Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire contre le fabricant japonais d'imprimantes Epson pour obsolescence programmée et tromperie sur l'aptitude à l'emploi.
Ce jeudi 29 mars, l’émission Envoyé spécial consacre un reportage au marché de l’imprimante soupçonnée d’obsolescence programmée. Une enquête préliminaire est en cours contre le japonais Epson, suite à la plainte de l’association HOP. Décryptage avec Laetitia Vasseur, co-fondatrice de cette association.
Rien de mieux qu’un reportage à la télévision à heure de grande écoute pour sensibiliser la population à un problème important. Cette fois-ci, il s’agit de l’obsolescence programmée, un principe appliqué par certains industriels pour s’assurer que les consommateurs renouvellent fréquemment leurs produits. Un phénomène dénoncé par l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP), mais qui semble concerner de nombreux secteurs de la consommation grand public : matériel informatique, imprimantes, téléphonie, textile, électroménager…
Ce jeudi 29 mars, le reportage "Imprimantes : le coût de la panne" qui sera diffusé sur France 2 dans le magazine "Envoyé spécial" concerne le secteur des imprimantes, un marché mondial aux 100 millions de produits. Et plus particulièrement le fabricant nippon Epson, accusé de réduire volontairement la durée de vie des cartouches d’encre alors qu’elles sont encore remplies d’encre (de 20 à 40 %) et de provoquer la fin des imprimantes grâce au blocage des tampons absorbeurs.
Une première plainte de l’association HOP
Pour la première fois, une association a franchi le pas en attaquant dès septembre dernier Epson via le dépôt d'une plainte, dans laquelle sont également cités les fabricants HP, Canon et Brother. HOP a collaboré pendant plusieurs mois avec les journalistes sur ce sujet. Le reportage présente les dessous de l’enquête préliminaire visant Epson, qui a été ouverte par le Procureur de la République pour obsolescence programmée et tromperie.
"Nous avons de forts soupçons concernant plusieurs industriels du secteur de l’imprimante, mais nous avons vraiment développé et approfondi le cas d’Epson, car nos moyens ne nous permettent pas de mener plusieurs procédures en même temps, précise Laetitia Vasseur, co-fondatrice et déléguée générale de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP), à L’Usine Nouvelle. Nous avons déposé une plainte en septembre et l’enquête a été ouverte fin décembre."
L’association et son avocat Maître Emile Meunier ont été entendus récemment par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). "Cela semble aller dans le bon sens, nous avons senti des agents impliqués et motivés, se réjouit Laetitia Vasseur. L’idée est de se porter partie civile quand l’affaire sera jugée."
L’encre vendue plus chère... que le parfum haut de gamme
HOP a également de fortes présomptions concernant les autres industriels du secteur, d’après les éléments qu’elle a pu obtenir, et évoque même – avec tout le conditionnel qui s’impose - la possibilité d’une "entente" entre ces marques. Elle rappelle également le prix exorbitant auquel est vendu le prix du litre d’encre : plus de 2 000 euros en moyenne. "Deux fois plus cher que du parfum haut de gamme, dénonce la déléguée générale de HOP. Et le tampon absorbeur, une pièce anodine qui récupère le surplus d’encre, arrive rapidement en fin de vie alors qu’il est difficile à remplacer."
Bien entendu, Epson n’a pas attendu l’émission de ce jeudi soir pour riposter. L’industriel a répliqué dans le journal Le Monde, qui lui a ouvert ses colonnes le 26 mars dernier, par la voix de Thierry Bagnaschino, le directeur marketing de la filiale française, pour "pouvoir démontrer qu’il n’a jamais eu l’intention de voler [ses] clients". Il indique également, à propos des cartouches inutilisables alors qu’une quantité d’encre non négligeable n’a pas été consommée, que "pour bien fonctionner, celle-ci doit toujours être baignée dans du liquide, de telle sorte qu’il n’y ait pas d’air qui rentre dedans. Sinon l’impression commence à se dégrader et, à la fin, la tête d’impression est irrécupérable. Or, remplacer cette pièce, avec le coût de la main-d’œuvre, peut coûter plus cher que racheter une imprimante d’entrée de gamme". Ces déclarations n’ont pas manqué de faire réagir Laetitia Vasseur lors de notre entretien.
Après les imprimantes, Apple et peut-être les fabricants de collants
"C’est un peu fort de café, s’exclame la co-fondatrice de l’Association. Ses arguments ne sont pas convaincants. Le responsable interrogé reconnait implicitement que leur intérêt est de vendre toujours plus de cartouches." Si Epson venait à être condamné, il faut rappeler que l’obsolescence programmée est reconnue comme un délit depuis la loi sur la Transition énergétique de 2015. Un délit passible d’une peine de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros qui peut être portée jusqu’à 5% du chiffre d’affaires.
L’association HOP est particulièrement active dans les débats sur la future feuille de route de l’économie circulaire. "Nous sommes globalement satisfaits des messages, mais ils sont un peu édulcorés, tempère Laetitia Vasseur. Nous demandons au gouvernement d’aller jusqu’au bout pour avoir des produits réparables et éco-conçus."
Mais la lutte de HOP est loin d’être terminée malgré un texte adopté au parlement européen et en attente d’une réponse de la Commission européenne. Elle a également engagé une action contre le géant Apple, soupçonné de ralentir ses smartphones avec des mises à jour, "au moment de la sortie des nouveaux modèles." Et l’association lance une enquête auprès des consommatrices de collants. "Nous verrons si nous portons plainte", prévient HOP. Certains industriels ont tout intérêt à revoir leur stratégie s’ils veulent pouvoir éviter de futures convocations par la justice.
Cap ou pas cap ? Mis au défi par un internaute, Elon Musk a fermé les pages Facebook de ses deux entreprises, SpaceX et Tesla. C’est, à ce stade, le plus gros coup médiatique pour le mouvement #DeleteFacebook, qui appelle à boycotter le réseau à la suite du scandale Cambridge Analytica. Mark Zuckerberg s'est excusé et a reconnu «des erreurs», alors que les données de 50 millions de personnes ont pu être acquises par la firme britannique et être utilisées sur la campagne de Donald Trump, à l'insu de nombreux utilisateurs.
Tout a commencé par le tweet « L’heure a sonné. #DeleteFacebook » de Brian Acton, cocréateur de WhatsApp – pourtant racheté par l’entreprise de Mark Zuckerberg en 2014. Elon Musk s’amuse à troller en répondant « C’est quoi Facebook ? ».
Un internaute le met alors au défi : « Si t’es un boss, efface la page Facebook de SpaceX ». « Je n’ai pas réalisé qu’on en avait une. Je vais le faire », répond Musk.
« Ceci devrait également être effacé, non ? », continue un journaliste de Vice, à côté d’une capture d’écran de la page Facebook de Tesla. Réponse du milliardaire : « Absolument. Elle est assez nulle de toute manière. »
Depuis, Facebook affiche le message « Désolé, ce contenu n’est pas disponible » pour les deux pages, qui avaient plus de 2,5 millions de fans chacune. Quelque part dans la Silicon Valley, un community manager est en train de pleurer.
Quid d’Instagram, également propriété de Facebook, sur lequel Elon Musk a près de 7 millions de followers ? « Instagram, ça va, tant qu’ils restent relativement indépendants. Je n’ai jamais utilisé Facebook, donc ne pensez pas que je suis une sorte de martyr. Surtout, on [Tesla et SpaceX] ne fait pas de publicité et on ne paie pas pour des parrainages, donc je m’en fous ! » Un luxe que n’ont pas beaucoup d’entreprises ou de particuliers, pour qui Facebook reste un moyen important de communiquer avec leurs proches ou leurs clients.
Reste une autre solution, moins draconienne : désactiver complètement la plateforme de partage de données, ce qui isole Facebook du reste du Web. Pour cela, il faut aller dans Paramètres > Applications > Applications, sites Web et modules > Désactiver la plateforme.
Attention, cela bloque également la fonction « se connecter avec Facebook » sur le reste du Web. Un moindre mal.
Au lieu de fermer complètement Facebook, il est possible de désactiver la plateforme de partage de données qui isole en grande partie le réseau du reste du Web, en cinq clics, Paramètres > Applications > Applications, sites Web et modules > Désactiver la plateforme pic.twitter.com/IZyM5rfKj9
Murielle Renard, Laurène Dia et Pol Barrière (de gauche à droite) sont les nouveaux visages de la direction de Coovia.
