- Vous avez 30 ans Mademoiselle, c’est la cause principale de vos symptômes, acceptez-le et tous vos maux disparaitront.
Elle resta bouche bée, il lui fallu 3 minutes pour réagir au:
- Ça vous fera 35€ , s'il vous plait.
Elle ressortit un peu déprimée du cabinet. Elle passa devant une vitrine et ne vit que ses jeunes rides.
Puis elle s’installa à un café, commanda un thé, envoya quelques sms de déprime à ses amies puis ouvrit son livre. La serveuse lui déposa l'addition et demanda : « vous étudiez quoi ? ».
Martine fût flattée !! Elle régla le café et ressortit le sourire aux lèvres ! Elle avait donc l’air d’une étudiante !
Ce qu’elle ne sût jamais c’est que la question était posée à tous les clients de ce café situé en face d’une grande université !
Carte satellite de la France à 2 h du matin (photo Météo France)
Angers Mag Info : La météo d'Angers et sa région pour la journée du 10 mai 2011 Les températures se maintiennent, ciel parsemé de nuages sur Angers et sa région.
Saint du jour : Solange Lever du soleil : 06h31 - coucher du soleil: 21h25
Durant la première moitié de la journée ciel nuageux tendant vers la deuxième moitié de la journée à intervalles nuageux. Vent variable. La température minimum prévue est de 9°C et le maximum de 20°C
Pression : 1025 Vent : Vent variable Vitesse de vent : 9 km/h Humidité relative : 78 %
Les prévisions à 5 jours de Météo France
vigilance météo --- vigilance crues
Hauteur de la Maine au Pont de la Basse Chaine à 5h : -0,01m
Hauteur de la Loire aux Ponts de Cé à 5h : -0,24m
Informations : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logements
Le 10 mai 1981, la fête s'improvise place du Bouffay à Nantes. Trente ans après, Yves Moreau, Michel Chiron, Jean-Baptiste Bigeard et Jean Peneau, des anciens des chantiers navals, se souviennent. Frédéric Girou
Ouest-France :
Il y a trente ans, le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République. Retour à Nantes où le candidat socialiste avait terminé sa campagne. Ce jour-là, à 20 h, s'élève un immense cri de joie qui porte un fol espoir. En silence, d'autres ont le sentiment de sauter dans l'inconnu. Tous se souviennent de cette soirée historique.
20 h à la télévision. La voix du journaliste Elkabbach est grave. Un crâne apparaît par bande sur l'écran. Incertitude... La calvitie n'est pas celle de Giscard. C'est bien celle du socialiste Mitterrand. « On débouche le muscadet. On arrose ça copieusement ! », se souvient Bernard Deniaud. Élu au département aujourd'hui, il fut un des acteurs de l'union des paysans et des ouvriers, à Nantes. Les copains de cette époque 1967-1968 sont « à la maison pour l'occasion : des gars de l'aérospatiale, des chantiers navals, des profs... » Tous y croyaient, encore « galvanisés » par le dernier meeting de François Mitterrand, à Nantes, deux jours avant.
À la mairie, la photo est en noir et blanc mais les souvenirs sont en couleurs. Alain Chénard, le maire socialiste de l'époque, a eu Roger Hanin au téléphone à l'auberge du Vieux-Morvan à Château-Chinon. Il savait, avant 20 h, que c'était bon. « Heureux comme un boiteux qui a gagné le 100 mètres aux Jeux olympiques ! » Il annonce les résultats. « C'est l'ovation. Tous les élus sont là. Les gens sont heureux. Dehors, il n'y a que des jeunes. Ça déboule de partout. »
Chez Lionel Cossé, « c'est la catastrophe ! » L'ancien PDG de la Biscuiterie Nantaise (BN) et le patron des patrons de Loire-Atlantique avait invité des amis, dont Olivier Guichard, baron du gaullisme. « Je n'avais rien contre Mitterrand, je lui reconnaissais même un certain nombre de qualités... mais c'était un Zéro en économie. » La soirée est vite abrégée.
L’attraction du Giro 1924 Mais tout cela reste sans lendemain. Alfonsina Strada a un rêve, participer au Giro. Ne pas titiller les mecs sur une seule journée de course, mais plusieurs. C’est fort logiquement inaccessible : quelle équipe irait remettre en cause les règlements pour la native de Riolo di Castelfranco ? Aucune. S’aligner au départ de l’épreuve d’Emilio Colombo devient néanmoins possible en 1924. Plusieurs équipes boycottent la course et les organisateurs cherchent une solution. Laquelle sera : s’ouvrir à ce que l’on pourrait appeler des « candidats libres ». Des « sans étiquette ». C’est ainsi que le 10 mai est né « Alfonsin », concurrent indépendant, autorisé à concourir pour faire le nombre. C’est une femme ? Personne n’y prêtera attention. La direction de la course va même se charger de nourrir la bête. La première semaine se passe bien pour « Alfonsin ». Très vite, plus besoin de se faire passer pour « Alfonsino ». C’est « Alfonsina », et tout le monde le sait. Si bien que lors de la septième étape, quand Strada chute, se blesse au genou et arrive hors-délais, Colombo intervient. Pas question de ne pas respecter le règlement : elle est exclue des classements. Mais est autorisée à continuer la course, frais de bouche toujours couverts par la Gazzetta dello Sport et consorts. La « femme du Giro » provoque le succès médiatique de celui-ci. Malgré cela, plus jamais elle ne remettra les pieds sur la course rose. Quelques années plus tard, les premières compétitions féminines officielles sont créées et Alfonsina Strada n’a plus ses jambes de vingt ans. La discipline se développera sans elle ; l’histoire, elle, lui a fait une petite place à tout jamais.
