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Comment mettre en œuvre la nécessaire évolution de l’espace urbain, en parfaite harmonie avec son environnement naturel ? Répondre à cette question passe par la mise en lumière des richesses du territoire. C’est l’objectif de cette nouvelle édition de la Biennale d’architecture et d’urbanisme, qui va se pencher sur le rapport entre ville et nature
La Chaire de Philosophie à l’Hôpital est un espace de réflexion multidisciplinaire sur les « humanités médicales », sur le soin dans ses multiples dimensions. Cynthia Fleury, fondatrice de la Chaire,a invité Eric de Thoisy à créer dans ce cadre un séminaire consacré aux fonctions architecturales du soin / aux fonctions soignantes de l’architecture, séminaire inauguré en 2021 et hébergé depuis 2022 sur l’Adamant, un centre de jour psychiatrique flottant sur la Seine, à Paris. Cette nouvelle année du séminaire « Architecture et care », toujours à bord de l’Adamant, se déroulera en suivant trois voies : - Ce sera d’abord le moment d’une reformulation des enjeux de notre réflexion : quelle est cette architecture du flux à laquelle nous avons majoritairement affaire dans les lieux dits du « soin » et ailleurs ? Et quelles autres formes véritablement soignantes lui opposer ? Le cas de l’autisme et de la « verticalité » – Anzieu, Delion, Büllinger.. – sera étudié plus en détail (à l’occasion notamment d’une collaboration avec l’école d’architecture de Paris-Belleville).
- Il s’agira ensuite de quitter les lieux de soin à proprement parler et de mettre en pratique la dimension holistique et plus clairement politique du care, avec des conférenciers s’intéressant à ce que l’architecture en général peut produire en termes de soin, ou de non-soin, voire d’assujettissement.
- Enfin, nous regarderons comment les problématiques du séminaire peuvent entrer en résonance avec le quotidien de ce lieu qui nous accueille, l’Adamant.
On lui doit, malgré lui, les zones commerciales périurbaines qu’on nomme parfois “la France moche”. Victor Gruen, urbaniste américain, a façonné dès les années 1950 une utopie urbanistique qui lui a échappé.
Les villes européennes deviennent de plus en plus piétonnes et accueillantes pour les cyclistes. Cela a-t-il un coût économique ou s'agit-il d'une situation gagnant-gagnant ?
Ce colloque centré sur les productions hors des mots des chercheurs propose d’interroger plus particulièrement les représentations visuelles dessinées en situation de recherche. En considérant les modes de fabrication des dessins, les méthodes dans lesquelles ils s’inscrivent et les outils qu’ils mobilisent, nous souhaitons ouvrir des questionnements épistémologiques sur la recherche en architecture et sur ce que l’on pourrait nommer la « recherche par le dessin ». Une exposition associée au colloque aura également lieu du 30 novembre au 21 décembre 2023 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon. Elle regroupera une sélection de dessins remarquables qui participent à des recherches en lien avec les questionnements ouverts par le colloque.
Nos choix en matière de transport influencent notre entourage. Ce levier pourrait être mis à profit par les décideurs pour améliorer l’efficacité des politiques visant à changer les comportements.
Black Lives Matter, Gilets Jaunes, Grève des Femmes*, mais aussi mouvements spontanés dans les quartiers face aux violences policières ou encore actions d'Extinction Rebellion ou des Soulèvements de la terre, autant d'évènements, parmi d'autres exemples, qui font la une des journaux. Les mobilisations collectives, qu'elles soient en opposition à une action gouvernementale ou plus largement en soutien à une cause/en faveur de la justice globale, se montrent ainsi à géométrie variable. Si prendre la rue opère comme un mode opératoire clé de revendication à la citoyenneté, largement visibilisé, d'autres formes d'action collective, plus discrets et non moins productifs, co-existent également, au travers de pratiques touchant aux espaces de la vie ordinaire, via par exemple les associations de quartier. L'édition 2023/24 du cycle de conférences publiques du Département de Géographie et Environnement Enjeux sociaux, enjeux spatiaux propose d'explorer les spatialités de ces formes multiples de l'engagement social, civique et politique, afin de mieux saisir le rôle que peut jouer l'espace dans ces revendications, et ce à différentes échelles, ainsi que l'intérêt d'une analyse spatiale de ces actions, tout en prêtant également attention aux formes possibles de circulations et de mobilités de ces stratégies de résistance, de négociation ou de contournement visant à plus de justice sociale, spatiale, globale.
Event Schedule: 11-13h. Morning Session: Practice and Research, 14-17h. Afternoon session: Education The event will delve into the critical importance of digital tools and solutions in advancing the skills and knowledge of professionals within the built environment. We will explore the following key questions: - What digital tools, projects, and applications have been developed and deployed thus far?
- How do these tools and projects align with different user groups and their needs?
- Are funding opportunities aligned with the demands and context in which researchers, educators, and architects operate?
