DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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October 17, 2017 2:07 AM
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Des armes russes pour le Maroc ?

Des armes russes pour le Maroc ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Russie serait-elle sur le point de livrer de l’armement et du gaz au Maroc ? Au terme de la visite du premier ministre (PM) russe, Dmitri Medvedev, au Maroc, les deux pays ont signé plusieurs accords de coopération bilatérale, dont deux portant sur les domaines de l’énergie et de la défense. Medvedev a notamment évoqué la disponibilité de son pays à fournir du gaz naturel liquéfié au royaume.Le Premier ministre russe n’a pas pour autant évoqué publiquement les questions de Défense. Or, à en croire la presse marocaine, les forces armées royales cherchent à se doter du système russe de défense anti-aérienne S-400, de dernière génération. De son côté, la presse russe est restée discrète, voir muette, sur le contenu de ces accords. Aucune source crédible n’atteste ainsi de la volonté de la Russie de fournir ce type d’équipement au Maroc, qui se fournit traditionnellement en armes auprès des États-Unis et de la France.Pour sa part, l’Algérie est un client et partenaire historique de l’industrie militaire russe et reste le 3e importateur mondial d’armement russe. L’Armée nationale populaire (ANP) a acquis le système de défense S-400 depuis plusieurs années, selon la presse spécialisée algérienne et russe. La vente d’un tel équipement au Maroc enverrait un signal troublant sur le rôle que la Russie chercherait à jouer au Maghreb. Les Russes cherchent-ils à armer deux pays voisins qui entretiennent des relations politiques tendues, en raison du conflit au Sahara occidental ? Une telle démarche pourrait pousser l’Algérie à accélérer la diversification des sources de son approvisionnement en armement.
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September 19, 2017 12:19 AM
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L'Algérie détruit tout son stock de mines antipersonnel

L'Algérie détruit tout son stock de mines antipersonnel | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'Algérie a annoncé lundi avoir détruit ce qui restait de son stock de mines antipersonnel, dix mois après avoir achevé le déminage de l'ensemble de son territoire.

Quelque 5.970 mines antipersonnel ont été détruites lors d'une cérémonie à Djelfa (sud-est), a indiqué le ministère de la Défense.

L'Algérie avait annoncé en février avoir achevé le 1er décembre le déminage de son territoire, avec la destruction d'environ neuf millions de mines antipersonnel. Le pays avait ratifié en 2000 la convention d'Ottawa sur l'interdiction, l'emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel.

Selon le vice-ministre de la Défense Ahmed Gaïd Salah, le "fléau (des mines) a fait 7.300 victimes civiles, dont 4.830 durant la guerre (d'Algérie) et 2.470" après l'indépendance du pays.

L'Algérie a commencé à déminer son territoire en 1963 mais ce n'est qu'en 2007 que Paris a officiellement remis à Alger les plans des mines placées par l'armée française aux frontières est et ouest du pays durant la guerre d'Algérie (1954-1962) qui a conduit à l'indépendance.
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September 12, 2017 1:53 AM
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Le BMPT-72 en Algérie début 2018

Le BMPT-72 en Algérie début 2018 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Nous l’avions annoncé en 2013 lors des essais sur le terrain en Algérie, l’Armée Nationale Populaire était très intéressée par le BMPT Terminator pour renforcer la puissance de feu de sa composante blindée.

Un article de la Pravda paru hier a confirmé l’existence d’un contrat passé entre l’Algérie et la Russie pour livrer un certain nombre de ces équipements. Ce contrat serait entré en vigueur en avril 2016 selon ce même journal.

Selon nos informations les livraisons commenceront le premier trimestre 2018 et pourraient s’étendre jusqu’à la fin 2019. La version choisie par l’Algérie est la dernière avec un châssis se rapprochant au maximum des caractéristiques du T90. C’est d’ailleurs la raison du retard dans la signature du contrat, les forces terrestres avaient, en 2013, testé la première version avec 4 membres d’équipage, préférant la version Terminator 2, allégée en poids et en hommes et mieux protégée.

Le nombre de BMPT-72 commandés tournerait au tour des 300, ils auront pour principale mission d’accompagner les T90SA dans les divisions blindées et fournira une protection à ces derniers. Actuellement la mission de support par saturation est dévolue à la combinaison des automoteurs anti-aériens Shilka et des Pickups Land Rover équipés de missiles Kornet. Les BMP1 Berezkhok apportaient aussi de la puissance de feu concentrée et des capacités de contre-attaques rapides.
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August 28, 2017 7:52 AM
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Pourquoi l\'Algérie et l\'Espagne redoutent l\'acquisition de sous-marins par le Maroc

Pourquoi l\'Algérie et l\'Espagne redoutent l\'acquisition de sous-marins par le Maroc | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les voisins du Maroc, l’Espagne au Nord et l’Algérie à l’Est, n’ont jamais fait mystère de leurs inquiétudes quant à la possibilité de l’acquisition par le Maroc d’un sous-marin. Depuis 2013, lorsqu’il a été question, pour la première fois, de démarches entreprises par le Maroc pour se doter d’un sous-marin russe de dernière génération, l’Amur 1650 en l’occurrence, les deux pays appréhendent avec une grande inquiétude cette éventualité, rappelle le quotidien Al Massae dans son édition de ce week-end des 26 et 27 août.



Les deux pays avaient exprimé leurs craintes de voir altérer l’équilibre géopolitique dans la région, étant donné que cette génération de sous-marins russes embarque une technologie très avancée qui devrait donner à l’armée marocaine un avantage notoire sur celles des deux pays voisins. C’était, en tout cas, l’explication officielle donnée par les responsables de ces deux pays, note le journal.



En réalité, affirme Al Massae, avec l’acquisition de ce sous-marin, le Maroc disposerait d’une arme de dissuasion, du moins psychologique, qui pourrait décourager ses voisins d’envisager la possibilité d’une agression armée contre lui. En plus, et pour reprendre les déclaration d’un haut gradé de la marine algérienne à un journal russe, «l’acquisition par le Maroc d’un seul sous-main, aussi perfectionné que l’est Amur 1650, ne devrait pas, en soi, altérer l’équilibre des puissances dans la région. En revanche, cette opération risque d’être le prélude d’une coopération militaire plus approfondie entre le Maroc et la Fédération de Russie, au détriment de l’Algérie qui a commencé dernièrement à baisser le niveau de ses contacts avec ce pays».



Or, selon le quotidien, il est normal que le Maroc cherche à rivaliser avec l’Algérie qui dispose déjà de quatre sous-marins de fabrication russe, deux de type Classe Kilo 877EKM et deux Classe Kilo 636M, et devrait réceptionner deux autres Classe Kilo 636M, l’un cette année et l’autre en 2018. Mais, au delà d’une rivalité entre les deux pays, cette transaction est vue par l’Algérie comme une possible occasion de vengeance pour l’Arabie Saoudite, actuellement en froid avec ce pays. En effet, le voisin de l’Est n’écarte pas la possibilité que les Saoudiens financent, du moins en partie, cette transaction.



Pour l’Espagne, l’acquisition par le Maroc de cette unité pourrait lui conférer un léger avantage, étant donné que les quatre sous-marins S-80 dont vient d’être équipée son armée, jugés de surcroît très lents et même trop lourds pour naviguer, sont loin de rivaliser avec ce bâtiment. L’Espagne a d’ailleurs sollicité l’expertise des Etats-Unis, affirme le journal, pour résoudre ce problème technique au moment ou l’éventualité de l’acquisition par le Maroc de l’Amur 1650 avait été évoquée pour la première fois.



En définitive, affirme un spécialiste des questions militaires et de sécurité, cité par le journal, en se dotant de ce sous-marin, le Maroc pourra imposer un nouvel équilibre des puissances dans cette région. Et c’est tant mieux. Cela d’autant que cette initiative exprime clairement le grand intérêt que le Maroc accorde à son prolongement maritime.



