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Jacques Le Bris
April 25, 2023 4:50 AM
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Les quatre trophées aux extrémités du Monuments seront restaurés. Quatre trophées ont été retirés du Monument aux Morts, lundi 24 avril 2023, en prévision du déplacement de la structure dans le cadre des travaux pour la future ligne C du métro. Nouvelle étape pour le Monument à la Gloire des Combattants. Lundi 24 avril 2023, les quatre trophées aux extrémités de la structure ont été retirés. Il y avait un risque qu’ils bougent quand le Monument aux Morts sera déplacé. Ces statues seront également restaurées. Pour les besoins de la future ligne C du métro, le Monument aux Morts, situé à François Verdier sera déplacé à l’été 2023, et sera repositionné au même endroit, à la fin des travaux en 2027. Trophées retirés Ils font sept tonnes chacun, et doivent être retirés « parce qu’ils n’étaient pas bien accrochés et qu’il y avait un risque de mouvement lors du déplacement du Monument », confie Rémi Desalbres, architecte du patrimoine et en charge de la maîtrise d’œuvre avec sa société Arc&Sites. Ces quatre trophées représentent un aviateur, un marin et deux fantassins, dont un chasseur alpin. Ils ont été sciés avant d’être posés au pied du Monument. « C’est un travail minutieux », poursuit-il, « mais nécessaire pour déplacer le Monument ». Ces quatre statues seront ensuite restaurées avant d’être remontées sur le Monument. « Les statues seront maintenues sur la zone de chantier et les ateliers de restauration se dérouleront directement sur site », glisse Rémi Desalbres. Un exosquelette pour protéger le Monument Le Monument aux Morts est également en train d’être protégé par des panneaux de bois, au niveau de la partie intérieure de la structure. Prochaine étape, une cage métallique entourera la structure. « Cet exosquelette », comme défini par Michael Massaad, ingénieur responsable du projet, « protégera le Monument aux Morts au moment où il sera déplacé ». Cette étape « d’empaquetage » débutera fin mai et se terminera un mois plus tard. Déplacé sur une plateforme roulante Pour être déplacé, le Monument sera soulevé à 2,5 mètres du sol pour être posé une plateforme roulante, entièrement pilotée par informatique. Lors de l’opération, le monument de 1 700 tonnes fera une rotation de 180° et sera décalé de 35 mètres, sur les allées François-Verdier. Rémi Desalbres se veut rassurant sur cette opération : « Nous sommes sereins sur la bonne réussite de cette opération, (…) on envoie bien des robots sur Mars, on peut déplacer un monument », rigole-t-il. Cette opération intervient pour ne pas couper totalement plusieurs des platanes de l’esplanade. C’est suite à une mobilisation des Toulousains que Tisséo a fait le choix de déplacer le Monument aux Morts. Par Hugo Hancewicz Publié le 24 Avr 23
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Jacques Le Bris
November 16, 2020 7:57 AM
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Le Super Puma, avec la bobine qui contient le câble, arrive depuis l’Oncopole sur le pylône de la colline de Pech-David. Les Toulousains l’ignorent mais la Garonne et ses berges, à quelques encablures seulement de la ville, sont un havre de nature pour une faune et une flore riches. Le secteur que survolera le téléphérique, bien visible depuis la colline de Pech-David, a ainsi été classé "réserve naturelle régionale" depuis 2015 par le conseil régional qui en a délégué la gestion à l’association Nature en Occitanie. Cette réserve, baptisée Confluence Garonne-Ariège, s’étend de Toulouse à Portet-sur-Garonne et à Vernerque, le long de l’Ariège. Un règlement s’est donc imposé à Tisséo Collectivités pour la préservation de la biodiversité. Les bois qui longent le fleuve et sont interdits au public abritent notamment une colonie de hérons cendrés, un couple d’aigles bottés ainsi que de nombreux milans noirs, souligne Mathieu Orth, conservateur de la réserve, présent hier, lors de la pose du câble du téléphérique. C’est notamment cet impératif de préservation qui a dicté la date de l’intervention. Celle-ci ne pouvait pas se dérouler durant la période de reproduction. Des câbles balisés Autre obligation : le balisage des câbles pour qu’ils soient perçus par les oiseaux et chauve-souris et que ceux-ci évitent les collisions. Du rouge pour la journée et du blanc pour les oiseaux qui migrent la nuit en suivant la Garonne équiperont donc le téléphérique. De même, aujourd’hui vendredi, les câbles posés hier seront équipés de fanions et prendront donc des airs de guirlandes pour signaler leur présence, y compris aux hélicos, souligne Vincent Conan, chef de projet chez Tisséo Ingénierie. Un balisage provisoire en attendant le définitif. La présence des câbles et le passage des cabines au-dessus des arbres pourraient cependant avoir un effet négatif. C’est pourquoi des mesures de compensation sont prévues. En amont du fleuve, une ligne électrique doit être retirée. De même que le classement de bois en zones naturelles. Le respect de la faune et de la flore a aussi guidé le choix de l’emplacement des pylônes et de l’emprise (la plus limitée possible) des chantiers. L’existence d’un petit papillon, espère protégée, a par exemple été prise en compte. Mathieu Orth
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Jacques Le Bris
April 19, 2017 3:02 AM
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Jacques Le Bris
May 20, 2013 5:11 AM
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Vendredi 17 mai, des centaines d’habitants d’Empalot à Toulouse sont venus rendre un dernier hommage au Fréjus, immeuble emblématique du quartier sur le point d’être détruit. Parmi les spectateurs, des habitants de la première heure confient quelques souvenirs. Solennité Le Grand projet de ville est une appellation floue du masterplan de la municipalité pour changer l’image des quartiers. A Empalot, vendredi 17 mai, ce GPV prenait un visage. Au soleil couchant, plusieurs centaines d’habitants et de curieux sont venus assister à la cérémonie de déconstruction du Fréjus. Sa véritable démolition débutera mardi 21 mai et s’achèvera fin juin. Mais les élus venus nombreux ont souhaité un peu de solennité. Et cette petite fête de quartier n’est pas pour déplaire aux riverains. (...)
