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Jacques Le Bris
June 20, 2023 3:26 AM
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Un panneau indiquant l’entrée dans la ZFE à Toulouse. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé qu’il pourrait assouplir le dispositif des zones à faible émission (ZFE) mi-juillet, après avoir reçu deux rapports sur le sujet. L’un d’eux sera rédigé par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui doit faire des propositions d’amélioration du dispositif, vu des métropoles qui appliquent la ZFE. Le président de Toulouse Métropole et maire de la Ville rose, Jean-Luc Moudenc, travaille à la rédaction d’un rapport sur l’application de la zone à faible émission (ZFE), qui vise à interdire progressivement la circulation des véhicules les plus polluants dans les métropoles. Ce document est écrit en collaboration avec la vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Anne-Marie Jean. Il sera remis au début du mois de juillet au ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, quelques jours après un rapport sénatorial portant sur le même sujet. « Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et la vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Anne-Marie Jean, sont chargés de me rendre un rapport au début du mois de juillet, sur, vu des métropoles qui appliquent la ZFE, qu’est-ce qu’il faut changer, qu’est-ce qu’il faut assouplir, quels sont les éléments que nous pourrions bouger. L’enjeu sera de pouvoir annoncer des assouplissements en fonction de ces deux rapports », a indiqué le ministre sur franceinfo, lundi 19 juin. Il n’a cependant pas précisé quels seraient les critères susceptibles d’être modifiés. Le ministre de la Transition écologique prêt à des « assouplissements » mi-juillet Face aux critiques des sénateurs de droite qui demandent un report du calendrier des zones à faible émission (ZFE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a ouvert la porte à des « assouplissements » mi-juillet. Mais il a aussi défendu le dispositif. « Les ZFE, c’est fait pour éviter les deux ans de perte moyenne d’espérance de vie de chaque Français lié à cette pollution atmosphérique », a-t-il rappelé, en déplorant « on a parfois tendance à faire comme si c’était quelque chose qui était fait pour emmerder les gens ». Il a reconnu une certaine « confusion » dans l’application des ZFE au niveau local, et a annoncé qu’il attendait le rapport sénatorial, et celui des métropoles de Toulouse et Strasbourg, pour ajuster le dispositif. 20 juin 2023
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Jacques Le Bris
June 30, 2020 2:17 AM
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Jacques Le Bris
June 4, 2020 9:20 AM
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Jean-Luc Moudenc, candidat à sa réélection aux élections municipales à Toulouse, veut mobiliser les abstentionnistes du 1er tour. Le maire sortant de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a repris pleinement son costume de candidat à sa réélection mercredi 3 juin, en tenant une conférence de presse au milieu d'une terrasse d'un bar toulousain face au Capitole. Une manière pour lui de remobiliser son électorat qui lui a fait défaut au 1er tour, le mettant ainsi en difficulté face à Archipel Citoyen. Contrairement à son adversaire, il ne change pas son projet pour s'adapter à la crise sanitaire mais le candidat a dessiné trois priorités. Les détails. Avec le Capitole en arrière plan, au milieu d'une terrasse d'un réputé bar de la Ville rose bondé de Toulousains, derrière un pupitre équipé de micros, le décor pouvait-il être plus parfait ? C'est dans cette mise en scène que le maire sortant de la ville et candidat à sa réélection, Jean-Luc Moudenc, a tenu une "déclaration solennelle de second tour des élections municipales", mercredi 3 juin. Une manière pour lui de contourner l'interdiction des réunions publiques et surtout "mettre en garde les Toulousains" contre une "union bancale, imparfaite et insincère", menée par l'EELV Antoine Maurice. Lire aussi : Municipales : comment la gauche a obtenu laborieusement son union à Toulouse "Le 28 juin, votre vote sera bien plus important que d'habitude pour une élection municipale (...) Parce que l'alternative proposée inclut des forces d'extrême-gauche particulièrement dangereuses, dont je dénonce le silence complice face aux violences (en référence aux diverses manifestations qui ont impacté notamment les commerçants ces derniers mois dans le centre-ville de Toulouse, ndlr)", a-t-il lancé. Après plusieurs autres sorties médiatiques récentes, la stratégie de Jean-Luc Moudenc est claire : jouer sur la peur et la crainte causée par certaines forces composantes d'Archipel Citoyen pour mobiliser son électorat. "Je lance un appel à vous, abstentionnistes du 1er tour, pour que vous soyez cette fois-ci au rendez-vous du vote décisif, maintenant que le risque du virus est derrière nous", avant de déclarer quelques minutes plus tard dans une séquence de questions-réponses : "nous avons étudié le taux d'abstention de chaque bureau. Nous allons aller chercher les abstentionnistes (...) L'électorat qui est traditionnellement à nos côtés nous a fait particulièrement défaut au 1er tour", admet l'élu sortant. Jean-Luc Moudenc s'est exprimé au milieu des Toulousains. Il est vrai que le 15 mars dernier, Toulouse a enregistré un record de participation historiquement bas, enregistré à 36,6%. Des statistiques qui avaient plongé le camp du maire sortant en grande difficulté face à une gauche qui préparait alors l'union de ses trois listes, qui avaient récolté un total de 52% des voix. Devant cette situation inconfortable, Jean-Luc Moudenc avait alors déclaré que l'élection "était faussée" par l'épidémie qui montait à une vitesse grand V dans le pays. Un programme inchangé mais des priorités Contrairement à la liste d'Archipel Citoyen qui entend améliorer son programme pour tenir compte de la crise sanitaire qui devient progressivement une crise social et économique, la liste Aimer Toulouse n'entend pas adopter une stratégie similaire. "Notre projet du 1er tour reste valide. Mais la crise commande de prioriser, alors nous avons déterminé trois priorités pour lesquelles nous y consacrerons l'essentiel de nos efforts", explique Jean-Luc Moudenc. Ce dernier érige ainsi en défi majeur du prochain mandat la question de l'emploi en misant sur l'innovation et la relance économique par les grands travaux. "Nous construirons le projet le plus écologique de France, la troisième ligne de métro, qui va permettre la création de plusieurs milliers d'emplois sur plusieurs années. Nous obtiendrons la ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux et nous construirons des routes adaptées à tous les modes de déplacement", lance le candidat. Celui qui est notamment soutenu par LR et LREM entend également mettre "plus de santé dans tous les quartiers", grâce notamment à la réalisation d'un réseau de maisons de santé dans tous les quartiers de Toulouse. Dernière priorité, "renforcer l'ordre à Toulouse". Le candidat, s'il est élu compte ainsi intensifier les patrouilles de police municipale en renforçant ses effectifs et amplifier le réseau de caméras de vidéosurveillance. Ses trois priorités phares seront-elles suffisantes pour remobiliser son électorat ? S'il veut garder son écharpe, il le faudra. Un sondage dévoilé vendredi 29 mai donnait Archipel Citoyen en tête avec 52% des votes contre 48% pour le maire sortant. "Le résultat final est incertain", reconnaît-il.
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Jacques Le Bris
March 15, 2020 6:31 PM
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Le maire sortant Jean-Luc Moudenc affrontera Antoine Maurice au second tour des Municipales à Toulouse Le maire sortant Jean-Luc Moudenc affrontera l'écologiste Antoine Maurice (Archipel Citoyen) au second tour des Municipales 2020 à Toulouse. Les résultats complets du premier tour. Le duel attendu aura bien lieu. Le second tour des élections municipales 2020 – s’il n’est pas reporté, compte-tenu des conditions dantesques de ce premier tour, en pleine épidémie de coronavirus – opposera le maire sortant Jean-Luc Moudenc (36 %, LR, et soutenu par LREM) à l’écologiste Antoine Maurice (27 %, soutenu par EELV, la France Insoumise, des dissidents socialistes et des citoyens). En troisième position, finalement à plus de 18 %, la candidate socialiste Nadia Pellefigue a d’ores et déjà annoncé qu’elle appelait au rassemblement des forces de gauche au second tour, tout comme Pierre Cohen auteur de 5,69%. Lire aussi : DIRECT. Élections municipales : suivez les résultats du premier tour à Toulouse et en Haute-Garonne 63,36 % d’abstention à Toulouse ! Ce premier tour a surtout été marqué par une très faible participation (36,64% de votants dans la Ville rose, contre 52,22 % en 2014), bien en-deça des chiffres au niveau national (45%). Voici les résultats totaux du premier tour des élections municipales à Toulouse : - Jean-Luc Moudenc – Aimer Toulouse – 36,16 %
- Antoine Maurice – Archipel Citoyen – 27,54 %
- Nadia Pellefigue – Une nouvelle énergie pour Toulouse – 18,54 %
- Pierre Cohen– Pour la cohésion ! L’autre choix – 5,69 %
- Quentin Lamotte – Rassemblement toulousain – 4,32 %
- Franck Biasotto – Toulouse belle et forte – 2,95 %
- Pauline Salingue – Toulouse anticapitaliste – 1,53 %
- Quentin Charoy – Toulouse Animaliste – 1,51 %
- Francis Manaud – Debout Toulouse – 0,94 %.
- Malena Adrada – Lutte ouvrière- faire entendre le camp des travailleurs – 0,46 %
- Peov Chankiry Duch – En avant Toulouse – 0,14 %.
