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January 30, 2024 5:51 AM
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Mairie de Toulouse : "Une exécution politique". Condamnée, Laurence Arribagé doit quitter ses mandats

Mairie de Toulouse : "Une exécution politique". Condamnée, Laurence Arribagé doit quitter ses mandats | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Laurence Arribagé a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris comme ses co-prévenus. Punie notamment de cinq années d'inéligibilité, avec exécution provisoire, elle doit quitter ses mandats à la mairie de Toulouse et à la métropole.

 

Elle voulait y croire, espérer. Ses soutiens et amis politiques également. Mais ce lundi 29 janvier vers 14 heures, la décision de la 12e chambre du tribunal correctionnel de Paris a fait l'effet d'un très gros coup de vent dans le monde politique toulousain. Laurence Arribagé a été reconnue coupable de trois infractions dans le dossier qui l'opposait à Corinne Vignon, la députée LREM devenue Renaissance.

 

En 2017, lors de la première bataille électorale entre ces deux femmes, des soupçons de travail au noir, de fraudes fiscales avaient fait leur apparition entre les deux tours de l'élection. Saisi par l'administration des finances publiques, le parquet de Toulouse avait ouvert une enquête.

"Une exécution politique !"

Ces investigations ont vite fait flop et "l'affaire" s'est retournée contre ceux qui l'avaient imaginée. En tout cas ceux que la justice a soupçonnés. Si l'instruction, menée à Paris, a rapidement abandonné les charges de favoritisme, elle a retenu les infractions de dénonciation calomnieuse, de violation du secret professionnel et de prise illégale d'intérêt.

 

Laurence Arribagé, "au nom de l'exemplarité dont doivent témoigner les élus" dixit la présidente Isabelle Prévost-Deprez, est condamnée à 3 ans de prison avec sursis, 10000 € d'amende et 5 ans d'inéligibilité. Cette peine, et la privation des droits civiques, s'accompagne d'une exécution provisoire. "Une véritable hérésie juridique qui permet à un tribunal de vous priver de votre mandat alors que vous êtes toujours présumé innocent", dénonce son avocat. Me Eric Mouton reproche également un "jugement inexplicable. C'est clairement une exécution politique".

 

A lire aussi : Affaire Arribagé : "Un point d'arrêt à la politique des barbouzes", pour la députée Corinne Vignon

 

Il va faire appel, comme Me Laurent Boguet et le bâtonnier Carrère qui regrettent "une condamnation qui traduit une absence de prise en considération des éléments factuels" et qu'ils qualifient "d'une grande sévérité au regard des états de service et de la personnalité de Marc Menvielle". Ancien directeur adjoint des finances publiques, ce fonctionnaire avait vite transmis l'article 40 au parquet pour alerter sur de supposées fraudes fiscales. Il est condamné pour les trois délits à 3 ans de prison avec sursis, 10000 € d'amende et 5 ans d'inéligibilité.

"Une décision incompréhensible"

Enfin Frédéric Sartorelli, chef d'entreprise, ancien employeur et même ami de Corinne Vignon bénéficie d'une relaxe pour le recel de la violation du secret professionnel. Mais il est condamné pour dénonciation mensongère à 18 mois de prison avec sursis et 10000 € d'amende et cinq ans d'inéligibilité. "Pourtant sur des faits reconnus par Mme Vignon qui, lors de l'audience, a admis avoir réalisé des thèmes astraux et avoir reçu de l'argent", s'étonne son conseil Me Louis Thévenot . "Pour cet homme, cette décision judiciaire reste incompréhensible." Eux aussi réfléchissent à relever appel mais s'inquiètent de la durée de cette nouvelle étape judiciaire - au moins deux et même plutôt trois ans.

Si ce jugement satisfait Corinne Vignon qui se dit "lavée définitivement d'une affaire qui m'a créé énormément de souffrance", il provoque une crise politique au Capitole. Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc regrette déjà "la qualité de travail et l'énergie hors du commun" de son amie. Et ses adversaires politiques, Insoumis en tête, crient, eux, au scandale.