Dans les faits, cette nouvelle arme lui permettra surtout de lutter avec plus d’efficacité contre l’émigration clandestine, le terrorisme mais aussi le piratage et le trafic de drogue à l’échelle internationale.
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July 21, 2017 1:53 AM
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L'Algérie teste le KC 390 d'Embraer

L'Algérie teste le KC 390 d'Embraer | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’appareil s’est posé sur le tarmac de la base aérienne de Boufarik il y a juste quelques instants, il fera escale en Algérie pendant quelques jours dans le cadre de sa tournée mondiale de démonstration. Nous parlons du nouvel avion de transport d’Embraer le KC390, qui a fait un début remarquable au Salon du Bourget cette année.

Nous avons eu l’occasion d’assister à la conférence de présentation et d’interviewer Paolo Gastão Silva, le Vice Président d’Embraer défense sur les caractéristiques de l’appareil.

Le KC390 est un avion cargo moyen doté de réacteurs, construit par Embraer au Brésil avec un partenariat avec le Portugal et l’Argentine, il concurrence directement le C130J et à moindres mesure l’A400M et dépasse en tonnage (23 tonnes) des appareils ou projets similaires comme l’Antonov 178 et l’Ilyushin 214 qui tournent autour de 20 tonnes de charge utile.

Il associe les capacités fret et transport de passagers au parachutage de soldats et d’équipements mais surtout au ravitaillement en vol. L’Algérie est en plein projet de renouvellement de son parc d’appareils de transport, l’arrivée du KC390 pourrait grandement l’intéresser.
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July 5, 2017 1:47 AM
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Algérie, Fatma Boudouani première femme Générale-Major de l'ANP

Algérie, Fatma Boudouani première femme Générale-Major de l'ANP | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En marge des cérémonies de célébration de la fête de l’indépendance, le Général de Corps d’Armée Ahmed Gad Salah a promu un certain nombre d’officiers au rang d’officiers généraux, parmi les quels madame Fatma Boudouani, première femme élevée au rang de Général Major de l’ANP.

Agée de 63 ans elle est native de Tipaza, elle est juriste de formation, diplômée de l’Université d’Alger en 1978, elle a rejoint l’armée la même année à la faveur du décret du Président Houari Boumediène ouvrant les portes de l’ANP aux femmes.

Elle sera affectée fin 1978 à la Division d’analyses et des affaires politiques du Secrétariat Général du Ministère de la Défense Nationale. Elle rejoindra plus le service juridique au niveau du Commandement des Forces Aériennes en tant que chargée d’études. Elle se chargera des relations internationales et de la coopération puis de la gestion du centre de documentation des forces aériennes.

Depuis 2010 elle est chargée des questions de coopération dans le cadre multilatéral de l’initiative 5+5 défense. Elle a été en 2012 la seconde femme a être promu Générale après la Générale Arjoun.



Il est à rappeler qu’une ordonnance datée du 28 février 2006 (06-02) impose l’égalité des chances au sein de l’ANP entre les personnels masculins et féminins.

(Source Entretien dans la revue El Djeich Hors série N°3 2013)
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July 3, 2017 2:11 AM
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Des hélicoptères de lutte anti-sous-marine pour les Forces navales marocaines

Des hélicoptères de lutte anti-sous-marine pour les Forces navales marocaines | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Marine royale marocaine se prépare à acquérir, dès 2018, de nouveaux hélicoptères de lutte anti-sous-marine, ainsi que des avions de patrouille maritime. Pendant ce temps, l'Algérie se prépare à acheter, la même année, deux nouveaux insubmersibles.

De nouveaux appareils seront mis, dès 2018, à la disposition des forces navales marocaines pour renforcer leur dissuasion anti-sous-marine. Selon la revue des Forces royales air (FRA), citée par notre confrère FAR-Maroc, site spécialisé dans les questions de Défense, «dès 2018, la Marine royale marocaine va intégrer des avions de surveillance maritime (SURMAR) et des hélicoptères de lutte anti-sous-marine». «Ces flottilles réunies seront certainement le prélude à la création d’une base aéronavale», dévoile encore Far-Maroc, d’après la revue des Forces royales air.



«Pour l’instant, on ne connaît pas le modèle des hélicoptères et avions qui seront intégrés, mais l’origine des aéronefs sera soit européenne ou américaine», indique FAR-Maroc.
Cette information livrée alors que l’Algérie s’apprête, d’après l’Institut international des recherches pour la paix de Stockholm, à recevoir, en 2018, deux nouveaux sous-marins russes de modèle Project 636E diesel-électriques SSK en 2018.

our rappel, les forces navales algériennes possèdent déjà quatre sous-marins diesel-électriques SSK dont deux de l’ancien modèle Project 877EKM Kilo livrés en 1987 et 1988, ainsi que deux autres réceptionnés en 2010.



Il faut souligner aussi que le Maroc démarche de grands fabricants d’armes en vue d’acquérir ses premiers sous-marins. Le360 avait déjà rapporté les termes d’un deal entre Rabat et Moscou pour acquérir un sous-marin russe de quatrième génération, de type Amur 1650. Une éventualité qui, comme il est rapporté par le journal US "World Tribune", a donné du fil à retordre aux amiraux algériens, à leur tête le commandant les forces navales algériennes, l’amiral Mohamed Larbi. Dans une déclaration relayée aussi par le site d’information russe "arab.rbth.com", le haut galonné algérien a qualifié le deal russo-marocain de «très mauvaise nouvelle» pour l’Algérie.

Par Ziad Alami
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June 8, 2017 1:01 AM
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Le diplomate Bernard Emié sera le prochain patron de la DGSE

Le diplomate Bernard Emié sera le prochain patron de la DGSE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À l’issue du Conseil de défense, qui s’est tenu ce 7 juin à l’Élysée, la présidence de la République a annoncé que le prochain directeur de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) serait le diplomate Bernard Emié. Sa nomination « interviendra lors du Conseil des ministres du 21 juin prochain », précise le communiqué.

Pour le moment, la direction de la DGSE est assurée par le général Jean-Pierre Palasset, ce dernier ayant été nommé par le précédent gouvernement afin de remplacer, à titre temporaire, Bernard Bajolet, atteint par la limite d’âge.

Le choix de Bernard Emié, 59 ans, peut paraître surprenant dans la mesure où son nom n’avait jusqu’à présent été jamais cité par la presse pour prendre les rênes de la « Piscine ».

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1979) et ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA, promotion « Solidarité »), Bernard Emié a entamé sa carrière en 1983, à la direction d’Asie-Océanie du ministère des Affaires étrangères.

Après avoir occupé les fonctions de secrétaire à l’ambassade de France en Inde, M. Emié a été conseiller technique de Jean-Bernard Raimond, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de cohabitation dirigé par Jacques Chirac entre 1986 et 1988.

Affecté à l’ambassade de France aux États-Unis pendant 5 ans, Bernard Emié retrouve le Quai d’Orsay en 1992 pour rejoindre la direction d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Puis, avec le retour de la droite au pouvoir, l’année suivante, il est nommé chargé de mission, responsable de la gestion des crises régionales, auprès d’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères du gouvernement de M. Balladur.

Entre 1995 et 1998, M. Emié se trouve ensuite chargé du suivi des questions liées au Conseil de sécurité des Nations Unies et des questions régionales dans les zones Asie, Afrique du Nord et Moyen-Orient auprès du président Chirac, avant de prendre la direction d’Amman (Jordanie) pour y être ambassadeur « extraordinaire et plénipotentiaire » jusqu’en 2002.

Directeur d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d’Orsay pendant 2 ans (2002-2004), M. Emié a ensuite été nommé ambassadeur de France au Liban (2004-2007), en Turquie (2007-2011), au Royaume-Uni (2011-2014) et en Algérie.

Par ailleurs, le Conseil de défense a également validé la nomination prochaine du préfet Laurent Nunez à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Il ne reste plus qu’à trouver celui qui succèdera au général Christrophe Gomart, directeur du renseignement militaire (DRM) sur le départ. La « procédure de sélection n’est pas encore terminée », a expliqué l’Élysée.
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June 2, 2017 5:59 AM
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VIDEO - Première sortie du PLZ 45 en Algérie (artillerie blindée)

VIDEO - Première sortie du PLZ 45 en Algérie (artillerie blindée) | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’est la première fois qu’il est vu en action, c’était il y a deux jours lors de manœuvres de la 41 éme Brigade Blindée, le canon automoteur PLZ 45 a effectué plusieurs tirs de barrage et des tirs de précisions contre des cibles au sol.