Fondée en 2012 par David Larcher, la startup Coovia a depuis créé une application de covoiturage portant le même nom afin de répondre à la problématique des embouteillages toulousains. Suite à un changement de stratégie, son fondateur a récemment quitté la société pour un nouveau projet, tandis que Coovia a été repris par trois associés, salariés de la structure.
Après avoir créé une application mobile de covoiturage pour tenter de résoudre la problématique des embouteillages dont sont victimes Toulouse et son agglomération, l'entreprise Coovia a changé sa cible.
Depuis le 1er janvier 2018, les entreprises de plus de 100 salariés ont obligation de mettre un plan de déplacement en interne (télétravail, covoiturage, autopartage), pour réduire au maximum le trafic routier. La startup toulousaine a donc décidé d'accompagner ces entreprises dans la mise en place du PDE (Plan de déplacements entreprise). Ainsi, le CHU de Toulouse, le Conseil Départemental, Airbus, le Crédit Agricole 31 ou encore le Groupe IGS, pour ne citer qu'eux, bénéficient de l'accompagnement de Coovia dans cette nouvelle législation.
Mais ce changement de stratégie, le passage du B to C au B to B, ne correspondait plus aux attentes de toute l'équipe de Coovia, et a donc connu quelques changements.
David Larcher se consacre à un nouveau projet de covoiturage
"L'entreprise Coovia est historiquement tournée vers le covoiturage domicile-travail, avec une application mobile à développer et donc beaucoup de Recherche et Développement. Après cinq ans d'existence, nous sommes désormais plus dans une phase de commercialisation que de création, notamment auprès des entreprises. David Larcher, le fondateur de l'entreprise, préférant le côté innovation, a décidé de se consacrer à un nouveau projet", explique Murielle Renard, l'une des trois associés qui a repris l'entreprise.
Depuis le 29 décembre 2017 officiellement, Coovia a donc été repris par Laurène Dia, responsable commerciale, Murielle Renard, chef de projet mobilité et Pol Barrière, responsable marketing. Salariés de l'entreprise ces dernières années, ils sont désormais associés et détiennent 80 % du capital, les 20 % étant conservés par Actia.
David Larcher, le fondateur de Coovia./ Rémi Benoit
De son côté, David Larcher vient de créer une société entièrement dédiée à MyPeopleGo, un nouveau projet de covoiturage événementiel.
Ludovic Le Moan fait partie de la délégation de chefs d'entreprises à l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron en Chine.
À l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron en Chine, le Toulousain Sigfox a signé ce mardi 9 janvier un accord avec la Ville de Chengdu pour déployer une solution de téléassistance en Chine.
C'est un nouveau gros coup pour Sigfox. Après avoir levé 150 millions d'euros fin 2016, la société basée à Labège qui développe un réseau bas débit des objets connectés annonce ce mardi 9 janvier la signature d'un contrat d'un montant de 300 millions d'euros en Chine.
Sa solution déployée à terme dans 20 villes en Chine
Grâce à son système de transfert de données à bas coût, Sigfox a mis au point avec Senioradom une solution de téléassistance composée de capteurs de mouvements, d'ouverture de porte et d'un pendentif d'alerte ainsi que de géolocalisation. Cette solution est conçue pour détecter automatiquement des anomalies de comportement susceptibles d'être la conséquence d'une chute, d'un malaise ou d'un début de fragilité mentale (Alzheimer).
"Après un test d'une année sur un échantillon de 1 500 personnes qui débutera en 2018 dans la ville de Chengdu, 'The Chengdu High-Tech Industrial Development Zone' s'engage à investir près de 300 millions d'euros pour déployer cette solution dans les vingt plus grandes villes chinoises", annonce la société.
La Chine compte plus de 200 millions de seniors et aucune solution de téléassistance n'a été déployée à ce jour.
"C'est une étape majeure pour le développement de Sigfox en Chine, où l'Internet des objets a un potentiel incroyable, commente Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox par voie de communiqué de presse. Il ne s'agit que d'une première étape dans notre développement dans la région, mais l'importance de cet accord montre que Sigfox peut apporter des solutions innovantes et changer radicalement le marché de l'Internet des objets en Chine."
A cette occasion, Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique a rencontré le Président de l’association La Mêlée, Edouard Forzy
Le Secrétaire d’Etat en charge du Numérique Mounir Mahjoubi, était présent à Toulouse ce jeudi 21 et ce vendredi 22 décembre 2017, afin de rencontrer des startups du territoire, notamment au sein de l’incubateur de Météo France.
Des annonces concernant un rapprochement entre la GreenTech verte et la French Tech ont été effectuées à Toulouse le 22 décembre 2017, après une matinée de rencontres avec les entrepreneurs installés dans l’incubateur GreenTech verte de Toulouse.
Concrètement, il s’agit, d’une part, d’un rapprochement entre la GreenTech verte et la French Tech visant à renforcer et développer les liens entre les porteurs de projets innovants au service de la transition écologique et solidaire ; d’autre part, d’un paquet numérique économie circulaire : une démarche d’intelligence collective à l’occasion de la parution de la feuille de route sur l’économie circulaire en mars qui aura pour objectif de faciliter la mise à disposition des données, notamment des secteurs des déchets, et de favoriser le développement d’un nouveau modèle économique.
Implanté depuis mars 2017 dans les locaux de Météo France, le site accueille les lauréats « GreenTech verte » du ministère de la Transition écologique et solidaire basés en région Occitanie. Il est également ouvert aux agents de Météo-France et aux élèves de l’Ecole nationale de météorologie. Le déplacement à Toulouse venaient clore la consultation en ligne initiée par les pouvoirs publics en septembre 2017. Le « Tour des startups », démarche visant à échanger avec les porteurs de projets pour identifier tous les freins que les startups rencontrent encore dans leur secteur d’activité, se clôtura mi-février avec de nouvelles étapes en perspective. A cette occasion, Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique a rencontré le Président de l’association La Mêlée, Edouard Forzy (en photo ci-dessus).
EquiSure™ has been made to: • detect a fall and qualify the strength of the impact • detect the rider’s immobility • launch an alert in real time as soon as it detects a fall • locate the accident with or without GPS signal • verify the reality of the alert • track the horse and send its position regularly • reassures the relatives
Jacques Le Bris's insight:
Pourquoi se limiter aux cavaliers ?
VTT, Motocyclistes, Véliplanchistes, Surfeurs, etc.
Jack Dorsey, fondateur de Twitter, a annoncé de nouvelles règles sur le réseau social, le 14 octobre 2017.
Est-ce l'affaire Harvey Weinstein qui a poussé Twitter à faire évoluer ses règles ? Samedi 14 octobre, Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, a annoncé que le réseau social allait bientôt adopter "une posture plus agressive dans [son] règlement".
6/ We decided to take a more aggressive stance in our rules and how we enforce them.
Ces derniers jours, Twitter était très critiqué pour avoir suspendu temporairement le compte de l'actrice Rose McGowan. Cette dernière, l'une des premières à avoir dénoncé les violences sexuelles du producteur Harvey Weinstein, avait diffusé un numéro de téléphone, "ce qui est interdit dans les règles de l'entreprise", explique Le Monde.
Cette justification n'a pas satisfait les utilisateurs. "Twitter, faites-nous savoir quelles règles Rose McGowan a enfreintes", a ainsi publié l'actrice Jessica Chastain. Certains internautes ont dénoncé cette suspension, alors que des messages violents restaient en ligne. "Les menaces nucléaires : ok. Les numéros de téléphone : pas ok. J'ai compris", a par exemple écrit un utilisateur.
C'est après cet épisode que Jack Dorsey a annoncé de "nouvelles règles". "Ces changements seront mis en place dans les prochaines semaines", a indiqué le fondateur de Twitter, ajoutant que les modifications concerneraient tout particulièrement "les avances sexuelles non-désirées, la nudité non-consensuelle, les symboles de haine, les groupes violents et les tweets qui mettent en valeur la violence".
7/ New rules around: unwanted sexual advances, non-consensual nudity, hate symbols, violent groups, and tweets that glorifies violence.
Le Lab’Oïkos incite les entreprises et les particuliers hébergés à optimiser leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales.
