Vendredi 13 juin, quatre ministres, dont Sébastien Lecornu, ministre des Armées, se sont rendus à Vernon pour annoncer l'ouverture de l'usine de Maiaspace (filiale d'ArianeGroup).

L’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC) a choisi de confier à Elixir Aircraft le renouvellement de sa flotte d’avions de

Rolls-Royce a officialisé le lancement d’une première partie d’un « Durability Enhancement Package » pour son Trent 1000 qui équipe une partie

Les événements des dernières années n’ont pas bouleversé les prévisions de marché d’Embraer. Selon l’avionneur brésilien, le secteur du transport

Dans son dernier rapport dédié aux cybermenaces dans le secteur de l’aérien, Thales alerte d’une très forte hausse des cyberattaques

Il y a dix ans, l’ONERA n’aurait pas pu rêver meilleure situation que celle qu’il a aujourd’hui. Le centre français

À moins d’être des aérophiles totalement troglodytes il ne vous aura pas échappé que demain s’ouvre la 55e édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace. Alors j’ai décidé de vous présenter les cinq machines volantes qui, à mon sens, seront les véritables vedettes cette année. Certains aéronefs sont très connus, d’autres un peu moins. On verra dans une semaine si j’ai visé juste… ou pas.

D’abord il faut savoir que les cinq appareils en question se trouvent aussi bien parmi les machines présentées en vol autant qu’en statique et seront toutes présentées au grand public. Car fondamentalement l’avis des professionnels compte moins à mes yeux que celui des passionnés ou des simples curieux et des néophytes. N’étant nullement un pro de l’aéronautique je vous propose donc ma sélection.

En cinquième position on retrouve le drone MALE d’attaque et de reconnaissance Turgis & Gaillard Aarok. Parce qu’il est français et qu’il vient jouer directement sur les plates-bandes des États-Unis et de la Turquie je pense qu’il peut sincèrement plaire au plus grand nombre. En plus de par ses dimensions et ses caractéristiques intrinsèques ce monomoteur turbopropulsé est particulièrement intéressant. Et ce même si par définition il manque un petit quelque chose aux avions sans pilote. Les plus jeunes peuvent particulièrement s’intéresser à lui.

En quatrième position je pense que l’avion de transport tactique brésilien Embraer C-390 Millennium peut tirer son épingle du jeu auprès du grand public, même s’il ne sera pas présenté en vol. Il diffère énormément des Airbus Defence A400M Atlas européens et Lockheed-Martin C-130J Super Hercules américain par sa propulsion. En outre c’est un avion qui à la côte actuellement et dont les médias, même généralistes parlent de plus en plus. Il me semble évident que les curieux et les passionnés se pencheront sur lui.

On arrive désormais dans le tiercé de tête. Le Lockheed-Martin F-35A Lightning II sera forcément en troisième position, d’abord parce que c’est un chasseur, ensuite parce qu’il est américain et présenté sur le stand de l’US Department of Defense et enfin parce qu’il me semble évident que les visiteurs voudront voir de près la bestiole qui domine le ciel en ce moment, qui rafle la très grande majorité des contrats, et dont ses détracteurs disent le plus grand mal. Un avion dont on parle autant est forcément un avion qui attirera les gens.

Choisir entre le deuxième et le premier a été un casse-tête pour moi. La raison le disputant à la passion je suis forcé de placer en deuxième position le girodyne expérimental de dernière génération Airbus Helicopters Racer. D’abord c’est une vrai nouveauté, un engin volant réellement attachant et hyper novateur. Un engin dont l’architecture rappelle fortement l’Eurocopter X³ qui en son temps avait passionné les foules. Petits et grands seront forcément intrigués par l’aéronefs.

Peu de doute donc sur celui qui se cache sous la première position. Depuis plus de 30 ans il est chez lui au Bourget, il vole dans ses charentaises : le Dassault Aviation Rafale. L’avion de combat auréolé d’un premier contrat d’exportation dans sa version navale et dont on murmure qu’il sera présenté sur le stand de son constructeur avec des réservoirs CFT, ou réservoirs de fuselage, sera forcément le chouchou du grand public. Il faut dire qu’il évolue du standard actuel F4 vers le futur F5 que certains surnomment déjà « Super Rafale« . En fait il n’y a pas de gros suspens : de 4 à 104 ans tous les visiteurs du Bourget aiment le Rafale.

Il est possible que je me trompe mais voilà mon quinté. J’aurais aimé y intégrer un certain hélicoptère civil de Bell ou encore un avion expérimental à propulsion hybride présenté par Daher voire même un chasseur presque nouveau aux couleurs de la Grèce mais je ne suis pas convaincu que les visiteurs grand public se passionneront pour eux. Moi ça aurait été mon cas, mais je suis un aérophile.

Affaire à suivre.