Le contrat du PLZ 45 a été négocié il y a plusieurs années, mais la livraison a eu lieu cette année et porte sur au moins deux régiments. Le PLZ 45 dispose d’un canon principal de 155mm x 45, il est dans la catégorie des PZH 2000 allemands ou des 2S19 MSTA russes.
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April 7, 2017 6:04 AM
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Le Vietnam cherche un nouveau jet école

Le Vietnam cherche un nouveau jet école | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Force aérienne populaire du Vietnam (VPAF) cherche un remplaçant à ses vieux L-39 formateurs. Le nouvel avion école devra permettre la transition des jeunes pilotes en direction des nouveaux Sukhoi Su-30MK2 que le pays depuis peu.

Deux concurrents :

Deux avions sont en concurrence pour venir équiper l’école de pilotage de la VPAF. Il s’agit du Yakovlev Yak-130 et du Verochody L-39NG tchèque. Le nouvel avion choisi sera intégré au sein d’une nouvelle division dédiée à la formation pour les chasseurs supersoniques.

Le Yakovlev YAK-130 :

Le premier vol du Yak-130 a eu lieu en 1996 et il fut officiellement retenu par la force aérienne russe en 2002 Initialement, il devait être développé et produit en coopération avec la firme italienne Aermacchi mais suite à de nombreuse différences de point de vue chacune des deux parties continua de son propre chef, d’ou l’extrême ressemblance entre le Yak-130 et le M-346.

Le Yak-130 a subi une longue phase d’essais de 2005 à 2009 impliquant 3 appareils. Les Yak-130 sortent de deux chaines de production, l’une à Nizhny Novgorod et l’autre se situe à Irkutsk. La première commande export est venue de l’Algérie avec 16 appareils dont les pilotes ont déjà commencé la transition.

Le Yak-130 est un avion très maniable subsonique avec un rayon d’action de 1.250 miles (2.000 kilomètres) et une vitesse maximale de 600 mp / h (1.060 km / h) en vol en palier. Il peut transporter une charge utile de combat d'un maximum de £ 6.600 (3.000 kg), composé d'une variété d'armes russes et occidentaux. Le Yak-130 peut être utilisé à partir de pistes non goudronnées et de petits aérodromes non préparées. L'appareil dispose d'un cockpit en tandem climatisée et pressurisée à deux places équipé de sièges éjectables NPO Zvezda K-36LT3.5 de type zéro-zéro (zéro altitude, zéro vitesse). Les pilotes ont une vue à travers une verrière thermoformée.

Le Yak-130 de production est le premier avion russe avec une suite avionique entièrement numérique. L'avionique répond au Standard MIL1553 et peut être adapté aux besoins du client. Comme un avion d'entraînement avancé, Yak-130 est adapté pour la formation des pilotes ou le recyclage pour permettre de transiter sur des appareils de quatrième et cinquième génération. Il peut également effectuer diverses variétés de missions comme l’attaques au sol et les missions de reconnaissance.

Le L-39NG :

Le L-39NG est alimenté avec un nouveau moteur Williams FJ44-4M. L'avion a effectué son premier vol le 14 Septembre 2015 avec notamment l'essai une nouvelle centrale électrique. Les récents tests ont également permis de vérifier le bon fonctionnement de l’avionique qui équipe le poste de pilotage. Le L-39NG est doté du système Genesys Aerosystems qui comprend un nouvel affichage multifonctions (MFD) et un affichage tête haute (HUD).

Pour l’avionneur tchèque le L-39NG est un avion école moderne et efficace, conçu comme un système d'entraînement complet et unifié pour les forces aériennes modernes. Le L-39NG est basé sur le concept aérodynamique du célèbre L-39, mais utilise les dernières technologies. La nouvelle avionique de l'avion permettra de venir former les futurs pilotes d'avions de 4ème et de 5ème générations. Le L-39NG est équipé de cinq points de fixation pour des armes. L'avion dispose d'un large éventail de technologies de simulation, y compris l'intégration dans les centres de simulation tactique de haute technologie dans le but d'accroître l'efficacité de l'entraînement.

Pour Aero Vodochody le L-39NG est une solution moderne ayant un faible coût. Ce concept doit répondre aux besoins des Forces aériennes qui doivent régulièrement revoir les dépenses à la baisse
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March 20, 2017 2:16 AM
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Inde : débuts des essais du BrahMos-A

Inde : débuts des essais du BrahMos-A | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Conçu en 2008 à partir du missile de croisière naval supersonique (Mach 2,8) indo-russe BrahMos, lui-même inspiré du P-800 Oniks/Yakhont soviétique (SS-N-26 «Strobile» pour l’Otan), la version air-sol de ce missile supersonique baptisée BrahMos-A (A pour Aircraft-launched) a été révélée en 2012. Variante la plus récente du BrahMos, elle est destinée à être emportée bientôt sous les chasseurs-bombardiers russes Sukhoi-30 de l’Indian Air Force.

Après un test d’emport initial réalisé en juin dernier sur un Su-30MKI adapté spécialement au lancement de ce gros missile — 8,5 m de long pour 2 550 kg, dont une charge explosive de 300 kg —, le mois de mars va voir la DRDO (Defence Research and Development Organisation) entamer une première campagne de largages non propulsés depuis l’un des deux Su-30MKI modifiés pour les essais de ce missile. Pour le Dr. S. K. Mishra, patron du JV indo-russe interviewé lors du récent salon IDEX d’Abou Dhabi : «Incontestablement, 2017 sera une année clé pour notre BrahMos-A, car il accroîtra encore plus les capacités offensives propres à ce missile».

Le BrahMos-A aura une portée limitée à 290 km, ceci afin de respecter les clauses du Missile Technology Control Regime (MTCR) de non-prolifération signé l’an passé par New Delhi. Il pourra ainsi être proposé à l’export. L’Indian Air Force, pour sa part, envisage de se doter de trois «squadrons» spécialisés dans l’assaut air-sol/air-surface avec le BrahMos-A et, pour ce faire, une quarantaine de Su-30MKI seront modifiés, à terme, pour emporter ce missile. Pour le Dr. Mishra, un vaste marché mondial s’ouvrira pour le BrahMos-A dès la prochaine décennie puisque les utilisateurs du Su-30 sont nombreux dans le monde : en dehors de la Russie et de l’Inde, il est utilisé au Venezuela, en Iran, en Malaisie, en Indonésie, au Vietnam… Mais aussi en Algérie, en Ethiopie, en Erythrée et en Ouganda.

Rappelons que le BrahMos dans sa version initiale est en service depuis 2005 pour le modèle mer-mer (Indian Navy) et depuis 2007 pour la variante terrestre (Indian Army), toutes deux lancées depuis des conteneurs scellés. Volant à 3 000 km/h, c’est aussi le missile antinavire opérationnel le plus rapide au monde. Une version lancée verticalement depuis un sous-marin est aussi en développement. Elle a été testée depuis un ponton submergé en 2013 et les tests se poursuivent. Une variante air-surface plus compacte (désignée BrahMos-NG) est aussi à l’étude pour pouvoir être tirée de chasseurs comme le MiG-29K, le Rafale ou le Tejas, voire à partir de tubes lance-torpilles de sous-marins.

Toujours selon le Dr. Mishra, tout sera fait en Inde, dans les années à venir, pour permettre aux différentes versions du BrahMos de conserver une marge d’avance sur la concurrence, avec trois points forts : «plus de vitesse, plus de précision et plus de portée». Si la propulsion du missile reste basée sur une technologie russe, toute la partie relative au guidage a été le fruit d’un travail proprement indien, ce dont sa société se sent très fière. La version Block-III du BrahMos combine guidage inertiel hybride avec recalage par Glonass/GPS à signal géo-augmenté, le tout, géré par une carte électronique entièrement «made in India», procure au missile une précision finale inférieure à 5 mètres. Ce qui a été jugé opérationnellement suffisant pour atteindre des navires de surface ou des cibles critiques statiques comme des P.C. ou des bâtiments pouvant abriter des terroristes, sachant que le missile a démontré lors d’essais qu’il était capable de frapper des cibles camouflées, même cachées au fond de vallées encaissées, ou d’un navire de combat choisi précisément au sein d’une task force. Ceci à des distances supérieures à 400 km.