Espace de coworking, tiers-lieu de travail, third place… Venus de Californie, ils donnent un réel dynamisme à la notion de bureau flexible. À Toulouse, de plus en plus d’acteurs sont désormais contraints à se livrer bataille pour conserver leur part de marché.
Encore confidentiel il y a dix ans, le bureau de travail partagé ou coworking déferle désormais en France. L’Occitanie n’échappe pas à ce phénomène. « Début 2015, nous avons comptabilisé soixante tiers-lieux, comprendre des espaces de coworking (bureaux pour indépendants et start-ups) et de télétravail (pour les salariés d’une entreprise). En 2017, il y en a 115 », constate Annie Fachetti, coanimatrice de la commission télétravail et espaces collaboratifs de La Mêlée.
La Haute-Garonne recense 46 lieux, l’Hérault en compte 16, le Gers en concentre 13, tandis que le département des Hautes-Pyrénées est le grand retardataire régional avec trois lieux.
Toulouse rassemble à elle seule 35 espaces de ce genre. Un chiffre loin d’être définitif puisqu’un autre espace nouvelle génération est annoncé à la Cartoucherie, et que l’américain Wework est attendu.
Dans la grande couronne, Coworking Ganguise vient d’ouvrir près du lac éponyme ; Et Le 100e singe est annoncé en septembre, à Berlberaud.
« L’offre est très diversifiée et repose sur des modèles économiques eux aussi divers », tempère Annie Fachetti. En clair, avec une foule d’acteurs, la bataille des tiers-lieux a commencé, certains restant même sur le carreau. Le jeune entrepreneur Florian Zordan en a d’ailleurs fait les frais. En 2015, après quelques semaines d’activité, il a été contraint à fermer son espace.
Un réseau, une communauté
Les tarifs des locations de bureaux, qu’ils soient à l’heure, à la demi-journée, à la journée, ou au mois, ne sont plus des arguments de différenciation pour les acteurs, qui pratiquent des prix assez identiques. Pour se distinguer, la dimension du réseau, voire de la communauté, source de synergies et de motivation, est l’une des principales valeurs ajoutées de ces temples du travail partagé. Le pionnier du genre, La Cantine, fédère depuis 2010 une communauté autour du numérique. Subventionnée par Toulouse Métropole, à hauteur de 60.000 euros par an, elle a souhaité se diversifier en incubant des start-ups (une trentaine en tout depuis 2012, Ndrl). « Nous étions les premiers à proposer du coworking », explique Édouard Forzy, président fondateur de La Mêlée, qui porte la Cantine. « Mais cela ne suffisait pas pour faire vivre un lieu de 1000 m². Sur ce marché concurrentiel, nous avons créé une communauté en s’adressant à un public plus large. Ainsi, notre modèle économique repose sur d’autres types de services, tels que l’organisation d’évènements pour les entreprises et des start-ups (600 par an) et la mise en place d’un incubateur. »
De son côté, HarryCow, qui souffle sa première bougie en mai, offre aux indépendants et aux jeunes entreprises la possibilité d’être immédiatement opérationnelles au contact d’autres entrepreneurs. « Nous avons inscrit le numérique dans un monument du patrimoine, un ancien couvent du XIIIe siècle », se félicite Nathalie Bard, à la tête de cet espace installé rue Sainte-Ursule, à Toulouse. « On souhaite créer un écosystème des freelances de toutes les professions, mais aussi des start-ups et des associations. Ainsi, on met en avant leurs compétences, et chacun est amené à se présenter autour d’un apéritif ou d’un déjeuner. Leur biographie, avec photo professionnelle à moindre coût, peut être utilisée sur Facebook. Nous les accompagnons aussi en faisant intervenir des experts, notamment administratifs et juridiques. On veut favoriser les passerelles avec les entreprises », assure Benoit Lafourcade, coassocié.
Le Lab’Oïkos a choisi un autre domaine : l’économie positive. Et incite les entreprises et les particuliers hébergés à optimiser leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales pour minimiser l’impact de leurs activités sur les ressources naturelles et humaines. « Notre positionnement est notre valeur ajoutée », affirme Rémi Demersseman-Pradel, président-fondateur de l’Oïkosystème. « Et le coworking est un point d’entrée, il est une brique qui donne du sens à notre offre. Mais il n’est pas le seul. »
Au premier semestre, un centre d’expertise en Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ouvrira également ses portes. « Ce centre, chargé d’améliorer les performances et la qualité au travail des PME, proposera des formations collectives et individuelles, dont le programme n’est pas encore défini », souligne Raphaël Levy, « le connecteur » de cet espace place Saint-Aubin. « Ainsi notre offre sera globale et cohérente. »
Des services soignés
Attirer les coworkers c’est bien, les conserver c’est mieux. Aussi, les hôtes de ces lieux 2.0 développent-ils une multitude de services censés optimiser le confort des « sans bureaux fixes ». Le Lab’Oïkos a par exemple inventé un nouveau métier : le facilitateur. Et c’est Raphael Levy qui s’y colle ! Il est la personne référente qui, sur place, améliore le quotidien des indépendants et des start-uppers. Multi-compétent, comme il se définit lui-même, il gère les problèmes de connexion internet, porte une attention au bruit. Ou encore établit des devis commerciaux, si le coworker souhaite créer un évènement.
HarryCow élargit pour sa part les heures d’ouverture en journée, et propose de domicilier les entreprises. Enfin, l’espace envisage de mettre aussi en place un vidéoprojecteur et d’aménager une terrasse.
Kooloc a volontairement évité le centre-ville de Toulouse, déjà occupé. Imaginée par quatre associés, dont les professions embrassent plusieurs secteurs (un avocat spécialisé en droit des affaires, une formatrice, un porteur salarial et une community manager), l’idée consiste à proposer une vingtaine de postes de travail et huit bureaux privés dans le quartier Purpan. Un positionnement géographique différent, sans négliger toutefois la mise en place d’une kyrielle de petits « plus » : une conciergerie d’entreprise, des évènements autour du bien-être une fois par mois, des incentives (actions visant à motiver des collaborateurs ou entrepreneurs ndlr) … explique l’une des fondatrices, Lucrécia Grimaud. Ouvert en mars, Kooloc mise la proximité de l’aéroport pour prendre une part de ce marché.
Audrey Sommazi
Jacques Le Bris's insight:
Télétravail, le changement de culture attendu
Ils sont dans les starting-blocks, prêts à dégainer leurs nouvelles offres pour séduire les télétravailleurs, et surtout leurs employeurs. « 2017-2018 est une année charnière pour nous car l’enjeu est le télétravail », affirme Sébastien Hordeaux, le fondateur d’Étincelle Coworking. Le jeune chef d’entreprise s’apprête ainsi à accueillir les salariés nomades. Il mise alors sur le développement progressif de sa structure avec pour objectif d’être présent à Toulouse et sur l’ex-région Midi-Pyrénées. L’espace Wilson – l’un des trois lieux Étincelle situés en centre-ville – pousse les murs pour s’agrandir, et de nouveaux lieux ont ouvert leurs portes à Montauban et à Albi (en février dernier). Montpellier serait dans les tuyaux. « Ce marché est en pleine croissance, et il est à prendre, même s’il est compliqué à mettre en place », tempère Raphaël Levy. « Les contrats doivent en effet être signés avec les entreprises, les salariés et nous. Et on se heurte au management, qui craint une perte de contrôle et de confiance des salariés. » Malgré une certaine frilosité des entreprises, le Lab’Oïkos se prépare lui aussi à prendre sa part du gâteau, en aménageant des bureaux privatifs d’ici à la fin de l’année.
Biocenys pourra bientôt enrichir ses ruches d'outils connectés pour mieux suivre l'écosystème de ces petites bêtes.
Le spécialiste toulousain de l'implantation de ruches en entreprise, Biocenys, va s'associer à BeeGuard, qui développe une solution de suivi des ruches à distances grâce à l'internet des objets.
Déjà connue des Toulousains, Biocenys, la société spécialiste de l'implantation de ruches en entreprises (les sociétés Veolia, Icade, Habitat Toulouse, TBS et 3X Consultants ont notamment fait appel à elle à Toulouse) passe un nouveau cap en s'associant à Beeguard. Cette société toulousaine permet un suivi à distance des ruches. En s'associant les deux entreprises souhaitent récolter des données en temps réel tels que le poids, la localisation, la température et l'hygrométrie (quantité d'humidité contenue dans l'atmosphère) des ruches mais aussi connaître les interventions réalisées sur les ruches par les apiculteurs.