- Julian Menendez Gonzalez – Toulouse aux travailleurs, pas aux spéculateurs – 0,22 %
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Jacques Le Bris
February 29, 2020 3:38 AM
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La Tribune, en partenariat avec le Medef, a invité les six principaux candidats aux élections municipales de Toulouse à débattre autour de leurs projets, au sein de la TBS. La Tribune a organisé au sein de TBS, jeudi 27 février, le premier Grand Débat d'avant premier tour des municipales qui aura lieu le 15 mars à Toulouse, en partenariat avec le MEDEF. Durant près de trois heures, Franck Biasotto, Pierre Cohen, Quentin Lamotte, Antoine Maurice, Jean-Luc Moudenc et Nadia Pellefigue ont débattu autour de leurs projets municipal et métropolitain, devant les acteurs de l'économie toulousaine autour de quatre thématiques (attractivité, mobilités, immobilier-urbanisme et fiscalité). Voici une liste (non exhaustive) des points à retenir, par candidat. Franck Biasotto - Il veut construire 25 000 logements sociaux en 5 ans
La tête de liste de "Toulouse Belle & Forte", et ancien adjoint au maire de Toulouse en charge du Logement, veut amplifier la construction de logements sociaux à Toulouse. Selon lui, 82% de la population toulousaine est éligible à ce type de logements. Pour lui, c'est une nécessité pour répondre aux près de 40 000 demandes de logements sociaux en cours sur le périmètre de Toulouse Métropole. "Dans le PLUi-H d'aujourd'hui, la maîtrise du foncier est inexistante. Il y a donc une urgence à le retravailler pour y remédier. Ce document prévoit la construction de 2 400 logements sociaux chaque année, mais il faut construire 25 000 logements sociaux d'ici 2025. De plus, je rappelle que les promoteurs sont un outil à qui le maire doit donner une feuille de route. On ne donne pas le territoire aux promoteurs", lance Franck Biasotto, qui veut également instaurer une politique d'accession à la propriété pour tous et à un prix maîtrisé. Lire aussi : Municipales : Biasotto veut encourager la vente de logements sociaux à Toulouse - Faire un événement culturel majeur autour de l'aéronautique
Sur un autre registre, le candidat soutenu par le MoDem, veut faire un lien entre la filière aéronautique, qui fait la réputation de Toulouse, et la culture. Il souhaite mutualiser les différents lieux et structures culturels de la ville pour créer de nouvelles interactions et collaborations entre les deux univers. "Nous n'avons pas porté la création d'un festival à Toulouse. Nous souhaitons donc créer un événement autour de la ville savante en réunissant tout le pôle d'attractivité, la Cité de l'espace et les secteurs spatial et aéronautique, pour valoriser l'industrie et mettre en relief la culture. Au delà de ça, nous voulons une culture éco-responsable, rayonnante et qui profite à tous", se projette l'ancien agent immobilier qui promet aussi la stabilité fiscale aux Toulousains et aux entreprises. Lire aussi : Municipales : Biasotto veut encourager la vente de logements sociaux à Toulouse Pierre Cohen - Report de la 3ème de ligne de métro au profit d'un réseau RER
L'ancien maire de Toulouse, de 2008 à 2014, porte publiquement un report de la troisième ligne de métro, qui devrait être livrée en 2025. Le membre du parti Génération-S veut favoriser d'autres mobilités, comme le tram, et déplacer la future ligne de métro, estimée à 2,7 milliards d'euros, au mandat 2026-2032. "Nous sommes dans l'obligation de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais il n'est pas question d'interdire la voiture pour entrer en ville. Aujourd'hui, l'urgence c'est un RER, avec un circuit étoilé que nous avons la chance d'avoir. Les nouvelles mobilités, et plus particulièrement les micromobilités, comme la trottinette par exemple, sont aussi une alternative à la voiture. En 6 à 10 ans, nous devons transformer toute la ville en terme d'aménagements piétonniers et cyclables, afin que ces micromobilités puissent être une façon de laisser la voiture à la maison voire la vendre", avance la tête de la liste "Pour La Cohésion" qui veut déclarer l'urgence écologique une fois aux affaires. Lire aussi : Municipales : Cohen promet un plan de réorganisation de l'espace urbain - Il veut élaborer une charte de l'aménagement, comme les deux autres candidats de la gauche
Comme Nadia Pellefigue et Antoine Maurice, Pierre Cohen souhaite mettre en place l'encadrement des loyers. Pour l'accompagner, il veut mettre fin, via une charte, à la gentrification de certains quartiers du centre-ville, ainsi qu'atténuer l'effet d'étalement urbain. "La gentrification est le résultat de la construction d'immeubles luxueux qui changent fondamentalement la sociologie mixte et populaire que peuvent avoir certains quartiers, comme Saint-Cyprien, par exemple. Il est nécessaire que la puissance publique ait une vision sur la façon dont la ville doit évoluer. Il y a une sorte de colère, parfois légitime, des populations qui voient pousser des immeubles qui modifient sensiblement leur quartier et leur environnement", critique Pierre Cohen, qui veut davantage associer les habitants en amont de chaque projet d'urbanisme. Lire aussi : Municipales : "Moudenc prépare la vente de Toulouse" pour Cohen Le Grand Débat de La Tribune a réuni 500 personnes à TBS et plus de 7 000 ont suivi le live sur les réseaux sociaux (Crédits : Rémi Benoit). Quentin Lamotte - Améliorer la propreté de Toulouse
Plutôt discret lorsqu'il s'agit de dévoiler son programme à la presse, le candidat du Rassemblement National a présenté sa politique d'attractivité pour Toulouse, lors du débat organisé par La Tribune et le MEDEF, basée sur trois piliers : le soutien aux commerces de proximité, notamment ceux du centre-ville affectés par les différents mouvements sociaux, développer le tourisme de loisirs et améliorer la sécurité et la propreté de Toulouse. "La propreté et la sécurité participent fortement à l'image que nous renvoyons à l'extérieur. Il faut donner un environnement favorable à nos commerçants, qui n'attendent pas de nous des aides et des subventions, mais qu'on leur permette d'exercer leur profession dans de bonnes conditions. Il faut exiger de l'État une sécurité à Toulouse et un encadrement des manifestations (en demandant des effectifs de policiers nationaux supplémentaires, ndlr). De plus, je pense que l'on ne devrait pas fermer la ville à la voiture car le commerçant vit grâce aux clients des communes voisines qui viennent faire des achats à Toulouse", estime-t-il. Lire aussi : Municipales : Quentin Lamotte (RN) veut plus de bio dans les cantines scolaires - Prolonger les lignes A et B du métro
Concernant les mobilités, Quentin Lamotte propose de changer le champ de réflexion autour du métro. Il souhaite mettre en place un réseau métropolitain qui ne s'arrête pas aux frontières de Toulouse, afin de lutter contre les embouteillages. D'après une étude de l'institut INRIX sortie en 2018, un Toulousain passe 130 heures en moyenne par an dans les bouchons. Un chiffre revu à la hausse, à 158 heures, par TomTom. La tête de liste du "Rassemblement toulousain" veut également réaliser une ligne de tramway directe entre la gare Matabiau et l'aéroport Toulouse-Blagnac. "Il y a une absence de vision à long terme pour notre ville. La voiture, le vélo et les transports en commun doivent co-exister dans la Ville rose. Je propose de faire le prolongement de la ligne A sur les communes de l'Union et Tournefeuille et Aucamville pour la ligne B, en complément du prolongement qui est en cours vers Labège. Dans un second temps, le tramway aéroport-gare sera réalisé en prolongeant la ligne de tram T2 du terminus actuel, Palais de justice, jusqu'à la gare. Pour ce faire, je propose la couverture des voies ferrées entre la gare et l'avenue Camille Pujol, afin d'y faire passer le tramway", propose le candidat qui veut aussi mettre en place une police dans les transports en commun. Antoine Maurice - Il n'arrêtera pas le projet de 3ème ligne de métro et propose une nouvelle gouvernance pour les transports
"Je ne serais pas le maire qui arrêtera le projet de la troisième ligne de métro", a déclaré Antoine Maurice au cours du débat organisé par La Tribune. Cependant, la tête de liste d'Archipel Citoyen admet que cette ligne de métro supplémentaire ne peut répondre seule aux besoins de déplacement des Toulousains. Il souhaite également réaliser quelques 1 000 kilomètres de pistes cyclables en plus dans la Ville rose, durant le mandat, afin d'encourager l'utilisation de ce moyen de transport doux. Ainsi, le candidat dont la liste est soutenue par Europe Écologie Les Verts et La France Insoumise, souhaite doubler le budget vélo pour passer de 25 millions d'euros à 50 millions par an. "Nous engagerons un plan d'urgence de développement des bus, nous allons améliorer les lignes existantes et en créer des nouvelles. Par ailleurs, nous devons travailler à la décongestion de la ville à travers le RER toulousain, notamment en engageant une nouvelle gouvernance des transports qui fasse en sorte que toutes les collectivités se retrouvent dans une instance commune de gouvernance", propose-t-il. Lire aussi : Municipales : Archipel Citoyen contre de futures grandes surfaces - Instauration d'une charte de l'aménagement "contraignante" pour les promoteurs
Comme certains de ses adversaires, Antoine Maurice défend l'élaboration d'une charte "exigeante" encadrant les pratiques des promoteurs immobiliers. Cette charte permettra de mettre au centre des enjeux la typologie, l'accessibilité, l'efficacité énergétique, l'utilisation de matériaux biosourcés, etc. "Nous ne donnerons pas les permis de construire si la charte n'est pas respectée. Pour nous, il s'agit de mettre fin à ce qui se passe aujourd'hui, c'est-à-dire deux tiers des constructions qui ne sont pas destinées à des gens qui vont y habiter, des logements qui ne sont pas de qualité et qui ne répondent pas aux besoins des habitants". Lire aussi : Municipales : Maurice promet un vote citoyen sur l'encadrement des loyers Pendant près de trois heures, les candidats ont débattu autour de leur projet municipal et métropolitain pour Toulouse (Crédits : Rémi Benoit). Jean-Luc Moudenc - Il promet d'étudier la possibilité d'une connexion directe entre le MEETT et l'aéroport
Le maire sortant et candidat aux élections municipales de Toulouse a défendu son bilan durant le débat de La Tribune. Interrogé sur le coût de 311 millions d'euros HT du futur parc des expositions et centre de conventions de Toulouse Métropole au Nord de Toulouse, Jean-Luc Moundenc voit cette infrastructure comme un élément d'attractivité de la Ville rose. Selon lui, à l'ouverture du MEETT, au mois de juin prochain, Toulouse va passer du 7ème au 3ème rang national en terme de capacité d'accueil des congrès. Le candidat soutenu par six formations politiques dont Les Républicains (LR) et La République en Marche (LREM), estime les retombées économiques de cet équipement à 230 millions d'euros par an pour le tissu économique toulousain. Cependant, comment les différents congressistes, intervenants et public non toulousains accéderont à ce lieu depuis l'aéroport de Toulouse ? En raison d'une rupture de charge, le temps de trajet en transports publics est évalué à 40 minutes, ce qui peut être un point de réticence. Un vision que partage et soulève la tête de liste d'Aimer Toulouse. "À l'entrée en fonction du MEETT, le prolongement du tramway sera opérationnel pour s'y rendre. Pour autant, la liaison directe avec l'aéroport est une question qui se pose. Nous allons renforcer la ligne de bus 30 de manière à réduire le trajet à 20 minutes. Par ailleurs, l'idée d'une liaison directe en tramway depuis l'aéroport fait l'objet d'une étude. C'est un investissement compris entre 80 et 100 millions d'euros et ce serait un avantage de mettre le MEETT à 5 minutes de l'aéroport, c'est dans ce sens là que nous travaillons", précise-t-il. Lire aussi : Municipales : Moudenc aussi contre les vols de nuit (commerciaux) - Il compte réviser le PLUi-H
De plus, sur la thématique de l'immobilier, Jean-Luc Moudenc plaide la continuité avec quelques modifications sur le PLUi-H qu'il a lui-même élaboré et entré en vigueur en avril 2019. Selon lui, le défi du futur maire est de travailler avec les citoyens pour surmonter les différentes contradictions. Ainsi, il propose l'élaboration d'une charte sur l'identité/l'esthétique urbaine, dans tous les quartiers de Toulouse, en collaboration avec les citoyens et associations. "Dans une ville comme la nôtre, le plan d'urbanisme est en révision permanente. Il s'agit de faire face au développement considérable de notre agglomération. Il faut construire avec un énorme problème qui est la contradiction des gens. Chaque fois que l'on annonce un programme immobilier, l'environnement et les riverains sont plutôt contre, et en même temps, nous avons 38 000 dossiers de demandes de logements sociaux en attente". Lire aussi : Municipales : Moudenc promet un "Code de la rue" pour les mobilités Les candidats ont été interpellés au cours de la soirée par des entrepreneurs toulousains (Crédits : Rémi Benoit). Nadia Pellefigue - Elle promet d'intégrer les entreprises à la gouvernance des transports
