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Scooped by Jacques Le Bris
April 7, 2017 4:57 PM
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Législatives : 2 premières candidates investies par Macron en Haute-Garonne

Législatives : 2 premières candidates investies par Macron en Haute-Garonne | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Emmanuel Macron annonce les 14 premier(e)s candidat(e)s investie(s) pour les législatives. Dans la liste, deux femmes en Haute-Garonne. Une journaliste et une élue de la mairie de la Toulouse.

 

C’est la première vague nationale. Un deuxième doit intervenir avant le 1er tour de la présidentielle. Entre les deux tours, une troisième série d’investitures est prévue. Les dernières désignations se dérouleront après le second tour, début mai. Ces échéances sont scrutées de près. Emmanuel Macron promet de « nouveaux visages et de nouveaux usages ». Les candidats aux législatives sont censés incarner un renouvellement. Les commentateurs et les adversaires d’Emmanuel Macron attendent de voir si les actes seront à la hauteur des promesses.

En Haute-Garonne, Emmanuel Macron mise sur deux femmes ayant une expérience locale. Sandrine Mörch est journaliste de profession. Mais elle a eu un mandat municipal (entre 2008 et 2014) dans une petite commune, Roquettes.

Elisabeth Toutut-Picard a été élue sur la liste du maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Les deux candidates ont un autre point commun. Elles ne sont pas « encartées » dans un parti.

Elisabeth Toutut-Picard appartient à la majorité municipale toulousaine. D’ailleurs, on imagine mal que Jean-Luc Moudenc n’ait pas été informé (au minimum) d’un dépôt de candidature et (éventuellement) de l’investiture de son élue. Malgré cet ancrage politique à droite Elisabeth Toutut-Picard n’est pas membre de Les Républicains. Même chose du côté de Sandrine Mörch. Membre d’un conseil municipal, la journaliste n’a jamais été membre du PS.

Contacté par France 3 Occitanie, les instances fédérales du PS 31 ne connaissent pas Sandrine Mörch et n’ont jamais entendu parler de la nouvelle candidate d’Emmanuel Macron.

En revanche, le PS de la Haute-Garonne a bien identifié Elisabeth Toutut-Picard. Son investiture sur la 7ème Haute-Garonne (une circonscription un temps visée par le 1er fédéral socialiste) n’inquiète pas. Un cadre du parti déclare : « une élue de Moudenc sur une circonscription rurale, bonjour le renouvellement ».

Du côté de Sandrine Mörch, le terrain d’élection est également compliqué. La « 9ème » est la circonscription de deux poids lourds de la gauche irréconciliable : le numéro 3 du PS et député sortant, Christophe Borgel et le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard.

Laurent Dubois (@laurentdub)

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March 3, 2017 1:26 AM
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Attractivité économique. La Ville rose est-elle assez So Toulouse ?

Attractivité économique. La Ville rose est-elle assez So Toulouse ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Moudenc, président de So Toulouse et de Toulouse Métropole.

 

 

Avec 610 emplois créés d’ici trois ans, l’agence d’attractivité So Toulouse dresse un premier bilan encourageant. Mais la marque So Toulouse elle-même souffre d’un déficit de notoriété.

 

Toulouse est-elle suffisamment attractive ? « Après un travail mené avec des intervenants extérieurs, il apparaît une distorsion entre le fort dynamisme de la métropole, classée première de France, et le ressenti de ce dynamisme. Cette attractivité de la métropole toulousaine doit devenir plus évidente », estime Jean-Luc Moudenc, président de So Toulouse et de Toulouse Métropole. La marque même So Toulouse souffre d’un déficit de notoriété et reste en débat.. La stratégie d’image et de promotion de la métropole, pour une durée de quatre ans, sera d’ailleurs confiée, dans quelques semaines, à une agence de communication qui devrait permettre de statuer.

Déjà, en février 2016, en créant l’agence d’attractivité So Toulouse qui regroupe désormais l’office du tourisme, l’agence de développement économique Invest in Toulouse et la Sem Convention Bureau pour le tourisme d’affaires, Jean-Luc Moudenc avait souhaité mettre en place « une force de frappe cohérente pour vendre la destination ». En clair, sont ciblés par l’agence les investisseurs pour le développement économique et l’emploi, les congrès et les touristes.

 

610 emplois créés d’ici trois ans

So Toulouse a ainsi accompagné en 2016 l’implantation de dix-sept entreprises extérieures représentant 610 emplois d’ici trois ans. Les secteurs du numérique et des sciences de la vie sont les plus fortement représentés. Et le projet de « creative district » à l’image de Berlin, autour des quartiers Marengo, Bayard et Saint-Aubin, regroupant aujourd’hui cinq projets numériques parmi les dix-sept, reste d’actualité.

A citer par ailleurs, l’arrivée de l’Américain Hyperloop à Francazal, et du Suisse Clariant dans le bioparc Oncopole, classé parmi les leaders mondiaux de la chimie, qui crée à Toulouse une entité de R&D spécialisée dans les ingrédients actifs pour le marché de la cosmétique. « Nous devrions constituer à Toulouse une équipe de vingt-cinq personnes d’ici 2019 », témoigne Ernesto Horikoshi, responsable de Clariant Active Ingredients.

Un écosystème favorable, mêlant acteurs de l’aéronautique, universités et recherche, a aussi amené Nexess à s’installer à Blagnac. Leader européen des objets connectés dans l’industrie, l’entreprise envisage d’embaucher une trentaine de personnes à Toulouse dans les trois ans.

 

Record de fréquentation en 2016 pour l’aéroport et la Cité de l’Espace

Toujours au quatrième rang national en termes de congrès, Toulouse brigue la troisième place d’ici 2021. Le Hall 7 de l’actuel Parc-Expos du Ramier a été modernisé pour permettre d’accueillir des prestations de plus de 1500 personnes, en attendant l’offre du nouveau parc des expositions d’Aussonne en 2020. Côté tourisme, la barre des 8 millions de passagers a été franchie pour la première fois par l’aéroport de Toulouse-Blagnac soit une progression de 5,4% en 2016. De plus, la Cité de l’Espace a enregistré une année record avec 323.000 visiteurs en hausse de 8%.

Par contre, le musée Aeroscopia et Let’s Visit Airbus pointent en baisse à 19%. Le taux d’occupation dans l’hôtellerie a augmenté de 2,4 points pour atteindre 79,3% en semaine et 51,3% le week-end. Un baromètre partagé avec les acteurs touristiques (musées, aéroport, hôteliers) a été mis en place pour un meilleur suivi. Ces ingrédients de l’attractivité économique et touristique restent à conforter. Jean-Luc Moudenc propose un bilan annuel des actions de So Toulouse, qui permettra d’en mesurer l’impact.


Isabelle Meijers

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January 16, 2017 5:53 AM
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Bernard Cazeneuve annonce près de 9 millions d'euros pour les transports toulousains

Bernard Cazeneuve annonce près de 9 millions d'euros pour les transports toulousains | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Bernard Cazeneuve et Jean-Luc Moudenc ont signé le pacte métropolitain entourés de Jean-Michel Baylet et du préfet Pascal Mailhos.

 

Voici un vendredi 13 porteur de bonnes nouvelles. Lors de sa venue à Toulouse vendredi dernier, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé l’attribution d’une enveloppe de 8,7 millions d’euros aux projets de transports en commun de la Ville rose : cette somme fait partie des 150 millions d’euros attribués aux quinze métropoles, dont Toulouse, dans le cadre du pacte signé avec l’État.

Le document stipule que les métropoles retenues (Nantes, Montpellier, Strasbourg, etc.) devaient s’engager dans des chantiers afin « d’imaginer la ville de demain » à travers quatre axes : la recherche et l’enseignement supérieur, les transports, l’écologie et l’environnement. Cette somme devrait notamment servir à financer les différents chantiers inscrits dans le plan Mobilités 2020-2030 de l’agglomération toulousaine.

 

Des crédits pour dépolluer les ballastières

Ainsi, 1,5 million seront attribués aux études de la troisième ligne de métro, dont la mise en service est prévue en 2024. 4 millions seront affectés au projet de téléphérique qui devrait être opérationnel en 2020, et relier via des télé-cabines, l’Oncopôle, le CHU Rangueil et l’université Paul Sabatier. Enfin 2,7 millions serviront à financer l’augmentation de capacité de la ligne A : les travaux d’extension des quais de trois stations débuteront en juillet 2017 et se terminer trois ans plus tard.

Mais un véritable serpent de mer à Toulouse a ressurgi à l’occasion de cette visite officielle : la dépollution des Ballastières, et leurs 5000 tonnes de munitions datant de la Première guerre mondiale et stockées dans des lacs au sud de Toulouse. Le sujet a été abordé par le Premier ministre qui a annoncé que des travaux de dépollution seront effectués d’ici 2022, afin de permettre la tenue des travaux du téléphérique urbain sud. Une fois la question des transports bouclée, Bernard Cazeneuve s’est rendu à l’Hôtel de Région où il a pu rencontrer des entrepreneurs qui ont participé au dernier CES de Las Vegas.


Philippe Font

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December 12, 2016 10:44 AM
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Le Futur des Transports à Toulouse - Interview du président de Tisséo Jean-Michel Lattes

Interview exclusive de Jean-Michel Lattes, 1er adjoint au maire de Toulouse et Président de Tisséo-SMTC.
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©Transports Toulouse 2016

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September 16, 2016 2:08 AM
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« La troisième ligne de métro de Toulouse sera la ligne des entreprises et des salariés »

« La troisième ligne de métro de Toulouse sera la ligne des entreprises et des salariés » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Jacques Archimbaud, président de la commission particulière du débat public.
 
Cette semaine le premier débat sur la troisième ligne de métro à Toulouse marque le début d’une longue série d’événements jusqu’au 17 décembre. Jacques Archimbaud, président de la commission du débat public, aborde avec ToulÉco les enjeux des discussions liées notamment au tissu (...)
 
