chinoise obtient de disposer d'installations portuaires à Djibouti, en contrepartie de quoi l'État pourrait recevoir des patrouilleurs, mais aussi des avions. En outre, la Chine pourrait s'impliquer considérablement dans la formation des forces djiboutiennes. Forces terrestres • Réception de matériel : les forces terrestres de Djibouti ont reçu le 19 février des véhicules de la part de la France. Ces moyens doivent équiper le contingent djiboutien de l'AMISOM, le pays ayant prévu de déployer 1 000 supplémentaires en 2014, en sus du millier déjà engagé. ÉGYPTE Coopération • Bonne entente : le Caire et Khartoum se sont accordés afin d'organiser des patrouilles communes à la frontière entre les deux pays. Il s'agit à la fois d'améliorer les relations diplomatiques tout en luttant contre le terrobanditisme. Bonne entente qui se traduit quelques jours plus tard, le 4 février, avec la visite du ministre de la Défense soudanais, le général Abdel-Rahim Mohamed Hussein auprès de son homologue égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Rappelons que le premier est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2012, pour crimes de guerre... • Retour dans le temps : le ministre de la Défense et le ministre des Affaires étrangères (respectivement Abdul Fattah al-Sisi et Nabil Fahmy) se sont rendus à Moscou. Le 19 février, ils signent des accords commerciaux de plus de trois milliards de dollars, notamment pour l'achat de systèmes d'armes antiaériens. La Russie serait ainsi prête à engager un processus de coopération avec l'Égypte pour la modernisation de sa défense aérienne dans le domaine de l'aviation, des radars et des missiles, pour une valeur d'environ 2 milliards de dollars. L'Égypte s'était détachée de la sphère "russe" (à l'époque, l'Union Soviétique) à la fin des années 1960, se tournant progressivement vers les États-Unis... Il s'agit donc là d'un succès pour Poutine. À noter que l'Égypte modernisera aussi ses batteries de missiles sol-air Hawk d'origine américaine, les États-Unis fournissant 186 systèmes de propulsion pour les missiles en question. • Exercice militaire : début mars, l'exercice Zayed 1 bat son plein. Il implique des éléments des forces spéciales des Émirats Arabes Unis et d'Égypte, ainsi que des moyens aériens et navals des deux pays. Structures • Haut conseil militaire : le décret de création d'un Haut conseil militaire a été signé par le président Adli Mansour. Cet organe se compose de 23 responsables militaires avec à leur tête, le ministre de la Défense. LIBERIA Doctrine • Petites mais robustes : le 6 février, le colonel Daniel Dee Ziankahn (nommé chef d'état-major quelques jours plus tard), devant une commission spécialisée du Sénat, plaide en faveur de forces armées libériennes très bien entraînées, robustes, mais d'un volume réduit. Cette taille limitée permettrait aux unités de ne pas être touchées par les difficultés économiques (et, par extension, de ne pas peser excessivement lourd sur les crédits) tout en favorisant le professionnalisme. Le principe d'armées dont le "gras" est retiré se généralise en Afrique ; à long terme ce processus aura des conséquences extrêmement positives sur l'efficacité des forces concernées. Le colonel Daniel Dee Ziankhan a été nommé chef d'état-major des forces libériennes. Il remplace un officier nigerian, le général Suraj Alao Abdurrahman.
Promotion • Vrai renouveau ? Comme nous l'évoquions ci-dessus, le colonel Daniel Dee Ziankhan a été nommé chef d'état-major des forces libériennes. L'information n'a rien d'anecdotique : il remplace un officier nigerian, le général Suraj Alao Abdurrahman. Ce changement semble confirmer la solidité du renouveau des forces nationales, dans un pays marqué par une effroyable guerre civile. Un exemple à suivre pour la RCA ? Nous y reviendrons ultérieurement. LIBYE Armes de destruction massive • Point final : alors que les retards dans le démantèlement des armes chimiques syriennes prouvent que le calendrier a été par trop optimiste (d'aucuns diraient "utopique", voire "hypocrite"), l'opération de destruction du stock d'armes chimiques libyens s'est achevée fin janvier/début février, avec 517 obus, 8 bombes de 250 kilos et des éléments de bombes. Dix ans après la signature par la Libye de la Convention sur les armes chimiques de l'ONU... À noter que s'il s'agit du "matériel principal", des composants doivent encore être neutralisés d'ici à décembre 2016. Forces aériennes • Désobéissance morale : afin d'éviter de blesser des civils, des pilotes auraient refusé de bombarder le pétrolier nord-coréen alors qu'il se trouvait en cours de chargement dans le terminal d'Es-sider. Forces paramilitaires • Douaniers : 1 072 nouvelles recrues achèvent leurs "classes" courant février. L'EUBAM Libye a contribué à leur formation. Ils opéreront notamment le long des frontières du pays pour