Lorsqu'elle a été interrogée par un chef d'entreprise toulousain, sélectionné par le MEDEF, sur la création d'une instance ou d'un comité qui permettrait d'associer les entreprises aux décisions concernant les mobilités, la tête de liste d'"Une Nouvelle Énergie", promet une nouvelle gouvernance. Nadia Pellefigue souhaite modifier les modes de décisions actuels, réunir tous les acteurs "autour de la table", afin de régler les problématiques autour des moyens de transport. "Les entreprises financent à hauteur de 60 % les moyens de transports sur la métropole toulousaine via le versement transport. Lorsque l'on parle de partenariat, il y a une règle simple : qui finance participe à la gouvernance. Nous souhaitons que dans cette nouvelle gouvernance figurent les entreprises et leurs représentants, la Région, la Métropole mais également le Département pour que nous soyons capables, à la bonne échelle locale, de trouver les réponses et l'assiette fiscale qui permet d'intervenir", promet-elle, tout en se disant favorable à la troisième ligne de métro. Lire aussi : Municipales : qu'est-ce-que l'Octogone Parc de Nadia Pellefigue ? - Aller vers une baisse de la CFE pour les entreprises
Comment la collectivité peut-elle soulager les chefs d'entreprises ? Le tissu économique toulousain estime la fiscalité trop contraignante pour l'attractivité de la ville. La candidate UNE-PS-PC-PRG au Capitole, veut arrêter l'augmentation de la cotisation foncière des entreprises (CFE), voire la baisser pour accueillir de nouveaux contributeurs. "Si nous devons augmenter nos recettes, alors nous avons intérêt à être ambitieux sur la question de l'attractivité et l'implantation de nouveaux contributeurs. En matière de contribution, nous sommes sur une séquence inégalée. Durant les derniers mandats, nous avons vu l'augmentation de 15 % des impôts aux particuliers et également de 7,7 % à destination des entreprises. Il y a une partie sur laquelle la Métropole à un pouvoir de taux. En France, nous sommes numéro 1 sur la cotisation foncière des entreprises (CFE), devant d'autres villes qui ont un dynamisme économique réel comme Lyon par exemple", regrette-t-elle. Lire aussi : Municipales : Pellefigue a-t-elle la liste écologiste la plus ambitieuse ? Israa Lizati
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Jacques Le Bris
December 16, 2019 5:10 PM
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Quelle est leur vision de Toulouse ? Quelle vie offirir au Toulousains alors que la ville accueille de plus en plus d'habitants ? France Bleu Occitanie a fait débattre quatre candidats sur les ramblas, ce vendredi entre 18h et 19h30. Retrouvez leurs principales prises de position. Trois mois avant le premier tour des municipales, France Bleu Occitanie organisait le premier débat de la course au Capitole sur les "ramblas", le nouvel aménagement des allées Jean Jaurès en centre-ville (dont l'inauguration officielle a été reportée, à cause du fort coup de vent). L'événement était diffusé en direct depuis le café Les Ramblas, sur les allées Jean Jaurès, ce vendredi 13 décembre entre 18h et 19h30. Quelle est leur vision de la ville ? De ses aménagements ? Comment répondre au défi de cette population qui grossit d'année en année ? Quatre candidats déjà déclarés s'affrontaient : - Le maire sortant LR Jean-Luc Moudenc,
- la socialiste Nadia Pellefigue,
- la tête de liste EELV d'Archipel Citoyen Antoine Maurice
- et le représentant du Rassemblement National Quentin Lamotte
Voici leurs positions résumées ci-dessous sur cinq grands thèmes. Le défi de la croissance démographique Jean-Luc Moudenc : Il plaide pour une densité modérée, rappelle qu’il n’y a pas moins de 36.000 demandes de logements en attente. Antoine Maurice : Il estime qu'il ne faut pas faire miroiter que la croissance démographique de Toulouse est une chance. "Nous avons besoin d’une croissance à l’échelle de la région." Quentin Lamotte : Il faut démétropoliser Toulouse, selon lui. "L’hypermétropolisation, c’est ce qu’on vit aujourd’hui." Nadia Pellefigue : Elle souhaite que les Toulousains qui habitent déjà la ville soient associés en amont à l’urbanisation, qu’on garantisse que les équipements (les écoles, les crèches…) soient à la mesure de la nouvelle population. Jean-Luc Moudenc et Antoine Maurice. © Radio France - Magalie Lacombe L'aménagement urbain : l'exemple des ramblas Antoine Maurice : Il estime que l'on doit avoir une autre vision de l’espace public qui donne de la place à la convivialité, aux vélos… Selon lui, c’est la volonté de confier les parkings à des entreprises privées qui a motivé le réaménagement des ramblas. Quentin Lamotte : "Mardi dernier, une dame s’est fait arracher son collier sur les ramblas. Il faut sécuriser la ville." Nadia Pellefigue : "Je regrette que l’équipe sortante lance seulement maintenant un appel à projet sur les ramblas". Jean-Luc Moudenc : Il faut organiser l’espace public autrement, au profit des piétons, en faisant reculer la voiture. Cela fait longtemps qu’il n’y avait pas eu un tel mouvement d’aménagement. Nadia Pellefigue et Quentin Lamotte © Radio France - Magalie Lacombe La Tour Occitanie : un projet qui divise à lire aussi La Tour d'Occitanie à Toulouse sera "la plus ouverte possible aux Toulousains" promet le promoteur Nadia Pellefigue : Elle est très critique sur la Tour Occitanie. Quentin Lamotte : "Voilà un sujet qui aurait mérité un référendum local." Il n’est pas opposé à la construction de cette tour. Antoine Maurice : Pour le représentant d'Archipel citoyen, Jean-Luc Moudenc confond le nombre de réunions sur les projets et la prise en compte des avis. "Les quartiers de Toulouse ont été oubliés", s'indigne-t-il. Jean-Luc Moudenc : Le maire sortant rappelle que 90% des investissements de la collectivité ont été mis dans des quartiers hors centre-ville. Le logement : comment rattrapper le retard ? Quentin Lamotte : "Il faut que l’on construise du beau." Nadia Pellefigue : Selon elle, il faut des constructions plus responsables. Il faut tendre vers plus de qualité, de plus d’autonomie énergétique. Il faut que les familles toulousaines puissent rester vivre dans Toulouse. Jean-Luc Moudenc : "Il y a des besoins d’accueil." Selon le maire sortant, l’augmentation du prix des logements à Toulouse est une réalité, mais elle augmente moins qu’ailleurs car 85% des prix à la vente des logements construits à Toulouse sont encadrés. Antoine Maurice : Il faut partir des besoins des habitants et habitantes. On construit pour le "Toulouse qui va bien". On repousse les classes populaires et les classes moyennes. Il faut engager un audit des immeubles vides, pour répondre à la crise. Les transports : comment réduire les problèmes de mobilité ? Nadia Pellefigue : En moyenne les Toulousains passent 6 jours dans les bouchons par an. Le sujet, c'est l'insuffisance de l'offre de transports en commun, la nécessité de mettre en place des tarifs solidaires. Quentin Lamotte : L'idée de gratuité des transports me semble inopérante, car quand c'est gratuit, tout le monde paye. Antoine Maurice : On ne prend pas un transport en commun qui n'existe pas. Toulouse a 30 ans de retard dans le développement d'alternatives à la voiture individuelle. Jean-Luc Moudenc : Il y a 130.000 déplacements en transports en commun à Toulouse par an. Effectivement nous avons des bouchons, dûs au développement de notre métropole. Nous avons mis au point un plan de transport avec des investissements records. Le doublement de la ligne A s'achève le mois le prochain... Une troisième ligne de métro ? Quentin Lamotte : "Je n'aurai pas fait ce tracé-là. Mais il faut arrêter de reculer constamment, nous avons un retard considérable sur le développement. Il faut que les terminus de métros soient prolongés en dehors de Toulouse." Nadia Pellefigue : "J'y suis favorable. " Antoine Maurice : "Ca ne résoudra pas les problèmes de structure. Nous ferons en sorte de phaser la troisième ligne, et de dégager des moyens pour des problèmes urgents." Jean-Luc Moudenc : Le maire sortant estime que Nadia Pellefigue n'est pas claire sur ce sujet. Et qu'il y aura une remise en cause de la troisième ligne en cas d'élection de Nadia Pellefigue ou Antoine Maurice. Il s'engage à ne pas augmenter les impôts. En fait-on assez pour le vélo ? Nadia Pellefigue : "Il y a eu des drames, des accidents de cyclistes, non loin des ramblas. Nous devons améliorer les déplacements. Je suis favorable à la piétonnisation de la rue de Metz." Jean-Luc Moudenc : "Je suis favorable à un réaménagement de la rue de Metz." Le rayonnement de Toulouse Nadia Pellefigue : "Il faudrait porter des projets plus importants, que la ville soit plus attractive, notamment en matière de tourisme. C'est une chimère de se battre sur le classement à l'Unesco de la ville." Quentin Lamotte : "Beaucoup de gens ont peur à Toulouse. Il faut régler le problème de la sécurité. On sous-utilise le canal du Midi." Antoine Maurice : "Le rayonnement n'est pas une fin en soi. Il faut que ce soit porteur de sens. Nous voulons une ville de transition écologique, démocratique..." Jean-Luc Moudenc : "Il faut d'abord reconnaître que le rayonnement est déjà très fort."
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Jacques Le Bris
September 12, 2018 1:53 PM
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Jacques Oberti, président du Sicoval, reste attentif au cheminement du projet amenant la troisième ligne du métro au sud-est de Toulouse. Le président du Sicoval, Jacques Oberti, s’est voulu confiant quant à l’arrivée du métro dans le sud-est de Toulouse, durant sa conférence de rentrée, mardi 11 septembre. Il attend que la desserte soit déclarée d’utilité publique afin de rendre le projet irréversible avant les prochaines élections municipales. L'heure est à l'apaisement du côté du Sicoval en ce qui concerne la mobilité. Lors de la conférence de rentrée de la communauté de communes du sud-est toulousain, mardi 11 septembre, son président, Jacques Oberti, s'est montré confiant sur l'arrivée du métro sur son territoire. "Le Sicoval sera desservi par deux lignes de métro, la troisième ligne jusqu'à la gare de Labège, La Cadène, et l'interconnexion entre les stations de Ramonville et l'INPT, avec la prolongation de la ligne B", a expliqué le président du Sicoval. Cependant, il tient à ce que la décision de faire venir le métro dans le sud-est de Toulouse soit marquée dans le marbre rapidement. "Il faut absolument qu'avant les échéances (municipales, ndlr) de mars 2020, nous ayons franchi un certain nombre d'étapes qui rendent ce projet irréversible. Ce sont toutes les étapes de développement du projet jusqu'à la déclaration d'utilité publique, comme des signatures de réserves foncières ou le démarrage de certains travaux de préparation des infrastructures", a précisé le président du Sicoval. La troisième ligne de métro était l'une des promesses de campagne de Jean-Luc Moudenc lors des municipales de 2014. Depuis, le projet a bien avancé. Lors du comité syndical du 11 juillet dernier, Tisséo a dévoilé le tracé qui sera soumis à une enquête publique courant 2019. Le début des travaux est envisagé en 2019-2020 pour une mise en service en 2024-2025. Jacques Oberti explique qu'"il y a eu beaucoup de réunions d'échanges au niveau politique et au niveau technique de manière à tenir l'échéance des décisions avant les prochaines municipales et faire en sorte d'inviter le préfet à signer la déclaration d'utilité publique. Toutes les conditions pour servir ces objectifs nous semblent aujourd'hui réunies". En ajoutant tout de même : "dire qu'on est pleinement rassurés serait sans doute une mauvaise vision des choses et risquerait de donner l'impression que la messe est dite". Jusqu'à sept millions d'euros par an En début d'année, un rapport de la Commission d'enquête publique préconisait de réaliser les travaux de la troisième ligne de métro en deux temps, jusqu'en 2030. Cette suggestion avait été rejetée par le président du Sicoval qui déclarait : "On ne peut pas valider la conclusion de la commission d'enquête publique. Un tel choix ferait remonter à la surface la hache de guerre". Lire aussi : Le président du Sicoval exige "sa" troisième ligne de métro en 2024 Il faut dire que la communauté de communes investira lourdement dans le budget annuel du réseau de transport en commun Tisséo pour avoir le métro sur son territoire : sept millions d'euros à l'horizon 2025-2030 contre 1,5 million aujourd'hui. "Le Sicoval construit une réserve pour pouvoir prendre part au projet", selon Jacques Oberti. La troisième ligne de métro nécessite au total 1,3 milliard d'euros d'investissements à l'ensemble des acteurs du dossier. Pour voir ce projet se concrétiser, le président du Sicoval avait notamment rencontré le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc et le président de Tisséo-Collectivités Jean-Michel Lattes. Ils se sont mis d'accord sur les infrastructures de transports en 2016 et sur le montage financier en 2017. Des accords qui contribuent également à rendre irréversible le projet amenant le métro sur le territoire du Sicoval. Bryan Faham
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Jacques Le Bris
April 17, 2018 7:54 AM
