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February 18, 2021 1:47 AM
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La Russie a enregistré en 2020 une baisse de près de 16% de ses exportations secrètes, dont les armes et les équipements militaires. L’Algérie, la Chine et l’Égypte figurent toujours parmi les principaux importateurs. Selon un récent rapport du Service fédéral des douanes de Russie, les exportations russes enregistrées sous le code secret SSSS comprenant, entre autres, des armes et certaines matières nucléaires, a chuté de 15,6% en 2020 pour atteindre 11,48 milliards de dollars (9,52 milliards d’euros), rapporte le quotidien économique russe RBK. Il s’agit du volume total des fournitures des produits SSSS: armes et munitions, avions militaires, navires de guerre, chars et véhicules blindés, avions civils, hélicoptères et certaines matières nucléaires, précise le média. La faute à la pandémie RBK détaille que les exportations d'armes et de munitions ont été particulièrement faibles entre janvier et septembre 2020, s’élevant à 1,32 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros), un chiffre 2,4 fois inférieur à l’indicateur de la même période en 2019 (3,19 milliards de dollars, soit 2,65 milliards d’euros). D’après le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine interrogé par le journal Rossiskaïa Gazeta en décembre dernier, en 2020, les livraisons d’armes ont été retardées par la pandémie de Covid-19, l'envoi de spécialistes russes chargés de livrer et d’entretenir certains matériels dans les pays clients étant impossible à cause des restrictions anti-Covid. Les principaux importateurs d’armes russes Parmi les principaux importateurs de matériels russes codés SSSS figurent, par ordre décroissant, l'Algérie, la Chine, les États-Unis, l'Inde et l'Égypte, informe RBC. L’année dernière, l'Algérie a détrôné l’Égypte, les exportations d’armes russes vers ce pays s’élevant à près de deux milliards de dollars. Avec 1,5 milliard de dollars, la Chine est deuxième.
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Romain
February 16, 2021 1:43 AM
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Indubitablement c’est un des hélicoptères de combat les plus attendus du moment. Le ministère russe de la défense a fait savoir qu’il recevrait son premier lot de six Kamov Ka-52M Alligator au cours du premier semestre 2022. Il ne s’agira alors pas d’hélicoptères neufs mais d’anciens Ka-52 modernisés à ce nouveau standard. La Russie compte bien le proposer à l’export. Dérivé biplace très polyvalent du Kamov Ka-50 Hokum le Ka-52 a toujours su jouir d’une meilleure image de marque. Il faut dire que l’appareil est plus rustique tout en étant capable de mettre en œuvre une avionique et un armement au top niveau. Parmi les évolutions apportées il y a notamment un meilleur système d’acquisition des cibles, permettant au Ka-52M d’accrocher des objectifs de jour comme de nuit, y compris lorsque la météo est des plus mauvaises. La protection électromagnétique a aussi semble t-il était améliorée. Beaucoup de données restent floues, la Russie étant championne du monde de la désinformation. Ce qui est sûr par contre c’est que toutes les améliorations apportées sont le fruit du retour d’expérience de l’engagement militaire russe aux côtés de la dictature syrienne. Niveau armement la base de ce Kamov Ka-52M résident dans deux types de missiles. Le premier est le 9K121 Vikhr (alias AT-16 Scallion pour l’OTAN) à guidage laser destiné à la destruction des chars d’assaut et des embarcations légères. La Ka-52M est annoncé pour un emport de huit à douze de ces missiles. L’autre principal est le Kh 29 (ou AS-14 Kedge pour l’OTAN) doté d’une portée d’environ 30 kilomètres et permettant des frappes contre des cibles durcies. C’est un missile habituellement disponible sur des avions comme le Sukhoi Su-24 Fencer ou le Su-34 Fullback. Deux de ces missiles peuvent être gréé sur l’hélicoptère. En dehors de cela l’armement du Ka-52M est très classique en Russie : roquettes de 80mm et 122mm en paniers et un canon de calibre 23mm à grande cadence de tir. Une inconnue cependant subsiste. Depuis l’an dernier une forte rumeur existe, entretenue par les médias russes, selon laquelle le Ka-52M serait apte à l’emport et au tir de deux missiles Kh 59M (ou AS-18 Kazoo pour l’OTAN) donnant à l’appareil une capacité de frappe par missile de croisière. Quoiqu’il en soit il semble bien que la Russie dispose enfin d’un hélicoptère de combat digne de ce nom, capable de prendre la relève des vieux Mil Mi-28 Havoc soviétiques de première génération. Après avoir accepté au service ces six premiers Ka-52M la Russie pourra se pencher sur l’export, le marché qui fait grandement défaut à son hélicoptère. En effet en dehors de la quarantaine d’exemplaires achetée par l’Égypte le carnet demeure vide. On sait pourtant que des pays comme l’Algérie, la Biélorussie, ou encore la Syrie le considèrent comme le nec plus ultra pour leurs forces. Reste à savoir si son prix permettra aux finances de ces pays d’investir dans un tel monstre de guerre. Photo © Keypublishing.
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February 3, 2021 11:56 PM
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La Türk Hava Kuvvetleri a annoncé, par l’intermédiaire du patron du SSB Ismail Demir, son intention de moderniser sa flotte de chasseurs F-16, l’épine dorsale de la force aérienne turque. UNE NÉCESSAIRE MODERNISATION Ce nouveau contrat ne doit pour autant rien au hasard, moins d’une semaine après la signature du contrat Rafale en Grèce. Il s’agit pour Ankara de garder en ligne un parc hétérogène et constitué d’environ 216 F-16 C/D Block 30 et 50, dont une grande partie a été assemblée et modernisée localement par la Turkish Aerospace Industries (TAI). Car la Force Aérienne Turque malgré une quantité importante d’aéronefs ne peut cacher d’avantage son infériorité opérationnelle, tant à cause des effets de la purge sur ses cadres militaires suite à la tentative de coup d’état en 2016, qu’en raison du vieillissement de ses appareils. De plus, les capacités de la BITD turque ne permettront pas à court terme de nouvelles capacités opérationnelles pour ces F-16. Seul un allongement de la durée de vie des cellules (de 8000 à 12 000 heures) est pour le moment prévu, en attendant l'arrivée d'un appareil de nouvelle génération. DU F-16 AU TF-X Éjectée sans ménagement du programme F-35 dont elle constituait auparavant un client et un fournisseur important avec plus de 100 commandes, la Turquie se met en ordre de marche pour remplacer l’avion de la firme de Bethesda, Lockheed, en s’appuyant sur son programme TF-X, un avion furtif de 5e génération qui fut présenté à l'échelle 1 lors du Salon du Bourget 2019. Pour autant, la réalisation d’un tel aéronef constitue une aventure risquée tout autant qu’un pari technologique. Car si le premier vol est prévu d’ici 2025, les tensions avec les partenaires de l’OTAN et l’arrêt des coopérations industrielles avec ceux-ci risquent de compliquer le développement d’un appareil dont le design et les composants essentiels (moteur, électronique embarqué, armement) provenaient de Grande-Bretagne et des Etats-Unis. LE « FELON » EN EMBUSCADE Si la volonté de poursuivre le programme TF-X est indéniable, l’importance du gap technologique à franchir pourraient avoir raison de cet ambitieux projet. Et ce même si Ankara a réalisé des progrès spectaculaires dans le domaine des drones armés, de l’ISR, et des systèmes d’armes. Or La Russie, désormais liée à la Turquie par la vente de son système sol-air S-400, cherche à profiter de ce contexte favorable pour proposer à Ankara la mise en place d’un "joint-venture" sur son avion de 5e génération le Sukhoi Su-57 « Felon ». R. Erdogan avait en effet montré tout son intérêt pour cet avion de combat lors du salon russe ARMY 2020 de l’été dernier. La Turquie, l’Algérie, l’Indonésie et l’Iran constituent en effet les marchés les plus sérieux de la version export du Sukhoi 57.
