DEFENSE NEWS
6.8M views | +817 today
Follow
DEFENSE NEWS
Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
Curated by Romain
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Romain
January 31, 2017 1:32 AM
Scoop.it!

L’Afrique du nord et l’engouement pour l’ISR

L’Afrique du nord et l’engouement pour l’ISR | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’est dans la plus grande discrétion que l’Algérie emploie depuis 2000 une flotte d’avions ISR, qui rivalisent avec le futur ALSR destiné à la DRM. Ce sont en effet six Beechcraft 1900D multisenseurs qui opèrent depuis la base de Tamanrasset, aux abords de la station d’interception de la NSA pour le Sahara. Ils embarquent cinq analystes et sont dotés de la suite Hisar de Raytheon (caméras EO/IR à longue portée, radar SAR GMTI), d’une boule Flir, de la suite ESM Skyguardian de Selex, auxquelles sont venus s’ajouter une suite Sigint dédiée à l’interception UHF/VHF et des téléphones GSM.

Une rumeur avait circulé il y a quelques mois sur la volonté d’Alger d’acquérir trois Gulfstream G-550 JSTAR, qui équiperont bientôt les forces américaines pour suivre à plus de 100 km les troupes au sol et les désigner par laser. Mais aucune autorisation du département d’Etat n’est venue valider cette information.

L’Egypte a, pour sa part, acquis deux King Air B200/300 ISR d’occasion auprès de l’US Army, équipés de la suite HISAR de Raytheon. Et Le Caire disposerait d’au moins un Beechcraft 1900C Sigint (dénomination SU-BLA) et de deux C-130 H Elint (dénomination SU-BAB), qui vont être prochainement modernisés par l’intégrateur spécialisé en ISR Sierra Nevada.

Comme en 2003, plusieurs experts s’interrogent sur le fait que les Egyptiens chercheraient à doter ces deux C-130H des capacités de guerre électronique offensives, qui font merveille actuellement à Mossoul avec les C-130 Compass Call américains. Ce qui est probable, les Egyptiens ayant acquis par le passé près de 39 exemplaires du pod ALQ-131 dédié à ce type de mission.
No comment yet.
Scooped by Romain
January 4, 2017 1:54 AM
Scoop.it!

Les pays émergents ont levé le pied sur les achats d’armes

Les pays émergents ont levé le pied sur les achats d’armes | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Les pays du Proche-Orient restent les premiers acheteurs de la planète. Mais le recul des recettes pétrolières a pesé sur leurs dépenses militaires.



C'est un constat qui va à l'encontre des idées reçues. Après avoir atteint un pic en 2014, les ventes d'armes aux pays émergents ont diminué en 2015, tant en prise de commandes qu'en livraisons. Et il est probable que cette tendance s'est poursuivie en 2016. Tel est le premier enseignement d'une étude de référence , publiée ces derniers jours par les services du Congrès des Etats-Unis, pour la période 2008-2015.



De 2014 à 2015, la valeur totale des commandes d'armements dans le monde a reculé de plus de 10 %, à près de 80 milliards de dollars, tandis que le montant total des livraisons a baissé de 14,6 %, à 546 milliards, selon les chiffres collectés par le « Congressional research service ». Et ce, en dépit des performances des industriels français de l'armement, qui avaient connu une année 2015 exceptionnelle, grâce notamment aux commandes de Rafales pour l'Egypte et le Qatar.



Une tendance liée au ralentissement économique dans les pays émergents et plus précisément, à la baisse du prix du baril, qui a un peu calmé les ardeurs des monarchies pétrolières. Au total, les pays émergents ont réduit leurs achats d'armements de 18 % en 2015. Une tendance qui se retrouvera en 2016 juge l'étude, malgré le rebond des cours du brut en fin d'année.

Les Etats-Unis toujours largement devant



Car si les principaux vendeurs d'armes restent les pays développés - les Etats-Unis arrivent largement en tête, avec 40 milliards de dollars de ventes en 2015, suivis par la Russie et la France, qui a même réussi l'exploit de se placer au deuxième rang mondial en 2015 - la clientèle est plus que jamais dans les pays émergents. S'ils ont un peu levé le pied en 2015, ces pays ont absorbé plus de 72% des livraisons d'armes sur 2012-2015, contre 57,6 % de 2008-2011.

Le Proche-Orient en tête du hit-parade



Le hit-parade des meilleurs clients évolue en fonction des tensions et des guerres. Ces dernières années, ce sont les conflits au Proche-Orient qui ont dopé les ventes. A lui seul, le Proche-Orient absorbe plus de 61 % des ventes d'armes aux pays émergents. Si l'Arabie saoudite reste de loin le premier importateur, pour un montant total de 93,5 milliards de dollars de 2008 à 2015, l'Irak, le Qatar et l'Egypte ont grimpé au classement, pour se placer respectivement au deuxième, troisième et quatrième rang, sur la période. Et sur les 10 premiers acheteurs d'armes au monde, on comptait sept pays arabes sur la période 2012-2015, en incluant l'Algérie, contre quatre la période 2008-2011.



Autre zone de tensions, l'Asie. Celle-ci a absorbé 31 % des livraisons d'armes entre 2012 et 2015, avec pour champion incontesté, l'Inde, qui figurait au deuxième rang mondial des acheteurs de 2008 à 2011 et devrait regagner cette deuxième place en 2016, après la commande de Rafale.

La Chine progresse en Afrique



Outre le bras-de-fer permanent avec le Pakistan, au 5ème rang mondial des acheteurs en 2015, l'Inde s'efforce de suivre la montée en puissance de la Chine. Plus discret, la Corée du Sud reste dans le peloton de tête des importateurs d'armes, face à son voisin du Nord.



En revanche, les ventes d'armes en Amérique latine ont été divisées par deux, de 2008 à 2015, pour ne plus représenter que 7 % du marché mondial, avec la crise brésilienne et l'effondrement économique du Venezuela. Quand à l'Afrique, sa part reste relativement stable, aux alentours de 4 %. C'est toutefois la seule zone sur laquelle les exportations d'armes chinoises semblent en passe de l'emporter sur les exportations américaines et russes.

@BrunoTrevidic

No comment yet.
Scooped by Romain
December 30, 2016 6:30 AM
Scoop.it!

L’Algérie a déboursé près de 18 milliards de dollars en achat d’armes en huit ans

L’Algérie a déboursé près de 18 milliards de dollars en achat d’armes en huit ans | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Algérie a été classée 5e pays acquéreur d’armes parmi les « pays en voie de développement » en 2015, selon un rapport publié par le service de recherche du Congrès américain publié le 19 décembre dernier. Le rapport se base sur les données officielles et non-confidentielles relatives aux transferts d’armes (dont missiles, tanks, artillerie, avions de combat) vers les pays en voie de développement depuis les États-Unis, la Russie et les autres pays.



Dans ce rapport, la catégorie « pays en voie de développement » inclut tous les pays à l’exception des États-Unis, de la Russie, des « nations européennes », du Canada, du Japon, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.



Le Proche Orient a « généralement été le plus grand marché pour les armes » des pays en développement, avec 61,11% des accords entre 2012 et 2015. Dans le rapport, le Proche Orient inclut l’Algérie, Bahreïn, l’Égypte, l’Iran, Israël, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Syrie, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen.

La Russie, principal fournisseur de l’Algérie entre 2012 et 2015



Entre 2012 et 2015, l’Algérie a principalement conclu ses accords avec la Russie (9 milliards de dollars) et les quatre pays européens majeurs : France, Royaume-Uni, Allemagne et Italie. Les accords avec ces derniers ont atteint 4 milliards de dollars. Avec la Chine, les accords ont atteint 600 millions de dollars. Au total, les accords ont atteint 13,8 milliards de dollars durant cette période, selon le rapport qui souligne qu’il n’y a eu aucun accord relatif à des achats d’armes entre l’Algérie et les États-Unis sur cette période.



Entre 2008 et 2011, le total atteignait 4 milliards de dollars, dont 2,7 milliards avec la Russie, 0,8 avec les quatre principaux fournisseurs européens et 0,3 avec la Chine. Aucun accord n’a été conclu avec les États-Unis.