Une future version hypersonique, designée BrahMos-II, est en phase de conception initiale. Elle devrait atteindre Mach 7, voire Mach 8. Son entrée en service est prévue pour 2030.
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February 22, 2017 1:27 AM
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Marché de l’armement : les importations bondissent au Moyen-Orient

Marché de l’armement : les importations bondissent au Moyen-Orient | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En l’espace de cinq ans, les transferts d’armes dans le monde ont atteint un niveau sans précédent depuis la Guerre froide, selon l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri). En cause : la demande croissante en provenance d’Asie et du Moyen-Orient.

Entre 2012 et 2016, les transferts d’armes ont augmenté de 8,4% par rapport à la période précédente. Un commerce dopé par la demande des pays du Moyen-Orient et des monarchies du Golfe, dont la part a bondi de 17% à 29%.

Ces derniers restent néanmoins loin derrière l’Asie et l’Océanie, qui comptent pour 43% des importations mondiales. L’Europe est pour sa part en net recul (11%, – 7 points), tandis que les Amériques (8,6%, – 2,4 points) et l’Afrique (8,1%, – 1,3 point) demeurent relativement stables.

212% d’augmentation pour l’Arabie saoudite

À la deuxième place du classement, derrière l’Inde, on retrouve l’Arabie saoudite, en guerre au Yémen, qui a augmenté de 212% ses importations d’armes sur la période. « Bien qu’à des niveaux moins importants, la majorité des autres États de la région a également augmenté ses importations d’armes », note le Spiri.

« Au cours des cinq années passées, la plupart des États du Moyen-Orient se sont d’abord tournés vers les États-Unis et l’Europe dans leur quête accélérée de capacités militaires avancées, analyse Pieter Wezeman, chercheur au Sipri. Malgré le bas niveau des cours du pétrole [dont ils sont producteurs et exportateurs, NDLR], les pays de la région ont continué de commander davantage d’armes en 2016, qu’ils perçoivent comme des instruments essentiels face aux conflits et aux tensions dans la région. »

En Afrique, l’Algérie se hisse à la première place, avec 46% des importations du continent, suivi par le Maroc (15%). Tandis qu’en Afrique subsaharienne les plus gros importateurs sont des pays en guerre : le Nigeria, le Soudan et l’Éthiopie.

S’agissant des exportations, cinq pays occupent le haut du pavé : États-Unis (33%, + 3 points), Russie (23%, – 1 point), Chine (6,2%, + 2,4 points), France (6%, – 0,9 point) et Allemagne (5,6%). L’avancée de la France, qui surclasse désormais l’Allemagne, s’explique notamment par d’importants contrats signés avec l’Égypte qui a acquis des bâtiments de guerre de type Mistral et des avions de combat Rafale.

AFP
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January 31, 2017 2:05 AM
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Les vœux de la DGSE

Les vœux de la DGSE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le patron des services de renseignement extérieur, Bernard Bajolet, l’avait publiquement reconnu le mois dernier à l’Ecole-Militaire : la DGSE a «le nez sur le guidon» et peine à anticiper les évolutions du monde et ses menaces.

«Printemps arabes», crises géorgienne et ukrainienne, émergence de l’Etat islamique et élection de Donald Trump, autant de dossiers majeurs que les grandes oreilles n’ont pas entendu venir. Y compris les attaques rendues publiques qui la visent directement, et au tribunal : la DGSE s’est ainsi vue récemment accusée par un homme d’affaires franco-suisse de «tentative d’extorsion en bande organisée» et de séquestration, comme vient de le révéler Le Monde. En cause, un litige financier lié aux (mauvais) placements effectués par le service dans diverses structures pour financer ses missions clandestines…

Heureusement, il y a le 49/3 de Mortier, la défense du secret comme bouclier anti-plainte, pour botter en touche et continuer à protéger la France. Et les perspectives pour 2017, hors surprises stratégiques, que la «boîte» dresse en guise de vœux ont de quoi la mobiliser à plein régime. La persistance de la menace terroriste, en premier lieu, et ses évolutions : extension géographique, notamment en Afrique et en Asie, éclatement des groupes et des acteurs de la scène djihadiste, renforcement de la concurrence Al-Qaida/EI et de sa dynamique de surenchère mortifère autant que créative en termes de modes opératoires. Sans compter le retour des combattants étrangers, dont français, sur le territoire européen, femmes et enfants compris.

Non, l’EI ne sera pas éradiqué en 2017, et sa survivance pas moins menaçante. Ce qui restera du califat sera concentré sur la zone frontalière Syrak, autour du gouvernorat de Deir Ezzor, et se démultipliera en cyber-califat sans frontière.

Le cyber-risque restera encore élevé cette année, en provenance autant des Etats, y compris alliés, que d’organisations privées, avec toujours la même difficulté à tracer les auteurs d’attaques et à produire les preuves techniques.

Quant aux crises à venir, elles se profilent déjà, souvent autour d’élections comme en Côte d’Ivoire, RDC et aux Philippines. D’autres foyers de tensions feront l’objet de vigilance, notamment la Turquie, l’Egypte et la Jordanie. La liste aurait pu être plus longue : l’Algérie, qui entre pourtant dans une année à haut risque, n’y figure pas.
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September 30, 2017 5:07 AM
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Du nouveau concernant l'usine d'hélicoptères Leonardo en Algérie

Du nouveau concernant l'usine d'hélicoptères Leonardo en Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un appel d’offres pour la réalisation d’une usine clé en main de production d’hélicoptères en Algérie a été lancé par la compagnie Leonardo détentrice du marché. L’appel d’offres fixe ouvert aux entreprises internationales a pour seuil plancher 2,5 millions d’euro et fixe un délai de réalisation de 18 mois pour l’entreprise gagnante.

L’adjudication ayant eu pour date limite le 16 janvier dernier n’a pas subi de prorogation de délai, ceci laisse penser que l’entreprise de réalisation aurait été trouvée dans les temps, ce qui préfigure une livraison vers le troisième ou quatrième trimestre 2018 pour une entrée en service probablement fin 2018 ou début 2019.

Le contrat pour la réalisation d’une usine de production d’hélicoptères légers et moyens avait été signé par la Direction des Fabrications Militaires du MDN et par les représentants de Leonardo en août 2016. Les détails de ce contrat et le nombre d’appareils qui devraient être monté n’ont jamais été révélés, mis à part le lieu d’installation de l’usine qui sera dans la wilaya de Sétif.

L’Algérie fait voler une centaine d’hélicoptères Agusta Westland pour ses forces navales, l’armée de l’air, la gendarmerie, la police et la protection civile.
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September 17, 2017 9:54 AM
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Classement 2017 des puissances militaires en Afrique selon Global Fire Power

Classement 2017 des puissances militaires en Afrique selon Global Fire Power | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Global Power Index 2017 qui classe la puissance militaire des forces armées des pays du globe vient de paraitre. Etabli annuellement par Global Fire Power, un site américain spécialisé dans les questions de défense, cet index fait, cette année, l’état de la puissance militaire de 133 pays du monde, dont 33 pays d’Afrique.

Afin d’établir ce classement Global Fire Power se base sur une cinquantaine de critères permettant, tant aux nations plus petites que celles plus avancées sur le plan technologique, de rivaliser avec une plus grande, ou une autre moins développée.

A cet effet, le site américain privilégie certaines données qui lui paraissent essentielles. Ainsi, le classement ne repose pas seulement sur le nombre total d'armes disponibles pour un seul pays, mais plutôt sur la diversité des armes dans le nombre total pour offrir un meilleur équilibre de la puissance de feu disponible.

