Collage, papier

"Ce colloque s’intéressera au rapport triangulaire entre image, papier, et manipulation. Il s’attachera d’une part aux images de papier produites en série pour être manipulées, construites et enrichies par leurs publics, et d’autre part aux pratiques amateures de bricolage s’appuyant sur des images sérielles destinées ou non à de telles pratiques (scrapbooking à partir d’éphémères, coloriage d’estampes, broderie d’images pieuses ou de cartes postales)."

"Marco Scotini, vieil ami, commissaire de l’exposition eschoise et directeur scientifique de ses archives, confirme l’idée, d’ailleurs acceptée par l’artiste lui-même qui, raconte-t-il, a longtemps caché ses «premières activités». Pire, poursuit-il, certains de ses anciens travaux ont fini au feu (notamment de nombreuses peintures). Mais par chance, ou par sens, il a gardé ses collages qui, réunis à la Konschthal, ouvrent de nouvelles perspectives sur l’homme et son œuvre. Au point même d’en offrir une «possible réécriture», promet-il."

"« Le choix d’utilisation du papier imprimé matérialise et fixe chaque découpe, chaque décision ; une ouverture au hasard » conclut l’artiste."

"À partir des ressources mises à leur disposition, les participants auront carte blanche pour imaginer une identité visuelle forte racontant le passé, le présent et le futur des abords de Notre-Dame. Ils pourront exploiter les outils graphiques de leur choix : illustrations artistiques, collages, photomontages, jeux typographiques, chronologies visuelles, témoignages, infographies... tous les outils sont permis pour donner vie à cet espace en plein cœur de Paris !"

"Influencée par des peintres comme l’Espagnol Francisco de Goya (1746 – 1828) ou la Portugaise Paula Rego (1935-2022), Susanna Inglada réalise des acryliques, puis découpe pour ensuite les enchevêtrer. Ses ensembles forment d’imposants collages qui,  au-delà de l’effet d’entassement qu’ils suggèrent, traitent de la violence du rapport entre les genres."

"Une vingtaine d’œuvres sont exposées, parmi lesquelles des peintures à l'huile, des collages ou encore des objets."

"Les collages analogiques et numériques de la personne qui se cache derrière le compte @lepgiu22 révèlent un univers surréaliste et humoristique. Son travail a l’odeur d’une douce matinée de vacances, où pendant que l’on beurre les tartines, on ouvre les cadeaux aux pieds du sapin."

L'exposition "Jacques Prévert, le rêveur d'images" révèle une facette méconnue du célèbre poète, auteur d'une œuvre plastique considérable riche de collages, dessins et livres d'artiste.

"Raoul Hausmann (1886-1971) est un des fondateurs du mouvement Dada à Berlin au cours de la Première Guerre mondiale [il fut surnommé Der Dadasophe]. Il est aussi un des pionniers du collage et inventeur du photomontage. Ayant fui le nazisme en 1933, c’est à Limoges qu’il s’est installé en 1944 jusqu’en 1971."

"Quand elle pense aux États-Unis, elle pense au coke! Elle a commencé à incorporer des canettes de coke dans ses peintures et a continué à utiliser d'autres canettes de soda colorées. Elle casse les canettes pour leur donner les formes qu'elle souhaite, assortit sa peinture avec elles et ajoute souvent des collages de photos et de papier pour donner encore plus de texture à ses créations."

Éléonore False déploie un élégant travail de l’image et du collage, qui s’étend jusqu’au volume et traduit une fine réflexion autour des arts appliqués. Rencontre.

Frédéric Desessard, artiste gasnytois, expose à Giverny (Eure) jusqu'au 30 avril. Il réalise des toiles en relief avec des petites bandes de papier plié.

Trois panneaux restaurés de l'immense collage pour l'Expo 58 de Saul Steinberg, exposés à Paris avant Bruxelles.

Artiste collagiste, Sylvie Priolet travaille à partir d’illustrations et de textes prélevés dans d’anciens manuels de zoologie, de livres de photos ou d’anciens journaux. Elle entremêle papiers collés et encre colorée, illustrations et écriture.Malgré son enfance à la campagne, l’artiste a gardé une grande peur des animaux. L’idée de créer un bestiaire est probablement née de cette peur, avec la secrète intention de tenter de l’apprivoiser. "

"Jean Arp (1886-1966) et Sophie Taeuber-Arp (1889-1943) occupent une place à part parmi les couples d’artistes du XXe siècle. (...)
Les tourtereaux se sont rencontrés en 1915 à Zurich dans la galerie Tanner où Jean expose alors des tapisseries, des broderies et des collages en papier. Dadaïstes convaincus, ils militent tous deux pour un art libéré des hiérarchies. Ils veulent briser les frontières entre les disciplines et réaliser un travail de sape contre tout ce qui représente l’ordre établi pour en finir avec le monde ancien qui a conduit à l’hécatombe de la première guerre mondiale."

Dans sa série Playboy series (untilted), Jule Ehlenz s’attaque à la représentation des femmes dans les magazines masculins.