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February 3, 2021 1:27 AM
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Dans le cadre des activités de coopération opérationnelle franco-algériennes, le bâtiment base de plongeurs démineurs Achéron a fait escale au port de Djen Djen en Algérie du 19 au 22 janvier 2021. L’équipage de l’Achéron et un détachement de six plongeurs du groupe des plongeurs démineurs (GPD) Méditerranée ont ainsi participé à l’exercice RAIS HAMIDOU 2020. RAIS HAMIDOU a permis d’entraîner conjointement les marines françaises et algériennes à la lutte contre les mines sous-marines mais également d’échanger autour du domaine de la médecine hyperbare et du traitement des accidents de plongée. L’Achéron, associé au chasseur de mines algérien El Kasseh, a participé de concert à un chantier de plongée avec mouillage et relevage de mine et à une démonstration Search and Rescue (SAR) par un Super Lynx basé à Jihel. Cette coopération bilatérale, dont la conduite a été complexifiée par des conditions météos défavorables et des mesures strictes liées à la COVID-19, a permis de développer l’interopérabilité entre les unités et de renforcer les capacités des deux forces à s’entraîner conjointement dans les domaines de la sécurisation de la navigation et de la lutte contre la menace mine.
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January 22, 2021 1:00 AM
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Des images récentes ont permis de voir le T-90 en action dans un environnement semi désertique particulièrement propice au combat blind
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January 19, 2021 2:36 AM
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Par Le Figaro avec AFP P ublié hier à 22:12 L'armée algérienne a procédé à d'importantes manœuvres aéro-terrestres à Tindouf (sud), province frontalière du Sahara occidental et du Maroc, selon des images de la télévision publique algérienne diffusées lundi soir. Cet exercice, baptisé Al-Hazm 2021 («Résolution» 2021) s'est déroulé dimanche et lundi sous la supervision du chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le général Saïd Chanegriha. Pendant près d'un quart d'heure, la télévision a montré un exercice tactique à tirs réels de missiles, dont la dernière version du missile antichar russe Kornet. Seul armement non russe en démonstration, l'armée algérienne a pour la première fois exhibé un avion américain de reconnaissance électronique Beechcraft 1900 MMSA-Hissar. Ces exercices «s'inscrivent dans le cadre de l'évaluation de la première phase du programme de préparation au combat au titre de l'année 2020-2021», selon un communiqué du ministère de la Défense. Ils ont «pour objectif de développer l'expérience au combat», a déclaré le général Chanegriha dans un discours. Évoquant l'instabilité régionale, le chef d'état-major a souligné que l'Algérie «mérite que son armée soit constamment à la hauteur des enjeux auxquels elle fait face aujourd'hui, et qu'elle demeure éternellement libre, souveraine et tenace face aux ennemis d'hier et d'aujourd'hui». L'Algérie, plus grand pays d'Afrique, a plus de 6500 km de frontières avec sept pays, dont certains sont en proie à des conflits. Alliée des indépendantistes sahraouis, Alger a vivement dénoncé des «manœuvres étrangères» visant à la déstabiliser et pointé du doigt Israël, après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie d'une normalisation des relations de Rabat avec l'Etat hébreu.
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January 5, 2021 1:43 AM
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C’est le retour d’un serpent de mer presque aussi fort que celui du Sukhoi Su-57 en Algérie. Ce dimanche 3 janvier 2021 l’agence de presse officielle pakistanaise a fait état d’une possibilité d’acquisition prochaine de chasseurs de supériorité aérienne Shenyang J-11B par la Pāk Fìzāʾiyah. Le chiffre de 40 avions est avancé pour cet appareil qui deviendrait ainsi le meilleur chasseur de l’arsenal pakistanais. Il s’agirait ainsi de la première exportation pour Pékin de cette copie du célèbre Sukhoi Su-27 conçu du temps de l’Union Soviétique. Des Shenyang J-11 sous cocarde pakistanaise cela n’a rien de nouveau. Depuis une petite dizaine d’années un tel contrat est souvent avancé, on parle tantôt d’une quinzaine d’exemplaires tantôt d’une centaine, mais sans jamais voir la moindre concrétisation. Là c’est différent puisqu’il s’agit d’une officialisation autour d’une lettre d’intentions. Alors pourquoi un tel revirement pakistanais ? Pour trois raisons principales en fait. La première provient du fait que les militaires pakistanais ont pu parfaitement se rendre compte il y a quelques semaines des réalités du chasseur chinois. Lors de l’exercice sino-pakistanais Shaheen 19 les Shenyang J-11B chinois ont virtuellement abattu tous les chasseurs pakistanais. Les General Dynamics F-16AM/BM Fighting Falcon bien entendus mais également les JF-17 construits par les deux pays. Les retards dans ce programme d’ailleurs pourraient bien poussés les Pakistanais dans les bras de leur puissant allié vis à vis du Flanker B+. Voilà donc les deux premières raisons, la troisième est diplomatique. La France d’ailleurs n’en est pas étrangère. Pour la petite histoire durant l’exercice Shaheen 19 il semble bien que les J-11B n’aient jamais réussi à s’opposer efficacement aux F-16C/D Block 52+ bien plus évolués que les F-16AM/BM. Cette troisième raison, diplomatique donc, a tout à voir avec l’Inde. Depuis maintenant plusieurs semaines l’Indian Air Force aligne un véritable démultiplicateur de forces : le Dassault Aviation Rafale DH/EH. Et face à un tel adversaire la Pāk Fìzāʾiyah se sent bien démunie. Que peut t-elle faire contre un tel avion de combat qui pourrait engager au combat ses propres aéronefs en mode BVR, c’est à dire au-delà de la portée visuelle. Or les États-Unis refuseront catégoriquement de vendre un avion de combat moderne au Pakistan et les relations entre Moscou et Islamabad sont trop mauvaises pour envisager une telle solution. Il ne reste donc plus que Pékin et sa copie locale du Su-27. Pour Pékin justement une acquisition d’une quarantaine d’avions par les Pakistanais serait la preuve que son avion est aussi bon que le modèle ex-soviétique d’origine. Ce qui sur le papier semble vrai mais pas forcément dans les faits. Le Pakistan serait alors le premier client export de ce chasseur presque chinois. Affaire donc à suvre.