Chaque fin de semaine, une image qui a fait l’actualité ou retenu notre attention. Le 23 mai dernier, la sonde Solar Orbiter de l’Agence spatiale européenne a effectué une prise de vue inédite de notre étoile.
Un angle de vue inédit

Développée avec une participation de la NASA et assemblée par Airbus Defence and Space à Stevenage, au Royaume-Uni, la sonde Solar Orbiter (SolO) de l’Agence spatiale européenne avait été expédiée le 10 février 2020 vers le Soleil à l’aide d’un lanceur américain Atlas 5 d’United Launch Alliance.

Depuis cette année, la sonde de 1 800 kg se trouve sur une orbite inclinée de 17°, hors du plan écliptique (où évoluent les planètes du système solaire).

Ainsi, il est désormais enfin possible de voir clairement les pôles inexplorés du Soleil puisque, depuis la Terre, nous regardons toujours vers l'équateur solaire.


Vue en ultraviolet

Le 23 mai dernier, Solar Orbiter a effectué cette prise de vue inédite : le pôle Sud de notre étoile, avec la moitié inférieure du Soleil.

L’image a été réalisée par l'instrument EUI (Extreme Ultraviolet Imager) de la sonde (fourni par l'Observatoire royal de Belgique, à Uccle), qui capture la lumière ultraviolette (ici en jaune éclatant) émise par le gaz chaud de l'atmosphère externe du Soleil (la couronne).

Les températures dans cette région de l’astre sont d’un million de degrés.


Une nouvelle ère

« Nous révélons aujourd'hui les premières observations du pôle solaire jamais réalisées par l'humanité », a déclaré le 11 juin la professeure Carole Mundell, directrice de la science de l'ESA.

« Le Soleil est notre étoile la plus proche, source de vie et potentiellement perturbateur des systèmes énergétiques modernes, spatiaux et terrestres. Il est donc impératif que nous comprenions son fonctionnement et que nous apprenions à prédire son comportement. Ces nouvelles observations uniques réalisées grâce à notre mission Solar Orbiter marquent le début d'une nouvelle ère pour la science solaire. »

Une spécialité française

Gilles Dawidowicz, planétologue de formation et vice-président de la Société Astronomique de France, ajoute : « Ces observations inédites des régions polaires de notre étoile montrent à quel point il reste encore beaucoup à faire pour comprendre son fonctionnement et sa dynamique. La physique solaire – une spécialité de l'astronomie dans laquelle la France s'est illustrée depuis 150 ans et la fondation par Jules Janssen de l'observatoire de Meudon – est toujours d'actualité. Alors que la planète Terre fait l'objet d'un réchauffement climatique global dont l'origine anthropique ne fait plus aucun doute, il est fondamental de poursuivre les études scientifiques des interactions Soleil-Terre, et donc du Soleil en premier lieu. Solar Orbiter est sans aucun doute l'outil le plus adapté du moment à cette grande entreprise de la recherche scientifique. »

D'importantes  sociétés de leasing d'avions ont remporté un procès de plusieurs milliards de dollars contre des assureurs concernant des avions bloqués

L'avionneur franco-italien ATR, premier constructeur mondial d’avions régionaux, participera au 55e Salon international de l’aéronautique et de l’espace, qui

Trois jours après le crash du Boeing 787 d’Air India à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, les autorités ont annoncé dimanche avoir retrouvé la deuxième boîte noire de l’appareil, celle contenant les enregistrements audio du cockpit. La première avait été récupérée dès vendredi.

L’ONERA annonce le lancement d’un premier projet sur les phénomènes électriques atmosphériques dans le cadre du réseau IFAR (International forum

Le PDG de l’avionneur américain Boeing, Kelly Ortberg,  ne participera pas à la 55e édition du salon aéronautique du Bourget

Le nouveau moteur Pearl 10X de Rolls-Royce, qui embarquera à bord du futur jet d’affaires ultra-long-courrier Falcon 10X de Dassault

C’est évidemment la question à plusieurs dizaines de milliards de dollars qui intervient avant chaque grand salon aéronautique.  La 55

Le célèbre meeting aérien francilien survivra donc à son fondateur qui nous a quitté il y a quatre mois. Le groupe de presse Larivière a fait savoir qu’il allait organiser les prochaines éditions du meeting aérien Air Legend, spécialisé dans les warbirds, et ce jusqu’en 2030. C’est un gros ouf de soulagement pour les milliers d’aérophiles français et européens qui avaient pris leurs habitudes à Melun-Villaroche. L’édition 2025 aura lieu le premier weekend de septembre.

Honnêtement je faisais partie de ceux qui espéraient beaucoup de cette reprise. Profondément attristé en février dernier par le décès à 86 ans du collectionneur et créateur d’Air Legend Christian Amara j’étais très soucieux que son œuvre lui survive. C’est donc désormais fait. L’édition 2025 aura bien lieu à Melun-Villaroche, un des aérodromes les plus prestigieux d’Île-de-France, les samedi 6 et dimanche 7 septembre.