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Plusieurs véhicules ont été incendiés dans le quartier du Mirail à Toulouse./ Photo DDM, Lionel Laparade Les hostilités ont repris à Toulouse, ce lundi soir, entre émeutiers et forces de l’ordre à la Reynerie mais aussi à Bellefontaine, dans le quartier du Mirail, et dans les quartiers de la Faourette et Bagatelle de l'autre côté du périphérique. Les premiers feux de containers à ordures ont été signalés vers 19h15. La situation est restée tendue une partie de la nuit avec une vingtaine de véhicules qui ont été incendiés, selon le syndicat de policiers Unité SGP-FO. L'intervention des pompiers ne s'est achevée que vers 4 heures du matin. Pendant plusieurs heures, le face-à-face entre jeunes et policiers s’est traduit par un jeu « du chat et de la souris » dans le quartier. Ces derniers ont été pris pour cible dans la rue mais aussi depuis des appartements à l'aide divers projectiles et de tirs de mortier d'artifice. Les policiers ont riposté à l'aide de flash-balls et de grenades lacrymogènes. Selon le syndicat Alliance, "les émeutiers étaient organisés en groupes de 30 à 40 personnes chacun". 18 personnes interpelléesUn important dispositif avait été mis en place par la police, avec l’appui d’une compagnie de CRS et de l’hélicoptère de la gendarmerie. La situation était qualifiée de « tendue » par les intervenants. Ce mardi matin, aucun blessé n'était à déplorer mais de très nombreux véhicules ont brûlé. En tout, 18 personnes ont été interpellées pour des faits de violences, de destruction de bien par incendie et d'outrage. Ces violences urbaines avaient été « annoncées » un peu plus tôt dans la journée sur les réseaux sociaux où certaines personnes appelaient à des violences contre les policiers. Les autorités avaient donc prévu un "dispositif conséquent" pour la soirée. Le préfet de la région et de la Haute-Garonne, Pascal Mailhos, a condamné, ce mardi matin, "avec la plus grande fermeté ces faits de violence qui conduisent à la destruction des biens privés et mettent en danger des vies humaines". Il salue par ailleurs l'action des forces de police "qui a permis de contenir les incidents et de rétablir le calme dans le quartier malgré des actions hostiles et violentes" et appelle au retour au calme "pour que cessent ces actions violentes". Dans un tweet, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, exprime sa reconnaissance aux forces de l’ordre et aux pompiers pour leur mobilisation et les 18 interpellations. "Le dialogue que nous tiendrons au côté de l’Etat doit apaiser la situation et combattre rumeurs et instrumentalisations", a ajouté le maire de la Ville rose. Grand #Mirail : Après une 2è nuit de violences & de voitures brûlées, reconnaissance aux forces de l’ordre & pompiers pr leur mobilisation & les 18 interpellations. Le dialogue que ns tiendrons au côté de l’Etat doit apaiser la situation & combattre rumeurs & instrumentalisations — Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) 17 avril 2018
Dans un communiqué, le syndicat Unité SGP-FO demande, lui, "la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs de ces inacceptables agissements et salue la détermination et la maîtrise des effectifs engagés dans cette configuration de maintien de l’ordre, aussi atypique que dangereuse." Deuxième soirée de violencesDéjà, dans la nuit de dimanche à lundi, les forces de l'ordre avaient vécu des scènes "d'une grande violence" dans le grand quartier du Mirail. 200 policiers, gendarmes et CRS avaient été mobilisés. Une quinzaine de voitures avaient été incendiées. Suite à cette première soirée de violences, la préfecture de Haute-Garonne avait décidé d'interdire la vente d'essence en jerrican entre lundi après-midi et mercredi soir. Les quartiers de la Reynerie et de Bellefontaine, à Toulouse, sont classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP). Le quartier du Grand Mirail, connu pour ses trafics de drogue et ses règlements de comptes, a été retenu par le gouvernement pour l'expérimentation de la police de sécurité du quotidien (PSQ). CLAIRE LAGADIC
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Jacques Le Bris
January 29, 2018 9:35 AM
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Cher(s) Ami(s),
Samedi dernier, nous étions plus de 800, salle Mermoz, pour partager la traditionnelle galette et nous projeter sur une nouvelle année pleine de réalisations. Ensemble, nous devons faire grandir Toulouse, sans jamais la trahir. Allier proximité et grands projets, pour préserver notre douceur de vivre et préparer l’avenir. Afin de continuer ce moment d'échange, j’ai souhaité prendre la plume, pour vous dire mon amour de « Toulouse d’aujourd’hui » tout en dessinant mon ambition pour celle de demain. Retrouvez cette lettre adressée rien qu'à vous, nos chers amis, en un clic : https://issuu.com/jlmoudenc/docs/a___vous_de_raconter_l_avenir_de_to Bien amicalement, Jean-Luc Moudenc Maire de Toulouse Président de Toulouse Métropole
Tél. 06.45.66.21.44 (messagerie) BP 11111 – 31011 Toulouse Cedex 6
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Jacques Le Bris
December 21, 2017 6:37 AM
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J'ai décidé d'être 1 maire libre ! Il est tjs bon de mettre "les points sur les i" concernant notre méthode. Je refuse d'être un courtisan du Gouvernement, tout comme je refuse d'être ds la critique systématique. C’est ce que j’ai rappelé à l’opposition municipale #CMToulouse
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Jacques Le Bris
March 3, 2017 1:26 AM
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Jean-Luc Moudenc, président de So Toulouse et de Toulouse Métropole. Avec 610 emplois créés d’ici trois ans, l’agence d’attractivité So Toulouse dresse un premier bilan encourageant. Mais la marque So Toulouse elle-même souffre d’un déficit de notoriété. Toulouse est-elle suffisamment attractive ? « Après un travail mené avec des intervenants extérieurs, il apparaît une distorsion entre le fort dynamisme de la métropole, classée première de France, et le ressenti de ce dynamisme. Cette attractivité de la métropole toulousaine doit devenir plus évidente », estime Jean-Luc Moudenc, président de So Toulouse et de Toulouse Métropole. La marque même So Toulouse souffre d’un déficit de notoriété et reste en débat.. La stratégie d’image et de promotion de la métropole, pour une durée de quatre ans, sera d’ailleurs confiée, dans quelques semaines, à une agence de communication qui devrait permettre de statuer. Déjà, en février 2016, en créant l’agence d’attractivité So Toulouse qui regroupe désormais l’office du tourisme, l’agence de développement économique Invest in Toulouse et la Sem Convention Bureau pour le tourisme d’affaires, Jean-Luc Moudenc avait souhaité mettre en place « une force de frappe cohérente pour vendre la destination ». En clair, sont ciblés par l’agence les investisseurs pour le développement économique et l’emploi, les congrès et les touristes. 610 emplois créés d’ici trois ansSo Toulouse a ainsi accompagné en 2016 l’implantation de dix-sept entreprises extérieures représentant 610 emplois d’ici trois ans. Les secteurs du numérique et des sciences de la vie sont les plus fortement représentés. Et le projet de « creative district » à l’image de Berlin, autour des quartiers Marengo, Bayard et Saint-Aubin, regroupant aujourd’hui cinq projets numériques parmi les dix-sept, reste d’actualité. A citer par ailleurs, l’arrivée de l’Américain Hyperloop à Francazal, et du Suisse Clariant dans le bioparc Oncopole, classé parmi les leaders mondiaux de la chimie, qui crée à Toulouse une entité de R&D spécialisée dans les ingrédients actifs pour le marché de la cosmétique. « Nous devrions constituer à Toulouse une équipe de vingt-cinq personnes d’ici 2019 », témoigne Ernesto Horikoshi, responsable de Clariant Active Ingredients. Un écosystème favorable, mêlant acteurs de l’aéronautique, universités et recherche, a aussi amené Nexess à s’installer à Blagnac. Leader européen des objets connectés dans l’industrie, l’entreprise envisage d’embaucher une trentaine de personnes à Toulouse dans les trois ans. Record de fréquentation en 2016 pour l’aéroport et la Cité de l’EspaceToujours au quatrième rang national en termes de congrès, Toulouse brigue la troisième place d’ici 2021. Le Hall 7 de l’actuel Parc-Expos du Ramier a été modernisé pour permettre d’accueillir des prestations de plus de 1500 personnes, en attendant l’offre du nouveau parc des expositions d’Aussonne en 2020. Côté tourisme, la barre des 8 millions de passagers a été franchie pour la première fois par l’aéroport de Toulouse-Blagnac soit une progression de 5,4% en 2016. De plus, la Cité de l’Espace a enregistré une année record avec 323.000 visiteurs en hausse de 8%. Par contre, le musée Aeroscopia et Let’s Visit Airbus pointent en baisse à 19%. Le taux d’occupation dans l’hôtellerie a augmenté de 2,4 points pour atteindre 79,3% en semaine et 51,3% le week-end. Un baromètre partagé avec les acteurs touristiques (musées, aéroport, hôteliers) a été mis en place pour un meilleur suivi. Ces ingrédients de l’attractivité économique et touristique restent à conforter. Jean-Luc Moudenc propose un bilan annuel des actions de So Toulouse, qui permettra d’en mesurer l’impact. Isabelle Meijers
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Jacques Le Bris
September 14, 2016 2:55 AM
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Le projet de grand parvis de la basilique Saint-Sernin. La mairie de Toulouse a présenté ce mardi 13 septembre le projet Grand Saint-Sernin. Le chantier de revalorisation de ce site majeur de la ville démarrera en janvier 2017 et doit lui donner un argument supplémentaire pour sa candidature au classement par l’Unesco. Après la place Saint-Pierre, la Daurade ou encore la rue des Lois, c’est un autre grand chantier d’aménagement du centre-ville de Toulouse qui commencera début 2017. Dessiné par l’architecte-urbaniste catalan Joan Busquets dont la mission a été élargie à ce site majeur du patrimoine toulousain, le projet Grand Saint-Sernin a reçu en mai dernier l’avis favorable du ministère de la Culture. La phase de concertation qui démarre ce mardi 13 septembre, va permettre aux riverains, commerçants et Toulousains en général de donner leur avis et leur contribution en ligne, sur un site dédié, jusqu’au 15 octobre. Le permis d’aménagement devrait intervenir en novembre et le début des chantiers concessionnaires en janvier 2017 pour un démarrage au mois d’août, des travaux d’aménagement proprement dits de la place, qui courront jusqu’en septembre 2019. Une centaines d’arbres plantés Ce projet de requalification autour de la basilique Saint-Sernin, qui accueille chaque année quelque 300.000 visiteurs, vise à revaloriser ce quartier historique dont une grande partie de l’espace est aujourd’hui occupée par un parking destiné à disparaître. Végétalisée avec la plantation d’un centaine d’arbres, la place repensée s’organisera avec, au nord de l’édifice roman, un périmètre engazonné sur l’emplacement de l’ancien cloître. Il sera bordé par un espace arboré, relevé de 40 cm, à l’endroit où s’élevait autrefois le logis abbatial. Un jardin public sera créé au chevet de la basilique et à l’opposé, côté musée Saint-Raymond, le parvis de la basilique, pavé et agrémenté d’une fontaine, contribuera à faire de cette place un lieu « apaisé », épargné par le trafic automobile de transit. Le chantier, qui durera deux ans et demi, sera aussi l’occasion pour la ville de restaurer le massif occidental, caché depuis 2008 par un filet pour prévenir la chute de pierre, les peintures du transept nord et d’assainir la crypte. Il prévoit également l’installation d’un « musée de l’oeuvre » à proximité de la basilique, destiné à présenter l’histoire de l’édifice. Déjà deux classements Pour la Ville qui va consacrer au total 15 millions d’euros à ce projet, l’enjeu est double. « Le Grand Saint-Sernin s’inscrit dans un double rendez-vous, celui de l’embellissement et de l’attractivité de Toulouse et celui de la candidature au classement au patrimoine mondial dont la thématique sera présentée à la fin de l’année », a annoncé le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc. http://www.touleco.fr/local/cache-vignettes/L470xH288/image-27-14490.jpg L’architecte Joan Busquets et le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc lors de la présentation du projet Saint-Sernin. Une chose est acquise, elle sera en cohérence avec les classements Unesco dont bénéficie le canal du Midi depuis 1996 et les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est au titre de ces voies de pèlerinage que l’Hôtel-Dieu et Saint-Sernin figurent déjà sur les listes du patrimoine mondial depuis 1998. La mise en valeur de l’édifice pourrait donc être l’un des arguments de choc dans le dossier toulousain. Johanna Decorse
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Jacques Le Bris
April 9, 2016 4:50 AM
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Le maire de Toulouse a présenté ce 8 avril, en présence de l'urbaniste Joan Busquets, le projet d'aménagement urbain des allées Jean-Jaurès en ramblas. 50 % de cet axe symbolique de la ville seront rendus aux piétons. La livraison est annoncée pour décembre 2019. Un temps, Jean-Luc Moudenc a dit hésiter entre deux aménagements possibles des allées Jean-Jaurès : façon Rambla ou Champs-Élysées. Finalement, l'urbaniste Joan Busquets lui propose de combiner les deux ! Le projet que l'urbaniste a présenté ce jour à la presse prévoit une vaste promenade centrale de 17 mètres de large sur le modèle de La Rambla de Barcelone. "Dans ces jardins bordés d'arbres dont les essences n'ont pas encore été choisies, alterneront des espaces verts et des espaces minéralisés. Ils seront surélevés par rapport aux voies de circulation pour permettre les plantations et s'apparenteront à des "ramblas-jardins", a expliqué Joan Busquets, l'urbaniste catalan. Plus de place pour les piétons Côté circulation, les 2x3 voies actuelles seront réduites en 2x2 voies (dont une dédiée à la circulation des bus). Sur les parties latérales, les contre-allées disparaissent pour devenir finalement de vastes trottoirs de 15 m de large (contre 5 actuellement). Une nouvelle forme qui n'est pas sans rappeler... les Champs Élysées. "Ces vastes espaces protégés par les arbres existants, que nous conservons, auront toute vocation à devenir des terrasses", espère l'urbaniste.
