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La loi Lemaire veut forcer les géants du Net à la transparence

La loi Lemaire veut forcer les géants du Net à la transparence | Toulouse networks | Scoop.it
Allégé, le projet de loi a été publié sur le Web samedi afin d'être discuté.
Au menu : neutralité du Net, loyauté des plates-formes et droit à la connexion.

Ce n'est pas encore le texte définitif, mais on s'en approche. Evoqué depuis trois ans, le projet de loi numérique a été mis en ligne samedi, afin d'être discuté par tous ceux qui le souhaitent pendant trois semaines. Il pourra alors être modifié avant d'être présenté au Parlement, début 2016. Ces dernières semaines, le texte a connu quelques modifications, au gré des allers-retours entre Bercy et Matignon. Manuel Valls a toutefois rendu ses derniers arbitrages en début de semaine.

La loi Lemaire sera suivie d'une loi Macron 2, chargée d'adapter l'économie et le droit aux nouvelles technologies, et d'une loi Valter sur la gratuité des données publiques. Ce qui fait dire à la députée UMP Laure de la Raudière : « Trois textes, cela rend illisible la stratégie de la France en matière de numérique. D'autant qu'on légifère de notre côté, sans poids réel, sur des sujets que Bruxelles a pris en main. »

En attendant, parmi les points de la loi Lemaire discutés ces derniers jours figurait notamment la définition de la neutralité du Net. Les opérateurs télécoms espéraient obtenir des contreparties face à l'augmentation des taxes prévue pour financer l'audiovisuel public et disposer d'un peu plus de liberté pour gérer le trafic Internet, notamment face aux flux énormes générés par certains éditeurs de services. La définition n'a finalement pas changé, la version finale parlant du « traitement égal et non discriminatoire du trafic par les opérateurs dans la fourniture des services d'accès à Internet ». L'Arcep sera chargée d'appliquer la loi. Des obligations d'information des consommateurs sur les débits réels, montants et descendants, ont toutefois disparu du projet de loi.

Modalités de référencement

Autre sujet sensible, qui a fait l'objet de débats au sein du gouvernement : le concept de loyauté des plates-formes. Alors que des réflexions existent sur le sujet au niveau européen, le gouvernement n'était pas certain d'inscrire ces obligations dans la loi. Après avoir disparu, elles sont finalement réapparues. Le texte indique ainsi que « toute plate-forme en ligne est tenue de délivrer une information loyale, claire et transparente sur les conditions générales d'utilisation du service d'intermédiation qu'elle propose et sur les modalités de référencement, de classement et de déréférencement des contenus, biens ou services. […] Elle fait notamment apparaître clairement l'existence ou non d'une relation contractuelle ou de liens capitalistiques avec les personnes référencées ». Google, par exemple, serait ainsi obligé d'indiquer sur les résultats de son moteur de recherche qu'il détient YouTube. Un décret devra toutefois préciser au-dessus de quelle audience les plates-formes sont concernées par ces mesures.

La loi Lemaire pose enfin plusieurs grands principes, comme l'ouverture par défaut des données publiques et la création d'un service public de la donnée, le droit au maintien d'une connexion Internet pour les personnes en difficulté ou encore le « droit de décider des usages qui sont faits de ses données à caractère personnel ». Dans ce domaine, la version finale supprime en revanche la possibilité de mener des actions de groupe en matière de protection des données personnelles. 

Nicolas Rauline, Les Echos


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Big Data : les experts de la donnée

Big Data : les experts de la donnée | Toulouse networks | Scoop.it

L'Université Toulouse III Paul-Sabatier compte parmi les premiers établissements supérieurs à avoir ouvert une formation spécifiquement dédiée au Big Data. Un secteur qui va exploser dans les prochaines années.

 

Grâce à l’Open Data, l’explosion du nombre de smartphones et des réseaux sociaux, le Big Data est un secteur en pleine émergence. En France, l’association française des éditeurs de logiciels et solutions internet (AFDEL) estime qu’il pourrait permettre la création de plus de 100.000 emplois directs à l’avenir. Toulouse compte parmi les précurseurs dans l’apprentissage de ces métiers, grâce au cursus de master en ingénierie statistique et informatique décisionnelle (CMI-SID) de l’université Paul-Sabatier, qui forme depuis plus de dix ans des spécialistes de la science des données.