 

Comment les entreprises toulousaines vont-elles êtres consultées dans le cadre du débat public ?
La logique est que cette troisième ligne est la ligne des entreprises. Après les lignes A et B dédiées à relier le centre-ville de Toulouse à la périphérie, ainsi qu’aux différents équipements et services publics, ce projet est plus axé sur les besoins domicile-travail. Il y a deux types de dispositifs : le premier concerne les entreprises dépendantes de la CCI mais aussi les artisans et les métiers du ressort de la Chambre des métiers. On recueille les avis des artisans, des DRH et des chefs d’entreprises en fonction des habitude de leurs salariés et des PDE (Plans de déplacement d’entreprises, NLDR).

Ce qu’il ressort des premières réponses est que cette troisième ligne est nécessaire pour éradiquer les bouchons. Enfin le second dispositif va consister à aller au devant des salariés, des comités d’entreprises et des syndicats directement dans les sociétés. Sept seront ciblées (Airbus, Oncopôle, Thalès, Orange, etc.). On a également prévu de rencontrer les dirigeants du TFC, du Stade Toulousain et leurs supporters afin d’évoquer les habitudes de déplacements. Nous sommes très observés car c’est la première fois en France qu’un débat public est aussi ciblé et segmenté.

 

Que pensez-vous de l’initiative de l’aéroport Toulouse-Blagnac qui a lancé un site Web en faveur du prolongement de la troisième ligne vers la plate-forme aéroportuaire ?
C’est une méthode de lobbying dont on comprend les enjeux. Tant qu’à faire une troisième ligne de métro, autant desservir l’aéroport, mais la vraie question est qui paye ? L’usager ? Le contribuable ? L’actionnaire principal ? C’est un moment de « tir à la corde ». Nous connaissons le même enjeu sur les communes de Labège et de Colomiers qui ne veulent pas payer davantage : cela fait partie du jeu. L’avantage est que les choses sont transparentes. Le débat public est un moment de trêve où chacun expose ses arguments, cela ne doit pas être la foire d’empoigne.

 

La troisième ligne relie deux pôles économiques de l’agglomération toulousaine (Labège Innopole et Airbus). Cela veut-il dire que les arguments des entreprises seront davantage pris en compte ?
La parole des entreprises et des salariés sera davantage prise en compte, ça sera même une priorité. Mais en même temps cette ligne de métro concerne aussi les autres usagers : le supporter, celui qui va au théâtre… Cela doit donc s’articuler avec les autres usagers.

 

Au cours des prochaines semaines, quelles sont les questions que vous attendez de la part du monde économique ?
Est ce que cette ligne est la bonne réponse au problème posé ? Est ce que ce métro va développer l’attractivité économique ? Va-t-il remédier à l’étalement urbain ? Car Toulouse a une grande capacité d’attractivité, avec une certaine qualité de vie. Mais aujourd’hui elle est remise en cause car il y a trop de bouchons. A cela s’ajoute deux éléments : le coût de l’équipement. Pour le même prix aurait-on eu la même chose ?
La seconde concerne les délais : que fait-on d’ici 2024 en terme de transports ?

 

Cette semaine a eu lieu le premier débat. Quel bilan en tirez-vous ?
Tout d’abord, les questions qui ont été posées sont celles que nous avions prévues, ce qui signifie que nous sommes dans le vrai et que nous avions vu juste lors des réunions de préparation. La deuxième leçon est que le débat est légitime, et que les dés ne sont pas pipés : même chez les sceptiques, nous avons un gros crédi. Les différentes organisations étudiantes ont pu exposer leurs griefs par rapport à la suppression du tarif étudiant, les écologistes ont mis en avant la place du vélo. Au total nous attendons 10.000 contributions, même si on sait qu’au final, nous toucherons beaucoup plus de monde.


Propos recueillis par Philippe Font

 

 

Jacques Le Bris's insight:

P.S. :
D’ici le 17 décembre, pas moins de soixante-dix réunions publiques, rencontres avec des experts, des ateliers ou des débats sur la troisième ligne de métro seront organisés.


Le 5 octobre de 18h30 à 20h30, la CCI rassemblera des représentants de PME/PMI pour connaître leurs attentes par rapport au projet. Les conclusions du président de la commission seront rendues lors du premier trimestre 2017, le porteur du projet SMTC-Tisséo a ensuite trois mois pour prendre en compte ou non ces observations dans le futur projet.

 

 

 

 

Om me glisse dans l'oreillette :

 

Participez au débat sur https://metroligne3toulouse.debatpublic.fr/  

 

rubrique "Exprimez-vous"

 

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August 25, 2016 11:17 AM
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LE RETOUR TRIOMPHAL DE SOFIANE OUMIHA À TOULOUSE

LE RETOUR TRIOMPHAL DE SOFIANE OUMIHA À TOULOUSE | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Le boxeur, médaillé olympique à Rio, était attendu à l'aéroport pour son grand retour à Toulouse.

 

Par Michel Viala

 

Jacques Le Bris's insight:

http://www.ladepeche.fr/diaporama/le-retour-triomphal-de-sofiane-oumiha-a-toulouse/2106300-image21202659.html

 

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May 28, 2016 3:47 AM
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La ville moins rose

La ville moins rose | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Des syndicalistes de la CGT ont muré la permanence du député PS Christophe Borgel, juste avant le début de la manifestation contre la loi Travail ce mardi.

"Semaine de 32 heures". A la place de la serrure, c'est ce tract de la CGT qu'a découvert le député PS Christophe Borgel à sa permanence toulousaine. Comme le rapporte ce mardi le média local Côté Toulouse, une dizaine de représentants de la CGT ont muré, vers 8 heures du matin, le bureau du parlementaire, peu avant le début de la manifestation contre la loi Travail

Jacques Le Bris's insight:

Nota : ce député parachuté à Toulouse est un des onze Apparatchiks qui ont verrouillé un peu plus le système des partis en mars dernier.

Une pétition contre cette atteinte gravissime à la démocratie avait été lancée, mais LR et PS n'en ont pas tenu compte.

https://www.change.org/p/non-à-la-loi-de-modernisation-de-l-élection-présidentielle-présidentielleouverte

 

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May 9, 2016 5:54 AM
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À Sciences Po Toulouse, plus de place mais plein de projets

À Sciences Po Toulouse, plus de place mais plein de projets | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Philippe Raimbault, le directeur de l’Institut d’études politiques de Toulouse.

 

Malgré le retard de son déménagement au quai Saint-Pierre, Sciences Po Toulouse continue ses projets. L’établissement proposera à la rentrée 2017 une filière franco-espagnole intégrée avec l’université de Madrid, ainsi qu’une année de césure pour les étudiants qui veulent développer un projet.

 

Avec 1700 étudiants en son sein, l’Institut d’études politiques (IEP) de Toulouse ne veut pas se reposer sur ses lauriers. Si pour l’instant, la scolarité des élèves reste un peu compliquée du fait de l’exigüité des locaux de la rue des Puits creusés, Philippe Raimbault, le directeur de cet établissement renommé, mise sur le renouveau avec l’installation de l’école en septembre 2018 à la Manufacture des Tabacs. « Le déménagement est maintenant prévu et sécurisé avec l’université Toulouse 1 Capitole et les travaux tiennent pour l’instant leurs échéances », souligne-t-il. « Nous espérons tenir d’ici là dans nos locaux à bout de souffle qui nous limite dans l’organisation d’événements et dans le nombre d’étudiants accueillis ».

Soucieux de proposer de nouvelles filières à ses élèves, l’IEP de Toulouse et la Universidad Complutense de Madrid compte créer pour la rentrée 2017 une filière intégrée franco-espagnole permettant à des étudiants de Sciences Po Toulouse de suivre des cours en Espagne et à des étudiants espagnols de venir en France pour suivre des semestres d’enseignement afin d’obtenir un double diplôme. « Cela permettra d’avoir une filière semi-dérogatoire avec un vrai accès pour les étudiants espagnols pour former les cadres de demain », détaille Philippe Raimbault. « Cinq lycée français de l’étranger seront aussi dans le dispositif. Cela poursuit notre volonté d’internalisation de notre école ».

 

Affiner le projet professionnel

A compter de la rentrée 2016, Sciences Po met également en place un dispositif de césure entre la quatrième et la cinquième année. Cela permettra à une vingtaine d’étudiants d’effectuer pendant leur cursus au choix un stage, un service civique, un service volontaire européen ou international, dans une entreprise ou une administration. L’étudiant peut également réaliser une formation disjointe du diplôme de l’IEP, un projet de création d’entreprise dans le cadre du dispositif de « l’étudiant-entrepreneur ». Pour le directeur de l’IEP, « après une formation large à divers domaines, les élèves pourront ainsi affiner leur projet professionnel, et tester un secteur d’activité ».

Pour être au plus près des besoins des entreprises et des administrations, l’école propose aussi des ateliers pédagogiques, où les étudiants délivrent des prestations. Sciences Po confie ainsi à ses étudiants de quatrième et de cinquième année des commandes d’institutions, d’associations ou de sociétés dans le cadre d’ateliers encadrés par un enseignant référent. Cette année, l’un des ateliers du Master expertise de la décision publique a par exemple travaillé pour le SMTC Tisséo, dans le cadre de la concertation future de la troisième ligne du métro. L’étude sera présentée devant les salariés de la régie des transports publics et des élus toulousains le 13 mai 2016.


Julie Rimbert

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April 9, 2016 4:50 AM
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Ce qu'il faut savoir sur les allées Jean-Jaurès transformées en ramblas

Ce qu'il faut savoir sur les allées Jean-Jaurès transformées en ramblas | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le maire de Toulouse a présenté ce 8 avril, en présence de l'urbaniste Joan Busquets, le projet d'aménagement urbain des allées Jean-Jaurès en ramblas. 50 % de cet axe symbolique de la ville seront rendus aux piétons. La livraison est annoncée pour décembre 2019.

 

Un temps, Jean-Luc Moudenc a dit hésiter entre deux aménagements possibles des allées Jean-Jaurès : façon Rambla ou Champs-Élysées. Finalement, l'urbaniste Joan Busquets lui propose de combiner les deux !