Biocenys pourra ainsi suivre les ruches à distance et offrir un service supplémentaire à ses clients. En effet, grâce aux ruches connectées, la société sera en mesure de repérer les éventuels problèmes (une chute de poids progressive peut, par exemple, signifier la perte de la colonie) et de façon générale mieux gérer les colonies.
"La solution que nous avons développée est déjà commercialisée pour les professionnels qui l'utilisent notamment pour optimiser le moment de la récolte en suivant les courbes des miellées, explique Christian Lubat cofondateur de BeeGuard. C'est en revanche une nouveauté que d'imaginer une interface grand public qui permette de rendre les informations plus pédagogiques."
Biocenys, qui doit gérer un cheptel de plus de 150 ruches réparties dans différentes entreprises en Occitanie commencera par équiper ses propres ruches. Ensuite, progressivement, les ruches d'entreprises seront équipées. "Nous pourrions même imaginer qu'un plus grand nombre de ruches soient connectées à l'échelle d'un territoire, pour fournir un indicateur environnemental encore jamais mis en place", imagine Emmanuelle Parache, fondatrice de Biocenys.
La startup fondée à Toulouse par Carole Zisa-Garat vient de lever un million d'euros pour accélérer sa commercialisation. Telegrafik propose une solution de téléassistance pour les personnes âgées vivant seule à leur domicile et se base sur les technologies du big data et des objets connectés.
La startup toulousaine Telegrafik, lancée en 2013, annonce une levée de fonds d'un million d'euros pour permettre à l'entreprise d'accélérer la commercialisation de sa solution de téléassistance : un service dédié aux personnes âgées vivant seules à leur domicile (Otono-Me). La société, qui se positionne à la frontière de l'internet des objets et de la silver économie, est l'une des porte-drapeaux de la French Tech toulousaine.
Pour ce tour de table Telegrafik est accompagnée par des fonds d'investissement reconnus pour être attentifs à l'impact sociétal des entreprises :
Citizen Capital,
Aviva Impact Investing France (géré par le Comptoir de l'Innovation),
La coopérative de financement Initiatives pour une Économie Solidaire,
Le réseau des Business Angels des Grandes Écoles,
Le family office Financière de Blacailloux,
BPI France Financement.
Telegrafik, qui compte actuellement 7 salariés, devrait doubler ses effectifs d'ici 2 ans, mais ne souhaite pas communiquer son chiffre d'affaires. Pour rappel, la présidente de la société Carole Zisa-Garat est membre du conseil national du numérique.
Après avoir été accusé de la victoire de Donald Trump aux Etats Unis, Facebook semble vouloir éviter ce genre d’accusations en Allemagne. En effet, le réseau de Mark Zuckerberg annonce qu’il sortira dans les semaines à venir un dispositif de lutte contre les articles trompeurs en Allemagne. Ce sera la première incursion en Europe.
Facebook vient de dévoiler son Journalism Project, un large dispositif censé rapprocher le réseau social des médias, en leur fournissant plus de moyens d’entrer en contact au travers d’outils. Le but est de reconquérir un public, qui s’est montré très déçu de Facebook suite à la multiplication des articles « bidon » sur le réseau social. Ces articles aurait joué un rôle important dans l’élection de Donald Trump.
La plateforme à succès a rapidement décidé de redorer son image en mettant en avant sa lutte contre les articles trompeurs. Comme expliqué dans un article publié le 15 janvier, Facebook annonce le déploiement en Allemagne et aux Etats Unis de ses outils pour combattre les informations éronées.
Les utilisateurs du premier réseau social au monde pourront signaler des contenus qui leur semblent suspects, qui seront ensuite vérifiés par des journalistes issus « de médias indépendants », se conformant aux règles de l’institut Poynter. Une fois un article déclaré douteux, des alertes apparaitront au moment de le partager et des sanctions pourront être appliquées.
Pour one out for Yahoo - it's the end of the former internet giant as we know it.
An SEC regulatory filing revealed today that once the sale of Yahoo Inc.'s core business to Verizon is complete, the company will be renamed Altaba Inc.
Altaba will operate as an investment company - an empty shell, essentially - holding shares in Chinese e-retail powerhouse Alibaba and Yahoo Japan, according to Investors Business Daily. Yahoo's investments in Alibaba are largely what kept it afloat long after the writing of its demise was on the wall.
But the name change isn't the only news to come out of today's filing: it was also revealed Yahoo CEO Marissa Mayer will resign from the company's board once the sale is sealed. Yahoo co-founder David Filo will also step down.
Yahoo CEO Marissa Mayer
Mayer has overseen Yahoo as its status crumbled over the last several years, failing to resurrect the once powerful web firm. Whether Mayer has a roll in any part of Yahoo or Altaba going forward remains to be seen.
According to the filing, the resignation of current members isn't due to any disagreement with the company or over how it's being run. Once formed, the Altaba board will consist of five members.
Of course, the sale to Verizon is anything but a done deal - recent revelations of two massive data breaches have called the entire proposal into question. Verizon general counsel Craig Silliman said in October the US carrier had "reasonable basis" to believe the first-reported 500 million user breach could alter a deal, including Verizon walking away.
Today's filing cites the "security incidents disclosed on September 22, 2016 and December 14, 2016" as factors that could lead Verizon to terminate or renegotiate an agreement.
Michelle is TechRadar's Senior News Editor and is based in the Bay Area. Covering all things tech, Michelle is obsessed with good handsets, smart machines and self-driving cars. With an eye on every corner of the industry, Michelle aims to bring you the most useful and entertaining bits about the tech you love. Got a tip? Drop her a line!
Booster Nova fête son premier anniversaire et annonce la création d’un « Hub » dédié à l’utilisation des données spatiales, ce 15 décembre 2016 à Toulouse, en partenariat avec La Mêlée.
Booster Nova est une initiative destinée à promouvoir l’utilisation des données spatiales, principalement recueillies par les satellites. Ces données (le plus souvent ouvertes au public) peuvent être utilisées par des startups pour des solutions spécialisées dans tel ou tel secteur (l’agriculture, le maritime & la pêche, la pollution, etc.).
Il existe aujourd’hui quatre « Boosters » en France : Bretagne, Ile-de-France, Sud-Est et Sud-Ouest. Alors qu’il fête son premier anniversaire, Booster Nova lance à Toulouse une action inédite : le Hub Booster Nova, à la Cantine de la rue d’Aubuisson (la Cantine Toulouse est quant à elle installée au 1er étage du Quai des Savoirs, allées Jules Guesde). « Le secteur du spatial produit énormément de données et il est important que ces données soient mises à disposition à des entreprises numériques pour être ensuite utilisées dans toutes les filières », explique David Convers, Chef de Projet Booster Nova au sein d’Aerospace Valley (en photo, au centre).
Vers de nouveaux usages
Dans l’esprit de l’open data, Booster Nova est à la recherche de nouveaux usages pour les données produites par l’industrie aérospatiale. « Un programme tel que Copernicus permet aujourd’hui d’obtenir un panorama complet de la planète Terre tous les cinq jours », ajoute David Convers. « Il serait dommage qu’une telle masse de données soit peu exploitée ! ».
Durant sa première année d’existence, en 2016, Booster Nova a accompagné six projets autour des écosystèmes de Bordeaux, Montpellier et Toulouse (le « Grand Sud-Ouest »), avec des aides financières qui allaient de 200.000 euros à 2 millions d’euros. En 2017, ce sont entre dix et quinze projets qui seront ainsi accompagnés et « les réunions, conférences et événements toulousains du Booster Nova seront co-localisés à la Cantine de la rue d’Aubuisson à Toulouse », conclut David Convers.
À l'occasion de la Nuit de l'IA, le secrétaire d'État au numérique, Mounir Mahjoubi, a mis l'accent sur le nécessaire effort de pédagogie.
LA TRIBUNE - Avez-vous l'impression qu'il y a des réticences en France face à l'intelligence artificielle ?