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December 31, 2020 7:04 AM
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La normalisation des relations du Maroc avec Israël est devenue le sujet de préoccupation majeure des autorités algériennes qui se rapprochent de la Russie. La principale préoccupation et la crainte majeure des autorités algériennes portent sur la collaboration militaire, sécuritaire et technologique entre le Maroc et Israël. Au cours de cette dernière semaine, les réunions de très haut niveau se sont enchaînées au niveau de l’Etat-Major de l’Armée algérienne, indique le site Maghreb Intelligence. Des réunions qui ont regroupé tous les hauts responsables de l’Institution militaire algérienne. Les services algériens sont également mobilisés. Des conciliabules ont été organisés au niveau de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la plus puissante branche du renseignement algérien, ainsi que la direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE). Au cours de cette semaine, un branle-bas de combat a été observé à tous les niveaux des institutions sécuritaires algériennes. L’axe Moscou-Alger Face au renforcement de l’axe Tel-Aviv-Rabat avec la bénédiction de Washington, Alger a d’ores et déjà pris des précautions et des solutions ont été envisagées pour renforcer la coopération militaire avec la Russie. Malgré une crise économique suffocante, les autorités algériennes vont proposer un partenariat beaucoup plus renforcé aux forces militaires russes, avec notamment une demande d’accès illimité aux armes de pointe avec des lignes de crédits à long-terme qui permettraient à l’Algérie de payer ses acquisitions militaires onéreuses sans s’étouffer financièrement.
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Romain
December 21, 2020 2:56 AM
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Il est régulièrement rapporté que l’Algérie s’interesserait de près au Su-57 « Felon », l’avion de cinquième génération, dont un premier exemplaire de série doit être livré aux forces aérospatiales russes d’ici la fin de cette année, soit avec un an retard par rapport à ce qui avait été annoncé. Et cela en raison de la perte d’un appareil de ce type lors d’un vol d’essais, le 24 décembre 2019. Ainsi, il y a encore à peine trois semaines, le site Avia.pro a indiqué qu’Alger avait signé un contrat d’une valeur de deux milliards de dollars pour la livraison de 14 Su-57 « Felon ». Seulement, cette information n’a jamais été officiellement confirmée. Pourtant, Andreï Yelchaninov, premier vice-président du conseil d’administration de la Commission militaro-industrielle russe, aurait eu l’occasion de le faire à l’occasion de l’entretien qu’il a donné à l’agence Interfax, le 16 décembre. Mais il est resté vague au sujet d’une éventuelle exportation du Su-57, si ce n’est qu’il a évoqué des « négociations en cours avec des acheteurs potentiels » qu’il s’est gardé de nommer. Et si de telles discussions ont lieu, cela veut évidemment dire qu’aucun contrat n’a été signé. Quant aux éventuels clients, l’Algérie en fait sans doute partie. La Turquie a un temps été citée, de même que les Émirats arabes unis. Mais ces derniers s’orientent vers l’achat de F-35A américains. Quoi qu’il en soit, M. Yelchaninov a parlé de « diverses options envisagées » pour le Su-57 à l’exportation. L’une d’elles consiste à proposer de livrer l’avion avec une « gamme complète d’arme » et un « système de service après-vente ». En clair, des prestations liées au maintien en condition opérationnelle [MCO] seraient comprises dans le prix de vente, comme cela est par exemple le cas avec le Rafale en Inde, où Dassault s’est engagé à assurer un taux de disponibilité de 75% durant les cinq premières années de service. Par ailleurs, le responsable russe a estimé que le Su-57 constitue une « plate-forme sur la base de laquelle toute une famille d’avions, y compris des avions spécialisés, peut naître ». Et une version biplace est même envisagée, tant pour les besoins des forces russes que pour les clients potentiels à l’exportation. Ce qui serait une première pour un avion de 5e génération. Aux États-Unis, un F-22 biplace avait un temps été envisagé… mais une telle variante fut finalement abandonnée. Cela étant, la Chine envisagerait aussi de développer un J-20 biplace, notamment pour les missions de guerre électronique, lesquelles supposent de traiter un grand nombre d’informations. Sur ce point, comme l’a montré le récent essai de l’algorithme ARTUµ à bord d’un avion espion U2 de l’US Air Force, l’intelligence artificielle pourrait être une solution intéressante… Mais M. Yelchaninov se veut prudent [et raisonnable?] sur ce sujet. « À mon avis, on ne peut pas dire que dans l’aviation, l’intelligence artificielle remplacera le pilote. Je pense que certains experts se trompent profondément lorsqu’ils disent qu’un pilote est un frein au développement de l’aviation, car il n’est pas capable de penser aussi vite qu’un ordinateur », a-t-il en effet estimé. Et d’ajouter : « Bien sûr, l’intelligence artificielle se développera, mais ce sera un système axé sur la création d’un environnement acceptable pour la prise de décision humaine. » En outre, d’autres développements sont à venir pour le Su-57. Sa « particularité est qu’il emportera non seulement des armes qui sont déjà utilisées par d’autres types d’avions [MiG-29, Su-30SM, Su-34] mais égalemement des nouvelles », a indiqué M. Yelchaninov. « Leurs tests devraient être achevés en 2021 », a-t-il confié, précisant qu’elles auront de « nouvelles caractéristiques » et qu’elles utiliseront de « nouveaux principes de guidage. » Enfin, le responsable russe a confirmé que le Su-57 sera prochainement doté des deux moteurs Lyulka Izdeliye 30, à la fois 30% plus légers et plus performants que les actuels AL-41F1 Izdeliye 117. « Nous espérons que, dans le cadre de ce contrat ou du prochain, l’avion sera équipé d’un nouveau moteur. C’est une procédure assez longue, mais la remotorisation d’un avion a toujours été un processus lent, qui nécessite à la fois un grand nombre de tests en vol et une évaluation de l’interaction entre tous les systèmes », a expliqué M. Yelchaninov Pour rappel, d’une envergure de 13,95 mètres pour une longueur de 19,8 mètres et une masse au décollage de 35.000 kg, le Su-57 Felon peut voler à la vitesse de Mach 2,42, 19.000 mètres d’altitude. Son rayon d’action serait compris entre 2.150 et 3.500 km. Doté de 4 soutes d’armement [dont 2 sur les flancs pour les missiles air-air] et 6 pylones externes, il est équipé d’un système de radars’ associant des radars en bande L et en bande X. Il opérera avec des drones de combat S-70 Okhotnik-B.