The Stones first hit single recorded may 10 1963 and I bought it because I liked the beat and brians harmonica. I never dreamed they were destined for greatness. It only got to about 20 in the UK charts but it put them on the road and they soon had a string of brilliant hit singles and then their fantastic first LP (album). If you dont know it track it down
Pour approfondir notre vision et perception du monde intérieur qui se reflète nécessairement sur l’extérieur je vais illustrer cette phase de la lunaison avec de nouveaux symboles planétaires. Ce sont des astéroïdes utilisés de plus en plus par la grande communauté astrologique qui regroupe des astrologues amateurs et professionnelles.
Les quatre principaux « Cérès, Pallas, Junon et Vesta» découverts au début 19ème siècles et quelque peu abandonnés par les astrologues contrairement à Pluton dès sa découverte en 1930 a été peu de temps après intégré dans l’interprétation astrologique. Mais voilà que récemment que je tombe sur un livre de Jean Billon «l’univers des astéroïdes » de 1989 éditions St Michel dans la bibliothèque à Emaus lors de la grande Braderie...
Mardi 10 mai.10 h, salle de Hérel : présentation et dégustation de flétans, pour les professionnels de la filière poisson française. 14 h, salle de Hérel : conférence de Per Rosing « Le Groenland, entre politique et économie, traditions et développement ». 20 h 30, salle de Hérel : soirée Bertrand Lozay. Projection de « Global warming dogsledge expedition » filmé lors d'un périple sur la calotte glaciaire en traîneaux à chiens. Suivie de « La marche à suivre » où Bertrand Lozay se lance en solitaire sur la banquise du Groenland. Gratuit.
- Bourse Winner : Sur un an glissant, la hausse est de 7,71 % avec des cours extrêmes touchés le 16 février 2011 (plus haut à 4.169,87 points) et le 25 mai 2010 (plus bas à 3.287,57 points).
Nous vous invitons tous à nous rejoindre sur le canal UStream de Paragon studios demain, mardi 10 mai 2011, à partir de 19 H 00, heure de France, pour y retrouver l'équipe communautaire ainsi que certains représentants de l'équipe de développement, pendant que les serveurs sont indisponibles pour la mise en place de l'accès global aux serveurs !
Devenez membre de la communauté Apec sur Viadéo et participez à la prochaine soirée " Les Informels " organisée dans votre ville sur le thème : " E-réputation et réseaux sociaux, mode d'emploi : les méthodes efficaces ! " " Les Informels ", qu'est-ce que c'est ? Le concept des " Informels " est simple : se retrouver entre membres de la communauté Apec sur Viadéo pour échanger sur une problématique clé de la vie professionnelle et se rencontrer " In Real life ", une fois par trimestre, dans le cadre de soirées " after work " pour prolonger et approfondir ces échanges dans des lieux conviviaux.
Au programme : des tables rondes animées par des consultants Apec au cours desquelles vous pourrez partager votre expérience avec d'autres cadres, bénéficier d'éclairages nouveaux sur votre parcours, tout en développant votre réseau professionnel...
[Vidéo de présentation]
Les " Informels " de l'Apec en Mai 2011 Les prochaines soirées " Les Informels " se dérouleront dans 3 villes à travers la France, de 18h00 à 21h00 le mardi 10 mai à Paris, Toulouse et Marseille
Etymologie: Vient du latin solemnis qui signifie solennel.
Histoire: Solange fut une jolie jeune fille vierge, bergère dans le Berry. Le fils du comte de Poitiers aurait voulu l'épouser. Il l'enleva, la prit sur son cheval. Elle se débattit tellement qu'ils tombèrent dans un ruisseau, elle pris la fuite. En colère il la rattrapa, puis lui trancha la tête.
Le prénom est bien porté tout au long du vingtième siècle avec le pic de 2223 en 1932, encore 39 filles en 2006
Sainte patronne: Depuis , elle est la sainte patronne du Berry et des victimes de l'enlèvement. Elle est invoqué contre les périodes de sécheresse à la campagne.
Couleur: Solange aime la couleur bleue.
Citations du jour; -"l'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes". Bertrand Russell. -"La joie: dernier acte subversif possible? Michel Layaz.