Ce cursus a la particularité d’être pluridisciplinaire : il demande des compétences en mathématiques pour les statistiques, et en informatique pour la gestion de bases de données. « Cette double compétence est très appréciée sur le marché de l’emploi, car nos diplômés sont capables de mettre en place des systèmes d’information et de produire une analyse statistique des données », souligne Aurélien Garivier, responsable du CMI-SID. Cette formation, relativement ancienne, est en perpétuelle mutation, ce qui explique l’actualité des compétences qu’elle délivre. « Nous sommes pilotés par un comité de perfectionnement, composé d’enseignants, de chercheurs, de représentants des labos, mais également du monde de l’entreprise. C’est notamment eux qui nous ont fait remonter les informations concernant le Big Data », indique Aurélien Garivier.

Une formation d’ingénieur expert

L’autre particularité de ce master est de compter parmi les 43 masters en ingénierie française qui forment des ingénieurs experts. « Il s’agit d’un label attribué à des étudiants ayant validé un parcours universitaire spécifique, de la L1 au master. Tous les élèves sont susceptibles de suivre le cursus dès la première année, la sélection étant progressive et cohérente. » Les deux premières années sont relativement généralistes, puis en L3, les étudiants se penchent sur les bases de données, avant d’attaquer plus spécifiquement la notion de Big Data en M1 et M2. Ce cursus est également largement tourné vers la professionnalisation, puisque centré sur la pédagogie par projet, et les stages en entreprise.

Les débouchés, eux, se répartissent en trois catégories : les études statistiques, l’administration de bases de données pour les SSII (sociétés de service en ingénierie informatique) et, pour ceux qui exploitent leur double compétence, le Data Mining (exploration de données). « Les opportunités se multiplient actuellement, notamment au niveau régional, avec une multitude de start-up qui évoluent dans ce domaine », constate Aurélien Garivier.
Agnès Frémiot

Plus d’informations sur cmisid.univ-tlse3.fr

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Bertrand Serp élu président d'Open Data France

Bertrand Serp élu président d'Open Data France | Toulouse networks | Scoop.it
Le 8 juillet dernier, neuf mois après sa constitution, les collectivités membres d'Open Data France se sont réunies pour élire le nouveau bureau de l'association, modifié à la suite des élections municipales. Cette réunion se tenait à Montpellier dans le cadre de l'Open Data Week en marge des Rencontres Mondiales des Logiciels Libres.

Le nouveau Président est Mr Bertrand Serp, Vice Président de Toulouse Métropole en charge du Numérique. Les Vice-Présidents sont : Mr Philippe Mussi, conseiller à la Région Provence Alpes-Cote d'Azur ; Mr Franckie Trichet, Adjoint au Maire en charge de l'innovation et du numérique à la Ville de Nantes ; Mr Alain Turby, Communauté urbaine de Bordeaux en charge de la Métropole Numérique ; Mme Gaëlle Andro, vice présidente de Rennes Métropole en charge du développement économique, de l'emploi et du commerce et Mr Jean Christophe Elineau, Conseiller délégué de la commune de Brocas en charge du Numérique.
La secrétaire est Mme Sonia Kerangueven Conseillère déléguée de la ville de Montpellier, en charge du Numérique, la trésorière est Mme Anne-Marie Keiser, Vice-présidente du Conseil Général de Gironde en charge du déploiement des réseaux, des services numériques et des relations aux usagers.

Pour mémoire les collectivités fondatrices de l'association sont : Toulouse Métropole et la ville de Toulouse ; Nantes Métropole et la ville de Nantes ; Rennes Métropole et la ville de Rennes, la ville de Montpellier, la région Provence Alpes Cote d'Azur ; le conseil général de Saône-et-Loire ; le conseil général de Gironde ; le conseil général de Loire Atlantique ; la ville de Bordeaux ; la communauté urbaine de Bordeaux ; la communauté urbaine du Grand Lyon ; la ville de Digne les Bains ; la commune de Brocas ; la ville de Balma et la ville de Paris ainsi que des membres associés : Etalab et l'association Libertic.