Par ailleurs, les stocks nucléaires ne sont pas pris en compte, même si leur existence ou une présomption sur la question procure un certain bonus dans l’évaluation de la puissance militaire.

D’un autre côté, les facteurs géographiques, la flexibilité logistique, les ressources naturelles et l'industrie locale sont autant de critères qui impactent le classement final. De même que la main-d’œuvre disponible est un facteur de considération, dans la mesure où les pays fortement peuplés ont tendance à occuper le haut du classement.

Enfin, les pays sans littoral ne sont pas pénalisés du fait de l’absence d’une marine nationale. Alors que les pays disposant d’une flotte navale peuvent être pénalisés, faute de diversité des équipements disponibles.

Ainsi en 2017, l’Egypte qui a inauguré récemment la plus grande base militaire d’Afrique, continue de se placer au premier rang des puissances militaires africaines. Suivie, comme dans le classement précédent, respectivement de l’Algérie, de l’Ethiopie, du Nigeria, de l’Afrique du sud, de l’Angola et du Maroc.

Quelques surprises sont tout de même à relever dans ce classement 2017.

En effet, le Botswana qui fait son entrée dans cet index, cette année, vient ravir la 20ème place au Cameroun qui recule pour se retrouver à la 22ème place. De même le Congo-Brazzaville qui passe de la 27ème place en 2016, à la 26ème place cette année.

Un bouleversement qui fait même reculer bien d’autres pays dans ce classement à savoir : le Niger (23ème) ; la Côte d’Ivoire (24ème) ; Mali (25ème) ; etc. Par contre la Mauritanie et la Sierra Leone qui font également leur entrée dans ce classement occupent, quant à eux, le bas du tableau avec respectivement la 32ème et la 33ème place.

Au niveau mondial, et sans grande surprise, ce sont les Etats-Unis (1er), la Russie (2ème), la Chine (3ème) et l’Inde (4ème) qui sont les grandes puissances militaires du globe.

Classement des puissances militaires africaines en 2017 :

Égypte (10ème mondial)

Algérie (25ème mondial)

Ethiopie (41ème mondial)

Nigeria (43ème mondial)

Afrique du Sud (46ème mondial)

Angola (51ème mondial)

Maroc (54ème mondial)

Soudan (71ème mondial)

Libye (73ème mondial)

République Démocratique du Congo (76ème mondial)

Kenya (77ème mondial)

Tunisie (78ème mondial)

Zimbabwe (81ème mondial)

Zambie (85ème mondial)

Tchad (88ème mondial)

Ouganda (92ème mondial)

Tanzanie (96ème mondial)

Sud-Soudan (99ème mondial)

Ghana (101ème mondial)

Botswana (107ème mondial)

Mozambique (109ème mondial)

Cameroun (111ème mondial)

Niger (114ème mondial)

Côte-d'Ivoire (116ème mondial)

Mali (117ème mondial)

Congo (118ème mondial)

Madagascar (119ème mondial)

Gabon (120ème mondial)

Namibie (127ème mondial)

Somalie (128ème mondial)

République Centrafricaine (129ème mondial)

Mauritanie (130ème mondial)

Sierra Leone (131ème mondial).
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August 30, 2017 1:57 AM
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Moscou intensifie sa quête de nouveaux marchés militaires

Moscou intensifie sa quête de nouveaux marchés militaires | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En intervenant en Syrie, la Russie a montré la fiabilité de ses armes.
Au Salon Armia 2017, près de Moscou, elle a consolidé sa base commerciale, notamment en direction des pays émergents d'Asie et des pays arabes.

« On vient faire nos emplettes ! » En toute décontraction, les délégations africaines et asiatiques se pressaient la semaine dernière dans les allées d'Armia 2017, le Salon militaire russe exposant 11.000 pièces sur près de 600.000 mètres carrés dans la banlieue boisée de Moscou. « On regarde et on compare ! » précise au stand hélicoptères un invité du Burkina, parmi les hôtes d'Afrique (Nigeria, Tanzanie, Rwanda...). « Pour moderniser notre armée, les Russes ont des technologies fiables et pas trop chères », confie un représentant de la Birmanie qui, entre deux tanks, croise ses collègues d'Asie (Chine, Indonésie, Mongolie...).

Pour sa troisième édition, Armia 2017 s'est tourné vers les pays émergents, élargissant sa base commerciale au-delà de clients traditionnels comme l'Inde. Un marché clef, alors que la Russie, isolée par les Occidentaux depuis la crise ukrainienne, a réussi en 2016 à conforter son rang de deuxième exportateur d'armes (derrière les Etats-Unis), avec des ventes de 15 milliards de dollars vers plus de 50 pays, selon les chiffres du Kremlin.

Parmi les cibles recherchées : les pays arabes, présents mais discrets au Salon. A huis-clos, un groupe de travail s'est ainsi réuni sur la coopération lancée en février avec les Emirats arabes unis pour concevoir un chasseur de cinquième génération, sans doute sur la base du Mig-29 russe. Un pied de nez aux Etats-Unis, traditionnel allié dans la région. La possible vente à la Turquie du système de défense antiaérienne S-400, après l'Iran et l'Inde, fait aussi grincer des dents à Washington.

« La Russie répond à une demande. Son opération en Syrie a servi d'exercice de marketing et a boosté les exportations », reconnaît l'un des rares visiteurs occidentaux du Salon, attaché militaire d'ambassade. L'Armata, nouveau char de combat équipé d'une commande téléguidée, a attiré tous les regards. Mais ce sont les anciennes versions qui, en coulisses, se sont négociées, notamment les T-90 déjà vendus à l'Irak pour combattre Daech.
« Du boulon au canon »

Autre appareil mobilisé dans ce combat et en démonstration au Salon : l'hélicoptère Mi-28, ce vrai char volant livré aussi à l'Algérie par Russian Helicopters. Le groupe a montré le Mi-8, l'un de ses plus grands succès commerciaux déclinés en diverses versions modernisées, certaines à l'oeuvre en Syrie. « Cette opération, comme toute guerre, a permis de montrer nos technologies. Forcément, cela a un impact commercial », se félicite Mikhaïl Karpouchkine, l'un des nombreux dirigeants marketing de Russian Helicopters venus au Salon.

Kalachnikov, fabricant du légendaire fusil d'assaut AK-47 mais menacé de faillite il y a cinq ans, a pareillement mis en scène sa diversification dans les robots, drones, motos, bateaux... Les délégations se sont bousculées sur son stand, confirmant cette surprenante « success story » aux retombées commerciales.
Un espace dédié à la lutte contre le terrorisme

Le Salon a aussi dédié des espaces aux outils contre le terrorisme. De quoi attirer une clientèle variée alors que, parallèlement, le nouveau Centre russe pour l'exportation aide les producteurs des pièces les plus variées à cibler l'international, subventions à la clef pour obtenir des certifications ou participer à des roadshows.

« L'industrie militaire russe couvre tout, du boulon au canon. Les clients, même émergents, deviennent exigeants », prévient toutefois un autre observateur occidental. « Les Russes font toujours dans le lourd, mais les armées demandent du matériel léger polyvalent. Et, malgré des progrès, ils peinent pour la maintenance et autres services après-vente. » Des contrats annoncés haut et fort, notamment avec l'Egypte pour des hélicoptères et des avions de combat, tardent d'ailleurs à se concrétiser.
Benjamin Quénelle, Les Echos
Correspondant à Moscou
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August 28, 2017 7:19 AM
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Le Maroc, plus gros importateur d’armes françaises au Maghreb

Le Maroc, plus gros importateur d’armes françaises au Maghreb | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En important en 2016 pour 127 millions d’euros de matériels militaires français, le Maroc se hisse à la première place des plus gros importateurs d’armes françaises au Maghreb, devant l’Algérie.