C’est au groupe de presse Larivière, basé à Clichy-la-Garenne en proche banlieue parisienne, que l’on doit donc la reprise pour les cinq prochaines années du meeting aérien. Larivière n’est nullement un groupe inconnu du monde aéronautique puisqu’il édite le « Fana de l’Aviation« , véritable bible mensuelle des passionnés d’histoire de l’aviation. Entre les années 1980 et 2000 Larivière édita également la collection « Docavia« , avec des bouquins de référence, et surtout « Minidocavia » faite de fascicules pas chers et hypers complets sur des thèmes donnés. Je les ai presque tous, ils m’ont toujours été et me sont encore très utiles pour vous proposer des fiches dans la partie encyclopédique d’Avions Légendaires.
Hispano Ha.1113 Buchon grimé en Messerschmitt Bf 109 durant Air Legend 2018.

Larivière et Air Legend c’est donc parfaitement logique. Il faut savoir que le groupe francilien organise déjà le Bol d’Or et le Supercross de Paris, deux évènements motos de premier plan en France. Ils ne sont donc pas inconnus de l’évènementiel.

D’ici quelques semaines nous reviendrons sur le sujet, une fois que nous saurons quels avions de collection se produiront devant les passionnés juste après les grandes vacances. Ça va venir très vite.

Affaire à suivre.

Après le FDR (Flight Data Recorder), retrouvé dès le lendemain du crash du vol 171 d'Air India, c'est maintenant le CVR (Cockpit Voice Recorder) qui a été localisé. L'enquête va maintenant pouvoir bien avancer.

C'est P.K Mishra, un proche du Premier ministre indien Narendra Modi, qui l'a annoncé dans un communiqué officiel : la deuxième boîte noire du vol 171, qui s'est écrasé à Ahmedabad jeudi 12 juin peu après le décollage, a été retrouvée dimanche .
Des informations qui vont pouvoir être récupérées, analysées et recoupées

Il s'agit du CVR (Cockpit Voice Recorder), c'est à dire l'enregistreur de toutes les conversations faites dans le cockpit, les relations avec la tour de contrôle, ainsi que tous les bruits inhabituels qui auraient pu survenir dans le cockpit dans les minutes précédant le crash. Le FDR (Flight Data Recorder) qui enregistre tous les paramètres et les systèmes de vols avait été, pour sa part, retrouvé dès le lendemain du crash. L'enquête va maintenant pouvoir progresser et les enquêteurs vont pouvoir recouper les informations récupérées dans les deux boîtes noires et les analyser, pour tenter de déterminer les causes de l'accident.

Le bilan de la tragédie, toujours provisoire, est à présent de 289 victimes (241 personnes à bord de l'avion, et 38 personnes tuées au sol suite au crash du Boeing 787-8 sur une zone résidentielle d'Ahmedabad, et notamment un immeuble par des étudiants en médecine et du personnel médical. Un homme de 40ans, ressortissant britannique d'origine indienne, a réussi à s'extirper des décombres de l'avion. Il est seulement blessé aux yeux et aux pieds.

Alors que le bilan humain du crash d'Air India s'alourdit, le ministre indien de l'Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a annoncé qu'une des deux boîtes noires avait été retrouvée. Il s'agit de l'enregistreur des données de vol.

Une journée après le crash d'un Boeing 787-8 de la compagnie Air India peu après le décollage à Ahmedabad, le bilan des victimes s'alourdit. Selon un décompte encore provisoire, la catastrophe aérienne a fait un total de 265 morts (241 personnes à bord de l'avion et 24 personnes décédés suite au crash de l'avion sur une zone résidentielle d'Ahmedabad, notamment un bâtiment qui a été percuté par l'avion et qui était occupé par des étudiants en médecine). Un homme de 40 ans, de nationalité britannique et d'origine indienne est pour l'instant le seul rescapé de cette épouvantable tragédie. Vishwash Kumar Ramesh était assis au siège 11A du vol 171 d'Air India et a pu s'extraire des décombres de l'appareil grâce à une issue de secours.
L'enquête va encore prendre du temps

Le ministre indien de l'Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a annoncé qu'une des deux boîtes noires avait été retrouvée. Il s'agit du FDR (Flight Data Recorder), qui est placé à l'arrière de l'avion et qui enregistre toutes les données de l'avion et des systèmes de vol. Rappelons que les avions de ligne sont tous équipés de deux types d'enregistreurs ou "boîtes noires" : le CVR (Cockpit Voice Recorder), qui enregistre l'ensemble des conversations entendues dans le cockpit, ainsi que toutes les alarmes ou bruits inhabituels et donc, le FDR. La découverte du FDR signifie que le travail des enquêteurs va vraiment commencer pour tenter de déterminer quelles sont les origines de l'accident. Mais cela va prendre encore du temps, car lors d'une enquête sur un accident, les données du FDR sont recoupées avec celles du CVR. Pour l'instant, aucune origine n'est mise en avant même si le fait que l'avion ait très rapidement perdu de l'altitude dès le décollage semble indiquer une panne moteur majeure. Les bureaux d'enquête américains et anglais ont annoncé qu'ils allaient envoyer en Inde des enquêteurs pour assister leurs homologues indiens.

Du 20 au 22 juin 2025, Air France donne rendez-vous au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE) au Bourget, à l’occasion des journées grand