tenter d'intercepter les terrobandits, notamment dans le sud. Un travail extrêmement difficile les attend d'autant qu'ils manquent d'expérience et que des questions se posent sur la valeur de l'entraînement reçu, face à des terrobandits qui, souvent, s'imposent en virtuoses de la manœuvre dans le désert... Travail que rendent également difficile les rivalités et l'instabilité politique avec en toile de fond le problème des milices. Relations publiques • Fausses informations : le 1er février, le ministère des Affaires étrangères français dément formellement que des sources françaises aient pu affirmer qu'une opération spéciale américaine avait eu lieu dans le sud de la Libye fin 2013, montée depuis une "base secrète" en Tunisie. Les autorités tunisiennes ne cessent de nier qu'une base américaine se trouve sur leur sol. Il est vrai que rien n'accrédite son existence qui paraît d'ailleurs des plus douteuses. En revanche, la possibilité d'une action des Delta Force dans le sud de la Libye n'a rien d'absurde. D'ailleurs, pour la mener, nul besoin pour les Américains de disposer d'une très hypothétique base fantôme en Tunisie. MAROC Marine • Exercice naval : un exercice a été mené par l'équipage de la frégate américaine Elrod et par celui de la corvette marocaine Allal Ben Abdellah, le 6 février. Les marins américains ont apprécié avoir travaillé avec leurs homologues chérifiens, constatant leur professionnalisme. Forces paramilitaires • BearCat : la gendarmerie a reçu 88 véhicules blindés multirôles BearCat. Fabriqués par Lenco, ceux-ci sont notamment utilisés par différents groupes d'intervention (de type "SWAT") des forces de police américaine. Au Maroc, ils sont destinés au maintien de l'ordre, aux patrouilles, à l'escorte de convois... NIGERIA Lutte contre le terrorisme • Coopération et entraînement : l'inspecteur général de la police nigériane, Mohammed Abubakar, et le représentant pakistanais pour les affaires de sécurité, le général Muhammed Ashraf Saleem, se sont accordés le 19 février pour renforcer la coopération entre les services des deux États face à la menace terroriste. Dans ce cadre, dix officiers de police du Nigeria ont été envoyé au Pakistan afin d'y être entraînés, notamment à la neutralisation d'engins explosifs. Le chef d'état-major de l'Armée de Terre, le général Kenneth Minimah, et le chef d'état-major de l'Armée de l'Air, Adesola Amosu, ont eux aussi insisté sur l'importance de la formation et de la discipline dans le combat avec Boko Haram. • Détermination : fin février, les autorités intensifient la lutte contre Boko Haram suite au massacre d'élèves le 25 du mois. À ce titre, les fonctionnaires des Eaux et forêt ont commencé à recevoir un entraînement à la lutte contre-insurrectionnelle, incluant l'utilisation de fusils d'assaut. Quant à l'exemple, il est donné par Adesola Amosu, à bord d'un Alpha Jet qui attaque des positions de la secte islamiste, répondant en cela aux critiques selon lesquelles l'Armée de l'Air est par trop absente. Forces aériennes • Missions de surveillance : le chef d'état-major de l'Armée de l'Air, Adesola Amosu, a laissé entendre que les appareils nigérian pourraient survoler les pipelines de la Shell afin de lutter contre le sabotage économique. Des drones conviendraient parfaitement à ce type de missions... En outre, mi-mars, est décidé d'augmenter les vols de surveillance dans le nord du pays, contre Boko Haram. • Danger des missiles sol-air à très courte portée : la virulence de Boko Haram a amené le chef de la formation et des opérations de l'Armée de l'Air, Olutayo Oguntoyinbo à évoquer le danger des missiles SATCP pour l'aviation civile dans la région. Marine • Exercices : un groupe naval italien comprenant le porte-aéronefs Cavour et regroupant environ 1 200 hommes et femmes s'est entraîné avec la marine nigériane. L'accent a été mis sur la lutte contre la piraterie. • Patrouilleurs : le 27 janvier, un premier OPV destiné à la marine nigériane est achevé en Chine tandis que débute l'assemblage d'un second. Comme nous l'évoquions précédemment, ces embarcations seront précieuses pour lutter contre la piraterie dans le golfe de Guinée. RÉPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC) Forces terrestres Chars complexes : acquis pour un coût d'environ 10 millions de dollars fin 2013 (11,5 millions en tout), 50 chars T-64BV-1 devraient en théorie être livrés à la RDC. Version modernisée du char de combat T-64BV qui équipe les forces ukrainiennes, le T-64 est un char complexe qui réclame un entretien attentif. Il est intéressant de noter que le T-64 n'a jamais été exporté par l'URSS du temps de sa production, tant pour sa technologie avancée (à l'époque) que pour la complexité à maintenir celle-ci opérationnelle. Le T-80, développement du T-64 a d'ailleurs été retiré des unités russes voici peu, au profit du T-72...
