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Jacques Le Bris
June 6, 2018 4:51 AM
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Après Cahors au mois de décembre, Édouard Philippe est attendu pour un déplacement de trois jours à Toulouse. Une nouvelle fois, le Premier ministre Édouard Philippe délocalise son cabinet en province. Cette fois-ci, il sera présent du 6 au 8 juin à Toulouse, accompagné par des principaux ministres du gouvernement. Politique de la ville, finances locales, santé, éducation, emploi et sécurité seront les grands thèmes abordés. Jamais deux sans trois. Après la délocalisation dans le Lot en décembre 2017 et dans le Cher en mai dernier, le Premier ministre, Édouard Philippe, délocalise son cabinet en Haute-Garonne pendant trois jours, du mercredi 6 au vendredi 8 juin. Après le Conseil des ministres et la séance de questions à l'Assemblée nationale, le chef de la majorité s'envolera pour la Ville rose. Il est attendu aux alentours de 19 heures mercredi au Capitole pour un "accueil républicain" en présence du président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc. Lire aussi : Dans le Lot, le Premier ministre jongle entre annonces et négociations pour les finances locales Les deux hommes s'apprécient, échangent régulièrement et entretiennent une relation de proximité. Et pour cause, avant d'être nommé à Matignon par Emmanuel Macron après son élection à la présidence de la République en mai 2017, Edouard Philippe était le maire du Havre encarté Les Républicains, tout comme le maire de Toulouse. Poussé vers la sortie de son propre parti après sa nomination par le leader de la République en Marche (LREM), cet épisode n'a en rien changé la relation entre les deux hommes politiques. D'ailleurs, le délégué général de LREM, Christophe Castaner, n'a pas caché son intention ces derniers jours que son parti soutienne Jean-Luc Moudenc aux élections municipales de 2020. Pour illustrer une nouvelle fois leur complicité politique, le Premier ministre et le maire de Toulouse se rendront ensemble dans la matinée du jeudi 7 juin dans le quartier toulousain du Mirail récemment secoué par des violences urbaines. Le chef du gouvernement a prévu d'y présenter le programme de rénovation urbaine de ce quartier. Ce sera également l'occasion sans doute de revenir sur les premières mesures du gouvernement en faveur des banlieues comme la police du quotidien, la mise en place de stages en entreprise pour les élèves de 3ème issus de ces quartiers défavorisés ou encore le dédoublement des classes de CP. Un jeudi explosif Le début d'après-midi sera quant à lui consacré à la signature du contrat de maîtrise de la dépense locale entre l'État et Toulouse Métropole. Pour rappel, ce contrat passé avec l'État engage les collectivités locales à limiter la hausse de leurs dépenses de fonctionnement en échange de bonus dans les subventions. En clair, l'objectif est une hausse de 1,2 % des dépenses de fonctionnement par an, en moyenne, sur trois ans. Un pacte que refuse de signer la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, et qui s'expose donc à des sanctions financières. Pour signer ce contrat, les équipes de Matignon ont choisi la commune de Mondouzil et son hôtel de ville. Et ce n'est pas un hasard. En effet, ce village de 236 habitants, est la plus petite commune dans le périmètre de Toulouse Métropole. Lire aussi : Contractualisation budgétaire : plusieurs collectivités disent non ! S'en suivra une visite très attendue à l'Ehpad la Bastide situé dans la commune de Beauchalot (31), au Sud-Est de Toulouse en présence du Premier ministre et de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Pour quelle raison ? Il y a quelques semaines, des mouvements sociaux (manifestations et grèves) ont été suivis par des dizaines de milliers d'employés. Les grévistes dénonçaient leurs mauvaises conditions de travail et notamment le manque criant de personnel. Ce rendez-vous sera l'occasion pour la ministre de communiquer sur la feuille de route en faveur des Ehpad, présentée mercredi 30 mai et qui contient une quinzaine de mesures. Un vendredi consacré à l'emploi Le