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Jacques Le Bris
September 26, 2012 11:46 AM
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Poursuite des travaux à Toulouse, la rue Romiguières est fermée à la circulation ce mardi 25 septembre 2012et restera fermée pour une durée de 12 semaines.
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Jacques Le Bris
August 17, 2012 2:40 PM
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La rénovation du Stadium prévu en 2013 ne sera pas celle que l'on croyait. Avec un budget revu à la baisse, l'enceinte ne sera pas agrandie et perdra même 3 000 places… Ce devait être une transformation majuscule, avec création de 4 000 places supplémentaires, ce ne sera finalement qu'un toilettage… Selon nos informations, la mairie de Toulouse a revu sérieusement à la baisse ses ambitions dans la rénovation du Stadium programmée l'an prochain pour accueillir l'Euro de football 2016. Faute d'argent, le budget a été ramené de 67 à 37 millions d'euros TTC avec les conséquences que l'on imagine. Fini l'agrandissement qui devait être réalisé sous le toit dans un anneau courant tout autour de l'enceinte et qui devait porter la capacité du Stadium de 36 000 à 40 200 places précisément. Pire, avec la mise en conformité des sièges situés au ras de la pelouse qui ont actuellement un angle de vue catastrophique, la jauge finale serait réduite à 33 000 spectateurs. Au-dessous des 35 000 places exigées par l'UEFA. Finie aussi la configuration spectacle, avec plancher sur la pelouse et immense scène de 60 mètres pour accueillir les extravagances d'une Madonna ou d'un Johnny Hallyday. La rénovation devrait se borner à la réfection de la pelouse, à la mise aux normes des tribunes et au rhabillage du parvis et de la billetterie, qui deviendra un espace couvert de 900 m2 avec une quinzaine de guichets et 50 contrôles d'accès. Comment expliquer cette subite réduction de voilure ? Selon nos informations, la municipalité n´a pas de marges de manœuvre financières. Le poids des investissements réalisés par ailleurs, entre tram et projets urbains, interdirait de nouvelles dépenses. La mairie de Toulouse reste sur ce dossier d'une discrétion de sioux. Mais François Briançon, l'adjoint aux sports de Toulouse, nous a confirmé, hier, les restrictions budgétaires et l'abandon du projet de nouvelles tribunes : «Il a fallu faire des ajustements, les marges financières sont serrées. L'important, c'est que nous allons avoir un équipement moderne et de qualité remis aux normes de l'UEFA», explique-t-il. Il dément, en revanche, que le Stadium réduise sa capacité d accueil. Pourtant le calcul est simple. La nouvelle extension de la tribune supérieure devait créer 9 000 sièges supplémentaires pour un gain net de 4 000 places seulement. Le solde étant perdu dans la mise aux normes et l´aménagement de places plus spacieuses. La tribune ne se faisant pas, on voit mal comment le Stadium pourrait conserver sa capacité d´accueil. L'architecte toulousain, Jacques Cardete, qui a dessiné le projet, nous a expliqué que «des décisions seraient prises au mois de septembre». Espérons que les mauvaises nouvelles s'arrêteront là. (...)
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Jacques Le Bris
April 3, 2012 3:06 AM
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La ZAC comprendra une tour de 60 mètres qui mixera logements et bureaux et une tour haute de 100 m, réservée à des bureaux. Eurydice Roncen, architecte, collaboratrice de David Mangin et chefe de projet pour l’aménagement du site Montaudran Aerospace détaille les contours du projet et le calendrier de réalisation. Interview. (...) La phase de concertation est terminée et la ZAC sera officiellement créée ce mois d’avril par la ville de Toulouse. En suivant, l’appel d’offre pour le choix d’un aménageur va être lancé et nous devrions connaître son nom à la fin de l’année. Concernant les espaces publics, le démarrage des travaux est prévu courant 2013, au sud de la ZAC et les livraisons seront ensuite phasées jusqu’en 2020.
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Jacques Le Bris
February 28, 2012 1:02 PM
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En annonçant qu’il refusait que son département participe au financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux – Toulouse, le 13 février, Pierre Camani, président (PS) du Conseil général de Lot-et-Garonne, a déstabilisé les artisans du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO). Aujourd'hui à Bordeaux, RFF organisait une conférence de presse en réponse aux arguments d'Alternative LGV, une association favorable au réaménagement de la ligne existante. « On n’est à l’abri de rien » a résumé ce mardi Christian Maudet, chef de mission GPSO à Réseau ferré de France (RFF) Aquitaine - Poitou-Charentes, en évoquant les risques d’échec du chantier. Le ministère de l’Ecologie, dont le Premier ministre François Fillon est désormais directement en charge, doit valider d’ici fin mars le tracé définitif des LGV Bordeaux – Toulouse et Bordeaux – Hendaye. Mais à quelques semaines de l'élection présidentielle, RFF semble craindre de nouvelles prises de position politiques hostiles au GPSO, dont le principe de financement n’est pas bouclé à 100 %. (...)
