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Stratégie budgétaire 2015-2020 : des choix courageux pour limiter l’ampleur de la « Taxe Cohen »

Stratégie budgétaire 2015-2020 : des choix courageux pour limiter l’ampleur de la « Taxe Cohen » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Mes très chers Amis,

Le Conseil Municipal de Toulouse va voter le budget de l’année 2015 et les taux d’imposition communaux, tandis que le Conseil de Toulouse Métropole adoptera ses propres taux.

Ces décisions budgétaires de début de mandat interviennent dans un contexte de très grande difficulté financière pour les collectivités locales françaises et, plus encore, pour la Ville de Toulouse. Jamais nous n’avons connu cela, ni dans notre pays, ni à Toulouse.

La raison première est que le Gouvernement de François Hollande a attendu le lendemain des élections municipales pour annoncer une baisse extrêmement brutale de ses dotations aux collectivités : sur le territoire de Toulouse Métropole, moins 640 millions d’euros de recettes dans nos budgets communaux et métropolitain sur l’ensemble de la mandature ! Cette saignée arbitraire déstabilise nos équilibres budgétaires et contrarie des projets pour lesquels nous avons été mandatés.

Par ailleurs, la situation à Toulouse est aggravée par la politique qu’ont menée Pierre Cohen et sa majorité. L’épargne a disparu, les réserves ont été épuisées et la dette municipale, que nous avions effacée, est revenue. De 2009 à 2013, M. Cohen a recruté 1700 agents supplémentaires, soit presque 1 par jour !

Notre collectivité vit au-dessus de ses moyens, au point qu’elle se trouve au bord du dépôt de bilan !

Pour autant, ni mon équipe, ni moi-même ne souhaitons abandonner l’ambition que nous portons pour Toulouse et sa Métropole. Au total, ce sont plus de 2 milliards d’euros que nous injecterons dans l’économie locale, ce qui sera bon pour les entreprises et l’emploi.

En effet, nous priorisons, du côté métropolitain, quatre orientations : les déplacements, l’habitat, le développement économique et les grands projets structurants. Du côté municipal, nos priorités sont au nombre de trois : la sécurité, l’éducation et la solidarité.

Pour cela, nous devons évidemment baisser notre train de vie en ralentissant le rythme des dépenses. Dès mon élection, j’ai engagé la réduction de nos dépenses de fonctionnement. Ainsi, nous avons décidé de mettre fin au remplacement systématique des départs à la retraite de la Ville et de la Métropole, de baisser les subventions aux organismes extérieurs satellites de la collectivité ainsi qu’aux associations.

Ces décisions, j’aurais bien sûr préféré les éviter, elles sont impopulaires, mais ne pas les prendre aurait été incohérent et financièrement irresponsable.

Mais, malgré ce plan inédit de redressement des finances, l’effort de la collectivité ne suffira pas, même en recourant à l’inévitable emprunt.

Je suis donc contraint de demander des efforts aux Toulousains eux-mêmes.

Le premier effort concerne les tarifs de nos prestations et de nos nombreux services qui seront revalorisés, afin de réduire l’écart entre le coût réel des services, totalement ignoré des citoyens, et les tarifs que nous pratiquons.

Le deuxième effort porte, malheureusement, sur une contribution fiscale supplémentaire. Croyez bien qu’augmenter l’impôt est pour moi ainsi que pour mon équipe un crève-cœur ; vous l’imaginez aisément. Malgré cela, Toulouse restera dans la moyenne basse du classement de l’imposition des grandes villes et métropoles françaises.

Au final, dans le budget municipal, l’effort sera réparti ainsi : ¾ de l’effort fait par la collectivité en économisant sur ses dépenses habituelles, ¼ de l’effort demandé aux Toulousains eux-mêmes.

Certes, lors de la campagne électorale, nous avions clairement opté pour la stabilité fiscale.

Mais c’était avant de connaître la ponction opérée par le Gouvernement socialiste sur les dotations, et avant de mesurer cet été l’ampleur du désastre dissimulé de la gestion financière de la précédente municipalité socialiste.

Sachez que l’effort fiscal demandé aux Toulousains, tant au niveau de la Ville que de la Métropole, sera fait une fois pour toutes dans ce mandat. La stabilité sera effective ensuite jusqu’à la fin de celui-ci, en 2020.

L’effort de la collectivité pour réaliser des économies dans son fonctionnement ne se limitera pas à 2015. Il sera permanent mais, aussi, transparent et accessible sur un site Internet dédié.

Je tenais à vous informer moi-même de ces choix assumés et difficiles ; je suis convaincu que vous en comprendrez la nécessité pour l’intérêt de notre Ville et de notre Métropole.

Bien amicalement.