Aujourd'hui, une quarantaine de collectivités ont témoigné de l'intérêt pour la démarche et annoncé leur intention d'adhérer dans l'année.
ODF participe à de nombreux forums et groupes de travail autour des thèmes récurrents de l'open data : normalisation et standards, licences et environnement juridique, innovation et pérennisation des nouveaux services, e-inclusion et transparence démocratique, etc. Elle est également engagée dans des programmes européens, notamment le groupe de travail du W3C sur la directive Share-PSI et s'ouvre ainsi à des échanges avec d'autres pays européens.

Jacques Le Bris's insight:

Open Data France

L'association Open Data France a pour but de regrouper et soutenir les collectivités engagées activement dans une démarche d'ouverture des données publiques et de favoriser toutes les démarches entreprises par ces collectivités dans le but de la promotion de l'open data.

Rappel des statuts :
L'association Open data France (ODF) se donne comme objectifs :

  • d'apporter à ses membres les informations, conseils ou autres soutiens nécessaires à l'ouverture des données publiques ;
  • de favoriser les négociations avec l'ensemble des partenaires nationaux ou internationaux, notamment avec les ministères concernés, les instances de régulation et les différents acteurs économiques du secteur ;
  • de favoriser les productions communes par des groupes de travail ou ateliers sur des thèmes définis en commun comme devant apporter des éléments de réponse aux questions qui se posent sur l'Open Data et sa mise en oeuvre ;
  • de participer au développement du mouvement Open Data par toutes actions de communication (conférence…), valorisation, formation et accompagnement ;
  • de représenter ses membres auprès de toute autorité publique et privée dans le but d'assurer la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ;
  • de mettre en oeuvre tous les autres moyens susceptibles d'être utilisés pour concourir à la réalisation de l'objet de l'association.

Points communs entre les collectivités

  • Toutes les collectivités membres d'ODF et celles qui vont rejoindre l'association ont pour volonté d'ouvrir leurs données.
  • Tout membre affiche la même volonté de développer l'ouverture des données publiques à des fins detransparence démocratique et de développement économique.
  • Tout membre travaille à ouvrir le plus de jeux de données similaires dans la mesure du possible.
  • Des membres associés (associations, entreprises ou particuliers, actifs dans l'ouverture des données) peuvent demander à adhérer à ODF et participer aux travaux de l'association mais sans éligibilité au conseil d'administration.
www.opendatafrance.net
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David Larcher : Lauréat du Grand prix Défi numérique avec l'appli Coovia

Publiée le 18 avril 2013

David Larcher, jeune entrepreneur métropolitain, est le grand gagnant du concours Open data Toulouse Métropole 2012.
Lauréat du prix le plus disputé de ce concours, le Grand prix Défi numérique, David Larcher a remporté ce titre en développant l'application Coovia, offrant de nouvelles solutions de déplacement sur le territoire de la Métropole.
Une dotation de 8000 euros accompagne le gain de ce prix et permet actuellement au lauréat 2012 de développer cette application et son entreprise, ainsi que de créer de l'emploi dans le domaine des nouvelles technologies de l'information sur notre territoire.

Lire l'article complet sur le site de Toulouse Métropole : http://www.toulouse-metropole.fr/un-h...

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Open data : Toulouse Métropole met davantage de données à disposition des startups

Open data : Toulouse Métropole met davantage de données à disposition des startups | Toulouse networks | Scoop.it

Recensement, horaires de bus, résultats d'élections...les startups de Toulouse Métropole ont désormais un accès libre à ces données

 

Toulouse Métropole met à disposition certaines de ses données (recensement, équipements, élections...) sur internet. Dans une nouvelle version de son site mise en ligne le 12 mai, elle présente une centaine de jeux de données publiques supplémentaires sur une plateforme plus facile d'utilisation. Objectif, aider le mouvement open data prendre de l'ampleur dans la région, mais avant tout booster l'économie numérique.