5000 € de dommages et intérêt

Lors de l'audience, Me Laurent de Caunes tout en dénonçant l'attitude des prévenus, et notamment de Laurence Arribagé, avait demandé des dommages et intérêts pour la victime de cette affaire. Le tribunal a accordé 5000 € à Corine Vignon. Cette somme s'accompagne de 1500 € au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénal qui prend en compte les frais de justice.

Patrice Michel, ancien membre du parquet de Toulouse qui avait relayé l'article 40, "J'ai simplement fait mon travail", a-t-il toujours souligné, s'était également constitué partie civile. Il a été débouté par le tribunal. 

 

 

Publié le 30/01/2024

 

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March 22, 2018 7:01 AM
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Toulouse. Crise à l’université Jean-Jaurès : « L’État a pris ses responsabilités », pour la ministre

Toulouse. Crise à l’université Jean-Jaurès : « L’État a pris ses responsabilités », pour la ministre | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Frédérique Vidal, à l’Assemblée Nationale, mercredi 21 mars 2018.

 

La ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Frédérique Vidal, s'est exprimé à l'Assemblée sur la crise à l'université Jean-Jaurès, à Toulouse.

 

C’est sa première prise de parole publique à ce sujet depuis la dissolution des conseils centraux de l’université Jean-Jaurès. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal, s’est exprimé à propos de l’université toulousaine, mercredi 21 mars 2018, dans le cadre des questions-réponses au gouvernement à l’Assemblée nationale. 

 

LIRE AUSSI : Toulouse. Études, versement des salaires… Les conséquences du blocage à l’université Jean-Jaurès

La charge de Corinne Vignon contre les grévistes

C’est la députée de la 3e circonscription de Haute-Garonne, Corinne Vignon (La République En Marche) qui a interpellé la ministre, en évoquant avec des mots virulents les grévistes de l’université.

Cette situation ne peut plus durer ! Bon nombre d’étudiants, de professeurs, d’agents administratifs, nous ont fait savoir leur exaspération d’être empêchés de travailler par des blocages de grévistes, qui vont jusqu’à l’agression physique des étudiants qui n’épousent pas cette cause. Cette université pâtit une nouvelle fois d’un groupuscule politisé qui tend à faire baisser la réputation de cet établissement pourtant essentiel à l’émancipation de nos jeunes. Votre décision justifiée a donc été prise après ce constat de crise sans sortie envisageable. Empêcher les bonnes volontés de travailler et d’étudier, c’est bien ça le déni de démocratie, et non pas votre décision de siffler la fin de la récré ! Que comptez vous faire pour que cette situation revienne à la normale ? 

.@corinnevignon rappelle la crise de l'université de Toulouse, qui a abouti à sa mise sous tutelle et demande comment le Gvt compte désormais débloquer la situation. #QAG pic.twitter.com/viI5OfYnWV

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) March 21, 2018

La réponse de la ministre 

Frédérique Vidal est revenue sur son choix de nommer Richard Laganier en tant qu’administrateur provisoire :

« Aucun conseil d’administration n’a pu se tenir depuis le mois de décembre. Ce qui entraînait l’impossibilité pour l’établissement de voter son budget (…). Cela signifiait qu’il n’y avait aucun recrutement possible pour l’année 2018 et (…) qu’à compter de la fin du mois de mars, la paie des agents de l’Etat n’était plus assurée, que les vacataires n’étaient plus payés, que les fins de contrat n’avaient plus droit aux allocations chômage, que les étudiants étaient dans l’incapacité de préparer leurs examens et que les fournisseurs n’étaient pas payés. 

L’Etat a donc pris ses responsabilités en décidant de dissoudre l’ensemble des conseils (…). J’ai immédiatement nommé un administrateur provisoire qui a pour unique objectif dans les trois mois à venir, de réorganiser des élections au sein de cette université. Vous avez raison, 30 000 étudiants, 1600 personnels (…) souhaitent travailler. Ils en sont empêchés. Il est important non pas de mettre cette université sous tutelle mais de lui redonner au travers des votes, les voies de la démocratie. 

