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Scooped by Jacques Le Bris
August 13, 2017 2:42 AM
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Toulouse : Les marchés des Carmes et de Victor-Hugo ont 125 ans, petit retour dans le passé

Toulouse : Les marchés des Carmes et de Victor-Hugo ont 125 ans, petit retour dans le passé | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’ancien marché des Carmes pris en photo en 1963 par le célèbre photographe toulousain Jean Dieuzaide.

 

Ils tissent un lien social indispensable au centre-ville de Toulouse depuis 125 ans. On vous raconte l'histoire des marchés couverts des Carmes et de Victor-Hugo qui ont 125 ans.

 

Depuis 125 ans, ce sont deux piliers de la vie sociale de Toulouse au centre-ville. Les marchés des Carmes et de Victor-Hugo rythment la vie de ces deux quartiers de la Ville rose et un peu plus encore.

Ils symbolisent l’évolution de Toulouse, de la capitale provinciale, « ce gros village » du milieu du XXe siècle à la cité qui s’internationalise et qui s’adapte aux nouveaux modes de consommation de la société.

 

Les deux marchés métalliques sont créés la même année

Tous les deux ont été créés en 1892 sur le même modèle, celui de grandes halles métalliques majestueuses. Aux Carmes, c’est sur l’emplacement de l’ancien couvent des Carmélites que les halles ont été élevées. Petite précision, au moment de l’élévation des halles de l’architecte Galinier s’inspirant du modèle des halles centrales de Paris, il ne restait rien du couvent. Les moines avaient été chassés pendant la Révolution Française et le lieu avait été détruit dès le début du XIXe siècle, remplacé par une place publique arborée.

La même année que le marché métallique des Carmes, le marché Victor-Hugo voit aussi le jour sur la place éponyme où se tenait à l’époque le marché au bois. Une place construire au début du XIXe siècle lors de la démolition des remparts moyenâgeux de Toulouse.

Et comme le rappelle le marché Victor-Hugo, ce sont à l’époque 283 commerces qui se pressent sous la halle.

 

Détruits dans les années 50-60, puis reconstruits…

Les deux halles restent en l’état jusqu’au milieu des années 50. Toulouse est alors confronté à l’avènement de la voiture qui s’impose partout en ville. Il faut permettre aux automobilistes de se garer et la mairie de l’époque décide de coupler l’activité de marché et du stationnement sur le même site. Les halles sont rasées.

Le marché Victor-Hugo est reconstruit et surmonté d’un parking-silo de plusieurs étages. Les architectes Pierre Lafitte, Joachim et Pierre Guénard seront à l’origine de ce nouveau marché Victor Hugo qui est inauguré en 1959. Au milieu des années 60, c’est le marché des Carmes qui disparaît pour laisser place à un marché-parking.

« Une démolition qui s’est passée dans une indifférence qui surprend aujourd’hui compte tenu de la qualité de l’architecture », relève Robert Marconis dans son ouvrage Toulouse, un métro pour changer de siècle paru en 2008.

Reportage de la télévision au marché des Carmes avant la démolition des halles

Peu de monde s’en souvient, mais outre les traditionnels artisans de bouche, le marché des Carmes abrite alors d’autres commerces et notamment une station-service Esso… Son architecture circulaire inspirée par le bâtisseur du quartier du Mirail, Candilis, rappelle l’ancien dôme de la halle. Contrairement au parking Victor-Hugo, celui des Carmes ne comporte qu’un niveau. L’ensemble est inauguré en 1966.

Vidéo des travaux de construction du nouveau marché des Carmes en 1966

Les deux marchés ont évolué depuis et vont continuer d’évoluer, en témoignent les travaux de réhabilitation entrepris en ce moment-même dans le marché-parking de Victor-Hugo.

LIRE AUSSI : Les cinq choses à savoir sur le projet du marché-parking Victor-Hugo, à Toulouse

Le même lifting n’est pas prévu aux Carmes mais celui-ci ne s’en fait pas pour autant et tente, comme Victor-Hugo et ses nocturnes à succès, de séduire une nouvelle clientèle avec des événements.