Vue d'architecte des futures allées latérales (© Agence Bau-B)
La physionomie de cet axe majeur de la ville - 600 m de long et dont la surface totale équivaut à deux places du Capitole - sera profondément modifiée. "Actuellement 1/6e des allées est dédié aux piétons et 5/6e aux voitures. Grâce à ce projet, le partage redeviendra équitable, 50 % pour les piétons et 50 % pour les voitures", s'est félicité Jean-Luc Moudenc. Le maire a précisé que l'espace central aura sans doute vocation à accueillir des manifestations ponctuelles, mais qu'à ce stade aucune installation fixe n'est envisagée. De part et d'autres des ramblas deux placettes seront aménagées. Côté Marengo, la statue de Jean-Jaurès sera déplacée de quelques mètres pour rejoindre les ramblas. Côté boulevard, de nouveaux escalators et ascenseurs faciliteront l'accès au métro. 20 M€ pour l'espace public et 27,5 M€ pour le nouveau parking Évoquée depuis plusieurs années, la décision de réaménager les allées Jean-Jaurès s'est accélérée avec la construction d'un nouveau parking (attribuée à Indigo Park, NDLR). L'accès au futur parking se fera par le haut des allées Jean-Jaurès en prévision de la future gare TGV. Les deux chantiers iront donc de pair et la concertation des riverains débute ce soir avec une première réunion. "Le permis de construire pour le nouveau parking est attendu ce mois-ci dans nos services pour un démarrage des travaux préparatoires liés aux réseaux en juillet prochain", a précisé Annette Laigneau, l'adjointe en charge de l'Urbanisme.
Les travaux devraient ensuite s'enchaîner selon un calendrier rapide avec les premiers travaux de l'espace public en surface dans le bas des allées en avril 2017 et une livraison totale du projet en décembre 2019. Côté budget, la mairie annonce 20 millions d'euros TTC consacrés aux aménagements de l'espace public et 27,5 millions d'euros dédiés à la construction du parking mais portés par Indigo Park.
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Jacques Le Bris
January 7, 2022 11:06 AM
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Jean-Luc Moudenc est revenu jeudi 6 janvier 2022 sur la grève des éboueurs, qui s’éternise dans la Ville rose. Jean-Luc Moudenc a évoqué jeudi 6 janvier la grève des éboueurs à Toulouse. Si rien ne bouge, il avance l'hypothèse de confier le service "à une ou plusieurs entreprises privées". À l’occasion de la présentation de ses vœux à la presse, jeudi 6 janvier 2022, le maire de Toulouse et président de la Métropole Jean-Luc Moudenc est revenu sur la grève des éboueurs, qui s’éternise dans la Ville rose. Et ça sent le soufre. Sur le blocage des dépôts : « Nous avons envoyé les huissiers » « Nous avons envoyé les huissiers », a ainsi indiqué Jean-Luc Moudenc, qui n’a que peu goûté le blocage des dépôts entrepris par les grévistes jeudi matin : « C’est une pratique illégale. Nous allons la combattre sur le terrain juridique ». Sur les jours de sujétions : « La collectivité est dans la proposition » Jean-Luc Moudenc est également revenu sur le point central de la discorde : le nombre de jours de sujétions (ou de repos, ndlr) accordés aux agents, en compensation de la pénibilité de leur métier, et de l’arrêt du fini-parti. « Avec les 1 607 heures, les agents ont droit à 25 ou 27 jours de congés. La loi nous accorde la possibilité d’accorder des jours supplémentaires au titre de la pénibilité », a rappelé Jean-Luc Moudenc. "La pénibilité de la collecte des déchets est réelle, personne ne le nie. La collectivité est dans la proposition à ce sujet. On a proposé deux jours supplémentaires, puis cinq, puis sept, et il y a peu neuf jours supplémentaires. Les agents bénéficieraient donc au total de 34 à 36 jours de congés". Jean-Luc MoudencMaire (LR) de Toulouse et président de la Métropole Mais selon le premier magistrat, tout dialogue est devenu impossible avec les syndicats, qui restent arc-boutés sur leur dernière demande, soit 34 jours de repos supplémentaires : « S’ils campent sur leur position de 34 jours alors qu’on a bougé les nôtres, cela ne va pas être possible. Il faut qu’il y ait une volonté d’avancer ». « La référence, c’est la police municipale » « Pour moi, la référence c’est ce que nous avons accordé à la police municipale, soit 11 jours supplémentaires », a poursuivi le maire de Toulouse, estimant qu’il s’agissait là aussi « d’un métier extrêmement exposé : le nombre d’agressions physiques contre les policiers municipaux est considérable et récurrent ». "C’est un métier à la pénibilité incontestable, c’est pour cela qu’on a accordé 11 jours. Le dialogue social a fonctionné avec les policiers municipaux, parce qu’il y avait de la bonne volonté des deux côtés. Avec les éboueurs, je suis prêt à bouger pour aller dans le sens de ce qui a été fait avec les policiers municipaux". Jean-Luc Moudenc « 11 jours, c’est une référence, il faut l’approcher », a lâché M. Moudenc, qui a ouvert la voie à une (légère) rallonge, toutefois loin de ce que réclament les syndicats. « Je souhaite que pour les métiers de la collecte des déchets, nous ayons un accord approchant ou similaire » à celui de la police municipale. « Mais je n’ai pas envie que, si on va trop loin, ça ouvre des problèmes avec la police municipale, dont la pénibilité n’est pas moindre ! » Des syndicats moins « responsables » qu’à Nantes ? « À Marseille, 28 jours supplémentaires ont été accordés. Je m’interroge sur la légalité » de la manœuvre, a ajouté Jean-Luc Moudenc, qui a planté le décor : « Je n’accorderai pas 28 jours, et encore moins 34 jours comme le demandent aujourd’hui les syndicats. Que tout le monde le sache ». "À Nantes, une Métropole comparable à la nôtre, la majorité PS, PC et EELV qui la dirige a accordé six jours de congés supplémentaires pour les agents de la collecte". Jean-Luc Moudenc Pour Jean-Luc Moudenc, c’est peut-être un signe que « les syndicalistes nantais sont plus raisonnables et responsables que ceux que nous avons comme interlocuteurs » et qu’il appelle à « revenir sur des positions plus responsables ». Les jours de grève ne seront pas payés Le premier magistrat a également adressé deux « mises en garde » aux grévistes. La première concerne les jours de grève, qui ne seront pas payés. "J’adresse une mise en garde aux grévistes. Aucun jour de grève depuis le 16 décembre ne sera payé, j’ai donné les ordres pour que ces jours de grève ne soient pas payés sur le prochain bulletin". Jean-Luc Moudenc Jean-Luc Moudenc ouvre la voie de la privatisation Surtout, face à l’enlisement du conflit, Jean-Luc Moudenc a pour la première fois agité le drapeau d’une privatisation du service. "Si l’actuelle paralysie devait perdurer, alors ça voudrait dire qu'ils font eux-mêmes la démonstration que l'application raisonnable de la loi avec eux n'est pas possible. Depuis quelques jours, je reçois beaucoup de témoignages de citoyens qui me demandent de confier ce service au privé". Jean-Luc Moudenc Et Jean-Luc Moudenc d’esquisser une menace sans équivoque : « Veulent-ils que ce service de collecte des ordures soit confié à une ou plusieurs entreprises privées, dans le cadre d’une délégation de service public ? » Jean-Luc Moudenc loue « la détermination » de Vincent Terrail-Novès Alors que les syndicats ont réclamé un échange direct avec le président de la Métropole, Jean-Luc Moudenc a, sans surprise, indiqué qu’il n’entendait pas directement se jeter dans l’arène, et laisser son vice-président à la manœuvre. Le président a d’ailleurs loué « la détermination et la capacité d’ouverture de Vincent Terrail-Novès » et tenu à « lui réitérer publiquement toute [sa] confiance ». "Je ne vois pas pourquoi je me mettrai dans une telle situation (de négocier directement avec les syndicats, ndlr). Je ne vais pas désavouer par une intrusion brutale de moi-même tout le travail qui a été fait depuis le 2 novembre". Jean-Luc Moudenc « Je lance un appel aux organisations syndicales pour qu’elles adoptent une attitude plus responsable et arrêtent une grève qui pénalise nos concitoyens », a insisté Jean-Luc Moudenc, qui a aussi appelé les éboueurs à « considérer le vote démocratique du conseil de Métropole, adopté par un très large consensus politique de 112 voix favorables sur 133, et de 36 maires sur 37 qui ont voté pour, le dernier s’étant abstenu ». "Je reçois beaucoup de témoignages de citoyens qui sont scandalisés et me demandent de tenir bon face à ces revendications excessives. La colère des habitants, je la partage". Jean-Luc Moudenc « Nous sommes garants des deniers publics », insiste Vincent Terrail-Novès « La Métropole a fait de nombreux efforts », a de son côté estimé Vincent Terrail-Novès, le vice-président en charge des déchets. « Nous avons répondu à de nombreuses revendications : la prime de 450 euros par agent à l’ensemble des éboueurs de la Métropole, l’embauche de 30 contractuels, la rémunération sur les samedis et jours fériés… J’ai demandé aux services techniques de faire chiffrer ce que nous coûteront tous ces dispositifs ». "Nous sommes garants des deniers publics, les habitants qui râlent de l'amoncellement des ordures ménagères nous reprocheraient un laxisme si nous acceptions leurs demandes (celles des éboueurs, ndlr). Cela impliquerait une hausse de la fiscalité des ordures ménagères". Vincent Terrail-NovèsVice-président de Toulouse Métropole en charge des déchets Jean-Luc Moudenc a en outre fait observer que « certains agents, avec le fini-parti, font autour de 15 heures » de travail par semaine. « La loi nous demande d’aller à 35 heures ». D’après Vincent Terrail-Novès, le salaire moyen d’un éboueur à Toulouse « est à 1 900 euros net, mais certains agents peuvent atteindre 2 800 euros nets par mois avec la compensations de pénibilité, la prime salissure… » Des syndicats pas « responsables » ? Vincent Terrail-Novès s’est également interrogé sur le réel relais des propositions faites par la Métropole aux éboueurs par l’intersyndicale : « C’est très difficile de savoir ce que pense la base. Il faut que l’intersyndicale retranscrive parfaitement les éléments », a-t-il soulevé, déplorant « une « technique » qui « ne favorise pas le syndicalisme de responsabilité ». Toujours selon le maire de Balma, les grévistes déclineraient désormais la proposition de la Métropole d’une meilleure « rémunération des chefs d’équipe et voltigeurs ». Jean-Luc Moudenc a également défendu « des avancées réelles sur des embauches, des primes », et lancé un appel aux syndicats : « Je souhaite que le dialogue se poursuive sur des bases raisonnables et responsables ». « Le problème », a renchéri Vincent Terrail-Novès, « c’est que pour discuter, il faut être deux ». Les poubelles n’ont sans doute pas fini de s’entasser dans les rues de la Ville rose. Jean-Luc Moudenc déplore "un mois et demi de perdu" "Même si certaines organisations syndicales affirment le contraire, la collectivité tend la main et propose le dialogue depuis plus de deux mois", a insisté Jean-Luc Moudenc. "Nous avons ouvert le dossier et proposé d'en débattre avec les organisations syndicales le 2 novembre dernier. Nous nous sommes heurtés à un refus du dialogue. Elles ont boycotté toutes les réunions que nous avons proposé, ça a duré un mois et demi, jusqu’à la rencontre en marge du conseil de métropole le 16 décembre dernier", a relaté le maire de Toulouse. "Ils se sont accrochés au principe du fini-parti en ne parlant que de cela, en instaurant une grève du zèle. Ce n’est que le 16 décembre qu’ils ont admis que le fini-parti ne pouvait pas perdurer et que la discussion a pu commencer…" Et d'observer : "A cause d’un refus de dialogue des organisations syndicales, On a perdu un mois et demi, je le regrette. Nous aurions pu éviter cette situation".