Le 10 mai est la fête paroissiale des Socialistes. Que célèbrent-ils au juste ? Il y a trente ans, François Mitterrand fut élu au terme d’une campagne de dénigrement personnel contre Valéry Giscard d’Estaing et grâce à une communication publicitaire brillamment orchestrée par Jacques Seguela. Mais Mitterrand et ses compagnons, se crurent portés par une mission historique : parachever l’œuvre de la Révolution française. C’est en ces termes que j’ai notés à l’époque, que Mitterrand décrivait son projet lors des entretiens qu’il affectait avec les intellectuels.
Cette dérive mystique conduisit notre pays au bord de l’abîme : en deux ans, le gouvernement détruisit le capitalisme privé remplacé par le copinage d’Etat, fit flamber les prix , politisa les collectivités locales comme jamais elles ne l’avaient été , sauva le Parti communiste de la disparition historique à laquelle il était destiné, dissuada la Parti socialiste de se convertir enfin à la social-démocratie, faillit nous sortir de l’Europe, nous acoquina avec des guérillas d’Amérique latine au lieu d’y soutenir les démocrates. A cette même époque, le monde anglo-saxon et l’Allemagne réinventaient leur économie selon les principes du libre échange et du libre marché, leur conférant un avantage qu’ils ont conservé.
En 1983, l’Etat français se trouvait dans une situation voisine de la Grèce aujourd’hui. C’est alors que grâce à Jacques Delors et Laurent Fabius, Mitterrand fut ramené à la raison et interdit de lyrisme. De 1983 à 1995, il se contenta de régner sans gouverner, ce qui convenait au mieux à son génie.
Si les Socialistes devaient célébrer un anniversaire, je suggère l’accession de Laurent Fabius au gouvernement, 17 juillet 1984: l’aube de la social démocratie, mais loin encore de son zénith .
Quand elle se rappelle le 10 mai 1981, Bernadette s'amuse : « Tout le monde se trimballait avec une rose rouge à la télé ! » Mitterrand ? « Il était humain. Il a fait de bonnes choses pour éviter que les gens crèvent de faim, comme le RMI. Mais il aurait fallu que les bénéficiaires entrent ensuite en formation. » Pour elle, « Mitterrand n'aurait pas dû faire d'assistanat ».
Une critique partagée par Michel, commerçant près de l'Aigle, qui avait 20 ans en 1981. Aux années Mitterrand, il attache le souvenir amer d'un jour de cagnard. « Je travaillais dur dehors, et un type me lance depuis son immeuble : « Pourquoi tu bosses par ce temps-là ? Moi, je suis au chômage et je gagne 7 800 francs par mois ! » Pour Michel, ce n'était « pas du bon social ». Et de résumer : « J'ai voté Mitterrand pour l'homme. Le premier mandat allait à peu près. Le deuxième, c'était la cata. Il a laissé des emplois partir à l'étranger. »
Minutebuzz : Pour la première fois en France, une candidate transsexuelle représente un parti politique dans le but d’accéder à l’élection présidentielle. Le parti centre gauche nommé Avenir-2012, avec à sa tête Brigitte Glodberg, doit être lancé officiellement le 10 mai, jour anniversaire des 30 ans de l’accession au pouvoir de François Mitterrand.
Si le parti a, à sa tête, une transsexuelle il n’a pas pour autant la prétention de représenter la communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenre). La formation politique a avant tout pour vocation de créer un vrai changement de société, en relançant la croissance tout en conservant une justice sociale. Ainsi les principaux axes de son programme passent par l’aide aux PME et une réforme de la fiscalité.
Brigitte Goldberg espère, comme tout prétendant à la présidentielle, réunir les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter aux élections et espérer battre les partis politiques qui lui déplaisent comme ceux du FN, de l’UMP ou de l’extrême gauche.
Mardi 10 mai 2011 sera discuté à l’Assemblée nationale un projet de loi sur les gaz de schiste. A cette occasion, les collectifs citoyens, soutenus par la Fondation Danièle Mitterrand, se rassembleront à partir de 11h pour exiger le retrait immédiat et définitif des permis d’exploration. Nicolas Hulot sera présent aux côtés de José Bové et Yves Cochet pour soutenir la mobilisation citoyenne et rappeler que les gaz de schiste ne peuvent résoudre la crise énergétique et représentent une fuite en avant dangereuse pour l'environnement et les équilibres climatiques. L’exploitation des gaz de schiste fait peser sur de vastes territoires des risques environnementaux et sanitaires : utilisation de grandes quantités d’eau, pollutions causées par les produits chimiques utilisés, nuisances liées aux multiples puits nécessaires et aux passages incessants de camions. Par ailleurs, les gaz de schiste, comme les pétroles non conventionnels, aggravent la crise climatique car leur exploitation émet davantage de gaz à effet de serre que celle des énergies fossiles conventionnelles.
