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Scooped by Jacques Le Bris
June 29, 2020 4:04 AM
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Municipales à Toulouse : le maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR) réélu avec 51,87% des voix

Municipales à Toulouse : le maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR) réélu avec 51,87% des voix | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Moudenc, heureux entouré de sa famille, après sa réélection à la mairie de Toulouse.

 

Ce dimanche, les électeurs votaient pour élire leur nouveau maire à Toulouse avec deux prétendants en course. Le maire sortant Les Républicains, soutenu par LREM, Jean-Luc Moudenc l'emporte avec 51,87% des suffrages.

 

Les électeurs toulousains étaient appelés à voter pour le second tour des élections municipales, ce dimanche soir. Le maire sortant Les Républicains Jean-Luc Moudenc soutenu par La République en Marche affrontait l'écologiste Antoine Maurice, tête de liste Archipel Citoyen qui regroupe les forces de gauche.

 

(...)

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Déclaration de réaction comme suite à la victoire de Jean-Luc Moudenc

Seul le prononcé fait foi

Les Toulousains ont choisi de m’accorder de nouveau leur confiance en choisissant l’équipe expérimentée et renouvelée que je leur proposais.

 

Du fond du cœur, je les remercie et leur exprime ma profonde gratitude.

 

J’adresse un salut en forme de pensée sportive à Antoine MAURICE, qui s’est battu avec conviction pour son projet.

 

Je remercie chaleureusement mes coéquipiers, qui ont fait une campagne intense, formidable même.

 

Ma reconnaissance va aussi aux militants et sympathisants qui, engagés à nos côtés, n’ont pas ménagé leur peine pendant de si longs mois.

 

Je dis tout mon respect aux Toulousains qui ont fait aujourd’hui un choix différent, et dont je comprends la légitime déception ce soir.

 

Le large rassemblement municipal qui s’est opéré aujourd’hui dans les urnes a, comme je l’avais souhaité, désavoué une fois encore les sondages. Heureux sommes nous, citoyens toulousains, qui choisissons nous-mêmes notre destin !

 

Je suis lucide : si le vote majoritaire qui nous a désigné porte avant tout adhésion à notre projet, une partie de l’électorat a choisi d’utiliser le bulletin « Aimer Toulouse » dans un but différent, celui de faire barrage à Archipel et aux éléments d’extrême-gauche inclus.

 

Cette pluralité oblige.

 

Elle m’oblige tout d’abord. Je serai un maire de rassemblement, au service de tous, fidèle à mes convictions bien sûr, mais ouvert à ceux qui ont une sensibilité différente de la mienne ou qui n’ont pas toujours été d’accord avec mes décisions.

 

Elle me conduit à mettre en garde les différentes formations politiques qui participent à notre équipe : à chacune, je demande de ne pas récupérer pour leur compte le résultat de ce soir. Ce résultat appartient aux seuls Toulousains. Je demande que le vote des Toulousains soit respecté dans son esprit, c’est-à-dire dans la grande diversité qui a convergé vers le même bulletin.

 

Ma conception de toujours de l’action municipale, c’est que la Municipalité ne doit pas être aux ordres des partis, qu’elle n’a pas à s’ériger en bastion de l’Opposition au gouvernement en place, pas plus qu’en comité de soutien du gouvernement du moment.

 

Nous sommes avant tout au service de Toulouse, de tous les citoyens, dans la mise en œuvre d’un projet municipal qui obéit à sa logique propre : le Maire et l’Equipe municipale ont donc vocation à travailler le plus positivement possible avec le Gouvernement en place quel qu’il soit, dans le sens de nos intérêts locaux.

 

Dès les jours prochains, sans tarder, nous enclencherons la mise en œuvre de notre projet, en consacrant particulièrement nos efforts à nos priorités : protéger l’emploi, protéger l’ordre public, protéger la santé.

 

Les temps que nous allons vivre seront particulièrement difficiles. Mes chers concitoyens Toulousains, je ne vous le cache pas !

 

Crise économique, crise sociale, crise de la démocratie, crise de l’Etat et tensions internationales vont constituer la toile de fond du prochain mandat, où, à tout le moins, de sa première moitié.

 

Le mandat qui s’ouvre sera donc, pour les élus, un mandat de service et de dévouement.

 

Il exigera beaucoup de travail et de rigueur face à l’hyper individualisme croissant, aux attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre des valeurs républicaines, à la montée des violences.

 

Favoriser la création et l’initiative, affirmer l’autorité républicaine, mettre en œuvre « l’option préférentielle pour les plus pauvres », dans un contexte de déchirement accru du tissu social, seront nos préoccupations majeures.

 

Maire de tous les Toulousains, je me dois aussi d’entendre les préoccupations des électeurs de mon adversaire pour la partie d’entre elles compatible avec notre projet.

 

Ainsi, pour lutter contre le réchauffement climatique, développer la place de la nature en ville, faire reculer la pollution de l’air qu’on respire, accélérer la transformation énergétique des logements et des bâtiments vers davantage de sobriété, orienter la production agricole régionale vers l’alimentation des Toulousains, accentuer la part des déplacements sécurisés à vélo et sécuriser davantage aussi les déplacements piétons, je souhaite une action plus volontariste, toujours pragmatique, mais jamais idéologique.

 

Notre tâche est immense. Au moment même où les temps n’ont jamais été aussi tourmentés.

 

Mais, parce que nous aimons Toulouse, nous relèverons les grands défis dressés devant nous.

 

Nous le ferons, non pas que pour nous même, mais pour nos enfants et nos petits-enfants.

 

Nous le ferons par l’effort.

 

Et nous avancerons tous ensemble, fort des valeurs de « convivencia » qui, du fond des siècles, nous ont soudés par-delà toutes nos diversités.

 

Je serai là, à la place où vous m’avez mis ce soir, pleinement conscient, depuis le premier jour de ma candidature, de l’ampleur des difficultés à venir, mais déterminé à agir pour le bien commun de notre Cité.

 

Vive Toulouse !

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March 9, 2020 11:39 AM
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Toulouse. Coronavirus : les meetings de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc annulés

Toulouse. Coronavirus : les meetings de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc annulés | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Les meetings prévus juste avant le premier tour des élections municipales sont pour la plupart annulés, à Toulouse.

Après celui de Nadia Pellefigue, les meetings prévus à Toulouse de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc sont annulés en raison de l'épidémie de coronavirus.

En raison de l’épidémie de coronavirus, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé dimanche 8 mars 2020, qu’à l’échelle nationale, « tous les rassemblements de plus de 1000 personnes sont désormais interdits ». 

 

Candidats et résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

 

En pleine campagne des municipales, faut-il annuler les meetings ou réunions publiques qui étaient prévues à quelques jours du premier tour, qui a lieu dimanche 15 mars 2020 ? La question s’est rapidement posée et les candidats ont tranché : la plupart des meetings qui devaient se dérouler à Toulouse sont annulés. On fait le point. 

 

Lire aussi : Coronavirus. Voici la liste des événements, concerts, spectacles et matchs annulés à Toulouse

Moudenc, Maurice et Cohen annulent

Nadia Pellefigue (Une Nouvelle Energie pour Toulouse) avait pris les devants, vendredi 6 mars 2020, en annonçant qu’elle annulait son meeting prévu mardi 10 mars à la salle Jean-Mermoz. Elle proposera à la place un meeting numérique, prévu à 20h30, mardi. 

Quelques jours plus tard, plusieurs candidats ont également pris la même décision : Jean-Luc Moudenc (Aimer Toulouse), Antoine Maurice (Archipel Citoyen) et Pierre Cohen (Pour la cohésion) ont tous annoncé qu’ils annulaient leurs meetings, prévus cette semaine. En revanche, la réunion publique du parti animaliste, prévue salle Osète mardi 10 mars à 19h30, est pour le moment maintenue. 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Meeting annulé face au coronavirus : Nadia Pellefigue se voit en « maire qui protège »

Facebook live pour Pierre Cohen

Le meeting que l’ancien maire Pierre Cohen avait prévu d’organiser au Métronum, mardi 10 mars 2020, est donc annulé. 

« Nous prenons cette décision dans le même état d’esprit de responsabilité et de vigilance qui nous a toujours animés et qui guide notre action pour les toulousain.e.s, explique Pierre Cohen. À quelques jours du premier tour des élections municipales, nous pensons toutefois indispensable de proposer un espace d’information à nos concitoyen·ne·s concernant les enjeux essentiels de cette échéance et les propositions portées par notre liste. Dans cette optique nous proposons, comme forme alternative, une retransmission en direct sur le Facebook de notre liste « Pour la cohésion ! – L’autre choix » le mardi 10 mars à partir de 20h » souligne encore le candidat. 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Pierre Cohen dénonce « les mensonges » de Jean-Luc Moudenc

Vers « une grande action en plein air » pour Archipel ? 

Le meeting d’Archipel Citoyen, qui était prévu le jeudi 12 mars au Centre des congrès Pierre Baudis est donc annulé. 

« Suite aux dernières consignes du ministre de la santé interdisant les rassemblements de plus de 1000 personnes, et comme le meeting d’Archipel citoyen de jeudi 12 mars risquerait de dépasser ce nombre, nous sommes dans l’obligation de l’annuler. Ne souhaitant pas opter pour un format réduit suivant le principe du « premier arrivé, premier servi » et pour poursuivre la dynamique de la campagne, nous proposons de le remplacer par une grande action en plein air dont les détails vous seront communiqués très prochainement », précise l’équipe d’Archipel Citoyen. 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Archipel Citoyen : « Le seul vote utile, c’est le bulletin vert »

Moudenc annule aussi 

Le meeting de Jean-Luc Moudenc devait se tenir salle Jean-Mermoz, jeudi 12 mars 2020. Il est finalement annulé. Le maire sortant, candidat à sa réélection, assure : 

« L’État ayant donné la consigne de limiter à 1000 personnes les rassemblements statiques dans le pays, l’équipe Aimer Toulouse a décidé d’annuler son meeting prévu ce jeudi soir. En effet, d’après les confirmations que nous avons reçues, 1 500 à 1 700 personnes se sont annoncées à notre réunion publique. Nous choisissons donc d’éviter tout risque, en application du principe de précaution. Grand merci à l’ensemble des bénévoles qui avaient travaillé à sa préparation. Ce qui comptera, ce sera le vote, dès dimanche prochain. À ce stade, voter ne présente pas de risque. Les conditions de vote sont assurées. En effet, dans les bureaux de vote, il n’y a pas de regroupement statique. Par ailleurs, Jean-Luc Moudenc, comme Maire, reste plus que jamais mobilisé pour rassurer et protéger les Toulousains ». 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Pour Jean-Luc Moudenc, la vitesse sur le périph’ doit rester à 90 km/h

 
 

 

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February 26, 2020 2:30 AM
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Municipales : un sondage dessine un trio qui se détache à Toulouse

Municipales : un sondage dessine un trio qui se détache à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Un sondage dégage un trio en tête pour les élections municipales à Toulouse.

 

Le maire sortant Moudenc en tête, Antoine Maurice et Nadia Pellefigue qui enclenche des dynamiques positives et le Rassemblement National sous la barre des 10%. Voilà les principaux enseignements à tirer d'un sondage à moins de trois semaines du premier tour des élections municipales à Toulouse. Les précisions.

 

À une vingtaine de jours du premier tour des élections municipales à Toulouse, un sondage vient donner les dynamiques de chacun des 10 candidats pour le Capitole. Commandé par La Dépêche du Midi, Via Occitanie et 100% Radio, il donne nettement le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, en tête au premier tour. Soutenu par six formations politiques dont Les Républicains (LR) et La République en Marche (LREM), l'édile est crédité à 41% des intentions de vote aujourd'hui, contre 40% pour le sondage de La Tribune de mai 2019.

Derrière, si l'on en croit le sondage, seulement deux listes seraient en capacité de se maintenir. Il s'agit de celle d'Archipel Citoyen, composée notamment d'Europe Écologie Les Verts (EELV) et La France Insoumise. Sa tête de liste écologiste Antoine Maurice est donnée à 25%, soit 11 points de plus que la liste Une Nouvelle Énergie menée par Nadia Pellefigue (PS, PRG, PC et UNE).

Pierre Cohen sous les 10%

À la poursuite de ce trio de tête, le candidat du Rassemblement National, Quentin Lamotte n'aurait que 7 % des voix et ne pourrait donc pas se maintenir pour le second tour du 22 mars. Un échec pour celui qui souhaite ramener des élus au Conseil municipal de Toulouse. Mais c'est surtout l'un des principaux enseignements à tirer de ce sondage, où la perspective d'une triangulaire avec le maintien du RN n'est pas à exclure.

L'autre constat d'échec est pour l'ancien maire de Toulouse, de 2008 à 2014, Pierre Cohen. Celui qui a beaucoup œuvré les semaines précédentes pour l'union de la gauche (avec Nadia Pellefigue et Antoine Maurice), au point de partir en campagne seulement en début d'année 2020, ne récolterait que 7,5%.