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Jacques Le Bris
February 7, 2012 2:37 AM
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Jacques Le Bris
December 6, 2011 8:36 AM
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ObjectifNews : L’agence d'architectes Cardete et Huet a été désignée par la mairie de Toulouse pour réaliser le réaménagement du Stadium en vue de l'Euro 2016. Un projet qui s'élève à 60 M€. L'architecte Francis Cardete dévoile les détails du projet. - Quels sont les contours de ce projet ? Nous respecterons l’identité en arène du Stadium, voulue par l’architecte Montauriol en 1936. Néanmoins, l’enveloppe extérieure sera modifiée et agrandie, la jauge augmentée : de 36000 à plus de 40 000 places. Nous remplacerons d’une part les places du bas, réalisées sur les pistes cyclables : trop étroites, elles n’offrent pas un angle de vue satisfaisant. En haut, nous étendrons le balcon actuel en créant une ceinture extérieure qui représentera 10 000 places couvertes. L’enceinte du Stadium en béton sera maintenue pour l’effet chaudron, mais nous travaillons à une nouvelle façade avec des matériaux légers, non opaques, des façades communicantes avec des écrans et beaucoup de lumière. Les jours de match, ou de concert, le Stadium sera comme une lanterne magique, une balise urbaine. - Quel est le calendrier et le coût estimé des travaux ? L’enveloppe des travaux atteint les 60 M€ HT, sans compter les aménagements extérieurs. C’est un stade urbain et à priori aucun nouveau parking n’est prévu en revanche le dispositif d’accès sera réorganisé et simplifié. Nous interviendrons aussi sur les sanitaires qui datent de 1948 et la buvette. Nous réaménagerons la billetterie à des normes contemporaines…exit les guitounes ! Le dépôt du permis est prévu à la fin du printemps 2012, suivi d’une enquête publique et d’un démarrage des travaux prévu mi 2013. Ensuite deux options sont envisagées : des travaux effectués par tranche pendant deux ans et demi en maintenant une jauge permanente de 20 000 places au Stadium ; ou bien le déménagement vers Ernest Wallon qui permettrait de raccourcir d’un an la durée des travaux. (...) Béatrice Girard
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Jacques Le Bris
August 26, 2011 4:31 AM
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La SNCF affiche un planning respecté de ses travaux sur les rails. - La Dépêche : La SNCF affiche un planning respecté de ses travaux sur les rails. Une bonne nouvelle pour les Aveyronnais adeptes du train Rodez-Albi-Toulouse qui sera à nouveau opérationnel le 19 septembre. Le périple des voyageurs s'est allongé depuis début mai. À partir de Rodez, après avoir pris le TER jusqu'à Albi, il faut poursuivre en bus jusqu'à Toulouse, là où avant il y avait un train. La région Midi-Pyrénées s'est lancée dans son « Plan rail » afin de rénover et de moderniser son réseau ferré. Découpé en plusieurs phases - pour minimiser les gênes occasionnées - le projet prévoit, comme opération majeure, le doublement partiel de la voie ferrée entre Toulouse et Saint-Sulpice mais aussi la remise en état de différents axes de chemin de fer. Cet été 2011, il s'agissait de redonner un coup de neuf aux axes Toulouse-Albi, Toulouse-Mazamet et Toulouse-Tessonnières, ce qui a nécessité, entre autres, de fermer le tronçon Albi-Toulouse durant quatre mois. Une interruption de train compensée par des navettes en autocar à raison de « 18 liaison entre Albi et Toulouse, avec des arrêts, et de 6 liaisons directes entre Albi et Toulouse Les Argoulets, du lundi au vendredi », détaille la SNCF. Pour garder ses usagers, l'entreprise a fait un geste en prime, offrant 20 % de réduction sur les abonnements des voyageurs. Reste que 3 heures de trajet de Rodez à Toulouse, contre 2 heures avant l'interruption, il n'y a pas photo ! Heureusement, le bus c'est bientôt fini puisque la SNCF confirme une reprise du trafic habituel dès le lundi 19 septembre au petit matin. Renseignements sur les horaires : 0 800 31 31 31 (gratuit depuis un téléphone fixe)
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Jacques Le Bris
July 13, 2011 8:50 AM
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La dernière phase des travaux de rénovation de la halle du marché Saint-Cyprien se déroule du lundi 18 juillet au dimanche 15 août 2011. Durant cette période, les commerçants vous accueillent place du Ravelin du mardi au jeudi, les bouquinistes le lundi. Après la 2e phase de travaux de l’été dernier, la Ville de Toulouse lance cette année la troisième et dernière phase de rénovation du marché Saint-Cyprien. Ces travaux concerneront cette fois la reprise des sols intérieurs et des façades extérieures. À cet effet, le marché sera fermé : du lundi 18 juillet au dimanche 15 août. Pendant la durée du chantier, retrouvez place du Ravelin : certains de vos commerçants alimentaires, tous les jours, (sauf les lundis et vendredis), de 6h à 13h30 les bouquinistes le lundi, de 8h à 19h. La réouverture du marché est programmée le 16 août ! Une manifestation inaugurale est en cours de préparation avec l’association Saint-Cyp’ Quartier Libre. Découvrez aussi : le marché Victor-Hugo (87 commerçants alimentaires), place Victor-Hugo et le marché des Carmes (48 commerçants alimentaires), place des Carmes Tous les jours, sauf les lundis, de 6 h à 13 h 30 Consultez notre page sur les marchés de Toulouse, couverts et de plein air http://www.toulouse.fr/economie/commerce-artisanat/marches
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Jacques Le Bris
May 12, 2011 4:32 PM
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- Toulouse : Ladépêche.fr
Un accident sur la voie rapide Toulouse-Colomiers hier matin, les chantiers du tram à Croix-de-Pierre et de l'avenue de Fronton ont conduit à la paralysie complète de la circulation.