 

L'open data, qu'est-ce que c'est ? Apparu aux alentours de 2010 en France, ce mouvement consiste pour les collectivités locales (mairies, intercommunalités, conseils généraux, régionaux...) et leurs partenaires (régie de transports en commun, distributeur d'eau...) à mettre à disposition des entreprises et des habitants toute une série de données qu'elles produisent. Par exemple, les équipements, les recensements quartier par quartier, les résultats électoraux bureau de vote par bureau de vote, les horaires de bus, etc. Ces données sont libres, c'est-à-dire qu'elles peuvent être réutilisées par les entreprises du numérique pour produire des application pour smartphones, par exemple.

 

Nouvelle plateforme

Pionnière de ce mouvement, Toulouse Métropole a mis en ligne une nouvelle version de sa plateforme Toulouse-metropole.data, le 12 mai. Outre un moteur de recherche pour naviguer dans les quelque 200 jeux de données libérées et un accès à une "interface de programmation" (API) pour les entrepreneurs, elle propose un historique de la démarche de Toulouse Métropole, un recensement des communes impliquées dans la démarche et des réutilisations des données par les entreprises, ainsi qu'un agenda des événements liés à l'open data dans l'agglomération toulousaine.

"L'idée était de mieux communiquer autour de l'open data, en libérant de nouvelles données publiques et en les rendant accessibles au plus grand nombre grâce à une interface plus simple et plus pédagogique", explique Bertrand Serp, vice-président de Toulouse métropole en charge de l'Économie numérique et de la robotique et président de l'association Open Data France.

 

Mille euros par an

Ce nouveau portail été conçu par l'entreprise parisienne OpenDataSoft, spécialisée dans le développement de platesformes pour l'open data. Cette société, qui compte aujourd'hui 12 salariés et espère 1,2 million d'euros de chiffre d'affaires en 2015, a créé un portail-type qu'elle "loue" aux entreprises et aux collectivités territoriales, tout en continuant à le perfectionner. Toulouse Métropole s'est abonnée à la plateforme pour une durée de trois ans, à raison de "10 000 euros par an", indique-t-on à la mairie de Toulouse.

"Les collectivités territoriales ont des besoins spécifiques, observe Jean-Marc Lazard, directeur général d'OpenDataSoft. Les processus doivent être simples pour qu'un maximum de services soient autonomes dans la mise en ligne des données. La plateforme doit pouvoir s'ouvrir facilement aux partenaires. Il faut aussi faire le grand écart entre des visualisations interactives assez claires et des données utiles pour le grand public, sur les bornes vélo par exemple, et des accès API où les entrepreneurs peuvent brancher leurs applications pour récupérer les mises à jour en direct."

 

Toulouse, métropole "French Tech"

Un premier portail open data avait été ouvert le 22 octobre 2011. La régie de transports en commun Tisséo s'est associée à la démarche en fournissant des données, suivie par La Poste, en juin 2012, et l'Office de tourisme de Toulouse, le 18 juillet 2013. L'association de promotion de la libération des données publiques Open Data France a été créée le 9 octobre 2013, et Bertrand Serp en a été nommé président le 9 juillet 2014. En novembre 2014, Toulouse Métropole a obtenu le label Métropole French Tech.

Aujourd'hui, 9 des 37 communes de la métropole se sont engagées dans la libération de leurs données. "7 ou 8 entreprises ont déjà réutilisé les données libérées", calcule Bertrand Serp. Parmi lesquelles les startups GéOVélO (calcul d'itinéraires cyclistes à Toulouse), La ville sonore (balade créative à Toulouse), Coovia (covoiturage) et Bus31 (horaires de bus en temps réel).

"C'est un mouvement qui ne demande qu'à être amplifié, insiste Bertrand Serp. Mon ambition est que toutes les communes de la métropole libèrent leurs données, et que d'ici 5 ans, environ 300 startups spécialisées dans l'exploitation de ces données soient créées, soit 3 800 emplois."

