L’Apec de Toulouse mise sur le conseil | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it
"Sylvie Thorel est désormais responsable des services aux cadres, tandis que je m’occupe des services aux entreprises", indique Jean-Sébastien Fiorenzo.

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Article diffusé le 13 septembre 2010

Jusqu’alors considérée comme l’interlocutrice référente des cadres, l’Association pour l’Emploi des Cadres (Apec) a perdu son monopole cet été [2010]. L’agence de Toulouse, qui n’accompagnera plus les cadres demandeurs d’emploi dans leur recherche de poste, recentre son offre sur le conseil. En gestion de carrière côté cadres, et en Ressources Humaines côté entreprise.

Depuis juillet [2010] dernier, l’Association pour l’Emploi des Cadres (Apec) de Toulouse n’est plus cotraitante de Pôle emploi Midi-Pyrénées en matière d’accompagnement des cadres en recherche d’emploi. « Nous continuons à suivre ceux qui nous avaient été confiés avant cette date, mais nous n’en intégrons plus de nouveaux », confirme Jean-Sébastien Fiorenzo, récemment nommé responsable des services aux entreprises en Midi-Pyrénées, mais aussi en Limousin et Languedoc Roussillon.

L’association ne fait pas non plus partie des sous-traitants retenus par Pôle emploi pour la région Midi-Pyrénées (lire encadré), l’Apec n’intervenant plus que sur deux zones désormais : Paris et une partie de Rhône Alpes. Quid donc de son rôle en région ? « Nous allons renforcer nos services à destination des cadres en activité afin de sécuriser les parcours professionnels, continuer à proposer des services aux jeunes diplômés, à travers notre plateforme Novapec par exemple, à organiser des salons tel que Cadres & Co en avril 2011 à Toulouse… »
Davantage de services payants
Et Jean-Sébastien Fiorenzo de rappeler aussi les actions à destination des entreprises : la diffusion d’offres d’emploi, l’accompagnement au recrutement ou à la mobilité, l’élaboration de nouveaux services comme le récent « Recruter sans CV »… Une sorte de changement dans la continuité donc. « Nous nous recentrons en effet sur ce que nous faisions déjà, les 1.000 cadres demandeurs d’emploi que nous accompagnions auparavant n’ayant toujours constitué qu’une partie de nos activités. »

Une différence néanmoins. A l’exception des services proposés sur internet et d’un atelier intitulé « L’Apec et vous », les cadres devront dorénavant payer pour accéder aux prestations de l’association. Un aspect qui pourrait les amener à rompre progressivement le contact avec les vingt salariés du site toulousain, tous maintenus dans leur poste… jusqu’à maintenant.
Ingrid Lemelle