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Jacques Le Bris
June 29, 2020 4:04 AM
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Jean-Luc Moudenc, heureux entouré de sa famille, après sa réélection à la mairie de Toulouse. Ce dimanche, les électeurs votaient pour élire leur nouveau maire à Toulouse avec deux prétendants en course. Le maire sortant Les Républicains, soutenu par LREM, Jean-Luc Moudenc l'emporte avec 51,87% des suffrages. Les électeurs toulousains étaient appelés à voter pour le second tour des élections municipales, ce dimanche soir. Le maire sortant Les Républicains Jean-Luc Moudenc soutenu par La République en Marche affrontait l'écologiste Antoine Maurice, tête de liste Archipel Citoyen qui regroupe les forces de gauche. (...)
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Jacques Le Bris
May 8, 2020 9:13 AM
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À partir du 11 mai, la vitesse sera limitée à 20 km/h sur la quasi-totalité des axes à l’intérieur des boulevards, à Toulouse À quatre jours du déconfinement, Jean-Luc Moudenc a annoncé jeudi 7 mai 2020 que la vitesse serait abaissée à 20 km/h sur tous les axes à l'intérieur des boulevards de Toulouse. À quelques jours du déconfinement, le maire Jean-Luc Moudenc a annoncé jeudi 7 mai 2020, que la vitesse maximale serait abaissée sur l’ensemble des axes du centre-ville : Nous allons mettre les axes du centre-ville à 20 km/h, de manière à ce que le piéton ait pour lui plus de sécurité, plus de temps pour se déplacer, plus d’assurance, et qu’il devienne peu à peu l’acteur dominant en centre-ville. Une mise en place « progressive », dès le 11 mai Cette mesure sera mise en place « sur toute la zone à l’intérieur de l’anneau des boulevards, à partir du 11 mai, mais de manière progressive, car il y a un travail signalétique » à opérer, a détaillé Jean-Michel Lattes. Le premier adjoint en charge des transports a ajouté : L’ensemble des voies situées à l’intérieur de l’octogone sera limité à 20 km/h, à l’exception de quelques artères comme l’allée de Barcelone, le quai de Tounis et la rue de Metz, qui sont laissés à 30 km/h jusqu’à ce qu’on puisse les aménager. Comprenez : ces axes devraient eux aussi suivre la dynamique, dans un second temps. « Une mutation fondamentale » pour Jean-Luc Moudenc Pour Jean-Luc Moudenc, qui n’était pas allé aussi loin dans son programme lors des dernières élections municipales (il proposait une généralisation des zones 30 dans les quartiers, ndlr), ce n’est pas qu’une mesure liée au déconfinement : La ville évolue vers l’apaisement. C’est une mutation fondamentale de notre espace central. Toutes les voies sont désormais en zone de rencontre. Les piétons seront priorisés, tout cela sera marqué. Le premier magistrat a une nouvelle fois revendiqué faire de « l’urbanisme tactique ». Et d’assurer : « Cette crise nous offre l’occasion d’accélérer ce à quoi on avait pensé, il faut saisir l’opportunité », a soulevé Jean-Luc Moudenc, précisant : « On accélère par ailleurs la mise en zone 30 sur les axes de quartier ». C’est un saut important sur le plan réglementaire. Mais la société française est mûre pour certains changements dans les grandes villes. Il y a une partie de râleurs, de gens qui contesteront, mais à un moment, il faut oser, et être cohérents avec ce que l’on a fait. Aménager les abords des écoles, supprimer les places de stationnement Outre cet abaissement de la vitesse maximale en ville, le maire de Toulouse a annoncé d’autres mesures, dans la logique « d’offrir plus d’espace aux piétons pour respecter la distanciation sociale ». Il précise : Nous avons identifié une priorité, c’est les abords des groupes scolaires, qui peuvent donner lieu à des regroupements. On les aménage en priorité, en fermant la voirie aux heures d’entrée ou de sortie d’école. Nous supprimons aussi le stationnement qui existait pour les automobilistes au profit des piétons. Les deux élus ont rappelé la mise en place de pistes cyclables provisoires à l’occasion du déconfinement, huit axes représentant « environ 10 km » supplémentaires dévolus aux vélos, mais « on est sur un projet qui va bien au-delà », a soufflé Jean-Michel Lattes, avant d’insister sur la gestion des flux de population, y compris dans le métro, où « un marquage totalement nouveau » a été mis en place de manière à ce qu’il n’y ait « plus de croisement ». Tant de mesures qui pourraient influer sur la mobilité des Toulousains et leurs habitudes de déplacement. « Et dans notre esprit, c’est de l’éphémère qui pourrait durer ». Lire aussi : L’IMAGE. Toulouse. À la station de métro Arènes, une signalétique digne d’un circuit automobile Par : Guillaume Laurens
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Jacques Le Bris
March 9, 2020 11:39 AM
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Les meetings prévus juste avant le premier tour des élections municipales sont pour la plupart annulés, à Toulouse. Après celui de Nadia Pellefigue, les meetings prévus à Toulouse de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc sont annulés en raison de l'épidémie de coronavirus. En raison de l’épidémie de coronavirus, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé dimanche 8 mars 2020, qu’à l’échelle nationale, « tous les rassemblements de plus de 1000 personnes sont désormais interdits ». En pleine campagne des municipales, faut-il annuler les meetings ou réunions publiques qui étaient prévues à quelques jours du premier tour, qui a lieu dimanche 15 mars 2020 ? La question s’est rapidement posée et les candidats ont tranché : la plupart des meetings qui devaient se dérouler à Toulouse sont annulés. On fait le point. Lire aussi : Coronavirus. Voici la liste des événements, concerts, spectacles et matchs annulés à Toulouse Moudenc, Maurice et Cohen annulent Nadia Pellefigue (Une Nouvelle Energie pour Toulouse) avait pris les devants, vendredi 6 mars 2020, en annonçant qu’elle annulait son meeting prévu mardi 10 mars à la salle Jean-Mermoz. Elle proposera à la place un meeting numérique, prévu à 20h30, mardi. Quelques jours plus tard, plusieurs candidats ont également pris la même décision : Jean-Luc Moudenc (Aimer Toulouse), Antoine Maurice (Archipel Citoyen) et Pierre Cohen (Pour la cohésion) ont tous annoncé qu’ils annulaient leurs meetings, prévus cette semaine. En revanche, la réunion publique du parti animaliste, prévue salle Osète mardi 10 mars à 19h30, est pour le moment maintenue. Lire aussi : Municipales à Toulouse. Meeting annulé face au coronavirus : Nadia Pellefigue se voit en « maire qui protège » Facebook live pour Pierre Cohen Le meeting que l’ancien maire Pierre Cohen avait prévu d’organiser au Métronum, mardi 10 mars 2020, est donc annulé. « Nous prenons cette décision dans le même état d’esprit de responsabilité et de vigilance qui nous a toujours animés et qui guide notre action pour les toulousain.e.s, explique Pierre Cohen. À quelques jours du premier tour des élections municipales, nous pensons toutefois indispensable de proposer un espace d’information à nos concitoyen·ne·s concernant les enjeux essentiels de cette échéance et les propositions portées par notre liste. Dans cette optique nous proposons, comme forme alternative, une retransmission en direct sur le Facebook de notre liste « Pour la cohésion ! – L’autre choix » le mardi 10 mars à partir de 20h » souligne encore le candidat. Lire aussi : Municipales à Toulouse. Pierre Cohen dénonce « les mensonges » de Jean-Luc Moudenc Vers « une grande action en plein air » pour Archipel ? Le meeting d’Archipel Citoyen, qui était prévu le jeudi 12 mars au Centre des congrès Pierre Baudis est donc annulé. « Suite aux dernières consignes du ministre de la santé interdisant les rassemblements de plus de 1000 personnes, et comme le meeting d’Archipel citoyen de jeudi 12 mars risquerait de dépasser ce nombre, nous sommes dans l’obligation de l’annuler. Ne souhaitant pas opter pour un format réduit suivant le principe du « premier arrivé, premier servi » et pour poursuivre la dynamique de la campagne, nous proposons de le remplacer par une grande action en plein air dont les détails vous seront communiqués très prochainement », précise l’équipe d’Archipel Citoyen. Lire aussi : Municipales à Toulouse. Archipel Citoyen : « Le seul vote utile, c’est le bulletin vert » Moudenc annule aussi Le meeting de Jean-Luc Moudenc devait se tenir salle Jean-Mermoz, jeudi 12 mars 2020. Il est finalement annulé. Le maire sortant, candidat à sa réélection, assure : « L’État ayant donné la consigne de limiter à 1000 personnes les rassemblements statiques dans le pays, l’équipe Aimer Toulouse a décidé d’annuler son meeting prévu ce jeudi soir. En effet, d’après les confirmations que nous avons reçues, 1 500 à 1 700 personnes se sont annoncées à notre réunion publique. Nous choisissons donc d’éviter tout risque, en application du principe de précaution. Grand merci à l’ensemble des bénévoles qui avaient travaillé à sa préparation. Ce qui comptera, ce sera le vote, dès dimanche prochain. À ce stade, voter ne présente pas de risque. Les conditions de vote sont assurées. En effet, dans les bureaux de vote, il n’y a pas de regroupement statique. Par ailleurs, Jean-Luc Moudenc, comme Maire, reste plus que jamais mobilisé pour rassurer et protéger les Toulousains ». Lire aussi : Municipales à Toulouse. Pour Jean-Luc Moudenc, la vitesse sur le périph’ doit rester à 90 km/h
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Jacques Le Bris
January 31, 2020 9:16 AM