Après ces poursuivants, le candidat soutenu par le MoDem, Franck Biasotto, n'obtient que 2% des votes, contre 1% pour Quentin Charoy (Parti animaliste), Francis Manaud (Debout La France) et Pauline Salingue (NPA). La liste Lutte ouvrière menée par Malena Adrada ferme la marche avec 0,5% des intentions de vote.

Pour espérer gagner, la gauche doit s'unir au second tour

L'autre leçon à tirer de ce dernier sondage, qui est plutôt une confirmation, est que la gauche devra s'unir dans tous les cas au second tour pour espérer déloger le maire sortant. En cas de maintient de la liste du Rassemblement National au second tour (et donc s'il fait plus de 10% au premier tour), celle-ci récolterait 6% des voix. Par ailleurs, Jean-Luc Moudenc obtiendrait 49% des votes contre 45% pour une liste d'union avec Pierre Cohen, Antoine Maurice et Nadia Pellefigue.

Mais dans le scénario d'un duel, au second tour, entre la liste Archipel Citoyen (Antoine Maurice) et celle Aimer Toulouse (Jean-Luc Moudenc), la première obtiendrait 46% des voix, contre 54% pour la seconde.

 

 

Par Pierrick Merlet

@PierrickMerlet

 

 

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February 24, 2020 9:46 AM
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Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut déplacer la future Tour Occitanie à Compans-Caffarelli

Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut déplacer la future Tour Occitanie à Compans-Caffarelli | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’ex-adjointe de Pierre Cohen Élisabeth Belaubre a rejoint Franck Biasotto pour les élections municipales 2020 à Toulouse

 

Candidat aux Municipales 2020 à Toulouse, Franck Biasotto veut déménager le projet de Tour Occitanie de Matabiau à la cité administrative de Compans-Caffarelli. Précisions.

 

Il se revendique comme le chef de file de « la liste écologiste des actions ». Candidat aux Municipales 2020 à la tête de « Toulouse belle et forte », Franck Biasotto, l’adjoint au maire désormais sans délégation (ex-LREM, soutenu par le MoDem), a présenté mardi 4 février 2020 ses priorités pour l’écologie et le développement durable dans la Ville rose.

Rejoint par l’ex-adjointe Élisabeth Belaubre

Pour ce faire, il s’est attaché les services d’un électron libre de l’écologie toulousaine : Élisabeth Belaubre. L’ex-adjointe de Pierre Cohen, candidate aux Municipales 2014 (2,42 % au premier tour), aura donc la mission de « défendre les couleurs vertes dans cette liste ». L’intéressée a précisé mardi que Franck Biasotto l’avait accueilli à bras ouverts… après qu’elle ait sollicité Jean-Luc Moudenc en ces termes : « Si tu veux me prendre dans ton équipe, je te donne trois projets ». Mais toujours d’après Élisabeth Belaubre, « je les lui ai présentés, il a réfléchi et a dit non ». Elle a donc frappé à la porte d’à côté…

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Franck Biasotto : « Pas un projet contre Moudenc mais pour les Toulousains »

Haro sur « la Tour Moudenc »

Parmi les propositions phares de Franck Biasotto et de sa liste Toulouse Belle et Forte sur le front du développement durable, une en particulier devrait faire du bruit : celle d’ériger la fameuse Tour Occitanie – « ou Tour Moudenc », raille Franck Biasotto – ailleurs dans la Ville rose.

Le permis de construire de ce gratte-ciel de 150 mètres, qui sera construit par la compagnie de Phalsbourg, un promoteur privé, a été délivré à l’été 2019, avant d’être attaqué par des opposants au projet en décembre. Mais le projet, près de la gare SNCF, est plus que jamais sur les rails. Et si le début du chantier est imminent, l’ex-allié de Jean-Luc Moudenc parti en dissidence, s’est engagé à « rouvrir le dossier » s’il était élu au Capitole.

Déménager la Tour à Compans-Caffarelli

Franck Biasotto considère que l’implantation à Matabiau n’est pas opportune :

Mettre une tour à cet endroit-là, avec d’un côté l’Arche Marengo, de l’autre un bâtiment du XIXe siècle, en l’occurence la gare, ce n’est pas adapté. La tour pourrait être mieux placée.

Le candidat ne conteste pas pour autant l’intérêt du projet, mais estime « qu’un tel geste architectural mériterait une vraie esplanade ». Franck Biasotto suggère donc de déplacer le projet sur le site de « la cité administrative », qui va déménager de Compans-Caffarelli à Jolimont fin 2023. Avec l’idée de doter cette future tour de Compans d’un « parvis généreux, entouré de forêts urbaines ». Pour Franck Biasotto, ce serait une belle occasion pour « donner une dynamique nouvelle au quartier, pour rénover et revoir l’aménagement urbain, de Compans à Arnaud-Bernard ». Simple coup marketing, ou véritable projet d’urbanisme ? Le candidat n’a pas, pour l’heure, développé davantage les contours de son projet.

 

Lire aussi : Toulouse : adieu le centre-ville, la cité administrative attendue à Jolimont fin 2023

Pots de fleurs au Capitole, navettes fluviales sur la Garonne

Au-delà de ce projet, Franck Biasotto s’est posé en chantre de « l’écologie duplicable et réaliste », à rebours, dit-il, d’une « écologie idéaliste ». Et de faire allusion à Jean-Luc Moudenc :

Beaucoup se disent écologistes et ne vont pas au bout du raisonnement. Quand il faut passer à l’acte, y’a moins de monde !

L’élu revendique l’idée « d’amener de la végétalisation sur la place du Capitole », où il compte « mettre des arbres dans des pots » afin de « créer de l’ombre en ville ». Autre idée forte : « créer des navettes fluviales à l’année sur la Garonne, rive gauche et rive droite », pour « valoriser l’ensemble des berges » du fleuve.

Il veut par ailleurs « mener de gros chantiers de rénovation énergétique des bâtiments publics », développer le compost collectif, faciliter le tri sélectif, réorganiser le ramassage des ordures ménagères…

Une « offre complémentaire » de transports 

Franck Biasotto juge qu’il faut « repenser le réseau » de transports en commun, en développant une « offre complémentaire ». Il affirme vouloir doter Toulouse aussi bien du RER toulousain, que de la troisième ligne de métro « avec desserte de l’aéroport », et « de microbus électriques »… Une idée que revendiquait, en 2014, Élisabeth Belaubre. De même, il entend bâtir un « réseau métropolitain du vélo, en travaillant avec l’association 2 Pieds 2 Roues ». Et enfin « défendre un moratoire pour les vols de nuit entre minuit et 6 heures du matin ».

Sans oublier trois idées phares, repêchées chez Élisabeth Belaubre : « Développer l’agriculture urbaine et périrubaine durable » en recréant une « ceinture maraîchère », assurer des repas 100 % bio dans les cantines scolaires, et « mettre à portée de tous les enfants la formation musicale à l’école pendant le temps périscolaire ».

Le tout, assure enfin Franck Biasotto, « sans hausse d’impôt ».

 

Lire aussi : Toulouse. Faut-il réduire la place de la voiture en ville ? La position des candidats aux Municipales

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February 24, 2020 8:55 AM
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Moi, maire de Toulouse #02

Moi, maire de Toulouse #02 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Boudu a proposé aux candidats aux Municipales de Toulouse de se plier à l’exercice de l’anaphore. Cette semaine, Quentin Lamotte du Rassemblement National.

 

« Moi, Maire de Toulouse, je protègerai les Toulousains.

Moi, Maire de Toulouse, la justice et l’intérêt général guideront chacune de mes décisions.

Moi, Maire de Toulouse, je ne tolèrerai pas les incivilités, la délinquance ou la violence.

Moi, Maire de Toulouse, je réaliserai (enfin !) une ligne de transport directe entre la gare Matabiau et l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Moi, Maire de Toulouse, je créerai un parc de 3 hectares en plein cœur de ville.

 

Moi, Maire de Toulouse, je nettoierai la ville afin qu’on n’entende plus parler de la saleté de Toulouse.

Moi, Maire de Toulouse, je respecterai l’identité architecturale toulousaine et je construirai des quartiers en harmonie avec leur environnement.

Moi, Maire de Toulouse, je lutterai contre l’échec scolaire en proposant des cours du soir aux écoliers.

Moi, maire de Toulouse, je soutiendrai le localisme en proposant 50 % de produits bio et locaux dans nos cantines.

 

Moi, Maire de Toulouse, je rendrai hommage à Dominique Baudis en lui consacrant une avenue.

Moi, Maire de Toulouse, je ne mènerai pas la politique de François Hollande même si votre exercice journalistique rappelle sa célèbre anaphore ! »

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February 21, 2020 5:31 AM
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Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut relier la 3e ligne de métro à l'aéroport, quitte à la retarder

Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut relier la 3e ligne de métro à l'aéroport, quitte à la retarder | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Franck Biasotto, tête de liste « Toulouse Belle et Forte », avec Marthe Marti, ex-élue Modem.

 

Jeudi 20 février 2020, Franck Biasotto, tête de liste de Toulouse Belle et Forte, a présenté son programme en matière de transports et dévoilé les 71 noms de sa liste.

 

Jeudi 20 février 2020, Franck Biasotto, la tête de liste « Toulouse Belle et Forte », a présenté ses orientations en matière de transports et de mobilités dans l’optique des élections municipales de mars 2020. 

 

Résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

Priorité : desservir l’aéroport en métro

Si l’ancien président de Toulouse Métropole Habitat et ex-maire de quartier du Grand Mirail ne promet pas la révolution par rapport aux projets en cours, il a expliqué sa volonté de retoucher certains dossiers. Le premier d’entre eux est la 3e ligne de métro. Pour le candidat, il faut impérativement – et prioritairement – desservir directement l’aéroport Toulouse-Blagnac :

Un maillage de transports en commun plus efficace et l’attractivité de la métropole passent par là. Je remarque d’ailleurs que je suis le seul à proposer cette modification de tracé et aucune rupture de charge. C’est du bon sens. L’aéroport, c’est dix millions de passagers en 2019. On se doit d’avoir une ambition et une vision.

Lire aussi : Toulouse. Avis favorable pour la troisième ligne de métro, malgré quelques réserves

Abandon de la boucle nord du métro

Pour financer cette liaison – estimée à 180 millions d’euros en 2015 et même à 250 millions d’euros selon Jean-Luc Moudenc en 2017 -, Franck Biasotto propose d’abandonner la boucle nord de la 3e ligne vers La Vache, qui coûte, selon les chiffres du Conseil scientifique, près de 200 millions d’euros. « Le tracé devra également passer par la Manufacture des Tabacs », appuie Franck Biasotto.

 

Lire aussi : Mise en place du « tramway express » vers l’aéroport de Toulouse : ce qui va changer pour les usagers

 

« J’assume un report de la réalisation de la ligne »

Mais revoir le tracé engendrerait un retard du projet, qui a, rappelons-le, été déclaré d’utilité publique par le préfet début février. Le candidat assume le scénario. « Nous pensons que la collectivité doit faciliter la vie des entreprises. Nous assumons donc un retard de quelques mois dans la réalisation de la ligne », détaille-t-il. Franck Biasotto évoque un calendrier de réalisation pour fin 2028 (quand Tisséo revendique une mise en service en 2025, ndlr). La tête de liste a critiqué à nouveau une « manoeuvre » de Tisséo et de Jean-Luc Moudenc, « qui ont volontairement décalé l’enquête environnementale après les élections ».

 

Prolongement de la ligne A vers Francazal

Autre projet que l’ancien élu de Jean-Luc Moudenc veut « étudier à terme » : le prolongement de la ligne A du métro jusqu’à Francazal. « C’est là-bas que se construit le centre des transports du futur », indique Marthe Marti (Modem), n°6 sur la liste et ancienne maire de quartier de Casselardit et Grande-Bretagne.

 

RER toulousain, cohabiter tous les modes…

Les autres grandes lignes du projet sont la création d’un RER toulousain, la gratuité des transports pour les seniors dont le revenu mensuel est inférieur à 1219 euros nets/mois, la résorption des « discontinuités du réseau cyclable » et « leur mise en sécurité », l’accélération du Réseau express vélo (Rev) et des 13 nouvelles pistes cyclables – un schéma voté en Conseil syndical de Tisséo en 2019 -, la maîtrise et l’organisation des déplacements en trottinettes électriques et gyropodes… « La cohabitation ne marche pas dans les rues, comme rue Alsace-Lorraine ou rue Pargaminières. Il faut mettre sur la table le sujet des sens uniques », pousse Marthe Marti. « En tout cas, moi, je ne monte pas sur un vélo à Toulouse ! Il y a trop d’obstacles », insiste Franck Biasotto.

Lire aussi : Toulouse aura son Réseau express vélo, voici les nouvelles pistes cyclables qui vont être créées

Création de minibus électriques

Autre idée : la création de minibus électriques dans les quartiers pas forcément desservis par le métro. Des navettes qui seraient payantes, et un service qui serait inclus dans l’abonnement Tisséo. Une idée qui porte la griffe d’Élisabeth Belaubre, n°4 sur la liste. Cette dernière, ancienne adjointe de Pierre Cohen entre 2008 et 2014, avait proposé « la création de 60 lignes de microbus » en 2014 au sein de sa liste « Rassemblement citoyen ». Aujourd’hui sans étiquette, elle a eu l’aval de Franck Biasotto pour porter à nouveau cette idée.