Un char de combat T-64BV, dont 50 exemplaires devraient être livrés à la RDC. © DR Deux questions se posent. Tout d'abord, pourquoi acheter un char – certes, qui n'a aucun équivalent dans la région – qui peut rapidement ne plus être opérationnel faute d'entretien satisfaisant ? D'autre part, le contrat ne sera-t-il pas dénoncé alors que l'Ukraine s'efforce de remuscler ses forces armées face à la Russie ? Cinquante T-64BV-1 ne seraient pas refusés par les militaires de Kiev... RWANDA Formation • ACOTA : dans le cadre du programme (African Contingency Operations Training and Assistance) sur lequel nous reviendrons dans un billet consacré à la coopération militaire entre le Niger et les États-Unis (et, plus généralement, sur la politique sécuritaire américaine en Afrique), des échanges ont lieu entre militaires rwandais et américains du 3 au 05 février. Ils portent sur l'expérience acquise au cours des opérations de maintien de la paix menées par les Rwandais. Le responsable de l'ACOTA au département d'État déclare à cette occasion que les forces de défense rwandaises sont l'une des plus professionnelles d'Afrique. Sécurité intérieure • Bilan positif : le quartier général des Forces de défense rwandaise a accueilli une conférence sur la sécurité intérieure le 10 février, avec des responsables nationaux. Les participants ont indiqué que la situation dans le pays était globalement positive, même si la vigilance doit être maintenue face aux auteurs du génocide de 1994. Ainsi ont-ils invité la MONUSCO en RDC à accomplir sa mission en combattant notamment les rebelles du FDLR. >> Voir la carte interactive des groupes armés du Kivu après le M23 SOUDAN DU SUD Coopération • Parenthèse : fin février, les États-Unis envisagent de mettre entre parenthèses leur aide sécuritaire au Soudan du Sud tant que n'aura pas été réglée pacifiquement la crise avec les rebelles. L'aide apportée en dix ans par Washington s'élève à environ 300 millions de dollars. TCHAD Forces aériennes • Frogfoot : après le Niger l'année passée, le Tchad devrait recevoir quatre Su-25 Frogfoot. Ces appareils supplémentaires (qui s'ajouteront aux six autres en services) augmenteront sensiblement la capacité d'attaque au sol des forces tchadiennes. Se pose la question de savoir qui les pilotera ? TUNISIE Lutte contre le terrorisme • Priorité : le nouveau Premier ministre Mehdi Jomaa a affirmé que la priorité serait donnée à la lutte contre le terrorisme par le biais de l'approche globale, en s'attaquant à la fois aux cellules jihadistes et à la fois aux problèmes sociaux qui font le terreau de ces groupes. Il a également souligné toute l'importance de la coopération avec les pays voisins dans ce difficile combat. Dans cette logique, le 6 février, il rend hommage aux forces de sécurité qui sont intervenues à Raoued dans la nuit du 3 au 4 février, réaffirmant que le terrorisme n'avait pas sa place en Tunisie. Coopération • Dispositif de surveillance : la volonté affichée de Jomaa de combattre le terrorisme s'exprime rapidement : en visite en Algérie, Jomaa rencontre son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. Y est discuté la manière de renforcer la coopération entre les deux pays pour traquer les terrobandits, notamment par la mise en place de dispositifs de surveillance commun en moins trois points de la frontière.
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Romain
March 5, 2014 9:11 AM
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On en sait un peu plus sur l’accident mortel survenu le 26 février dernier à bord d’un sous-marin Kilo indien, l’INS Sindhuratna. Deux officiers mariniers ont été tués dans un incendie du submersible lors d’une patrouille à 40 miles de Bombay. La profondeur à laquelle l’accident est survenue reste inconnue. Sept autres militaires indiens ont été blessés dans le drame. Selon la presse indienne, le feu a été déclaré en raison d’un court circuit de câbles électriques. Contrairement à de précédentes informations relayées dans la presse locale au cours de ces derniers jours, un défaut de batterie n’est donc pas à l’origine de cet incident. La gravité de l’accident a conduit le chef d’état-major de la marine, l’amiral Joshi, à démissionner. Au cours des sept derniers mois, il s’agit du septième (!) incident plus ou moins grave touchant un sous-marin indien. Ces derniers sont de conception russe, les kilos ont été exportés dans de nombreux pays comme l’Iran, la Chine ou encore l’Algérie. Neuf Kilo sont en service en Inde. Un autre sous-marin, l’INS Sindhurakshak, avait explosé en août 2013 causant la mort de 18 sous-mariniers. A bord d’un sous-marin, l’eau et le feu sont les deux principales hantises pour les sous-mariniers. Des essais sont régulièrement menés avant le début de chaque patrouille opérationnelle pour s’exercer à la gestion d’une inondation ou d’un incendie à bord d’un submersible.
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