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Régionales 2015. Philippe Saurel (DvG) : « J'incarne une alternative, celle d'une nouvelle pratique de la politique »

Régionales 2015. Philippe Saurel (DvG) : « J'incarne une alternative, celle d'une nouvelle pratique de la politique » | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, est candidat aux élections régionales en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon des 6 et 13 décembre 2015.

  

Le candidat DvG aux élections régionales en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, défend sa démarche fondée sur une expérience qui « fonctionne déjà » dans sa ville de Montpellier.

  

Le candidat DvG aux élections régionales en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, défend sa démarche, fondée sur une expérience qui « fonctionne déjà » dans sa ville de Montpellier. Interview.

Côté Toulouse : Voilà plus d’un mois que vous êtes officiellement en piste, sur votre seul nom, sans l’appui d’un parti politique, à la conquête d’une vaste région de 13 départements. À ce stade, pensez-vous pouvoir aller au bout de ce combat ?

Philippe Saurel : J’avance avec confiance, croyant fermement au sens de ma démarche, l’estimant novatrice et oxygénante. Le chemin est encore long car je prends les sentiers et pas les autoroutes. Je suis un peu un artisan, vous savez, sans armée, sans structure politique, sans satellite haut perché qui me donnerait des statistiques électorales, sans financement.

CT : Justement, parlons du financement. Comment, sans l’appui d’un parti politique, financerez-vous une campagne devant concerner quatre millions d’électeurs, au moins par l’envoi de tout autant de professions de foi par La Poste ?

PS : Je suis en train d’organiser la campagne la plus cheap de France ! J’abonderai par un prêt personnel et solliciterai nos têtes de listes, comme le font ou le ferons l’ensemble des autres candidats d’ailleurs. J’utiliserai ensuite la subrogation (les frais d’impression sont directement réglés par le représentant de l’État, ndlr) pour financer les professions de foi, les enveloppes, les affiches et les bulletins de vote.

CT : Vous devez également trouver 184 colistiers. Où en êtes-vous ?

PS : J’avance. La constitution des 13 listes départementales est finalement très participative. Rien ne vient d’en haut. Je consulte, je m’appuie sur des femmes et des hommes d’expérience pour choisir afin d’établir des listes qui vont dans le sens de notre démarche « Citoyens du midi » constituée de candidats de la République d’en bas, c’est-à-dire de maires et de citoyens. Je présenterai les 13 têtes de listes départementales avant le 20 septembre 2015. Puis, si j’arrive à réunir suffisamment de citoyens autour de notre démarche, nous dévoilerons l’intégralité des listes avant le 30 octobre pour un dépôt en préfecture le 9 novembre.

CT : Plusieurs noms circulent pour la tête de liste en Haute-Garonne notamment celui d’un maire de l’agglomération toulousaine. Avez-vous arrêté votre choix ?

PS : Non, plusieurs options s’offrent à nous. Le contexte est particulier en Haute-Garonne du fait de Toulouse. De façon collégiale, je souhaite que la relation que je veux préserver entre Toulouse et Montpellier guide notre choix. Ce lien est capital.

CT : Toulouse, capitale de la région, c’est un choix qui vous convient ?

PS : C’est un choix normal et logique. Pour l’anecdote, j’ai d’ailleurs déjà vécu la position plus importante de Toulouse vis-à-vis de Montpellier lorsque j’étais étudiant en histoire. Aux archives municipales de Montpellier, j’ai retrouvé de nombreuses délibérations consulaires par lesquelles Montpellier demandait des directives aux Capitouls de Toulouse. C’était l’époque du comté de Toulouse, qui avait a peu près les limites de notre future région. 
Ce lien Toulouse-Montpellier, je l’ai donc déjà vécu par les documents ! Ce en quoi je crois cependant, c’est en la préservation de l’équité des territoires selon une méthode qui n’est pas l’actuelle. Il ne s’agit pas de se dire, comme le font les marchands de tapis en ce moment : “À toi, l’Agence régionale de santé, à moi, le Rectorat”. Il faut savoir poser les bonnes questions, travailler les réponses ensemble, dans l’intérêt des territoires.