Jean-Luc Moudenc
Jacques Le Bris's insight:

Le mot-clic utilisé pour poser les questions :

#QRToulouse


Remontez cette timeline pour retrouver les réponses données le 3 avril 2015

https://twitter.com/jlmoudenc/with_replies



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Une rénovation low-cost pour le Stadium de Toulouse en vue de l'Euro 2016

Une rénovation low-cost pour le Stadium de Toulouse en vue de l'Euro 2016 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La rénovation du Stadium prévu en 2013 ne sera pas celle que l'on croyait. Avec un budget revu à la baisse, l'enceinte ne sera pas agrandie et perdra même 3 000 places…

 

Ce devait être une transformation majuscule, avec création de 4 000 places supplémentaires, ce ne sera finalement qu'un toilettage…

Selon nos informations, la mairie de Toulouse a revu sérieusement à la baisse ses ambitions dans la rénovation du Stadium programmée l'an prochain pour accueillir l'Euro de football 2016. Faute d'argent, le budget a été ramené de 67 à 37 millions d'euros TTC avec les conséquences que l'on imagine.

Fini l'agrandissement qui devait être réalisé sous le toit dans un anneau courant tout autour de l'enceinte et qui devait porter la capacité du Stadium de 36 000 à 40 200 places précisément. Pire, avec la mise en conformité des sièges situés au ras de la pelouse qui ont actuellement un angle de vue catastrophique, la jauge finale serait réduite à 33 000 spectateurs. Au-dessous des 35 000 places exigées par l'UEFA.

Finie aussi la configuration spectacle, avec plancher sur la pelouse et immense scène de 60 mètres pour accueillir les extravagances d'une Madonna ou d'un Johnny Hallyday. La rénovation devrait se borner à la réfection de la pelouse, à la mise aux normes des tribunes et au rhabillage du parvis et de la billetterie, qui deviendra un espace couvert de 900 m2 avec une quinzaine de guichets et 50 contrôles d'accès.

 

Comment expliquer cette subite réduction de voilure ? Selon nos informations, la municipalité n´a pas de marges de manœuvre financières. Le poids des investissements réalisés par ailleurs, entre tram et projets urbains, interdirait de nouvelles dépenses. La mairie de Toulouse reste sur ce dossier d'une discrétion de sioux. Mais François Briançon, l'adjoint aux sports de Toulouse, nous a confirmé, hier, les restrictions budgétaires et l'abandon du projet de nouvelles tribunes : «Il a fallu faire des ajustements, les marges financières sont serrées. L'important, c'est que nous allons avoir un équipement moderne et de qualité remis aux normes de l'UEFA», explique-t-il. Il dément, en revanche, que le Stadium réduise sa capacité d accueil. Pourtant le calcul est simple. La nouvelle extension de la tribune supérieure devait créer 9 000 sièges supplémentaires pour un gain net de 4 000 places seulement. Le solde étant perdu dans la mise aux normes et l´aménagement de places plus spacieuses. La tribune ne se faisant pas, on voit mal comment le Stadium pourrait conserver sa capacité d´accueil. L'architecte toulousain, Jacques Cardete, qui a dessiné le projet, nous a expliqué que «des décisions seraient prises au mois de septembre».

Espérons que les mauvaises nouvelles s'arrêteront là. (...)

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Toulouse : la difficile élaboration du budget 2015

Toulouse : la difficile élaboration du budget 2015 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Lors du conseil municipal de la Ville de Toulouse, ce vendredi 6 mars, ont eu lieu les discussions sur le débat d’orientation budgétaire pour 2015. C’est le premier budget de la Ville élaboré par la municipalité de Jean-Luc Moudenc, arrivée au pouvoir il y a un peu moins d’un an. L’adjoint chargé des Finances Sacha Briand parle d’une élaboration "longue et difficile" à cause de la baisse des dotations de l’État et de la "stratégie budgétaire du précédent mandat".

 

Depuis l'arrivée de Jean-Luc Moudenc (UMP) au Capitole en avril 2014, le discours de Sacha Briand, adjoint aux Finances, est constant : "La baisse drastique des dotations de l'État et la dégradation des comptes à cause de l'ancienne municipalité rendent la situation budgétaire de la Ville difficile." En conférence de presse ce matin, juste avant le conseil municipal, l'adjoint a affirmé que l'élaboration du budget était "longue et difficile" mais que le budget 2015 serait voté le 10 avril.

"Le calendrier budgétaire impose une délibération avant le 15 avril, nous serons donc dans les temps", a affirmé le maire Jean-Luc Moudenc. Pour rappel, l'opposition socialiste, ainsi que le PC, estiment que Jean-Luc Moudenc retarde volontairement le vote du budget pour ne pas brusquer les électeurs avant les départementales.

Baisse des dotations de l'État

Sacha Briand calcule que la baisse des dotations de l'État prive la Ville de 36 millions d'euros par an jusqu'en 2017 et de 234 millions d'euros sur la totalité du mandat (2014-2020). Voici le graphique qu'il a présenté ce matin en conseil municipal :


Un budget 2014 "mensonger"

Le 13 décembre 2013, la municipalité dirigée par Pierre Cohen (PS) avait voté un budget primitif 2014 de 772 millions d'euros. "C'était un budget mensonger", attaque Sacha Briand.

"On a voulu nous cacher la réalité de la situation budgétaire de la ville. Il y a dans ce budget 26 millions d'euros d'inscription budgétaires insincères."