Hier, à 7 h 40, sur la voie rapide Toulouse-Colomiers, entre les échangeurs Saint-Martin et La Crabe, une automobiliste de 52 ans a accroché deux poids lourds successivement. La victime n'a été que légèrement blessée mais l'accident a provoqué des bouchons monstre : 51 km sur les voies rapides et jusque dans le centre ville : au bord du canal, sur le pont des Catalans, au Faubourg-Bonnefoy…
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Jacques Le Bris
March 7, 2021 11:13 AM
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Projet de haut vol, le futur téléphérique urbain devrait aboutir d'ici la fin de l'année à Toulouse. Le chantier, débuté en juillet 2019, avance progressivement malgré du retard. À Toulouse, le chantier du plus long téléphérique urbain de France se poursuit. Si la date d’inauguration demeure inconnue, le Téléo devrait relier l’Oncopole à l’Université Paul-Sabatier en seulement 10 minutes, d’ici la fin de l’année. 35 000 étudiants, 200 000 patients par an et 6 000 emplois seront desservis. Fini les pylônes, place aux câbles L’étape de l’implantation des cinq pylônes étant terminée depuis mi-novembre 2020, l’heure est au déroulage des câbles et à leur mise en tension qui est déjà bien avancée. Prochainement, les 15 cabines seront hissées et les premiers essais réalisés en conditions réelles. Une marche à blanc est prévue au 4e trimestre 2021. Protocole sanitaire, lycée Bellevue… Du retard sur le chantier Les travaux ont connu un premier ralentissement avec la problématique du survol du lycée Bellevue. Si la question a été réglée avec l’Education nationale et la Région, la livraison du chantier a pris du retard avec le contexte sanitaire lié à la pandémie de covid. Des fournisseurs aux partenaires en passant par les équipes sur place… Toute la chaîne a été impactée par les contraintes liées à la pandémie. Par ailleurs, l’intervention des différentes entreprises sur ce chantier, nécessite un protocole très strict qui perturbe quelque peu l’avancée des travaux. Néanmoins, du côté des stations, le gros œuvre va laisser progressivement place au second œuvre. Station Oncopole – Lise Enjalbert Les travaux de l’arrêt Oncopole sont les plus avancés. Pour cette station construite sur pilotis du fait de sa situation en zone inondable, le gros œuvre est terminé et le bardage achevé. Raccordements électriques, câblages… La pose des équipements étant terminée, le second œuvre est donc désormais en cours. Cette station sera dotée d’un parking relais de 500 places et d’un local à vélo sécurisé, dont la construction a déjà commencé. Voici où en sont les travaux de la station Oncopole, à Toulouse. (©Tisséo) Station Hôpital Rangueil – Louis Lareng Cette station intermédiaire est « la plus complexe des trois à réaliser car elle est insérée sur un site hospitalier particulièrement contraint et accidenté topographiquement », selon Tisséo. Pour épouser la colline et offrir une desserte directe vers l’hôpital Rangueil, cette station comprend donc trois niveaux. Sont en cours, le montage de la toiture, la création de la passerelle et l’installation des alimentations et réseaux. Voici où en sont les travaux de la station Rangueil, à Toulouse. (©Tisséo) Station Université Paul Sabatier Cœur du système, la station Paul Sabatier est la plus volumineuse. Et pour cause, en plus de l’espace voyageurs, elle accueille la motorisation principale du téléphérique qui entraîne le câble et le garage-atelier, en cours de construction. En parallèle, les travaux se poursuivent sur la charpente et l’installation des équipements sur la station. Voici où en sont les travaux de la station Université Paul Sabatier, à Toulouse. (©Tisséo) Végétalisation du parcours Afin de préserver le patrimoine naturel existant aux abords du futur téléphérique, une plantation de haies champêtres est actuellement en cours sur les parcelles agricoles de Pouvourville. Celle-ci compte 1 500 jeunes plants. Ces plantations d’aspect sauvage et relativement denses représenteront un linéaire total de 600 mètres. Ce vendredi 5 mars, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, aux côtés de son adjoint Jean-Jaques Bolzan et de Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités, a symboliquement participé à la végétalisation des coteaux de Pech-David. Si un maximum d’arbres a été sauvegardé, 400 nouveaux sujets vont voir le jour tout autour de la zone verte de Pech David, à proximité de la ligne du téléphérique. Une plantation de 1 600 plants forestiers qui sera réalisée en fin d’année, dans l’optique d’aboutir à terme à un boisement d’environ 600 arbres. Par Kenza Gros Desormeaux Publié le 7 Mars 2021
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Jacques Le Bris
October 19, 2017 11:04 AM