Le projet que l'urbaniste a présenté ce jour à la presse prévoit une vaste promenade centrale de 17 mètres de large sur le modèle de La Rambla de Barcelone. "Dans ces jardins bordés d'arbres dont les essences n'ont pas encore été choisies, alterneront des espaces verts et des espaces minéralisés. Ils seront surélevés par rapport aux voies de circulation pour permettre les plantations et s'apparenteront à des "ramblas-jardins", a expliqué Joan Busquets, l'urbaniste catalan.

 

Plus de place pour les piétons

Côté circulation, les 2x3 voies actuelles seront réduites en 2x2 voies (dont une dédiée à la circulation des bus). Sur les parties latérales, les contre-allées disparaissent pour devenir finalement de vastes trottoirs de 15 m de large (contre 5 actuellement). Une nouvelle forme qui n'est pas sans rappeler... les Champs Élysées.

"Ces vastes espaces protégés par les arbres existants, que nous conservons, auront toute vocation à devenir des terrasses", espère l'urbaniste.


Vue d'architecte des futures allées latérales (© Agence Bau-B)

La physionomie de cet axe majeur de la ville - 600 m de long et dont la surface totale équivaut à deux places du Capitole - sera profondément modifiée. "Actuellement 1/6e des allées est dédié aux piétons et 5/6e aux voitures. Grâce à ce projet, le partage redeviendra équitable, 50 % pour les piétons et 50 % pour les voitures", s'est félicité Jean-Luc Moudenc.

Le maire a précisé que l'espace central aura sans doute vocation à accueillir des manifestations ponctuelles, mais qu'à ce stade aucune installation fixe n'est envisagée. De part et d'autres des ramblas deux placettes seront aménagées. Côté Marengo, la statue de Jean-Jaurès sera déplacée de quelques mètres pour rejoindre les ramblas. Côté boulevard, de nouveaux escalators et ascenseurs faciliteront l'accès au métro.

 

20 M€ pour l'espace public et 27,5 M€ pour le nouveau parking

Évoquée depuis plusieurs années, la décision de réaménager les allées Jean-Jaurès s'est accélérée avec la construction d'un nouveau parking (attribuée à Indigo Park, NDLR). L'accès au futur parking se fera par le haut des allées Jean-Jaurès en prévision de la future gare TGV. Les deux chantiers iront donc de pair et la concertation des riverains débute ce soir avec une première réunion.

"Le permis de construire pour le nouveau parking est attendu ce mois-ci dans nos services pour un démarrage des travaux préparatoires liés aux réseaux en juillet prochain", a précisé Annette Laigneau, l'adjointe en charge de l'Urbanisme.

Les travaux devraient ensuite s'enchaîner selon un calendrier rapide avec les premiers travaux de l'espace public en surface dans le bas des allées en avril 2017 et une livraison totale du projet en décembre 2019.

Côté budget, la mairie annonce 20 millions d'euros TTC consacrés aux aménagements de l'espace public et 27,5 millions d'euros dédiés à la construction du parking mais portés par Indigo Park.

 

 

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March 9, 2016 1:56 PM
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Tribune : Requiem pour le PLB, une métropole toulousaine est-elle possible ?

Tribune : Requiem pour le PLB, une métropole toulousaine est-elle possible ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Christian Lavigne

 

Pour Christian Lavigne, premier vice-président de Tisséo de 1977 à 2014 et ancien vice-président du Sicoval chargé des Transports, le dossier PLB illustre l'arrogance toulousaine vis-à-vis des autres territoires composant l'agglomération toulousaine. L'ancien maire PS de Labège estime qu'il est temps d'en finir avec l'éclatement territorial entre Toulouse Métropole, le Sicoval, la Cam et les autres.

 

"C'est fait. Le maire de Toulouse a imposé sa volonté au terme d'une trop longue période de pseudo consultation qui ne trompait que ceux qui le voulaient bien...

Le sud-est toulousain et le Sicoval ne seront pas desservis par la ligne B qui ne sera pas prolongée. C'est un fait concret et tangible, avec ses conséquences immédiates pour les citoyens.

Le reste ? Le reste relève de contours improbables qui caractérisent la politique des actuels responsables de Toulouse Métropole.

On peut aussi constater que depuis mars 2014, les dirigeants du Sicoval ont bien facilité la tâche au maire de Toulouse. Leur unité de façade, y compris sur ce dossier, ne leur permettait pas de dégager la force, la pugnacité voire l'agressivité nécessaires pour résister à la pression de Toulouse. Le retour fracassant de certains se solde finalement deux ans après par "plus de métro" et un transfuge de l'ex-UMP au fauteuil de maire de Labège. Pas vraiment un retour gagnant.

Le temps n'est plus à développer des argumentaires techniques ou politiques. Le temps n'est plus à la négociation car tous les stades de celle-ci ont été épuisés.

Arrogance toulousaine et rapport de force

Si je devais tirer un enseignement de 37 ans d'expérience, ce serait la conviction que sur les questions d'agglomération, Toulouse, quel que soit le bord politique qui la gouverne, ne connaît que le rapport de force. C'est ce rapport qu'il faut tenter d'inverser. C'est peut-être encore possible, mais les tenants du PLB le voudront-ils ? En auront-ils le courage ?

Avec sa décision sur le PLB, le maire de Toulouse s'inscrit dans l'incapacité historico-génétique de ses prédécesseurs de proposer un projet d'agglomération véritablement partagé et assumé par toutes les composantes de ce territoire. Il reste droit dans cette arrogance toulousaine de vouloir toujours faire prévaloir ses intérêts sur toute autre approche.

C'est la contestation radicale de cette attitude qui devrait inspirer la contre offensive et, au-delà, les propositions concrètes pour changer la donne. Afficher cette ligne politique peut se décliner à court terme par plusieurs mesures :

  • Remise en cause des financements du Département et de la Région des projets "toulousains" hors du champ de leurs compétences obligatoires : transports en commun, développement économique (parc des expos.), etc.
  • Examen objectif de la part du Sicoval de son rôle et de son utilité au sein de Tisséo, en relation si possible avec les partenaires membres hors Toulouse Métropole.

À moyen terme, il s'agit de repenser l'organisation territoriale de l'agglomération métropole.

Il est à craindre qu'aujourd'hui ces collectivités ne soient pas prêtes à de telles positions et que nous nous acheminions après quelques joutes politiciennes vers un classement sans suite de ce dossier.

En finir avec l'éclatement territorial

Je voudrais cependant évoquer en vue de débats futurs - mais proches je l'espère - une question qui semble ne préoccuper personne, et qui pourtant me semble une voie, si ce n'est la voie, pour régénérer la gouvernance de notre agglomération. Je veux parler d'en finir avec son éclatement territorial en entités multiples : Toulouse Métropole, Sicoval, CAM, Save au Touch et deux ou trois autres.

Cette situation est la cause de nombreux et importants dysfonctionnements qui sont autant de freins à un véritable décollage de ce territoire à son image nationale et internationale, à son développement économique et culturel, au total au bien-être de ses habitants.

Le dossier du PLB vient après beaucoup d'autres. On peut citer sans être exhaustif :

  • Le Scot, dont l'accouchement a été difficile et la mise en œuvre pire avec récemment le conflit CAM/Toulouse.
  • La candidature de Toulouse comme capitale européenne de la culture, pas vraiment portée par l'ensemble de l'agglomération, en grande partie du fait de l'attitude de Toulouse.
  • La compétition pour l'accueil de grandes entités économique et globalement dans l'ensemble du secteur du développement économique.
  • La compétition et la concurrence cachées dans des dossiers d'infrastructures tels que la gare TGV, le nouvel aéroport, etc.
Un enjeu démocratique

Mais c'est peut-être au niveau de la vie démocratique, de la "respiration citoyenne" de ce territoire que l'impact est le plus nocif.

La situation présente génère automatiquement des lieux de pouvoir, des baronnies et sous baronnies qui n'ont de cesse de s'autojustifier avec le gaspillage financier et la compétition des égos qui en découlent. Cela prive une importante partie de nos concitoyens de la capacité à peser par leur opinion et leur vote sur des décisions majeures pour leur devenir.

Personne ne conteste que les grands enjeux politiques dans des domaines comme les transports publics, les investissements structurants, le développement économique, la culture, le développement urbain doivent se décider et se réguler au niveau de l'agglomération.

Aujourd'hui, l'éclatement de ce territoire fait que tous les habitants hors de Toulouse Métropole n'ont aucune possibilité d'influencer démocratiquement ce processus du fait de la prééminence de Toulouse via l'actuelle métropole.

Le sud-est, le sud-ouest, une grande partie de l'ouest et du nord toulousain sont dans cette situation. Or, il ne s'agit pas de zones "rurales", mais souvent de "villes intenses" au sens du Scot.

Il est grand temps d'installer une gouvernance politique démocratiquement désignée couvrant l'ensemble de ce territoire. C'est à ce niveau que doit se tenir le débat, c'est à ce niveau que tous doivent accepter de le mener, de faire ou défaire des majorités, de décider des politiques à suivre.

C'est la seule voie pour susciter un véritable sentiment d'appartenance, une vraie responsabilité partagée.

Cela signifie-t-il la disparition du Sicoval, de la Cam et autres ? Oui sans doute. Du moins dans leur contour actuel. Pour les communes concernées et leurs habitants, c'est cela ou la marginalisation.

La loi actuelle sur les intercommunalités prévoit de profonds changements à l'échéance de 2020 sur la désignation des organes exécutifs. Le champ démocratique va s'élargir. Rester dans la situation actuelle serait une faute politique et une atteinte à la démocratie locale.

À ce stade, beaucoup de choses restent à clarifier. Il faut préciser notamment les modes de fonctionnement de ces collectivités pour palier leur étendue. Une raison de plus pour s'engager rapidement dans cette direction et déblayer le terrain.

Je crois que nos concitoyens verraient là une volonté de rompre positivement avec les pratiques du passé.