Reportage sur l’ambiance du marché Victor-Hugo en date de 1997

 
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June 2, 2015 1:37 AM
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Il y a 800 ans Saint-Dominique crée l'Ordre des Prêcheurs à Toulouse

Il y a 800 ans Saint-Dominique crée l'Ordre des Prêcheurs à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Dominique de Guzman, dit Saint-Dominique

 

Le 2 mars 1215, Dominique de Guzman qui deviendra Saint Dominique, implante à Toulouse une petite communauté de cinq frères « prêcheurs », place du Parlement dans la maison Seilhan.  


Le 2 mars 1215, tout commence à Toulouse.
Dominique de Guzman et ses cinq frères « prêcheurs »  dévoilent leur vocation : annoncer l’Évangile au monde, par la parole et par l’exemple (verbo et exemplo).
Huit cents  ans plus tard …  l’aventure  Dominicaine se poursuit, toujours intimement liée à l’histoire de Toulouse. De la fondation de l’Université médiévale à la construction d’un couvent hardiment contemporain au XXe siècle, les dominicains ont accompagné l’aventure de la ville rose. La silhouette des Jacobins rappelle cette aventure dominicaine.

 

Célébration du 8ème centenaire 
Inscrite aux journées nationales, la célébration du huitième centenaire de la création de l’Ordre des Prêcheurs par Saint Dominique à Toulouse en 1215, se déroulera de par le monde de 2016 à 2017, mais s’ouvre à Toulouse avec des temps forts  de grande ampleur en mai prochain.

 

Les dominicains, juges de l'Inquisition 
Le pape Grégoire IX confie l'Inquisition dès sa création par la bulle Excommunicamus (1223) aux dominicains, deux ans après la mort du fondateur de l'Ordre. Compte tenu de leur compétence théologique, de leur vocation à être près du peuple, et de leur bonne image dans la société médiévale, le pape choisit de préférence dans les rangs des dominicains ses représentants pour en faire des juges de l'Inquisition.
La pratique de la torture par l'Inquisition commence en 1252, sous la caution du pape Innocent IV.

 

Les chiens du seigneur aboient contre les hérésies
Selon la légende, la mère de Dominique (Dominicus en latin, ce qui signifie celui qui appartient au Seigneur) aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec un jeu de mot en latin sur les futurs dominicains, dominicanes (les chiens du Seigneur) qui ont pour vocation d'« aboyer contre les hérésies » et d'être les chiens du Seigneur surveillant le troupeau de brebis. C'est ainsi que l'iconographie les figure parfois, comme à la chapelle des Espagnols de la basilique Santa Maria Novella de Florence, où les chiens de berger protègent le troupeau du pape.

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March 25, 2017 5:34 AM
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En Marche ! nous célébrons l’Europe !

En Marche ! nous célébrons l’Europe ! | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Par Christine de Veyrac, députée européenne de 1999 à 2014 & membre du Comité politique d’En Marche !
Et
Rémi Chauvet, animateur local et responsable de la communication En Marche ! Paris 10e & délégué de l’ADMD pour la 5ème circonscription de Paris

 

25 mars 1957 – 25 mars 2017 : 60 ans d’Europe, 60 ans de paix, 60 ans de progrès communs !

Le samedi 25 mars 2017, le traité de Rome fête ses 60 ans. Mais que reste-t-il du bel enthousiasme fondateur qui guidait alors les six délégations (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) malgré la pluie qui — dit-on — tombait abondamment sur la Ville éternelle ? L’Europe semble aujourd’hui sombrer dans la morosité, la défiance et l’abandon, sans doute perdue dans les méandres d’une bureaucratie qui a fait passer au second plan l’idéal et les valeurs au profit de la norme et de la réglementation.

Et pourtant, cette impossible idée de réunir des ennemis de toujours autour de principes communs a vu le jour ! Quelle force et quel message envoyés au reste du monde que cette photo, réunissant autour d’une même table, ceux qui, hier encore, se massacraient dans deux des pires guerres que le monde a connues.