Au Maroc, les États-Unis sont le premier fournisseur



Pour le Maroc, c’est avec les États-Unis que le plus d’accords ont été conclus : 2,6 milliards de dollars sur un total de 5 milliards entre 2008 et 2011. Entre 2012 et 2015, le chiffre était de seulement 1,2 milliard au total, entièrement depuis les États-Unis.



Le pays n’a pas conclu d’accord d’importation d’armes avec la Russie entre 2011 et 2015, mais a reçu pour 100 millions de dollars d’armement de la part du pays entre 2012 et 2015. Le Maroc a conclu pour 1 milliard de dollars d’accords avec les quatre pays européens majeurs entre 2008 et 2011, mais aucun sur la période suivante.

Le Qatar, l’Égypte, l’Arabie saoudite



Entre 2012 et 2015, ce sont les États-Unis et la Russie qui ont été les principaux fournisseurs des pays en voie de développement. Les accords avec les États-Unis ont représenté 33,38% du total, pour une valeur de 86 milliards de dollars. Les accords avec la Russie ont représenté 18,94% du total, pour une valeur de 48,6 milliards de dollars.



En 2015, c’est avec les États-Unis que les accords ont été les plus nombreux, avec 41% du total des accords pour une valeur de 26,7 milliards de dollars. La France a occupé la deuxième position avec 23,30% de ces accords, pour une valeur de 15,2 milliards de dollars.



Du côté des acheteurs, le Qatar est en tête, avec des accords atteignant 17,5 milliards de dollars d’achats. L’Égypte est deuxième, avec 11,9 milliards de dollars et l’Arabie saoudite est troisième avec 8,6 milliards de dollars.
No comment yet.
Scooped by Romain
December 10, 2016 6:55 AM
Scoop.it!

La mort de Claude Riffaud, père des nageurs de combat

L’Amicale des Nageurs de Combat nous informe du décès, mercredi après-midi, de Claude Riffaud, « NC 1bis », c’est-à-dire premier nageur de combat (NC) au côté de Bob Maloubier, lui aussi récemment disparu.

Né en 1924, résistant à 17 ans, entré dans la Marine en 1944, capitaine d’un sampan en Indochine à 25 ans, Claude Riffaud passe par les commandos marine, François puis Hubert (parachustiste). En 1951, enseigne de vaisseau, il suggère à l’Etat-Major de la Marine la création d’un corps de nageurs de combat... qui accepte. Pour ce faire, il est détaché à Arzew (Algérie) au Centre Interarmées des Opérations Amphibies afin d’y créer une unité de nageurs de combat. Auparavant, il part se former chez les NC italiens puis britanniques du SBS.

Il commande le commando Hubert, devenu l’unité des nageurs de combat de la marine, de 1953 à 1958 , puis l’ « Elie Monnier », bâtiment de plongée profonde du groupe d’études et de recherches sous-marines (GERS). Il rejoint ensuite le service action du Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage (SDECE) en charge de la collecte des renseignements stratégiques aux Etats-Unis. Revenu dans la Marine, il, est commandant en second du porte-avions "Clemenceau" et revient à la plongée comme , cocréateur du Centre National pour l’EXploitation des Océans (CNEXO) - futur Ifremer - en charge du programme de plongée profonde, avec l’ « Archimède », bathyscaphe de la Marine française qui atteint un record à – 9 500 mètres).

Revenu à la vie civile, il publie de nombreux livres, dont des romans et une célébre « Grande aventure des hommes sous la mer ».

Son portrait sur le site des anciens de l’Ecole navale.
No comment yet.
Scooped by Romain
December 1, 2016 12:47 AM
Scoop.it!

Le Maroc modernise ses F-16

Le Maroc modernise ses F-16 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Maroc a confié à l’avionneur américain un contrat d’une valeur de 16 millions de dollars en vue de la modernisation de la flotte d’avions de combat F-16 du pays. Le contrat devrait être terminé pour la mi-juin 2019.

Au total se sont 23 appareils qui sont concernés par cette mise à jour. Les F-16 marocains vont recevoir un rafraîchissement au niveau de la cellule qui a particulièrement souffert des conditions de chaleur. De plus, un nouveau système de guerre électronique AN/ALQ-211 (AIDEWS) qui offre une meilleure sensibilisation une prise de conscience de la situation contre les menaces radar et les menaces sol-air et air-air sera installé.

Cette amélioration sensible de la flotte de F-16 marocains est perçue comme une réponse aux tensions avec son voisin l'Algérie, qui ont augmenté ces derniers mois, alors que le premier se prépare à son retour à l'Union africaine. L'agenda politique algérien, qui soutient la République démocratique arabe sahraouie (RASD) auto-déclarée, a dominé l'union continentale depuis le retrait du Maroc en 1984. Au cours de ces dernières semaines, l'Algérie a approuvé l'utilisation de drones pour la surveillance de sa frontière occidentale y compris à la frontière avec le Maroc.
No comment yet.
Scooped by Romain
November 14, 2016 1:21 AM
Scoop.it!

L'Algérie s'intéresse au missile Club M

L'Algérie s'intéresse au missile Club M | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Cela fait quelques années que le plan de rééquipement de la défense côtière a été engagé pour remplacer les vénérables lanceurs de missiles P15. Le choix du Commandement des Forces Navale s’était porté un temps sur le système Bastion, mais le prix outrancièrement élevé de l’équipement aurait fait échouer la négociation.

Il semblerait que le choix se soit porté sur la version terrestre du missile Club, qui a donné pleine satisfaction à la marine algérienne lors de ses tests à partir d’une sous marin qui ont tapé très juste des cibles très en profondeur sur la terre ferme mais aussi par le succès lors de la guerre en Syrie des frappes de missiles Kalibr qui ne sont que des Club débridés.

La société Concern Morinformsystem-Agat JSC, qui produit le Club M affiche sur son site web des images d’une délégation algérienne qui reçoit un exposé sur le potentiel du missile et indique que l’Algérie, à l’instar de l’Inde, du Vietnam et de l’Arabie Saoudite sot actuellement en négociation pour l’acquisition du système.

La photo serait tirée de la visite de la délégation des forces navales algériennes en marge du salon IDMS 2015 qui a eu lieu à St Petersbourg. Lors de cette visite, ils ont pu recevoir des informations sur les systèmes Club M et aussi sur le BAL-E qui est assez similaire mais qui se base sur le missile anti-navire KH35.

Le Club M est un missile subsonique mais à terminaison supersonique, d’une charge explosive allant de 200 à 450 Kg (selon le choix du missile) et d’une portée de 220 à 300Km.

http://rostec.ru/en/news/4519209
No comment yet.
Scooped by Romain
October 29, 2016 10:32 AM
Scoop.it!

Berlin voit ses exportations d’armes s’envoler

Berlin voit ses exportations d’armes s’envoler | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Le montant des exportations a bondi de 15 % au premier semestre. Un succès encombrant pour le gouvernement allemand.

Les crises internationales profitent aux industriels allemands de l'armement. Selon les chiffres publiés mercredi par le ministère de l'Economie, les autorisations d'exportation d'armes se sont élevées à 4,03 milliards d'euros au premier semestre, soit une hausse de 15 % par rapport à la même période l'année dernière.

Ce qui serait un motif de réjouissance en France est toutefois un succès encombrant pour le ministre Sigmar Gabriel, qui a fait de la restriction des exportations un cheval de bataille. Soucieux de préserver son aile gauche, le vice-chancelier social-démocrate (SPD) avait durci les règles d'exportations d'armes de petit calibre, dont les ventes ont de fait reculé.

Le secteur s'estime pénalisé

Les chiffres incluent la livraison pour près de 1 milliard d'euros d'une frégate à l'Algérie, qui avait été autorisée en 2012, ou celle d'hélicoptères à l'Arabie saoudite. Les ventes vers ce pays, qui mène une guerre controversée au Yémen, ont atteint 483 millions d'euros.

« Si vous regardez par exemple d'autres Etats de l'Union européenne, comme la France, les autorisations se chiffrent en milliards, s'est défendue une porte-parole du ministère de l'Economie. Nous nous sommes dotés de règles particulièrement restrictives, ce n'est pas le cas d'autres pays », a-t-elle ajouté.