Le Monde.fr - Trente ans après, des internautes du Monde.fr racontent l'élection de François Mitterrand.
Ils avaient 10, 20 ou 60 ans et se souviennent du 10 mai 1981 comme l'un des moments les plus marquants de leur vie. Les internautes du Monde.fr racontent cette journée vécue pour certains comme une "libération", par d'autres comme "l'invasion des Huns".
IL Y AVAIT LES MITTERRANDIENS...
"Aujourd'hui, tout est possible", par Olivier Juste après avoir appris la nouvelle, je prends un bus vers le centre ville de Nancy pour rejoindre des amis. A l'intérieur, juste le chauffeur et moi. "Alors ?", me dit celui-ci. Je lui réponds : "Mitterand !" Le chauffeur se met alors à klaxonner en hurlant : "Vous allez où ?" Je donne l'adresse de mes amis. "Je vous dépose !"
Puis il sort une bouteille de champagne de son sac et c'est ainsi que je me retrouve dans un bus-taxi dont le chauffeur hilare propose à chaque nouveau passager de les emmener directement à l'adresse de leur destination ! Le trajet est forcément long puisqu'il fait de nombreux détours...
C'est ainsi que commence pour moi une des plus belles nuits de ma vie... Quand je pense à toutes les déceptions qui ont suivies, je revoie le visage de ce chauffeur, visage du bonheur, symbole d'un "aujourd'hui, tout est possible" qui hélas n'aura duré qu'un court moment...
"Le bulletin de l'espérance", par Christophe Le 10 mai 1981, j'avais 18 ans et je votais pour la première fois. J'avais le profond sentiment que mon petit bulletin, déposé dans l'urne et sur lequel était porté le nom de François Mitterrand, allait avec tant d'autres, faire basculer la France dans une ère nouvelle, une ère moderne pour la sortir enfin du conservatisme de droite que j'avais toujours connu. C'était le bulletin de l'espérance.
A 20 heures, devant mon écran, lorsqu'est apparu, dans un suspence intenable, le haut du crâne dégarni du nouveau président, l'espace d'une seconde, j'ai cru qu'il s'agissait de celui de Giscard d'Estaing. Durant cette seconde décomposée au ralenti, j'ai eu le temps de ressentir une violente déception, une incompréhension. Et puis, soudain le reste du visage s'est dévoilé et j'ai crié ma joie. "François Mitterrand, Président de la république française !"
"J'ai pensé à Philippe Maurice, condamné à mort, qui avait la vie sauve", par Philippe J'habitais alors chez mes parents, dans un HLM situé juste en face de la prison de Fresnes. Lorsque l'image de François Mitterrand est apparue à l'écran, des cris d'enthousiasme sont montés des cellules de la prison.
À cet instant, j'ai pensé à Philippe Maurice, condamné à mort sous Giscard, qui venait de comprendre qu'il avait la vie sauve.
"Concert de casseroles pour faire sonner le début d'une nouvelle vie...", par Adilson J'avais 9 ans à l'époque et je me rappelle surtout que, du haut de mon immeuble de la banlieue parisienne, ce jour là, les cris de joies lors des résultats étaient pour moi étranges et inexpliqués.
Que se passait-il pour que, dans ma cité de Massy, résonne d'un seul coup cette ferveur générale ? Ferveur qui s'exprima par un concert de casseroles frappées de toute force pour faire sonner le début d'une nouvelle vie car, pour mes parents, il y avait une forme de libération dans leur joie, dans leurs cris et dans le son de la casserole que j'avais dans la main.
"1981 restera l'espoir du peuple contre le conservatisme", par Jean-Marc J'avais à peine 16 ans et déjà un interêt pour la politique. J'aurais voté Coluche s'il s'était présenté, il avait un impact fort pour la jeunesse, mais entre François Mitterrand et VGE, le choix était fait, le second était le président que j'avais toujours connu, si conservateur.
J'ai regardé la soirée electorale, je me souviens de mon cœur qui battait fort en découvrant le visage du président vainqueur, j'avais l'espoir que tout change, enfin la liberté, enfin l'égalité.
Certains symboles m'ont marqué, comme le président, une rose à la main, marchant vers le Panthéon. Mais c'est surtout les radios libres qui ont symbolisé le changement, à mes yeux. Fini Mireille Mathieu, Yves Duteil et Sardou, place aux jeunes ! Des radios ont fleuri dans toutes les villes, je me souviens de Radio Rivage, dans ma Normandie natale.
L'autre symbole a été l'abolition de la peine de mort, on sentait le vent de l'histoire. Enfin, la fête à la Bastille et une certaine fierté d'être français ce jour là. 1981 restera l'espoir du peuple contre le conservatisme, l'argent dans les mains d'une poignée de Français qui pensaient que le pouvoir leur appartenait de droit.
