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Scooped by Jacques Le Bris
January 12, 2024 8:45 AM
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Toulouse : où les bouchons sont-ils les plus importants ?

Toulouse : où les bouchons sont-ils les plus importants ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Les bouchons sur le périphérique de Toulouse sont monnaie courante

 

À Toulouse et dans l’agglomération plus généralement, les bouchons sont légion, surtout aux heures de pointe. L’Agence d’urbanisme et d’aménagement de l’aire métropolitaine (AUAT) publie une étude précise du trafic routier sur ce territoire : ampleur des embouteillages, temps perdu dans les bouchons, endroits les plus congestionnés…

Vous saurez tout sur les conditions de circulation autour de la Ville rose.

 

L’Ouest et le Sud-Ouest de Toulouse, zones les plus impactées par les bouchons

Selon l’étude de l’AUAT, c’est à l’Ouest et au Sud-Ouest de l’agglomération que les bouchons sont les plus importants. En effet, si le matin, il est logique que le temps de trajet s’allonge pour rejoindre Toulouse en fonction de l’éloignement de la ville de départ, les habitants de certaines communes proches de la Ville rose mettront plus de temps que d’autres, venus pourtant de secteurs plus éloignés. Ainsi, à 8h, les automobilistes venant de Lèguevin, Fonsorbes et du Fauga sont ceux qui verront le plus leur temps de trajet augmenter : il leur faudra plus de 25 minutes supplémentaires par rapport à une période de trafic fluide

 

De même, ceux de Lacroix-Falgarde mettront plus de 120% de temps en plus, à cause des embouteillages, pour accéder au centre-ville de Toulouse.

 

Tout comme ceux de Saint-Jean, Aucamville, Fonbeauzard et L’Union au Nord. La tendance reste la même aux heures de pointe de la fin de journée, puisqu’il faut rajouter en moyenne entre 20 et 25 minutes de trajet supplémentaire pour rallier l’Ouest toulousain. Pour exemple, les habitants de Pibrac, qui restent les plus impactés, mettront 108% de temps en plus pour rentrer chez eux à 17h30.

La faute au périphérique toulousain

Dans son étude, l’AUAT constate que les communes où les automobilistes perdent le plus de temps dans les bouchons pour rallier Toulouse le matin sont celles se situant principalement sur trois axes de voies rapides :

  • La RN124 depuis Léguevin et en continuité l’A624 (250% de temps en plus jusqu’à la Rocade Arc-enciel) ;
  • L’A64 depuis Muret (entre +150 et +300% de temps en plus) ;
  • L’A68 depuis Montrabé (+150% de temps en plus).

Une situation due à une congestion particulièrement importante à 8h dans certains secteurs du périphérique toulousain. Ainsi, les portions de la rocade les plus impactées par les bouchons le matin sont :

  • La partie Est du périphérique du péage Nord jusqu’à la sortie La Roseraie (entre +110 et +200% de temps en plus).
  • La Rocade Ouest section Purpan-Langlade Oncopôle (entre +110 et +130% de temps en plus).
  • Le périphérique intérieur section Lasbordes jusqu’à la sortie La Faourette (+ 110% de temps en plus).
  • Le périphérique extérieur du péage Nord jusqu’à la sortie Ponts Jumeaux (+70 et +170% de temps en plus).
  • L’avenue du Général Eisenhower (entre +100 et +120%).
©AUAT

Le soir, les points noirs sont moins nombreux et moins importants, ce qui ne signifie pas pour autant que le trafic est fluide… En effet, la RN124, et en continuité l’A624, et l’A64 restent difficilement praticables, de même que certaines sections de la rocade. Pour preuve :

  • La rocade Ouest et l’avenue du Général Eisenhower impactées le soir comme le matin (+150% de temps en plus).
  • Le périphérique intérieur avec deux sections particulièrement impactées : Purpan-Sesquières (300% de temps en plus) et Lespinet-Langlade Oncopôle (entre +70 et +100% de temps en plus).
  • Le périphérique extérieur section Péage Sud-La Roseraie (entre +100 % et +160% de temps en plus).
  • Les voies de la ceinture aéroportuaire (A621, fil d’Ariane et l’A624) apparaissent davantage impactées par les conditions de trafic à 17h30 qu’en heure de pointe du matin (+200% de temps en plus au niveau de l’A624).