L'industrie allemande, qui regrette l'échec de récents appels d'offres, remportés par des entreprises françaises (DCNS en Australie, Dassault en Inde), se sent pénalisée et plaide pour un assouplissement des règles d'exportations et une harmonisation européenne. Le ministère n'y semble pas favorable.

Niveaux historiques

Il semble cependant s'attendre à ce que le niveau déjà historique d'exportations d'armements atteint l'an dernier, de 7,86 milliards d'euros, soit dépassé sur l'ensemble de 2016, sur fond de tensions internationales croissantes.

Thibaut Madelin

No comment yet.
Scooped by Romain
October 13, 2016 2:21 AM
Scoop.it!

ALGERIE : Le MDN réceptionne 327 véhicules Mercedes-Benz fabriqués à Tiaret

ALGERIE : Le MDN réceptionne 327 véhicules Mercedes-Benz fabriqués à Tiaret | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Direction Centrale du Matériel au sein du ministère de la Défense nationale (MDN) a réceptionné mardi auprès de la Société Algérienne de Fabrication des Véhicules à Bouchakif dans la wilaya de Tiaret (SAFAV-SPA) 327 véhicules multifonctions de marque Mercedes-Benz, a annoncé le ministère.

Ces véhicules, de types "B.A.6" et "B.A.9", Classe "G" et Sprinter, seront destinés au transport des troupes et serviront d'ambulances, indique un communiqué du ministère.

La Safav, créée grâce à un partenariat entre l'Etablissement de Développement de l’Industrie des Véhicules du ministère de la Défense nationale, le partenaire technologique Allemand "Daimler" et le Fond d’Investissement Emirati ABAR, avait été inaugurée le 26 octobre 2014, par le Général de Corps d’Armée, vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire Ahmed Gaïd Salah.

C'est un partenariat inscrit dans le cadre de "la concrétisation du programme de relance économique, initié par le Président de la République et visant à redynamiser l’industrie nationale, et de l’intérêt que porte le Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire au développement des potentiels industriels militaires pour pourvoir aux besoins de nos Forces Armées, et contribuer au développement national", note le communiqué.

La livraison des 327 véhicules, portant à 2.900 le nombre de véhicules livrés jusqu'à présent par la Safav aux différentes structures militaires et civiles, dénote de "la clairvoyance et la perspicacité du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire à développer une industrie militaire nationale et de transfert de technologies à travers une efficience dans la planification et l’exécution des projets programmés dans les différents domaines", souligne la même source.

La capacité de production de la société s’élève à 8.000 véhicules tous types par an, avec un taux d’intégration qui atteindra 30% dans les cinq prochaines années, en assurant une formation continue de haute qualité pour le personnel, afin de garantir un transfert de technologies de la part du partenaire allemand, note encore le ministère.
No comment yet.
Scooped by Romain
September 28, 2016 2:09 AM
Scoop.it!

Algérie : Achats d’armes : l’ANP fait-elle les bons choix ?

Algérie : Achats d’armes : l’ANP fait-elle les bons choix ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’entreprise américaine de renseignement sur la Défense, Jane’s Information Group, a publié le 19 septembre dernier un nouveau rapport détaillé sur les capacités militaires de l’Algérie. Le rapport décrit de manière approfondie les différents aspects de l’Armée nationale populaire et s’intéresse notamment aux dépenses en équipements militaires de l’Algérie.

À cet égard, Jane’s estime que « les principaux défis sécuritaires auxquels fait face l’Algérie proviennent des troubles sociaux et des activités terroristes. Les récentes acquisitions [militaires de l’Algérie] semblent avoir peu fait pour répondre à ces défis, se concentrant plutôt sur les capacités à répondre aux menaces conventionnelles d’égal à égal ».

Plus loin dans le rapport, Jane’s réitère son observation en affirmant : « L’Algérie fait face au défi de relations tendues avec le Maroc voisin, l’instabilité dans des pays voisins (tels que la Libye et le Mali), ainsi que la menace d’insurgés islamistes, même si les acquisitions (d’armes) ne reflètent en apparence pas cette dernière question ». Jane’s affirme qu’il est seulement « plausible que l’Algérie tentera de renforcer ses capacités à faire face à de telles menaces ».

L’observation du Jane’s Information Group interpelle. Elle se place en effet en décalage par rapport à la réalité communément présentée dans les discours officiels sur les forces armées algériennes. Un discours qui suggère que l’Algérie a mis en place absolument toutes les mesures afin de lutter contre la menace terroriste, plus important fléau auquel sont confrontés le pays et la région. C’est d’ailleurs par le biais de ce postulat que l’opinion publique algérienne a plus ou moins accepté l’idée d’un budget aux proportions stratosphériques alloué à la Défense nationale. Ce dernier est passé d’environ 500 milliards de dinars en 2011 à plus de 1000 milliards ces dernières années, représentant plus de 5% du PIB. Le budget de la Défense est d’ailleurs le seul à ne pas avoir été affecté par les coupes budgétaires ayant touché l’ensemble des secteurs en Algérie, suite à l’effondrement des cours des hydrocarbures.

Mais les choix opérés ces dernières années en matière d’acquisition d’armes suscitent beaucoup d’interrogations. Pourquoi par exemple dépenser des milliards de dollars dans l’acquisition de sous-marins, de frégates et de porte-hélicoptères qui risquent de ne jamais servir. Au Nord de la Méditerranée, nos voisins européens ne représentent pas une menace immédiate. Et même en cas de menace, il est peu probable que les capacités de notre marine soient suffisantes face à la force de frappe des pays de l’Otan.

Comme le suggère Jane’s, la stratégie de l’Algérie dans ses dépenses d’équipements militaires n’aurait aucun sens. Concentrer les acquisitions dans l’optique d’une guerre conventionnelle est une stratégie en déphasage total avec la réalité actuelle de l’Algérie, dont la priorité première est d’anéantir la menace terroriste qui provient essentiellement des régions sud. Les guerres conventionnelles ne sont pas à l’ordre du jour pour l’Algérie. La menace terroriste par contre est, elle, plus que jamais d’actualité pour un pays situé dans une région extrêmement sensible.
No comment yet.
Scooped by Romain
September 25, 2016 4:21 AM
Scoop.it!

Le Japon, une puissance indispensable pour les équilibres régionaux

Le Japon, une puissance indispensable pour les équilibres régionaux | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La politique actuelle du Premier ministre japonais, Shinzo Abe, vise définitivement à permettre à son pays de rejouer un rôle international majeur dans les années à venir.

On ne songe ici évidemment pas seulement à la promesse de ce même Premier ministre d’un investissement japonais de 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros) en Afrique sur les trois prochaines années, dont 10 milliards dans le développement des infrastructures. Cette promesse, qui concerne tant les investissements publics que privés, a été faîte par le Premier ministre, à Nairobi, lors de l’ouverture en août 2016 de la sixième conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad), conférence couramment appelée « sommet Japon-Afrique ». Une trentaine de chefs d’État participent à la Ticad, dont les principaux axes de travail sont l’industrialisation de l’Afrique, l’amélioration des soins de santé ainsi que la stabilité d’un continent miné par de nombreuses crises. Y seront également signés plus de 70 protocoles divers et accords commerciaux entre le Japon et l’Afrique. On ne peut que se réjouir de cet activisme de la diplomatie japonaise sur le continent africain, tant il s’agit d’un contre-point bienvenu à la domination chinoise et à la trop grande timidité européenne.

Cette volonté de réaffirmation de la puissance japonaise s’est également retrouvée lors de la réunion récente, le 24 août 2016, à Tokyo des ministres des affaires étrangères nippon, chinois et sud-coréen. À cette occasion, le Japon y a vigoureusement dénoncé le tir par la Corée du nord d’un missile balistique depuis un sous-marin qui est « entré dans la zone d’identification de défense aérienne du Japon ». Dans cet espace, tous les avions doivent normalement s’identifier auprès des autorités locales nippones. Le premier ministre japonais a dénoncé dans ce tir « une sérieuse menace pour la sécurité du Japon, un acte irresponsable qui ne peut être toléré ». Cette nouvelle provocation nord-coréenne, suivie d’un nouvel essai nucléaire le 9 septembre 2016, vis à vis du Japon ne peut que consolider la légitime détermination de Shinzo Abe d’infléchir la portée de l’article 9 de la Constitution de 1946, entrée en vigueur en 1947, en vue de doter le Japon des moyens juridiques et institutionnels d’assurer une politique de défense consolidée.