 
Les signataires du traité de Rome, le 25 mars 1957.

Alors qu’aujourd’hui de plus en plus de jeunes sont tentés par le vote extrême, peuvent-ils imaginer ce que serait notre continent sans l’Europe ? Un continent déchiré régulièrement par les conflits. Un continent où le simple fait d’aller faire des courses en Espagne ou en Belgique nécessiterait un visa et une monnaie différente. Les exemples sont si nombreux. Car notre Europe, c’est aujourd’hui 60 années de paix. Notre Europe, c’est la mise en commun de moyens pour aider les régions les plus en difficulté. Notre Europe, c’est une élévation générale du niveau de vie et du niveau culturel des populations.

Ce n’est donc en rien un hasard si des pays à peine libérés du joug soviétique, qui étaient avides d’une liberté retrouvée après 45 ans de dictature, ont alors voulu s’inscrire dans cette Europe généreuse en signant — nous parlons ici de la Pologne — un accord d’adhésion avec l’Union européenne dès 1991. Seule une telle volonté collective pouvait permettre de passer d’un bloc oppresseur à une communauté protectrice.

Mais ne cachons néanmoins pas la vérité. Cette Europe-ci, généreuse, accueillante et bienfaitrice, s’est muée, par beaucoup d’aspects, en une Europe castratrice, tatillonne, tentaculaire. Elle n’a plus le temps aujourd’hui de distribuer ses bienfaits, car elle est bien trop occupée à imposer ses nomenclatures.

Pour les peuples, l’Europe est devenue un monstre bureaucratique que même Kafka n’aurait pu imaginer. Si bien que tout est aujourd’hui de sa faute, quand bien même le Conseil européen est composé des représentants des gouvernements nationaux et le Parlement Européen est élu par les citoyens. Dès qu’un politicien est dans l’incapacité de mettre en œuvre ses promesses, il accuse l’Europe. La belle affaire !

Bien sûr, que vient faire l’Europe dans tous les petits détails de notre vie quotidienne ? Pourquoi donne-t-elle l’impression de dresser des obstacles sur le chemin de ceux qui entreprennent, leur imposant tant de contraintes ? Notre Europe s’est éloignée de l’essentiel — les valeurs — et, pire encore, s’est arrêtée en chemin d’une complète intégration pour se retrouver dans un entre-deux qui ne satisfait personne.

Faute d’un effort de pédagogie et d’une véritable vision commune, force est de constater qu’aujourd’hui, l’Europe a perdu l’adhésion de bon nombre d’européens. Tel un grand projet industriel, la construction de l’Europe devrait permettre de réunir les peuples et de les engager dans un projet collectif fort. C’est aujourd’hui tout le contraire, car à ce jour, aucun pays, aucun élu, n’a su être capable de porter, d’incarner cette vision d’un nouvel idéal. Nous ne pouvons toutefois nous contenter de contempler le passé, nous devons proposer un nouvel avenir.

Pour cela, il est indispensable de reconquérir l’imaginaire collectif et le sentiment d’appartenance. Oui, nous nous sentons tous Français, et nous en sommes fiers. Mais pourquoi ne pas avoir un tel sentiment vis-à-vis de l’Europe ? Ne pouvons-nous voir notre voisin d’outre-Rhin comme nous voyons notre voisin d’outre-Loire ?

 

Pour cela, il est indispensable de redonner l’espoir dans une Europe de la culture, des valeurs, de la fraternité, de la solidarité et de la liberté, mais aussi proposer une Europe plus moderne, une Europe nouvelle, moins bureaucratique et bien plus au service des citoyens : c’est cette ambition de nouvel idéal que nous portons avec Emmanuel Macron. Pour cela, notre vision est centrée sur des propositions concrètes qui parlent à tous : des conventions démocratiques pour réenchanter le désir d’Europe, un fond européen destiné à la défense, un budget de la zone euro dédié aux investissements d’avenir, des droits sociaux communs, des instruments anti-dumping, la fixation d’un prix plancher de la tonne de carbone, et tant d’autres.