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Romain
December 14, 2020 2:42 AM
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Après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, c’est au tour du Maroc de normaliser ses relations, dans le cadre d’un accord négogié par les États-Unis. Il s’agit d’un nouveau succès diplomatique à mettre au crédit du président Trump qui pourrait en obtenir un cinquième si l’Arabie Saoudite emprunte la même voie. « Une autre avancée HISTORIQUE aujourd’hui! Nos deux GRANDS amis, Israël et le Royaume du Maroc, ont accepté de normaliser complètement leurs relations diplomatiques – un grand pas en avant pour la paix au Moyen-Orient! », a ainsi écrit M. Trump, dans un message diffusé via Twitter. Mais pour lever les dernières réserves de Rabat, la diplomatie américaine a sorti un atout : la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, laquelle est contestée par le Front Polisaro, une organisation qui, soutenue par l’Algérie, y a proclamé la République arabe sahraouie démocratique [RASD]. Depuis une quarantaine d’années, ce territoire fait l’objet d’un conflit, « gelé » en 1991 grâce à une médiation des Nations unies qui permit d’instaurer un cessez-le-feu et une zone tampon, avec la promesse – non tenue à ce jour – d’organiser un référendum d’autodétermintion. Cela étant, en novembre, la trêve a été rompue, avec une opération militaire lancée par Rabat pour lever le blocus d’un poste-frontière avec la Mauritanie. « La proposition sérieuse, crédible et réaliste du Maroc sur le plan d’autonomie est la seule base pour une solution juste et pérenne afin d’assurer paix et prospérité! », a donc estimé M. Trump. « Le Maroc a reconnu les Etats-Unis en 1777. Il est donc approprié que nous reconnaissions leur souveraineté sur le Sahara occidental », a-t-il fait valoir. « Le Polisario et le gouvernement sahraoui condamnent dans les termes les plus forts le fait que le président américain sortant Donald Trump attribue au Maroc ce qui ne lui appartient pas », ont réagi les indépendantistes sahraouis. La décision du président américain « ne change rien à la nature juridique de la question sahraouie car la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », ont-ils continué. « Elle constitue une violation flagrante de la charte des Nations unies […] et des textes fondateurs de l’Union africaine [UA] et freine les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution pacifique au conflit entre la République sahraouie et le royaume du Maroc », ont-ils ajouté. Mais outre la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, les États-Unis ont également accepté de livrer quatre drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9B Sky Guardian pouvant être armés. Selon l’agence Reuters, qui s’appuie sur les confidences faites par trois responsables américains, les négociations seraient bien avancées. Et la notification d’un possible contrat devrait être faite au Congrès incessamment sous peu. Cette vente potentielle n’est a priori pas liée à la reconnaissance d’Israël par le Maroc. En effet, les forces armées royales marocaines sont déjà de très bonnes clientes de l’industrie américaine de l’armement. En juin dernier, Rabat a signé une commande portant sur 24 hélicoptères d’attaque AH-64E Apache pour un montant non précisé, après celles concernant les chars Abrams et 24 avions de combat F-16 « Viper ». Qui plus est, les États-Unis et le Maroc ont encore renforcé leur coopération militaire avec la signature d’un accord lors d’une visite à Rabat de Mark Esper, l’ex-patron du Pentagone, en octobre. Par le passé, les Forces armées royales marocaines ont pu se procurer quatre drones MQ-1 Predator non armés dans les années 2000. Ces appareils ont ensuite rejoints par quatre Harfang d’occasion [et développés sur la base du Heron israélien] vendus par la France. Cependant, il n’était jusqu’alors pas possible à Rabat d’acquérir des drones armés auprès des États-Unis, en raison de leur interprétation stricte des règles – non juridiquement contraignante – du Régime de contrôle de la technologie des missiles [RCTM]. Or, en juillet, l’administration Trump a décidé d’assouplir les restrictions qui s’imposaient aux industriels américains afin de ne plus laisser le champ libre à leurs homologues chinois. Pour rappel, le MQ-9B « SkyGuardian » [ou « Sea Guardian »] est le dernier né de la gamme des MQ-9 du constructeur américain General Atomics. Pouvant mettre en oeuvre des missiles AGM-114R Hellfire, il est doté d’un radar à ouverture synthétique Lynx [ou d’un radar de surveillance maritme SeaVue], d’une boule optronique Wescam MX-20 et d’une nacelle Sage 750 qui permet d’identifier et de suivre les émissions radars. Son endurance peut être supérieure à 40 heures. Le Royaume-Uni, la Belgique, l’Inde, Taïwan et les Émirats arabes unis en ont commandé [ou sont sur le point de le faire].