On rappellera que, dans son article 9, la Constitution dispose : « Le peuple japonais renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation, ainsi qu’à la menace ou à l’usage de la force comme moyen de règlement des conflits internationaux. Pour atteindre ce but, il ne sera jamais maintenu de forces terrestres, navales et aériennes, ou autre potentiel de guerre. Le droit de belligérance de l’État ne sera pas reconnu. » C’est ce droit que le gouvernement Abe souhaite rétablir dans un contexte régional particulièrement troublé.

Seulement, la Constitution japonaise, fortement rigide, ne peut être modifiée qu’avec les deux tiers des voix de chacune des chambres de la Diète (Chambre des représentants et Chambre des conseillers), approbation qui doit elle-même être obligatoirement suivie d’un référendum. C’est la raison pour laquelle, lors de son premier mandat, M. Abe n’avait pas souhaité directement modifier l’article 9. Il a davantage cherché à obtenir une plus grande souplesse parlementaire en modifiant l’article 96, afin de pouvoir faire adopter des « amendements constitutionnels » à la majorité simple.

Devant les difficultés rencontrées, le dirigeant japonais s’est alors lancé dans une « réinterprétation » de l’article 9 par le biais de l’adoption de deux lois en mai 2015 sur la paix et la sécurité et les Forces japonaises d’autodéfense. Elles incluent, notamment, une clause dite d’autodéfense collective, en vertu de laquelle les forces d’autodéfense peuvent intervenir pour protéger un pays ami en difficulté dans un conflit, sans qu’il y ait une menace directe sur le territoire du Japon. Cette clause élargit ainsi l’interprétation de l’article 9.

Que prévoient plus précisément ces deux lois ?

L’une modifie dix lois existantes en matière de sécurité pour lever diverses restrictions pesant sur les Forces d’autodéfense (FAD), y compris l’interdiction de longue date implicite dans l’article 9 de la Constitution japonaise portant sur la légitimité de l’autodéfense collective. L’autre permet au Japon de déployer les FAD à l’étranger afin de fournir un soutien logistique aux opérations militaires autorisées par les Nations Unies, impliquant une force étrangère ou multinationale. Ces lois prévoient donc le passage d’une doctrine de sécurité fondée sur l’autodéfense individuelle à une doctrine d’autodéfense collective qui permettra au Japon de venir en aide à des pays alliés, et notamment aux États-Unis liés par un traité de sécurité avec le Japon depuis 1960.

Plusieurs scénarios d’engagement sont évoqués. Ainsi, si le golfe Persique se trouvait miné par une puissance ennemie, le Japon pourrait y déployer des navires pour dégager les lignes de communication, en vertu de ses besoins en approvisionnements énergétiques, notamment pétroliers. Autre cas de figure, le Japon pourra participer à des opérations de maintien de la paix (OMP) internationales en envoyant des forces qui pourraient désormais fournir un appui logistique et éventuellement protéger des travailleurs étrangers sur place, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. L’intervention armée pour le sauvetage d’otages japonais est également devenue possible. Lors des débats parlementaires, Shinzo Abe a ainsi rappelé l’ampleur de la menace terroriste, soulignant, qu’en janvier 2013, dix otages japonais avaient été tués à l’usine de gaz Ain Amenas en Algérie par un groupe terroriste, dans des circonstances d’ailleurs très troubles.

Ces différents cas de figure envisagés marquent une rupture sensible par rapport à la politique du Japon en matière de défense depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Ces lois s’inscrivent en effet dans le cadre du projet de société souhaité par le Premier ministre M. Abe, appelé « le beau Japon », pour reprendre le titre de son livre. Ce projet politique global d’essence patriotique s’articule autour d’une nouvelle loi fondamentale sur l’éducation qui revêt une forte connotation patriotique insistant sur « l’amour du pays natal », d’une loi de « protection des secrets d’État » de décembre 2013, qui accentue la lutte contre les « ennemis de l’intérieur »…

Le contexte régional est caractérisé par la montée des tensions, notamment les gesticulations de la Corée du nord et l’activisme de Pékin en mer de Chine, où les prétentions de Pékin ont d’ailleurs été désavouées par la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, le 12 juillet 2016. Face à ses défis, Shinzo Abe a compris que le Japon devait se donner les moyens de ne plus seulement être une grande puissance économique, mais également être un acteur politique et diplomatique de premier plan. Loin de s’en inquiéter les autorités françaises et européennes devraient bien davantage y voir l’opportunité de la construction de nouveaux partenariats diplomatiques en vue de consolider la paix mondiale.

Thierry RAMBAUD

Professeur des universités
No comment yet.
Scooped by Romain
August 21, 2016 4:14 AM
Scoop.it!

Célébrer la musique militaire, façon écossaise

Célébrer la musique militaire, façon écossaise | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À l’heure où nous célébrons les performances sportives de nos athlètes militaires, il est bon de se rappeler que la musique est un autre puissant vecteur de rapprochement entre militaires et civils. L’un des festivals de musique militaire les plus émouvants et entraînant au monde reste sûrement le Royal Edinburgh Military Tattoo (aucun lien avec l’art corporel, Tattoo vient du néerlandais « Doe den tap toe » qui signifie littéralement « fermer les robinets » et indiquait, aux 17e et 18e siècle, l’heure à laquelle les tavernes hollandaises devaient fermer), un événement annuel qui a lieu durant tout le mois d’août et est d’ores et déjà complet pour la 18e année consécutive !Et cette année, pour la première fois, c’est un militaire féminin qui tient le rôle prestigieux du Lone Piper qui se tient debout au sommet du château d’Édimbourg pour jouer seule, en clôture du festival, la célèbre complainte « Sleep Dearie Sleep », un air fantôme qui peut être entendu presque partout dans la ville. Le caporal Megan Beveridge, 21 ans, est la première femme à réussir l’exigeante formation de cornemuseur major.Beveridge fait partie du 19e régiment royal d’artillerie et lorsqu’elle ne joue pas de la cornemuse, elle participe à la coordination des déplacements en lien avec la gestion journalière du régiment et à d’autres tâches plus complexes comme les grands exercices militaires. « J’espère avoir inspiré d’autres joueuses de cornemuse à joindre l’Armée. C’est un super job et je vraiment heureuse d’être capable de le réaliser », explique-t-elle.

Le Royal Endinburgh Military Tattoo est la contribution des unités écossaises de l’armée britannique auprès des festivals internationaux d’Édimbourg. Avec un public annuel de 220 000 personnes (plus les 100 millions de spectateurs qui y assistent au travers du petit écran), le festival est organisé depuis 66 ans sur l’esplanade du château d’Édimbourg, gardant la capitale écossaise perché sur son rocher et formant un décor difficile à égaler.



Les musiciens militaires et artistes de 48 pays des six continents sont venus jouer durant ce festival au fil des années, les premiers régiments étrangers invités étant les orchestres du régiment de grenadiers de la Garde royale hollandaise, la Garde républicaine française, et d’autres musiciens venus du Canada. La dernière fois qu’un orchestre militaire français fut invité à jouer remonte à 1995 avec la Musique du 42e régiment de Transmissions. Après la Garde républicaine en 1952 viennent le 7e Spahis (Algérie) en 1959, le Bagad de Lann-bihoue (Marine nationale) en 1964 et la Batterie-Fanfare de la Garde républicaine de Paris en 1977.



Cette année a vu défiler l’orchestre des forces armées royales de Jordanie, le New-Zealand Army Band and Lochiel Marching Drill Team, la Garde royale de Norvège et des fanfares militaires venues du Népal et des États-Unis.



Produit depuis 2001 par le général de brigade David Allfrey, ancien commandant des Royal Scots Dragoon Guards, la première édition date de 1950 et pas une seule représentation n’a été annulée depuis lors en dépit du climat estival peu fiable de l’Écosse.



Ce festival de musique militaire est organisé et géré à des fins caritatives et a généré près de €11.5M de recette en 2014.
No comment yet.
Scooped by Romain
August 9, 2016 2:22 AM
Scoop.it!