Routes : priorité à l’achèvement de la rocade Arc-en-ciel

Côté routier, les colistiers de Toulouse Belle et Forte veulent revoir l’ordre des projets prioritaires inscrits au Plan d’aménagement routier métropolitain (Parm). Voici les intentions de Franck Biasotto en la matière :

Le Parm, c’est 1,8 milliard d’euros d’investissement. Il faudra traiter les priorités. Pour nous, il s’agit notamment de la continuité de la rocade Arc-en-ciel, à l’ouest et la remise en état de beaucoup de routes dégradées.

Lire aussi : CARTE. Voici les projets routiers pour mettre fin aux bouchons à Toulouse et dans la métropole

Enfin, le député Modem Jean-Luc Lagleize a évoqué le grand contournement de Toulouse. Idée enterrée en 2007 mais remise sur la table ces dernières années par Jean-Luc Moudenc. L’élu a vivement critiqué le maire sortant de Toulouse suite à la réponse faite à sa question par le gouvernement :

Le Grand contournement est abandonné depuis juillet 2017 et aucun élément nouveau ne permet d’ouvrir le dossier. C’est ce qu’a clairement répondu Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat à la Transition écologique, ndlr)

Lire aussi : Nouvelle rocade à l’Ouest, « étoile ferroviaire » : des projets relancés pour désengorger Toulouse

 

Les colistiers Toulouse Belle et Forte organisent leur grand meeting d’avant premier tour jeudi 5 mars 2020 au centre de congrès Pierre Baudis, à Compans-Caffarelli.

 

Anthony Assemat

Jacques Le Bris's insight:

Les 71 noms de la liste

Franck Biasotto a également présenté sa liste complète, qu’il avait déjà partiellement dévoilée ces dernières semaines. Voici, dans l’ordre, les 71 noms de sa liste pour les élections municipales 2020 à Toulouse :

  • 1. Franck Biasotto (agent immobilier et ancien adjoint au logement de Jean-Luc Moudenc entre 2014 et 2020)
  • 2. Sylvie Rouillon Valdiguié (consultante marketing et ancienne adjointe au tourisme)
  • 3. Jean-Luc Lagleize (député Modem de la 2e circonscription de Haute-Garonne
  • 4. Elisabeth Belaubre (biologiste retraitée)
  • 5. Jacques Picard (chef d’entreprise)
  • 6. Marthe Marti (assistante de direction, ex-maire de quartier de Casselardit)
  • 7. Jérôme Sion (ostéopathe)
  • 8. Nathalie Dupont-Ricard (avocate)
  • 9. Philippe Gabarrou (agent de voyage)
  • 10. Françoise Roncato (représentante, ex-maire de quartier des Izards)
  • 11.Karim Rahhaoui  (chef d’entreprise)
  • 12. Fatiha Bazini n(photographe)
  • 13. Julien Boscherie (agent immobilier)
  • 14. Jacqueline Winnepenninckx-Kieser (conseillère départementale Modem et ex-élue dans la majorité de Jean-Luc Moudenc)
  • 15. François Beglin (avocat retraité)
  • 16. Anne Assouline (sage-femme retraitée)
  • 17. Damien Verbiguié (éducateur spécialisé)
  • 18. Nathalie Capdevielle (gérante de société évenementielle)
  • 19. Mamadou Camara, alias le rappeur Dadoo (rappeur et compositeur)
  • 20. Martine Soula (cadre de la Chambre des métiers)
  • 21. Elvis Dessaint (opticien)
  • 22. Bochra Bensaïd (experte RH)
  • 23. Julien Roumagnac (restaurateur)
  • 24. Anne-Marie Rémy (professeur de français)
  • 25. Michael Dejean (chef d’entreprise)
  • 26. Lisa Flores (juriste)
  • 27. Cédric Roux (informaticien)
  • 28. Aouicha Abid (salarié)
  • 29. John Clifton (directeur d’école de tourisme)
  • 30. Patricia Boldrini (avocate)
  • 31. Thomas Pedoussaut (informaticien)
  • 32. Caroline Mura (juriste)
  • 33. Laurent Carmona (directeur commercial)
  • 34. Juliana Bastos (ancienne soliste du Ballet du Capitole)
  • 35. Audric Martin-Cocher (étudiant en droit)
  • 36. Laurence Guenin (agent immobilier)
  • 37. Pascal Boussemart (cadre bancaire)
  • 38. Inès Bedeoui-Raffarin (étudiante en droit)
  • 39. Guillaume Perrutel (ingénieur)
  • 40. Sophie Breton (commerçante)
  • 41. Laurent Esquenet (attaché parlementaire)
  • 42. Emilie Alemoka Ayoung (productrice audiovisuelle)
  • 43. Eric Vivès (ambulancier)
  • 44. Dominique Vieu (journaliste-essayiste)
  • 45. Laurent Ceyrat (technicien)
  • 46. Sylvie Dorléac (professeur de sport)
  • 47. Jean-Pierre Labadie (retraité de la fonction publique)
  • 48. Lucie Egea (avocate)
  • 49. Philippe Orillac (directeur marketing)
  • 50. Martine Duperray (médecin anesthésiste à la retraite)
  • 51. Stéphane Guibert (conseiller immobilier dans le secteur bancaire)
  • 52. Jeanine Cantareuil (infirmière retraitée)
  • 53. Boris Charles (chef d’entreprise)
  • 54. Christine Mimiague (proviseur de lycée)
  • 55. Mohamad Yiad Al Midani (agent immobilier)
  • 56. Lydie Porte (médecin)
  • 57. Serge Girouy (retraité de la fonction publique)
  • 58. Christelle Subra (commerciale)
  • 59. Jean Haas (cadre bancaire retraité)
  • 60. Colette Sirven (gérante de société à la retraite)
  • 61. Antony Bouteiller (ingénieur)
  • 62. Agathe Ville (sans profession)
  • 63. Denis Lecoq (gérant de société)
  • 64. Christine Laurens (médecin pneumologue)
  • 65. Marc Rousselle (sans profession)
  • 66. Colette Bielle (secrétaire à la retraite)
  • 67. Xavier Caunes (infirmier libéral)
  • 68. Belma Bedir (intérimaire)
  • 69. Alain Dallochio (cadre commercial à la retraite)
  • 70. Josiane Chaudet (aide familiale indépendante)
  • 71. Nicolas Thoumin (commerçant)
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April 6, 2014 2:33 AM
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J'enrage de mes erreurs

J'enrage de mes erreurs | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it


Je le reconnais, je n'ai pas su convaincre les abstentionnistes de sortir de leur léthargie, je n'ai pas su communiquer assez intensément pour repousser la gangrène du rejet de la représentativité politique.

Je n'ai pas su imposer ma crainte de l'abstention, tellement nuisible et anti démocratique car manipulée. J'avais bien des idées mais pas l'ambition d'un leader politique.

Quand je pense que presque la moitié des électeurs toulousains (47,81%) ont refusé de s'exprimer, j'en pleure.

Cela représente quand même 121748 personnes qui laissent:

- perdurer les votes pipés par les sondages et les journalistes qui adhèrent au système actuel

- les instituts de sondage leur dire quoi penser et faire lors des élections

- la facture du dérèglement climatique leur voler leurs économies

- chuter l'emploi et laissent progresser le marasme ambiant

- la première des priorités, l'emploi, dans l'ignorance et l'irrespect

- l'opacité et la pénombre diriger les affaires

- le pouvoir aux incapables au lieu de le reprendre pour eux-mêmes

- la désunion se maintenir alors que le parti du vote blanc voulait justement les rassembler et les souder

-le cercle vicieux pouvoir/finances/magouilles/pouvoir/finances baiser le cercle vertueux pouvoir collectif/redistribution des richesses/ respect concertation/vie communautaire enrichie/pouvoir partagé

- le risque d'une montée des extrêmes et des révoltes anarchistes

- bafouer la LIBERTÉ l'ÉGALITÉ et la FRATERNITÉ et refusent leurs rétablissement

- l'ancien système en place et ne rêvent même pas d'un monde nouveau avec rééquilibrage des pouvoirs

- promouvoir la malhonnêteté et la corruption

- leur désespoir et leur défiance leur cacher que des citoyens comme eux étaient candidats

- se maintenir une démocratie vérolée et infâme aux ordres des UMP et PS tous profiteurs

- la liberté aux corrompus et laissent les malfaçons impunies et prolongeables

- leur santé se dégrader et les risques de mort par accident industriel s'accroître

- une image au monde entier de faiblesse et de défaitisme

- perpétuer un anti humanisme indigne et néfaste, synonyme d'enfer

- l'éventualité assurée que de nouvelles associations comme « Plus jamais ça » verrons le jour

- l'hiver continuer ses conditions de petite mort de la nature et refusent la lumière et la renaissance du printemps

- leur non vote totalement réfractaire à toutes les propositions politiques, même les nouvelles qui émanent de citoyens comme eux. Je conclus qu'ils sont toujours CONTRE et ne passeront jamais POUR et qu'ils manquent d'ambitions et d'imaginations (comme quoi ? des moutons!)

- le monde dans la décrépitude et les magouilles financières

Tout simplement le pendant de mes 23 raisons pour les abstentionnistes d'aller voter, diffusées précédemment à partir du 1° mars.

Bref, des électeurs comme ça me font vomir.

Je ne peux plus vivre SANS HONTE dans une ville où plus de la moitié des électeurs rejettent la république et s'abstiennent de voter. Je prévois le plus tôt possible de déménager. Mon rêve: une ville avec un maire sans étiquette et au moins 70% de votants, au mieux Yerres qui a réélu Nicolas Dupont-Aignan avec plus de 77% de voix sur sa candidature et 61,48% de participation.

Bruno

Jacques Le Bris's insight:


Il faut préciser que notre ami Bruno de Toulouse nous avait donné pas moins de 23 raisons de ne pas s'abstenir le 23 mars 2014 !

http://bit.ly/OVMjBk


Seulement voilà à Toulouse, les médias ne dépendent que d'un seul homme (c'est triste d'en arriver là en 2014') et donc inutile de vous préciser quel écho cet appel à plus de civisme a eu dans les médias locaux.

Agriculture and economy's comment April 6, 2014 3:13 AM
Bravo Monsieur pour cette tirade à la Cyrano, mais avez-vous participé à une liste ? Je ne comprends pas non plus ce chiffre d'abstention et suis très surpris. A-t-on finement analysé les raisons, en faisant parler les intéressés. Effectivement, je n'ai pas vu de "signal d'alarme", à la lecture, très furtive, de notre quotidien local principal local. Les journalistes ne seraient-t-ils pas des enquêteurs et des "lanceurs d'alerte" ? Merci. Un banlieusard.
Jacques Le Bris's comment, April 6, 2014 3:14 AM
Si tu habites Toulouse, demande à ton voisin, il t'expliquera !
Jacques Le Bris's comment, April 6, 2014 4:32 AM
Si tu n'as pas de voisin, je te mets sur sa piste : c'est un Cumulard ardent défenseur du cumul des mandats (on le comprend).
Scooped by Jacques Le Bris
March 28, 2014 1:34 PM
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Municipales J-2 : les grandes incertitudes du second tour à Toulouse et en Midi-Pyrénées

Municipales J-2 : les grandes incertitudes du second tour à Toulouse et en Midi-Pyrénées | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it


Le suspense domine dans la plupart des principales ville de Midi-Pyrénées


À deux jours du second tour des élections municipales, le suspense domine dans la plupart des principales ville de Midi-Pyrénées. De grandes incertitudes planent sur le scrutin à Toulouse, Blagnac, Colomiers, Albi, ou encore Rodez. Revue de détail des situations de chaque ville à quelques heures de la fin officielle de la campagne.

EN HAUTE-GARONNE :

Toulouse

Verdana;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:"Lucida Grande";mso-bidi-font-style:italic">Des résultats serrés sont attendus à Toulouse : le maire sortant Pierre Cohen et son prédécesseur Jean-Luc Moudenc sont au coude-à-coude dans les sondages. Lors d’une conférence de presse mercredi matin, Jean-Luc Moudenc qui avait rassemblé sur sa liste dès le premier tour la quasi-totalité de la droite toulousaine affirmait : "J’attends le choix des Toulousains dans la sérénité qui marque mon caractère".

À gauche, dès le lendemain du scrutin du premier tour, Antoine Maurice, tête de liste EELV, et Pierre Cohen annonçaient un accord concrétisé par la fusion de leurs deux listes. La nouvelle liste : "Rassemblée, Toulouse avance", intègre onze membres de la liste "Toulouse Vert Demain" dont huit éligibles. En revanche, aucun autre candidat de gauche n’a incité à soutenir Pierre Cohen au second tour.