Il ne faut pas minimiser les difficultés. L'absence de ce sujet dans le débat politique local, quel que soit le bord, n'est pas bon signe. La situation actuelle peut arranger, protéger le jeu actuel des pouvoirs locaux, leurs domaines réservés, leur notabilité, ou simplement leur majorité. Le conservatisme a souvent des racines bien mesquines, loin des affichages idéologiques. Il faudra bien que la classe politique locale sorte enfin de la grisaille et se revivifie à l'adrénaline du défi.

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March 4, 2016 2:46 PM
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Toulouse et son agglomération victimes d’un manque de vision

Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox à Labège, écrit une lettre ouverte concernant le prolongement du métro à Labège. Il dénonce un manque de vision pour Toulouse et son agglomération.

 

Ludovic Le Moan est en colère. Le CEO de Sigfox et président de l'IoT Valley, dont l’entreprise est basée à Labège, ne digère pas l’annonce faite cette semaine : il n’y aura pas de prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège. Dans une virulente tribune publiée ce vendredi 4 mars, il interpelle directement Jean-Luc Moudenc, estimant que "Toulouse et son agglomération sont victimes d’un manque de vision". Jean-Luc Moudenc a répondu en début de soirée.

 

Après la colère des élus du Sicoval, c'est au tour des chefs d'entreprise de monter au créneau après la mise à l'arrêt cette semaine du projet de prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège.

Ce vendredi 4 mars, le CEO de Sigfox et président de l'IoT Valley, Ludovic Le Moan sort de son silence dans une tribune intitulée "Toulouse et son agglomération victimes d'un manque de vision !".

Il exhorte Jean-Luc Moudenc de "lancer cette prolongation de la ligne B du métro" et s'interroge : "Comment peut-on, aujourd'hui, imaginer vivre avec une vision aussi étriquée des enjeux économiques et écologiques ?"

 


 

 

Pour rappel, le Sicoval a confirmé ce mardi 1er mars l'arrêt des négociations avec Toulouse Métropole sur le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège. Très remontée après l'abandon du projet, la collectivité a lancé une campagne sur les réseaux sociaux à l'encontre de Jean-Luc Moudenc, le président de la métropole toulousaine.

Ce dernier a rendu public mercredi le courrier envoyé la veille à Jacques Oberti, président du Sicoval. Dans cette lettre, le président de Toulouse métropole y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège et propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège avec une arrivée du métro prévue en 2024.

La réponse de Jean-Luc Moudenc

Dans un courrier envoyé à Ludovic Le Moan ce vendredi soir, Jean-Luc Moudenc s'étonne de constater que le CEO de Sigfox "puisse se laisser berner par une campagne politicienne de désinformation".

Il assure que l'accusation selon laquelle il cherche à freiner le développement économique de Labège "relève du fantasme" et rappelle que sa proposition pour desservir le sud-est toulousain passe par une troisième ligne de métro et un téléphérique urbain.

Le maire de Toulouse termine son courrier en invitant Ludovic Le Moan à échanger directement avec lui : " la porte du Capitole vous est ouverte".

Une réunion organisée par Georges Méric lundi

Le président du Conseil départemental de Haute-Garonne Georges Méric a annoncé qu'il tiendra une réunion ce lundi "avec toutes les parties prenantes sur le dossier". Mardi, il avait estimé que Jean-Luc Moudenc commettait "une erreur politique" en privilégiant la troisième ligne de métro car "le projet du PLB est financé et prêt à être lancé et répond à l'urgence de désenclaver le sud-est toulousain".

 

Source : La Tribune Toulouse

http://objectifnews.latribune.fr/entreprises/soutien-et-financement/2016-03-03/arret-du-plb-le-pdg-de-sigfox-ludovic-le-moan-exprime-sa-colere-dans-une-tribune.html

 

  

  

 

 

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February 4, 2016 9:31 AM
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Toulouse : une « crise » provoque des changements de délégations à la mairie

Toulouse : une « crise » provoque des changements de délégations à la mairie | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’heure est, une nouvelle fois, à la réorganisation des délégations de certains élus au sein du conseil municipal de Toulouse. Un an après les élections municipales, Jean-Luc Moudenc avait déjà procédé à des ajustements à la fois dans son équipe de collaborateurs et dans les délégations des élus, notamment concernant les maires de quartier.

 

Cette fois, selon nos informations, c’est une mini-crise qui est à l’origine de ces nouveaux bouleversements. Le principal mouvement concerne la délégation à la diversité, à l’égalité et à la lutte contre les discriminations qui incombait jusqu’à présent à Laurent Lesgourgues.

L’après vandalisme de l’expo de photos homosexuelles

Selon nos informations, ce qui a mis le feu aux poudres, c’est l’épisode du vandalisme de l’expo photos de couples homosexuels d’Olivier Ciappa sur les grilles du Grand Rond, en décembre dernier.

 

http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/wp-content/blogs.dir/137/files/2016/02/photos_vandalisees_der.jpg

L’expo vandalisée en décembre. (Photo : France 3)

 

A ce moment-là, des question se pose sur la position de certains élus du Capitole dont un fut l’un des organisateurs de la Manif Pour Tous (contre le mariage homosexuel). A-t-il été de près ou de loin mêlé à ce vandalisme qui a collé à Toulouse une image de ville homophobe ! Laurent Lesgourgues veut alors remettre immédiatement sa démission de ses délégations mais Jean-Luc Moudenc réussi à le convaincre d’attendre, afin de ne pas lier ce geste politique à l’événement malheureux contre l’exposition. Contacté par France 3 en décembre, Laurent Lesgourgues avait alors démenti vouloir se défaire de ses délégations. Quelques semaines plus tard, c’est pourtant le cas.


 

Une porte de sortie honorable

Les semaines ont donc passé et le maire de Toulouse a bien été contraint d’accéder à la demande de son conseiller municipal délégué. L’officialisation aura lieu rapidement : Laurent Lesgourgues lâche les délégations liées à la diversité et à la laïcité. Psychiatre de profession, il récupère le plan local de santé et la communauté municipal de santé. Officiellement, le Capitole indique que l’élu a voulu « être déchargé d’une délégation très lourde pour se consacrer à sa mairie de quartier ».

Le dossier de l’égalité et de la lutte contre la discrimination échoie désormais à Nicole Miquel-Belaud, conseillère municipale déléguée, qui suit notamment la promotion de Toulouse et qui aura la main sur l’Espace des Diversités et de la Laïcité de Toulouse. Son collègue Djillani Lahiani (15ème adjoint) s’occupera du comité Toulouse Diversité et du conseil des résidents étrangers. Enfin, c’est Daniel Rougé, l’adjoint au maire aux affaires sociales, qui récupère le « portefeuille » du dialogue interculturel (relations avec les cultes) et de la laïcité.

 


Le grand écart de la majorité

Si Jean-Luc Moudenc tient globalement plutôt bien la main sur sa majorité diverse, certains sujets sont donc loin de faire l’unanimité. Selon nos informations, certains élus ont tangué lors de l’annonce de la forte hausse de la fiscalité locale ou des tarifs de cantines et de centres de loisirs, mais personne n’a bougé un cheveu, hors les murs de la mairie.

En revanche, un vrai écart idéologique existe au sein de la majorité sur des sujets de sociétés, comme, justement le mariage homosexuel ou la lutte contre les discriminations, notamment sexuelle. Au sein des élus de la majorité (et même de l’équipe du maire), cohabitent des catholiques modérés, d’autres plus « traditionnalistes » et des athées. Un écart, qui parfois, ressemble à un grand écart, intenable pour certains élus. Moins de deux ans après l’élection municipale, l’heure n’est cependant pas aux démissions fracassantes mais plus aux arrangements, dans la discrétion.

Fabrice Valéry (@fabvalery)


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January 25, 2016 7:59 AM
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Remaniement ministériel. Baylet, Martin, Rabault... dans le prochain gouvernement ?

Remaniement ministériel. Baylet, Martin, Rabault... dans le prochain gouvernement ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Un remaniement ministériel doit intervenir ces prochaines semaines. Voici quels sont les politiques de Toulouse et sa région pouvant intégrer le futur casting de François Hollande.

 

Attendu depuis la fin des élections régionales, un remaniement ministériel devrait intervenir « durant ces prochaines semaines » a indiqué début janvier 2016, le président des élus socialistes à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux (PS). Quoique « la composition d’un gouvernement se tricote et se détricote jusqu’à 5 minutes avant le décret du président de la République », prévient le collaborateur d’un actuel cabinet ministériel, logiques politiques et confidences de couloirs pronostiquent à chaque fois allègrement le casting qui pourra être désigné.

A ce petit jeu, plusieurs noms de femmes et d’hommes politiques de Toulouse et sa proche région se côtoient au rang des « possibles » et même pour certains des « probables ». Tour d’horizon.

Jean-Michel Baylet, le fidèle allié radical de gauche

A ce jour, le plus pressenti en Midi-Pyrénées est Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche et patron du groupe de presse La Dépêche. Une habitude :

 

Baylet, voilà 25 ans qu’il est sur les tablettes à chaque composition gouvernementale, même lorsque la droite est au pouvoir !, ironise un parlementaire socialiste de Midi-Pyrénées.

 

Postulant à un « ministère régalien » depuis l’élection de François Hollande en 2012, le radical de Valence d’Agen (82) n’a cependant jamais été aussi prêt de décrocher son maroquin. Celui qui fut deux fois ministre sous Mitterrand peut compter sur la fidélité sans faille du PRG à la politique de François Hollande, sa formation politique restant le dernier allié du Parti socialiste.

Il compte également sur la sortie du gouvernement de Sylvia Pinel (PRG), ministre du Logement récemment élue au Conseil régional de Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées et qui a elle même annoncé qu’elle quitterait le gouvernement.  Qui de mieux que le grand patron radical pour participer au quota des radicaux de gauche au gouvernement ?