67 chars T-90 russes livrés en juillet à l’Algérie

67 chars T-90 russes livrés en juillet à l’Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Russie, qui est le principal fournisseur de matériel militaire de l’Algérie, continue de livrer à l’armée nationale populaire (ANP) des équipements pour les forces terrestres, aériennes et navales. Parmi ces matériels, des chars de combat T-90SA, des hélicoptères d’attaque Mi-28NE et des hélicoptères de transport lourd Mi-26T2.

C’est le site en anglais DefenceWeb qui rapporte une déclaration d’une source de l’industrie de défense russe qui a confié à l’agence TASS que les exportations militaires russes vers l’Algérie se sont élevées à 457 millions de dollars l’an dernier alors que la Russie a fourni du matériel pour la somme de 8, 270 milliards de dollars depuis 1991.

La même source indique que la Russie a déjà expédié, au mois de juillet dernier, 67 chars de combat T-90SA, dans le cadre d’un contrat conclu en 2014 pour 200 chars. Les livraisons ont commencé l’année dernière et seront terminées d’ici la fin de l’année prochaine. L’Algérie aura reçu un total de 508 chars T-90SA, révèle la source de la défense à TASS, mais cela peut augmenter puisque l’Algérie envisage la production locale sous licence. L’Algérie est également intéressé par le nouveau super char de combat l’Armata T-14 indique la même source.

Hélicoptères Mi-26T2 et Mi-28NE

Mi-28-commande-DZConcernant les hélicoptères de transport lourd Mi-26T2, deux exemplaires procèdent actuellement à des essais en vol avant leur livraison. Ils se joindront à quatre autres hélicoptères de transport lourd déjà livrés tandis que huit autres seront livrés en 2016-17. Pendant ce temps, six premiers des 42 hélicoptères d’attaque Mi-28NE ont été livrés en mai-Juin de cette année.

La source militaire a noté que, malgré le prix du pétrole bas et « les conditions économiques difficiles », la Russie espère continuer à faire du commerce de défense avec l’Algérie.

Corvettes Tigr

Tigr-rfs-steregushy3Du côté naval, deux corvettes Tigr russes sont prévues pour être livrées en 2017, tandis que deux sous-marins du projet-636E / Kilo seront livrés à la Marine algérienne en 2018.

Selon (SIPRI) de l’International Peace Research Institute de Stockholm base de transferts d’armes, la Russie a livré 120 B05Ya01 Berezhok habité tourelles de combat destinés à des véhicules de combat BMP-1 / BMP-2 d’infanterie et 1 300 Kornet-E (AT-14 Spriggan) anti-char missiles l’année dernière guidées. L’Algérie a commandé 4 000 Kornet-E, 360 tourelles Berezhok, et 14 Su-30MKA avions de combat.
No comment yet.
Scooped by Romain
July 19, 2016 1:53 AM
Scoop.it!

L'Algérie reçoit un nouveau lot de T90SA

L'Algérie reçoit un nouveau lot de T90SA | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Des images disponible sur les réseaux sociaux (merci @Missilito) montrent le détail d’une livraison de 67 chars T90SA au profit de l’Algérie. Ce lot qui a quitté le port de Oust Luga près de Saint-Pétersbourg en Russie, hier et se dirige en ce moment vers le port de Skikda en Algérie.

Ce lot fait partie des 200 T90 SA commandés il y a deux ans et dont les livraisons continueront à s’échelonner jusqu’au début 2017.

L’Algérie avec cette commande atteindra la 540 T90SA. Pour ce qui est du montage local des T90MS, le début des négociations serait tributaire de la fin des livraisons des anciennes commandes. Entre-temps et avec l’arrivée proche du T14 sur le marché, de plus en plus de voix à Alger commencent à considérer l’option du T90MS comme étant à écarter. Nous en saurons plus les mois prochains.
No comment yet.
Scooped by Romain
January 4, 2017 12:26 PM
Scoop.it!

Hollande aurait autorisé "une quarantaine" d'assassinats ciblés de terroristes

Hollande aurait autorisé "une quarantaine" d'assassinats ciblés de terroristes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans sa lutte contre le terrorisme islamique au Sahel, en Syrie et en Irak, François Hollande n'hésite pas à mener des exécutions ciblées. Le chef de l'Etat aurait donné son accord pour quarante "Homo", opérations secrètes.



On les appelle des "Homo". Ces opérations "homicides" sont des assassinats ciblés visant notamment des auteurs d'attentats, opérées par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE). Dans un ouvrage intitulé Erreurs fatales, qui paraît ce mercredi, Vincent Nouzille, journaliste indépendant, raconte comment la France dresse des listes nominatives de terroristes à éliminer, soumises à l'aval de Français Hollande.



Le Mondepublie des extraits de ce livre. "Entouré de conseillers militaires plutôt enclins à l'action (...) François Hollande a donc donné des consignes claires aux états-majors militaires et à la DGSE sur le sujet: ils ont son feu vert pour tuer à l'étranger, y compris clandestinement, des "chefs terroristes" et d'autres ennemis présumés de la France." Ils sont appelés les High Value Targets (HVT). Plusieurs régions sont particulièrement concernées: la Syrie, l'Irak et le Sahel.

"Au moins une quarantaine" d'homicides



Dans le livre des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça publié en octobre, Français Hollande avait déjà reconnu avoir autorisé "quatre" opérations "Homo". Il avait par la suite confirmé à demi-mot ces opérations: "Chaque fois qu'il y a eu des attaques contre nos soldats, chaque fois qu'il y a eu des otages qui ont été pris, enlevés et retenus, à chaque fois il y a eu des réponses appropriées."



Mais selon Vincent Nouzille, ce chiffre de quatre opérations est "minimaliste". "Au moins une quarantaine de HVT ont été exécutées à l'étranger entre 2013 et 2016, soit par les armées, soit par la DGSE, soit encore, plus indirectement, par des pays alliés sur la base de renseignements fournis par la France. Cela représente environ une opération par mois -un rythme jamais vu depuis la fin des années 1950, à l'époque de la guerre d'Algérie."



Se pose la question de la légalité et de l'opacité de telles opérations. Une note de novembre 2015, que Le Monde s'est procuré, évoque des "exécutions extrajudiciaires". Elles sont en effet classées "très secret-défense", rappelle le quotidien.
No comment yet.
Scooped by Romain
January 3, 2017 1:43 AM
Scoop.it!

La Russie livre à l’Algérie huit chasseurs Su-30MKI

La Russie livre à l’Algérie huit chasseurs Su-30MKI | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Algérie a reçu ses huit premiers chasseurs de type Su-30MKI de la part de la Russie, rapporte l’agence officielle russe Sputniknews, qui cite le blog militaire bmpd. Cette livraison fait partie d’une commande portant sur la livraison de 14 appareils du même type, conclue en 2015, rappelle la même source. Les six avions de chasse restants seront remis à la partie algérienne d’ici 2018.



Au total, l’usine aéronautique d’Irkoutsk a produit 29 avions Su-30, dont 21 Su-30SM et huit Su-30MKI destinés à l’Algérie, précise la même source. Le premier avion de ce lot a été testé le 10 novembre 2016, selon elle.
No comment yet.
Scooped by Romain
December 19, 2016 2:05 AM
Scoop.it!

Trois usines d’armement serbes bientôt livrées à l’Algérie

Trois usines d’armement serbes bientôt livrées à l’Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’Algérie va recevoir, en 2017, trois usines spécialisées dans la fabrication d’armes légères et de munitions qui viendront renforcer ses capacités de production locale.



Selon le site Internet spécialisé Menadefense, la direction des fabrications militaires du ministère de la Défense nationale recevra de la part de son partenaire serbe, PMC Engineering LTD, en collaboration avec l’office serbe des exportations d’armes Yougimport, trois unités de production qui viendront s’ajouter aux installations de l’ECMK Khenchela , l’ERIS Seriana et l’ONEX Miliana.



Ces nouvelles usines seront chargées de la production de fusils Zastava à Khenchela, de la munition spécialisée et des obus de tanks et de mortiers à Seriana, et des explosifs à Miliana.