 

 

 

 
Publié le 10 janvier 2024
Jacques Le Bris's insight:

Méthodologie de l’étude

Les données issues de Google Maps sont exprimées en temps réels de parcours en voiture. Ces informations sont récupérées par une Application Programming Interface (API) nommée “Distance Matrix”, qui estime la durée d’un trajet en fonction du trafic, sur des créneaux horaires choisis. Ces données de temps de parcours en voiture proviennent d’un modèle croisant différents types de données : limitations de vitesse et vitesses recommandées, historique des données transmises par les utilisateurs (vitesses, durées réelles de parcours) et des données de conducteurs en temps réel.
Le périmètre de l’aire d’attraction de Toulouse a été choisi pour observer son accessibilité routière, soit à l’échelle de 527 communes réunissant 1 470 000 habitants en 2020.
Ce périmètre s’affranchit des limites administratives et permet de raisonner à l’échelle des bassins de mobilité qui sont des périmètres pertinents pour analyser les mobilités quotidiennes.
De fait, la base de données est constituée des temps de parcours de novembre 2022 à juillet 2023.


Dans le cadre de notre exercice d’observation, nous collectons deux types de trajets :
– entre les centres administratifs des 527 communes de l’aire d’attraction et les pôles générateurs identifiés (dans les deux sens) ;
– sur les tronçons des voies rapides de l’agglomération pour observer l’impact de la congestion, notamment sur le périphérique toulousain.

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October 8, 2014 2:23 AM
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Une photo décalée sur un t-shirt, quelle est la nouvelle marque qui met Toulouse à l'honneur ?

Une photo décalée sur un t-shirt, quelle est la nouvelle marque qui met Toulouse à l'honneur ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it


Le premier tee-shirt de la marque toulousaine Bien Claude.


 

Décalée et ironique, Bien Claude est une nouvelle marque de street wear, lancée le 1er octobre par trois jeunes Toulousains. Le concept : un mois, une image, un tee-shirt. Un objectif : montrer Toulouse en sortant des clichés habituels. Une manière pour les membres de ce trio de partager leur "amour de la Ville rose".

Debout devant un fauteuil roulant, un homme urine contre un mur. La scène, photographiée dans le quartier des Carmes, barre la poitrine d'un tee-shirt blanc, le premier de la marque Bien Claude. "Ce n'est pas un montage, affirme Aurélien Ferreira, alias Lulah Da' Curly, l'auteur du cliché. J'ai vu cet homme se lever de son siège pour se soulager, un jour que je me promenais dans le quartier. J'ai sorti mon argentique et j'ai pris un cliché."

Dans son catalogue, Aurélien Ferreira collectionne les scènes de rue ironiques, drôles et originales. "Nous voulons montrer Toulouse autrement que par les clichés Nougaro, le cassoulet et le rugby, raconte le photographe. Nos tee-shirts décrivent une ville vécue par les gens,
explique-t-il. On se revendique d'un état d'esprit toulousain un
peu "à l'arrache" par rapport à d'autres villes, comme Bordeaux par
exemple."

Mais pourquoi un tee-shirt plutôt qu'une expo-photo ? "Nous sommes des amoureux de notre ville et nous voulons le montrer, sourit Aurélien Ferreira. Le tee-shirt est le vêtement le plus commun, le plus universel et le plus unisexe. Tout le monde le porte, à n'importe quel moment, en n'importe quelle saison. L'idée est de partager notre vision personnelle de la ville avec les Toulousains. Et qu'ensuite, ils le portent, l'affichent et le partagent avec fierté."

Des tee-shirts en édition limitée
Aux côtés du photographe de 26 ans, on trouve Olivier Ossouala, 32 ans, et Michaël Jacquier, 26 ans. Les trois amis et associés travaillent sur le projet Bien Claude depuis mai dernier. "C'est un projet personnel qu'on mène à côté de nos emplois respectifs. Nous avons choisi ce nom parce qu'il parle aux Toulousains selon nous, explique-t-il. Nous avons attendu la fin du mois de l'image pour lancer officiellement le site www.bienclaude.com, le 1er octobre. Chaque mois, nous éditerons un tee-shirt avec une nouvelle photo argentique, en seulement 50 exemplaires."