Ce samedi 25 mars 2017, l’Europe a donc besoin de nous au moins autant que nous avons eu besoin d’elle. Ne la laissons pas tomber. Secouons-là, mais ne la faisons pas chuter. Retrouvons l’esprit européen de nos ancêtres, tout en portant une vision adaptée à notre nouveau monde et tournée vers les nouvelles attentes des européens.

 

Ce samedi 25 mars 2017, le souffle des signataires du traité de Rome : l’Allemand Konrad Adenauer, le Belge Paul-Henri Spaak, les Français Maurice Faure et Christian Pineau, l’Italien Lodovico Benvenuti, le Luxembourgeois Joseph Bech et le Néerlandais Johannes Linthorst-Homan, nous manque. C’est pourquoi, avec En Marche ! nous célébrons, avec fierté et avec joie, l’anniversaire de la signature du texte fondateur de notre Europe. Nous voulons ainsi envoyer un message d’optimisme à nos voisins, à nos amis, européens. Comptez sur nous, comptez sur la France ! La France ne se recroquevillera pas sur elle-même. Le 23 avril et le 7 mai prochains, nous ferons tout pour porter Emmanuel Macron à la présidence de la République française, réaffirmant avec lui notre désir d’Europe.

 

La France est En Marche, la France est européenne et nous, citoyens européens, nous avons la volonté de remettre l’Europe en marche !

Jacques Le Bris's insight:

Venez fêter l'Europe Place du Capitole, le 25 mars après midi.

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March 31, 2015 10:41 AM
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Un an à la mairie de Toulouse, quel bilan pour Jean-Luc Moudenc ?

Un an à la mairie de Toulouse, quel bilan pour Jean-Luc Moudenc ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le 30 mars 2014, l'UMP Jean-Luc Moudenc battait le socialiste Pierre Cohen avec 52 % des voix. Depuis un an, le maire de la Ville rose a lancé une série de réformes dont il est encore difficile de prendre la mesure. Son équipe met la dernière main à son premier budget, celui qui éclairera vraiment la nature de ses choix. Politiquement, cet anniversaire est marqué par la défaite de la droite aux départementales, élection dans laquelle Jean-Luc Moudenc s’était personnellement investi.

 

La consigne est claire au Capitole : pas d'interview ni de prise de parole sur le bilan de la première année de la droite au Capitole avant la fin avril. Jean-Luc Moudenc, pourtant élu le 30 mars, a fait le choix de célébrer cet anniversaire le 24 avril, jour de son élection à la présidence de Toulouse Métropole. Il n'accorde donc aucune interview sur ce thème et a fait passer la même consigne à ses élus. Une conférence de presse est prévue fin avril, rien d'ici là.

 

Revers électoral

Si Jean-Luc Moudenc ne souhaite pas s'exprimer sur son bilan, ses opposants, eux, ne s'en privent pas, d'autant qu'ils ont tôt fait d'associer la défaite de la droite hier en Haute-Garonne à un échec personnel du maire de Toulouse. Fort de son élection aux législatives en 2012 puis aux municipales en 2014, Jean-Luc Moudenc s'est en effet peu à peu imposé comme le chef de file de la droite départementale voire régionale. Il s'était fortement impliqué dans les sénatoriales de septembre 2014 (avec succès) puis dans la préparation des listes pour les départementales de mars, œuvrant notamment pour un rassemblement de toute la droite UMP, UDI et Modem. Le revers subi par son camp lors du scrutin d'hier (6 élus sur 54 au Conseil départemental) lui revient assez logiquement en boomerang.

 

"Jean-Luc Moudenc est dans une impasse"

Selon Claude Raynal, sénateur et président du groupe socialiste à Toulouse Métropole, "les résultats des élections départementales constituent un désaveu cinglant pour la droite et le centre dans leur ensemble et Jean-Luc Moudenc en particulier. Il a pris la tête de ses troupes pendant cette campagne et les électeurs lui ont donné un carton rouge." Une analyse partagée par  Pierre-Nicolas Bapt, secrétaire général du PRG 31, qui estime que le maire de Toulouse a "fait une faute politique en municipalisant le débat" et qui dénonce par ailleurs le choix qui a été fait de "mettre la sécurité en tête des priorités pour les départementales".