Toujours selon Menadefense, la nouvelle unité de Miliana sera également chargée de récupérer la munition périmée sur l’ensemble des structures de l’armée pour procéder à son démantèlement, recyclage ou remise en condition.



Massi M.
No comment yet.
Scooped by Romain
December 8, 2016 1:33 AM
Scoop.it!

"La DGSE a besoin de rassurer les Français sur la légitimité de ses actions"

"La DGSE a besoin de rassurer les Français sur la légitimité de ses actions" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le général Christian Baptiste dirige le musée de l'Armée, à l'Hôtel national des Invalides.

Le Point : Le musée de l'Armée présente à l'Hôtel national des Invalides, jusqu'au 29 janvier 2017 , l'exposition « Guerres secrètes ». Êtes-vous satisfait du nombre de visiteurs ?

Christian Baptiste : C'est un très beau succès, nous avons bon espoir qu'à l'issue, nous aurons dépassé les cent mille visiteurs. Avec mon équipe, nous y voyons le résultat d'une grande appétence du public pour ce sujet, sans doute du fait de la brutalisation de la société et de la montée du terrorisme. C'est une exposition à laquelle on peut venir en famille : les objets présentés font le bonheur des jeunes, tandis que tous les documents et les témoignages d'acteurs ou de politiques font progresser la réflexion de ceux qui peuvent être plus familiers du sujet.

Quelle ligne directrice vous a guidé ?

Souvent classé parmi les trois premiers musées d'histoire militaire au monde, le musée de l'Armée a vocation à donner des coups de projecteur sur des périodes de l'histoire ou sur des thématiques liées aux relations entre États. Il a ainsi produit la première exposition jamais réalisée sur la colonisation de l'Algérie. Voici trois ans, le comité de conservation du musée a vu les vents mauvais et la montée du terrorisme, et a voulu monter une exposition sur les guerres secrètes. Elles sont une réalité de notre temps, tout en possédant une profondeur historique : les guerres secrètes commencent au milieu du XIXe siècle, quand les États démocratiques ressentent le besoin de structurer les services de renseignements. Ces guerres se déroulent dans les zones grises situées entre la paix et les guerres déclarées. Ces actions secrètes relèvent de la politique, de la diplomatie, de l'économie, et concernent toutes les forces régaliennes. La période évoquée par notre exposition se termine avec la guerre froide, mais les questions éthiques se posent aussi de nos jours : qui sont les ennemis ? Comment nos démocraties doivent-elles les combattre ? Avec quelles valeurs ? Sous quel contrôle politique ? Ces services secrets sont-ils un cancer des démocraties ou une absolue nécessité ? Une fois de plus, nous ne donnons pas du prêt-à-penser, mais rassemblons dans l'espace-temps d'une exposition tous les éléments permettant à chaque visiteur-citoyen de se poser les vraies questions. Où se situent les lignes rouges infranchissables et comment varient-elles ?

Votre approche très originale vous a conduit à associer des éléments bien réels des guerres secrètes à des approches fictionnelles, par le roman, le cinéma ou les séries. Pourquoi ?

Notre raisonnement a été le suivant : nos concitoyens ont une passion pour les guerres secrètes, y compris dans le roman d'espionnage et dans les films. Pour l'immense majorité, ces fictions sont leur seul bagage sur ce monde inconnu. C'est avec lui qu'ils entrent dans l'exposition et nous ne voulons surtout pas le mettre de côté, mais, au contraire, nous en servir pour approcher la réalité. Depuis Une ténébreuse affaire de Balzac (1841), ou L'Espion de Fenimore Cooper (1821), nous avons lu les livres de Tom Clancy, de Ian Fleming ou de John le Carré, qui rencontrent un succès phénoménal. On ne peut demander à personne de laisser cela de côté ! On va passer de ces fantasmes trop sombres ou trop brillants, ceux qui sont illustrés par James Bond, OSS 117 et tant d'autres, à la réalité. Nous avons souhaité que cette visite dans le monde très dur de l'espionnage soit attrayante de bout en bout.

La DGSE vous a prêté des documents jamais vus, qui n'étaient jamais sortis de ses archives. Comment l'avez-vous convaincue ?

Effectivement, c'est une question que nombre de visiteurs nous posent. C'est très simple en réalité : les choses étaient mûres… La DGSE suit nos expositions depuis longtemps et savait que le musée traite ces sujets avec une grande rigueur scientifique, loin de toute vision fantasmée. Deuxième raison : alors que les guerres secrètes sont plus que jamais d'actualité, la DGSE a besoin de rassurer les Français sur la légitimité de ses actions, autour du bien-fondé de ses missions. Cette exposition sert aussi à développer la culture du renseignement, indispensable volet des actions de l'État. C'est une manière d'expliquer pourquoi les services sont indispensables à la sécurité collective et à la défense des intérêts vitaux de la nation. On peut penser également qu'une telle exposition permet de susciter des vocations, en incitant de jeunes Français à servir leur pays dans les services de renseignements.

Dans cette exposition, quel élément vous touche le plus fortement ?

Ce n'est pas un objet ou un document, mais une sensation. Comme tout le monde, j'avais une idée des services. Or, j'ai compris en préparant cette exposition durant trois ans que les personnes qui y servent touchent à l'essence même du service de l'État. Leurs milliers de succès demeurent secrets, quand leurs rares échecs sont connus du monde entier. J'ai une pensée particulièrement émue pour ces agents qui sont morts dans la clandestinité, dans la solitude de cellules glacées, sans même que la France ait pu faire quelque chose pour eux, ne serait-ce qu'en faisant savoir qu'ils étaient des héros. Cette exposition leur rend l'hommage qu'ils méritent.
No comment yet.
Scooped by Romain
November 23, 2016 2:01 AM
Scoop.it!

Nouvelle livraison d’armes US au Maroc dans le cadre du programme EDA

Nouvelle livraison d’armes US au Maroc dans le cadre du programme EDA | DEFENSE NEWS | Scoop.it
De nouvelles armes US pour le Maroc! Des canons et des chars dernier cri ont ainsi été réceptionnés, la semaine dernière, par les FAR, dans le cadre des subventions militaires américaines dédiées au Maroc par le programme EDA (Excess Defense Articles).
Les Forces armées royales ont reçu, la semaine dernière, une nouvelle livraison d’armements américains, notamment des canons M 5A 109 et 70 chars dernier cri, dans le cadre des subventions militaires américaines en faveur du Maroc du programme du surplus d’armes américaines (EDA), fait savoir le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 23 novembre.

Selon le journal, le Maroc, classé deuxième parmi les bénéficiaires de ce programme, a ainsi profité de 150 mitrailleuses automatiques, au moment où une source du Pentagone déclarait que Rabat bénéficierait, l’année prochaine, de 14.000 fusils type M16 et de 600 chenilles dédiées au transport de troupes? à un prix global estimé à 24 millions USD.

En juin dernier, le Maroc a accusé réception de 22 chars de la famille Abrams, une première livraison qui s’inscrit dans le cadre d’une convention globale comprenant 200 chars de même type, rappelle le journal qui note que ces armes se trouvent actuellement dans la zone de Nouacer, près de Casablanca. Et d’ajouter qu’il est prévu qu’une autre cargaison de quelque 50 chars américains sera livrée en fin de cette année 2016, tandis que 150 chars sont attendus en 2017.

Ces chars ont été conçus, indique le journal, conformément aux pratiques marocaines de camouflage, comme ils ont été dotés d’équipements technologiques perfectionnés.

Les conventions militaires avec les Américains dérangent, manifestement, le voisin de l’Est, l’Algérie, qui est entré dans une course effrénée à l’armement, dépensant des sommes faramineuses à cet effet, conclut Al Ahdath.
No comment yet.
Scooped by Romain
November 14, 2016 1:08 AM
Scoop.it!

Un missile longue portée de nouvelle génération opérationnel en Algérie

Un missile longue portée de nouvelle génération opérationnel en Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Cela coïncide avec l’inauguration avant-hier de la base abritant la 250 compagnie de missiles de défense anti-aérienne longue portée à Béchar, par le Chef d’Etat-Major Ahmed Gaid Salah et l’apparition de quelques photos indiquant l’apparition d’un nouveau type de missiles plus récent que le S300MU2 au sein de l’armée algérienne.

