"Cette vidéo (voir lien, ndlr) explique une des techniques utilisée par les forces de l’ordre pour transformer des manifestants pacifiques en « casseurs », mais il faut bien définir le terme pour le cas présent. Durant ce genre d’évènement, il y a dans les faits deux types de casseurs, ceux qui le sont réellement et qui sont présent juste pour se agir de la sorte, pour casser des vitrines, des banques ou pour en découdre avec les forces de l’ordre, et ceux qui gagnent en violence à cause de la technique de la nasse.
On 19-aug-10, at 11:49 pm, eldar curovic wrote: hi denis, please find a high resolution of the g20 image i sent to the star previously. I have other images in high resolution as well, but since each one is about 6 mb i'll send you only this one for now and if you want other ones in high res please let me know. My full name is eldar curovic, 416 669 5276. With regards to the caption: "kettling tactic employed by the toronto police during the g20 summit on the intersection of spadina and queen on june 27, 2010". Please let me know if you need anything else. Thanks, eldar on thu, aug 19, 2010 at 1:53 pm, cyr, denis wrote: hi eldar, pls send high resolution photos of the g20 to 'photodesk@thestar.ca' make sure your name and number as well as a brief caption is in the email. You can send me an invoice for $150.00 to this address. The invoice should have your name address, etc. Thanks again, denis denis cyr team editor/photo assignment the toronto star 416-869-4341 www.thestar.ca Exemple d’utilisation du « kettling » à Toronto le 27 Décembre 2012. Source: Thestar.com
C’est bien là l’un des problèmes, cette technique qui pourrait également porter le nom de la bouilloire consiste à entourer les manifestants aussi pacifiques soient-ils, les regrouper en un endroit sans leur donner la possibilité de sortir du piège, comme des poissons dans une nasse. Une fois cela fait, un mouvement de foule est créé avec quelques gaz lacrymogènes, la foule va alors tenter de s’échapper d’un côté mais sera repoussée par des CRS, matraques et gazeuses à l’appui, les manifestants vont alors tenter un autre point de sortie avec le même accueil, et, piégés et sans issue, la tension ne peut que monter, et la violence prendre de l’ampleur.
C’est bien cette technique qui est expliquée dans la vidéo, mais il y a des moyens de contrer cette technique de manière simple et organisée:
Comment faire pour mettre en échec cette pratique ?
- empêcher la police de couper le cortège. Il y a déjà une grande attention des manifestants à cette question. Le 28 avril, une première tentative de couper le cortège a été empêchée relativement simplement. Le 1er mai, les manifestants (en tête) ont tout fait pour éviter l’incursion de lignes de policiers sur les côtés, avec un relatif succès (« pas de batards sur les trottoirs ! »). Mais avoir la certitude que la police ne puisse pas « couper » (même en situation d’affrontement, qui est le moment qu’elle privilégie généralement) exigerait un autre niveau d’organisation. Cela nécessiterait que des gens endossent cette tâche avec tout le matériel et les risques que cela implique. Mais le « cortège de tête » a t-il vraiment envie d’être un bloc hermétique (à la police, mais certainement aussi au reste) ? C’est-à-dire de s’enfermer derrière des banderoles, des casques et des bâtons – en somme, derrière un service d’ordre ? Jusqu’à présent c’est plutôt le caractère « lâche » (distendu) du cortège de tête qui a rendu complexe son isolement par la police.
- percer l’encerclement. Ceux et celles qui ont vu le 1er mai les CRS, avec leurs masques à gaz, boucliers contre boucliers, en double-ligne, gazer à la main, placer les bâtons en « position d’attaque » comme ils disent, savent que ce n’est pas possible dans l’état actuel des choses. L’avantage tactique (pour la police) de l’encerclement au contact c’est que les manifestants ne peuvent plus profiter de leur supériorité numérique. Percer la ligne, cela impliquerait donc d’être plus équipés et plus violents que les policiers eux-mêmes. On en revient au point précédent : c’est pousser le cortège de tête à s’isoler soi-même. En vérité, la nasse ne se brise pas facilement de l’intérieur : c’est à l’extérieur qu’elle est plus fragile, et c’est paradoxalement ceux qu’elle ne concerne pas qui sont les mieux placés pour agir. Ceux qui n’y sont pas pris, ou arrivent à en sortir, en se massant de l’autre côté des lignes policières, les fragilisent, et les inquiètent, tout en redonnant confiance aux gens nassés.
-augmenter le coût humain et politique d’un tel dispositif. Attendre que quelqu’un ne meure étouffé dans un mouvement de foule ; ou que quelqu’un pète un plomb et tue un policier. Ce serait vraiment complètement con (et cynique)
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Issu d’un article de Lundi.am
Il ne faut donc pas défendre les véritables casseurs qui ne sont là que pour cela, et ceux qui sont transformés avec une technique les forçant à cela.
Kettling-Police-Tactic-Riot-ProtestAutre exemple en Mars 2012 à Toronto. Source: Urbanfifth.com
Maintenant, il faudra bien que les forces de l’ordre comprennent (mais je pense qu’ils le savent déjà) que nous nous battons également pour elles, pour l’avenir de leurs enfants, pour leur gagne-pain, et qu’elles doivent à un moment ou un autre arrêter d’obéir bêtement aux ordres donnés.
C’est notre avenir à tous qui est en jeu, cette loi va mettre en danger l’emploi, ses avantages, ses protections et l’ensemble des acquis gagnés au fil du temps par nos aïeux qui est en jeu, tout cela détruit par une banque de politicards soumis au dictat de Bruxelles et du patronat.
Aux forces de l’ordre, arrêtez d’obéir aux ordres et rejoignez les français, enlevez vos casques et tournez-vous dans la même direction que nous. Aux militaires, la sécurité qui est voulue est celle de nos politiques en général, et uniquement la leur, celle des français et de l’emploi ne compte que pour remplir les caisses de l’état, et uniquement cela. Alors rejoignez le mouvement, et tous ensemble, avançons vers autre chose!
Dernier point, et non des moindres, manifester, défiler, faire des pétitions, tout cela est vain si derrière il n’y a pas des actions qui permettent d’avoir un véritable impact sur le système, rien ne bougera si nous continuons à consommer et à nourrir « leur » système!" (...)
(Voir tous les conseils)

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