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November 24, 2020 12:11 AM
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Après la réception d'un premier lot de 60 engins en juin dernier, l'Algérie a réceptionné ces derniers jours le second lot de BMPT 72 . Ce
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November 23, 2020 3:04 AM
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L’Algérie poursuit sa course à l’armement. Le ministère algérien de la Défense nationale aurait signé un contrat en vue d’acquérir 14 chasseurs de combat Sukhoï 57 de cinquième génération. Selon des médias spécialisés russes et américains, la facture que l’Algérie devra honorer avoisinera les deux milliards de dollars. “Le ministère algérien de la Défense a signé un contrat pour l’achat à la Russie d’environ 14 chasseurs lourds Su-57 de nouvelle génération. Cela fait de l’Algérie le premier client étranger des nouveaux combattants du Kremlin après leur entrée en production en série en juillet 2019″, fait savoir le média Polit Russia, citant le magazine américain Military Watch. Si l’on croit les mêmes sources, le contrat a déjà été signé, mais la date de signature n’a pas été indiquée. Il s’agit de l’achat de 14 chasseurs lourds de dernière génération qui feront de l’Armée algérienne l’une des mieux équipées du continent africain. Particulièrement en ce qui concerne ses forces aériennes. L’armement russe intéresse l’Algérie Il faut rappeler que l’Algérie est un client fidèle de l’armement russe. Et les Russes ne sont pas indifférents à cet intérêt algérien. D’ailleurs, ils sont toujours en quête de renforcer leurs ventes en Algérie. Comme en août 2020 quand le pays de Vladimir Poutine proposait à l’Algérie un système de défense global contre les drones. Ce système anti-drones devrait comprendre un équipement de contrôle, un équipement de détection radar, des canons anti-aériens et un équipement de guerre électronique spécifiquement conçus pour être utilisés contre des drones ou ce qui est appelé dans le jargon de l’industrie militaire des UAV (Unmanned Aerial Vehicles, Véhicules aériens sans pilotes) de petite taille. De son côté, l’Algérie reste le premier budget militaire d’Afrique, et la Russie n’y est pas indifférente. L’Armée algérienne est l’institution militaire qui a dépensé le plus en armement en 2019. Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), l’Algérie a dépensé 10,334 milliards de dollars dans l’armement durant l’année 2019, contre 9.584 milliards de dollars l’année précédente. Soit une hausse de 7.83%. Lire aussi : L’Algérie reste le premier budget militaire d’Afrique
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November 23, 2020 2:34 AM
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Le projet aura mis presque dix ans à se concrétiser, l’Algérie va enfin recevoir trois corvettes Steregutchy Project 20380 en 2021, deux seraient déjà en construction dans les chantiers de Severnaya Verf à St Petersbourg en Russie. L’info a été confirmée et étayée par le membre JAMRA du forum Defense et Technologie qui suit les questions de défense dans la région. Selon nos informations un des points d’achoppement concernant ce projet de coopération a été l’armement et l’électronique de bord. La Russie a aussi pendant plusieurs années souffert de l’embargo européen et ukrainien (forcemment) sur les turbines de navires, une technologie que la Russie a récupérée à travers la société ODK progressivement à partir de 2016. Il semble que finalement Moscou a convenu de livrer une version moderne, équivalente à celle entrée en service dans la marine russe à l’Algérie. La version que recevra l’Algérie va probablement disposer de missiles anti navires et anti surface Kalibr, d’un système antiaérien Pantsir M et de missiles Sam Redut, équivalent du S350.
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February 16, 2021 2:12 AM
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Lors de sa visite à l’ECMK, à Khenchela, aujourd’hui 11 février, le chef d’Etat-major Saïd Chengriha a pu découvrir de nouveaux modèles d’armes légères fabriquées localement. Il s’agit du pistolet mitrailleur calibre 9×19 Parabellum CS/LS7. Doté d’un chargeur en polymère de 30 balles, il pèse 2.8 Kg seulement et a une portée avec précision d
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February 12, 2021 2:47 PM
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C’est un des enseignements du salon Aero India 2021 qui s’est tenue du mercredi 3 au vendredi 5 février inclus. L’avionneur russe Sukhoi a décidé d’engager ses moyens afin de garantir l’exportation de son chasseur annoncé furtif Su-57. Il s’agit d’une décision logique maintenant que le tout premier exemplaire de série a été livré aux forces aériennes russes. Le célèbre constructeur le présente comme une alternative crédible au Lockheed-Martin F-35A Lightning II américain. L’arrivée en unité du premier avion de série a été considéré, à très juste titre, comme un évènement dans l’histoire aéronautique russe. Désormais que cet avion a été livré il devient un argument de choc pour une éventuelle exportation. L’expérience montre qu’un avion de combat non utilisé par son pays d’origine a peu de risques de devenir un succès à l’export. Pour autant rien ne garantit que le Sukhoi Su-57 Felon soit un best-seller en devenir. D’abord parce qu’il n’arrive pas en pole-position sur le marché des avions de combat à signature radar réduite. Le Lockheed-Martin F-35A Lightning II américain y est déjà présent, et malgré le ressentiment de nombreuses personnes c’est un succès commercial indéniable. Pour autant le Sukhoi Su-57E, la version export donc du Felon, a ses chances auprès de pays n’étant pas forcément dans la sphère d’influence de Washington DC. On pense à des puissances régionales comme l’Égypte, la Turquie, ou encore le Venezuela. Des nations plus mineures comme l’Algérie ou le Kazakhstan ont également faites savoir qu’elles désiraient acquérir l’avion, même s’il semble encore peut-être hors de leur portée. L’autre point qui fait débat pour voir en ce nouveau chasseur russe un véritable succès à l’international ce sont les réserves émises depuis plusieurs années sur sa furtivité réelle. À la différence là encore du F-35A Lightning II le Su-57 Felon n’est jamais apparu nul part avec le moindre système de dégradation de furtivité. Comme si les Russes craignaient qu’un tel équipement ne révèle qu’en fait leur chasseur n’est pas si discret que cela déjà en configuration lisse. Et pour cela il y a plusieurs facteurs : des entrées d’air très proéminentes, des tuyères de réacteurs particulièrement imposantes, mais aussi une architecture générale assez datée rappelant fortement le Lockheed-Martin F-22A Raptor. Or cet avion sert aux États-Unis depuis déjà une quinzaine d’années, il ne représente donc plus forcément le nec plus ultra de la modernité. Enfin le Su-57 Felon a un gros cailloux dans sa chaussure : l’Indian Air Force. Cette dernière a décidé de quitter le programme russe car elle ne le voyait pas aboutir à grand-chose de valable. En lieu et place elle a préféré le Dassault Aviation Rafale français qui lui est énormément de choses mais absolument pas un chasseur furtif. Et pourtant les Indiens l’ont acheté au détriment du Felon. Donc oui on comprend que pour le légitimer sur le scène internationale la Russie ait décidé d’accélérer les tentatives de vente à l’export de son nouveau chasseur mais on peut aussi se demander si là encore Sukhoi ne confond pas vitesse et précipitation. L’avenir nous le dira, en nous révélant au passage l’identité de ce futur premier client. Car une chose semble désormais avérée : l’avion sera vendu à l’étranger. C’est l’échelle à laquelle il sera vendu qui reste inconnue. Un succès commercial comme le MiG-29 ou un flop comme le Su-37 ?