France 3 Midi-Pyrénées, citant des sources parisiennes, pronostique le ministère de l’agriculture pour cet élu avant tout rural. Il profiterait du départ de Stéphane Le Foll, l’ancien directeur de campagne de François Hollande désirant se dégager de toute responsabilité pour se consacrer de nouveau à la campagne présidentiel de son mentor. Selon nos informations, son nom circule également pour la Défense ou les collectivités territoriales.

Le retour du Gersois Philippe Martin

Autre entrée plus « probable » que possible : celle du président du conseil départemental du Gers Philippe Martin (PS). Celui qui fut rapidement ministre de l’écologie du gouvernement Ayrault 2 (juillet 2013-mars 2014), a, selon un fin connaisseur des arcanes de la République et ses mœurs courtisanes, « déroulé le manuel du parfait ministrable ces derniers mois ».

 

Philippe Martin voulait postuler à l’investiture des socialistes pour les élections régionales en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Il en a été empêché de façon pas très élégante au profit de Carole Delga. Il s’est tenu tranquille, menant même une campagne zélée, ardente, totalement dévouée à Carole Delga. La grande classe ! Elle est soit le fruit d’une promesse du plus haut niveau de l’Etata priori, soit une stratégie pour arracher cette promesse a posteriori, calcule froidement un cadre socialiste de la région.

 

Philippe Martin peut également compter sur ses qualités de sérieux, d’énergie, de travail, de connaissance des dossiers et même un certain talent à communiquer pour figurer parmi les futurs guerriers qui composeront ce qui pourra ressembler à un gouvernement de combat, un an avant l’élection présidentielle.

Cet authentique fabusien, tatoué Aubryste, serait également un profil arrangeant pour François Hollande dans sa gestion de la représentativité des tendances du PS pratiquée à l’heure de chaque composition gouvernementale.

Lemorton, Rabault, Borgel…

Avec beaucoup moins d’atouts et de certitudes, d’autres figures socialistes de Toulouse et sa région gonflent l’interminable liste des « possibles ». Les plus sérieux s’appellent Catherine Lemorton, députée PS de Haute-Garonne, Valérie Rabault, députée PS du Tarn-et-Garonne et Christophe Borgel, député PS de Haute-Garonne et première gâchette de Jean-Christophe Cambadélis au Parti socialiste.

Pharmacienne de profession, femme à poigne de conviction et présidente de la stratégique et difficile commission des affaire sociales à l’Assemblée nationale, Catherine Lemorton est systématiquement citée pour la santé et les affaires sociales. Mais systématiquement distancée par ses camarades comme Marisol Touraine et Jean-Marie Le Guen. Une fois de plus, elle est sur la liste.

Du côté de Christophe Borgel, son rôle de secrétaire national aux fédérations et spécialiste électoral au PS en font une pièce maîtresse sur l’échiquier de l’élection présidentielle de 2017. A l’instar de Stéphane Le Foll, « il s’agit de se demander où il sera le plus utile à François Hollande », glisse un habitué de la rue de Solférino. Son nom circule toutefois – et ce n’est pas nouveau – pour un secrétariat d’Etat aux relations avec le Parlement.

Enfin Valérie Rabault, jeune parlementaire tarn-et-garonnaise dont le nom est de plus en plus synonyme de valeur sûre à gauche, fait valoir de solides compétences en matière de finances et de budget de l’Etat. François Hollande pourrait se rappeler de ce profil intéressant s’il devait chambouler le pôle de Bercy…


Pascal Pallas

Rédacteur en chef



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March 25, 2017 5:34 AM
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En Marche ! nous célébrons l’Europe !

En Marche ! nous célébrons l’Europe ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Par Christine de Veyrac, députée européenne de 1999 à 2014 & membre du Comité politique d’En Marche !
Et
Rémi Chauvet, animateur local et responsable de la communication En Marche ! Paris 10e & délégué de l’ADMD pour la 5ème circonscription de Paris

 

25 mars 1957 – 25 mars 2017 : 60 ans d’Europe, 60 ans de paix, 60 ans de progrès communs !

Le samedi 25 mars 2017, le traité de Rome fête ses 60 ans. Mais que reste-t-il du bel enthousiasme fondateur qui guidait alors les six délégations (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) malgré la pluie qui — dit-on — tombait abondamment sur la Ville éternelle ? L’Europe semble aujourd’hui sombrer dans la morosité, la défiance et l’abandon, sans doute perdue dans les méandres d’une bureaucratie qui a fait passer au second plan l’idéal et les valeurs au profit de la norme et de la réglementation.

Et pourtant, cette impossible idée de réunir des ennemis de toujours autour de principes communs a vu le jour ! Quelle force et quel message envoyés au reste du monde que cette photo, réunissant autour d’une même table, ceux qui, hier encore, se massacraient dans deux des pires guerres que le monde a connues.

 
Les signataires du traité de Rome, le 25 mars 1957.

Alors qu’aujourd’hui de plus en plus de jeunes sont tentés par le vote extrême, peuvent-ils imaginer ce que serait notre continent sans l’Europe ? Un continent déchiré régulièrement par les conflits. Un continent où le simple fait d’aller faire des courses en Espagne ou en Belgique nécessiterait un visa et une monnaie différente. Les exemples sont si nombreux. Car notre Europe, c’est aujourd’hui 60 années de paix. Notre Europe, c’est la mise en commun de moyens pour aider les régions les plus en difficulté. Notre Europe, c’est une élévation générale du niveau de vie et du niveau culturel des populations.

Ce n’est donc en rien un hasard si des pays à peine libérés du joug soviétique, qui étaient avides d’une liberté retrouvée après 45 ans de dictature, ont alors voulu s’inscrire dans cette Europe généreuse en signant — nous parlons ici de la Pologne — un accord d’adhésion avec l’Union européenne dès 1991. Seule une telle volonté collective pouvait permettre de passer d’un bloc oppresseur à une communauté protectrice.

Mais ne cachons néanmoins pas la vérité. Cette Europe-ci, généreuse, accueillante et bienfaitrice, s’est muée, par beaucoup d’aspects, en une Europe castratrice, tatillonne, tentaculaire. Elle n’a plus le temps aujourd’hui de distribuer ses bienfaits, car elle est bien trop occupée à imposer ses nomenclatures.

Pour les peuples, l’Europe est devenue un monstre bureaucratique que même Kafka n’aurait pu imaginer. Si bien que tout est aujourd’hui de sa faute, quand bien même le Conseil européen est composé des représentants des gouvernements nationaux et le Parlement Européen est élu par les citoyens. Dès qu’un politicien est dans l’incapacité de mettre en œuvre ses promesses, il accuse l’Europe. La belle affaire !

Bien sûr, que vient faire l’Europe dans tous les petits détails de notre vie quotidienne ? Pourquoi donne-t-elle l’impression de dresser des obstacles sur le chemin de ceux qui entreprennent, leur imposant tant de contraintes ? Notre Europe s’est éloignée de l’essentiel — les valeurs — et, pire encore, s’est arrêtée en chemin d’une complète intégration pour se retrouver dans un entre-deux qui ne satisfait personne.

Faute d’un effort de pédagogie et d’une véritable vision commune, force est de constater qu’aujourd’hui, l’Europe a perdu l’adhésion de bon nombre d’européens. Tel un grand projet industriel, la construction de l’Europe devrait permettre de réunir les peuples et de les engager dans un projet collectif fort. C’est aujourd’hui tout le contraire, car à ce jour, aucun pays, aucun élu, n’a su être capable de porter, d’incarner cette vision d’un nouvel idéal. Nous ne pouvons toutefois nous contenter de contempler le passé, nous devons proposer un nouvel avenir.

Pour cela, il est indispensable de reconquérir l’imaginaire collectif et le sentiment d’appartenance. Oui, nous nous sentons tous Français, et nous en sommes fiers. Mais pourquoi ne pas avoir un tel sentiment vis-à-vis de l’Europe ? Ne pouvons-nous voir notre voisin d’outre-Rhin comme nous voyons notre voisin d’outre-Loire ?

 

Pour cela, il est indispensable de redonner l’espoir dans une Europe de la culture, des valeurs, de la fraternité, de la solidarité et de la liberté, mais aussi proposer une Europe plus moderne, une Europe nouvelle, moins bureaucratique et bien plus au service des citoyens : c’est cette ambition de nouvel idéal que nous portons avec Emmanuel Macron. Pour cela, notre vision est centrée sur des propositions concrètes qui parlent à tous : des conventions démocratiques pour réenchanter le désir d’Europe, un fond européen destiné à la défense, un budget de la zone euro dédié aux investissements d’avenir, des droits sociaux communs, des instruments anti-dumping, la fixation d’un prix plancher de la tonne de carbone, et tant d’autres.

Ce samedi 25 mars 2017, l’Europe a donc besoin de nous au moins autant que nous avons eu besoin d’elle. Ne la laissons pas tomber. Secouons-là, mais ne la faisons pas chuter. Retrouvons l’esprit européen de nos ancêtres, tout en portant une vision adaptée à notre nouveau monde et tournée vers les nouvelles attentes des européens.

 

Ce samedi 25 mars 2017, le souffle des signataires du traité de Rome : l’Allemand Konrad Adenauer, le Belge Paul-Henri Spaak, les Français Maurice Faure et Christian Pineau, l’Italien Lodovico Benvenuti, le Luxembourgeois Joseph Bech et le Néerlandais Johannes Linthorst-Homan, nous manque. C’est pourquoi, avec En Marche ! nous célébrons, avec fierté et avec joie, l’anniversaire de la signature du texte fondateur de notre Europe. Nous voulons ainsi envoyer un message d’optimisme à nos voisins, à nos amis, européens. Comptez sur nous, comptez sur la France ! La France ne se recroquevillera pas sur elle-même. Le 23 avril et le 7 mai prochains, nous ferons tout pour porter Emmanuel Macron à la présidence de la République française, réaffirmant avec lui notre désir d’Europe.

 

La France est En Marche, la France est européenne et nous, citoyens européens, nous avons la volonté de remettre l’Europe en marche !

Jacques Le Bris's insight:

Venez fêter l'Europe Place du Capitole, le 25 mars après midi.