MOUNIR MAHJOUBI - Il y a des résistances qui sont légitimes et d'autres pas. Certaines personnes ne veulent pas que vous avanciez dans l'intelligence artificielle (IA) par peur, parce qu'elles n'ont pas été formées et que l'on n'a pas ou peu expliqué ce que l'on voulait faire avec les IA. Ma façon de les convaincre est de leur expliquer que toute la recherche que l'on va faire en France et en Europe est basée sur des piliers de valeurs : la performance et l'humanisme.
Avez-vous des exemples ?
Lors du débat sur la protection des données personnelles à l'Assemblée nationale, nous avons évoqué ces sujets sensibles. Nous nous sommes interdit d'utiliser des algorithmes dont on est incapable d'expliquer le fonctionnement a posteriori. Également, nous avons écarté ceux qui traitent des informations trop sensibles pour les personnes. Cela donne des gages pour rassurer les politiques et surtout les citoyens. L'intelligence artificielle fera ce que l'on souhaitera qu'elle fasse.
Comment percevez-vous l'écosystème français de l'IA ? Comment donner naissance aux futurs champions de ce domaine ?
Ma première préoccupation, que je partage avec le ministre de l'Économie, est de faire émerger des startups : à la fois celles qui innovent dans la recherche en intelligence artificielle et celles qui utilisent ces technologies pour créer de nouveaux usages. Sur ces deux typologies de jeunes pousses, la France peut et doit jouer un rôle important dans le monde.
Les grands groupes se sont transformés ces dernières années. Allons-nous avoir des champions de l'IA venant de l'économie traditionnelle ? Peut-être... La vraie question est de savoir si nous sommes capables d'avoir de tels champions dans ces domaines, avec des entreprises qui vont se transformer en leader de l'innovation, et si des entreprises de moins de dix ans vont pouvoir devenir les champions de demain. Sur ce dernier point, il faut aider les jeunes pousses à grandir très vite et à conquérir des marchés à l'international en les épaulant lors du passage à l'échelle.
L'arrivée d'acteurs comme Facebook ou Google, qui installent leur centre de recherche en IA en France, est-elle bénéfique pour notre écosystème ?
C'est toujours vertueux d'avoir des centres de recherche qui s'installent chez nous.
C'est préférable à l'ouverture de centres à l'étranger qui recrutent nos jeunes chercheurs, lesquels ne reviendront alors plus en France. Les investissements étrangers qui participent à créer des pôles de recherche sont une bonne chose pour l'économie française. C'est aussi potentiellement des chercheurs étrangers de grande valeur qui vont venir s'installer en France et qui pourront rester plus tard.
L'IA comme la robotique vont « disrupter » le travail. Comment éviter cette nouvelle fracture numérique et donc sociale ?
Il faudra traiter la fracture entre ceux qui maîtrisent et ceux qui ne maîtrisent pas ces technologies. La seule réponse à cette situation passe par les compétences. Comment former ceux qui ne savent pas du tout les utiliser, et comment former ceux qui vont perdre ou devoir transformer leur emploi ? Voilà les enjeux de demain.
Ces technologies vont bouleverser les équilibres économiques et il faudra que la France soit prête. C'est pour cela que le gouvernement a débloqué 15 milliards d'euros sur cinq ans dans le Plan d'investissement compétences [ou PIC, ndlr] pour que chacun soit en droit de se former, de se re-former, pour affronter toutes ces mutations.
Pour répondre à cette question, dix-huit membres de l’Information Commissionner’s Office (ICO), le régulateur britannique chargé de la protection des données, ont perquisitionné le siège britannique de l’entreprise, situé en plein coeur de Londres, vendredi soir. L’ICO avait réclamé cette mesure pour « fouiller les serveurs » de Cambridge Analytica et « effectuer une vérification des données ».
« Il ne s’agit là que d’une partie d’une enquête plus vaste sur l’utilisation de données personnelles à des fins politiques. Nous allons devoir maintenant recueillir, évaluer et examiner les éléments de preuve avant de tirer des conclusions », a expliqué un porte-parole de l’ICO après l’obtention du mandat.
CA est accusée d’avoir récupéré à leur insu les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook et de les avoir utilisées pour développer un outil informatique permettant de cibler des électeurs afin de peser dans la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.
La presse britannique s’interroge également sur son rôle pendant la campagne référendaire sur le Brexit, également en 2016.
Facebook dans la tempête
CA avait annoncé mardi la suspension de son patron Alexander Nix à la suite de « commentaires » de ce dernier enregistrés par la chaîne Channel 4 News, ainsi que d’autres « allégations » formulées à son encontre, qui « ne représentent pas les valeurs » de la société. Ces commentaires étaient issus d’une enquête diffusée par la chaîne britannique où Nix apparaît en caméra cachée et se vante du rôle joué par son entreprise dans la campagne Trump. Recherche, analyse, « on a dirigé sa campagne numérique », assure-t-il.
Le scandale a plongé Facebook dans la tourmente, l’exposant à des plaintes en nom collectif, et contraint son jeune patron milliardaire Mark Zuckerberg à présenter des excuses publiques. Dans les colonnes du New York Times, celui qui a lancé le plus grand réseau social du monde depuis sa chambre d’étudiant à Harvard en 2004 a promis de « réparer le système pour que ce genre de choses ne se reproduise pas ».
En 5 ans, la start-up toulousaine Brico Privé est devenue le premier site web français spécialisé dans les ventes privées dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison. Reportage sur cette success story.
Créé en 2012, Brico Privé est aujourd’hui le premier site français spécialisé dans les ventes privées dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison. Toute l’année, le site web propose des grandes marques et des promos jusqu’à – 80%.
Les fondateurs, Marc Leverger et Julien Boué affichent aujourd’hui 100 millions d’euros de chiffre d’affaire, 5 millions de clients, 150 collaborateurs et une croissance annuel de 40%. Plus de 8000 colis sortent en moyenne de leur entrepôt de l’Union, près de Toulouse.
Le potentiel de progression de l’entreprise est considérable. Le marché du bricolage en France pèse 25 milliards d’euros et seulement 3% sur internet. Si bien que Brico Privé prévoit de recruter 60 personnes cette année et s’agrandir dans de nouveaux locaux.
Une de nos équipes (Denis Tanchereau et Olvier Denoun) a pu pousser les portes de cette success story toulousaine :
La troisième ligne de métro ne prévoit pas de station à l'aéroport de Toulouse. (Crédits : Rémi Benoit)Les décideurs économiques ont une nouvelle fois demandé qu'une station de métro à l'aéroport de Toulouse soit intégrée dans l'itinéraire de la troisième ligne de métro, dont le tracé définitif a été présenté l'été dernier.
Nouveau coup de pression des entreprises sur le dossier de la troisième ligne de métro de Toulouse. Ce mardi 12 décembre, la CCI, les organisations patronales (Medef, CPME) et l'union professionnelle artisanale ont demandé une desserte directe vers l'aéroport.
Pour Philippe Robardey, le président de la CCI de Toulouse, l'attractivité économique de la Ville rose en dépend : "De grandes villes européennes comme Lyon, Madrid ou Amsterdam disposent d'une liaison directe entre le centre-ville et l'aéroport. Nous ne pouvons pas louper ce rendez-vous sinon nous risquons de prendre du retard avec les autres villes". Philippe Robardey souligne par ailleurs que "l'avenir du futur quartier d'affaires autour de la gare Matabiau est en jeu. Pour attirer de grands comptes, la question de la mobilité est cruciale".
Une desserte directe abandonnée par Tisséo faute de fréquentation
Le tracé définitif de la troisième ligne de métro a été présenté en juillet dernier. Le projet relie la gare de Colomiers et celle de Labège-la Cadène en passant par les sites d'Airbus à Colomiers et Saint-Martin, la gare SNCF de Matabiau, François Verdier, le quartier résidentiel de la Côte Pavée, Montaudran, Airbus Defence & Space... En revanche, l'option d'une desserte directe vers l'aéroport n'a pas été retenue. Les usagers de la troisième ligne de métro devront descendre à la station Jean Maga et prendre le tram vers l'aéroport.
Tisséo a justifié ce choix au regard de la faible fréquentation des solutions de transports en commun vers l'aéroport. Ainsi seuls 3 900 déplacements par jour sur le T2 concernent des passagers allant vers l'aéroport. La navette aéroport compte de son côté 1 500 déplacements par jour. "C'est très faible", commentait en juillet dernier Francis Grass, président de Tisséo ingénierie.