CT : Selon Manuel Valls, qui vient de le confirmer, le futur grand territoire régional connaîtra une gouvernance inédite avec la possibilité de nommer un président délégué. Vous êtes radicalement opposé à ce projet. Pourquoi ?

PS : Parce qu’il va à contresens de l’idée défendue par la réforme territoriale dont l’esprit n’est pas d’ajouter une région à une autre mais de générer un nouveau territoire.

 

Ajouter un président délégué, c’est à nouveau diviser ce que la réforme voulait unir.

 

Cette présidence déléguée c’est aussi un arrangement compensatoire pour Damien Alary, à l’issue de l’accord PS/PRG qui lui ôte la promesse de tenir une première vice-présidence en cas de victoire. On veut donc faire une loi, non pas pour l’intérêt général, mais pour un intérêt particulier. Ce n’est pas normal. Je doute d’ailleurs que ce projet reçoive l’aval du conseil constitutionnel.

CT : Deux sondages ont mesuré, en juillet 2015, un victoire de Carole Delga (PS) et vous estime au-delà des 10% d’intentions de vote. Ces chiffres signalent-ils un bon début pour vous ou sonnent-ils comme une déception ?

PS : Je ne regarde pas trop ce genre d’estimation. Ces élections régionales sont une petite présidentielle. À l’inverse des municipales, elles dépassent le cadre du projet. Les électeurs de Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon vont aussi choisir une personnalité et une façon de faire de la politique.

 

J’incarne une alternative, celle d’une nouvelle pratique de la politique. Elle ne se fonde pas sur de belles paroles mais sur une expérience qui fonctionne aujourd’hui à Montpellier et qui a permis de construire démocratiquement la métropole de Montpellier. Elle se base sur les citoyens, pas sur les partis.

 

CT : Si vous allez jusqu’au bout et qu’au soir du premier tour, vous êtes en situation de vous maintenir au second tour, que ferez-vous ?

PS : Je me maintiendrai. Sauf s’il y a un danger FN imminent. Auquel cas, je discuterai.

CT : Quel niveau supposez-vous que le FN atteindra ?

PS : Il fera des voix c’est sûr. Mais si un projet citoyen comme le mien est capable de se mettre en place, alors il en fera beaucoup moins.

  

Pascal Pallas

Rédacteur en chef



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À Toulouse, le maire de Montpellier avoue réfléchir à sa candidature aux régionales

À Toulouse, le maire de Montpellier avoue réfléchir à sa candidature aux régionales | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Philippe Saurel pourrait se lancer dans la campagne pour les régionales 2015 

 

"Il y a deux chances sur trois pour que je présente ma candidature." Philippe Saurel, maire sans étiquette de Montpellier (il a été exclu du PS en 2014), envisage de se présenter aux élections régionales de 2015. Il a évoqué cette possibilité alors qu'il était de passage à Toulouse pour assister aux Premières rencontres de la nouvelle région. S'il se décide, Philippe Saurel mènerait alors une liste "d'élus et de citoyens sans étiquette". Sa décision définitive est attendue pour le mois de juin.

 

C'est à Toulouse que le maire de Montpellier a évoqué l'hypothèse autour d'un déjeuner. En marge d'un événement sur la fusion des régions organisé par La Tribune-Objectif News et Objectif Languedoc-Roussillon, Philippe Saurel a convié une poignée de journalistes toulousains "pour faire connaissance". Mais surtout pour faire part de son intention de mener la campagne des régionales de 2015. "Je viens rarement à Toulouse pour rien", confirme-t-il.

"Il y a deux chances sur trois pour que je me présente. Je prendrai ma décision en juin, quand tous les voyants seront au vert", souffle Philippe Saurel. Et l'élu prend l'enjeu très au sérieux : "Les régionales, c'est une petite présidentielle."