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Romain
February 3, 2021 1:41 AM
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À la tête de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE], Bernard Émié n’intervient que très rarement publiquement. Aussi, les propos qu’il a tenus le 1er février, sur la base aérienne d’Orléans-Bricy, où venait de se tenir un comité exécutif dédié au contre-terrorisme et présidé par Florence Parly, la ministre des Armées, étaient attendus. D’autant plus que son intervention était diffusée via les réseaux sociaux. Mais le chef du renseignement extérieur français n’a rien dit de particulier que l’on ne sache déjà sur les opérations notamment menées au Sahel contre les deux organisations jihadistes qui y sévissent, à savoir l’État islamique au grand Sahara [EIGS] et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM/JNIM], qu’il a assimilé à al-Qaïda. Ainsi en est-il, par exemple, du projet des jihadistes d’étendre leur influence vers le golfe de Guinée… Projet qui n’est pas récent étant donné que dans une vidéo diffusée en novembre 2018, les principaux cadres du JNIM avaient appelé les Peuls à la guerre sainte dans plusieurs pays de cette région, dont Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Nigéria, le Cameroun et le Bénin. Pourtant, lors de son intervention, M. Émié a expliqué que ce projet d’étendre le « jihad » vers le golfe de Guinée, et en particulier à la Côte d’Ivoire et au Bénin, avait été conçu lors d’une réunion entre Abdelmalek Droukdel, alors chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI], Iyad Ag Ghaly, celui du JNIM et Amadou Koufa, « l’émir » de la katiba Macina. Pour appuyer son propos, le DGSE a produit une vidéo de cette rencontre, qui aurait eu lieu en février 2020… tout en insistant sur le moyen par lequel elle est parvenue à ses services. « Grâce à l’une de nos sources humaines, nous avons obtenu la vidéo que vous allez voir [elle a été montrée aux journalistes présents à Orléans mais pas sur les réseaux sociaux, ndlr]. Elle a été filmée par un individu évoluant au plus près des chefs terroristes. Obtenir des renseignements de cette nature est le coeur de métier de la DGSE », a dit M. Émié. Pourquoi faire une telle révélation? Était-ce pour faire comprendre aux chefs jihadistes qu’un « espion » se cache parmi leur entourage? Et, à partir de là, insuffler le soupçon? En tout cas, M. Émié a fait passer un autre message : celui que pas un des gestes de ces chefs jihadistes n’échappe à la DGSE. « Avec nos partenaires, et notamment nos partenaires africains […], nous travaillons à identifier les chefs d’al-Qaïda. Nous transmettons ensuite à nos armées des renseignements très précis sur leur manière de vivre, leur localisation, les puits qu’ils utilisent, les oueds et les adrars qu’ils parcourent et les villages qu’ils fréquentent », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « Et lorsque nous apprenons qu’un responsable s’y trouve au volant de son pick-up, nos armées prennent la main. Cela a permis des opérations décisives. En novembre 2020, c’est par exemple de cette manière que nous avons neutralisé le terroriste Ba Ag Moussa, le coordonateur des opérations militaire d’al-Qaïda au Sahel. » Qu’en a-t-il été pour Abdelmalek Droukdel, qui a connu un sort identique quelques mois plus tôt? L’origine des informations ayant permis son élimination par les forces spéciales françaises n’avait jusqu’alors jamais été précisée officiellement. L’opération a été conduite « à partir de croisements de renseignements français et américains – Washington dispose d’importants moyens de surveillance aérienne au Sahel », avait toutefois confié une « source » au quotidien « Le Monde ». Or, selon M. Émié, ce « redoutable chef terroriste a été neutralisé le 3 juin 2020 lors d’une opération française, menée sur renseignements de la DGSE, dans la région de Talhandak , au plus près de la frontière entre le Mali et l’Algérie. » Quoi qu’il en soit, le chef de la DGSE a enfoncé le clou en montrant une photographie des cinq membres fondateurs du JNIM. Et de souligner que, à ce jour, il n’en reste plus que deux en vie, dont Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa [qui avait été donné pour mort… avant de réapparaître].
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February 2, 2021 1:24 AM
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Cette fois ci ça y est ! Ce dimanche 31 janvier 2021 le Kremlin a confirmé que la force aérienne russe avait réceptionné son premier Sukhoi Su-57 de série en fin de semaine dernière. L’avion a été immédiatement accepté au service même s’il ne réalisera pas de mission opérationnelle avant l’an prochain. Désormais la Russie entre dans le club de moins en moins restreint des nations disposant d’avions furtifs. Après bien des atermoiements et un détachement d’avions de présérie en Syrie qui en avait fait marrer plus d’un cette fois la Russie a commencé à rattraper son retard technologique sur ses adversaires de l’OTAN. Cette fin janvier 2021 restera dans l’histoire aéronautique russe comme le moment durant lequel ce pays a reçu un nouvel avion de combat. Produit dans les usines Sukhoi de Komsomolsk-sur-l’Amour dans l’extrême orient russe il a été livré, par les airs, sur la base aérienne de Lipetsk sise à plusieurs milliers de kilomètres de là. Il faut dire que celle-ci se trouve à un peu moins de 400 kilomètres de Moscou. Ce premier Sukhoi Su-57 Felon de série a été pris en compte par une unité d’entraînement avancé qui utilisera l’avion comme plateforme de formation des futurs instructeurs. À la fin de l’année cinq de ces avions furtifs auront été livrés sur la base aérienne de Lipetsk. Si on en croit les déclarations du ministère russe de la défense les premières missions opérationnelles de ces premiers Su-57 Felon interviendront dans le courant du second semestre 2022. À ce moment là les forces aériennes russes devraient aligner leur première dizaine d’avions furtifs, si les cadences de production réussissent à suivre. On remarquera que le gouvernement russe s’est bien abstenu d’affecter ce chasseur dans une zone où il aurait l’opportunité de rencontrer la chasse de l’OTAN. Il est trop loin du territoire ukrainien de Crimée sous occupation ou encore de la zone d’interception japonaise. À n’en pas douter désormais nous saurons très vite si le Su-57 est vraiment la merveille de technologie que la Russie essaye de vendre aux opinions publiques européennes. Maintenant qu’il sert dans son pays d’origine il est certains que la Russie tentera de le vendre à l’export à des puissances régionales comme l’Égypte ou le Venezuela, voire à des pays de moindre importance stratégique à l’image de l’Algérie ou du Kazakhstan. Photo © Keypublishing.
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January 20, 2021 12:30 AM
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Un détachement de navires de guerre russes composé d'une frégate, d'un remorqueur en haute mer et d'un navire pétrolier ravitailleur a accosté, lundi, au port d'Alger dans le cadre d'une halte technique de trois jours, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale. "Dans le cadre de la coopération militaire entre l'Algérie et la Russie, un détachement de navires de guerre a accosté, lundi au port d'Alger, composé de la frégate +Admiral Kasatonov+, du remorqueur en haute mer +Nicolay tchiker+ et du pétrolier ravitailleur +Vyazma+, dans le cadre d'une halte technique de trois jours", ajoute le communiqué. "En marge de cette halte, le commandant de ce détachement de la marine russe a rendu une visite de courtoisie au commandant de la Façade Maritime Centre", selon la même source. Cette halte s'inscrit dans le cadre des activités de coopération militaire entre les deux pays dans le domaine de la défense visant à renforcer l'échange d'expertise entre nos forces navales et la marine russe", conclut le document.