Philippe Robardey estime que "ces chiffres sont sous-évalués. Beaucoup de salariés travaillent à proximité directe de l'aéroport."
Lauréats, parrains et membres du jury Biznext 2017
A l’occasion de la 3e édition de Biznext, organisée par La Tribune Toulouse, le fondateur et CEO d’EasyMile, a été désigné manager de l’année 2017 lors d’une soirée à Météo France lundi 13 novembre. A ses côtés, trois entreprises et un innovateur représentatifs de la transformation numérique en région toulousaine ont été mis à l’honneur. Revue de détail du palmarès.
Innovateur de l'année : Pierre Osswald, fondateur et président de Citizen Farm
Siège social : Miolles (Tarn)
Activité : Mini-ferme urbaine en aquaponie
Pierre Osswald a été désigné Innovateur de l'année par le jury de Biznext 2017. Citizen Farm, la startup créée par le jeune homme en 2014 alors qu'il était encore étudiant à TBS, propose des solutions pour l'alimentation de la population urbaine de demain. Pour cela, la startup a choisi de développer des solutions de production adaptées à l'environnement urbain, mais visant aussi à faire de la pédagogie. Pierre Osswald (30 ans) a tout d'abord passé un bac d'électro-technique à Albi, avant de travailler dans la restauration ou la charpente métallique... En 2011, il rejoint le programme Bachelor de TBS.
Citizen Farm a développé trois gammes de produits : Oz, un aquarium-potager pour faire pousser des plantes aromatiques en aquaponie, destiné aux particuliers, enfants et écoles. OïkoFarm, une mini-ferme urbaine mobile conçue à partir d'un container maritime recyclé qui permet de faire pousser des légumes sous serres sur deux étages sur 15m² au sol. Et enfin, des fermes urbaines sur-mesure (OïkoFarm²).
"L'aquaponie est un système qui est jusqu'à dix fois plus productif que la culture traditionnelle", explique Pierre Osswald, "tout en étant économe en eau et en n'utilisant aucun produit chimique". L'expérimentation grandeur nature menée à Toulouse dans le cadre de la Smart City de juin 2016 à septembre 2017 a permis de produire 400 kgs de légumes selon le fondateur de Citizen Farm. Une levée de fonds (800 K€) est envisagée pour 2018 afin d'accélérer le développement de Citizen Farm en Europe.
Autres nominés : Jean-Jacques Bois (Nanolike) et Matthieu Claybrough (Donecle).
Start up de l'année : Uwinloc
Siège social : Colomiers (Haute-Garonne)
Activité : Conception et commercialisation de solutions de traçabilité pour l'industrie du futur
Uwinloc a mis au point la première étiquette connectée fonctionnant sans batterie permettant de localiser de grandes quantités d'objets dans des espaces fermés de grand volume, de type entrepôts ou sites industriels. Son étiquette permet de localiser un produit avec une précision de 30 cm dans l'espace grâce aux capteurs installés dans l'entrepôt. L'étiquette "se nourrit" de l'énergie environnante pour restituer un signal aux balises. Cela permet aussi de tracer les déplacements des produits (par exemple pour des outils sur un site industriel afin d'analyser les flux de production).
En deux ans, la startup a conquis 25 clients dans cinq pays (Europe et Etats-Unis). Un premier contrat a été signé fin 2016 avec Satair, filiale d'Airbus, l'un des leaders mondiaux des pièces détachées d'avion, pour son entrepôt de Hambourg. L'accord prévoit l'équipement de l'entrepôt d'Hambourg, puis de l'ensemble des sites mondiaux de cette filiale d'Airbus qui gère 1,3 milliard d'euros de pièces détachées. Après la fabrication de pré-séries, Uwinloc vient de lancer l'industrialisation de ses étiquettes, confiée à Lacroix électronique et d'autres prestataires.
Uwinloc clôture fin 2017 une levée de fonds de 900 K€ auprès d'acteurs français et japonais. L'entrée de deux nouveaux fonds d'investissement est prévue pour mars 2018 pour un montant compris entre 2 et 3 M€. Ces deux levées de fonds successives doivent servir à accélérer l'internationalisation de l'entreprise et renforcer sa R&D.
Début 2018, la startup quitte le Biz Lab d'Airbus (dont elle fait partie depuis sa création) pour s'installer à Blagnac.
Autres nominés : Gamamabs Pharma (Toulouse) et Ze Watt (Toulouse).
Croissance internationale : Delair
Siège social : Labège (Haute-Garonne)
Activité : Drones et systèmes d'acquisition et de traitement de données pour la surveillance de sites industriels ou naturels
Créée en 2011 à Toulouse par quatre polytechniciens, Delair (ex Delair-Tech) conçoit, produit et exploite des mini-drones de longue endurance pour la surveillance de sites industriels ou naturels.
Delair est devenu en quelques années l'un des leaders mondiaux du drone professionnel et des applications industrielles.
Les drones Delair sont distribués dans 80 pays (couvrant tous les grands marchés) par 250 distributeurs. En 2016, grâce à une croissance organique rapide et des rachats d'entreprises stratégiques (filiale belge de Trimble), Delair a renforcé sa position comme l'un des acteurs incontournables de l'industrie du drone professionnel. Grâce à sa stratégie d'expansion mondiale, la société compte désormais dans son portefeuille clients un grand nombre de groupes industriels du monde entier. En 2016, 51 % du CA a été réalisé hors Europe dont 24 % en Asie et 22 % en Amérique (dont 13 % Amérique du Nord). Parmi ses prochains objectifs, la startup prévoit de déployer son offre sur les cinq continents, de se rapprocher des grands comptes à l'étranger et de créer une nouvelle filiale en Chine.
"Nous sommes sur toute la chaîne de valeur du drone : le hardware (l'engin volant), le software (les logiciels) et les services (analyses et recommandations)", résume Michaël de Lagarde, CEO de Delair. C'est là, selon lui, que réside la véritable valeur du marché des drones professionnels.
Delair vient de signer un partenariat avec Intel pour développer une plateforme d'analyse de données aériennes. En 2018, l'entreprise va s'attaquer au marché du géospatial avec l'arrivée du nouveau drone, l'UX11, destiné aux professionnels de la topographie et du BTP.
Le chiffre d'affaires de Delair a triplé en 2016 pour atteindre 7,1 millions de dollars. Il devrait atteindre 25 M$ fin 2017.
Autres nominés : Genoskin (Toulouse) et Naïo Technologies (Ramonville).
Manager de l'année : Gilbert Gagnaire, fondateur et président d'EasyMile
Siège social : Toulouse
Activité : Conception de véhicules autonomes pour le transport collectif et la logistique
Gilbert Gagnaire, 55 ans, est le fondateur et CEO d'EasyMile, spécialiste du transport de personnes ou de marchandises à partir de véhicules électriques et 100 % autonomes. La navette autonome EZ10, est conçue pour circuler en centre-ville à vitesse réduite (25-40 km/h) sur sites propres ou sur zone à trafic partagé (voitures, bus, vélos). Plus d'une centaine de tests en situation réelle ont été réalisés dans une vingtaine de pays sur tous les continents. Certaines expérimentations ont abouti à des premières exploitations commerciales. C'est le cas à Singapour, sur le site du jardin botanique Garden by the bay, mais aussi à Arlington, au Texas, pour assurer une liaison entre les parkings et le stade de baseball. Gilbert Gagnaire est, sans conteste, un "serial entrepreneur". En 1996, il cofonde Fermat, entreprise qui conçoit des logiciels de gestion du risque bancaire (racheté par Moody en 2008). En 2012, il se lance dans la construction d'un complexe hôtelier à Bali puis, en 2014, il crée EasyMile à Toulouse avec le soutien du constructeur Ligier.
Début 2017, EasyMile a réalisé une levée de fonds de 14 M€ auprès d'Alstom et une autre auprès de Continental (montant non communiqué). L'objectif est d'accélérer le développement des technologies embarquées par les navettes autonomes et d'accompagner leur déploiement commercial à grande échelle. Outre ses bureaux à Singapour, en Australie (ouvert début 2017) et à Berlin (octobre 2017), EasyMile poursuit son internationalisation avec l'ouverture d'une représentation à Denver (prévue pour décembre 2017).