lendemain, vendredi 8 juin, dès 8h45, Édouard Philippe, Muriel Pénicaud, ministre du Travail et Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, se rendront sur le site de l'entreprise de l'aéronautique Safran Nacelles à Colomiers, dans la périphérie toulousaine. Cette visite de l'entreprise portera sur le thème de l'handicap et de l'emploi. Lire aussi : Emploi des personnes handicapées : les entreprises vont être mieux accompagnées En milieu de journée, l'occupant de Matignon sera reçu avec Muriel Pénicaud par la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, pour un entretien. Un moment où il est prévu d'aborder la réforme de l'apprentissage tant décriée par l'élue régionale et certainement la LGV Bordeaux-Toulouse. À l'hôtel de Région, le chef du gouvernement signera également un Plan d'Investissement dans les Compétences (PIC). Cet engagement, à hauteur de 15 milliards d'euros au niveau national, doit permettre dans chaque région de proposer des formations qualifiantes aux demandeurs d'emploi. En début d'après-midi, accompagnée de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, Édouard Philippe se rendra au centre de détention de Muret pour évoquer la réinsertion par l'emploi. Pour clore son déplacement, le Premier ministre se rendra à la préfecture de Région, à Toulouse, aux alentours de 16 heures afin de faire un point sur la lutte contre la radicalisation. Lire aussi : La prison de Seysses accueille un forum de l'emploi
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Jacques Le Bris
June 22, 2012 3:19 AM
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Bien que limité, le remaniement ministériel opéré ce jeudi 21 juin a permis à un troisième représentant de Midi-Pyrénées d’intégrer le gouvernement. Anne-Marie Escoffier rejoint ainsi Kader Arif, qui conserve ses attributions, et Sylvia Pinel, qui est même promue ministre de plein exercice. (...)
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Jacques Le Bris
May 18, 2018 7:34 AM
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La ministre des Transports, Élisabeth Borne, a inauguré dans les locaux de l'Enac une volière de drones, un outil unique en ce genre. Evoquer les dossiers majeurs du transport, échanger avec les élus locaux et la population. Tels sont les objectifs d'Elisabeth Borne en visite jeudi 17 mai à Toulouse. Tout comme une vingtaine de ses collègues ministres, aujourd'hui en France, la ministre des Transports a fait le déplacement dans le cadre des "rencontres du gouvernement". Avant d'échanger avec la population lors d'un débat public dans la soirée, elle s'est rendue dans la matinée à l'ENAC pour inaugurer une volière de drones. C'est le deuxième déplacement à Toulouse pour Élisabeth Borne en tant que ministre des Transports ce jeudi 17 mai. Après avoir inauguré la 4G dans le métro toulousain en novembre dernier, l'ancienne dirigeante de la RATP s'est rendue sur le site de l'ENAC (École nationale de l'aviation civile), pour inaugurer une volière de drones. Surnommé Volière de drones Toulouse Occitanie, cet équipement est rare puisque qu'il en existe seulement quatre en Europe, dont un à Marseille. Son coût avoisine 1,2 million d'euros, financés à 50 % par l'État, 25% par la Région Occitanie et 25 % par Toulouse Métropole, dans le cadre des Contrats État-Région. Lire aussi : L'Enac fait construire à Toulouse une "volière drones" "Cet outil de travail original qui marchera avec un modèle semblable aux FabLabs sera un lieu d'accueil et d'échanges avec les laboratoires et entreprises locales, nationales, européennes et internationales. Elle sera un nouveau levier de rayonnement pour Toulouse Métropole et la Région Occitanie, pionnière de la recherche et de l'innovation dans l'aéronautique. Cette volière sera un très bel outil au service du partage de la connaissance qui permettra d'organiser des démonstrations destinées aux professionnels et au grand public et ainsi diffuser plus largement les savoirs et savoir-faire dans ce domaine", a réagi la ministre Élisabeth Borne, avant que les dirigeants de l'école ne lui offrent un mini-drone télécommandé conçue par l'ENAC en cadeau de bienvenue.