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January 20, 2017 5:35 AM
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Plus de 4000 adhérents en Haute-Garonne pour En Marche, le mouvement d'Emmanuel Macron

Plus de 4000 adhérents en Haute-Garonne pour En Marche, le mouvement d'Emmanuel Macron | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Emmanuel Macron, ancien ministre de l'économie et fondateur du mouvement En Marche. 
 

Le mouvement d'Emmanuel Macron, "En Marche", a dépassé le cap des 4000 adhérents en Haute-Garonne, en faisant la première force politique du département.

 

 

L'ensemble du département concerné

"Le mouvement se structure autour des comités locaux, que chaque adhérent est en mesure de créer et d'animer. Il en existe aujourd'hui 70 à travers la Haute-Garonne, du nord toulousain jusqu'à Luchon. Il y en a beaucoup dans la métropole toulousaine mais nous avons aussi des comités à Saint-Gaudens" détaille Mickael Nogal, référent du mouvement dans le département.

 

"Toutes les catégories socio-professionnelles sont représentées parmis nos adhérents. 70% sont issus de la société civile, s'engageant donc pour la première fois en politique", assure le référent d'En Marche. Les 30% restants sont des anciens adhérents du parti socialiste déçus de la politique du gouvernement, ainsi que des centristes et progressistes de droite jugeant la politique de François Fillon trop conservatrice. 

 

Des candidats aux élections législatives

Suite à l'annonce jeudi 19 janvier par Emmanuel Macron des modalités d'investitures de candidats d'En Marche aux élections législatives, l'ensemble sous réserve de remplir certaines conditions, le référent d'En Marche Mickael Nogal confirme que le mouvement présentera bien dix candidats aux élections législatives, un dans chaque circonscription du département.

AMELIE PHILLIPSON

 

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January 12, 2017 4:39 AM
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Objets connectés, Thomas Pesquet. ce que Bernard Cazeneuve vient faire à Toulouse

Objets connectés, Thomas Pesquet. ce que Bernard Cazeneuve vient faire à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Pour cette visite toulousaine, Bernard Cazeneuve sera accompagné par le ministre « régional de l’étape » Jean Michel Baylet.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve sera vendredi à Toulouse. Avec un programme accès science et république. Il est à noter que l’ancien Premier ministre Manuel Valls sera lui à Toulouse le lendemain pour tenir un meeting dans le cadre des primaires de la gauche.

 

Bernard Cazeneuve est régulièrement venu dans le sud ouest lorsqu’il était ministre de l’intérieur. Passé de la place Beauvau à l’hôtel Matignon, il prolonge cette habitude. Le Premier ministre sera ce vendredi 13 janvier à Toulouse pour un programme chargé.

Le Premier ministre parlera d’abord République avec les élus de Toulouse et de la région Occitanie. Accompagné du ministre Jean Michel Baylet, Bernard Cazeneuve prononcera un discours consacré à la République dans une ville qui a connu la terreur djihadiste lors des assassinats perpétrés par Mohamed Merah. Cette séquence se prolongera par la signature en grandes pompes « d’un pacte Etat-Métropoles ».

 

La suite du programme de cette visite à Toulouse sera consacrée à la science

Bernard Cazeneuve se fera présenté un secteur d’activité en pleine croissance à Toulouse : les objets connectés. Au conseil régional il visitera un showroom présentant « des objets connectés et produits innovants des entreprises de la région ».

Enfin il terminera sa visite par un exploit scientifique retransmis en direct au Centre d’Aide au Développement des activités en Micropesanteur des Opérations Spatiales : la première sortie extravéhiculaire de Thomas Pesquet depuis la station spatiale internationale.

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November 7, 2016 1:56 AM
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Le premier centre de loisirs dédié aux drones est toulousain

Le premier centre de loisirs dédié aux drones est toulousain | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Heni Garih, créateur de SpaceDroner.

 

Accessible pour une pratique loisir ou professionnelle, le SpaceDroner est un centre de loisirs dédié à la pratique des drones. Son créateur pense déjà à franchiser le concept.

 

C’est un espace unique au monde, du moins d’après les informations collectées par Heni Garih, son créateur, qui vient de voir le jour à Aucamville. Le SpaceDroner propose en effet de s’initier aux techniques de vol des drones ou de dégourdir les hélices de son engin volant à l’intérieur d’un hangar aménagé spécialement pour cette pratique. 1500 m2 d’espace mais surtout 8000 m3 de volières sont mis à disposition des amateurs, qui peuvent s’exercer, faire des courses et même faire combattre des appareils. Ouvert depuis à peine quinze jours, ce centre de loisirs a déjà connu un succès inattendu, explosant les prévisions du business plan de son fondateur. Il faut dire que le SpaceDroner est à la croisée de deux phénomènes en vogue, celui des drones et celui des espaces de loisirs.

 

500.000 euros investis dans le projet

Pour lancer son entreprise, Henri Garih a investi 500.000 euros. Chercheur à Supaéro et passionné par les drones, il souhaitait au départ créer un espace de démonstration pour faire voler ses propres appareils et initier le grand public à leur manipulation. « Finalement, j’ai vu plus grand », s’amuse-t-il. L’endroit est ouvert aux passionnés, qui manquent d’endroits pour s’exercer légalement, mais aussi aux amateurs qui ont acheté un drone pour Noël et qui sont à court d’idées pour utiliser leur joli joujou. « En plus de cette activité loisirs, nous souhaitons nous dédier à la formation. Je suis déjà habilité à encadrer des professionnels. » Ils peuvent ainsi être utilisés par des couvreurs, des architectes ou dans le cadre d’implantations commerciales. Ces deux activités devraient se répartir à parts égales dans le chiffre d’affaires de l’entreprise.

 

Des drones faits maison

Henri Garih a également souhaité internaliser sa production de drones. Il fabrique donc ses propres engins à l’épreuve des chutes dans ses locaux. « Nous pouvons ainsi les louer à nos visiteurs pour qu’ils s’exercent. Nous ne sommes pas encore assez compétitifs pour les vendre dans le commerce. »

A peine ouvert, le concept du SpaceDroner pourrait également être franchisé. Les premiers candidats pour développer le modèle dans d’autres villes françaises viennent déjà visiter les lieux. Parmi ses autres projets, l’entrepreneur aimerait proposer des volières de drones aux bowlings et aux kartings. Il envisage également de devenir une étape dans les compétitions internationales.


Agnès Frémiot

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September 14, 2016 2:55 AM
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Toulouse. Le projet Saint-Sernin, un argument supplémentaire pour décrocher le label Unesco

Toulouse. Le projet Saint-Sernin, un argument supplémentaire pour décrocher le label Unesco | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le projet de grand parvis de la basilique Saint-Sernin.

 

La mairie de Toulouse a présenté ce mardi 13 septembre le projet Grand Saint-Sernin. Le chantier de revalorisation de ce site majeur de la ville démarrera en janvier 2017 et doit lui donner un argument supplémentaire pour sa candidature au classement par l’Unesco.

 

Après la place Saint-Pierre, la Daurade ou encore la rue des Lois, c’est un autre grand chantier d’aménagement du centre-ville de Toulouse qui commencera début 2017. Dessiné par l’architecte-urbaniste catalan Joan Busquets dont la mission a été élargie à ce site majeur du patrimoine toulousain, le projet Grand Saint-Sernin a reçu en mai dernier l’avis favorable du ministère de la Culture.

La phase de concertation qui démarre ce mardi 13 septembre, va permettre aux riverains, commerçants et Toulousains en général de donner leur avis et leur contribution en ligne, sur un site dédié, jusqu’au 15 octobre. Le permis d’aménagement devrait intervenir en novembre et le début des chantiers concessionnaires en janvier 2017 pour un démarrage au mois d’août, des travaux d’aménagement proprement dits de la place, qui courront jusqu’en septembre 2019.

 

Une centaines d’arbres plantés

Ce projet de requalification autour de la basilique Saint-Sernin, qui accueille chaque année quelque 300.000 visiteurs, vise à revaloriser ce quartier historique dont une grande partie de l’espace est aujourd’hui occupée par un parking destiné à disparaître. Végétalisée avec la plantation d’un centaine d’arbres, la place repensée s’organisera avec, au nord de l’édifice roman, un périmètre engazonné sur l’emplacement de l’ancien cloître.

Il sera bordé par un espace arboré, relevé de 40 cm, à l’endroit où s’élevait autrefois le logis abbatial. Un jardin public sera créé au chevet de la basilique et à l’opposé, côté musée Saint-Raymond, le parvis de la basilique, pavé et agrémenté d’une fontaine, contribuera à faire de cette place un lieu « apaisé », épargné par le trafic automobile de transit. Le chantier, qui durera deux ans et demi, sera aussi l’occasion pour la ville de restaurer le massif occidental, caché depuis 2008 par un filet pour prévenir la chute de pierre, les peintures du transept nord et d’assainir la crypte. Il prévoit également l’installation d’un « musée de l’oeuvre » à proximité de la basilique, destiné à présenter l’histoire de l’édifice.

 

Déjà deux classements

Pour la Ville qui va consacrer au total 15 millions d’euros à ce projet, l’enjeu est double. « Le Grand Saint-Sernin s’inscrit dans un double rendez-vous, celui de l’embellissement et de l’attractivité de Toulouse et celui de la candidature au classement au patrimoine mondial dont la thématique sera présentée à la fin de l’année », a annoncé le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.

 

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L’architecte Joan Busquets et le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc lors de la présentation du projet Saint-Sernin.

 

Une chose est acquise, elle sera en cohérence avec les classements Unesco dont bénéficie le canal du Midi depuis 1996 et les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est au titre de ces voies de pèlerinage que l’Hôtel-Dieu et Saint-Sernin figurent déjà sur les listes du patrimoine mondial depuis 1998. La mise en valeur de l’édifice pourrait donc être l’un des arguments de choc dans le dossier toulousain.