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Le constructeur de la Tour d'Occitanie a rencontré des riverains inquiets, mardi en réunion de quartier. Il a donné des arguments pour les rassurer. Le début des travaux est prévu pour début 2019. Le face-à-face a été intense, mardi soir au Capitole lors d'une classique commission de quartier, entre les représentants de la mairie et de la Compagnie de Phalsbourg, constructeur et propriétaire de la Tour d'Occitanie, futur gratte-ciel de 150 m du quartier Matabiau d'un côté, et les riverains de l'autre. Inquiétudes et réponses. «Une tour pas écologique» Un riverain dénonce une construction coûteuse en énergie, avec les ascenseurs, la climatisation, la surveillance incendie de ses quelque 200 logements et chambres d'hôtel, et 11 000 m2 de bureaux. «Le vrai défi écologique, c'est l'étalement urbain», a répondu la Compagnie de Phalsbourg. La ville fait le pari de densifier le centre-ville, et nous proposons une tour exigeante écologiquement, avec quatre certifications : HQE (française), Breeam (anglaise), Well (américaine) et Biodiversity». «Nous travaillons notamment avec une écologue de la Ligue pour la protection des oiseaux. Cette tour sera un grand perchoir. Les espèces d'arbres seront locales et adaptées au climat». «Des centaines de voitures supplémentaires». Le sujet des bouchons et de l'engorgement du quartier effraie les riverains. Aucun parking n'est prévu en sous-sol de la Tour d'Occitanie. «Le but est que les habitants de la Tour et ceux qui viendront y travailler empruntent les transports en commun et le vélo. Pour se garer, 2 800 places de parking sont disponibles à moins de 15 minutes à pied (parkings Jean-Jaurès, gare, Marengo et Saint-Georges)», fait valoir le constructeur. «Un centre commercial ?». «Vous voulez y implanter un centre commercial, alors que Compans et Saint-Georges sont en difficulté ?» a interrogé un riverain. «La surface commerciale prévue est de 1500 à 2000 m2, en rez-de-chaussée, pour y accueillir certainement une surface alimentaire, pas 25 000 m2 comme Compans. Cela reste raisonnable». «Comment garantir que les arbres de la tour ne deviendront pas des arbustes ?» Les riverains sont sceptiques sur la possibilité de faire pousser de grands arbres sur un gratte-ciel, en prenant en compte le vent d'autan ; et sur la possibilité de les entretenir dans le temps. La Compagnie de Phalsbourg confirme qu'elle compte planter 150 arbres de 6 à 8 m de hauteur et 1 500 arbustes sur la «tranchée verte» de sa tour. Les arbres seront maintenus par des haubans pour éviter qu'ils ne tombent en cas de vent fort, et leurs racines lestées. Ils feront l'objet d'un entretien «quasi quotidien» pour élaguer les branches mortes. «L'architecte paysagiste n'arrive pas après, il co-conçoit le projet de A à Z, ajoute le constructeur. Nous ne sommes pas des promoteurs qui vont construire puis s'en aller. Nous resterons propriétaires de la tour. Nous n'avons aucun intérêt à laisser les jardins en mauvais état», affirme le représentant de la Compagnie. «Avec une telle tour, les impôts locaux vont exploser !» La Compagnie de Phalsbourg répond que c'est un projet 100 % privé. «Les contribuables ne paieront pas 1 €». «Avec la façade classée de la gare Matabiau et le canal du Midi classé à l'Unesco, comment avez-vous eu le droit de réaliser un tel projet ?» «Nous allons soumettre notre permis de construire à l'architecte de Bâtiments de France, ainsi qu'au ministère de l'Écologie et à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac)», a répondu le constructeur. Des riverains en faveur de la Tour. Deux riverains se sont prononcés en faveur de la Tour lors de la réunion, mettant en avant «un atout considérable pour le quartier», et qui va dans le sens de la densification, vecteur d'écologie, face à l'étalement urbain que continue à connaître la métropole. La Compagnie de Phalsbourg et la Ville indiquent que le projet est encore ouvert aux remarques et propositions des riverains. «Pas consultés»C'est le «péché originel» de la Tour d'Occitanie, selon l'expression employée par Richard Mebaoudj, du collectif «Non aux gratte-ciel à Toulouse» lors de la commission de quartier, mardi soir. Et le point de friction le plus fort de la discussion. La Tour n'a jamais été évoquée dans la concertation du projet Toulouse Euro Sud-Ouest (Teso), en 2015-2016. «Dans le Plan local d'urbanisme (PLU) de 2013, la hauteur était de 17 m. À l'été 2016, il semblait acté qu'on était à 50 m». L'annonce d'une tour de 150 m a surpris les riverains et comités de quartier, en mars 2017. «En fait, lors d'une enquête publique en mai-juin 2016 sur la modification du PLU, plusieurs personnes avaient fait remarquer l'intérêt de porter la hauteur à 150 m (au lieu de 100 m), note le Conseil de développement de Toulouse Métropole (Codev), organisme indépendant qui a organisé des rencontres sur le sujet en septembre dernier. Les commissaires ont repris cette proposition comme une possibilité dans leur conclusion. La Métropole a jugé que cette ouverture de la commission d'enquête était suffisante pour porter la hauteur à 150 m sans refaire une nouvelle enquête publique, ce qui n'a pas manqué de surprendre». «On n'a pas apprécié cette façon un peu cavalière de nous imposer un projet sur lequel on n'avait jamais discuté auparavant», a déclaré Michel Hoepffner, président de «Bien vivre à Saint-Aubin». La maire de quartier, Jacqueline Winnepenninckx-Kieser, a répondu : «Je rappelle que tous les projets ne se concertent pas de façon totale, même pour Teso, qui est un exemple de coconstruction. La tour est une réalisation emblématique, qui répond à l'ambition de la 4e ville de France, d'une capitale européenne.»
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Jacques Le Bris
October 17, 2013 10:08 AM
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C'est ce jeudi après-midi que les essais du tramway de la nouvelle ligne Garonne doivent débuter. Mais le premier tramway, avec à bord le maire de Toulouse Pierre Cohen a été bloqué par des agents de sécurité réclamant une hausse de salaire.