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January 13, 2021 1:38 AM
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Le président turc des industries de défense Ismail Demir a déclaré le 11 janvier que les systèmes russes de défense antimissile S-400 sont prêts à être mis en service en Turquie. En Turquie, le S-400 est opérationnel Le président turc des industries de défense Ismail Demir a déclaré le 11 janvier que les systèmes russes de défense antimissile S-400 sont prêts à être mis en service en Turquie. « Le S-400 est prêt à l’emploi, les forces armées décideront quand un tel besoin se fait sentir », a t-il ajouté. Le S-400 a été développé par la société Almaz-Antei et la Turquie n'est pas le premier pays client de ce système de défense, puisqu'en dehors de la Russie qui compte au moins 8 régiments armés du S-400 (il avait été prévu d'en équiper 12 en 2020), la Chine mais aussi l'Algérie disposent de batteries S-400. Un système de défense anti-aérienne polyvalent Le S-400 comprend plusieurs équipements dont un poste de commandement mais également trois radars œuvrant en basse, haute altitude et de type multifonction, jusqu'à douze véhicules de lancement comportant quatre missiles chacun, lesquels peuvent être de cinq types différents. Ce ne sont pas moins de 48 missiles qui peuvent être mis en œuvre et offrir une vaste couverture aérienne. Le S-400 peut être aussi bien déployé contre un missile de croisière de type Tomahawk qu'un avion de reconnaissance tel que le Lockheed Martin TR-1 ou encore des bombardiers furtifs B-2 voire des appareils de guerre électronique ou de manière nettement plus classique, des bombardiers lourds comme le Boeing B-52 ou le Boeing (Rockwell) B-1. Par ailleurs, Ismail Demir a informé que les entreprises turques continuent de travailler sur le projet de développement de chasseurs F-35 américains, malgré la décision de Washington d’exclure la Turquie de ce programme. https://www.air-cosmosboutique.com/produit/abonnement-numerique-1-an-aircosmos/
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January 4, 2021 1:24 AM
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Les forces terrestres russes prévoient de participer à neuf exercices militaires avec des forces étrangères en 2021, a rapporté vendredi le ministère russe de la Défense. La Russie prévoit d'organiser sur son territoires six exercices bilatéraux respectivement avec l'Algérie, l'Inde, le Pakistan, le Laos, le Vietnam et le Sri Lanka, a déclaré le ministère dans un communiqué. Sur le territoire de la Russie également, deux exercices multilatéraux impliqueront des membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) . Un exercice militaire conjoint entre la Russie et la Mongolie sera organisé en territoire mongol. "Toutes ces manoeuvres auront pour but le maintien de la paix et la lutte antiterrorisme", indique ce communiqué. Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation. Source: Agence de presse Xinhua
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Romain
December 31, 2020 6:52 AM
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Les conditions de la libération, en octobre, de quatre otages détenus par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou RVIM], lié à al-Qaïda, demeurent encore obscures. On sait que les autorités maliennes ont consenti à relâcher entre 100 et 200 jihadistes, dont l’identité n’a, à ce jour, pas été précisée. Il a été avancé qu’il s’agissait essentiellement de « combattants de base » et de quelques chefs. En outre, une rançon, dont le montant n’a jamais été confirmé officiellement, aurait également été versée à l’organisation terroriste. Pour rappel, parmi les otages libérés figuraient la française Sophie « Mariam » Pétronin, enlevée à Gao en décembre 2016, ainsi que deux ressortissants italiens, à savoir le missionnaire Pier Luigi Maccalli et Nicola Chiacchio, qui faisait du tourisme au moment de son rapt, en février 2019. Et surtout il y avait Soumaïla Cissé, un homme politique malien de premier plan, décédé depuis de la covid-19. L’importance de sa libération par le GSIM explique probablement les concessions faites par Bamako. Évidemment, la libération d’une grosse centaine de jihadistes a été une pilule amère à avaler pour les forces françaises, d’autant plus qu’ils avaient été capturés, pour la plupart, par Barkhane… Mais, comme l’a assuré la ministre des Armées, Florence Parly, la France n’a pas été impliquée dans les négociations. Ce qu’a confirmé le Premier ministre, Jean Castex, le 12 octobre. Et Paris a démenti tout versement de rançon pour que Mme Pétronin soit relâchée par ses ravisseurs. Mais selon le quotidien Il Foglio, Rome aurait payé une rançon – dont le montant n’a pas été précisé – pour la libération du père Maccalli et celle de Nicola Chiacchio, via un médiateur touareg. Et citant une source au courant des tractations, le journal a affirmé que le gouvernement malien avait également versé de l’argent au GSIM pour récupérer Soumaïla Cissé. Reste que l’Algérie a critiqué les négocations concernant les otages et dénoncé des « pratiques douteuses ». Pour Alger, le risque était alors de voir une partie des jihadistes relâchés par Bamako revenir sur son territoire. Et, le 6 décembre, lors de la 14e Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, a dit « prendre acte, avec une grande préoccupation, de la poursuite des tranferts, au profit de groupes terroristes, de fonds colossaux au titre de rançons pour la libération d’otages. » Et d’insister : De tels démarches « sapent nos efforts de lutte antiterroriste ». Plusieurs plusieurs semaines plus tôt, soit le 27 octobre, le renseignement militaire algérien avait mis la main sur Mustapha Derrar lors d’une opération conduite à Tlemcen. Cet individu avait rejoint le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest [MUJAO] en 2012, avant d’être capturé un an plus tard lors de l’opération Serval. Emprisonné depuis à Bamako, il a fait parti des jihadistes libérés en échange des quatre otages. Dans un entretien accordé au quotidien El Watan, dans lequel il a confirmé la mort, en Libye, du chef jihadiste Mokthar Belmokthar, Derrar a confié qu’il avait été transféré à Tigherghart [nord du Mali] avec d’autres anciens détenus. Ces derniers, a-t-il dit, ont été pris en charge par la Mission des Nations unies au Mali [MINUSMA] pour ensuite être confiés au Mouvement national de libération de l’Azawad [MNLA], lequel les a remis au GSIM, « à quelques centaines de kilomètres de Kidal. » Puis il a pris la décision de revenir en Algérie. Au passage, il a précisé que le montant de la rançon des otages était de 30 millions d’euros… Ce qui n’a pas été corroboré depuis. Mais, visiblement, Derrar, n’a pas été le seul jihadiste à être revenu en Algérie. Sur la base de renseignement obtenus lors d’une opération menée le 1er décembre dans la localité d’Oued Bouayache, près de la commune d’El-Ancer, à Jijel, et au cours de laquelle trois terroristes ont été abattus, l’armée algérienne a dit avoir capturé, deux semaines plus tard et dans le même secteur, un « dangereux terroriste dénommé ‘Rezkane Ahcene’, dit « Abou Dahdah » qui avait rallié les groupes terroristes en 1994. » Sur l’une des photographies accompagnant le communiqué publié pour annoncer cette