En effet, malgré sa rencontre de mardi matin avec Jean-Christophe Sellin, tête de liste Parti de Gauche, aucun accord n’a été trouvé entre les deux partis. Explications de Pierre Cohen : "Il voulait entre quatre et six places éligibles sur la liste, ce n'est pas conforme à ma vision de ce que doit être le second tour. On ne donne pas des strapontins à des gens dont le seul objet est d’appliquer la politique nationale au niveau local. Moi je veux un accord de solidarité politique". Et Jean-Christophe Sellin de conclure : "Si Pierre Cohen veut aller chercher les voix du Front de Gauche, qu'il se débrouille". Les deux autres listes d’extrême gauche, menées par Ahmed Chouki et Sandra Torremocha, n’ont pas non plus donné de consigne de vote. L’écologiste Elisabeth Belaubre a de son côté écrit une lettre à Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc, les demandant de réagir sur ses propositions, ce qu’ils ont fait. Néanmoins, Elisabeth Delaubre a décidé de ne donner aucune consigne de vote, constatant trop de désaccords. Enfin ni Jean-Pierre Plancade (DVG), ni Serge Laroze (FN) ni Christine de Veyrac (centriste) n’ont donné de consigne de vote pour le second tour.

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March 21, 2014 1:08 AM
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Municipales à Toulouse, 6 listes à gauche, un record

Municipales à Toulouse, 6 listes à gauche, un record | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Mélenchon, Jean-Christophe Sellin et Myriam Martin


En 2014 à Toulouse, la gauche sera représentée au 1er tour par pas moins de 6 listes (sur un total de 10). Outre les candidats Pierre Cohen (PS) et Antoine Maurice (EE-LV), la bataille pour convaincre les électeurs a opposé à gauche Jean-Christophe Sellin (FDG), Ahmed Chouki (soutenu par le NPA), Jean-Pierre Plancade (divers gauche) et Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière). Tous les quatre espèrent peser dans le résultat final de l'élection. Pour y parvenir, il faudra chahuter la hiérarchie au 1er tour.


En 2008, l'Union de la Gauche de Pierre Cohen avait réalisé un score de 39 % au 1er tour. Pendant ce temps, aucune liste d'extrême gauche n'atteignait 6 %. En sera-t-il de même dimanche à l'issue des votes ? Selon les derniers sondages, oui. Car ce sont Antoine Maurice et Serge Laroze (FN) qui se classent derrière Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc (UMP) dans les intentions de vote.

Jean-Christophe Sellin, en 5e position (entre 4 % et 6 %), semble le mieux placé pour créer la surprise. Le candidat, issu du Parti de Gauche, présente une liste Front de Gauche à laquelle ne s'est pas joint le Parti Communiste Français. Le PCF, pourtant membre de la coalition politique créée par Jean-Luc Mélenchon, a préféré rallier la liste de Pierre Cohen afin de contrer le retour de la droite. Jean-Christophe Sellin désapprouve. "Le choix du PC de s’allier avec le maire sortant marque une incohérence et un brouillage des cartes au moment où les populations ont le plus besoin d’un débouché politique clair." Tout comme il regrette "le refus d’EE-LV de mener ensemble une grande liste de rassemblement à la gauche du Parti socialiste". Bien qu'affaibli par les divergences au sein de la gauche, le Front de Gauche entend bien "faire le plus grand score possible" au 1er tour.


"Éco-socialisme" et volonté de rassemblement
Jean-Luc Mélenchon, hier soir en meeting à Toulouse, a félicité Jean-Christophe Sellin et Myriam Martin (NPA), numéro 2 de la liste, pour leur travail. Dans un contexte de campagne "morne et dépolitisée", ils s’enorgueillissent d'une "campagne de terrain, sans pros de la com'". La politique "éco-socialiste" qu'ils souhaitent mettre en place est essentiellement axée sur l'emploi, la culture, et l'écologie. Leur programme climat-énergie a d'ailleurs été jugé meilleur que celui d'EE-LV par Réseau Action Climat.

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a également profité de l'occasion pour replacer l'élection municipale toulousaine dans le cadre national, fustigeant la "politique de droite" du gouvernement socialiste. L'ancien candidat à la présidence s'est montré très critique vis-à-vis des médias, reprochant le trop faible temps de parole accordé aux candidats Front de Gauche dans toute la France. Au passage, une pique pour "le journal de Baylet, qui ne parle que de ses amis". Mais le principal message de Jean-Luc Mélenchon était un appel au rassemblement de la gauche pour les européennes et les campagnes qui suivront. "On parle la même langue, on a les mêmes repères, rappelle-t-il. Une nouvelle gauche est en train de naître".


Le rassemblement ne fait pas l'unanimité
Les deux listes d'extrême gauche, menées par Ahmed Chouki (Toulouse en marche !) et Sandra Torremocha (Faire entendre le camp des travailleurs) sont respectivement crédités de 2 % et 1 % d'intentions de vote. Le premier a fait des revendications des quartiers populaires son leitmotiv, "mais pas que". La seconde souhaite avant tout la défense des travailleurs face aux "attaques du monde du travail". Tous deux ont rejeté l'union proposée par le Front de Gauche. Ahmed Chouki justifie cette décision par son souhait de peser sur la campagne plus que sur le PS. C'est pourquoi il ne se ralliera pas à Pierre Cohen entre les deux tours. Quant à Sandra Torremocha, la candidate juge le Front de Gauche pas suffisamment contestataire par rapport au gouvernement.

Enfin, Jean-Pierre Plancade, ancien président de Tisséo, a lui, basé sa campagne sur le thème des transports. Crédité d'environ 2 % d'intentions de vote, le sénateur Parti Radical de Gauche n'a pour l'instant pas précisé qui il soutiendrait s'il est absent du second tour.

Par Adrien Serrière


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March 11, 2014 6:30 AM
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Corinne Lepage : «Des citoyens qui s'emparent de la politique»

Corinne Lepage : «Des citoyens qui s'emparent de la politique» | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

De g. à d. : Jean-Félix Honorine, Marie-Jeanne Husset, tête de liste Sud-ouest pour les élections européennes, Elisabeth Belaubre, Corinne Lepage et Nejia Ben Abdelhafidh.

Députée européenne et présidente du Rassemblement citoyen Corinne Lepage a participé hier, à Toulouse, salle du Sénéchal, au meeting de campagne d’Elisabeth Belaubre. Entretien.

Qu’est-ce qui différencie le Rassemblement citoyen d’Europe écologie les Verts ?

Notre perspective est celle de citoyens qui s’emparent de la politique et non l’inverse. Et notre programme est une synthèse originale de ce qu’on peut trouver ailleurs : l’écologie, les principes républicains, l’attachement à la lutte contre la corruption et la solidarité. Nous avons la volonté d’une dynamique économique. Nous ne rejetons pas l’entreprise.

Quel message porte le mouvement à Toulouse ?

Celui d’un rassemblement très large de personnes. Quand on n’est pas un politique professionnel, il faut du courage pour entrer dans l’arène avec un programme clair et simple, sans optique partisane. Mais cela est de nature à donner confiance. Et nous avons besoin de confiance en nous, dans nos institutions, dans notre avenir.

Ce message, vu le nombre de listes et les sondages, peut-il être entendu ?

Ce n’est pas une démarche unique en France. Le mouvement compte 40 listes pour six mois d’existence. Cette voie peut parler à beaucoup de gens.

Élisabeth Belaubre : Aujourd’hui, plus de la moitié de la population ne prévoit pas de voter. On s’adresse à plus de 100 000 Toulousains, donc ça vaut le coup.

Recueillis par J.-N. G.
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March 10, 2014 3:05 AM
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Municipales 2014. Toutes les listes déposées à Toulouse

Municipales 2014. Toutes les listes déposées à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Tous les candidats officiellement déclarés aux élections municipales de Toulouse ont bien déposé leur liste avant la date butoir, fixée ce jeudi 6 mars à 18h. Seront ainsi en lice les 23 et 30 mars : Pierre Cohen (PS, maire sortant), Jean-Luc Moudenc (UMP), Antoine Maurice (EELV), Jean-Pierre Plancade (divers gauche), Christine de Veyrac (centriste indépendante), Jean-Christophe Sellin (FG), Elisabeth Belaubre (Rassemblement citoyen), Sandra Torremocha (LO), Ahmad Chouki (NPA) et Serge Laroze (...)
Jacques Le Bris's insight:

Bonjour,

Parmi les 10 listes en présence,

  • une seule s’adresse clairement aux Abstentionnistes, ces déçus du système UMP & PS
  • une seule propose, pour la première fois à Toulouse, non pas de voter CONTRE la Gauche ou la Droite, mais POUR des projets concrets, 100% possibles, 100% nécessaires
  • une seule s’adresse aux jeunes pragmatiques qui, au delà des polémiques stériles du clivage Gauche-Droite, vont voter tout simplement pour mieux vivre à Toulouse

Toulousaines, Toulousains venez la rencontrer ce lundi 10 mars dès 18h30 Salle du Sénéchal

Le Rassemblement Citoyen se poursuit jusqu’au final en apothéose le 23 mars.
Citoyennes, Citoyens soyez au rendez-vous de l’histoire.

Cordialement
Le RC_TMP

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March 7, 2014 1:40 AM
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Municipales : Elisabeth Belaubre sera bien là

Municipales : Elisabeth Belaubre sera bien là | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Candidate à la mairie de Toulouse depuis fin décembre, l'adjointe au maire sortante, Elisabeth Belaubre, a déposé mardi sa liste en préfecture. Soutenue par le Rassemblement Citoyen de Corinne Lepage et accompagnée du Collectif force citoyenne, elle est parvenue à boucler sa liste à temps, « et même avec deux jours d'avance ».

 

On lui donnait peu de chance de réussir à boucler sa liste, elle se sera payé le luxe de la déposer deux jours avant la date limite. Pourtant, ce n'était pas gagné pour l'actuelle adjointe en charge de la santé environnementale et de la restauration et ancienne membre d'EELV. Non conservée par Pierre Cohen et fâchée avec son parti de toujours, Elisabeth Belaubre a su « se retourner » et a trouvé un partenaire politique pour lui permettre d'être présente au premier tour de l'élection. « J'ai rencontré madame Belaubre lors d'un débat à la maison de quartier de Bagatelle et nous avons de suite trouvé des points communs entre le Rassemblement Citoyen et le Collectif Force Citoyenne dont je fais partie », se souvient Nejia Ben Abdelhafidh, membre du collectif. « Nous avons la même logique, mais pas sur le même terrain », résume Jean-Félix Honorine, numéro deux de la liste. « On s'est créé en septembre dernier pour faire reconnaître les personnes handicapées comme des individus souhaitant se faire entendre autrement que par des associations et ne pas se laisser marginaliser du fait de leur handicap ou leur faiblesse », explique le président du collectif. 45 colistiers du Rassemblement Citoyen, 24 du Collectif Force Citoyenne, « nous sommes une des seules liste à avoir des handicapés dessus », souligne Jean-Félix Honorine qui trouve ça anormal. Riche de cette diversité et « représentative de tous les quartiers de Toulouse », la liste « Rassemblement citoyens » a étoffé son programme pour faire une place à ses nouveaux alliés.

 

Le handicap et les quartiers s'invitent au programme

« Maillage des quartiers avec des microbus en arrêt à la demande, arrêt des vols de nuit entre minuit et 6h du matin, restauration scolaire 100% bio, passage en régie municipale de l'eau et arrêt immédiat du traitement de l'eau potable aux sels d'aluminium, déménagement de l'usine Héraklés, création de 10 000 jardins partagés ou familiaux en ville... », depuis début 2014, la candidate a tenu plusieurs réunions publiques pour présenter son programme. Un projet qui s'est étoffé depuis le ralliement du Collectif Force Citoyenne qui entraine la candidate sur le terrain du handicap et celui des quartiers populaires. « Nous réclamons le développement de moyens d'intégration des personnes en situation de handicap », explique Jean-Félix Honorine qui veut « favoriser l'accessibilité de la ville et l'insertion sociale et professionnelle ». Coté quartiers populaires, Nejia Ben Abdelhafidh veut agir sur le chômage, l'échec scolaire et la jeunesse. « L'insertion des jeunes et l'accompagnement à l'emploi doivent être nos priorités », résume-t-elle. Reste maintenant deux semaines à cette liste pour les électeurs et en particulier « les abstentionnistes ».

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March 5, 2014 12:51 AM
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Débat interactif avec Elisabeth Belaubre


Diffusée en direct le 4 mars 2014


Assistez au débat enregistré en direct entre Elisabeth Belaubre, candidate du Rassemblement Citoyen à la mairie de Toulouse, et des internautes.


Jacques Le Bris's insight:

Retrouvez les projets de l'équipe Belaubre2014 pour mieux vivre durablement à Toulouse :

http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/2014/01/le-rassemblement-citoyen-municipales-2014-toulouse.html#Pro


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March 15, 2020 6:31 PM
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Municipales 2020 à Toulouse. Un duel Jean-Luc Moudenc - Antoine Maurice, les résultats du premier tour

Municipales 2020 à Toulouse. Un duel Jean-Luc Moudenc - Antoine Maurice, les résultats du premier tour | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le maire sortant Jean-Luc Moudenc affrontera Antoine Maurice au second tour des Municipales à Toulouse

Le maire sortant Jean-Luc Moudenc affrontera l'écologiste Antoine Maurice (Archipel Citoyen) au second tour des Municipales 2020 à Toulouse. Les résultats complets du premier tour.