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Jacques Le Bris
December 6, 2012 2:24 AM
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On pose les rails du futur tram Garonne, avenue de Muret, avec une machine révolutionnaire développée par Alstom, le concepteur du Citadis, le tram toulousain. Le procédé permet un gain de temps, de précision et d'espace dans un site contraint. «Sans cette machine, on aurait dû couper la circulation plusieurs jours, avenue de Muret, pour poser les rails», note Joël Carreiras. Le président de la Smat (société pour la mobilité de l'agglomération toulousaine), maître d'ouvrage du chantier du tram Garonne, qui doit prolonger, en 2014, la ligne T1 des Arènes à Palais de Justice, affiche sa satisfaction et son soulagement, hier matin, sur le chantier, avenue de Muret. Le procédé innovant développé par Alstom, le concepteur du tramway Citadis de Toulouse, «a déjà été utilisé à Jérusalem, Brasilia, Reims et Orléans, et bientôt Nottingham», poursuit Joël Carreiras, qui se félicite qu'il soit employé à Toulouse. Comme à Brasilia et Nottingham L 'appitrack, c'est le nom de l'engin, permet de poser automatiquement les rails sur la voie du futur tram. Un attelage de quelque 60 tonnes comprenant un camion bétonnière, une machine à coffrer du béton et l'appitrack proprement dit, posées sur des chenilles, évolue sur le chantier, en douceur, piloté par une équipe d'une douzaine des spécialistes, dont une jeune femme chef de chantier. «La bétonnière approvisionne en béton frais la machine à coffrage glissant qui coule une dalle en béton de 40 cm d'épaisseur, l'engin est conduit au laser, au cm près, par une station de guidage», explique Charles-Henri Giannina, chef de projet Alstom, «l'appitrack insère, en suivant, les selles en plastique noire sur le béton frais ; elles remplacent les traverses traditionnelles et accueillent les rails qui sont posés dessus dans la foulée. Ce procédé de pose automatique permet d'aller plus vite que la pose traditionnelle, mais surtout nous sommes ici dans le tronçon le plus exigeant du projet Garonne, car le plus étroit», poursuit le responsable Alstom. «L'appitrack progresse, par temps sec, de 150 m par jour quand la pose traditionnelle avance de 60 m par semaine», précise Xavier Bonneau, directeur de la Smat. «Les rails vont être posés avec cette machine sur l'avenue de Muret et le boulevard Déodat-de-Séverac», précise Xavier Bonneau. L'appitrack devrait avoir terminé avenue de Muret d'ici la fin de l'année. On passera ensuite au boulevard Déodat, avant l'été 2013. La pose des rails se fera, en revanche, de façon traditionnelle sur le pont Saint-Michel, sur une dalle plus légère (pour ne pas fatiguer le pont, renforcé par la pose de câbles supplémentaires en été 2013) mêlant résine et béton. Sur le pont Saint-Michel, où le chantier a changé de côté (il est désormais côté amont ou île du Ramier, la circulation se faisant côté aval ou centre ville), le double sens de circulation a été rétabli avenue du Grand Ramier (entre le pont et l'île) et il en sera ainsi à la mise en service du tram, alors que l'accès devait initialement se faire en sens unique : «Cela montre que les projets peuvent évoluer», note Joël Carreiras. Une allusion sans doute au projet de bus en site propre de Plaisance-Tournefeuille-Toulouse, très contesté dans sa traversée de Lardenne et amené à être sérieusement modifié. Philippe Emery
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Jacques Le Bris
August 21, 2012 7:50 AM
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A Toulouse, c'est le Chantier ! Alors ennemis automobilistes, circulez* il n'y a rien à voir ! D'ailleurs, si vous pouviez : - rester chez vous, - aller travailler ailleurs - ne pas rentrer de vacances - bref, éviter La Ville Rose Ce serait très sympathique de votre part... Sachez qu'ici on se démène pour rester au TOP du classement http://bit.ly/kcTeau N°1 des villes françaises les plus embouteillées ! * même si cela vous est impossible actuellement
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Jacques Le Bris
July 14, 2012 4:08 AM
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Le vaste chantier de la rue Alsace, à Toulouse, franchira lundi une étape symbolique avec l'ouverture d'une partie du square du Capitole entièrement métamorphosé. Une avancée dans un chantier qui paraît sans fin… Au cœur de la Ville rose, une partie du square du Capitole va être rendue, lundi, aux passants, d'après les responsables des travaux. Débuté en octobre, ce réaménagement orchestré par l'architecte urbaniste Bruno Fortier, dans le cadre du projet Alsace, conduit progressivement à une métamorphose complète du jardin historique. Les Toulousains en jugeront par eux-mêmes en foulant le pavé de l'allée centrale, cela avec trois semaines de retard sur la date d'abord avancée du 21 juin, fête de la musique. (...)
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Jacques Le Bris
March 1, 2012 10:56 AM
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Le quartier Matabiau sera réaménagé autour du futur pôle multimodal accueillant la LGV à horizon 2020 Toulouse Euro Sud-Ouest : c’est le nom choisi ce vendredi 1er mars en comité de pilotage par les partenaires du futur pôle multimodal de Matabiau. Le schéma directeur d’aménagement du quartier, destiné à accueillir la LGV à horizon 2020, a aussi été validé. (...)
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Jacques Le Bris
February 14, 2012 2:41 AM
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A compter de ce lundi 13 février, les habitudes des automobilistes et riverains devraient être passablement modifiées par le chantier de la ligne de tramway Garonne. Premiers bouleversements pour les automobilistes et riverains toulousains ce lundi 13 février, avec le début du chantier de la ligne de tramway Garonne. Parmi les grandes évolutions, la fermeture définitive du tunnel Saint-Michel, qui permettait jusque-là d’éviter le carrefour du Palais de justice. Toujours dans le quartier Saint-Michel, le parking central des allées Jules-Guesdes sera partiellement fermé. Le site accueillera à terme le terminus de ce nouveau tronçon de tramway, qui prolonge de quatre kilomètres l’actuelle ligne T1 depuis la station Arènes. Un peu plus loin, à noter également la mise en sens unique de l’avenue de Muret et du boulevard Déodat de Séverac, mais aussi l’impossibilité d’accéder à l’île du Ramier depuis le pont Saint-Michel. Le chantier du tramway Garonne, estimé à plus de 110 millions d’euros, doit durer jusqu’en 2014. [Note du Curateur] Heureusement qu'il y a le métro, surtout par temps de neige ;-) Voir le site de la Mairie de Toulouse sur le sujet : http://www.toulouse.fr/cadre-vie/actualite/lire/-/journal_content/56_INSTANCE_3iH6/10128/9639375
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Jacques Le Bris
January 10, 2012 5:25 AM
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Transit : comment éviter les points délicats Avec l’engagement de l’ensemble des travaux de construction de la ligne Garonne, des modifications de circulation interviennent dans une partie du sud de Toulouse. La mise à sens unique de la partie nord de l’avenue de Muret et du boulevard Déodat de Séverac, ainsi que la fermeture de la trémie routière située à hauteur de la station Palais de Justice incitent à dévier le trafic de transit, afin qu’il évite tout ce secteur. Il est donc fortement conseillé aux automobilistes d’utiliser le périphérique.