Ainsi, l'adjoint aux Finances affirme que, dans le budget 2014, des dépenses ont été "sciemment omises" : 12 millions d'euros de dépenses de personnel et 4 millions d'euros de subventions distribuées. Par ailleurs, 7 millions d'euros de recettes auraient été inscrites" sans base juridique ni financière", ainsi que 2 millions de recette fiscale "surestimée".

"Nous n'avons plus aucune réserve dans la structure budgétaire de la Ville. L'ancienne municipalité a procédé à la dégradation de l'épargne et des réserves. Nous devons rétablir les comptes", répète Sacha Briand.

Pour appuyer son propos, il propose le graphique suivant, comparant la capacité d'autofinancement des 10 grandes villes françaises.


3 priorités

Le débat d'orientation budgétaire ne donne pas un lieu à un vote. Jean-Luc Moudenc et Sacha Briand affirment qu'ils feront des propositions pour le budget 2015 après le débat.

"Nous travaillons du matin au soir pour trouver des solutions qui éviteront de devoir sabrer dans les dépenses", souligne Sacha Briand, évoquant tout de même une piste : "il faut lutter contre l'absentéisme chez les employés municipaux, très coûteux. Nous pourrions dégager de 5 à 10 millions d'euros d'économies."

Le maire de Toulouse réaffirme néanmoins ses priorités : la sécurité, l'école et la politique de la ville dans les quartiers.


Sophie Arutunian

@SoArutunian

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À noter

Ce vendredi matin lors du Conseil municipal, 3 délibérations ont été votées au sujet des débordements lors des différentes manifestations au centre-ville de Toulouse.

La première vise à instaurer une avance remboursable aux commerçants qui doivent changer leurs vitrines. Il s'agit d'une avance de trésorerie.

La deuxième propose d'instaurer une opération « stationnement gratuit » dans le centre-ville de Toulouse pour un samedi à définir au cours du printemps, afin de palier le manque à gagner subi pendant les manifestations.

Enfin, la troisième délibération vise à engager une action en justice contre l'État « car il a autorisé les manifestations sans assurer l'ordre public ». La municipalité réclame un dédommagement pour préjudice à l'image de la Ville.

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Travaux dans les écoles : la Mairie ne tient pas ses promesses

Travaux dans les écoles : la Mairie ne tient pas ses promesses | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Depuis son arrivée aux affaires, la municipalité entretient une polémique au sujet des écoles, aussi énorme que mensongère : nous n’aurions quasiment pas fait de travaux dans les 200 écoles maternelles et primaires de la Ville, abandonnées à un état de « délabrement », c’est-à-dire de ruines.

Deuxième affirmation de sa part : la promesse, proclamée haut et fort au printemps 2009, de faire beaucoup plus et d’investir 60 millions sur 3 ans, soit 20 millions par an.

Qu’en est-il en vérité ?

Avec mes amis élus du groupe « Toulouse pour Tous », nous avons travaillé à rassembler preuves et documents officiels pour démontrer l’inconsistance de cette fallacieuse campagne de communication des maitres actuels du Capitole, grâce au recul que procure 3 ans et demi de gestion du mandat en cours ; hier, nous les avons remis à la presse à travers un dossier de 31 pages que je ne peux reproduire ici mais que je tiens à la disposition de tous ceux d’entre vous qui me le demanderont.

Ces documents (comptes administratifs attestant des budgets tels qu’ils ont été réellement dépensés) prouvent que nous avions consacré en moyenne 7,7 millions d’euros à ces travaux au cours des deux dernières années placées entièrement sous notre gestion, 2006 et 2007. Nous ne faisions donc pas rien, sans parler de tout ce que nous avions réalisé avant !

Pour comparer de façon équivalente, nous avons produit les comptes administratifs présentés au Conseil municipal par mon successeur pour les deux premières années placées entièrement sous sa gestion, 2009 et 2010 : l’effort supplémentaire est modeste, 2 millions d’euros par an en moyenne, ce qui n’a rien à voir avec un vaste plan pour relever des ruines !

Les élus en place, la dogmatique adjointe aux affaires scolaires en tête, se gargarisent du plan soi-disant exceptionnel annoncé en 2009 et mis en œuvre depuis pour rénover et « remettre à niveau » le bâti scolaire municipal, les fameux 60 millions sur 3 ans, soit 20 millions annuels.

Les comptes administratifs prouvent que seuls 11,5 millions ont été investis effectivement à ce titre au cours des deux dernières années, soit…28,5 millions d’euros de moins que promis !

Deux évolutions très négatives sont à noter, révélées par ces pièces officielles : l’effort sur l’équipement mobilier, bureautique et informatique, important pour le confort des élèves et la qualité du climat pédagogique a baissé de 46 % depuis 2008, tandis que la construction d’écoles nouvelles ralentit fortement, les crédits baissant de 60 % sur 2009-2010. J’y reviendrai dans le prochain billet du blog.

Jean-Luc MOUDENC
Maire de Toulouse de 2004 à 2008
Président du Groupe d’Opposition municipale “Toulouse pour Tous”

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