Le duel attendu aura bien lieu. Le second tour des élections municipales 2020 – s’il n’est pas reporté, compte-tenu des conditions dantesques de ce premier tour, en pleine épidémie de coronavirus – opposera le maire sortant Jean-Luc Moudenc (36 %, LR, et soutenu par LREM) à l’écologiste Antoine Maurice (27 %, soutenu par EELV, la France Insoumise, des dissidents socialistes et des citoyens). 

Candidats et résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

En troisième position, finalement à plus de 18 %, la candidate socialiste Nadia Pellefigue a d’ores et déjà annoncé qu’elle appelait au rassemblement des forces de gauche au second tour, tout comme Pierre Cohen auteur de 5,69%.

Lire aussi : DIRECT. Élections municipales : suivez les résultats du premier tour à Toulouse et en Haute-Garonne

63,36 % d’abstention à Toulouse !

Ce premier tour a surtout été marqué par une très faible participation (36,64% de votants dans la Ville rose, contre 52,22 % en 2014), bien en-deça des chiffres au niveau national (45%).

Voici les résultats totaux du premier tour des élections municipales à Toulouse :

  • Jean-Luc Moudenc – Aimer Toulouse – 36,16 % 
  • Antoine Maurice Archipel Citoyen – 27,54 %
  • Nadia PellefigueUne nouvelle énergie pour Toulouse – 18,54 %
  • Pierre CohenPour la cohésion ! L’autre choix – 5,69 %
  • Quentin LamotteRassemblement toulousain – 4,32 %
  • Franck Biasotto Toulouse belle et forte – 2,95 %
  • Pauline Salingue Toulouse anticapitaliste – 1,53 %
  • Quentin Charoy Toulouse Animaliste – 1,51 %
  • Francis ManaudDebout Toulouse – 0,94 %.
  • Malena AdradaLutte ouvrière- faire entendre le camp des travailleurs – 0,46 %
  • Peov Chankiry Duch – En avant Toulouse – 0,14 %.
  •  Julian Menendez Gonzalez – Toulouse aux travailleurs, pas aux spéculateurs – 0,22 %

 

 

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February 29, 2020 3:38 AM
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Municipales : ce qu'il faut retenir du grand débat de La Tribune à Toulouse

Municipales : ce qu'il faut retenir du grand débat de La Tribune à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La Tribune, en partenariat avec le Medef, a invité les six principaux candidats aux élections municipales de Toulouse à débattre autour de leurs projets, au sein de la TBS.

 

La Tribune a organisé au sein de TBS, jeudi 27 février, le premier Grand Débat d'avant premier tour des municipales qui aura lieu le 15 mars à Toulouse, en partenariat avec le MEDEF. Durant près de trois heures, Franck Biasotto, Pierre Cohen, Quentin Lamotte, Antoine Maurice, Jean-Luc Moudenc et Nadia Pellefigue ont débattu autour de leurs projets municipal et métropolitain, devant les acteurs de l'économie toulousaine autour de quatre thématiques (attractivité, mobilités, immobilier-urbanisme et fiscalité). Voici une liste (non exhaustive) des points à retenir, par candidat.

 

Franck Biasotto

  • Il veut construire 25 000 logements sociaux en 5 ans

La tête de liste de "Toulouse Belle & Forte", et ancien adjoint au maire de Toulouse en charge du Logement, veut amplifier la construction de logements sociaux à Toulouse. Selon lui, 82% de la population toulousaine est éligible à ce type de logements. Pour lui, c'est une nécessité pour répondre aux près de 40 000 demandes de logements sociaux en cours sur le périmètre de Toulouse Métropole.

"Dans le PLUi-H d'aujourd'hui, la maîtrise du foncier est inexistante. Il y a donc une urgence à le retravailler pour y remédier. Ce document prévoit la construction de 2 400 logements sociaux chaque année, mais il faut construire 25 000 logements sociaux d'ici 2025. De plus, je rappelle que les promoteurs sont un outil à qui le maire doit donner une feuille de route. On ne donne pas le territoire aux promoteurs", lance Franck Biasotto, qui veut également instaurer une politique d'accession à la propriété pour tous et à un prix maîtrisé.

Lire aussi : Municipales : Biasotto veut encourager la vente de logements sociaux à Toulouse

 

  • Faire un événement culturel majeur autour de l'aéronautique

Sur un autre registre, le candidat soutenu par le MoDem, veut faire un lien entre la filière aéronautique, qui fait la réputation de Toulouse, et la culture. Il souhaite mutualiser les différents lieux et structures culturels de la ville pour créer de nouvelles interactions et collaborations entre les deux univers.

"Nous n'avons pas porté la création d'un festival à Toulouse. Nous souhaitons donc créer un événement autour de la ville savante en réunissant tout le pôle d'attractivité, la Cité de l'espace et les secteurs spatial et aéronautique, pour valoriser l'industrie et mettre en relief la culture. Au delà de ça, nous voulons une culture éco-responsable, rayonnante et qui profite à tous", se projette l'ancien agent immobilier qui promet aussi la stabilité fiscale aux Toulousains et aux entreprises.

Lire aussi : Municipales : Biasotto veut encourager la vente de logements sociaux à Toulouse

 

Pierre Cohen

  • Report de la 3ème de ligne de métro au profit d'un réseau RER

L'ancien maire de Toulouse, de 2008 à 2014, porte publiquement un report de la troisième ligne de métro, qui devrait être livrée en 2025. Le membre du parti Génération-S veut favoriser d'autres mobilités, comme le tram, et déplacer la future ligne de métro, estimée à 2,7 milliards d'euros, au mandat 2026-2032.

"Nous sommes dans l'obligation de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais il n'est pas question d'interdire la voiture pour entrer en ville. Aujourd'hui, l'urgence c'est un RER, avec un circuit étoilé que nous avons la chance d'avoir. Les nouvelles mobilités, et plus particulièrement les micromobilités, comme la trottinette par exemple, sont aussi une alternative à la voiture. En 6 à 10 ans, nous devons transformer toute la ville en terme d'aménagements piétonniers et cyclables, afin que ces micromobilités puissent être une façon de laisser la voiture à la maison voire la vendre", avance la tête de la liste "Pour La Cohésion" qui veut déclarer l'urgence écologique une fois aux affaires.

Lire aussi : Municipales : Cohen promet un plan de réorganisation de l'espace urbain

  • Il veut élaborer une charte de l'aménagement, comme les deux autres candidats de la gauche

Comme Nadia Pellefigue et Antoine Maurice, Pierre Cohen souhaite mettre en place l'encadrement des loyers. Pour l'accompagner, il veut mettre fin, via une charte, à la gentrification de certains quartiers du centre-ville, ainsi qu'atténuer l'effet d'étalement urbain.

"La gentrification est le résultat de la construction d'immeubles luxueux qui changent fondamentalement la sociologie mixte et populaire que peuvent avoir certains quartiers, comme Saint-Cyprien, par exemple. Il est nécessaire que la puissance publique ait une vision sur la façon dont la ville doit évoluer. Il y a une sorte de colère, parfois légitime, des populations qui voient pousser des immeubles qui modifient sensiblement leur quartier et leur environnement", critique Pierre Cohen, qui veut davantage associer les habitants en amont de chaque projet d'urbanisme.

Lire aussi : Municipales : "Moudenc prépare la vente de Toulouse" pour Cohen

 

Le Grand Débat de La Tribune a réuni 500 personnes à TBS et plus de 7 000 ont suivi le live sur les réseaux sociaux (Crédits : Rémi Benoit).

Quentin Lamotte

  • Améliorer la propreté de Toulouse

Plutôt discret lorsqu'il s'agit de dévoiler son programme à la presse, le candidat du Rassemblement National a présenté sa politique d'attractivité pour Toulouse, lors du débat organisé par La Tribune et le MEDEF, basée sur trois piliers : le soutien aux commerces de proximité, notamment ceux du centre-ville affectés par les différents mouvements sociaux, développer le tourisme de loisirs et améliorer la sécurité et la propreté de Toulouse.

"La propreté et la sécurité participent fortement à l'image que nous renvoyons à l'extérieur. Il faut donner un environnement favorable à nos commerçants, qui n'attendent pas de nous des aides et des subventions, mais qu'on leur permette d'exercer leur profession dans de bonnes conditions. Il faut exiger de l'État une sécurité à Toulouse et un encadrement des manifestations (en demandant des effectifs de policiers nationaux supplémentaires, ndlr). De plus, je pense que l'on ne devrait pas fermer la ville à la voiture car le commerçant vit grâce aux clients des communes voisines qui viennent faire des achats à Toulouse", estime-t-il.

Lire aussi : Municipales : Quentin Lamotte (RN) veut plus de bio dans les cantines scolaires

 

  • Prolonger les lignes A et B du métro

Concernant les mobilités, Quentin Lamotte propose de changer le champ de réflexion autour du métro. Il souhaite mettre en place un réseau métropolitain qui ne s'arrête pas aux frontières de Toulouse, afin de lutter contre les embouteillages. D'après une étude de l'institut INRIX sortie en 2018, un Toulousain passe 130 heures en moyenne par an dans les bouchons. Un chiffre revu à la hausse, à 158 heures, par TomTom. La tête de liste du "Rassemblement toulousain" veut également réaliser une ligne de tramway directe entre la gare Matabiau et l'aéroport Toulouse-Blagnac.

"Il y a une absence de vision à long terme pour notre ville. La voiture, le vélo et les transports en commun doivent co-exister dans la Ville rose. Je propose de faire le prolongement de la ligne A sur les communes de l'Union et Tournefeuille et Aucamville pour la ligne B, en complément du prolongement qui est en cours vers Labège. Dans un second temps, le tramway aéroport-gare sera réalisé en prolongeant la ligne de tram T2 du terminus actuel, Palais de justice, jusqu'à la gare. Pour ce faire, je propose la couverture des voies ferrées entre la gare et l'avenue Camille Pujol, afin d'y faire passer le tramway", propose le candidat qui veut aussi mettre en place une police dans les transports en commun.

Antoine Maurice

  • Il n'arrêtera pas le projet de 3ème ligne de métro et propose une nouvelle gouvernance pour les transports

"Je ne serais pas le maire qui arrêtera le projet de la troisième ligne de métro", a déclaré Antoine Maurice au cours du débat organisé par La Tribune. Cependant, la tête de liste d'Archipel Citoyen admet que cette ligne de métro supplémentaire ne peut répondre seule aux besoins de déplacement des Toulousains. Il souhaite également réaliser quelques 1 000 kilomètres de pistes cyclables en plus dans la Ville rose, durant le mandat, afin d'encourager l'utilisation de ce moyen de transport doux. Ainsi, le candidat dont la liste est soutenue par Europe Écologie Les Verts et La France Insoumise, souhaite doubler le budget vélo pour passer de 25 millions d'euros à 50 millions par an.

"Nous engagerons un plan d'urgence de développement des bus, nous allons améliorer les lignes existantes et en créer des nouvelles. Par ailleurs, nous devons travailler à la décongestion de la ville à travers le RER toulousain, notamment en engageant une nouvelle gouvernance des transports qui fasse en sorte que toutes les collectivités se retrouvent dans une instance commune de gouvernance", propose-t-il.

Lire aussi : Municipales : Archipel Citoyen contre de futures grandes surfaces

 

  • Instauration d'une charte de l'aménagement "contraignante" pour les promoteurs

Comme certains de ses adversaires, Antoine Maurice défend l'élaboration d'une charte "exigeante" encadrant les pratiques des promoteurs immobiliers. Cette charte permettra de mettre au centre des enjeux la typologie, l'accessibilité, l'efficacité énergétique, l'utilisation de matériaux biosourcés, etc.

"Nous ne donnerons pas les permis de construire si la charte n'est pas respectée. Pour nous, il s'agit de mettre fin à ce qui se passe aujourd'hui, c'est-à-dire deux tiers des constructions qui ne sont pas destinées à des gens qui vont y habiter, des logements qui ne sont pas de qualité et qui ne répondent pas aux besoins des habitants".

Lire aussi : Municipales : Maurice promet un vote citoyen sur l'encadrement des loyers

 

Pendant près de trois heures, les candidats ont débattu autour de leur projet municipal et métropolitain pour Toulouse (Crédits : Rémi Benoit).

Jean-Luc Moudenc

  • Il promet d'étudier la possibilité d'une connexion directe entre le MEETT et l'aéroport

Le maire sortant et candidat aux élections municipales de Toulouse a défendu son bilan durant le débat de La Tribune. Interrogé sur le coût de 311 millions d'euros HT du futur parc des expositions et centre de conventions de Toulouse Métropole au Nord de Toulouse, Jean-Luc Moundenc voit cette infrastructure comme un élément d'attractivité de la Ville rose. Selon lui, à l'ouverture du MEETT, au mois de juin prochain, Toulouse va passer du 7ème au 3ème rang national en terme de capacité d'accueil des congrès. Le candidat soutenu par six formations politiques dont Les Républicains (LR) et La République en Marche (LREM), estime les retombées économiques de cet équipement à 230 millions d'euros par an pour le tissu économique toulousain.