Début octobre, EasyMile a dévoilé un partenariat avec TLD, fabricant d'équipements de transport pour aéroports, afin de développer le premier tracteur de bagages 100 % autonome. Celui-ci, baptisé TractEasy, sera testé sur la base de Francazal dans la périphérie toulousaine d'ici à la mi-2018.
Autre nominés : Corinne d'Agrain, présidente du directoire d'Irdi Soridec Gestion (Toulouse) ; Anton Bielakoff, DG de Lyra Network (Labège)
Prix spécial du jury : Gamamabs Pharma
Siège social : Toulouse
Activité : Traitements innovants contre le cancer
Gamamabs Pharma était nominé dans la catégorie startup de l'année. L'entreprise créée en juin 2013 à Toulouse par Stéphane Degove et le docteur Jean-François Prost développe de nouvelles thérapies anticancéreuses. Elle travaille notamment sur un nouvel anticorps ciblant les cancers gynécologiques, dont le cancer de l'ovaire, qui a démarré en 2016 sa phase de tests cliniques. Gamamabs Pharma vient de signer avec MedImmune, filiale du groupe AstraZeneca, un accord de licence pour développer un traitement dit immunoconjugué contre le cancer. "Cet accord va renforcer notre pipeline innovant dans le domaine de l'oncologie et améliorer les options thérapeutiques pour les patients souffrant de cancer", indique Stéphane Degove, CEO de GamaMabs Pharma. "Nous poursuivons notre engagement soutenu pour élargir notre portefeuille en oncologie. Des partenariats stratégiques comme celui-ci nous permettent de continuer à élargir notre offre thérapeutique pour un grand nombre de patients".
Le produit le plus avancé de Gamamabs a démarré en 2016 sa phase de tests cliniques avant une éventuelle autorisation de mise sur le marché (phase qui dure en moyenne 8 ans pour les médicaments destinés aux humains). Les premiers revenus ne sont pas attendus avant 2019 à 2021.
C'est un projet majeur pour l'écosystème start-up en France. Station F, le plus gros campus de start-up au monde ouvrira ses portes le 1er juillet prochain, après 3 ans de travaux. A l'origine du projet, Xavier Niel y aura investi 250 millions d'euros, sur ses deniers personnels.
Tour d'horizon de ce qu'il faut savoir sur ce projet, inauguré ce soir en présence du Président Emmanuel Macron et de la Maire de Paris, Anne Hidalgo.
Un espace pensé pour faciliter l'échange et les rencontres
Avec des coûts de fonctionnement estimés entre 7 et 8 millions d'euros par an, l'ambition finale de Station F n'est pas la rentabilité à tout prix. L'objectif du projet est donc avant tout de soutenir l'écosystème start-up français, et de lui permettre de s'ouvrir à l'international.
Au total, plus de 3 000 postes de travail seront mis à disposition des start-up, de même qu'une soixantaine de salles de réunion, un auditorium, un fablab, un pop-up store, etc. Avec 8 espaces dédiés à l'événementiel, les résidents de Station F se trouveront au coeur de l'écosystème innovant. Le bâtiment est divisé en trois grands espaces: la zone Share, pour travailler, la zone Create, pour échanger, et enfin la zone Chill, pour se détendre et se restaurer. Cette dernière sera ouverte au public.
A noter, Station F est la première brique d'un projet de plus grande ampleur, qui comptera également un co-living space dédié aux entrepreneurs. Ces derniers pourront être hébergés à une dizaine de minutes de Station F. Une centaine d'appartements partagés seront mis à leur disposition, de même qu'une salle de fitness et des espaces détente.
Au coeur de Station F se trouve le Founders Program, programme d'accélération mis au point par Roxanne Varza et son équipe. Pour 195 euros par mois et par espace de travail, les entrepreneurs du monde entier souhaitant travailler à Paris auront accès à des ressources pour se développer. Ils auront notamment accès à l'expertise d'un réseau d'entrepreneurs sélectionnés, à des événements exclusifs, ainsi qu'à des avantages sur certains logiciels et services reconnus par leurs pairs. A noter, la philosophie du programme est basée sur l'indépendance des entrepreneurs: «Pas de mentors ou de meetings obligatoires, uniquement une sélection unique de ressources et d'experts disponibles (…), à la carte», peut-on lire sur son site.
Au-delà du Founders Program, un certain nombre d'entreprises ont décidé d'implanter un programme d'accélération de projets sur place. Au total, 21 programmes s'y côtoieront au quotidien. On retiendra notamment le Start-up Garage de Facebook, qui accompagnera 12 start-up à la rentrée, Impulse, l'incubateur de Vente-privee, ou encore le programme dédié à l'intelligence artificielle développé par Microsoft, en partenariat avec l'INRIA.
Au total, 1 000 start-up devraient être hébergées dans cet espace de 34 000 mètres carrés. Si toutes les start-up présentes à la rentrée ne sont pas encore connues, un certain nombre d'accélérateurs ont déjà annoncé les noms des heureux élus qui inaugureront leur programme.
Facebook a ainsi présenté les 12 start-up qui feront partie de son Start-up Garage à partir de septembre. Jam, Alan, Mapstr, Chekk, The Fabulous, Onecub, Karos, Bruno, The School Project, Welcome To The Jungle, Glose et Riminder composeront ainsi la première promotion de ce programme.
De même, Vente-privee a dévoilé en mars les noms des 5 start-up qui feront partie de la première session d'Impulse. On y retrouve Fitle, Shipup, ShorTouch, Wishibam et EasySize. D'autres start-up seront également présentes, à l'image de RMOpportunities, de SoBus et de BonjourIngrid.
Aurélien Clauzel montrant son trophée lors de la cérémonie de remise des 4 prix à Restau'co 2017.
«QuiDitMiam !», start-up de Lacroix-Falgarde, vient de franchir une étape supplémentaire dans son développement. À l'occasion du salon Restau'co (160 exposants, 202 stands et 3 465 visiteurs) qui se déroulait le 29 mars à Paris, «QuiDitMiam !» lançait officiellement son application mobile nationale à destination de la restauration collective. Ce spécialiste de «l'Open Data», a développé un logiciel capable d'extraire les données pertinentes du «Big Data» que l'administration met au service du public.
Aurélien Clauzel, son cofondateur, indique : «Cette application gratuite pour le convive, permet de consulter en un clin d'œil les menus servis à la cantine. Elle intègre gratuitement et automatiquement tous les restaurants qui publient leurs menus dans l'OpenData (Rennes, Saint-Malo, Nantes, Orvault) et bien d'autres à venir en France. L'application comporte trois axes majeurs : le «bien manger», «l'anti-gaspi» et «l'open democracy» afin de permettre aux convives et aux acteurs de la restauration collective de créer du lien».
«QuiDitMiam !» a remporté le trophée Restau'Co Exposants dans la catégorie Produits & Solutions.
La cuisine centrale de Toulouse (33 000 repas/jour) propose depuis un an à ses convives l'application mobile «QuiDitMiam ! Toulouse» qui fonctionne sur smartphone et tablette ; elle a été téléchargée plus de 6000 fois. Plébiscitée par les parents et les enfants pour sa simplicité et son ergonomie, elle gère également l'affichage des allergènes, des ingrédients et des fiches techniques des denrées alimentaires.
Couplée à une interface d'administration personnalisée et sécurisée pour la cuisine, l'application se révèle être un formidable outil de communication. Le gestionnaire peut informer en direct parents et enfants sur des modifications de menus, les grèves, etc.
Tout est également facilité pour mettre en valeur les plats bio, locaux ou labellisés.
Le partenariat passé avec Interfel (fruits et légumes frais) donnera prochainement à l'application un caractère plus éducatif.
Spécialiste de la réalité augmentée, la société toulousaine Ubleam a choisi de s'adosser à Air Liquide pour accélérer sa croissance et son développement à l'international. En participant au tour de table de 1,25 million via son fonds d'investissement, l'industriel permet à Ubleam de structurer son offre pour se positionner sur le marché de l'industrie du futur.
C'est un processus lancé depuis un an qui vient d'aboutir pour Ubleam. La société toulousaine, spécialisée dans l'utilisation de la réalité augmentée, travaille à un rapprochement avec Air Liquide depuis début 2016. Des discussions qui se sont concrétisées à la rentrée 2016 et qui ont permis à Ubleam d'annoncer une levée de fonds de 1,25 million d'euros auprès d'Aliad (le fonds d'investissement d'Air Liquide), d'Alto Invest et de leur partenaire historique Sigma Innovation.