D’abord une grue dédiée à l’Algérie et ne faisant pas partie des véhicules qui accompagnent le S300PMU2, a été photographiée à l’usine d’Almat Antey en Russie, ensuite une autre image prise en Algérie (en milieu désertique) montrant le chargement d’un canister de missile correspondant à celui du S400 ou à moindre mesure à celui du S300VM est apparue sur le net et enfin le foisonnement de bases identiques à celles des S300PMU2, est visible sur les images satellite et correspond à un nombre plus important de bases que de missiles du contrat initial.

Tout ceci indique qu’un des deux missiles, S400 ou S300VM, sont entrain d’entrer en service en Algérie surtout qu’il est notoire que ces deux systèmes sont en négociation depuis des années.

Selon notre analyse et des informations provenant de Russie, la probabilité pencherait vers le S300VM qui est disponible à l’export, où à un régiment de S400 prélevé de l’arsenal russe (ce qui est possible).

La défense aérienne du territoire algérienne a connu une véritable révolution ces dix dernières années propulsant l’Algérie dans la catégorie des pays les plus en avance dans le domaine.

Le S300VM est un système de missile anti ballistique de longue portée, capable d’intercepter des IRBM, SRBM et des missiles de croisière. Il a une portée de 200 Km pour l’interception des MRBM, comme le DF21, le Jericho II qui sont dans l’environnement éloigné) de l’Algérie.

Le S400 est un système avancé anti-aérien, qui a la capacité de détruire des avions jusqu’à 400Km et des missiles à 50Km.
No comment yet.
Scooped by Romain
October 17, 2016 2:08 AM
Scoop.it!

Le Maroc négocie l'achat d'un sous-marin d’une autonomie de 30 jours en plongée

Le Maroc négocie l'achat d'un sous-marin d’une autonomie de 30 jours en plongée | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Maroc négocierait l’équipement de son futur sous-marin «Amur 1650» d’un système qui lui permettrait une autonomie de trente jours en plongée, ce qui lui donnerait une suprématie dans le contrôle du Détroit de Gibraltar, s'inquiètent des sources à la Marine espagnole.

Une nouvelle qui fait froid dans le dos du voisin du Nord. Et cela risquerait, à en croire "El Confidencial Digital", d'inverser le rapport de forces au profit du Maroc dans la capacité de contrôle du Détroit de Gibraltar. Selon le quotidien espagnol, citant des sources au haut-commandement des forces navales ibériques, le Maroc négocierait non seulement l'acquisition d'un sous-marin russe de type "Amur 1650" mais il serait impliqué en tant que partenaire dans le développement du moteur AIP (Air independent Propulsion) qui le doterait d'une capacité d'autonomie évaluée à 30 jours sans remonter à la surface.



"Cela réduit considérablement la capacité du sous-marin d'être détecté par d'autres flottes", s'inquiètent des sources navales espagnoles, relevant que ce système AIP promet de reléguer au second plan l'armada espagnole, aussi bien que celle de l'Algérie qui possède déjà quatre sous-marin conventionnels de fabrication russe.



L'Algérie, «rivale», a deux vieux sous-marins de la classe Kilo 'Paltus", acquis de "seconde main" auprès de la Russie, ainsi que deux unités de type "636 Varshavyanka" acquis en 2010. Elle prévoit d'en recevoir deux autres en cours de production.



L'Espagne, elle, cherche en vain à équiper son sous-marin S-80 du système AIP, relève "El Confidencial Digital", déplorant "retards" et "échecs" dans la conception et la réalisation de ce système ultrasophistiqué et dont seules les grandes puissances militaires sont dotées.



Concernant la date d'aquisition par le Maroc du sous-marin équipé du système AIP, des sources à la Marine royale espagnole évoquent l'an 2021.



Et ce n'est pas tout! Le Maroc négocierait l'acquisition, outre le système AIP pour son futur sous-marin, de missiles de croisière "Kalibr" ("incinérateur", selon la désignation de l'OTAN) qui peut atteindre des cibles situées à une distance de 2000 kilomètres.
No comment yet.
Scooped by Romain
October 10, 2016 2:00 AM
Scoop.it!

Le chef d'état-major qatari à Alger

Le général de Corps d'armée, Ghanem Ben Chahin Al-Ghanem, chef d'état-major des forces armées qataries, effectue depuis hier une visite officielle en Algérie, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN). "A l'invitation du général de Corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de Corps d'armée, Ghanem Ben Chahin Al-Ghanem, chef d'état-major des forces armées qataries, effectue une visite officielle en Algérie à compter du 9 octobre 2016", précise la même source. Cette visite officielle, qui s'inscrit dans "le sillage du renforcement des relations de fraternité et de coopération établies entre les forces armées des deux pays, sera une occasion pour s'entretenir sur les domaines d'intérêts mutuellement bénéfiques et explorer les voies et moyens de les consolider encore davantage", conclut le MDN.
No comment yet.
Scooped by Romain
September 26, 2016 1:56 AM
Scoop.it!

Le Maroc demande officiellement son adhésion à l'Union africaine

Le Maroc demande officiellement son adhésion à l'Union africaine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Maroc a demandé formellement à rejoindre l'Union africaine. Le royaume avait quitté l'organisation en 1984 pour protester contre l'admission à l'OUA du Sahara occidental. Le Maroc mène une diplomatie très active sur la scène continentale africaine mais aussi à l'international, pour la reconnaissance de sa souveraineté sur le territoire du Sahara occidental que contestent les indépendantistes du Front Polisario soutenus par l'Algérie.

C'est un communiqué de l'Union africaine qui l'annonce. Une demande de réadmission a effectivement été soumise officiellement à l'Union africaine par le roi du Maroc. Le communiqué dit que les Marocains ont informé la présidente de la commission de l'UA de cette démarche à l'occasion d'une rencontre bilatérale qui a eu lieu jeudi 22 septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Une lettre d'intention a été remise à Dlamini Zuma et dans le même temps déposé à Addis Abeba au siège de l'organisation.

On savait que le Maroc souhaitait demander cette réadmission. Lors du dernier sommet de l'Union africaine, le roi l'avait déjà indiqué. Et d'autres signaux plus anciens avaient déjà montré que les Marocains souhaitaient préparer ce retour. La participation, par exemple d'une responsable marocaine de haut niveau au sommet de janvier 2016. L'offensive diplomatique plus générale menée par le royaume chérifien depuis deux ans au sud du Sahara. On se souvient par exemple de l'accueil qui avait été réservé au président rwandais Kagamé au Maroc. Il s'était déjà dit que le retour de Rabat au sein de l'Union africaine avait été au coeur des discussions.

L'enjeu du Sahara occidental

Pour le Maroc, l'enjeu d'un retour au sein de l'UA est bien sûr lié au Sahara occidental. Le royaume chérifien revendique la souveraineté sur ce territoire, tout comme le Front Polisario. Un mouvement indépendantiste appuyé par des poids lourds de l'Union africaine au nom du droit à l'autodétermination : l'Algérie, l'Afrique du Sud, mais aussi le Nigeria, par exemple.

Revenir aujourd'hui, c'est donc admettre que la politique de la chaise vide n'a pas donné de résultats. La République arabe du Sahara démocratique est toujours membre de l'UA. Rabat n'a pas obtenu le gel de la reconnaissance de ce petit Etat comme demandé pendant des années.

Le lobbying chérifien n'ayant pas fonctionné de l'extérieur, le Maroc a donc décidé de le mener de l'intérieur. Faire entendre son point de vue dès qu'il en aura l'occasion sur le statut marocain du Sahara occidental, notamment, et tenter de rallier d'autres Etats africains à la cause marocaine. En clair, convaincre les 53 Etats membres les uns après les autres de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. « Ça va être la guerre au sein de l'UA », résume une source marocaine bien informée. Selon elle, une dizaine de pays membres seulement soutiendraient encore l'indépendance du Sahara occidental.

Rappelons en tout cas que le Maroc avait quitté l'OUA, ancêtre de l'Union africaine il y a trente deux ans en 1984 pour protester contre la reconnaissance du Sahara occidental. Les Marocains avaient estimé que cette décision était contraire au principe de non-ingérence compris dans les principes fondateurs de l'organisation. La décision de réadmettre le Maroc revient désormais à la Commission de l'UA.