arrestation, on voit sept liasses de billets de 200 euros côtoyant une kalachnikov, des munitions et des téléphones portables. À ce moment, le ministère algérien de la Défense n’a pas fait le lien entre cet argent et la rançon évoquée pour la libération des otages du GSIM. La capture de Rezkane Ahcene, dont on ne sait pas grand chose, a permis de monter une autre opération « de recherche et de ratissage », le 28 décembre. Au cours de cette dernière, conduite « près de la commune d’El-Ancer à Jijel », avance le ministère algérien de la Défense, les militaires ont « découvert et détruit […] dans la localité de Djebel Boutouil dans la même zone, cinq casemates pour terroristes » et ont « récupéré la somme de 80.000 euros, qui s’est avérée être la première tranche de la rançon, objet du marché conclu le mois d’octobre passé au Sahel, et supposée être versée au profit des résidus des groupes terroristes traqués par les services de sécurité » dans le nord de l’Algérie. Et sur l’une des photographies publiées à l’occasion, on voit encore sept liasses de billets de 200 euros. Cela étant, une telle affirmation interroge. Comment les autorités algériennes peuvent-elles dire qu’elles ont saisi une partie de la rançon en question sans connaître les éléments d’identification des billets ont servi à la payer? De telles informations leur ont-elles été communiquées? Si tel est le cas, ce ne peut être que par ceux qui l’ont versée… Photo : Ministère algérien de la Défense
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December 17, 2020 2:12 AM
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L’appareil a dévissé brutalement pour s’écraser en mer. Les trois membres de l’équipage ont péri. Par Ph.L. avec AFP Le 16 décembre 2020 à 15h47, modifié le 16 décembre 2020 à 18h28 Un hélicoptère des forces navales algériennes s'est abîmé en mer, mercredi matin, au large de la commune de Bouharoun, dans la province de Tipaza, près d'Alger. Dans un premier temps, le ministère de la Défense a annoncé qu'un lieutenant avait péri et que deux autres officiers étaient portés disparus. Les corps de ces derniers ont été repêchés après quelques heures de recherches. L'hélicoptère militaire de recherche et de sauvetage de type MS-25 Merlin effectuait un vol d'entraînement technique, avec à son bord un équipage de trois pilotes, a précisé le ministère. Une vidéo amateur de quelques secondes montre l'appareil dévisser avant de s'écraser en mer par beau temps. « Nous déplorons le décès du lieutenant-colonel Kharoussa Nouredinne, du lieutenant-colonel El Ouafi Mohamed Lamine et du lieutenant Bouzayda Nouredine », a annoncé le ministère dans un second communiqué, une fois retrouvés les corps des deux autres officiers. Le chef d'état-major de l'armée, le général Saïd Chengriha, a adressé ses condoléances aux familles des victimes. Une enquête a été ouverte. Il s'agit du deuxième crash militaire de l'année. Deux officiers de l'armée de l'air avaient été tués le 27 janvier quand leur chasseur Sukhoï SU-30 s'était écrasé à environ 400 km à l'est d'Alger. Plusieurs accidents aériens, impliquant des hélicoptères ou des avions civils et militaires, se sont produits ces dernières années en Algérie. Deux accidents d'hélicoptères militaires en mai et juin 2017 avaient fait respectivement trois et deux morts. La pire catastrophe récente remonte à avril 2018, quand un Iliouchine-76, avion de transport militaire russe, s'est écrasé peu après son décollage de la base de Boufarik, au sud d'Alger, faisant 257 victimes, majoritairement des militaires et des membres de leurs familles.
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December 3, 2020 2:21 AM
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Le Ministère de la Défense du Mali a placé une commande ferme pour un avion de transport tactique Airbus C295 supplémentaire. Ce second avion, qui sera livré en 2021, viendra compléter le premier C295 en service depuis décembre 2016, et qui a déjà accumulé 1’770 heures de vol et transporté plus de 38’000 passagers et 900 tonnes de fret en moins de quatre ans d'exploitation. Cette nouvelle commande inclut également un soutien logistique intégré comprenant un lot de pièces de rechange pour les deux avions et des formations pour les équipages et les mécaniciens. Cette commande ferme répond au besoin urgent des autorités de la République du Mali de disposer, dans un délai très court, d’une capacité permanente de transport aérien, lien vital permettant de soutenir les opérations militaires et les actions de développement et de désenclavement des régions du nord du Mali. Le C-295 : Au début des années 1980, l'Espagne cherche un appareil complémentaire au C-212, le constructeur national CASA s'entend avec l'indonésien IPTN pour produire la version de base d'un appareil de transport tactique, les autres versions pouvant être produites nationalement. Le premier vol intervient le 11 novembre 1983 et l'avion entra en service dans l'Ejercito del Aire en 1988. Le CN-235 reprend les éléments traditionnels du transport tactique : ailes et dérives hautes pour les protéger des projections venues des pistes non préparées, aile droite pour diminuer la vitesse d'approche, rampe de chargement à l'arrière. Le CN-235 peut ainsi transporter 51 combattants, 18 brancards ou 4 palettes. En 1995, l'Espagne crée une version très modernisée, le C-295, pour compléter sa flotte. Le C-295 dispose d'une soute plus longue de 3 mètres, d'une nouvelle avionique, d'un train et d'une structure renforcés, de points d'emports sous les ailes et de moteurs Pratt & Whitney PW127G entraînant des hélices hexapales. Il peut ainsi transporter 71 combattants, 48 parachutistes, 24 civières ou 5 palettes. Il est également proposé en version Persuader pouvant accomplir des missions de chasse aux sous-marins. Le C295 est en train de devenir l’avion de transport tactique standard du 21e siècle en Afrique avec 37 avions commandés dans la région, de l’Algérie, l’Égypte et le Ghana à la Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali.
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Romain
November 23, 2020 3:06 AM
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C’est à l’occasion de l’arrivée du second lot de chasseurs de chars BMPT-72 que les premières photos de ce dernier sont apparus, grâce à la contribution de notre photographe T800 Nous avons été les premiers à annoncer à l’époque le deal et les premièrs à suivre la première livraison en juin 2020. L’arrivée de ce second lot correspond à l’entrée en service du BMPT-72 au sein des unités de combat.
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Romain
November 23, 2020 2:42 AM
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Le chef d'Etat-major de l'Armée Algérienne, Saïd Chengriha a appelé, samedi 21 novembre 2020, les dirigeants des forces armées à se focaliser sur l'exportation des industries militaires algériennes aux niveaux régional et international. Chengriha les a exhortés en disant qu'ils devraient "entrer sur les marchés régionaux et même internationaux et envisager d'exporter les produits militaires de l'Algérie, y compris les armes et les munitions" tout en assurant "la qualité et la conformité aux normes internationales".
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