C'est le quatrième équipement similaire dans toute l'Europe. / Crédits Rémi Benoit. Ce nouvel espace va permettre de réaliser des études sur les vols autonomes des drones grâce aux 16 caméras OptiTrack installées sur la structure, mais aussi de travailler sur la détection de panne, l'évitement d'obstacles et de personnes, sur le vol coopératif (à plusieurs drones) et sur la cybersécurité à savoir sur la récolte des données opérée par un drone. "La volière va être un véritable accélérateur dans notre processus de recherche et de développement. Son installation sur le site va même engendrer une embauche d'un ingénieur qui fera vivre au quotidien cet équipement en accueillant notamment les différentes équipes de chercheurs et entreprises qui s'y rendront. L'objectif final de cette démarche est bien évidemment de permettre l'acceptabilité dans l'espace aérien de cette technologie", explique Yannick Jestin, responsable du programme drone de l'Enac et titulaire d'une chaire (section de recherche, ndlr) sur le sujet.
En effet, l'ENAC est un acteur de premier plan dans le développement de la filière drone en France. C'est ici qu'a été créée en juin 2015 la première chaire de recherche et d'enseignement en Europe dédiée à l'insertion des drones dans l'espace aérien en collaboration avec des industriels de premier plan. Plus récemment, l'école vient d'ouvrir le premier master spécialisé européen dans l'exploitation et l'utilisation du drone qui formera des experts de haut niveau. Visite des chaines d'assemblage des moteurs des avions AirbusAprès cette inauguration, Élisabeth Borne était attendue pour un déjeuner puis une réunion de travail avec les élus locaux à la préfecture de Toulouse pour aborder la question de la LGV Toulouse-Bordeaux et de l'autoroute Toulouse-Castres. En effet, en début de semaine, lors d'une audition au Sénat, la ministre a réaffirmé sa volonté d'enclencher les travaux de ce projet autoroutier vu comme prioritaire par la majorité des élus du Tarn. L'objectif d'une telle infrastructure routière étant de relier le bassin d'emplois et d'activités Castres-Mazamet à l'agglomération toulousaine. Une fois ces deux réunions (non ouvertes à la presse) terminées, la ministre des Transports s'est rendue sur le site d'assemblage des moteurs A320, A330 et A380 de l'entreprise Safran à Colomiers, dans l'agglomération toulousaine. L'entreprise qui dispose d'un site de 18 000 m2 sur place conçoit également les réacteurs du Boeing B737 Max. La ministre s'est rendue à Safran sur leur site basé à Colomiers. / Crédits Rémi Benoit Mais les moteurs assemblés dans cette usine sont le fruit d'une collaboration industrielle entre Safran et General Electric à parts égales au sein de la filiale CFMI. Aujourd'hui, l'association tourne à plein régime. "Désormais, notre challenge industriel est d'augmenter nos cadences de production. Nous souhaitons être à 2000 moteurs fabriqués chaque année à partir de 2020", lance Cédric Goubet, PDG de la filiale Safran Nacelles qui est un acteur majeur de la coopération entre les deux industriels.
La ministre a également rencontré certains salariés de l'entreprise./ Crédits Rémi Benoit Opération communicationAprès une visite de près de deux heures chez ce géant de l'industrie aéronautique, Élisabeth Borne a tenu dans la soirée une réunion publique pour répondre aux questions des Toulousains un an après l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir, dans le cadre des Rencontres du Gouvernement. En effet, une vingtaine de ministres dans toute la France dont trois en Occitanie (le ministre de l'économie Bruno Le Maire dans le Gers, la ministre de l'égalité Marlène Schiappa dans l'Hérault et donc Élisabeth Borne à Toulouse) se sont prêtés à ce qui s'apparente à une grande opération de communication. Plus de 110 personnes étaient présentes pour échanger avec la ministre des Transports à la préfecture de Toulouse dans la soirée. / Crédits Pierrick Merlet Ainsi, de 18h45 à 21h15, une centaine de participants présents à la préfecture de Toulouse pour ce rendez-vous ont interrogé la ministre bien évidemment sur les transports, mais aussi sur la hausse de la CSG, l'agriculture et la réforme de la SNCF notamment. Le sujet de la troisième ligne de métro à Toulouse et du placement de la station des Sept-Deniers a également été abordé.
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