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Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, lors du dernier conseil municipal de la mandature. En guerre contre les incivilités, Toulouse va mettre en place un « jury du rappel à l'ordre ». Une délibération est votée en ce sens, le 31 janvier 2020, en conseil municipal. Qui dégrade… répare ! La mairie de Toulouse va mettre en place de nouvelles mesures contre les incivilités dans le cadre d’une expérimentation d’une durée d’un an : la mise en place d’un « rappel à l’ordre » et l’application de la procédure de la « transaction du maire ». Une délibération va être votée en ce sens, vendredi 31 janvier 2020, au conseil municipal. Ces deux mesures s’inscrivent dans le cadre du pouvoir de police du maire. Devant un jury Concernant le « rappel à l’ordre », un jury dédié sera composé d’élus, de la Police municipale et du coordinateur du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Le jury ciblera deux types de comportements en priorité : les nuisances aux abords et au sein des piscines municipales et les comportements inappropriés, en particulier injurieux, des parents d’élèves. « Ce rappel à l’ordre peut également être l’occasion d’amorcer un suivi social », précise Olivier Arsac, adjoint au maire en charge de la sécurité. « Il y a une vertu sociale et préventive ». Les premiers rappels à l’ordre sont prévus à partir de février 2020. Demander réparation Concernant la « transaction du maire », cette expérimentation vise à permettre la réparation des dégradations. La transaction du maire s’inscrit dans le cadre de l’article 44-1 du code de procédure pénale. Deux types d’incivilités ont été identifiées par le maire de Toulouse : les tags, graffitis ou toute forme de dégradations légères contre des biens de la collectivité et les dépôts sauvages. Avec l’accord du Parquet, le maire pourra proposer une indemnisation financière, voire une activité non rémunérée au profit de la commune, par exemple les travaux d’intérêts généraux. Lire aussi : À Toulouse, les petits délinquants peuvent échapper à la prison en travaillant gratuitement Sous le contrôle du Parquet « Nous demanderons réparation, fût-elle symbolique », indique l’élu en charge de la sécurité à Toulouse. Une façon de « marquer le coup ». L’objectif est de « contribuer au désengorgement des tribunaux », complète le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Et d’éviter ainsi un classement sans suite. Lire aussi : Face à la montée de la délinquance à Toulouse, les juges tirent la sonnette d’alarme Les sanctions à destination des contrevenants seront prises sous le contrôle du Ministère public. Par : Hugues-Olivier Dumez
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Jacques Le Bris
December 9, 2019 2:05 PM
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Le maire sortant de Toulouse a dévoilé ses coéquipiers pour les élections municipales de mars 2020. Le maire sortant de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a présenté les 70 personnes qui composent sa liste "Aimer Toulouse" pour les élections municipales de mars 2020, lundi 9 décembre. Si elle affiche un taux de renouvellement de 56 % par rapport à 2014, l'élu exclut d'avance toute fusion entre les deux tours. Des "pratiques d'un autre âge qu'il laisse à ses adversaires" de gauche. Il a respecté son calendrier. Comme présenté lors de l'officialisation de sa candidature, le maire sortant de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a dévoilé la totalité de sa liste "Aimer Toulouse" pour les élections municipales 2020 avant Noël, lundi 9 décembre. "Cette liste représente un équilibre pour rassembler les Toulousains. Nous sommes les premiers à la présenter dans sa complétude, c'est-à-dire dans l'ordre qu'elle sera proposée aux Toulousains sur leur bulletin de vote. (...) Pour autant, je tiens à souligner que son ordonnancement n'a aucune signification sur les postes à venir en cas de victoire", explique Jean-Luc Moudenc. Ainsi, comme prévu, la liste est composée à 50 % de citoyens non-encartés à des partis (35 dont la moitié en position éligible en cas de victoire), avec, par ordre d'importance, des colistiers de LR, LREM, le MRSL, l'UDI, Agir et divers droites représentée par Olivier Arsac, l'adjoint sortant à la sécurité. "Certains ont décidé de ne pas participer à ma démarche. Je le respecte, mais à eux désormais d'assumer leur choix souverain", s'est contenté de dire le candidat quant à l'absence du MoDem à ses côtés et qui va proposer une liste autonome. La liste "Aimer Toulouse" de Jean-Luc Moudenc, pour les élections municipales de mars 2020, a été présentée dans sa totalité (Crédits : Rémi Benoit). Plus de 50 % de colistiers nouveaux par rapport à 2014 En y regardant de plus près, les 10 premiers colistiers incarnent les principales tendances de la liste. Laurence Arribagé (2ème), Julie Escudier (6ème) et Julie Pharamond (10ème) représentent Les Républicains qui sont la première force politique de la liste du maire sortant. Se trouvent également Jean-Michel Lattes (5ème) du MRSL et Jean-François Portarrieu (7ème) de LREM qui sont les deux autres principales composantes politiques de ce rassemblement. Enfin, il faut noter la présence de quatre citoyens non encartés dans un parti en les personnes du sortant Daniel Rougé (3ème), Laurence Katzenmayer (8ème), l'ancienne présidente de l'Aerospace Valley Agnès Plagneux-Bertrand (4ème) et Philippe Perrin (9ème). Ces deux derniers incarnent notamment la volonté de renouvellement de Jean-Luc Moudenc autour de lui, avec 54 % de colistiers nouveaux par rapport à la liste de 2014 et 40 % des positions éligibles (les 53% des premières places de la liste) leur sont destinées. La responsable Haute-Garonne du parti Les Républicains, Laurence Arribagé, a réussi à conserver 15 sièges en position éligible pour son parti (Crédits : Rémi Benoit). "Cette liste incarne l'expérience et le renouvellement. Elle est la garantie de la continuité, plutôt que de laisser place à une rupture hasardeuse qui sanctionnerait la qualité de vie des Toulousains. Entre 2008 et 2014, nous avons vu ce que l'inexpérience a fait sous la municipalité Cohen-Maurice avec une ville de Toulouse en panne de projets. Je dis aux Toulousains qu'ils n'ont pas besoin de choisir nos opposants pour faire preuve de renouvellement", insiste l'édile toulousain. Surtout, il a profité de cette retouche, bien plus importante que les 30% prévus initialement, pour rajeunir son équipe. La moyenne d'âge affichée est de 48,3 ans avec la liste "Aimer Toulouse" pour les municipales 2020, contre 50 ans pour celle qui l'a mené à son élection au Capitole en 2014. Pas de fusion de listes entre les deux tours Si sur le papier le résultat satisfait le candidat, il est le fruit d'un travail entamé "dès juin" avec les partis politiques pour aboutir à un tel consensus. "Un mécano", aime illustrer celui qui est aussi président de France Urbaine et qu'il ne compte pas démonter. "Nous nous engageons à ne pas modifier notre liste dans l'entre-deux tours. Nous laissons à nos adversaires ces pratiques d'un autre âge. Notre unité est solide et une mairie ne peut être gérée au hasard par un tirage au sort", tacle Jean-Luc Moudenc en référence aux divisions présentes à gauche entre Nadia Pellefigue, Archipel Citoyen et Pierre Cohen. Maintenant que sa liste est constituée, l'occupant actuel du Capitole entend présenter l'ensemble de son nouveau projet pour Toulouse après les fêtes de fin d'année. Un projet qui comportera notamment "la transformation et la renaturisation de l'Île du Ramier", lieu où il a dévoilé les 70 colistiers qui vont l'accompagner dans la défense de son mandat.
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Jacques Le Bris
May 15, 2018 8:44 AM
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Jean-François Portarrieu, Pierre Castéras, Corinne Vignon et Pierre Cabaré ont lancé, hier, «le conseil des territoires». «Un projet, un calendrier, une méthode de travail»... Qu'on se le dise, le mouvement de La République en Marche (LREM) n'est pas une mode politique hors-sol. Et les macronistes entendent bien prendre racines au plus près du terrain et des citoyens dans la perspective des futures échéances locales, à commencer par les élections municipales de 2020. En Haute-Garonne, Pierre Castéras, le référent départemental, a lancé, hier, le conseil des territoires, qui se proposent de fédérer élus de base, membres de la société civile, chefs d'entreprise, associatifs ou simple contribuables pour réfléchir à «une politique du réel au plus près des préoccupations des gens». Il s'agit de faire d'abord un état des lieux et voir «ce qui ne fonctionne pas, sans jeter la pierre à qui que ce soit», précise-t-il, pour définir «des lignes de force et d'action» autour de bassins de vie et de projets locaux embrassant aussi bien l'économique et le social que la culture», dans un département aux réalités sociologiques très diverses. «Nous avons un devoir d'impertinence, nous avons vocation à parler avec tout le monde et à être présents partout», prévient Pierre Castéras, qui revendique pour LREM «une vision sur l'aire urbaine de Toulouse». Avec déjà une pointe de critiques. «La métropole toulousaine est la seule en France à être éclatée en trois intercommunalités, note le député Jean-François Portarrieu, c'est absurde. Le débat et les guerres de clans sur le prolongement de la ligne B du métro est symptomatique de ces dysfonctionnements. Actuellement, des communes dont les habitants travaillent dans l'aire urbaine ne profitent pas de ses propres dispositifs, déplore-t-il»...Faudra-t-il aller jusqu'à la fusion du département et de la métropole comme cela s'est fait à Lyon ? «C'est en tout cas la cap fixé par Emmanuel Macron», rappelle le député, qui n'a pas oublié que 2020 sera aussi l'année d'une première électorale avec l'élection du président de la métropole au suffrage universel. «Notre ADN, c'est de dire la vérité que ce soit sur la fiscalité ou l'organisation des collectivités, souligne Pierre Castéras. Avec l'ambition de faire «émerger des talents, en même temps que des programmes», insiste La députée Corinne Vignon. Quant à la tentation du Capitole, pas question pour l'heure de parler de personnes, même si le nom de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux et ex-conseillère municipale, fait déjà briller quelques regards. «Ce qui nous importe, c'est de faire émerger un projet et une cohérence sociale et territoriale», martèle Pierre Castéras. Et quid de Jean-Luc Moudenc, l'actuel maire de Toulouse présenté comme «macroncompatible» à Paris ? «Ce sera à lui de se prononcer et de dire s'il adhère à notre démarche»... Gilles-R. Souillés
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Jacques Le Bris
March 30, 2018 7:46 AM
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Le maire de Toulouse et président de la Métropole, Jean-Luc Moudenc, a présenté le bilan de l’agence d’attractivité de Toulouse Métropole pour l’année 2017. De plus en plus connue, les actions de l’agence ont permis l’installation de 16 entreprises à Toulouse l’an passé et la création de 335 emplois d’ici trois ans. Elle est qualifiée de " bras armé" de Toulouse Métropole. L'agence d'attractivité de la Métropole avec son slogan "Toulouse a tout, il ne manque que vous" est née en février 2016, après que les élus aient décidé de fusionner l'office de tourisme de Toulouse, l'agence de développement économique Invest In Toulouse et la Sem So Toulouse. Pour la seconde fois après celui de 2016, Jean-Luc Moudenc a donc présenté le bilan d'activité de l'année 2017 de cette agence jeudi 29 mars à la Cité de l'espace. "C'est une agence qui commence à être connue, qui monte en puissance dans ses cinq métiers qui sont le tourisme, la convention bureau (accueil d'événements professionnels, ndlr), le développement économique, le bureau des tournages (accueil de productions, ndlr) et le marketing territorial", énumère le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole.
