Regards croisés sur la transition écologique

Le terminus de la ligne C du futur Tram-Bus a été inauguré ce samedi 24 mai à Cournon-d'Auvergne. Avec son système de recharge électrique innovant, c'est, pour les élus, un pas de plus vers une métropole mieux connectée.

administration française cultive avec bonheur la production d’acronymes, et ce printemps n’est pas en reste. Concernant la décarbonation du secteur des transports, portée jusqu’à ce jour par la « Taxe Incitative Relative à l’Utilisation d’Energie Renouvelable dans les Transports » (TIRUERT), un nouveau mécanisme fera prochainement son entrée.

Avec seulement 0,001 % des poids lourds circulant à l’électrique en janvier 2024, la route vers la décarbonation des mobilités lourdes semble encore longue. Ce retard à l’allumage serait dû à un manque d’informations, Ippolito souhaite y remédier.

Selon une enquête de l'ONG Transport & Environnement, le secteur a émis près de 1,05 milliard de tonnes de CO2 l'année dernière en Europe, conséquence de « la diffusion des voitures électriques ».

Le cabinet de conseil a publié le 7 mars un scénario d’évolution du parc de poids lourds en Europe, en vue d’atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Malgré les contraintes (autonomie, infrastructure), l’électrification reste la solution la plus avantageuse, face aux e-fuels et à l’hydrogène, selon Carbon 4.

Partout, pour tous, décarbonée ou partagée… À quoi ressemblera la mobilité des générations futures ? On a demandé à Marie-Ange Debon, présidente du directoire de Keolis.

Le site de l’UE, Eurostat, vient de publier une étude sur les véhicules zéro émission en Europe. Même si elle concerne l’année 2023, elle révèle que le marché peine à décoller. 4 037 poids lourds et 5 262 cars et bus zéro émission ont été immatriculés.

La nouvelle Commission européenne étant désormais en place, chaque commissaire européen doit maintenant s'attaquer aux dossiers accumulés sur son bureau. Pour le tout nouveau commissaire européen aux Transports et au Tourisme durables, le verdissement des flottes semble être en haut de la pile.

Près de 45 % des Français n’ont pas le choix de leur moyen de transport et se retrouvent dépendants de la voiture, faute d’alternatives accessibles. Ce constat pèse lourd sur le budget des ménages, contribue aux émissions de gaz à effet de serre et renforce les inégalités entre les territoires. L’UFC-Que Choisir lance une mobilisation nationale pour interpeller les pouvoirs publics et faire de l’accès aux transports en commun une priorité.

La décarbonation de la flotte fluviale représente un enjeu fort pour le transport de marchandises et de voyageurs, et s’inscrit pleinement dans le cadre de l’objectif Zéro émission nette (ZEN)

Atteindre le net zero carbone en 2050 pour honorer l’Accord de Paris et réussir à contenir la hausse des températures à un niveau acceptable : l’impératif est désormais largement partagé et les objectifs fixés. Ce qui ne rend pas le défi moins gigantesque pour le fret international

Alors que le contexte réglementaire pousse les entreprises à adopter de plus en plus de véhicules électriques en parc, plusieurs acteurs du monde de la mobilité – mais aussi des professionnels déjà impliqués dans la décarbonation – ont exposé leur avis sur l’électrification et émis un pronostic sur son avenir au sein des flottes.

Expérimenté depuis novembre 2023 entre Avignon (Vaucluse) et Lille (Nord), le concept ECTN (European Clean Transport Network Alliance) consiste à installer des stations-relais sur le parcours des camions électriques sur autoroutes. Le chauffeur n’a plus qu’à raccrocher sa remorque sur un véhicule déjà rechargé pour continuer son trajet.

es 16 premiers cars rétrofités interurbains roulant à l’hydrogène seront prochainement livrés à la Région Auvergne-Rhône-Alpes par la société GCK Mobility.

HYmpulsion vient de se féliciter des avancées de la mobilité hydrogène en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il est que l’entreprise participe activement au déploiement de cette mobilité grâce à l’arrivée des bus et des cars en exploitation sur ses stations.

En France, alourdi par la dépendance à la voiture individuelle, le bilan carbone des transports affiche un résultat négatif. Et si la décarbonation de la mobilité se conjuguait avec collectif et multimodalité ? C’est la question qu’explorent ces scénarios tirés du dossier sur le futur de la mobilité conçu avec Keolis dans le nouveau numéro de FUTUR, le magazine d’Usbek & Rica.

Laurent Hecquet, président de l’Observatoire des mobilités (MAP), partage son analyse des enjeux liés au verdissement des flottes d’entreprise et des défis à relever.

Avec 130,5 millions de tonnes équivalent CO2 émises en 2022, le secteur des transports reste le premier contributeur aux émissions de gaz à effet de serre (GES) en France (32 %) (Source : Notre-Environnement). Face à l’urgence climatique, l’IA propose des solutions innovantes pour optimiser la gestion du trafic, améliorer l’efficacité énergétique des flottes de véhicules et transformer notre manière de nous déplacer.

La décarbonation du transport de marchandises en France et en Europe implique de repenser le secteur de la logistique : reports modaux et mutualisation renforcée, nouvelles règles d’accès en ville, disponibilité en foncier urbain ou renforcement des contraintes pour l’e-commerce, autant de chantiers pour augmenter l’efficience des flux et la maitrise de la demande. Le choix des modes de transport sera aussi déterminant. Entre autres, le fret ferroviaire devra voir sa part modale progresser, notamment sur le transit et l’international, pour atteindre un objectif de 25 % de t.km transportées en 2050. 1 En corollaire, le mode routier va rester majoritaire, a fortiori à l’échelle régionale. Il va ainsi concentrer une part importante des efforts dans la décennie à venir, notamment pour le verdissement 2 des motorisations des poids lourds, objet de cette étude