 

Johanna Decorse

 

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August 3, 2016 1:56 PM
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Valls et le PS à Colomiers, Mélenchon à Toulouse : des rentrées politiques sous le signe du Sud-Ouest

Valls et le PS à Colomiers, Mélenchon à Toulouse : des rentrées politiques sous le signe du Sud-Ouest | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Lundi 29 août 2016, le Parti socialiste et ses représentants seront à Colomiers, près de Toulouse, pour un grand meeting de rentrée intitulé « L'Essentiel, c'est la République ».

« L’Essentiel, c’est la République ». Pour marquer leur rentrée politique, les représentants du Parti socialiste se réuniront lundi 29 août 2016, à Colomiers, dans l’agglomération de Toulouse, a révélé, mardi 2 août, l’AFP, citant un organisateur.

Personnalités politiques locales et nationales

Membres du gouvernement, représentants du Parti et groupes parlementaires de la majorité se donnent ainsi rendez-vous à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Toulouse, pour une journée de travail au cours de laquelle plusieurs personnalités politiques de la majorité défileront. Seront ainsi présents le Premier ministre, Manuel Valls, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll ou encore, le premier secrétaire du Parti, Jean-Christophe Cambadélis.

La présidente de la nouvelle région Occitanie, Carole Delga, participera également à l’événement, tout comme Georges Méric, le président du Conseil départemental de Haute-Garonne, et Karine Traval-Michelet, la maire de Colomiers.

Sur sa page Facebook, le Parti socialiste de Colomiers avait déjà publié un pré-programme de cette journée, le 29 juillet dernier :

Toujours selon les informations de l’AFP, environ 2 000 personnes sont attendues lors de ce grand meeting, présenté comme étant totalement indépendant de l’Université d’été, prévue à Nantes et annulée par le PS.

Jean-Luc Mélenchon à Toulouse du 26 au 28 août

De son côté, Jean-Luc Mélenchon fera sa rentrée politique du 26 au 28 août prochain à Toulouse.

Pour la deuxième année consécutive, le Parti de gauche tiendra ainsi son université d’été, « Remue-méninges », dans la Ville rose, à l’université Jean-Jaurès.

 

Amandine Briand

Journaliste, chef de projet à Côté Toulouse
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May 24, 2016 6:46 AM
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Gastronomie. Prix Lucien Vanel : voici les chefs toulousains et de la région récompensés

Gastronomie. Prix Lucien Vanel : voici les chefs toulousains et de la région récompensés | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le chef Fabrice Di Rienzo a reçu le Prix Lucien Vanel, dans la catégorie « Lauréat ».

 

Neuf gastronomes de la région toulousaine ont été récompensés par le prix Lucien Vanel, lors de la remise des prix, lundi 23 mai 2016, à Toulouse. Détails.

 

On connait désormais les noms des gagnants du prix Lucien Vanel, qui met à l’honneur les chefs toulousains et de la région, chaque année. Pour cette huitième édition, parrainée par le chef doublement étoilé Bernard Bach et par la vigneronne Anne Marie Selle, le prix Lucien Vanel a récompensé neuf gastronomes de la région.

À la suite des votes du public et des académiciens Vanel, neuf prix ont été décernés, lundi 23 mai 2016, lors de la soirée organisée aux espaces Vanel de l’Arche Marengo. Le prix « Lauréat » revient au chef du restaurant La Table d’Auzeville, à Auzeville-Tolosane, Fabrice Di Rienzo.

 

Le chef des P’tits Fayots sacré « Meilleur Espoir »

Le prix « Meilleur Espoir » a, quant à lui, été attribué au chef Aziz Mohktari, qui officie dans les cuisines du restaurant Les P’tits Fayots, rue de l’Esquille à Toulouse. Le public a également participé à l’élection des lauréats des prix « Accueil » et « Maître-Restaurateur », respectivement décernés à Nicolas Thomas (La Promenade) et à Émilie Noblet-Zevaco (L’Instant T).

Les prix « Valorisation des vins du Sud-Ouest » et  Matins Gourmands » – créé cette année et mettant à l’honneur les établissements hôteliers servant les meilleurs petits-déjeuners – ont quant à eux été désignés par le jury des académiciens.

 

Voici la liste des gagnants du prix Lucien Vanel en 2016 :

 

  • Prix « Lauréat » : Fabrice Di Rienzo – La Table d’Auzeville
  • Prix « Meilleur Espoir » : Aziz Mokhtari – Les P’tits Fayots
  • Prix « Accueil » : Nicolas Thomas – La Promenade
  • Prix « Maître-Restaurateur » : Emilie Noblet-Zevaco – L’Instant T
  • Prix « Matins Gourmands » : Didier Vincent – Hôtel Crowne Plaza
  • Prix « Valorisation des vins du Sud-Ouest » : Philippe Puel – Le Cantou
  • Prix « Féminin de l’Interprofession des Vins du Sud-Ouest » : Virginie Mehats – Le Virgil

 

À noter que deux prix spéciaux « Hors Catégorie » ont été attribués à Thierry et Claudie Merville (La Table de Merville), ainsi qu’à Pierre Lambinon, chef du restaurant Le Py’R,récemment étoilé au Guide Michelin.

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April 12, 2016 3:30 PM
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Toulouse : deux ans après, des relations tendues entre Jean-Luc Moudenc et le PS

Toulouse : deux ans après, des relations tendues entre Jean-Luc Moudenc et le PS | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (Les Républicains) a présenté à la presse ce matin le bilan de ses deux premières années au Capitole. L'occasion pour lui de réagir à la campagne de communication menée contre lui depuis quelques jours par ses adversaires socialistes, qui dénoncent notamment la promesse non-tenue de stabilisation fiscale. Un sujet qui cristallise les tensions.

  

Quand on demande à Jean-Luc Moudenc la nature de ses relations avec l'opposition socialiste de la Mairie de Toulouse, on s'attend à ce qu'il les qualifie de "tendues". En effet, le PS, emmené par l'ancien maire Pierre Cohen, a sonné la charge depuis quelques jours avec une campagne de tracts et une newsletter dénonçant les "mensonges" du maire, ainsi que son "ambition étriquée" depuis deux ans.

 

"Une relation de débat"

Mais le maire LR de Toulouse reste nuancé. Ce matin devant la presse, il a assuré qu'il a avec l'opposition municipale une relation "de débat". "L'opposition joue son rôle, elle s'oppose", sourit-il. Et d'ajouter :

"Mais elle ne propose pas. Quand j'étais sur les bancs de l'opposition, je déposais un vœu positif qui ne critiquait pas la majorité, à chaque conseil municipal et chaque conseil de communauté. Aujourd'hui, cela n'arrive pratiquement pas."

L'élu distingue d'ailleurs dans l'opposition le groupe EELV, dont il salue l'attitude : "Les seuls qui, dans l'opposition, ont une capacité de proposition, ce sont les Verts. On est d'accord ou pas, mais j'observe que ce sont les seuls qui ont le souci de critiquer et de proposer."

"Du reste, le tract distribué par le PS est d'une affligeante pauvreté. Il n'y a pas une seule proposition", poursuit-il.

 

"Gros mensonges, petite ambition"

Pour rappel, le week-end dernier, les militants socialistes ont commencé à distribuer des tracts (intitulés "gros mensonges, petite ambition") pour dénoncer la gestion municipale de Jean-Luc Moudenc, et particulièrement l'augmentation de 15% des impôts en 2015, une mesure qu'ils critiquent régulièrement depuis plus d'un an, de même que l'augmentation des tarifs de certains services publics.

"Il n'a fallu que quelques mois au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc pour oublier les promesses du candidat Moudenc Jean-Luc. Les impôts qui - promis juré - resteraient stables, ont augmenté de 15%", écrivent les élus PS (Pierre Cohen, François Briançon, Joël Carreiras, Vincentella de Comarmond, Romain Cujives, Isabelle Hardy, Claude Touchefeu et Gisèle Verniol) dans une newsletter. "Aujourd'hui, Toulouse détient un triste record : elle est la championne de France des hausses d'impôts."

Lors d'une conférence de presse il y a deux semaines, le conseiller municipal PS Romain Cujives dénonçait "la façon dont Jean-Luc Moudenc s'est attaqué de façon méthodique et grave au portefeuille des Toulousains".

Ce mardi, le maire de Toulouse a - une nouvelle fois - répondu sur ce point, qui cristallise les tensions entre la majorité et l'opposition :

"L'opposition oublie d'expliquer pourquoi on a été contraint d'augmenter les impôts. La baisse brutale des dotations de l'État nous a obligé à changer de stratégie et m'a obligé à faire des choses que je ne prévoyais pas de faire. Ce que l'opposition oublie aussi de dire, c'est que quand j'ai remis les clés de la Ville à Monsieur Cohen en 2008, il y avait 75 millions d'euros d'épargne. Au match retour, 6 ans plus tard, il manquait 4 millions d'euros et j'ai donc dû prendre des mesures en catastrophe. Les mesures que dénonce l'opposition municipale toulousaine sont des mesures que j'ai dû prendre à cause des décisions prises par M.Cohen lui-même et ses amis."

Le débat, récurrent, pourrait trouver un nouveau souffle en 2017 : l'État devra en effet annoncer l'année prochaine si la baisse des dotations de l'État se poursuit, et dans quelles proportions. "Si l'État nous annonce une bonne nouvelle, je ferai calculer le produit fiscal trop perçu et je le redistribuerai aux Toulousains en fin de mandat", assure Jean-Luc Moudenc.

 

@SoArutunian

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April 7, 2016 9:40 AM
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[INTERVIEW DÉCALÉE] Élisabeth Belaubre

[INTERVIEW DÉCALÉE] Élisabeth Belaubre | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Aujourd’hui à la tête de la galerie d’art Zunzun à Jean Jaurès, Élisabeth Belaubre a également œuvré en politique puisqu’elle a été adjointe au maire, sous l’ère Pierre Cohen, puis même, candidate aux dernières élections municipales. Changement de voie mais pas de valeurs, pour preuve, ses réponses à nos questions… décalées.

 

Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation ?