"On allait enfin nous entendre, nous les 'prolos'...", par Charles J'étais jeune, 10 ans, mais je m'en souviens comme si c'était hier. Le cri de joie de mon père à la découverte "minitélisée" de M. Mitterand, le champagne qui a suivi et l'espoir suscité. Aucune crainte. La France ne sera jamais l'URSS m'avait-il dit. Le futur a prouvé qu'il avait raison.
Issu d'un milieu modeste, c'était surtout le sentiment qu'on allait enfin nous écouter qui ressortait. L'espoir réel pour tout une classe de "prolos".
"Ce 10 mai 1981, Place de la Bastille, j'ai vu l'incroyable...", par Jocelyn J'avais 17 ans et je n'avais pas voté, mais je suis allé faire la fête, porté par le souffle du changement, place de la Bastille. Et ce 10 mai 1981, j'ai vu l'incroyable... Pierre Juquin du PCF et Michel Rocard chanter, main dans la main, l'Internationale. Ballade du temps jadis...
"Le comble du bonheur !", par Vincent Oh oui, je m'en souviens ! Je faisais alors mon service militaire, et alors que l'union de la gauche avait déjà toute ma sympathie, le comble de mon bonheur a été atteint lorsque j'entendis hurler le capitaine de compagnie à travers la porte de son bureau : "Quand je pense qu'il faudra que je mette la photo de ce con dans mon bureau..."
"Nous avions l'espoir d'une autre société", par Elisabeth La journée du 10 mai 1981 a été une des plus belles de ma vie, politiquement parlant. Enfin un président de gauche !
Nous étions rajeunis, brusquement, comme si le printemps 1968, que nous avions vécu, avec fierté, était là à nouveau… Nous avions ce que les années qui ont suivi nous ont repris : l'espoir d'une autre société.
Que dire de plus ? Trente ans plus tard, la gauche d'aujourd'hui ne correspond plus à mes rêves et me dégoûte. "Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir"…
"J'ai toujours en mémoire le 'au revoir' de Giscard", par Jean-Louis Plus que la grande joie du 10 mai 1981, j'ai toujours en mémoire le départ grandiloquent et méprisant du président Giscard avec son "au revoir".
"Nous attendions ce vent de liberté depuis des années", par Sarrazin Un merveilleux souvenir et un choc émotionnel très fort au moment de l'apparition de la photo du président Mitterrand à 20 heures... J'avais 25 ans et l'impression de renaître en politique. Nous attendions ce vent de liberté depuis des années.
Après la désillusion de 1974, enfin, le peuple de gauche avait la parole et tout le "monde culturel" pouvait envisager des jours meilleurs.
Cette même attente existe à ce jour. Un mai 2012 peut, également, être un soulagement pour un nombre important de Français(es).
"Pour moi, cette date représente la mort de Bob Marley", par Laurent Mon souvenir du jour de l'élection est plutot triste car cela représente pour moi la mort du roi du reggae, Bob Marley. Y-a-t-on gagné au final ? Peut-être devrions nous mettre un peu plus de reggae et d'humanisme dans nos politiques...
... ET LES GISCARDIENS !
"J'ai voté VGE par rejet viscéral de Georges Marchais", par Dimitri 1981... j'ai voté VGE par rejet viscéral de Georges Marchais (imaginer les communistes de cette époque au pouvoir n'était pas très emballant). Mitterrand élu, j'ai constaté que ce changement était indispensable et que les socialistes ne se débrouillaient pas si mal.
Patron d'une toute petite entreprise, force m'a été de constater que la période 1981-1993 fut l'une des meilleures professionellement ; depuis je vote à gauche. Aujourd'hui plus que jamais !
"L'impression aurait été la même si l'on avait annoncé une invasion des Huns", par par Ludovic En 1981, j'avais 10 ans, et ma famille était totalement giscardienne. Aussi la victoire de M. Mitterrand a été accueillie avec une grande stupéfaction et une incrédulité totale. L'impression aurait été la même si l'on avait annoncé une invasion des Huns.
Ma mère a fondu en larme en regrettant par avance que l'héritage du gaullisme parte en fumée. Mon frère aîné, quant à lui promettait, qu'il ne se marierait jamais devant le portrait de Mitterrand ; promesse qu'il n'a évidemment pas respectée.
"Mes parents sont allés faire le plein de la BMW par précaution", par Pierre J'avais 17 ans. Le ciel était bas et lourd, le temps était à l'orage, l'ambiance à la maison aussi. Mes parents regrettaient déjà leur abstention et sont allés faire le plein de la BMW par précaution. "Le 11 mai, j'ai pris l'avion et je suis parti", par Mark Le 11 mai, j'ai pris l'avion et je suis parti travailler à l'étranger, je ne supportais pas la venue au pouvoir de cet homme fourbe. Depuis, la France n'a cessé de dégringoler dans l'estime de tous ceux qui m'entourent. Mitterrand a tout cassé, fait naître de faux espoirs, que Chirac n'a pas pu corriger. Pour moi, l'arrivée de Mitterrand fut le cataclysme définitif de la France.