"Nous avions la volonté de nous adosser à un industriel pour développer la technologie dans l'industrie, à la fois en usine ou chez le client. Cela correspond à notre modèle, à la fois B2B et B2C. Air Liquide est un partenaire prestigieux avec une vraie ambition sur le digital, prêt à accompagner une startup à l'international", explique Samuel Boury, cofondateur de Ubleam avec Olivier Mezzaroba en 2011.
La startup va par ailleurs déployer sa solution IoT dédiée au suivi en clientèle des bouteilles de gaz d'Air Liquide. Le bleam (logo intelligent inventé par Ubleam), posé sur les bouteilles, donne accès à un manomètre en réalité augmentée pour connaître la pression du gaz. Les premières bouteilles devraient être équipées au printemps et plus de 20 millions de bouteilles sont concernées.
Le président de la société, hébergée à l'IoT Valley, se félicite par ailleurs de l'entrée au capital du fonds Alto Invest, "qui investit plus généralement dans les entreprises cotées en bourse. Cela envoie un message au marché."
Structuration de l'offre via une plateforme de services
Cette levée de fonds offre la possibilité à Ubleam de structurer son offre afin de répondre aux différents besoins de ses partenaires ou clients dans l'industrie. "Nous allons lancer une plateforme pour permettre à n'importe quelle société de créer elle-même ses bleams adaptés à ses besoins." La société toulousaine se rémunèrera à l'abonnement tout en garantissant l'unicité du code bleam.
"C'est un modèle beaucoup plus vertueux que l'actuel, car cela va permettre d'abaisser les coûts pour les clients finaux tout en intégrant les prestataires de services qui vont distribuer nos produits. Cela va nous permettre de nous concentrer sur notre métier de développeur de logiciels", précise Samuel Boury.
La startup toulousaine, qui revendique déjà plus de 200 clients, mise en effet sur la montée en puissance du numérique dans l'industrie. Les investissements forts dans l'industrie du futur sont l'occasion pour Ubleam d'affirmer sa position sur ce marché.
La carte de visite en réalité augmentée développée par la société devient une partie intégrante de la plateforme de service "puisqu'elle servira de badge pour identifier les collaborateurs d'une entreprise qui auront accès à la plateforme". Les sociétés qui utilisent déjà la technologie Ubleam, comme Continental, Michelin ou Spie, vont également se greffer à la plateforme.
Recruter des talents
Pour poursuivre son développement, la société de 12 personnes recrute des profils techniques. 5 postes d'ingénieurs en développement de logiciels sont d'ores et déjà ouverts alors que Ubleam souhaite doubler ses effectifs en 2017. "L'objectif est d'atteindre 80 personnes en 2020 avec un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros", explique Samuel Boury. En 2016, Ubleam a enregistré un peu plus de 500 000 euros de chiffre d'affaires et vise plus de 1 M€ en 2017.
Cette carte imaginée en 2003 pourrait devenir une référence présentant un réseau de transport Hyperloop reliant les villes du monde.
La technologie de transport Hyperloop imaginée par Elon Musk semble conquérir le monde plus vite qu’il n’y paraît. Des projets naissent un peu partout sur Terre et un avenir où Hyperloop devient notre moyen de transport préféré se dessine.
C’est à cette idée qu’un plan de métro international imaginé en 2003 par Mark Ovenden pourrait très bien s’appliquer à un réseau mondial Hyperloop. À l’époque de sa réalisation, chaque ville présentée possédait déjà un métro, ou avait un projet pour 2008. Ainsi on peut imaginer sur la même ligne faire un Barcelone – Paris pour aller travailler chaque matin.
Avec une vitesse sensée atteindre plus de 1000 km/h, la technologie de transport permettrait de faire San Francisco – Los Angeles en 35 minutes. Une nouvelle norme de transport terrestre est en train de naitre, avec des projets déjà actés en Europe. Le plus abouti serait une ligne Prague Brno Bratislava dont le chantier serait dirigé par Hyperloop Transportation Technologies. Le même constructeur, concurrent de Hyperloop-One, projette aussi de lancer un centre de recherche à Toulouse.
Cette carte est bien entendu hypothétique. On envisage difficilement une ligne sous-marine traversant l’atlantique, ou faire Shanghai – Montpellier pour aller passer le weekend. Mais qui sait … on peut toujours rêver un peu.
I’m having a blast. A very important year ahead for me. We’re about to open the Leade.rs platform to a few curators. I know, I’m too slow.
After ten years in San Francisco, I’m in Paris until January 20 to meet as many potential partners for my new conference on April 11–12, reconnect with many friends here and show a preview of the Leade.rs platform.
Our small event in Paris next week is sold out. You can follow it live on my page on Jan 18th at 18h Paris time / 9h San Francisco. Firing on all cylinders.
I love the feeling that neither me nor my team can’t do more.
Just before Christmas I got an email from Stephanie Lynch-Habib at Colt. Stephanie has been reading this newsletter, watched a few Facebook lives and learned about my platform for speaking. Stephanie invited me to give a keynote in Madrid to their entire executive team about “how a startup thinks”.
This is exactly why I am building Leade.rs. Last minute needs for a speaker will be matched easily. There are thousands of great speakers who could have given a talk on that topic.
Le BtoB a investi les médias sociaux pour générer des leads, mais pas seulement. Le point avec Hervé Kabla, directeur général de Be Angels et auteur de 'Médias sociaux et B2B : un mariage d'amour ?'.
Emarketing.fr : Existe-t-il encore des différences entre le BtoB et le BtoC quant à l'utilisation des médias sociaux ?
Hervé Kabla, directeur général de Be Angels : Les techniques d'animation de la communauté tendent à devenir similaires, mais deux aspects diffèrent : les outils utilisés - LinkedIn pour le BtoB Vs. Facebook pour le BtoC -, ainsi que le public à qui s'adressent les marques, extrêmement ciblé. De plus, les entreprises du BtoB poursuivent un objectif distinct de leurs homologues BtoC : la génération de leads. Le but de l'utilisation des réseaux sociaux est donc de susciter de l'intérêt afin de générer du trafic et, ainsi, réussir, via de l'IP tracking, à identifier les entreprises visiteurs. Ce trafic qualifié pourra ensuite être utilisé par les forces de vente.
Outre la génération de leads, quels sont les enjeux d'une présence sur les médias sociaux ?
L'un des objectifs est d'alimenter ses contacts en contenus, et, ainsi, de faire remonter des insights à différents services de l'entreprise ou de co-créer des offres. Autre intention : faire du leadership, à l'instar du blog de Jonathan Schwartz, l'ancien dirigeant de Sun Microsystems. Quant à la notoriété, celle-ci ne se crée pas avec les réseaux sociaux, mais ils l'améliorent, en offrant une fenêtre d'expression autrefois plus difficile d'accès.
Comment bien utiliser les réseaux sociaux ?
Il n'existe pas de recette miracle, mais des astuces que les salariés d'entreprises du B to B peuvent assimiler. Il faut savoir que la bonne utilisation des médias sociaux est une question de temps : plus on les utilise, plus on progresse. Pour une équipe marketing, le travail doit porter sur la production de contenus ; quand les ventes seront davantage axées sur la capacité à diffuser les messages et à toucher leur cible. Autre bonne pratique : bien se présenter sur son profil, via le résumé, notamment Enfin, il ne faut pas oublier de connecter les réseaux utilisés avec le CRM, au risque de voir, sans cela, celui-ci s'appauvrir.
Quels médias sociaux faut-il privilégier en BtoB ?
LinkedIn est LAplateforme à mettre en oeuvre : il est nécessaire d'y travailler son profil, de développer son réseau et d'apprendre à utiliser le moteur de recherche, sans oublier Slideshare. C'est un outil d'aide à la vente pour les commerciaux. Viadeo est encore une carte à jouer sur certains marchés, notamment pour du recrutement en province. Facebook est à envisager en retargeting, via la régie publicitaire et Twitter dans un objectif de corporate branding, afin de travailler sa visibilité - mais pas ses ventes. Le blog est intéressant en production de contenus. Enfin, il ne faut pas négliger les achats médias pour augmenter son nombre d'abonnés.
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