Vendus 35 € avec un tirage papier ou 27 € sans la photo, les tee-shirts sont à commander en ligne. "Ce prix nous permet de lancer les deux prochains exemplaires. Pour l'instant, on fait cela plus par passion de Toulouse et de la photo que pour faire des bénéfices, assure Aurélien Ferreira. Nous avons de bons retours. On nous a même dit qu'on réinventait le concept "I love New York"."

Avec un investissement total de 1.500 € pour lancer le projet, le trio dit "se donner un peu de temps pour voir ce que ça donne", avant de réfléchir à d'éventuels partenariats, et pourquoi pas d'exporter son concept dans d'autres villes françaises.

Gael Cérez

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June 3, 2022 2:04 AM
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Toulouse. Abandonnés depuis des lustres, ces sites sont figés dans le temps : leurs images saisissantes

Toulouse. Abandonnés depuis des lustres, ces sites sont figés dans le temps : leurs images saisissantes | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’ancien restaurant universitaire sur l’île du Ramier à Toulouse est le bâtiment abandonné le plus connu de Toulouse. Mais il en existe bien d’autres

 

Ils sont à l'abandon depuis plusieurs années. Usines, château, en plein cœur de Toulouse ou sur des communes de l'agglomération, ils font peine à voir. Les images.

 

Ce sont des bâtiments massifs, situés dans l’agglomération de Toulouse, qui sont figés dans le temps. Abandonnés depuis des années, ils sont désormais la chasse gardée des amateurs d’Urbex (d’Urban Exploration, ndlr) cette activité qui consiste à découvrir l’intérieur de ces lieux abandonnés, puis de partager les photos sur les réseaux sociaux. 

 

 

Julien Lavigne ne s’invite pas à l’intérieur des sites Urbex de Toulouse. Télépilote de drone professionnel et gérant de la société Working Drone qui propose des prestations aux particuliers et aux collectivitésil fait en revanche voler son drone au dessus de ces endroits désaffectés  improbables et les immortalise.

Pour ce faire, il effectue à chaque fois des recherches poussées pour trouver ces lieux pour certains oubliés. 

« Ma démarche, c’est d’aller faire des photos de ces bâtiments en perdition qui ont une histoire et de les mettre en avant. Cela rappelle des souvenirs aux gens et cela permet aussi aux associations de s’en emparer. Ainsi je suis tombé sur des ruines récupérables puis j’ai pensé aux sites urbex », explique-t-il. 

 

Ce qu’il faut faire avant de voler

Julien Lavigne ne part jamais la fleur au fusil. Faire voler son drone au dessus de ces sites, c’est certes une passion mais cela nécessite de nombreuses démarches. « Il faut prendre beaucoup de renseignements, aller sur place, se rendre à la mairie, avoir les autorisations. Piloter un drone, c’est avoir conscience des choses, notamment que si on perd le contrôle d’un tel engin, le mien pèse un kilo, cela peut avoir des conséquences dramatiques. Je suis enregistré à la Direction Générale de l’Aviation Civile et à ce titre là, tous mes vols sont préparés, encadrés et déclarés aux autorités compétentes. Pour effectuer les prises de vues aériennes, j’ai une déclaration d’activité de photographie et de cinématographie aérienne ». 

Les démarches

Ses prises de vues aériennes des sites que nous partageons avec vous ce mardi matin et leur plan de vol respectif ont donc été déclarées à la Préfecture de la Haute-Garonne à la CTR de Blagnac pour convenir avec eux de la hauteur d’élévation par rapport au trafic aérien, à la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), à la Gendarmerie ou au Commissariat Central de Toulouse,  aux aérodromes et hélistations présents dans la zone de vol au voisinage pour les informer de la nature du vol de drone.

Des images saisissantes

Vidéos : en ce moment sur Actu
 

Ce qui permet ce matin de vous proposer les images saisissantes de trois lieux complètement abandonnés à Toulouse : 

#1 L’ancien Centre Médical de la Fondation Marie

Surplombant la Garonne, en contrebas du golf de Vieille-Toulouse (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, se trouve un bâtiment complètement abandonné et désormais grignoté par la végétation. Jadis, on y accédait depuis le chemin des Etroits entre Toulouse et Lacroix-Falgarde. Il fallait quitter la route et monter par une petite route. Après un virage en épingle, on arrivait sur site. Cet accès est désormais impossible en véhicule.