127 millions d’euros. C’est la somme dépensée par le Maroc, en 2016, en achats de matériels militaires français. Le royaume se classe ainsi à la première position des pays importateurs d’armes françaises au Maghreb, pour l’année 2016, et deuxième en Afrique, loin derrière l’Égypte et ses 1.329 milliard d’euros d’achat, comme le souligne un rapport publié en juillet par le ministère de la Défense français.
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July 15, 2017 5:06 AM
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Industrie militaire: L’ANP veut se lancer dans l’exportation



Saisissant l’opportunité de la tenue de l’exposition au Musée central de l’armée à Riad El Feth, à l’occasion du 55e anniversaire de la Fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, l’ANP a montré les efforts consentis dans l’édification de l’économie nationale et fait connaître également l’industrie militaire algérienne. L’Armée, qui se focalise sur le capital humain, insiste sur la formation à tous les niveaux et compte par conséquent, développer le volet de la «sous-traitance», afin de réduire les importations liées à ce domaine. L’ANP n’a pas caché ses ambitions d’exporter ses produits mécaniques. Selon le Colonel Djaafar Mohamed, inspecteur central des industries au ministère de la Défense, présent à cet évènement, l’ANP a commencé à participer «aux différents forums et manifestations à l’étranger, en vue d’exporter», alors que «son objectif primaire est la satisfaction des besoins de l’Armée en matière de transport, d’habillement et de surveillance» dira-t-il. Et d’ajouter : «Environ 25.000 hommes et femmes travaillent dans l’industrie du textile et de la mécanique militaire». Plusieurs entreprises relevant de l’Armée sont présentes à cette exposition. L’Etablissement d’habillement et de couchage (EHC), créé en 1977, fournit tous les corps constitués de l’Etat et dispose de trois complexes et de huit unités, dont une s’est spécialisée dans la réparation et la maintenance des équipements. L’Etablissement de constructions mécaniques de Khenchela (ECMK), qui fabrique et commercialise tous types d’armement léger, en plus des pièces de rechange et de l’outillage, est également présent à l’évènement, sans oublier Algerian Motors Services-Mercedes-Benz (AMS-MB).

Une entreprise qui dispose d’une usine de fabrication véhicules (voitures utilitaires, d’intervention pour la Gendarmerie nationale, ambulances, véhicules tout-terrain et de transport du personnel), est implantée dans la commune d’Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret. Elle est considérée comme l’un des projets les plus prometteurs de l’industrie automobile en Algérie. Depuis le lancement de la production, elle a fourni quelque 9.000 véhicules, alors que pas moins de 3.200 autres sont également programmés pour l’année 2017. Lors de la visite de l’ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à la SAFAV-MB, en juin 2016, un programme de production d’autres types de véhicules a été annoncé, notamment celui de la fabrication de bus de transport, des véhicules utilitaires tout-terrain, des véhicules aménagés pour le Grand Sud, des véhicules utilitaires de neuf passagers, ainsi que des voitures tout-terrain de haut de gamme.

La SAFAV a également déjà entamé la commercialisation à destination du grand public, des premiers fourgons Sprinter produits en Algérie. Il faut savoir aussi que la Mercedes-Benz Sprinter «Made in Algeria» est disponible en huit déclinaisons, allant du fourgon tôlé pour le transport de marchandises au transport de personnes de 23 places, en passant par le frigo et l’ambulance.
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July 5, 2017 1:38 AM
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UVZ exportera une usine de T90 à l'Egypte et des centaines de chars à l'Irak et au Koweit

UVZ exportera une usine de T90 à l'Egypte et des centaines de chars à l'Irak et au Koweit | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Nous l’avions annoncé en exclusivité il y a quelques mois, voilà l’information confirmée par le bilan 2016 d’Ural Vagon Zavod, l’Egypte va bénéficier d’une usine d’assemblage de kits de T90S et SK pour une quantité totale de 500 unités.

Une partie de cette commande sera sous forme de kits prêt à monter en Egypte.

Par ailleurs, le Koweit recevra 147 chars T90MS comme nous avions annoncé auparavant.

Les forces Irakiennes ont, quant à elles, signé un contrat pour la livraison de 73 T90S/SK.

Selon le rapport d’UVZ, il y aurait une négociation avec l’Algérie pour la création d’une usine de maintenance et révision de chars lourds.

UVZ a étendu son porte-feuille de ses clients en y ajoutant l’Ouganda, l’Azerbaïdjan, l’Angola et le Vietnam. L’Ethiopie, la Biélorussie et l’Arménie seraient aussi des clients potentiels.

Il est noter qu’en dehors de la Chine et à moindre mesure l’Ukraine, la Russie est le seul pays capable de produire en masse des chars lourds, les lignes de productions occidentales étant pratiquement toutes à l’arrêt (la dernière étant celle du Léopard Qatari).
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June 8, 2017 1:07 AM
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L’Élysée annonce la création d’un Centre national de contre-terrorisme

L’Élysée annonce la création d’un Centre national de contre-terrorisme | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’était l’une des promesses faites durant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron. La création d’une « task force » anti-terroriste sera bientôt effective. L’annonce en a été faite ce 7 juin, à l’issue d’un Conseil de défense et de sécurité nationale qui s’est tenu à l’Élysée.

Placée sous l’autorité du président de la République, cette « task force », qui prendra l’appellation de « Centre national de contre-terrorisme » (CNCT), aura vocation à « organiser une action de renseignement plus rapide et ouverte entre services compétents face à la menace terroriste », en assurant « une coordination plus forte et un pilotage renforcé des services engagés. » En revanche, elle n’aura pas son mot à dire dans la direction opérationnelle de ces derniers.

Le CNCT aura à « proposer au président des plans d’action concertés sur l’action des services de renseignement » et « rendra compte chaque semaine au conseil de défense, où s’élabore la stratégie de lutte contre le terrorisme. » En clair, il s’agit de s’assurer et d’encourager la coopération entre les différents services de la communauté française du renseignement.

Cette structure, qui sera, dans un premier temps, composée d’une vingtaine d’analystes venus des ministères de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et de l’Économie, sera intégrée à la Coordination nationale du renseignement (CNR), dont la direction sera confiée à Pierre Bousquet de Florian, ancien patron, entre 2002 et 2007, de la défunte Direction de la surveillance du territoire (DST). Il prendra ses fonctions à compter 21 juin prochain.

Ce CNCT, qui fonctionnera 24 heures sur 24, s’inscrit dans « une stratégie globale d’action, de coordination », a précisé Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement.

Par ailleurs, le plan Vigipirate sera une nouvelle fois « actualisé » pour qu’il soit « adapté à la nouvelle menace ». Et un nouveau projet de loi « visant à renforcer et stabiliser l’arsenal législatif de lutte contre le terrorisme » sera prochainement dévoilé. Il « permettra d’introduire dans le droit commun des dispositions concrètes, ciblées et encadrées pour lutter efficacement contre le terrorisme et de réserver le régime de l’état d’urgence à des circonstances exceptionnelles », est-il expliqué dans le communiqué diffusé par l’Élysée.

Étant donné que l’état d’urgence ne devrait pas être prolongé au-delà du 1er novembre, certaines de ses dispositions devraient être reprises par ce projet de loi. « Assignations à résidence, perquisitions administratives, fermeture de lieux de culte, zones de protection et de sécurité, toutes ces mesures emblématiques du régime d’exception créé en 1955 pendant la guerre d’Algérie et perfectionné par touches successives depuis les attentats du 13 novembre 2015, devraient se retrouver dans le droit commun avec quelques modifications marginales », explique en effet le quotidien Le Monde.
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June 8, 2017 12:49 AM
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Terrorisme : l'Élysée reprend en main le renseignement

Terrorisme : l'Élysée reprend en main le renseignement | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un centre national de contre-terrorisme, réunissant une vingtaine d'analystes à l'Élysée, va assurer une mission de «pilotage stratégique» afin que les services coopèrent mieux. La structure sera dirigée par Pierre de Bousquet de Florian.

C'était une annonce de campagne d'Emmanuel Macron. Comme prévu, le renseignement est donc bel et bien repris en main par le président de la République qui entend, comme l'a précisé mercredi matin son directeur de cabinet Patrick Strzoda, «donner une nouvelle force à la stratégie antiterroriste», «réorganiser les services et leurs responsables». En clair, tout remettre sur la table.

