CIHEAM Press Review

Alors que la France a enregistré un record d’arrêtés sécheresse cet été, l’hydroclimatologue Florence Habets analyse, dans un entretien au « Monde », la fragilité des ressources en eau du pays et appelle à la sobriété dans les usages.

Lors d’une récente intervention sur les ondes de Mosaique Fm, dans l’émission Ahla Sbeh, Rafik Aini, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, a annoncé que le département envisage la construction de barrages souterrains, dans le but de lutter contre le stress hydrique.

En 2021, le secteur agricole apparaît comme le plus grand consommateur d’eau en Tunisie. L’étude montre que le secteur agricole est le plus grand consommateur de cette ressource avec un volume de 2722 Mm³, soit 75 % des prélèvements. 817 Mm³ (23 %) sont exploités par l’alimentation en eau potable (AEP). Le secteur touristique consomme 10,1 Mm³ (0,3 %). Le secteur industriel enregistre une exploitation de 60,6 Mm³ (1,7%).

L’eau est une des ressources les plus importantes de notre planète, mieux connaître son cycle et ses réserves est indispensable pour la gérer au mieux.

Alors que le réchauffement climatique raréfie les ressources en eau potable, des ingénieurs tunisiens ont présenté à Vivatech, le salon de l'innovation technologique français, une machine capable de…

Même avec l’apport des dernières précipitations pluviales de la fin mars et début avril courant, les disponibilités en ressources hydriques demeurent encore loin d’être en mesure de couvrir les besoins exprimés, tant pour la consommation courante que pour les activités économiques, notamment agricoles.

« C’est la première fois de son histoire que la Moulouya ne se déverse plus dans la mer », s’attriste l’écologiste Mohamed Benata. L’assèchement d’un des plus longs fleuves du Maroc, qui se jetait dans la Méditerranée après plus de 500 km dans les montagnes du Moyen Atlas, menace les terres agricoles et la biodiversité.

Dans cette tribune, Mohamed Taher Srairi, professeur universitaire à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, revient sur l’impact du changement climatique sur l’agriculture marocaine. Il appelle à un changement de politique privilégiant des solutions plus innovantes, notamment le recours à l’eau renouvelable comme la pluie.

Dans son rapport de janvier 2025 sur les « Perspectives économiques mondiales », la Banque mondiale a dressé un état des lieux de l’économie globale, soulignant les difficultés auxquelles les pays émergents, dont le Maroc, sont confrontés. Le rapport met en lumière les problèmes structurels qui freinent la croissance et la nécessité d’adopter des politiques économiques résilientes pour surmonter ces obstacles. Selon la Banque mondiale, « des interventions politiques et économiques décisives sont la clé pour un développement plus durable et pour placer les économies émergentes sur une trajectoire positive pour les décennies à venir ».

Les données globalisantes sur la ressource en eau et les projections climatiques ne sont pas d’une grande utilité et induisent même le risque de nous rendre indifférents à ce qu’ils annoncent.

Retour sur les détails des stratégies de lutte contre le stress hydrique présentées par Nizar Baraka, lors de son passage au Forum de la Map.

L'année 2022 a mis en lumière la nécessité de se protéger contre les sécheresses et les inondations, qui iront en se multipliant. L'hydrologue Nicolas Flipo plaide pour des solutions de prévention mutualisées.

Quel risque de sécheresse menace les nappes d’eau souterraine – on parle à ce propos de sécheresse hydrogéologique – cet été 2022 en France métropolitaine ?
Ce risque se définit par la possibilité d’atteindre, d’ici août-septembre 2022 : des niveaux bas à très bas, une situation plutôt rare ; des niveaux sous les seuils d’alerte définis par arrêtés préfectoraux sur des piézomètres représentatifs.
Pour cet été, les prévisions sur les nappes se révèlent assez pessimiste

Le  Groupe Interacadémique pour le Développement (GID) et le CIHEAM ont signé ce jeudi 9 décembre 2021, à l'Institut de France, une déclaration commune en prévision du Forum Mondial de l’Eau qui se tiendra en mars 2022 à Dakar et un accord de partenariat.

Signature d’un nouveau partenariat entre l’Agence Française de Développement et l’Observatoire du Sahara et du Sahel pour la mise en place d’une initiative régionale : « Stress hydrique et changement climatique en Afrique du Nord ». L’Afrique du Nord, dotée d’un climat naturellement aride ou semi-aride, subit d’ores et déjà les effets du changement climatique …