"Les communistes au gouvernement, il fallait fuir en Suisse", par Arinna Ce soir-là, ma mère est arrivée, la mine grise, nous informant qu'il fallait partir en Suisse car les communistes allaient rentrer au gouvernement... et qu'il fallait s'attendre au pire.
Mon mari et moi avons ri et elle nous a eng.... en disant que nous ne connaissions rien à la vie... Qu'elle avait connu la guerre et qu'à nouveau il fallait fuir...
"L'émeute pour vider son épargne à la Caisse d'épargne", par par Pascal Je me souviens surtout du mardi 12 mai, à l'ouverture de mon agence de la Caisse d'épargne de Toulon : l'émeute... une cinquantaine de clients, plutot âgés, venaient retirer l'ensemble de leurs économies. Il fallut attendre un bon mois pour voir revenir ces clients, redéposer leurs économies sur les fameux livrets A, et souscrire à l'emprunt Mitterand au taux assez phénoménal de 14,50 %.
"C'était le début de la fin, la guerre civile, l'arrivée des chars russes !", par Damien J'avais 10 ans à l'époque, et je me souviens de la tête de mon père au moment où Mitterrand est apparu sur l'écran... C'était le début de la fin, la guerre civile, l'arrivée des chars russes !
Puis le lendemain matin, je suis parti à pied comme d'habitude à l'école, un peu inquiet car guettant les premiers soubresauts qu'il avait annoncé... Et rien ! La vie continuait !
"Le sentiment d'être à contre-courant de l'histoire", par Charles Quel malaise, ce jour-là, avec ce sentiment d'être entraîné, malgré soi, à contre-courant de l'histoire après avoir chassé de Gaulle. Enfin, on allait pouvoir nationaliser quand le socialisme échouait partout ; donner la retraite à 60 ans au mépris de l'évidence de la pyramide des âges ; s'engager vers les 35 heures pour créer de l'emploi... en Allemagne ; recruter des fonctionnaires sans compter ; laisser les déficits s'emballer et livrer les médiaq au monde de l'argent. Merveilleux! La joie de descendre...
"L'arrivée de ministres communistes m'a conduit au chômage technique", par Serge Le 10 mai 1981 restera pour moi le pire jour de ma vie. A cette époque, je travaillais dans une usine pétrochimique dont l'essentiel de la clientèle était constitué de grosses sociétés aux capitaux américains.
Dans la semaine qui a suivit le 10 mai, nous nous sommes retrouvés sans travail, la majorité des commandes en cours ayant été gelées. L'arrivée de ministres communistes dans le gouvernement les ont littéralement affolés, ils voyaient les chars russes défiler sur les Champs-Elysées ! J'ai été mis au chômage technique peu de temps après.
VU DE L'ÉTRANGER "Au Niger, Mitterrand a réalisé le score le plus élevé en Afrique francophone", par Alain En ce dimanche 10 mai, la capitale nigérienne est probablement le plus chaud des centres électoraux : il fait 46° C à l'ombre. J'ai convié une quarantaine de compatriotes afin d'écouter les résultats. Ceux qui appartiennent aux milieux économiques sont plutôt favorables à la droite, les enseignants et les coopérants penchent à gauche. Chacun se tient sur une prudente réserve, comme si rien de vraiment significatif ne s'était passé.
A l'époque, la colonie française comptait 5 390 personnes, dont 1 178 sur les seuls sites d'Arlit-Akokan. Selon Jeune Afrique, Mitterrand a obtenu 39,74 % des voix au Niger, pourcentage de loin le plus élevé en Afrique francophone.
"Du Maroc : une promesse de libération", par Peter J'étais avec mon amie marocaine, dans un village près de Rabat, écoutant la radio. On ne se voyait que le dimanche, et rarement en public, pour des raisons évidentes.
C'était une promesse de libération pour deux personnes qui s'aimaient à travers des barrières culturelles et religieuses, et qui souhaitaient voir la progression de la démocratie dans le monde. On en voit maintenant la continuation, en Afrique du Nord.
"Pour beaucoup d'Américains, tout ce qui n'était pas strictement capitaliste était communiste", par Chantal Mon mari et moi étions alors des "Français de l'étranger", installés à environ une heure de Manhattan. C'est au infos de 14 heures, alors que nous nous apprêtions à aller voter au consulat, que nous avons appris l'élection de François Mitterrand. Il était 20 heures en France.
Nous avons découvert avec étonnement que pour nos amis américains, comme pour beaucoup d'Américains, tout ce qui n'était pas strictement capitaliste était communiste, même de Gaulle avec son anti-américanisme était facilement mis dans cette catégorie…
Une remarque de leur part m'a beaucoup frappée : "At least he is qualified" (au moins il a les compétences requises). Reagan, ancien acteur, était alors en campagne…
"Au Venezuela, quelques inquiétudes à propos de l'éventuelle réaction américaine", par Marie-Noël C'est au fin fond des Llanos vénézuéliens, sous une de ces pluies battantes qui marquent le début de la saison humide, que m'est parvenue la nouvelle de l'élection de François Mitterrand. J'étais seule au volant d'un 4 × 4 sur une route défoncée et ma radio de voiture avait beaucoup de mal à capter RFI (je ne sais si cela s'appelait déjà RFI...). Tout cela ne m'a pas empêché de célébrer cette nouvelle en chantant sous l'orage. On avait tellement envie que les choses bougent.