Dans un premier temps, le Conseil de défense, présidé par le chef de l'État ce mercredi, a validé le projet de décret de création d'un inédit Centre national du contre-terrorisme (CNCT). Cette fameuse «task force», composée d'une vingtaine d'analystes issus des ministères de l'Intérieur, de la Défense, de la Justice ou encore de l'Économie, aura une mission de «pilotage stratégique» au plus haut niveau. Considérant que les «services sont extrêmement sollicités» en couvrant en «France comme à l'extérieur l'ensemble du spectre du haut de gamme jusqu'à la menace diffuse», l'Élysée souhaite que «leur activité fasse l'objet d'un pilotage stratégique» afin de produire «ses propres analyses et évaluations du renseignement» pour avoir une «vision plus globale et consolidée de l'État de la menace». L'idée, précise un fonctionnaire de haut rang situé dans le proche entourage d'Emmanuel Macron, est «de s'assurer que les services de renseignements coopèrent véritablement tant sur les cibles que sur les thématiques». Un seul mot d'ordre en filigrane: plus aucun angle mort ne sera toléré.

Un rôle de superviseur

Soucieux de ne pas «déstabiliser un monde (NDLR: le renseignement) déjà bien bousculé», l'Élysée précise que le Centre national du contre-terrorisme «ne sera en aucun cas chargé de la conduite opérationnelle des services ou de leurs actions». Avant de marteler: la task force aura «juste un rôle de superviseur pour s'assurer que l'information circule».

Elle sera placée sous l'autorité du préfet Pierre de Bousquet de Florian, figure bien connue de la communauté très fermée du renseignement dont la nouvelle structure fera partie. Ancien patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) de 2002 à 2007, il sera nommé le 21 juin prochain en Conseil des ministres et participera chaque mercredi aux Conseils de défense dont il deviendra membre de droit.

Appelée à fonctionner «h24», c'est-à-dire sans discontinuer, la task force aura aussi pour objet de «sonner l'alerte générale» et de «mobiliser tous les acteurs» lors des attentats et de plancher aussi sur le sort des «combattants qui reviennent de théâtres extérieurs», en particulier les revenants de Syrie et d'Irak.
Refonte du plan Vigipirate

Outre Pierre de Bousquet de Florian, le Conseil de défense de ce mercredi a validé les nominations de Laurent Nunez, préfet de police de Marseille, à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de Bernard Émié, ambassadeur de France en Algérie, aux commandes de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). La «procédure de sélection» du futur directeur du renseignement militaire (DRM) «n'est pas terminée», précise-t-on à l'Élysée.

Lors du programme particulièrement riche du Conseil de défense de ce mercredi, la sortie de l'état d'urgence a été validée au 1er novembre prochain, un délai de prolongation qui devrait permettre au parlement de débattre d'un nouveau projet de loi antiterroriste visant à mieux «assurer la sécurité des concitoyens». Le texte, en arbitrage interministériel, sera présenté le 21 juin prochain en Conseil des ministres. Tout comme une refonte programmée de Vigipirate dont une nouvelle posture sera abordée le même jour.

D'ici le début de l'été, le paysage de l'antiterrorisme français aura été métamorphosé.
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June 1, 2017 1:45 AM
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Renseignement : des nominations imminentes

Le renouvellement des responsables des services de renseignement devrait désormais intervenir très rapidement.

Pour le DGSE, plusieurs noms de diplomates circulent, en particulier celui de Bernard Emié, amabassadeur en Algérie. On évoque aussi celui d’André Parant (Egypte) ou d’un autre, qui a déja en poste à la DGSE. Louis Gautier, SGDSN, aurait refusé le poste qui lui a été proposé.

Pour la DGSI, le nom de Jean-Luc Névache revient régulièrement. Préfet, il a été brièvement directeur de cabinet des deux ministres de l’Intérieur Bruno Le Roux et Matthias Fekl. Le directeur du renseignement territorial Jérôme Leonnet est également cité.

Pour le CNR (coordinateur national du renseignement) - dont l’intitulé pourrait changer, devenant « conseiller » - le poste devrait revenir à un préfet. Par exemple Pierre Poëssel, qui a servi auprès de Pierre Joxe et a été directeur de l’administration à la DGSE. Ce nouveau CNR sera chargé de la création de la Task Force antiterroriste promise par le président de la République.

Pour la DRM, le choix n’est pas définitif et se jouerait entre deux aviateurs, le général Jean Rondel, sous-chef activité à l’état-major de l’armée de l’air, et le général Jean-François Ferlet, à la tête du CPCO. La nomination du n°2 de la DRM semble en revanche acquise : ce devrait être le général (terre) François de Lapresle.

Enfin deux anciens chefs de corps du 13e RDP sont sur les rangs deux postes sensibles. Au Bureau réservé du ministère de la défense, le colonel Guillaume Le Segretain du Patis (DRSD) et à la direction des opérations de la DGSE, le général Pierre Liot de Nortbercourt (CFST) à condition que le général Eric Bucquet, actuellement en poste, trouve un point de chute.

Par ailleurs, Laurent Nunez, préfet de Police des Bouches du Rhône pourrait succèder rapidement à Jean-Marc Falcone comme directeur général de la Police nationale. (DGPN)
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March 27, 2017 7:22 AM
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Des YAK-130 supplémentaires pour la Birmanie

Des YAK-130 supplémentaires pour la Birmanie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Birmanie (Myanmar) va acquérir un lot supplémentaire d’avions d’entraînement avancé Yak-130 (nombre non divulgué). Un contrat vient d’être signé avec Moscou. Les nouveaux appareils seront livrés dès 2018.

Le premier lot de trois avions d'entraînement avancé Yak-130 a été livré à la République de l'Union du Myanmar (Birmanie) en 2016. Le contrat avait été conclu en 2015.



Le Yakovlev YAK-130 :

Le premier vol du Yak-130 a eu lieu en 1996 et il fut officiellement retenu par la force aérienne russe en 2002 Initialement, il devait être développé et produit en coopération avec la firme italienne Aermacchi mais suite à de nombreuse différences de point de vue chacune des deux parties continua de son propre chef, d’ou l’extrême ressemblance entre le Yak-130 et le M-346.

Le Yak-130 a subi une longue phase d’essais de 2005 à 2009 impliquant 3 appareils. Les Yak-130 sortent de deux chaines de production, l’une à Nizhny Novgorod et l’autre se situe à Irkutsk. La première commande export est venue de l’Algérie avec 16 appareils dont les pilotes ont déjà commencé la transition.



Le Yak-130 est un avion très maniable subsonique avec un rayon d’action de 1.250 miles (2.000 kilomètres) et une vitesse maximale de 600 mp / h (1.060 km / h) en vol en palier. Il peut transporter une charge utile de combat d'un maximum de £ 6.600 (3.000 kg), composé d'une variété d'armes russes et occidentaux. Le Yak-130 peut être utilisé à partir de pistes non goudronnées et de petits aérodromes non préparées. L'appareil dispose d'un cockpit en tandem climatisée et pressurisée à deux places équipé de sièges éjectables NPO Zvezda K-36LT3.5 de type zéro-zéro (zéro altitude, zéro vitesse). Les pilotes ont une vue à travers une verrière thermoformée.

Le Yak-130 de production est le premier avion russe avec une suite avionique entièrement numérique. L'avionique répond au Standard MIL1553 et peut être adapté aux besoins du client. Comme un avion d'entraînement avancé, Yak-130 est adapté pour la formation des pilotes ou le recyclage pour permettre de transiter sur des appareils de quatrième et cinquième génération. Il peut également effectuer diverses variétés de missions comme l’attaques au sol et les missions de reconnaissance.
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March 1, 2017 1:04 AM
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Algérie et Maroc : des ambitions militaires à la hausse

Algérie et Maroc : des ambitions militaires à la hausse | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La course à l'armement continue entre Alger et Rabat. Le dernier rapport sorti en février de l'Institut national pour la paix de Stockholm (Sipri) place ces deux pays en tête des importations d'armes sur le continent africain. À eux deux, l'Algérie et le Maroc cumulent plus de la moitié des achats d'armes sur le continent, chacun représentant respectivement 46 % et 15 % des importations entre 2012 et 2016. La période 2011-2015 a été particulièrement fructueuse pour le Maroc avec une hausse de ses achats d'armement de 528 % par rapport à 2006-2010. Si les importations algériennes ont seulement augmenté de 4,7 % entre 2012 et 2016, le pays reste en tête du classement au niveau régional. Il se trouve également à la cinquième place pour les importations d'armes à l'échelle mondiale, derrière l'Inde, l'Arabie saoudite, les Émirats et la Chine. Le Maroc, quant à lui, est à la 24e place.