Ce site, c’est l’ancien Centre Médical de la Fondation Marie, annexe médico-diététique du centre de cancérologie Claudius Regaud à Toulouse, qui a été construit en 1967.

En image, l’entrée vers l’ancien Centre Médical de la Fondation Marie. A l’image du bâtiment, le cheminement est lui aussi à l’abandon. (©Capture d’écran Google)

Abandonné dans les années 80, « ce bâtiment présente une architecture atypique très intéressante », explique Julien Lavigne.

Après avoir été squatté, vandalisé et tagué, le bâtiment se trouve dans un état de délabrement avancé.

Tous ses abords sont devenus au fil du temps une décharge à ciel ouvert.

 

Après avoir été squatté, vandalisé et tagué, le bâtiment se trouve dans un état de délabrement avancé.
Tous ses abords sont devenus au fil du temps une décharge à ciel ouvert. (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’ancien Centre Médical de la Fondation Marie, annexe médico-diététique du centre de cancérologie Claudius Regaud à Toulouse, avait été construit en 1967.(©Julien Lavigne/Working Drone)
Abandonné dans les années 80, ce bâtiment présente une architecture atypique (©Julien Lavigne Working Drone)
Surplombant la Garonne, en contrebas du golf de Vieille-Toulouse, au sud de Toulouse, l’ancien Centre Médical de la Fondation Marie est à l’abandon (©Julien Lavigne/Working Drone)

 

#2 Le château de la Flambelle à Purpan

A l’ouest de Toulouse, près de l’hôpital Purpan, le château de la Flambelle est un anachronisme dans ce quartier qui n’a cessé de se construire depuis des décennies. Vestige d’un temps où Purpan était une terrasse de la Garonne en pleine campagne, le château et son vaste parc constituent un îlot de verdure en pleine ville.

L’édifice construit dans les années 1740 par Jean Roux-Guy de la Flambelle est malheureusement en piteux état. A l’abandon depuis les années 2010, il a été incendié par des squatteurs en 2015, ce qui a partiellement détruit sa toiture.

« En vente depuis 2015, un permis de construire a été déposé en 2017. Une société prévoyait de transformer le château en lieu dédié à la photo et au street art. Pour l’instant, la bâtisse est toujours figée dans le temps en raison d’un désaccord avec les riverains », rappelle Julien Lavigne.

 

A l’abandon depuis les années 2010, il a été incendié par des squatteurs en 2015, ce qui a partiellement détruit sa toiture (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’édifice construit dans les années 1740 par Jean Roux-Guy de la Flambelle est malheureusement en piteux état (©Julien Lavigne/Working Drone)
Vestige d’un temps où Purpan était une terrasse de la Garonne en pleine campagne, le château et son vaste parc constituent un îlot de verdure en pleine ville (©Julien Lavigne /Working Drone)

 

#3 Le restaurant universitaire sur l’île du Ramier

Sur l’île du Ramier en plein coeur de Toulouse, l’inauguration de la Cité universitaire Daniel Faucher par le général De Gaulle en 1959 semble si loin.

Son restaurant universitaire, classé aujourd’hui bâtiment exceptionnel du XXe siècle, fait peine à voir depuis des années et est devenu le bâtiment désaffecté le plus accessible pour les fanas d’Urbex à Toulouse. 

Depuis environ cinq ans il fait néanmoins l’objet de discussions entre le Crous, son propriétaire et la compagnie de Phalsbourg, un promoteur parisien qui a proposé de transformer cette ruine en vaste espace culturel, La Fondation Île du Ramier. Celle-ci accueillerait notamment une salle d’exposition, un espace de coworking, quatre résidences pour artistes ainsi qu’un restaurant.

Mais rien ne semble se décanter pour l’heure pour ce projet ambitieux. 