Cependant, comment les différents congressistes, intervenants et public non toulousains accéderont à ce lieu depuis l'aéroport de Toulouse ? En raison d'une rupture de charge, le temps de trajet en transports publics est évalué à 40 minutes, ce qui peut être un point de réticence. Un vision que partage et soulève la tête de liste d'Aimer Toulouse.

"À l'entrée en fonction du MEETT, le prolongement du tramway sera opérationnel pour s'y rendre. Pour autant, la liaison directe avec l'aéroport est une question qui se pose. Nous allons renforcer la ligne de bus 30 de manière à réduire le trajet à 20 minutes. Par ailleurs, l'idée d'une liaison directe en tramway depuis l'aéroport fait l'objet d'une étude. C'est un investissement compris entre 80 et 100 millions d'euros et ce serait un avantage de mettre le MEETT à 5 minutes de l'aéroport, c'est dans ce sens là que nous travaillons", précise-t-il.

Lire aussi : Municipales : Moudenc aussi contre les vols de nuit (commerciaux)

 

  • Il compte réviser le PLUi-H

De plus, sur la thématique de l'immobilier, Jean-Luc Moudenc plaide la continuité avec quelques modifications sur le PLUi-H qu'il a lui-même élaboré et entré en vigueur en avril 2019. Selon lui, le défi du futur maire est de travailler avec les citoyens pour surmonter les différentes contradictions. Ainsi, il propose l'élaboration d'une charte sur l'identité/l'esthétique urbaine, dans tous les quartiers de Toulouse, en collaboration avec les citoyens et associations.

"Dans une ville comme la nôtre, le plan d'urbanisme est en révision permanente. Il s'agit de faire face au développement considérable de notre agglomération. Il faut construire avec un énorme problème qui est la contradiction des gens. Chaque fois que l'on annonce un programme immobilier, l'environnement et les riverains sont plutôt contre, et en même temps, nous avons 38 000 dossiers de demandes de logements sociaux en attente".

Lire aussi : Municipales : Moudenc promet un "Code de la rue" pour les mobilités

 

Les candidats ont été interpellés au cours de la soirée par des entrepreneurs toulousains (Crédits : Rémi Benoit).

 Nadia Pellefigue

  • Elle promet d'intégrer les entreprises à la gouvernance des transports

Lorsqu'elle a été interrogée par un chef d'entreprise toulousain, sélectionné par le MEDEF, sur la création d'une instance ou d'un comité qui permettrait d'associer les entreprises aux décisions concernant les mobilités, la tête de liste d'"Une Nouvelle Énergie", promet une nouvelle gouvernance. Nadia Pellefigue souhaite modifier les modes de décisions actuels, réunir tous les acteurs "autour de la table", afin de régler les problématiques autour des moyens de transport.

"Les entreprises financent à hauteur de 60 % les moyens de transports sur la métropole toulousaine via le versement transport. Lorsque l'on parle de partenariat, il y a une règle simple : qui finance participe à la gouvernance. Nous souhaitons que dans cette nouvelle gouvernance figurent les entreprises et leurs représentants, la Région, la Métropole mais également le Département pour que nous soyons capables, à la bonne échelle locale, de trouver les réponses et l'assiette fiscale qui permet d'intervenir", promet-elle, tout en se disant favorable à la troisième ligne de métro.

Lire aussi : Municipales : qu'est-ce-que l'Octogone Parc de Nadia Pellefigue ?

 

  • Aller vers une baisse de la CFE pour les entreprises

Comment la collectivité peut-elle soulager les chefs d'entreprises ? Le tissu économique toulousain estime la fiscalité trop contraignante pour l'attractivité de la ville. La candidate UNE-PS-PC-PRG au Capitole, veut arrêter l'augmentation de la cotisation foncière des entreprises (CFE), voire la baisser pour accueillir de nouveaux contributeurs.

"Si nous devons augmenter nos recettes, alors nous avons intérêt à être ambitieux sur la question de l'attractivité et l'implantation de nouveaux contributeurs. En matière de contribution, nous sommes sur une séquence inégalée. Durant les derniers mandats, nous avons vu l'augmentation de 15 % des impôts aux particuliers et également de 7,7 % à destination des entreprises. Il y a une partie sur laquelle la Métropole à un pouvoir de taux. En France, nous sommes numéro 1 sur la cotisation foncière des entreprises (CFE), devant d'autres villes qui ont un dynamisme économique réel comme Lyon par exemple", regrette-t-elle.

Lire aussi : Municipales : Pellefigue a-t-elle la liste écologiste la plus ambitieuse ?

 

 

Israa Lizati

 

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February 25, 2020 10:40 AM
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Municipales à Toulouse : la lettre ouverte des “gilets jaunes” à tous les candidats aux élections de la métropole

Municipales à Toulouse : la lettre ouverte des “gilets jaunes” à tous les candidats aux élections de la métropole | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le "groupe de travail de Gilets Jaunes de Toulouse sur les municipales et la démocratie directe" interpelle les listes candidates aux élections municipales.

 

Les "gilets jaunes" ont décidé de mettre leur grain de sel dans la campagne des élections municipales à Toulouse. Dans une "lettre ouverte aux listes candidates" ils leur demandent de s'exprimer sur 2 points : l'instauration d'un "Conseil des citoyens" et le référendum d'initiative citoyenne (RIC).

 

Il fallait s'y attendre : à quatre semaines du premier tour des élections municipales, une "LETTRE OUVERTE DES GILETS JAUNES DE L’AG DE TOULOUSE AUX LISTES CANDIDATES AUX MUNICIPALES DE LA MÉTROPOLE TOULOUSAINE" a été rendue publique mi-février.
Ce courrier a été adressé à toutes les listes déjà déclarées dans les 37 communes qui composent Toulouse-Métropole; il en manque forcément encore quelques-unes, puisque les candidats ont jusqu'au jeudi 27 janvier pour s'inscrire en Préfecture.
Cette lettre ouverte est signée du "groupe de travail de Gilets Jaunes de Toulouse sur les municipales et la démocratie directe".
Créé à l'été 2019, avec dans l'idée au départ de monter éventuellement une liste pour les élections municipales, ce groupe de travail est composé d'un noyau d'une trentaine de militants actifs du mouvement des gilets jaunes, autour duquel d'autres viennent participer aux réunions de réflexion et de débat qui se tiennent tous les 15 jours.

La "démocratie participative" en question

Cette lettre ouverte est leur façon d'intervenir dans le débat électoral.
Le texte exprime le refus par ses signataires du fonctionnement actuel de la démocratie électorale en France : les citoyens élisent un conseil municipal, auquel ils confient tout pouvoir de décision pendant 6 ans, sans plus de possibilité d'intervention active dans ses délibérations.
Ils interpellent donc toutes les listes candidates aux élections municipales des 37 communes de la métropole toulousaine sur 2 points :

  • le conseil des citoyens
  • le référendum d'initiative citoyenne

Il s'agit pour eux d'instaurer 2 outils concrets en lieu et place des promesses faites par certains candidats de plus de "démocratie participative".

L'instauration du RIC (référendum d'initiative citoyenne) fait partie des revendications depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". / © Max PPP

Conscients qu'aucun de ces outils n'est encore légalement instauré en France, ils expriment leur volonté que l'exemple vienne des élus de proximité.

Le conseil des citoyens

Principal cheval de bataille : ils demandent à ce que les candidats "reconnaissent la légitimité d’un Conseil des Citoyens indépendant de tout pouvoir politique et ouvert à tous les habitants qui souhaitent s’impliquer sur des questions de compétence municipale ou métropolitaine" et qu'ils "s’engagent à lui donner sans contrepartie des moyens logistiques et lui faciliter l’accès à l’information et la compréhension des délibérations municipales et métropolitaines".

Le référendum d'initiative citoyenne

Dans cette logique, et au cas où ce conseil des citoyens décide de soumettre une de ses propositions à la population toulousaine, ils réclament que les candidats élus  "s’engagent à consulter l’ensemble des habitants en âge de voter et à fournir les locaux, le matériel et la communication pour l’organisation de scrutins à partir du moment où un pourcentage de ces habitants, qui reste à définir, a apporté son soutien à un projet de référendum d’initiative citoyenne lancé par le Conseil des Citoyens".
 

Les premières réponses des candidats

Cette lettre ouverte a pour objectif de recenser, parmi toutes les listes candidates aux élections municipales de Toulouse et de sa métropole, celles qui accepteront de signer ces 2 engagements.
Une semaine après sa diffusion, plusieurs réponses ont déjà été reçues.

  • la liste Toulouse Anticapitaliste (NPA) se déclare clairement favorable aussi bien à l'instauration de "Conseils Citoyens" qu'à la mise en oeuvre du RIC; elle souligne également que la révocabilité des élu.e.s fait partie de son programme, et que pour elle tout doit partir de la base.
  • Jean-Luc Moudenc, maire sortant et tête de liste "Aimer Toulouse", s'est déclaré opposé au RIC. Il s'est aussi exprimé contre la révocabilité des élu.e.s comme contraire au principe de la démocratie représentative. Quant aux conseils des citoyens tels que proposés dans la lettre ouverte, il conteste leur validité en l'absence de tout contrôle sur leur fonctionnement et leur financement, mais insiste sur le fait que la population toulousaine est abondamment consultée : il existe déjà des conseils citoyens dans les quartiers définis par la "politique de la ville", le nombre de réunions de concertation avec les habitants a été doublé par rapport au précédent mandat municipal, et chacun peut s'exprimer sur la plateforme "jeparticipe.toulouse.fr".
  • le Parti Animaliste rappelle que depuis l'origine il est favorable à la mise en place du RIC pour toutes les questions animales et environnementales
  • La liste "Vivre mieux ensemble à Colomiers" s'est déclarée en faveur de ces deux mesures

De la part d'autres communes (Mondonville, "Demain Pibrac") les réponses reçues par le collectif des gilets jaunes sont considérées comme plutôt positives.
Quant à la liste "Avec vous pour saint-Orens de gameville" menée par Dominique faure, elle a annoncé qu'elle répondrait plus tard.

Une assemblée début mars à Toulouse

Il est clair que ces 2 questions font partie des principaux thèmes de débat abordés au cours des "Assemblées des assemblées" (ADA) des gilets jaunes, qui sont organisées depuis plusieurs semaines dans toute la France.

 

Quatre se sont déjà tenues à Montceau-les-Mines, Commercy, Saint-Nazaire et Montpellier. A chaque fois elles ont réuni environ 450 participants, dûment mandatés par chaque groupe local de gilets jaunes.
La prochaine se tiendra le week-end des 6-7-8 mars à Toulouse. Elle devrait porter sur la synthèse des travaux de réflexion menés lors des 4 assemblées précédentes.

 

Par Yann-Olivier d'Amontloir

 

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February 24, 2020 9:08 AM
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Moi, Maire de Toulouse #3

Moi, Maire de Toulouse #3 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Boudu a proposé à chaque candidat aux Municipales de se plier à l’exercice de l’anaphore. Cette semaine, Franck Biasotto (Toulouse, belle et forte).

 

Moi, Maire de Toulouse, j’installerai des maires accessibles 100% dédiés à leurs quartiers dotés de vrais pouvoirs.

Moi, Maire de Toulouse, j’engagerai une politique volontariste sur le logement.

Moi, Maire de Toulouse, je serai attentif à un accueil adapté pour tous les enfants, quelle que soit leur différence, dans les crèches, les écoles et les CLAE.

Moi, Maire de Toulouse, je rendrai le sport et la culture accessible à tous, par la création de lieux libre d’accès et la révision des conditions d’accès aux musées pour les toulousains.

Moi, Maire de Toulouse, je développerai de nouveaux services pour rompre la solitude de nos ainés.

Moi, Maire de Toulouse, tout projet municipal d’importance ne sera validé qu’après une étude d’impact environnemental et climatique.

Moi, Maire de Toulouse, je mettrai en place la troisième ligne de métro jusqu’à l’aéroport, et je donnerai une priorité forte aux modes doux.

Moi, Maire de Toulouse, je veillerai à préserver la santé des toulousains en développant l’agriculture biologique.

Moi, Maire de Toulouse, Je serais un maire à plein temps : 100% consacré à la ville. Le maire ne sera pas le président de la métropole.

Moi, Maire de Toulouse, je réunirais des conseils municipaux plus régulièrement pour assurer de vraies discussions.

Moi, Maire de Toulouse, je mettrais en place des assemblées consultatives pour une gouvernance par « l’action partagée ».

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February 24, 2020 8:53 AM
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Moi, maire de Toulouse #01

Moi, maire de Toulouse #01 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Boudu a proposé à chaque candidat de se plier à l’exercice de l’anaphore rendue célèbre par François Hollande lors du débat télévisé de l’entre deux-tours l’opposant à Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012. Cette semaine, Antoine Maurice, tête de liste d’Archipel Citoyen.