Rabat et Alger ont adopté une politique contraire à celle de leurs voisins. Les importations d'armement ont globalement chuté de 6,6 % en Afrique entre 2007-2011 et 2012-2016. Il faut malgré tout nuancer ces chiffres. « Il y a eu certes un léger déclin des dépenses militaires sur le continent africain qui est sans doute dû à la situation économique dans les pays d'Afrique », observe Dalia Ghanem-Yazbeck, chercheuse associée au Centre pour le Moyen-Orient de Carnegie à Beyrouth.

Dans cette course à l'armement, l'Afrique attire l'attention des plus gros exportateurs mondiaux : les États-Unis, la Russie et la Chine. Selon le rapport du Sipri, le fournisseur principal d'armes pour le Maroc sont les États-Unis, constituant ainsi 44 % des importations. Pour l'Algérie, le marché est principalement composé de la Russie (60 %) et de la Chine (15 %). La politique de pivot vers le continent africain porte ses fruits du côté chinois grâce à l'efficacité de sa stratégie diplomatique. Pékin a amélioré ses capacités de production et a su promouvoir son savoir-faire en matière d'armement, explique Dalia Ghanem-Yazbeck. À cet égard, la relation entre l'Algérie et la Chine s'est particulièrement intensifiée depuis ces trois dernières années au niveau économique. L'Algérie devient le premier partenaire de la Chine au Maghreb en 2014 et les deux pays signent un partenariat stratégique global pour cinq ans en 2014. Il en va de même pour la Russie avec qui l'Algérie entretient une coopération forte depuis le temps de la guerre froide. « L'URSS a longtemps été le fournisseur en armes de l'Algérie, c'est donc naturellement que les vieux chars et autres hélicoptères sont réparés et modernisés par la Russie », note la chercheuse.



(Pour mémoire : Bruits de bottes au Sahara occidental ?)



Multiplication des conflits régionaux
Cette politique d'investissements massifs des poids lourds africains dans le domaine de l'armement répond directement aux craintes liées à l'instabilité continentale. « Les deux pays se sont engagés dans une modernisation de leurs forces armées pour des raisons locales et régionales », souligne Dalia Ghanem-Yazbeck. En effet, de lourdes menaces jihadistes pèsent sur eux ces dernières années. Les groupes terroristes sévissent régulièrement sur le continent par le biais d'attentats, d'assassinats et de prises d'otages, ces dernières constituant leur principale source de financement. El-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI) est l'un des groupes majeurs dans la région et il est officiellement actif sous ce nom depuis 2007. À la fin des années 1990, alors appelé Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ses membres font allégeance à el-Qaëda. D'abord basé en Algérie, l'objectif du groupe est de créer un califat islamique dans la région. AQMI s'étend ensuite au Sahel aux frontières du Niger, de la Mauritanie et du Mali. Il est également en Libye et en Tunisie. Les activités d'AQMI se sont toutefois retrouvées limitées suite aux opérations militaires françaises au Mali et l'émergence de l'État islamique (EI) en Syrie. Le Maroc est alors devenu un des nids de recrutement pour les jihadistes de l'EI. Notant la perte d'influence d'el-Qaëda dans la région, l'EI séduit de nombreux salafistes et son emprise sur les jeunes du pays s'est accrue depuis 2012. La multiplication des conflits et des cellules terroristes dormantes sur le continent a donc poussé l'Algérie et le Maroc à adapter leurs stratégies militaires.

En parallèle, Rabat et Alger s'opposent aussi entre eux directement. La détermination des frontières entre les deux pays est une source de discorde depuis des décennies, qui n'est pas sans rappeler le climat de guerre froide, portant dans ce cas précis sur le sujet du Sahara occidental. Le Maroc estime que le Sahara occidental défendu par le Front Polisario fait partie intégrante de son territoire. L'Algérie, pour sa part, défend le droit à l'autodétermination des Sahraouis. Ce différend s'affiche clairement au niveau diplomatique, notamment suite au retour du Maroc au sein de l'Union africaine le 30 janvier 2017 et auquel Alger s'est farouchement opposé. Mélangeant conflits régionaux et interétatiques, la compétition militaire entre l'Algérie et le Maroc n'est pas près de s'arrêter. « Chaque pays lutte pour freiner les ambitions régionales de l'autre », précise Mme Ghanem-Yazbeck. Selon les estimations des spécialistes du centre Strategic Defense Intelligence, le royaume marocain devrait poursuivre sur sa lancée. Avec un budget de 3,4 milliards de dollars en 2017 pour la défense, celui-ci devrait atteindre les 3,9 milliards de dollars pour 2022.
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Scooped by Romain
February 2, 2017 1:38 AM
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Sahel : le risque d'enlisement

Sahel : le risque d'enlisement | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Casques bleus (Minusma) au Mali, partenariat avec les forces armées tchadiennes et nigériennes, coopération entre les pays limitrophes au lac Tchad (où sévit la secte Boko Haram), formation des «alliés africains» du G5 Sahel… : l'armée et la diplomatie françaises font feu de tout bois pour réunir une véritable coalition contre les groupes armés terroristes sévissant dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

Si au quai d'Orsay on reste confiant, du côté militaire on reconnaît «en off» que le combat sera long, très long pour déloger les bandes armées des immensités désertiques et rocailleuses.

«L'opération Serval a freiné la progression des islamistes au Mali, explique un officier d'état-major. Nous ne sommes plus sur du combat «classique» car l'ennemi est désormais fuyant. Il pratique la guérilla, en posant notamment des bombes sur les zones de passage de nos convois. Nous menons des actions très ciblées pour réduire son pouvoir de nuisance, et ça paye. En 2016, nous avons saisi plus de 6 tonnes de matière explosive.»

Mais le danger n'a pas pour autant reculé. La situation reste même très tendue sur la BSS, une zone traditionnellement tournée vers tous les trafics, d'armes, de drogue et d'humains. Et le Mali est considéré par certains militaires français comme «l'homme malade» de cette zone. L'Etat reste fragile, l'armée est en reconstruction, et la force Barkhane est un élément stabilisateur indispensable. Son retrait est pour l'heure inenvisageable.

On reconnaît à Paris que les relations pourraient être plus fertiles avec l'Algérie et la Mauritanie, et que la situation en Libye pèse sur l'insécurité régionale. Nord, sud, est, ouest : les zones de tension entourent le dispositif français…

Par ailleurs l'ennemi a porté un coup sérieux à la coopération militaire, le 18 janvier à Gao. Un attentat a tué 77 soldats maliens, tous membres du Mécanisme opérationnel de coordination (le Moc) réunissant les ennemis d'hier, le mouvement de l'Azawad et les pro-Bamako.

Autre coup indirect porté contre les Français, mais cette fois sur le champ de l'information : l'affaire de l'enfant tué lors d'une opération antiterroriste, fin novembre dans le nord du Mali. Une enquête est en cours, pour savoir s'il y a eu ou non «bavure». «Dans cette guerre de harcèlement, explique un officier français, l'ennemi poste des combattants-guetteurs le long de nos routes. Ils participent aux attaques de nos convois, et nous devons les neutraliser. Dans cette affaire, il s'agit d'un jeune de 16 ans, et non pas d'un enfant. Il n'y a pas eu bavure, mais on veut clairement nous mettre à la faute.»

Les quatre militaires français tués en 2016 sur ce théâtre d'opérations l'ont été par un engin explosif improvisé (ou IED).
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