A cette annonce, vendredi, la République arabe sahraoui démocratique a manifesté sa crainte d'un retour aux divisions au sein de l'Union. « Si le Maroc respecte les règles du jeu de l'Union africaine et respecter l'acte constitutif de l'UA, il sera toujours le bienvenu, non seulement pour les pays africains mais aussi pour la République arabe sahraoui démocratique (RASD) qui est un membre fondateur de l'Union africaine, a souligné Oubi Bouchraïa Bachir, représentant de la RASD. Mais nous avons le souci et la crainte que le Maroc reconduise l'Union africaine à une situation de divisions et de confrontations pour revenir à la case départ de 1984, là où le Maroc va essayer de demander l'expulsion de la RASD de l'Union africaine. C'est un objectif qui ne sera jamais atteint par le Maroc. Les Africains lui ont dit ça d'une façon très claire, que l'acte constitutif ne prévoit pas l'expulsion d'un Etat membre, mais en plus de cela, les africains sont plus pour le droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara dans leurs majorité. »
No comment yet.
Scooped by Romain
August 29, 2016 2:27 AM
Scoop.it!

L'Armée algérienne réaménage son dispositif

Elle compte revoir son dispositif suite aux derniers développements d'insécurité en Libye.

Depuis la disparition tragique du colonel Mouammar El Gueddafi en octobre 2011, la Libye devenue un pays incontrôlable est livrée aux groupes terroristes de toutes tendances. Assis sur un volcan, ce pays est de plus en plus miné par des luttes de pouvoir et des violences interminables qui ne manqueront pas de favoriser la montée vertigineuse et en puissance de ce qu'on appelle l'Etat islamique ou Daesh, notamment depuis l'intervention militaire de la Russie en Syrie. En cause, les difficultés du pays à se doter d'un gouvernement capable d'apporter des solutions politiques à la crise et à constituer une armée pour mettre de l'ordre. Cette conjoncture n'est pas sans conséquence sur les pays voisins, notamment la Tunisie, mais aussi l'Algérie, malgré les énormes efforts et le dispositif de prévention mis en place dans ce but. Ce ne sont pas les groupes terroristes qui inquiètent le plus l'Algérie, mais cette circulation d'armes en grande quantité. Le fait constitue un véritable défi pour l'Armée nationale populaire mobilisée aux frontières.
Cela en l'absence des autorités libyennes incapables de contrôler ses frontières. Pour des sources sécuritaires «la menace existe, mais tant que ces armes sont découvertes à temps, le risque est minimisé».
Le mérite, soulignent nos sources, «revient au travail d'exception réalisé par les services de renseignement qui permet à chaque fois d'intervenir à temps pour des résultats palpables sur le terrain.» Mais, avertissent nos sources, «les fréquences des tentatives de faire transiter les armes vers l'Algérie sont déjà un fort signal inquiétant». Néanmoins, estiment les mêmes sources «des mesures très importantes ont été mises en oeuvre pour la surveillance des frontières», s'il est nécessaire «on va redoubler d'efforts pour mettre à la lumière d'autres découvertes qui ne sont pas à écarter». La stratégie consiste donc à la mise en service d'un dispositif complètement hermétique. Ce plan en vue ne sera pas pour autant aussi facile qu'on le croit pour cause précisent nos sources «le vaste territoire, difficulté du terrain, les habitudes des autochtones à franchir les frontières pour toutes sortes d'alibi». Les plus importantes difficultés pour les différents corps de sécurité qui assurent la sécurité des frontières, c'est l'activité de la contrebande, mais aussi les déplacements vers l'Algérie pour des visites familiales. Cette menace ne peut pas être dissociée des intentions des groupes terroristes qui tentent par tous les moyens d'exporter leur exercice subversif vers l'Algérie.
Cette menace est d'autant plus sérieuse quand on sait confient des sources concordantes que des armes lourdes ont été larguées par la France aux monts de Nefoussa en Libye avant l'assassinat d'El Gueddafi, mais il faut compter aussi l'arrivée de grandes quantités d'armes par bateau vers la Libye depuis les pays du Golfe, rappellent ces mêmes sources, qui ajoutent que ces armes arrivaient aussi par les frontières tunisiennes à Djerba et Dhehiba deuxième point d'entrée entre la Tunisie et la Libye.
Toutes ces armes sont actuellement entre les mains des milices, et avec l'implantion de Daesh en Libye la menace est considérée comme plus importante qu'avant.
L'on compte entre 6000 et 10.000 terroristes affiliés à cette organisation qui agissent sur le territoire libyen qui tenteront selon les prévisions de nos sources de faire transiter des armes en Algérie destinées aux maquis du nord où les forces de l'ANP mènent des opérations de ratissage non-stop.
No comment yet.
Scooped by Romain
August 19, 2016 1:59 AM
Scoop.it!

Une usine de fabrication d'hélicoptères à Sétif

Une usine de fabrication d'hélicoptères à Sétif | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le ministère de la Défense et le géant italien de la défense et de l’aéronautique Leonardo-Finmeccanica ont signé, jeudi, un accord pour l’ouverture d’une usine de construction d’hélicoptères à Sétif (est). Une première de ce type en Algérie.

Officiellement, l’usine produira «trois types d’hélicoptère légers et moyens (de marque AgustaWesland) pour divers usages, parmi lesquels le transport de personnels et de cargaisons, l’évacuation sanitaire, la surveillance et le contrôle», selon un communiqué publié sur le site du ministère.

La police, la gendarmerie et les garde-côtes algériens utilisent déjà des avions de ce type, selon un expert algérien ayant requis l’anonymat, explique à ce propos l’AFP. Le site de production bénéficiera d’un réseau de distribution local et international et d’un service après-vente incluant l’ensemble des échelons de réparation, relate encore le communiqué du ministère de la Défense. Aucune date d’ouverture du site n’a été précisée. Cependant, une société commune (italo-algérienne) sera créée au cours de cette année 2016.
No comment yet.
Scooped by Romain
July 22, 2016 2:04 AM
Scoop.it!

Et le chasseur le plus performant de l'histoire est…

Et le chasseur le plus performant de l'histoire est… | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le chasseur polyvalent russe Soukhoï Su-35 serait le meilleur avion du combat tournoyant dans toute l'histoire.

L'avion de chasse russe Su-35 gagnerait contre ses nombreux équivalents occidentaux en performance et en équipement technique, lit-on dans The National Interest.
D'après le journal, l'aéronef militaire serait un adversaire redoutable face à des avions comme le F-15, l'Eurofighter et le Rafale. Certaines caractéristiques de ce chasseur de génération "4++" dépassent celles d'avions de cinquième génération adoptés par l'Otan.

Ayant une poussée vectorielle, le Su-35 se caractérise par sa super-manœuvrabilité. Ses turboréacteurs Saturn Al-41F1S possèdent des déflecteurs qui permettent à l'avion d'ajuster son tangage et ainsi augmenter son angle d'attaque.

Grâce à cette technologie, le Su-35 peut voler dans une direction alors que son nez regarde dans l'autre. Seul un chasseur occidental fonctionnant est capable de faire pareil, il s'agit de l'avion de chasse de cinquième génération F-22 Raptor.
Le magazine note que pour l'ennemi, le Su-35 représente une cible difficile. Doté d'un système de contre-mesure électronique, le chasseur russe désoriente les radars ennemis et guide ses projectiles sur une fausse trajectoire. En plus, ayant une signature réduite et étant équipé de dispositifs de guerre électroniques, le Su-35 est capable de combattre au-delà de la ligne de mire.

La vitesse maximale du Su-35 à haute altitude atteint 2.500 km/h, ce qui est plus rapide que celle du chasseur de cinquième génération F-35. Le chasseur le plus populaire de cinquième génération, le F-16 est également à la traîne.

Actuellement, les Forces armées aériennes russes possèdent 48 Su-35, mais leur quantité doublera d'ici cinq ans. Des armées étrangères s'intéressent également au chasseur russe. Ainsi, la Chine et l'Algérie ont conclu des contrats de livraison de 24 et 10 avions respectivement. Parmi les acheteurs potentiels on trouve aussi l'Égypte, le Venezuela et le Viêt Nam.
No comment yet.