Le lendemain, je pouvais mesurer combien la nouvelle avait fait du bruit sur place et mes collègues et amis sud-américains commentaient avec grand intérêt cette nouvelle. Cela n'allait toutefois pas sans quelques inquiétudes à propos de l'éventuelle réaction américaine.
Le coup d'état chilien était encore très frais dans les mémoires et vu d'Amérique, la France ne semblait pas peser bien lourd en dépit de son aura de terre d'asile. A l'époque, les dictatures – notamment chilienne, argentine ou brésilienne – alimentaient en effet de nombreuses communautés d'exilés dans les démocraties américaines et européennes.
A l’initiative d’A Perdre La Raison, une question parcourt les blogs : que retenez-vous du 10 mai 81 ? Dans mon cas, la question pourrait vite être réglée : j’ai raté cette auguste date d’une grosse cinquantaine de jours, peu à l’échelle d’une vie, et paradoxalement beaucoup à l’échelle de l’histoire. Je pourrais donc à bon droit dire que je ne retiens rien de ce 10 mai, ou à la rigueur me lancer dans un récit épique du point de vue d’un embryon, qui a bien dû être influencé d’une manière ou d’une autre par la joie de ses parents. Je me cantonnerai à la vérité.
La vérité, donc, c’est que je n’ai pas vraiment de souvenir clair de Mitterrand avant le deuxième septennat, et ses aspects les moins glorieux. A une vague réminiscence de la réélection de 1988 succèdent la valse des premiers ministres, le rocambolesque gouvernement Cresson, la triste fin avec (et de) Bérégovoy, les manifestations d’infirmières matées au canon à eau, les autocollants du RPR (« Dis papa, c’est quoi l’affaire Urba ? ») sur les murs de ma ville.
Le seul débat dont je me rappelle bien est celui avec Philippe Séguin pour le traité de Maastricht, durant lequel j’éprouvais une crainte diffuse de la victoire du « non », et une certaine empathie pour le vieux président. Ce moment mis à part, et à rebours de ma famille, je ressentais envers le PS et la majorité en place une sourde hostilité, leur attribuant sans doute la responsabilité du marasme économique et social que je percevais ; je me vois encore accueillir avec contentement, devant la télévision, l’annonce des deux claques électorales successives, aux régionales de 1992 puis aux législatives de 1993. Il ne me fallut pas longtemps pour revenir à des positions plus proches de celles qui sont les miennes aujourd’hui. Il me fallut en revanche un peu plus de temps pour me réapproprier ce Mitterrand au sujet duquel ses successeurs réclamaient un « droit d’inventaire ». Ce Mitterrand dont ils firent le procès pendant des années. Autant dire que les célébrations actuelles doivent arracher quelques sourires amers à ceux qui lui sont rester fidèles sans discontinuer.
Au fond, il y a deux façons de considérer et de vivre ce 10 mai et Mitterrand. Il y a ceux qui ont connu l’avant, mesuré les victoires et les révolutions, l’abolition de la peine de mort, les radios libres, les 39H et la 5ème semaine de congés payés, ceux qui ont peut-être aussi encaissé durement les parenthèses, les espoirs déçus, les impasses. Et puis il y a ceux qui sont nés dans un monde mitterrandien, où la gauche au pouvoir était une évidence, et qui depuis courent après cette évidence perdue, rageant de voir la gauche s’éparpiller de petites victoires en grandes défaites.
Ces deux générations politiques vont communier dans la célébration des 30 ans du 10 mai. Comme d’autres, cette célébration me laisse un peu sceptique. Non pas du point de vue de sa légitimité, bien entendue totale, mais de celui de ce qu’elle représente. De ce dont on l’investit. On ne fête pas tant les 30 ans du 10 mai que le souvenir du dernier passage prolongé de la gauche au pouvoir national. On peut trouver un peu étrange la symbolique de ces festivités, que le hasard place à un an du prochain combat électoral pour la magistrature suprême. Comme une métaphore d’une gauche qui a trop souvent cru la victoire acquise avant même d’avoir livré bataille ? On ne pourra pas dire, cette fois, que l’on ne savait pas.
30 ans jour pour jour après l'élection de François Mitterrand à l'Elysée, un concert gratuit se tient mardi soir à Paris Baptisé "Hier ici, Demain aussi", ce concert offert par l'homme d'affaires Pierre Bergé et le banquier Matthieu Pigasse a lieu place de la Bastille, épicentre de la liesse populaire qui avait suivi l'élection du socialiste, le 10 mai 1981.