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Forum Smart City : la métropole nouvelle génération se construit à Toulouse

Forum Smart City : la métropole nouvelle génération se construit à Toulouse | Toulouse networks | Scoop.it

Imaginer Toulouse en ville numérique du futur, tel était le pari du premier Forum Smart City Toulouse ce mercredi 16 décembre. Organisé par La Tribune et Objectif News, en partenariat avec Toulouse Métropole, l’événement a eu lieu aux Espaces Vanel. Outre le discours d’ouverture de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, trois tables rondes ont permis de se pencher sur les solutions pour bâtir une ville plus intelligente, au cours de la matinée.

Toulouse construit sa Smart City. Ce mercredi 16 décembre, les acteurs scientifiques, économiques et institutionnels étaient réunis à Toulouse pour la première édition du Forum Smart City, organisée par La Tribune et Objectif News, en partenariat avec Toulouse Métropole. Pendant toute la journée, les Espaces Vanel se sont métamorphosés en terrain de prospection pour construire la ville du futur. Trois tables rondes étaient ainsi programmées le matin.    

Quels modèles pour la ville intelligente ?
Tel Aviv, Stockholm, Barcelone, Mexico, Singapour… et bientôt Toulouse ? "Aucune définition de smart city n’émerge de façon consensuelle, prévient d’emblée Francis Pisani, écrivain, expert TIC et journaliste pour La Tribune. Living City, Sustainable City, Ville connectée, Ville sage… je relève déjà une multiplicité de termes, de définitions et de modèles… En revanche, nous sommes confrontés à quatre bouleversements importants : une urbanisation massive - à l’image de l’Inde dont l’urbanisation équivaut à la construction d’une ville comme Chicago par an - une révolution technologique, un défi climatique et un déplacement du centre du monde vers l’Asie, notamment." Pour Hubert Lalanne, Responsable technique IBM, pour l'Europe, des solutions Smarter Cities/Smarter Infrastructures, l’apport des TIC (Technologies de l’information et de la communication) est central dans la ville intelligente. "Cette intelligence doit se matérialiser sous la forme de données numériques sur lesquelles on peut capitaliser, explique-t-il. S’ensuit un nécessaire décloisonnement entre les acteurs et une implication plus grande des citoyens."

Ce dernier impératif est relayé par Lior Krengel, responsable de The Library Tel Aviv, un espace de travail collaboratif pour l’entrepreneuriat et l’innovation géré par la Young Adults Units de la municipalité de Tel Aviv-Yafo. The Library accompagne les débuts des start-up technologiques. "Pour développer la smart city, la participation des citoyens est nécessaire dans la prise des décisions", souligne-t-elle. "Car la ville intelligente n’est pas un logiciel ou un jeu vidéo, c’est un lieu de vie", insiste Carlos Moreno, professeur des Universités et président du Comité scientifique du Forum international de la Smart City Humaine Live in a living City. "J’ai connu l’époque où nous étions assujettis aux services de la ville, rappelle Mustapha Derras, directeur des technologies, de la recherche et de l’innovation de Berger-Levrault. Demain, nous allons inverser ce flux ! Les services viendront à nous et je déciderai du moment où je souhaite inscrire mon enfant à la base de loisirs. L’intelligence n’est pas dans les technologies mais dans l’usage que nous en faisons."

Informer davantage les citoyens, favoriser la mobilité dans les transports urbains… "Il faut toujours partir des usages mais attention au risque d’exclusion, met en garde Albert Asséraf, directeur général Stratégie, études et marketing France chez JC Decaux. On parle beaucoup d’initiatives de part et d’autre mais le modèle idéal n’est pas construit. La compétition pour devenir smart city commence entre les villes, c’est maintenant qu’il faut prendre position !" Autre écueil à éviter dans la ville du futur, les émissions de CO2… La moitié de la population mondiale vit actuellement dans les villes. Et en 2050, la proportion pourrait atteindre les 70 %. Avec des conséquences directes. En l’espace de vingt ans, entre 1990 et 2010, les émissions de CO2 ont augmenté de 45 %, principalement à cause de la croissance urbaine, puisque les villes génèrent plus des trois quarts de ces pollutions. "La ville intelligente doit répondre aux défis climatiques", prévient Helge Jensen, ingénieur en chef auprès de l’Agence de l’environnement urbain de la Ville d’Oslo