- What insights can be drawn by examining usage across different scales (large, medium, small) and considering open-source and licensing aspects?
Our goal is to foster discussions and insights during the two workshops—one in the morning, dedicated to practice and research, and another in the afternoon, focused on education. By doing so, we aim to identify existing gaps and chart potential paths forward in the digital built environment.
Alors que la question écologique nous amène à considérer l'intégration du vivant dans la ville, comment penser les dispositifs architecturaux, urbains, spatiaux permettant d'accueillir la faune et de cohabiter avec elle dans des espaces métropolitains toujours plus denses ? L'enjeu de ces deux tables rondes est d'interroger les modalités spatiales favorisant un partage serein de la ville entre ses différents habitants, des humains aux étourneaux, des chiens aux hérons cendrés en passant par les chevaux, les libellules ou encore les cerfs et bien d'autres.
CHRONIQUE. Pour la deuxième fois depuis 2021, une enquête évalue les conditions de la marche dans de petites et grandes communes françaises. Et propose des axes prioritaires pour améliorer le confort des piétons.
Comment réconcilier métropoles et campagnes, périphéries et centres-villes, écologie et habitat. A l'heure de la transition écologique, plongée dans les projets et initiatives qui améliorent les politiques urbaines.
Les doctorant.e.s du Réseau Thématique 9 (Sociologie de l’Urbain et des Territoires) de l'Association Française de Sociologie organisent depuis 2010 un atelier annuel et auto-géré. Cette année, il s’agit d’une journée scientifique sur la production de la ville et de la production dans la ville. Elle aura lieu le 11 décembre 2023 à Nantes.
Guardians of houses ; monumentary architecture ; ethos of care
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Les Doctorales ASRDLF s’adressent aux doctorant(e)s et aux chercheur(e)s qui travaillent sur les problématiques territoriales et régionales de sciences humaines et sociales (aménagement, économie, urbanisme, géographie, gestion, histoire, droit, sciences politiques, sociologie, etc.). A cela s’ajoutent, depuis 2022, une conférence d’un membre de l’association et/ou d’intervenants extérieurs invités sur le thème choisi par les organisateurs (cette année, le thème pressenti est celui des « Défis de la gouvernance locale face aux enjeux environnementaux et sociétaux»), une séquence en plénière intitulée « Quelle vie après la thèse ? », où sont présents des académiques et des non académiques, animée par deux doctorant(e)s, une table ronde regroupant plusieurs éditeurs associés de revues dans le champ de la science régionale, intitulée « Publier et valoriser ses travaux de thèse » animée par un chercheur confirmé ou/et un(e) doctorant(e). Parallèlement à ces séquences, les Doctorales sont également scandées par des moments conviviaux (speed- datings et échanges informels, en particulier pendant les pause-café, les déjeuners, le cocktail du 8 février au soir, etc.).
Comment faire évoluer l’image des zones commerciales, qui souffrent d’une forme de mépris culturel ?
La septième édition des Rencontres Doctorales Nationales en Architecture et Paysage se tiendra les 12 et 13 octobre prochains à l’ENSA Toulouse. Cette année, le thème retenu est « LA RECHERCHE DOCTORALE « PAR » LE PROJET CRITERES D’OBJECTIVATIONS : OUVERTURES EUROPEENNES », qui invite les doctorants à replacer leur recherche dans le cadre de cette dimension essentielle de l’architecture, tout en s’ouvrant aux pratiques en œuvre dans les autres pays européens.
Peut-on rêver sans art ? Le deuxième Festival Demain la ville, qui s’est tenu à Lyon le 6 juillet dernier, était placé sous le signe du “rêve”. Au programme de l’après-midi, trois tables rondes pour penser la ville autrement. Les échanges avaient démarré par une invitation à écouter les enfants, et déjà s’était posée la question de l’artiste comme médiateur. La deuxième table ronde s’est attelée à creuser ce sujet, avec en ligne de mire une ville plus sensible et partagée.
Très répandue mais sous-exploitée, la marche dispose d'un fort potentiel comme mobilité de demain. Les confinements l'ont-elle rendue plus visible ? Jenny Leuba, de l'association Mobilité piétonne Suisse, livre un éclairage nuancé de la situation dans divers pays européens. Dossier : Les mobilités post-Covid : un monde d'après plus écologique ? Dans notre vie quotidienne, nous marchons beaucoup moins que nos parents et nos grands-parents. Pourtant la marche reste le mode de déplacement le plus répandu,
Cet appel à article propose de s’intéresser aux projets postmodernes qu’ils soient architectural, urbain ou paysager, produits entre 1966 et 1989 dans le monde et faisant l’objet d’une actualité ayant trait à leur identification, à leur patrimonialisation ou à leur transformation. La question des méthodologies d’identification et de visibilisation, la question des spécificités de ces projets et des (nouvelles) valeurs patrimoniales qui leur sont associées, la question de la pérennité matérielle et symbolique pourront être développées. Des comparaisons internationales ou la présentation de patrimonialisations en cours dans des contextes politiques, culturels particuliers sont encouragées. Des contributions qui considèrent des contextes extra-européens et nord-américains, comme l’Asie ou l’Amérique du sud seront appréciées. Les propositions d’article pourront s’inscrire dans l’un des trois axes suivants.