De son côté, Georges Méric, nouvel homme fort de la gauche départementale et probable successeur de Pierre Izard à la présidence du Conseil départemental, estime que depuis un an "Jean-Luc Moudenc a fait des fautes politiques, notamment la remise en question du prolongement de la ligne B du métro toulousain".

Quant à Pierre Cohen, qui a quitté le Capitole sonné par l'échec de la gauche aux municipales, il fait un bilan sans appel. "Depuis un an, il n'a défini aucun projet pour la métropole. Il enchaîne les séminaires mais rien n'est annoncé. Tout est au point mort, je pense au Pex (Parc des Expositions), qui est pourtant un projet très dynamique pour l'économie, ou au PDU (Plan de déplacements urbains). La 3e ligne de métro ne se fera pas car il ne pourra pas la financer et Jean-Luc Moudenc est dans une impasse. Tout cela ne me fait pas plaisir, cela me désole."

 

Procès en centrisme

Les communistes dénoncent eux aussi la première année de mandat de Jean-Luc Moudenc. Début mars, l'élu communiste Pierre Lacaze a accusé le maire UMP d'être "devenu le représentant de la droite dure toulousaine", dénonçant l'embauche de policiers municipaux au détriment d'agents des écoles, des crèches, des espaces verts et des services sociaux culturels. Rebondissant sur la volonté de gouverner au centre annoncée il y a un an par Jean-Luc Moudenc, Pierre Lacaze estime : "On est bien loin du discours d'investiture dans lequel il affirmait se situer dans la lignée de Dominique Baudis, avec une gestion apolitique, pragmatique et centriste."

Même type d'argumentaire du côté d'Europe Écologie-Les Verts. Régis Godec, conseiller municipal de Toulouse et conseiller communautaire à Toulouse Métropole, estime que Jean-Luc Moudenc, "malgré son habileté à montrer un profil accommodant, donne uniquement des gages à la droite. Sa politique est très éloignée de qu'aurait fait Dominique Baudis", l'ancien élu de Toulouse dont le maire actuel se réclame. "Il faudrait tomber le masque maintenant, poursuit Régis Godec. Qu'il arrête de dire qu'il ne fait pas de politique politicienne alors qu'il a la gestion d'un secrétaire général de l'UMP 31." Et de laisser entendre que la composante centriste des élus de la majorité municipale n'était pas très à l'aise avec le tour pris par les choix politiques du maire.

 

"Non, Jean-Luc Moudenc ne se ménardise pas"

"Faux", rétorque Jean-Luc Lagleize, président du Modem 31. Adjoint au maire de Toulouse, celui-ci accepte de répondre à nos questions "mais en tant que chef de parti", prend-il soin de souligner, "pas en tant qu'adjoint au maire..."

"Quand j'entends dire que Jean-Luc Moudenc se ménardise, ça me fait rire. Que je sache, c'est quand même le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a annoncé une dotation de policiers supplémentaires pour Toulouse. Tout le monde veut plus de sécurité. Il n'y avait que Pierre Cohen pour dire que ça ne le concernait pas. Jean-Luc Moudenc est quelqu'un d'extrêmement humaniste. Avec le centre, depuis un an, il a fait en sorte que la parole donnée soit respectée. Il a pris trois engagements qui étaient majeurs pour nous et qu'il a suivi : la démocratie de proximité (avec les mairies de quartiers), l'intervention modérée de la vidéosurveillance dans l'espace public et le développement des transports en commun. Tous les engagements de campagne ont été tenus."

Au soir du 10 avril, on peut penser qu'il y aura davantage d'éléments pour tirer un premier vrai bilan. Ce jour-là, le budget sera présenté en conseil municipal. Intégrant la baisse drastique des dotations de l'État (jusqu'à 234 millions d'euros pour Toulouse entre 2014 et 2020), ce premier budget de l'ère Moudenc devrait être marqué par un vaste plan d'économies.

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