Alpha Blondy, Yannick Noah, Soprano, Gotan Project, JP Nataf et Twin Twin sont au programme de 19h30 à 23h30.
Retrouvez l'édition spéciale du Journal du Dimanche parue dans la soirée du 10 mai 1981, lors de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République (archive).
A un an de la présidentielle, les socialistes n'ont pas ménagé leurs efforts pour célébrer la date symbolique du 30e anniversaire de l'élection de François Mitterrand.
- Europe1.fr - Politique
Rue de Solferino, tout est prêt pour célébrer les 30 ans de l'arrivée de Mitterrand au pouvoir.
A un an de la présidentielle, les socialistes n'ont pas ménagé leurs efforts pour célébrer la date symbolique du 30e anniversaire de l'élection de François Mitterrand. Même si c'est en ordre dispersé. Rue de Solférino, des photos grand format de la liesse du 10 mai, en noir en blanc, ont été affichées, pour la journée porte ouvert organisée par le parti mardi.
Une visite guidée du parti est aussi prévue, avec des comédiens qui raconteront cette soirée historique pour la gauche. Autour de cette opération, flotte un insistant parfum de nostalgie politique. Mais pour Lauriane Deniaud, présidente des jeunes socialistes, le 10 mai est surtout une leçon pour l'avenir. "On a envie de ressentir ce que nos ainés ont ressenti en 2012. Et on est très heureux d’accueillir tous les Français demain", explique-t-elle à Europe 1.
"On a envie d’être la génération changement", explique-t-elle : [Video] Martine Aubry, elle, a convié les anciens. Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Edith Cresson et Lionel Jospin... Tous les anciens premiers ministre socialistes passeront rue de Solferino mardi. Michel Rocard, lui, sera absent de cette commémoration puisqu'il s'envolera pour le Groenland. Quant à François Hollande, il se rendra à Chateau-Chinon.
"C'est festif"
Pour David Assouline, secrétaire à la communication du PS, il s'agit plus d'une fête que d'un hommage. "Nous avons un programme très développé. ¨Pas de commémoration pour ce grand moment qui a signifié le changement pour une grande partie de la population française. C’est festif", résume-t-il au micro d'Europe 1.
La preuve : mardi soir, nombre de camarades se retrouveront en backstage au concert organisé à la Bastille, pour écouter Alpha Blondy ou Yannick Noah. Ségolène Royal et Martine Aubry seront présentes. Mais pas sûr qu'elles soient tout à fait dans le même tempo.
C'était il y a 30 ans, le 10 mai 1981 François Mitterand était élu à la présidence de la république. Melclalex demande ce que ce jour signifiait pour nous, un peu difficile pour moi qui ne suis pas d'un âge certain comme lui, Yann ou Nicolas. J'avais déjà répondu ceci dans un autre billet sur les 15 ans de la mort de Mitterand:
"J'ai grandi dans un environnement classé à droite et j'avais 12 ans en 1981, comme beaucoup de gamins, j'écoutais mes parents quand, devant la télé aux infos, ils critiquaient la gauche et la possible élection de leur leader Mitterrand, je ne comprenais pas tout mais pour moi il était normal d'être de droite, notion que je comprenais pas toujours mais bon. Le jour de l'élection, je me rappelle qu'en direct le visage du candidat Mitterrand s'affichait et c'était le désastre à la maison, je fus obligé d'aller voir mon lit plus tôt que prévu, école mais surtout déception des parents oblige. Les fenêtres de la maison était ouvertes et je me souviens des klaxons qui sonnaient dehors comme une victoire de coupe du monde. Du haut de mes 12 ans j'ai trouvé cela étrange, je me suis posé la question: pourquoi les voisins étaient-ils si content? Et je suis retourné à l'école le lendemain, tout avait changé, les enfants de votant socialistes étaient heureux, les enfants de votant de droite tiraient la tronche. Je crois que ce genre de situation n'existe plus maintenant, en 1981, il n'y avait pas tant de loisirs comme maintenant et on écoutait beaucoup plus ses parents. Toujours est-il que le plus grand bonheur pour moi à cette époque a été la création des radios libres et la "libéralisation" de la musique a eu un effet inimaginable sur moi, je les ai toutes écouté, Radio 7, R espace, les début d'NRJ et même Sky Rock, ces deux dernières étaient bien rock au début. Et qui se souvient de l'émission Babebibobu dans les années 80 avec De Caunes et Karl Zéro sur RFM, une émission impossible aujourd'hui." [suite]
Malgré tout et c'est assez cocasse, j'ai presque plus de souvenirs de cette élection que celle de 1988 et 1995, peut-être à cause des cohabitations successives.
A ce propos, Philippe Méoule, via par mail et par son blog, lance une invitation pour célébrer les 30 ans de l’élection de François Mitterand "Où serez vous le 10 mai 2011?". C'est en Normandie au Val de Reuil, débat, bouffe et invités prestigieux garantis.
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