Ville connectée : quelles opportunités pour les entreprises et pour l'emploi ?
La ville connectée peut également profiter aux acteurs économiques présents sur le territoire où elle est implantée. "C’est une opportunité formidable pour le développement économique car tous les secteurs sont concernés, débute Maud Franca, directrice adjointe en charge du numérique à la Mission du Programme des Investissements d’Avenir à la Caisse des dépôts et Consignations. Et Toulouse ne part pas de rien ! La ville intelligente incite à l’optimisation de la consommation de l’eau et de l’électricité, à l’optimisation des transports…" L’objectif est de trouver des solutions avec le numérique ! "Il est une solution pour répondre aux enjeux de la ville du futur", assure quant à lui Benjamin Böhle-Roitelet, fondateur d’Ekito, accélérateur privé toulousain de start-up. De nouvelles filières sont amenées à se développer sur des marchés qui n’en sont aujourd’hui qu’à leurs balbutiements. Et de nouveaux métiers, liés notamment à la gestion des données et aux objets connectés, sont en train de se structurer.

Dans ces nouveaux écosystèmes, les start-up pourraient jouer un rôle central, aux côtés des grands acteurs positionnés sur les différents marchés de la smart city. C’est le pari de Bertrand Serp, président d’Open Data France et vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Économie numérique et robotique : "Notre ambition est d’encourager la participation des start-up sur le territoire afin qu’elles créent les emplois de demain et se développent à l’international." De son côté, Hervé Schlosser, vice-président de la TIC Valley, groupement d’entreprises innovantes et de start-up en création à Labège, oriente son cluster vers les objets connectés. "Il y a beaucoup d’attente aujourd’hui autour des objets connectés", prévient-il. Dans la révolution du numérique, le géant Airbus peut aussi trouver sa place. "Nous sommes déjà une ville dans la ville, s’amuse Didier Katzenmayer, directeur aux affaires industrielles d’Airbus Operations SAS. Le premier site industriel d’Europe est à Toulouse et provoque de façon régulière des embouteillages sur le périphérique. La question des transports est donc une préoccupation forte pour nous." Outre la Smart mobility, "le numérique est pour nous un vecteur essentiel pour demeurer référent dans l’aéronautique. Il y a de belles compétences dans le numérique à mettre en avant. C’est une filière d’avenir pour le territoire. Quand on regarde Sigfox, il rayonne à l’international avec un business plan pertinent. La smart city peut être le projet fédérateur qui donnera de la perspective à notre société."

Énergie, réseaux télécoms et data : les bases de la ville durable
Le développement des "smart grids" (réseaux électriques intelligents) est en marche et répond à de nouvelle problématiques : développement de la mobilité électrique, intégration de toutes les sources d’énergies, nécessité de faire des économies, optimiser le fonctionnement des réseaux par les nouvelles technologies… Selon Thomas Le Beux, directeur des Marchés innovants pour Veolia Eau, "la smart city sera une réussite si elle simplifie la vie des citoyens et qu’elle est source d’économie pour l’usager." Pour Gilles Capy, directeur interrégional d’ERDF Sud-Ouest et membre du comité exécutif, son réseau électrique "est déjà intelligent car il assure la continuité et la sécurité de la distribution 24h sur 24h et 7 jours sur 7. Le distingo heure creuse et heure pleine existe depuis un moment… Pour autant, nous poursuivons nos efforts afin d’accueillir de petits producteurs, bien que sources d’aléas pour notre réseau. Quant au projet Sogrid, il permet de transmettre et de recevoir des informations grâce à des capteurs qui scrutent en temps réel le réseau." De son côté, Thierry Grangetas, directeur clients territoire Sud-Ouest de GRDF, prône le "mix énergétique et l’optimisation des interconnexions".