Pour rappel, la mission de l'agence se résume à vendre, promouvoir et développer l'image, les atouts et les différentes caractéristiques de La Ville rose auprès de porteurs de projets économiques comme des chefs d'entreprises, ou bien auprès d'organisateurs de congrès ou des producteurs de cinéma. Lire aussi : Cette agence qui vend Toulouse au quotidien 278 rendez-vous avec des entreprisesDans le cadre de sa mission, pour faire connaître Toulouse et son environnement économique, les équipes de l'agence ont réalisé 26 missions de prospection dans une douzaine de pays différents. "L'agence va prospecter des entreprises très ciblées, très innovantes, dans le monde entier. Nous recherchons des porteurs de projets qui pourraient changer notre quotidien", décrit Dominique Faure, la vice-présidente de Toulouse Métropole en charge du développement économique.
Ainsi, pas moins de 278 rendez-vous avec des entreprises ont été réalisés l'année dernière (contre 315 en 2016, ndlr). Des entretiens qui ont débouchés sur 91 dossiers d'implantations réalisés et 30 visites d'entreprises. « C'est la dernière étape avant une installation où pendant deux à trois jours, on présente tout l'écosystème local de Toulouse », ajoute l'élue. Au final, 16 entreprises ont posé leurs valises sur la métropole en 2017, ce qui va engendrer la création de 335 emplois dans les trois années à venir. L'implantation d'Eva a par exemple permis de développer le rayonnement de Toulouse. Lire aussi : Les taxis aériens autonomes d'Eva arrivent à Francazal 20 millions d'euros de retombées économiques grâce aux congrèsToujours dans une logique de faire rayonner Toulouse et sa métropole, la convention bureau est la section de l'agence en charge du développement de l'accueil de congrès professionnels. Celle-ci a accompagné pas moins de 500 dossiers, qui déboucheront certainement sur des évènements professionnels en 2018 et dans les années à venir. "Nous avons déjà commencé la commercialisation du futur Parc des expositions qui doit ouvrir fin 2020", concède Sylvie Rouillon-Valdiguié, vice-présidente de la métropole en charge du tourisme. Les événements professionnels accueillis à Toulouse, comme l'IFAC (International Federation of Automatic Control) qui a ressemblé 3500 personnes pendant cinq jours, ont généré près de 20 millions d'euros de retombées économiques directes pour la métropole selon les chiffres fournis par l'agence. 5,4 millions de touristes en 2017Parallèlement à ce tourisme d'affaires, le tourisme de loisirs se porte plutôt bien dans l'agglomération toulousaine. D'après l'agence d'attractivité, la métropole toulousaine a accueilli environ 5,4 millions de visiteurs, un chiffre en hausse de 3 % par rapport à 2016. Ce trafic a permis la vente de près de 4 millions de nuitées, soit 10 % de plus qu'il y a deux ans. Parmi ces touristes, le donjon situé derrière le Capitole qui héberge l'office de tourisme, a accueilli 387 745 visiteurs entre ses murs dont 54 % sont des étrangers. "Afin d'avoir une belle scénarisation et mieux accueillir nos touristes étrangers, le donjon sera mis en travaux pour rénovation en fin d'année 2018", a par ailleurs annoncé l'élue.
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Jacques Le Bris
January 2, 2018 4:13 AM
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Jacques Le Bris
September 28, 2017 5:44 AM
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La gare Matabiau et la future tour d'Occitanie. «Ce projet de gratte-ciel n'a pas fait l'objet de consultations sérieuses ! Ni des riverains ! Ni de la population toulousaine !» réagit le Collectif Non au Gratte-Ciel de Toulouse, dans un communiqué envoyé à notre rédaction après la publication d'une image exclusive du projet dans notre journal (La Dépêche du Midi de lundi 25 septembre). Un tel projet ne peut être imposé«Jean-Luc Moudenc a décidé de la construction de ce gratte-ciel en plein centre-ville avec des professionnels de l'immobilier et un nombre restreint de personnes», poursuit le collectif, «nous en appelons au bon sens ! Nous en appelons à ce que ce projet de gratte-ciel qui pose beaucoup de problèmes (esthétique, engorgement du secteur, sécurité, pollution, mode de développement) soit débattu publiquement jusqu'aux prochaines élections municipales et ne soit pas imposé par le démarrage des travaux en 2019». Prévu pour 2020-2021La Tour d'Occitanie devrait être achevée en 2021-2022. Le promoteur, la Compagnie de Phalsbourg, et Europolia, la société publique en charge de l'aménagement du quartier, ont confié la conception de la Tour d'Occitanie à l'architecte «star» Daniel Libeskind (One World Trade Center) et aux Toulousains de Kardham. Elle comprendra un hôtel 4 étoiles (Hilton), environ 11 000 m2 de bureaux, 10 000 m2 de logements (100 à 120 logements haut de gamme à 7 000 €/ m2), 2 000 m2 de commerces et 1 500 m2 de locaux SNCF. La demande de permis de construire de la Tour d'Occitanie devrait être déposée début 2018, et l'instruction du dossier devrait durer environ un an, 32 mois de travaux seront nécessaires. Ph. E.
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Jacques Le Bris
January 16, 2017 5:53 AM
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Bernard Cazeneuve et Jean-Luc Moudenc ont signé le pacte métropolitain entourés de Jean-Michel Baylet et du préfet Pascal Mailhos. Voici un vendredi 13 porteur de bonnes nouvelles. Lors de sa venue à Toulouse vendredi dernier, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé l’attribution d’une enveloppe de 8,7 millions d’euros aux projets de transports en commun de la Ville rose : cette somme fait partie des 150 millions d’euros attribués aux quinze métropoles, dont Toulouse, dans le cadre du pacte signé avec l’État. Le document stipule que les métropoles retenues (Nantes, Montpellier, Strasbourg, etc.) devaient s’engager dans des chantiers afin « d’imaginer la ville de demain » à travers quatre axes : la recherche et l’enseignement supérieur, les transports, l’écologie et l’environnement. Cette somme devrait notamment servir à financer les différents chantiers inscrits dans le plan Mobilités 2020-2030 de l’agglomération toulousaine. Des crédits pour dépolluer les ballastièresAinsi, 1,5 million seront attribués aux études de la troisième ligne de métro, dont la mise en service est prévue en 2024. 4 millions seront affectés au projet de téléphérique qui devrait être opérationnel en 2020, et relier via des télé-cabines, l’Oncopôle, le CHU Rangueil et l’université Paul Sabatier. Enfin 2,7 millions serviront à financer l’augmentation de capacité de la ligne A : les travaux d’extension des quais de trois stations débuteront en juillet 2017 et se terminer trois ans plus tard. Mais un véritable serpent de mer à Toulouse a ressurgi à l’occasion de cette visite officielle : la dépollution des Ballastières, et leurs 5000 tonnes de munitions datant de la Première guerre mondiale et stockées dans des lacs au sud de Toulouse. Le sujet a été abordé par le Premier ministre qui a annoncé que des travaux de dépollution seront effectués d’ici 2022, afin de permettre la tenue des travaux du téléphérique urbain sud. Une fois la question des transports bouclée, Bernard Cazeneuve s’est rendu à l’Hôtel de Région où il a pu rencontrer des entrepreneurs qui ont participé au dernier CES de Las Vegas. Philippe Font
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Jacques Le Bris
April 12, 2016 3:30 PM
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Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (Les Républicains) a présenté à la presse ce matin le bilan de ses deux premières années au Capitole. L'occasion pour lui de réagir à la campagne de communication menée contre lui depuis quelques jours par ses adversaires socialistes, qui dénoncent notamment la promesse non-tenue de stabilisation fiscale. Un sujet qui cristallise les tensions. Quand on demande à Jean-Luc Moudenc la nature de ses relations avec l'opposition socialiste de la Mairie de Toulouse, on s'attend à ce qu'il les qualifie de "tendues". En effet, le PS, emmené par l'ancien maire Pierre Cohen, a sonné la charge depuis quelques jours avec une campagne de tracts et une newsletter dénonçant les "mensonges" du maire, ainsi que son "ambition étriquée" depuis deux ans. "Une relation de débat" Mais le maire LR de Toulouse reste nuancé. Ce matin devant la presse, il a assuré qu'il a avec l'opposition municipale une relation "de débat". "L'opposition joue son rôle, elle s'oppose", sourit-il. Et d'ajouter : "Mais elle ne propose pas. Quand j'étais sur les bancs de l'opposition, je déposais un vœu positif qui ne critiquait pas la majorité, à chaque conseil municipal et chaque conseil de communauté. Aujourd'hui, cela n'arrive pratiquement pas."
L'élu distingue d'ailleurs dans l'opposition le groupe EELV, dont il salue l'attitude : "Les seuls qui, dans l'opposition, ont une capacité de proposition, ce sont les Verts. On est d'accord ou pas, mais j'observe que ce sont les seuls qui ont le souci de critiquer et de proposer." "Du reste, le tract distribué par le PS est d'une affligeante pauvreté. Il n'y a pas une seule proposition", poursuit-il. "Gros mensonges, petite ambition" Pour rappel, le week-end dernier, les militants socialistes ont commencé à distribuer des tracts (intitulés "gros mensonges, petite ambition") pour dénoncer la gestion municipale de Jean-Luc Moudenc, et particulièrement l'augmentation de 15% des impôts en 2015, une mesure qu'ils critiquent régulièrement depuis plus d'un an, de même que l'augmentation des tarifs de certains services publics. "Il n'a fallu que quelques mois au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc pour oublier les promesses du candidat Moudenc Jean-Luc. Les impôts qui - promis juré - resteraient stables, ont augmenté de 15%", écrivent les élus PS (Pierre Cohen, François Briançon, Joël Carreiras, Vincentella de Comarmond, Romain Cujives, Isabelle Hardy, Claude Touchefeu et Gisèle Verniol) dans une newsletter. "Aujourd'hui, Toulouse détient un triste record : elle est la championne de France des hausses d'impôts." Lors d'une conférence de presse il y a deux semaines, le conseiller municipal PS Romain Cujives dénonçait "la façon dont Jean-Luc Moudenc s'est attaqué de façon méthodique et grave au portefeuille des Toulousains". Ce mardi, le maire de Toulouse a - une nouvelle fois - répondu sur ce point, qui cristallise les tensions entre la majorité et l'opposition : "L'opposition oublie d'expliquer pourquoi on a été contraint d'augmenter les impôts. La baisse brutale des dotations de l'État nous a obligé à changer de stratégie et m'a obligé à faire des choses que je ne prévoyais pas de faire. Ce que l'opposition oublie aussi de dire, c'est que quand j'ai remis les clés de la Ville à Monsieur Cohen en 2008, il y avait 75 millions d'euros d'épargne. Au match retour, 6 ans plus tard, il manquait 4 millions d'euros et j'ai donc dû prendre des mesures en catastrophe. Les mesures que dénonce l'opposition municipale toulousaine sont des mesures que j'ai dû prendre à cause des décisions prises par M.Cohen lui-même et ses amis."
Le débat, récurrent, pourrait trouver un nouveau souffle en 2017 : l'État devra en effet annoncer l'année prochaine si la baisse des dotations de l'État se poursuit, et dans quelles proportions. "Si l'État nous annonce une bonne nouvelle, je ferai calculer le produit fiscal trop perçu et je le redistribuerai aux Toulousains en fin de mandat", assure Jean-Luc Moudenc. @SoArutunian
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