Grâce à la réalité virtuelle, le projet Percilum offre aux architectes un outil innovant pour expérimenter la lumière et en saisir toutes les nuances.
Cette recherche s’appuie sur une enquête quantitative menée auprès de 1 300 habitants de la ville de Nantes pour sonder les manières dont ces citadins ont vécu les fortes chaleurs (canicules et vagues de chaleur) de l’été 2022. Ce travail apporte une contribution à la recherche fondamentale en enrichissant les méthodologies de recherche et les connaissances sur les relations entre populations et changements climatiques en ville. Il met en lumière la complexité des inégalités des vulnérabilités habitantes, des vécus climatiques, des impacts sur la santé, des dynamiques adaptatives et de leurs limites. Enfin, d’un point de vue plus appliqué, l’appropriation de ces résultats par les acteurs opérationnels représente un enjeu fort pour construire des solutions et politiques « sur mesure » de lutte contre le changement climatique, de prévention des risques, d’adaptation et d’aménagement de l’espace urbain et de l’habitat.
Ces dernières décennies ont vu un rebond dans la pratique du vélo et leur grand retour dans les rues. De nouvelles communautés de cyclistes partagent et échangent conseils, itinéraires, et roulent en groupe dans les villes la nuit. Malgré ce contexte favorable, le vélo demeure largement cantonné aux centres des grandes villes et très peu aux périphéries et à la campagne. Dans un contexte environnemental, économique et social de plus en plus bouleversé, les atouts du vélo s’imposeront sans doute à l’avenir comme une évidence. Et c’est peut-être l’automobile in fine qui aura bien préparé le terrain à l’éco mobilité.
Ce colloque souhaite explorer les liens et les résonances entre l’ethnographie et les formes de recherche-action et de sciences participatives. Le colloque s’adresse à un public international de chercheur.e.s en sciences sociales (anthropologie, ethnologie, ergonomie, sociologie, sciences politiques, géographie, sciences de l’éducation, architecture, urbanisme…), de praticien.nes, professionnel.les, militant.e.s ou bénévoles engagé.e.s, dans des expériences de collaboration et de co-construction d’une forme de recherche-action. Pour cela, les communications à plusieurs voix (chercheur/acteur) seront privilégiées et une égale parole sera donnée à chacun.e des intervenant.e.s afin de permettre l’expression d’expériences et d’analyses variées. C’est aussi une manière de faire dialoguer in situ des points de vue différents. L’approche empirique par l’ethnographie et le terrain et par une posture de réflexivité critique sont sollicitées pour comprendre, comparer et interroger les usages de ces dispositifs de recherche participative, ses mécanismes de fonctionnement et ses enjeux théoriques et pratiques. Les travaux présentés devront s’inscrire dans la définition large de l’ethnographie et des recherches participatives, et pourront porter sur la mise en œuvre du processus de recherche et d’action, sur son analyse, sa réception, ses retombées, etc. Les propositions de contribution pourront s’inscrire également dans l’un des six axes de réflexion suivants : 1-Les frontières de l’ethnographie et des recherches participatives 2-Les échelles de l’implication et de la participation : engagement, intervention, militantisme 3-Dispositif de recherche, cadre de travail et boîte à outils 4-Les savoirs en action, les savoirs de l’action 5-Recherche et création, participation et action 6-Limites et critiques des recherches participatives
Appel à articles de la revue Métropoles pour un numéro qui sera consacré à la thématique : « La fabrique urbaine à l’épreuve de l’expérimentation » ; il s’agit d’interroger les effets de ces expérimentations sur l’urbanisme au sens large (ses formes, ses acteurs et ses processus) et les dynamiques socio-économiques : urbanisme de palette et de l’évènementiel, gentrification, généralisation d’espaces de location pour travailleurs nomades, “corpoworking” rencontrant des logiques d’optimisation immobilière…
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Vendredi 6. Rencontre : la biodiversité urbaine aujourd’hui : « En comprenant la place que l’animal a pu y occuper pendant des siècles et les modalités de sa cohabitation avec les humains, il devient plus facile d’imaginer son retour ». Avec Léa Mosconi, architecte, présidente de la Maison de l’architecture en Ile-de-France, maîtresse de conférences à l’ENSA Nantes et chercheuse au laboratoire AAU. De 18 h 30 à 21 h au Pavillon (10, quai François-Mitterrand), gratuit sur inscription.
Histoire et récit d’une ville vivante. – Biennale d'architecture et d'urbanisme (biennalearchi-caen.com)