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Jacques Le Bris
November 8, 2011 9:41 AM
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Objectif News : Le premier tronçon de la rue d’Alsace-Lorraine sera livré le 9 décembre prochain selon plusieurs entreprises de travaux publics. Un soulagement pour les commerçants en cette période de Noël. Les commerçants de la rue d'Alsace-Lorraine peuvent pousser un ouf de soulagement. Si tout va bien d'ici là, les engins de chantier, les gravats et les plaques de protection auront disparu le 9 décembre, laissant la place aux piétons pour les préparatifs de Noël. Sous la direction du cabinet d’architecture parisien Bruno Fortier, les travaux avaient débuté le 1er février 2010 sur une portion comprise entre Esquirol et la rue Lafayette. Fortement impliqué dans ce dossier, le député-maire de Toulouse Pierre Cohen a réussi son pari : moins de deux ans plus tard, ce tronçon de rue devrait être livré le 9 décembre, avec près de 5 mois d’avance sur les prévisions. La rue d’Alsace-Lorraine a fait l’objet de nombreux débats. Jugée trop encombrée et peu adaptée à une ville moderne, cette rue conçue en 1874 devait être repensée. Après un premier réaménagement temporaire en 2007 sous l’ancienne municipalité, la Ville a décidé de remodeler cette artère importante de Toulouse. Un phasage en trois tranches a été décidé : un premier tronçon central, nécessitant un investissement de 10 millions d'euros, puis deux autres au Nord (en direction du boulevard de Strasbourg) et au Sud (en direction des Carmes). En mars 2010, Bruno Fortier évoquait « une rue assez étroite, à l’architecture haussmannienne, rigide dans le dessin et baroque dans le détail. Notre objectif sera de la mettre en valeur esthétiquement, pour en faire un espace passant et aéré. » Avec diverses contraintes : respecter l’esthétique générale du centre-ville de Toulouse, en utilisant « les briques rouges et noires », maintenir l’activité commerciale de la rue, qui regroupe au total 184 boutiques, en « donnant envie aux gens de se promener, mais également de s’arrêter dans les cafés ou les restaurants ».
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Jacques Le Bris
July 29, 2011 8:50 AM
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Ladépêche.fr : Au square Charles-de-Gaulle, sept archéologues de l'INRAP (institut national de recherches archéologiques préventives) ont mis au jour des murs de bâtisses de la ville antique et quelques objets du quotidien. « Une très bonne surprise » selon ces scientifiques. Une vingtaine de pièces de monnaie romaines, des bouts de verre coloré, des épingles à cheveux en os, des fragments de poteries, un morceau de céramique antique travaillée avec des décors, un « fusaïole » (anneau percé qui servait de plomb aux fuseaux pour filer la laine) en parfait état et joliment décoré… Ces objets étaient enfouis à plusieurs mètres de profondeur sous le square Charles-de-Gaulle. En creusant le sol sur quelques mètres carrés, à l'endroit où sera aménagée l'issue de secours de la station Capitole, les archéologues de l'INRAP (institut national de recherches archéologiques préventives) ont découvert un morceau de mur de brique d'époque médiévale qui leur semble être un bout de façade de la maison commune, l'ancêtre du Capitole, mais surtout des vestiges de bâtiments au sol en terre battue, datant de l'époque romaine, entre le Ier siècle et le IVe siècle après Jésus-Christ, période où la vie s'organise dans la nouvelle ville. « C'est une petite fenêtre sur l'organisation de la ville antique. On est ici intra-muros, à 30 mètres des remparts et 100 mètres de la voie principale qui conduisait de la porte narbonnaise à la place du Capitole » explique Pascal Lotti. « On a eu la chance de travailler sous une rue créée à l'époque médiévale et d'avoir accès à une succession de couches archéologiques couvrant 3 ou 4 siècles, ce qui est assez rare au centre ville » poursuit l'archéologue. Pour le néophyte, ces morceaux de murailles n'évoquent pas grand-chose. Mais les archéologues parlent d'une « très bonne surprise ». Selon eux ces vestiges « préservés de façon remarquable » apporteront d'autres éléments de compréhension sur la genèse de la ville à cette période, bien antérieure à l'arrivée des Wisigoths qui régneront sur Toulouse à partir du Ve siècle. Les archéologues vont encore pouvoir explorer ce petit périmètre pendant deux semaines et demi.
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Jacques Le Bris
May 13, 2011 12:36 PM
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Le centre de Toulouse et son "octogone"
Frituremag Médiapart :
Joan Busquets et son agence travaillent sur les centres urbains et les quartiers anciens. L’architecte urbaniste a fréquemment réfléchi à la liaison entre la ville et le fleuve, ou la ville et la mer. Il intervient dans de nombreuses villes européennes et a joué un rôle de conseil sur des projets à Buenos Aires, Sao Paulo, Singapour… Dans les années 80, il a pris une part active à la réhabilitation de Barcelone, dont l’aménagement du front de mer et celui des infrastructures ferroviaires. Il a été choisi sur concours par la Ville de Toulouse pour redynamiser le centre-ville.
- En quoi consiste votre intervention à Toulouse ?
Joan Busquets – Avec mon assistant, Peter Jan Versluys, nous devons réhabiliter le centre-ville et surtout réaménager les espaces publics. Dans toutes les villes de cette taille, les banlieues sont l’objet d’une croissance énorme. Il s’agit de redonner à la ville son rôle de centre ville dans l’agglomération.
- Quels sont les atouts et les handicaps du centre de Toulouse ?
J.B. – A mon sens, Toulouse bénéficie de davantage d’atouts que de handicaps. De nombreuses villes ont vu leurs centres détruits, soit par la guerre, soit lors de la croissance de l’après-guerre : une vague de volontarisme optimiste a permis de penser que l’on pouvait tout démolir. Cela a été fait à Boston par exemple. Ce n’est pas le cas ici où le centre a été relativement bien préservé. C’est un atout très important. La Garonne en représente un autre. Mais son articulation avec la ville doit être repensée.