 

Le bâtiment a été inauguré par le général de Gaulle en 1959. Il est abandonné depuis une vingtaine d’années (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’ancien restaurant universitaire, classé aujourd’hui bâtiment exceptionnel du XXe siècle, fait peine à voir depuis des années (©Julien Lavigne/Working Drone)
Le bâtiment est situé en plein coeur de Toulouse, sur l’île du Ramier (©Julien Lavigne/Working Drone)

 

#4 Usine Bonna Sabla à Plaisance-du-Touch

L’Usine Bonna Sabla a fermé en 2015. C’est aujourd’hui une usine désaffectée située sur la commune de Plaisance-du-Touch, à l’ouest de Toulouse. 

Spécialisée dans la fabrication de canalisations et de cadres de génie civil, l’usine de Plaisance-du-Touch est à l’abandon. 

Mais à moyen terme, c’est un nouveau quartier d’habitation qui pourrait remplacer ce site industriel désaffecté.

 

L’usine Bonna Sabla de Plaisance-du-Touch, à l’ouest de Toulouse, a fermé en 2015. (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’usine était spécialisée dans la fabrication de canalisations et de cadres de génie civil (©Julien Lavigne/Working Drone)
L’usine Bonna Sabla est située au coeur de la commune de Plaisance-du-Touc. A terme, c’est un nouveau quartier qui y verra le jour. (©Julien Lavigne/Working Drone)

 

Working Drone
workingdrone31.com
workingdrone31@gmail.com

 

Par David Saint-Sernin Publié le 31 Mai 22

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January 21, 2015 10:02 AM
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«50 Nuances de Grey» booste les sites de lingerie coquine

«50 Nuances de Grey» booste les sites de lingerie coquine | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La boutique en ligne Lingerie Secrète de Marie-Caroline Herrada (ci-dessus) décolle grâce à la vente d'accessoires érotiques griffés «Fifty Shades of Grey»./DR

 

La Saint-Valentin 2015 sera torride. Le film (interdit au moins de 17 ans) «Cinquante Nuances de Grey», inspiré de la trilogie phénomène, sort en salle le 11 février. On ne sait pas encore si cette adaptation cinématographique sera au niveau du roman, mais pour Marie-Caroline Herrada, c'est déjà un succès. Sa boutique en ligne, Lingerie Secrète, cartonne depuis qu'elle diffuse la collection griffée «Fifty Shades of Grey». Menottes, cravaches, liens, masques vénitiens, bougies de massage, gels lubrifiants et autre crèmes anti-fessées… le catalogue propose une cinquantaine d'objets érotiques tout droit sortis de la panoplie de l'innocente Ana Steele et de Christian, son mystérieux amant. Après avoir fantasmé sur les scènes sado-maso de la saga, les lectrices (et lecteurs) se ruent paraît-il sur ces accessoires qui leur permettent de vivre et revivre leur excitation à la maison. La romancière britannique E.L. James aurait elle-même supervisé cette collection. Marie-Caroline Herrada évoque un «véritable engouement». «Dès le lancement de la gamme officielle Fifty Shades, il y a un an et demi, je m'y suis intéressée en me disant que c'était un bon produit d'appel. Au début c'était un peu de l'expérimentation. Les ventes se sont envolées depuis que les bandes-annonces du film sont distillées sur le net. Actuellement j'ai environ 10 000 clients» se réjouit cette Toulousaine de 30 ans, reconvertie dans le e-commerce sexy après avoir passé une licence de psycho. «Les accessoires qui marchent le mieux sont les objets emblématiques de la trilogie : la cravate argentée de Grey qui peut servir de lien et de bandeau, les boules de geisha, premier sex-toy dont il fait usage dans le livre, et les masques vénitiens. On est dans un contexte de domination/soumission, mais ça reste du SM chic et soft» assure Marie-Caroline Herrada qui n'a pas toujours évolué dans l'univers de la lingerie coquine et de l'accessoire «bondage». Sa première expérience de vente en ligne a été une boutique de… puériculture. «Devenue maman j'ai cherché un boulot qui me permettrait de travailler chez moi. Mon premier essai dans les produits pour enfants n'ayant pas été concluant, je me suis retrouvée à bosser pour un sex-shop en ligne ! J'ai trouvé ça très sympa et je me suis lancée». Ses clientes lui ressemblent. «Ce sont en majorité des femmes entre 30 et 45 ans, dit-elle. Après avoir pouponné elles ont envie d'un regain de séduction et elles cherchent à pimenter leur vie».

Sylvie Roux

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