Je vais souvent au cinéma, et il m’arrive de voir deux fois le même film. En général, je tiens bon la première séance… Si je regarde un film chez moi, alors là, je m’endors deux fois sur deux. Au théâtre et à l’opéra, je tiens le coup.

 

Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?

J’aime parler de tous les sujets, mais pas avec tout le monde.

 

Quelle est votre chanson d’amour préférée ?

En ce moment, c’est : “19 dias y 500 noches” de Joaquin Sabina. C’est l’histoire d’un mec qui se retrouve seul, mais qui l’a bien cherché. Et il met 19 jours et 500 nuits pour « tenter d’apprendre à oublier ». C’est très poétique et très bien chanté.

 

Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?

Je prendrais bien la place du maire de Toulouse, au moins pendant le temps nécessaire pour faire les arbitrages positifs pour les dossiers que je défendais en tant qu’adjointe au maire.

 

À quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?

Petite fille, je devais aller à confesse, et il fallait que j’invente des péchés. Alors je disais qu’il m’arrivait de mentir et aussi d’être gourmande. Je ne vais plus à confesse…

 

À quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « je n’y arriverai jamais » ?

Vers l’âge de 10 ans, je me disais : «19 ans ! Je n’y arriverai jamais ! » Je ne sais pas pourquoi 19 en particulier. Et j’ai déjà fait beaucoup mieux ! Je ne me donne que des objectifs que je puisse atteindre, alors c’est facile.

 

Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?

Des frites, des vraies, faites maison avec des patates bio et locales ! Et à l’huile d’olive.

 

« Je prendrais bien la place du maire de Toulouse »

 

Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?

 Je n’aime pas fréquenter les personnes tristes, grincheuses ou défaitistes. Alors je les évite.

 

Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?

Ce que j’envie le plus chez les hommes, et c’est aussi ce que j’aime, c’est leurs muscles, surtout ceux des bras et la force qui va avec. J’en profiterais pour faire tous les travaux dans la maison !

 

Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?

J’ai ressenti par trois fois à la naissance de chacun de mes fils une fierté et un bonheur sans nom, au moment où je l’ai vu et que j’ai senti qu’il me reconnaissait. J’ai adoré être maman.

 

Quel serait votre pire cauchemar ?

L’explosion d’une centrale nucléaire, particulièrement celle de Golfech.

 

De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?

Mes boucles d’oreilles.

 

Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?

Dormir dans un lit douillet avec des draps bien repassés. Et aussi faire un métier qu’on aime et en vivre bien. J’ai vraiment adoré mon travail d’adjointe au maire, et tous les jours pendant six ans, quand j’allais au Capitole, j’avais conscience que c’était un luxe énorme de travailler dans ces conditions.

 

Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?

1,52m/47 kg. J’en reste là pour mes mensurations. À tempérament égal, je suis presque certaine que ça aurait été plus facile d’avoir quelques centimètres de plus.

 

Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?

Je ne veux pas qu’on dise de moi des choses, mais que l’on continue de me dire des choses pour que je reste encore un peu avec ceux que j’aime.

 

par Severine Sarrat

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March 8, 2016 2:57 AM
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Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros

Métro à Labège : l'accord échoue pour 50 millions d'euros | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Et pour une poignée d'euros en plus, le métro irriguerait parc du Canal, INPT, Innopole et La Cadène/DDM Bécus

Il manque 50 millions d'€ pour arriver au compromis proposé par Georges Méric pour une desserte de Labège par la ligne B et la 3e ligne. Tisséo s'en tient à l'aérotram.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. La réunion de conciliation organisée hier par Georges Méric au Département entre représentants de Toulouse Métropole, du SMTC Tisséo, de la Région et de l'Etat a échoué pour quelques millions d'euros.

«Il ne restait que 50 millions d'euros à ajouter par Tisséo pour arriver au compromis entre les deux attitudes raisonnables du Sicoval, qui acceptait un prolongement à deux stations (au lieu de 5) se branchant sur la 3e ligne et Tisséo, qui s'engageait à ce que la 3e ligne aille jusqu'à Labège-La Cadène», a assuré Georges Méric.

Le président du conseil départemental réagissait ainsi à l'issue de la réunion exceptionnelle tenue hier après-midi, à son initiative, pendant une heure, entre Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole représentant Jean-Luc Moudenc, Francis Grass, président de la Smat (société pour la mobilité de l'agglomération toulousaine) représentant Jean-Michel Lattes, président du SMTC Tisséo, autorité organisatrice des transports de l'agglo, Jacques Oberti, président du Sicoval, communauté d'agglo du Sud-Est toulousain, Michel Guarrigues représentant Carole Delga, présidente de la Région et le représentant de l'état.

«Je ne comprends pas ce refus de Tisséo qui se lance par ailleurs dans une 3e ligne de métro à deux milliards», poursuit le patron du Département, qui détaille le montage financier discuté lors de cette «réunion de la dernière chance» : «Francis Grass a confirmé que la prolongation du métro à deux stations (parc technologique du Canal et INPT) coûtait 220 millions d'€, soit 180 millions de plus que la desserte par aérotram (entre 40 et 45 millions). Avec les aides de l'état (20 M€), du Département (60), du Sicoval (30) et de la Région (20), il reste 50 M€ à apporter. Tisséo s'en tient à l'aérotram alors que Francis Grass a envisagé lui-même, à terme, une liaison métro entre ligne B et 3e ligne, quitte à démonter le téléphérique. J'espère un compromis dans les six mois qui viennent».

«L'aérotram est moins cher que le PLB et peut être réalisé rapidement», maintient Sacha Briand. Une position qui sera défendue aujourd'hui à 14 h 30 par Jean-Luc Moudenc lors d'une conférence de presse à Toulouse Métropole.

La 3e ligne : 2024 ou 2028 ?

Jean-Luc Moudenc l'a affirmé dans ses deux récents courriers à Georges Méric et à Ludovic Le Moan, patron de Sigfox (nos récentes éditions) : le patron de la Métropole assure à celui du Département que la 3e ligne arrivera à Labège en 2024, soit deux ans seulement après le PLB (2022). Le maire de Toulouse précise même par écrit au patron de l'entreprise emblématique de Labège que la 3e ligne sera dans sa commune «sur un délai de réalisation identique» au PLB. Renseignement pris, c'est bien toujours l'objectif d'une mise en service de Toulouse Aerospace Express (TAE), nom de la 3e ligne, en 2024, qui est poursuivi par les ingénieurs de Tisséo et de la Smat. «Il faut dix ans entre l'idée d'une ligne de métro et sa mise en service», affirme Francis Grass (patron de la Smat), qui table sur une mise en service de TAE en 2024. Georges Méric préfère parler de 2028, soit 14 ans après le lancement de l'idée de la 3e ligne, soit le même délai que pour la ligne B, dont l'idée remonte à 1993 et la mise en service en 2007 !

 

Ph. E.
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March 3, 2016 3:14 AM
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Lettre de Jean-Luc Moudenc à Jacques Oberti

Lettre de Jean-Luc Moudenc à Jacques Oberti - Free download as PDF File (.pdf) or read online for free.

 

Échange concernant le raccordement de Labège au métro dans l'agglomération toulousaine.

 

Source : La Tribune Toulouse

http://objectifnews.latribune.fr/politique/debats/2016-03-02/plb-que-dit-la-lettre-de-jean-luc-moudenc-a-jacques-oberti.html

 

 

Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, a rendu public ce mercredi 2 mars le courrier qu’il a envoyé hier (le 1er mars) à son homologue du Sicoval Jacques Oberti. Jean-Luc Moudenc y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège. Pour rappel, c’est le Sicoval qui a annoncé la nouvelle de l’arrêt du projet, et Jean-Luc Moudenc n’avait pas souhaité s’exprimer avant, malgré une avalanche de réactions. Dans cette lettre, Jean-Luc Moudenc propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège. Découvrez-là dans son intrégralité.

Après les déclarations du Sicoval mardi 1er mars au sujet du dossier PLB, Le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc contre-attaque.

Dans un communiqué, Toulouse Métropole rappelle que "les deux collectivités concernées étaient convenues de ne pas médiatiser leurs négociations afin de préserver un climat apaisé favorable aux discussions". En réaction aux "déclarations unilatérales faites dans la presse depuis 48 heures", Jean-Luc Moudenc a décidé de rendre publique la lettre qu'il avait envoyé à Jacques Oberti, le président du Sicoval, mardi 1er mars.

Le président de Toulouse métropole y justifie son choix de ne pas financer le prolongement de la ligne B à Labège et propose notamment de commencer le chantier de la 3e ligne de métro en 2019 par Labège.

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February 1, 2016 11:14 AM
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Guide Michelin : deux nouvelles étoiles à Toulouse (Le Py-R) et Castanet-Tolosan (La Table des Merville)

Guide Michelin : deux nouvelles étoiles à Toulouse (Le Py-R) et Castanet-Tolosan (La Table des Merville) | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Pierre Lambinon, chef du Py-R à Toulouse

 

Le Guide Michelin a attribué 54 nouvelles étoiles ce lundi 1er février dont 2 en Midi-Pyrénées. Notre région conserve son unique 3 étoiles, Michel Bras à Laguiole (Aveyron), désigné récemment meilleur chef du monde. 

 

Pierre Lambinon, chef du Py-R à Toulouse, et Thierry Merville de la Table des Merville à Castanet-Tolosan ont décroché tous les deux leur première étoile au Guide Michelin ce lundi 1er février 2016.

Le Guide a attribué 54 nouvelles étoiles dont deux, donc, en Midi-Pyrénées, à ces deux chefs établis dans la région toulousaine.

Midi-Pyrénées conserve son unique 3 étoiles, Le Suquet de Michel Bras, dirigé par son fils Sébastien, à Laguiole (Aveyron). Michel Bras a été élu récemment meilleur chef du monde par ses pairs.

Trois établissements 2 étoiles sont établis dans la région : Michel Sarran à Toulouse, Yannick Delpech de L'Amphitryon à Colomiers et Bernard Bach du Puits Saint-Jacques à Pujaudran dans le Gers. 

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