 

« Moi, Maire de Toulouse, je ferai de l’écologie le cap de mon action

Moi, Maire de Toulouse, je protégerai la santé des petits Toulousains en faisant en sorte que 100% des menus soient bios dans les cantines scolaires d’ici la fin du mandat et que les perturbateurs endocriniens disparaissent des écoles et crèches de Toulouse.

Moi, Maire de Toulouse, je ferai de Toulouse une ville jardin en développant des espaces verts de pleine terre, en végétalisant partout où cela est possible.

Moi, Maire de Toulouse je déploierai un plan d’urgence pour les transports en commun et le vélo parce que je n’accepte pas que les Toulousain-es perdent 6 jours par an dans les embouteillages et subissent la pollution de l’air qui tue.

Moi, Maire de Toulouse, je ferai de Toulouse la 1ère ville française en matière d’emplois climat.

 

Moi, Maire de Toulouse, la question sociale sera la boussole de mon action

Moi, Maire de Toulouse j’instaurerai la gratuité de la cantine pour les familles modestes et une tarification solidaire des transports en commun en particulier à destination des jeunes et des séniors modestes.

Moi, Maire de Toulouse je limiterai le montant des loyers pour stopper l’infernale spéculation.

Moi, Maire de Toulouse, je n’instrumentaliserai pas la question de la sécurité, je travaillerai sans relâche à l’améliorer.

 

Moi, Maire de Toulouse, la démocratie vivante sera la méthode de mon action

Moi, Maire de Toulouse, je co-construirai les politiques publiques avec les habitant-es pour leur redonner du pouvoir d’agir et de décider.

Moi, Maire de Toulouse, je n’annoncerais pas la construction d’une tour géante anti-écologique et sans logement sociaux dans des salons immobiliers loin de Toulouse.

Moi, Maire de Toulouse, j’écouterai l’opposition, je la respecterai comme tous les Toulousains.

Moi, Maire de Toulouse, je dirai moins « je » que dans cet exercice, car je crois à la force du collectif ».

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December 16, 2019 5:10 PM
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Municipales à Toulouse : logement, transports... les positions des quatre premiers candidats déclarés

Municipales à Toulouse : logement, transports... les positions des quatre premiers candidats déclarés | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Quelle est leur vision de Toulouse ? Quelle vie offirir au Toulousains alors que la ville accueille de plus en plus d'habitants ? France Bleu Occitanie a fait débattre quatre candidats sur les ramblas, ce vendredi entre 18h et 19h30. Retrouvez leurs principales prises de position.

 

Trois mois avant le premier tour des municipales, France Bleu Occitanie organisait le premier débat de la course au Capitole sur les "ramblas", le nouvel aménagement des allées Jean Jaurès en centre-ville (dont l'inauguration officielle a été reportée, à cause du fort coup de vent). L'événement était diffusé en direct depuis le café Les Ramblas, sur les allées Jean Jaurès, ce vendredi 13 décembre entre 18h et 19h30.

 

Quelle est leur vision de la ville ? De ses aménagements ? Comment répondre au défi de cette population qui grossit d'année en année ? Quatre candidats déjà déclarés s'affrontaient : 

  • Le maire sortant LR Jean-Luc Moudenc, 
  • la socialiste Nadia Pellefigue
  • la tête de liste EELV d'Archipel Citoyen Antoine Maurice 
  • et le représentant du Rassemblement National Quentin Lamotte 

Voici leurs positions résumées ci-dessous sur cinq grands thèmes.

Le défi de la croissance démographique

Jean-Luc Moudenc : Il plaide pour une densité modérée, rappelle qu’il n’y a pas moins de 36.000 demandes de logements en attente.

Antoine Maurice : Il estime qu'il ne faut pas faire miroiter que la croissance démographique de Toulouse est une chance. "Nous avons besoin d’une croissance à l’échelle de la région."

Quentin Lamotte :  Il faut démétropoliser Toulouse, selon lui. "L’hypermétropolisation, c’est ce qu’on vit aujourd’hui."

Nadia Pellefigue : Elle souhaite que les Toulousains qui habitent déjà la ville soient associés en amont à l’urbanisation, qu’on garantisse que les équipements (les écoles, les crèches…) soient à la mesure de la nouvelle population.

Jean-Luc Moudenc et Antoine Maurice. © Radio France - Magalie Lacombe

L'aménagement urbain : l'exemple des ramblas

Antoine Maurice : Il estime que l'on doit avoir une autre vision de l’espace public qui donne de la place à la convivialité, aux vélos… Selon lui, c’est la volonté de confier les parkings à des entreprises privées qui a motivé le réaménagement des ramblas. 

Quentin Lamotte : "Mardi dernier, une dame s’est fait arracher son collier sur les ramblas. Il faut sécuriser la ville."

Nadia Pellefigue : "Je regrette que l’équipe sortante lance seulement maintenant un appel à projet sur les ramblas".

Jean-Luc Moudenc : Il faut organiser l’espace public autrement, au profit des piétons, en faisant reculer la voiture. Cela fait longtemps qu’il n’y avait pas eu un tel mouvement d’aménagement.

Nadia Pellefigue et Quentin Lamotte © Radio France - Magalie Lacombe

La Tour Occitanie : un projet qui divise 

à lire aussi La Tour d'Occitanie à Toulouse sera "la plus ouverte possible aux Toulousains" promet le promoteur

Nadia Pellefigue : Elle est très critique sur la Tour Occitanie.

Quentin Lamotte : "Voilà un sujet qui aurait mérité un référendum local." Il n’est pas opposé à la construction de cette tour.

Antoine Maurice : Pour le représentant d'Archipel citoyen, Jean-Luc Moudenc confond le nombre de réunions sur les projets et la prise en compte des avis. "Les quartiers de Toulouse ont été oubliés", s'indigne-t-il.

Jean-Luc Moudenc : Le maire sortant rappelle que 90% des investissements de la collectivité ont été mis dans des quartiers hors centre-ville.

Le logement : comment rattrapper le retard ? 

 

Quentin Lamotte : "Il faut que l’on construise du beau."

Nadia Pellefigue : Selon elle, il faut des constructions plus responsables. Il faut tendre vers plus de qualité, de plus d’autonomie énergétique. Il faut que les familles toulousaines puissent rester vivre dans Toulouse.

Jean-Luc Moudenc : "Il y a des besoins d’accueil." Selon le maire sortant, l’augmentation du prix des logements à Toulouse est une réalité, mais elle augmente moins qu’ailleurs car 85% des prix à la vente des logements construits à Toulouse sont encadrés.

Antoine Maurice : Il faut partir des besoins des habitants et habitantes. On construit pour le "Toulouse qui va bien". On repousse les classes populaires et les classes moyennes. Il faut engager un audit des immeubles vides, pour répondre à la crise. 

Les transports : comment réduire les problèmes de mobilité ?

Nadia Pellefigue : En moyenne les Toulousains passent 6 jours dans les bouchons par an. Le sujet, c'est l'insuffisance de l'offre de transports en commun, la nécessité de mettre en place des tarifs solidaires.

 

Quentin Lamotte : L'idée de gratuité des transports me semble inopérante, car quand c'est gratuit, tout le monde paye. 

Antoine Maurice : On ne prend pas un transport en commun qui n'existe pas. Toulouse a 30 ans de retard dans le développement d'alternatives à la voiture individuelle. 

Jean-Luc Moudenc : Il y a 130.000 déplacements en transports en commun à Toulouse par an. Effectivement nous avons des bouchons, dûs au développement de notre métropole. Nous avons mis au point un plan de transport avec des investissements records. Le doublement de la ligne A s'achève le mois le prochain...

Une troisième ligne de métro ? 

 

Quentin Lamotte : "Je n'aurai pas fait ce tracé-là. Mais il faut arrêter de reculer constamment, nous avons un retard considérable sur le développement. Il faut que les terminus de métros soient prolongés en dehors de Toulouse."

Nadia Pellefigue : "J'y suis favorable. "

Antoine Maurice : "Ca ne résoudra pas les problèmes de structure. Nous ferons en sorte de phaser la troisième ligne, et de dégager des moyens pour des problèmes urgents."

Jean-Luc Moudenc : Le maire sortant estime que Nadia Pellefigue n'est pas claire sur ce sujet. Et qu'il y aura une remise en cause de la troisième ligne en cas d'élection de Nadia Pellefigue ou Antoine Maurice. Il s'engage à ne pas augmenter les impôts.

 

En fait-on assez pour le vélo ? 

Nadia Pellefigue : "Il y a eu des drames, des accidents de cyclistes, non loin des ramblas. Nous devons améliorer les déplacements. Je suis favorable à la piétonnisation de la rue de Metz."

Jean-Luc Moudenc : "Je suis favorable à un réaménagement de la rue de Metz."

Le rayonnement de Toulouse

Nadia Pellefigue : "Il faudrait porter des projets plus importants, que la ville soit plus attractive, notamment en matière de tourisme. C'est une chimère de se battre sur le classement à l'Unesco de la ville."

Quentin Lamotte : "Beaucoup de gens ont peur à Toulouse. Il faut régler le problème de la sécurité. On sous-utilise le canal du Midi."

Antoine Maurice : "Le rayonnement n'est pas une fin en soi. Il faut que ce soit porteur de sens. Nous voulons une ville de transition écologique, démocratique..."

Jean-Luc Moudenc : "Il faut d'abord reconnaître que le rayonnement est déjà très fort."

 

Jacques Le Bris's insight:

Municipales à Toulouse : le CV des quatre participants au débat de France Bleu Occitanie

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March 31, 2014 1:40 AM
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Elections municipales et communautaires 2014 Toulouse 2e Tour

Elections municipales et communautaires 2014 Toulouse 2e Tour | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
retrouvez toutes les informations concernant les élections municipales de 2014 : par département et commune. Les candidats et les résultats
Jacques Le Bris's insight:

Le nouveau maire doit être modeste dans sa victoire,

obtenue avec 28,95% des inscrits

face à 42,34 % d'abstention et 2,05 % de votes Blancs

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March 24, 2014 7:37 AM
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Elections municipales 2014 Toulouse

Elections municipales 2014 Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
retrouvez toutes les informations concernant les élections municipales de 2014 : par département et commune. Les candidats et les résultats
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March 17, 2014 7:27 AM
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A Toulouse, une campagne en ville

A Toulouse, une campagne en ville | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Réunion pour les militants de la liste d'Élisabeth Belaubre, à Toulouse./ Photo DDM

«Bonjour ! ça concerne les transports !» La jeune femme prend le papier et se plonge dans la lecture du tract avant de s’enfoncer dans la bouche du métro. Il est 18 heures et il fait encore bon du côté de la place des Carmes à Toulouse où les «Jeunes avec Jean-Luc Moudenc» ont décidé de mener une action.

À quelques jours du premier tour, les écuries mobilisent leurs troupes pour le forcing de la dernière ligne droite. Et elles sont sur le terrain… «Aujourd’hui», explique Yoann, qui est le responsable des «Jeunes avec Jean-Luc Moudenc», «nous distribuons des tracts sur la thématique des transports. Nous avons aussi préparé des tracts spécifiques pour chaque quartier, que nous allons proposer pour en discuter avec la population.»

Yoann était déjà le responsable des Jeunes Populaires (le mouvement des jeunes UMP), et c’est tout naturellement qu’il a suivi le candidat de son parti, Jean-Luc Moudenc. Depuis deux mois, dès qu’il quitte son travail de juriste à Websourd, il consacre tous ses loisirs à battre la campagne. «Mais, il y a des personnes qui viennent d’horizons différents, de la jeune chambre économique, de l’UDI, du MoDem, de l’UNI…»

À ses côtés, Valentin, 18 ans, étudiant en économie : «Le plus sympa, ce sont les rencontres avec les gens. L’accueil est plutôt favorable, plutôt chaleureux.»

Valentin réalise aussi des vidéos qu’il poste sur les réseaux sociaux, Twitter, Facebook… Étudiant en Sciences Po et École de Commerce, Elliott, 20 ans, explique qu’il milite «pour des valeurs, pour l’idée qu’on se fait de Toulouse…»

«Quand on se promène avec Jean-Luc Moudenc, il y a beaucoup de gens qui pensent qu’il est le maire !», raconte Valentin. «Alors il répond ‘’Non, je suis l’ancien maire…. et le futur maire !’’»

Photo, BD, Twitter

Le maire actuel, c’est Pierre Cohen, PS, et il peut lui aussi compter sur des troupes jeunes et fraîches pour appuyer sa candidature. Ceux-ci se sont d’ailleurs rassemblés l’autre soir place du Peyrou, une place qui autrefois était plutôt d’ailleurs le lieu de ralliement des étudiants de droite : les temps changent. Là, Pierre Cohen, accompagné d’un de ses lieutenants, François Briançon, est accueilli à La Fabrique, par les jeunes militants.

