Collage, papier

Durant tout le mois de mars, Marie-Claude Rivé expose au Musée en Florentinois une quarantaine de tableaux.

Le collage est une tendance marquante de 2024, il évoque un profond sentiment de créativité et d’individualité, accordant aux graphistes la liberté de s’affranchir des contraintes traditionnelles et d’exprimer unique de l’art. Qu’il s’agisse d’une mosaïque numérique ou d’un chef-d’œuvre découpé et collé à la main, les collages apportent une touche d’authenticité brute aux designs qui ne peut être obtenue avec des grilles parfaitement alignées comme nous le voyons traditionnellement

Entre 1918 et 1920, il y a surtout les célèbres Duo-Collages réalisés à quatre mains, mettant à l’honneur la grille orthogonale dont la structure en rectangles restera très présente par la suite dans le travail de Sophie Taeuber.

Un art à la définition floue, dont les images et les éléments, une fois juxtaposés, révèlent une autre histoire, délivrent un autre discours. Regard sur la création d’aujourd’hui.

La décennie 2000-2010 est marquée par une série s’inspirant de Michel-Ange et de collages utilisant photos, radiographies ou dessins. « Talking of Michelangelo » isole un détail de la Chapelle Sixtine, la tête d’Adam que Brigitte Hauck insère, en plusieurs variantes, dans un collage.

La collection d’une vingtaine d’œuvres présentées met en lumière diverses techniques telles que le papier mâché, le collage, le papier roulé, la sculpture et même le surcyclage de mobilier. Chez Fiona Laty, chaque élément est conçu à partir de matériaux de récupération, de la toile de support jusqu’au cadre, sans utilisation de colorants ni de produits chimiques, une caractéristique dont l’artiste est fière.

Après avoir montré ses œuvres à de nombreuses reprises à l’occasion de group-show et de salons pendant plus de trente ans, KREO dévoile un ensemble d’œuvres inédites regroupant collages et masques, datant des années 1960 à sa disparition en 2012.

Figure charismatique de l’art outsider, Mr Djub, le programmateur musical de France Inter détourne des images de la fin du XIXe siècle pour fabriquer d’incroyables collages actuellement exposés à la galerie des Yeux fertiles, à Paris. Une expérience de science-fiction historique unique en son genre.

La star de la collection est « Un perroquet pour Juan Gris » (1953-54), un objet discrètement fascinant qui présente une découpe en papier d’un cacatoès blanc perché sur une branche. C’est un oiseau étrange, habitant dans une pièce poussiéreuse sans fenêtre ni vue. Les murs sont tapissés d’objets en papier – des feuilles de journaux et des fragments de carte.