L’interconnexion des réseaux mène à la problématique de la multiplication des données. En matière de données publiques, l’Open Data (ouverture des données) est la démarche qui consiste à considérer la donnée comme un bien commun et qui favorise sa diffusion, dans l’intérêt général. "Si Toulouse n’est pas un cas isolé sur ce point, elle est en avance", indique Xavier Patier, Directeur général des services de la Ville de Toulouse. A titre d’exemple, en termes de téléchargement, l’orthophotoplan est le plus utilisé. "Cela ne coûte pas cher mais le citoyen peut ainsi s’approprier la ville. L’ouverture des données publiques est une réinvention de la démocratie. Je fais également confiance aux start-up pour en sortir des œuvres d’art économiques." Mais Toulouse doit aussi s’inspirer de ce qui se passe ailleurs, "il ne faut pas oublier de regarder à l’international, nous ne sommes pas les meilleurs partout", souligne Thomas Nicholls, responsable marketing et communication chez Sigfox. Conclusion, "l’enjeu est de construire à Toulouse une véritable filière dans le big data", estime Daniel Benchimol, fondateur du groupe Eurogiciel et président du cluster DigitalPlace.

Un intermède a eu lieu avec l’approche Innovative talk de Jean-Marc Prunet, président de Myfox, présentant son projet innovant en 10 minutes. Tandis que la matinée s’est conclue par une intervention de Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Economie numérique et robotique et président d’Open Data France.

 

Hugues-Olivier Dumez

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La mairie scrute de près les réseaux sociaux

La mairie scrute de près les réseaux sociaux | Toulouse networks | Scoop.it

La ville de Toulouse est la première à consulter l'avis des internautes à partir des données publiques publiées sur les réseaux sociaux. Retour sur les nouvelles enquêtes d'opinion.

La ville mesure l'opinion à partir des données des internautes. «Les réseaux sociaux sont explorés par nos équipes», confie Erwane Monthubert, conseillère municipale déléguée aux Technologies de l'Informatique et de la Communication (TIC).

La population toulousaine est omniprésente sur les réseaux sociaux. Avec 22 000 abonnés au compte twitter de la Mairie, Toulouse monte sur la troisième marche du podium des villes les plus suivies en France. Nouvel espace pour la promotion de la liberté d'expression, le web répertorie nombre de ressentis, mécontentements ou félicitations. C'est pourquoi, la Ville rose a décidé de consulter les données publiques des Toulousains publiées sur la toile.

Aidé par la complémentarité des technologies Apicube et IBM Social Media Analytics, la mairie est désormais apte à mesurer l'opinion des internautes toulousains. «L'enquête s'est faite auprès de 1,6 million de documents publics, tirés de blog, Facebook ou Twitter, sur une période d'un an, de février 2 012 à février 2 013», explique Erwane Monthubert.

L'application Apicube a sélectionné les sujets comme le sport, la santé, la propreté et bien d'autres. Suite à l'écrémage par le logiciel Apicube, 100 000 données ont été mises en exergue, pour ensuite être traitées par l'application IBM, jugeant de la positivité ou négativité de l'opinion. À l'inverse des instituts de sondage, «c'est une méthode d'analyse qualitative» précise la conseillère municipale, un outil mesurant la température ambiante.

L'essai semble être un succès. «Pour la campagne autour du défi propreté appliqué à 500 rues toulousaines, nous avons relevé une forte satisfaction pour les résidants concernés. Toutefois, nous avons noté le mécontentement des gens hors du champ, qui n'étaient pas concernés par le plan, nous permettant ainsi de pointer une incompréhension au sein de la population». Alors, bien plus qu'un outil d'analyse, l'observation des données informatiques des Toulousains permet «d'améliorer la réactivité de la mairie, et nous permet de répondre aux réelles attentes des citadins», se félicite Erwane Monthubert. Suite à ces résultats, le système sera commercialisé dans d'autres agglomérations de France.

Jacques Le Bris's insight:

Le chiffre : 1,6

Millions > de données. C'est le nombre de documents publics triés par les applications Apicube et IBM Social Media Analytics.

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Apéro Open Data : à la découverte de l’initiative citoyenne

Apéro Open Data : à la découverte de l’initiative citoyenne | Toulouse networks | Scoop.it
A partir du mois de Juin 2011, L’Esplanade et les initiateurs de « Open Data Toulouse » vous convie à une série d’apéros participatifs – débats mensuels autour de l’Open Data.
La 1ère rencontre a eu lieu le mardi 28 juin à partir de 18H30 aux Musicophages (6, rue de la Bourse).
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