«Ce soir, nous allons lui présenter des œuvres qui ont été réalisées par des jeunes artistes toulousains, et qui sont exposées ici : photo, bande dessinée, peinture, vidéo…», explique Grégoire, jeune militant socialiste. «Ces œuvres illustrent des parties du programme de Pierre Cohen qui ont été réalisées, c’est une sorte d’hommage à son action de maire.» Grégoire passe pas mal de temps lui aussi dans cette campagne : «On distribue des tracts, mais on tente également d’instaurer un dialogue, on parle du bilan de l’action du maire. Et puis nous assurons une présence massive sur Facebook et Twitter.» «Beaucoup de terrain !», confirme Stéphane Bonzom, secrétaire général des jeunes socialistes, étudiant en Droit. «On va sur les marchés pour discuter, recueillir les avis…»

Des moyens réduits

Pierre Cohen ou Jean-Luc Moudenc, les deux poids-lourds toulousains, peuvent compter sur des centaines de militants. Pour Élisabeth Belaubre, qui mène la liste «Rassemblement citoyen», avec le soutien de la députée européenne Corinne Lepage, le nombre est beaucoup plus restreint, les moyens aussi, mais la ferveur est bel et bien là ! Dans son local de la rue Palaprat, ce soir-là, c’est une réunion stratégique. Une trentaine de personnes, des plannings, des tâches que l’on se répartit… Tout le monde, colistiers compris, met la main à la pâte, comme Jean-Félix Honorine, président de Forces citoyennes. «Je laisse mes enfants à l’école, et après, je vais distribuer les tracts !», indique ce papa.

«Un petit point sur l’affichage», signale Élisabeth Belaubre. Elle énumère : «Kattia, c’est fait ! Pierre, c’est fait ! Camille et Cécile, c’est fait !… Qui a besoin de renfort ?»

«Ce qui nous a séduits, c’est le côté atypique d’Élisabeth», souligne Vincent. «On n’a pas l’impression de parler à une politique : elle est simple, directe, pragmatique… Les gens qui écoutent son discours sont tout de suite intéressés.»

Pragmatique ? Ni métro, ni tram, l’équipe propose une flotte de minibus adaptés aux besoins de la ville.

Jacques, qui est l’homme de la communication, jongle avec les réseaux sociaux. Il est ravi de cette aventure bon enfant, pleine de diversités revendiquées.

«Et tout ça avec un budget zéro !», dit-il.


Dominique Delpiroux

Jacques Le Bris's insight:


Je corrige :

 j'ai dit BBZ Budget Base Zéro, nuance :)

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March 10, 2014 9:27 AM
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«Petits candidats» à Toulouse : pourquoi ils y croient

«Petits candidats» à Toulouse : pourquoi ils y croient | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Mesurés à moins de 5 % d’intentions de vote par notre sondage, six des dix candidats toulousains ne sont sûrs ni d’être remboursés de leur frais de campagne, et encore moins d’entrer au Capitole. Tous promettent pourtant d’aller jusqu’au bout.

Mais qu’est ce qui fait encore courir les candidats aux élections municipales de Toulouse auxquels le sondage Ipsos pour «La Dépêche du Midi», «France 3 Midi-Pyrénées» et «France Bleu Toulouse», attribue moins de 5 % d’intentions de vote à un mois du scrutin ? Placés sous un seuil d’étiage qui les relègue au rang de «petits candidats», ils ne sont sûrs de n’être ni remboursés de leurs frais de campagne, et encore moins d’entrer par la petite porte de l’opposition au conseil municipal du Capitole. Leur réservoir électoral sonne creux ? Tous iront pourtant, coûte que coûte, au combat politique.

Jean-Christophe Sellin (FDG) : «Je ne suis pas un petit candidat !». Il a le couteau entre les dents et promet d’utiliser l’arme nucléaire du CSA contre le prochain institut de sondage ou média qui ne respectera pas l’intitulé de sa liste. Car Jean-Christophe Sellin en est convaincu : si Ipsos l’a mesuré à seulement 4 % les 21 et 22 février derniers, c’est parce qu’il a été présenté aux sondés comme le candidat du Parti de gauche. «Or, nous sommes officiellement déclarés en préfecture comme la liste A Toulouse, place au Peuple, Front de Gauche. Et là, ça change tout», considère le mélenchoniste, en rappelant que des précédents sondages respectueux du label FDG avaient évalué sa performance électorale à 10 % et 7 %. «Souvenez-vous que notre organisation a fait descendre plus de 50 000 personnes dans la rue, que Mélenchon a obtenu plus de 15 % à la Présidentielle à Toulouse», ajoute le candidat qui se place plus volontiers dans le camp des poids lourds : «Sérieusement, une liste estampillée FDG, c’est autre chose que de Veyrac ou Belaubre», soupire Sellin, en concluant que «4 %, ça ne correspond à rien. Évidemment, nous serons au-dessus de 5 %».

Christine de Veyrac (SE) : «On ne se bat pas pour des places ou de l’argent». Mesurée à 4 % par Ipsos, l’eurodéputée qui fait désormais campagne en dehors des partis a gagné 1 point d’intentions de vote par rapport au précédent sondage. Mais sa véritable influence politique, Christine de Veyrac la situe plus volontiers sur la qualité du débat électoral. «Nous sommes entrés en campagne sous le double signe de l’ambition et de la proximité, considérant que depuis trop longtemps, Toulouse fait du surplace. Sur bien des sujets, nous avons été aux avant-postes et contraints les autres candidats à venir sur notre terrain. C’est déjà une victoire sur ceux qui, par ailleurs, privilégient l’insulte et l’invective au dialogue. Si le score de 4 % se confirme, nous n’aurons ni élus ni remboursement de nos frais électoraux. Et alors ? C’est un risque que nous prenons en conscience parce que nous faisons de la politique au sens noble du terme. Les électeurs ont le choix : voter pour nous ou pour des étiquettes».

Jean-Pierre Plancade (SE) : «Nous serons au second tour». «Si les sondages faisaient une élection, alors je n’aurais pas consacré ma vie à la politique», déclare, philosophe, le sénateur de Haute-Garonne qui disputera les élections municipales à Toulouse en candidat indépendant. Ipsos lui prête un score de 2 % ? «Je ne sais pas comment travaillent les instituts, mais notre propre outil de mesure nous situe plutôt à 7 % aujourd’hui. Et comme dans toute élection, les derniers quinze jours seront déterminants. Avec un PS auquel les électeurs ont retiré leur confiance et une UMP embourbée dans les affaires, nous franchirons mécaniquement le seuil des 10 % et nous serons les arbitres du second tour», pronostique Plancade. Et s’il se trompe ? «Je n’aurais aucun regret. J’aime cette ville et ç’aurait été une grande frustration de ne pas aller au combat électoral».

Ahmed Chouki (NPA) : «Zéro regret». A 2 % d’intentions de vote, le candidat du NPA n’est pas déçu : «C’est autant que Plancade dont le budget de campagne est cinq fois supérieur au nôtre, et pas beaucoup moins bien que Sellin», constate Ahmed Chouki. «Nous avons réussi à constituer une liste, la plus jeune à Toulouse, à imposer les quartiers comme une thématique de campagne transversale. Si nous perdons de l’argent, ce n’est pas grave. Nous n’aurons pas perdu notre temps et nous nous serons fait entendre. Je pense cependant que dans l’intérêt du débat démocratique, les petits candidats devraient bénéficier d’un dispositif de soutien financier spécifique. Parlons-en aux parlementaires qui dans leur grande majorité défendent le principe du vote utile», ironise Chouki.

Sandra Torremocha (LO) : «Minoritaires, et alors ?». La candidate de Lutte Ouvrière ne se fait pas d’illusion. «Nous savons que nous sommes minoritaires et que nous ne serons pas élus. Mais dans un contexte de crise politique où l’électorat ouvrier ne sera pas épargné par l’abstention, il importe qu’à travers nous, ceux qui veulent exprimer leur révolte ou leur colère soient représentés».

Elisabeth Belaubre (RC) : «En campagne pour gagner». La candidate du Rassemblement Citoyen de Corinne Lepage n’a jamais fait mystère des raisons qui l’ont conduite à se présenter. Troisième adjointe de Pierre Cohen, son mandat a comme un goût d’inachevé. Elle qui aurait voulu faire beaucoup plus prend donc son destin politique en main. Et ce n’est pas le score de 1 % évalué pour elle par Ipsos qui entamera sa détermination : elle est en campagne pour la gagne.

Jacques Le Bris's insight:

Bonjour,

La Dépêche a raison.
Je le confirme ici, je suis une petite candidate.
En effet, en m'étirant bien le matin, je mesure 1,52m :)
Mais je n'ai pas les idées courtes.
Je suis fière de présenter avec mon équipe de Citoyennes et de Citoyens, tous issus de la société civile, 45 projets concrets, 100% possibles, 100% nécessaires et créateurs d'emplois.
http://le.rassemblement.citoyen.toulouse.midi-pyrenees.over-blog.com/2014/01/le-rassemblement-citoyen-municipales-2014-toulouse.html#Pro


De quoi redonner espoir à nos concitoyens qui se trouvent face à notre République en pleine déliquescence ; une vraie République bananière comme l'a indiqué Corinne Lepage venue le 10 mars soutenir notre liste.

Notre démarche pragmatique, loin de toute idéologie de droite ou de gauche, consiste à mettre en place le plus rapidement possible ce qui fonctionne par ailleurs en l'adaptant aux conditions toulousaines ; tout simplement pour mieux vivre à Toulouse.
Ceci devrait rassembler toutes les Toulousaines, tous les Toulousains et tous les Usagers de La Ville Rose (de jour comme de nuit).

Ils exprimeront d'ailleurs concrétement leur confiance retrouvée grâce à une politique fondée sur une base solide le 23 mars à la grande surprise des maîtres es-sondages bidonnés de la Capitale qui tentent d'entretenir un système agonisant.
Construisons nous-mêmes Demain !

Cordialement
Elisabeth Belaubre

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March 8, 2014 9:23 AM
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Rassemblement citoyen anti-abstention massive à Toulouse le 10 mars 2014

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March 5, 2014 10:11 AM
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Ahmed Chouki : « Cette campagne électorale est un véritable gachis »

Ahmed Chouki : « Cette campagne électorale est un véritable gachis » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
Par David Saint-SerninAhmed, vous étiez en meeting à la salle Mermoz ce lundi 3 mars. Malgré la venue d’Olivier Besancenot, la salle était loin d’être remplie. Est-ce une déception?

Très clairement, vu les conditions dans lesquelles se déroule la campagne et la manière dont les médias relaient nos informations, accueillir 232 personnes, chiffre officiel, est plutôt bien. Besancenot, nous l’a confirmé. Même à Paris, ils ne font pas plus de 500 personnes. On a donc pas à rougir. Vu le nombre de listes à gauche, l’on voit bien qu’il y a un émiettement de la mobilisation des militants. J’attends maintenant avec impatience de voir ce que vont faire les autres candidats dans les mêmes conditions que nous.

La presse serait donc responsable du manque de mobilisation autour de votre liste?

Ce que nous constatons, c’est que nous avons peu de relais médiatique de la part d’une certaine presse qui partage les intérêts de la liste de gauche à Toulouse. Cette presse ne s’intéresse pas à nous. Quand on parle de pluralité et d’indépendance de la presse, l’on voit bien que le besoin est criant dans notre ville.

« À Toulouse, les candidats se comportent comme des enfants dans une cours d’école »

Ce week-end, vous avez également été au centre d’une polémique déclenchée par Jean-Luc Moudenc contre l’entourage de Pierre Cohen. Que pensez-vous de ces attaques personnelles?

Déjà, je laisses les uns et les autres dire ce qu’ils veulent. Mais voir cette campagne tomber aussi bas, c’est vraiment dommage, plus que dommage. C’est du gâchis car on attend depuis six ans de s’exprimer sur les urgences sociales par exemple et pour l’instant, on ne parle que des petites anecdotes qui n’intéressent pas les citoyens…Ce climat est entretenu par l’équipe sortante qui refuse le débat et la contradiction. C’est flagrant lorsque nous apprenons qu’une réunion sur la politique de la Ville s’est tenue récemment à Toulouse avec Claude Bartolone est que tout ceci s’est fait en catimini avec des interlocuteurs triés sur le volet.

Quand on est sortant, que l’on dit tous les jours que ce que l’on a fait est très bien, il faut assumer et ne pas se fermer à la discussion. En ayant l’attitude qu’ils ont, les sortants ouvrent la porte à d’autres considérations que les programmes car les autres candidats doivent exister médiatiquement. Cela se traduit par la mise sur la place publique d’idée farfelues ou par une avalanche de petites phrases. Résultat, les candidats se comportent comme des gamins dans une cours d’école…

Dans un communiqué de presse, vous avez proposé de débattre avec Pierre Cohen et les autres candidats au milieu de la place Abbal, quartier Reynerie, ce jeudi 6 mars à 18h30. Espérez-vous réellement des réponses positives de leurs parts?

J’espère qu’ils vont me dire qu’ils sont prêts à débattre du bilan. Pierre Cohen accepte de débattre quatre jours avant le premier tour (dans le cadre d’un débat organisé par France 3 Midi-Pyrénées, NDLR). Tout cela ne va pas. On ne peut pas laisser cette équipe sortante se pavaner de la sorte jusqu’à trois jours du vote. Nous, on propose un débat clair, net et précis et tout de suite.

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