A l'occasion de la question de ma collègue @corinnevignon à l'@AssembleeNat, je rappelle qu'il est important, non pas de mettre l'@UTJeanJaures sous tutelle, mais de lui redonner, au travers des votes, les voies de la démocratie #DirectAN pic.twitter.com/ZsRdauvKic

— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) March 21, 2018

Le blocage reconduit aujourd’hui ? 

La journée du jeudi 22 mars s’annonce cruciale. Les étudiants organisent une assemblée générale à partir de 10h, ce matin, en présence de Richard Laganier. Ils pourraient voter la reconduite du blocage. 

 

LIRE AUSSI : Toulouse. La présidence de l’Université Jean-Jaurès mise sous tutelle, intervention policière redoutée

 

 

Gabriel Kenedi

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May 15, 2018 8:44 AM
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La République en Marche veut aussi penser le quotidien et le local - 15/05/2018

La République en Marche veut aussi penser le quotidien et le local - 15/05/2018 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-François Portarrieu, Pierre Castéras, Corinne Vignon et Pierre Cabaré ont lancé, hier, «le conseil des territoires».

 

«Un projet, un calendrier, une méthode de travail»... Qu'on se le dise, le mouvement de La République en Marche (LREM) n'est pas une mode politique hors-sol. Et les macronistes entendent bien prendre racines au plus près du terrain et des citoyens dans la perspective des futures échéances locales, à commencer par les élections municipales de 2020.

 

En Haute-Garonne, Pierre Castéras, le référent départemental, a lancé, hier, le conseil des territoires, qui se proposent de fédérer élus de base, membres de la société civile, chefs d'entreprise, associatifs ou simple contribuables pour réfléchir à «une politique du réel au plus près des préoccupations des gens». Il s'agit de faire d'abord un état des lieux et voir «ce qui ne fonctionne pas, sans jeter la pierre à qui que ce soit», précise-t-il, pour définir «des lignes de force et d'action» autour de bassins de vie et de projets locaux embrassant aussi bien l'économique et le social que la culture», dans un département aux réalités sociologiques très diverses. «Nous avons un devoir d'impertinence, nous avons vocation à parler avec tout le monde et à être présents partout», prévient Pierre Castéras, qui revendique pour LREM «une vision sur l'aire urbaine de Toulouse». Avec déjà une pointe de critiques. «La métropole toulousaine est la seule en France à être éclatée en trois intercommunalités, note le député Jean-François Portarrieu, c'est absurde. Le débat et les guerres de clans sur le prolongement de la ligne B du métro est symptomatique de ces dysfonctionnements. Actuellement, des communes dont les habitants travaillent dans l'aire urbaine ne profitent pas de ses propres dispositifs, déplore-t-il»...Faudra-t-il aller jusqu'à la fusion du département et de la métropole comme cela s'est fait à Lyon ? «C'est en tout cas la cap fixé par Emmanuel Macron», rappelle le député, qui n'a pas oublié que 2020 sera aussi l'année d'une première électorale avec l'élection du président de la métropole au suffrage universel. «Notre ADN, c'est de dire la vérité que ce soit sur la fiscalité ou l'organisation des collectivités, souligne Pierre Castéras. Avec l'ambition de faire «émerger des talents, en même temps que des programmes», insiste La députée Corinne Vignon. Quant à la tentation du Capitole, pas question pour l'heure de parler de personnes, même si le nom de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux et ex-conseillère municipale, fait déjà briller quelques regards. «Ce qui nous importe, c'est de faire émerger un projet et une cohérence sociale et territoriale», martèle Pierre Castéras. Et quid de Jean-Luc Moudenc, l'actuel maire de Toulouse présenté comme «macroncompatible» à Paris ? «Ce sera à lui de se prononcer et de dire s'il adhère à notre démarche»...

 

Gilles-R. Souillés
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