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Plébiscitées par des agriculteurs, dénoncées par des opposants, pointées du doigt par des scientifiques... Les mégabassines créent la discorde. Qu’en penser ? Reporterre fait le point.
La nature est la première victime de la forte hausse des températures liée au réchauffement climatique. Les sols ont soif, même au bord de l’eau. Exemple dans les marais de l’Audomarois (Pas-de-Calais), en pleine récolte des choux-fleurs.
Via Centre de Doc de la MRES
Les lauréats nationaux 2021du Concours des Pratiques Agro-écologiques du Concours Général Agricolesections«Agroforesterie» et «Prairies & Parcours»ont été dévoilés et récompensés le 20 mai à l’occasion de la Semaine de l’Agriculture Française, en visioconférence depuis le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
La Métropole Européenne de Lille (MEL) est engagée depuis plusieurs années en faveur de l'agriculture et de l'alimentation durable. Accompagnement à la conversion, zone maraichère et espace-test, collaborations entre acteurs territoriaux, concertation territoriale, actions favorables à la biodiversité en agriculture, agroforesterie, structuration des débouchés... Découvrez en détail ce riche projet territorial !
Communément dénommé "gaz hilarant", le protoxyde d’azote n’a rien d’amusant. C'est en effet le troisième gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère, responsable du changement climatique mais aussi de la destruction de la couche d'ozone. Et sa concentration ne cesse de croître : + 30 % depuis 1980 en raison de l'explosion de l'utilisation d'engrais azotés dans l'agriculture. En France, les citoyens de la Convention climat appellent à taxer leur utilisation.
Et si la solution était la restauration ? Grande oubliée des politiques et des financements climat, la restauration des zones dégradées pourrait pourtant s'avérer comme la solution la plus efficace et la moins coûteuse pour à la fois lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité. Un seuil de 30 % de terres restaurées permettrait d'absorber autant de carbone qu'émis depuis la révolution industrielle et d'éviter 70 % des extinctions d'espèces.
Le secteur de l’Arrageois-Ternois participe activement au fait que la région des Hauts-de-France est en pointe en matière de méthanisation. Le point avec Arnauld Étienne, référent méthanisation au sein de la chambre d’agriculture.
C’est une bonne nouvelle pour la filière biologique dans les Hauts-de-France : cette agriculture voit le nombre de producteurs qui font le choix de la conversion croître significativement. Fin 2019, c’est même un record régional : 210 nouveaux producteurs ou exploitations en conversions bio sont enregistrés, soit une hausse de 18% par rapport à 2018 ; 6 500 emplois directs y sont liés.
La crise provoquée par le Covid-19 peut-elle entraîner une pénurie alimentaire massive ? Comment transformer notre système alimentaire pour le rendre durable et sûr face aux chocs à venir ? Les réponses de Félix Lallemand et Arthur Grimonpont, co-fondateurs des Greniers d’abondance, association dédiée aux questions de résilience alimentaire.
Les représentants des États membres de l'UE ont voté, ce vendredi 6 décembre, en faveur de l'interdiction du chlorpyrifos et du chlorpyrifos-méthyl. Ce vote, obtenu dans le cadre du comité des plantes, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (Scopaff), fait suite à une proposition de la Commission européenne de ne pas renouveler l'autorisation de ces substances, qui expire le 31 janvier 2020.
Le rapport spécial du Giec publié le 8 août conduit à condamner l'agriculture industrielle. Il montre la dépendance de l'homme à la qualité des terres, dont un quart sont dégradées alors qu'elles constituent une solution face au changement climatique.
"Dans le cadre du plan biodiversité, le Cerema, l'Irstea et l'IGN lancent un observatoire de l'artificialisation des sols. L'objectif : Une meilleure compréhension du phénomène et une meilleure prise de conscience de ses enjeux en métropole et dans les outre-mer."
Moins de surfaces et d'énergie nécessaires, moins d'émissions de gaz à effet de serre. Un régime majoritairement bio a un impact moindre sur ces indicateurs environnementaux qu'un régime conventionnel. Solagro aboutit à cette conclusion grâce à son étude Bionutrinet.
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À la ferme de Beaurepaire de Charly-sur-Marne, les élus ont mesuré de visu les défis liés à la diversification agricole.
Via Centre de Doc de la MRES
La nouvelle Politique agricole commune est désormais sur les rails. Après de longues négociations, les eurodéputés et les 27 États membres se sont accordés sur les modalités du verdissement de la PAC pour les sept ans à venir alors que la dernière version a été sévèrement jugée par la Cour des comptes européenne sur son impact environnemental. La nouvelle PAC devra d'ailleurs être passée au crible par le Green Deal européen.
Le Haut conseil pour le climat a passé au crible le plan de relance français. S'il apparaît comme l'un des mieux dotés au monde sur le volet environnemental, l'instance estime qu'on pourrait encore aller plus loin pour placer la France sur la voie de la neutralité carbone. Les secteurs de l'agriculture et des forêts notamment méritent d'être davantage appuyés.
La valorisation de la biomasse est un véritable enjeu pour le secteur agricole. Production d'énergie ou de matériaux biosourcés… les possibilités sont multiples en plus de l'alimentaire. La filière bioéconomie est en tout cas en train d'émerger dans les Hauts-de-France.
Le Comité régional pour l’alimentation des Hauts-de-France s’est réuni le mardi 3 novembre 2020, de façon 100 % digitale. L’occasion de faire le point sur la politique alimentaire menée en région. Parmi les intervenants, des agriculteurs ont apporté leurs témoignages.
C'est le plus fort déclin jamais constaté en cinquante ans. Depuis 1970, le rapport Planète vivante du WWF, publié tous les deux ans pour suivre l'état de nos écosystèmes, a calculé que 68 % des populations de vertébrés sauvages (poissons, mammifères, oiseaux, amphibiens et reptiles) ont disparu. En cause, les activités humaines au premier rang desquels l'agriculture, fortement consommatrice de terres.
S'étant déroulée entre novembre et février, la consultation citoyenne sur l'environnement organisé sur le site Make.org a révélé ses résultats le 4 juin. 540 000 personnes ont participé. Parmi les 13 idées jugées prioritaires, plusieurs concernent l'agriculture, comme privilégier les circuits courts et les produits de saison, soutenir les agriculteurs vers des pratiques plus responsables ou encore l'enjeu de la ressource en eau.
Vendredi, à Bissezeele, la chambre d’agriculture et la communauté de communes des Hauts de Flandre (CCHF) ont défini leurs objectifs pour l’agriculture locale, pour les six ans à venir.
CHRONIQUE. Selon une étude publiée fin octobre, la biomasse d’arthropodes a chuté de 67 % au cours de la dernière décennie, relève Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
La France est dans le rouge. Un nouveau rapport du ministère de la Transition écologique vient d'évaluer l'état de l'environnement en France et la situation est préoccupante. Réchauffement climatique, espèces terrestres et aquatiques, déforestation... La France dépasse les limites planétaires, ces variables qui assurent la stabilité de la Terre. Seule la qualité de l'air et de l'eau semble s'améliorer.
Les délégations des 195 pays membres du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ont approuvé, au terme de cinq jours et demi, un rapport sur les liens entre changement climatique et usage des terres publié ce jeudi 8 août. Il alerte sur le rôle de l’agriculture dans la dégradation des terres mais aussi sur le potentiel du secteur pour séquestrer le carbone dans les sols.
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