- De quelle manière ?
J.B. – Toulouse a une histoire compliquée avec son fleuve. Elle l’a isolé, enserré dans des digues. Elle n’est pas la seule : Barcelone avait perdu le contact avec la Méditerranée, nous avons travaillé à le lui rendre. Aujourd’hui, on a l’impression que le fleuve constitue davantage une séparation avec le quartier Saint-Cyprien qu’un mode de communication. Nous voulons créer les conditions d’une approche logique de la Garonne. Qu’il soit naturel de s’y rendre de n’importe où du centre de Toulouse et qu’il en constitue le cœur, entre rive droite et rive gauche. Ce n’est pas une utopie. Cela a été fait à Zurich et à Copenhague où deux piscines ont été installées sur le fleuve et où une troisième est en construction. A Toulouse, on peut concevoir des modes de traversée spécifique du fleuve à la saison sèche. Chaque centre-ville a sa propre histoire et ce sont aux habitants d’imaginer leurs modes d’appropriation. Nous, nous sommes là pour créer une dynamique, pour fluidifier les communications et permettre la mise en acte de cette imagination. Une des urgences, et nous allons commencer par là, est de repenser la rue Pargaminières. A l’heure actuelle, elle constitue un lieu assez ingrat : trottoirs étroits, voitures en transit. On va planter quelques arbres sur les petites placettes par exemple. Quelques éléments de mobilier urbain feront que les gens comprendront qu’elle nous conduit vers le fleuve. Mais nous n’en sommes qu’au début de nos réflexions.
- Reste la difficulté que vous avez évoquée, et qui est commune à tout le centre de Toulouse, l’omniprésence des voitures…
J.B. - C’est vrai : tous les jours, 28 000 véhicules traversent la ville. Mais le problème n’est pas spécifique à Toulouse. Dans les années 70, la municipalité de Barcelone avait projeté de couper les arbres de la Rambla pour faire de la place aux voitures ! Il y a aujourd’hui consensus pour limiter au maximum leur place tout en permettant aux personnes de l’agglomération d’accéder au centre-ville. Par rapport à d’autres villes, ce centre a su préserver une activité économique. Cela favorise les flux de voitures difficiles à gérer mais je préfère de loin avoir à résoudre ce genre de difficulté que d’avoir à faire à un centre économiquement mort, comme c’était par exemple le cas à Tolède qu’il a fallu revivifier. Il convient d’assurer la première place au piéton. Vélos et voitures doivent l’accompagner. Aujourd’hui, c’est l’inverse : les barrières métalliques et let poteaux placés un peu partout sur les trottoirs donnent l’impression qu’ils protègent les voitures. Ils entravent en tout cas la circulation des piétons. Quant aux vélos, il faut leur assurer des pistes cyclables à double sens et mettre ces pistes en cohérence. Il faut assurer la fluidité et la continuité de circulation aux piétons et aux cyclistes, garantir aux gens le libre choix entre la marche, le vélo ou le tramway.
- Au chapitre des handicaps à sa dynamisation, le centre de Toulouse apparaît petit pour une ville de cette importance.
J.B. – Je ne suis pas d’accord. Le centre de Toulouse est suffisamment grand. Mais, entre centre historique et centre économique, ses composantes donnent l’impression de se tourner le dos. Compans Caffarelli, la place Occitane, l’Université de sciences sociales, le Palais de justice, le quartier des Jacobins… Tout cela ne communique pas assez… ou parfois n’est pas assez attrayant : l’université est envahie par les parkings. On peut concevoir de gérer les voitures autrement et de créer à, la place, un authentique campus, verdoyant, à l’américaine. On peut favoriser la relation de ces différents pôles par une gestion différente de l’espace public. A l’heure actuelle, il y a trop d’espaces vides : il s’agit d’espaces publics qui constituent de simples lieux de transit, sans appropriation par les habitants. C’est le cas des abords des Jacobins par exemple mais aussi de certaines rues et places de Saint Cyprien. Il faut rendre ces espaces plus aimables les mettre en cohérence. Je crois beaucoup à la notion de parcours : il faut que les gens éprouvent de l’intérêt dans le trajet d’un quartier à un autre. Que le temps du déplacement ne soit pas vécu comme une seule obligation.
- Vous parlez de la nécessité de réconcilier Toulouse avec son fleuve. Le rapport de la ville avec son canal est tout à fait insatisfaisant.
J.B. – Bien sûr. Et notamment devant la gare Matabiau, lieu symbolique et important de l’arrivée à Toulouse dont l’importance va se trouver renforcée avec l’arrivée du TGV. Mais nous devons hiérarchiser les priorités. Pour moi l’urgence reste le rapport de la ville et du fleuve. Mais dans les dix années à venir, nous devrons nous attaquer à la problématique du canal du midi.
Octogone et Rambla occitane Avec la Garonne, la seconde dimension structurante du projet de Joan Busquets est l’aménagement de « l’octogone », soit le boulevard circulaire. « Il s’agit de créer tout au long de son parcours de petits squares, des espaces où l’on peut s’arrêter ». L’idée reste la même : bannir les espaces vides, à la fonction de simple transit, pour « rendre la ville aimable ». L’aspect ingrat des allées Jean Jaurès n’a pas échappé à l’urbaniste. Modifiées à la fin des années 60 pour amener directement les voitures au centre de la ville, les allées Jean Jaurès seraient rendues à leur vocation initiale : un lieu de déambulation, comme la Rambla barcelonaise. Un terre-plein median plantés d’arbres accueillerait piétons et cyclistes. Les voitures seraient reléguées sur les côtés. Les larges trottoirs latéraux seraient conservés. Pour Joan Busquets, « ces allées constitueraient la voie naturelle d’accès à Toulouse pour les passagers du futur TGV ».
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