 

Une liste de "non-encartés"

Face au déroulement de la fusion des deux régions, Philippe Saurel avait menacé le 4 mai dernier de mener "une résistance politique". Aujourd'hui, le maire de Montpellier, s'il se présente ( "j'y réfléchis avec passion", dit-il), mènera une liste "citoyenne, républicaine, divers gauche et écologiste".

"Je souhaiterais une liste d'élus locaux et de citoyens, de gens non encartés. La République d'en bas, celle qui connait le pays, celle qui me passionne. Je suis l'un des rares élus à travailler encore, en tant que chirurgien-dentiste. Si je voulais juste de l'argent, je n'aurais pas besoin de faire de la politique. La politique doit être faite par ceux qui ont les mains dans le cambouis, pas par les apparatchiks qui ont confisqué la démocratie aux citoyens."

 

Dans le collimateur : Reynié et Delga

Dans le viseur de Philippe Saurel, Dominique Reynié (le candidat UMP) et Carole Delga (la candidate PS) qui représentent selon lui "les candidats de Sarkozy et de Valls. Delga et Reynié n'ont aucun programme. Ils sont les candidats du pouvoir. D'ailleurs, il y a une tromperie sur la candidature de Carole Delga, dont on dit que c'est un binôme avec Damien Alary (président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, NDLR). Il n'y a pas de binôme. C'est juste pour faire plaisir aux gens de Languedoc-Roussillon. Quant à Reynié, il fait campagne sur les plateaux de TV parisiens (référence à son passage sur Canal + dimanche midi, NDLR)."

Le maire de Montpellier, qui se voit comme un "rider" sur sa moto, n'est pas avare du "moi je" : "Je n'ai besoin de personne, je ne demande rien à personne. J'ai remporté Montpellier sans parti et neuf conseillers départementaux ont été élus avec ma photo sur leurs tracts. Je suis le seul à porter un nouveau modèle."


--> Entre son déjeuner de presse et le débat sur la fusion des régions organisé à TBS, Philippe Saurel s'est accordé une pause "rider"

 

Le manifeste

Compétiteur dans l'âme, Philippe Saurel a du mal à cacher son envie d'en découdre. "Je trouve que la campagne électorale est plus jouissive que la victoire", affirme-t-il. Qu'est-ce qui le retient ? "Tous les voyants ne sont pas encore au vert. Si je ne le sens pas, je n'irai pas. Il y a 80 % de travail et 20 % de feeling." Le maire de Montpellier travaille donc ses soutiens, mais aussi ses propositions : "Je suis en train d'écrire un petit manifeste qui sortira peut-être en septembre prochain. Il parlera de ma façon de faire de la politique autrement, en dehors des partis, en toute liberté." Ironie du sort, c'est aux Éditions Privat, éditeur très connu à Toulouse, que Philippe Saurel devrait publier son ouvrage.

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Régionales : le maire de Montpellier Philippe Saurel annonce sa candidature

Régionales : le maire de Montpellier Philippe Saurel annonce sa candidature | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le maire de Montpellier et président de sa Métropole a officiellement annoncé, le 29 juin, qu'il se présentera aux prochaines élections régionales.

 

"Je confirme mon intention d'être candidat aux élections régionales, a-t-il annoncé face à la presse régionale à Montpellier. Il faut un vrai projet de territoire fondé sur les compétences de la région. Mais aussi une équité territoriale dans l'aménagement et la distribution des compétences, des pouvoirs."

L'annonce intervient après plusieurs mois de teasing savamment entretenus, notamment lors du dernier point presse en date de Philippe Saurel, le 16 juin au lendemain d'une réunion à Matignon où il avait rejeté toute idée d'union de la gauche, et où il disait consulter, attendant que "tous les voyants passent au vert" en vue de cette candidature.

Elle intervient également 48h après que Carole Delga, candidate du PS, a lancé sa campagne, samedi dernier à Montpellier. L'ex-secrétaire d'État avait elle aussi appelé à l'union de la gauche, avant qu'un communiqué de Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), ne rejette sèchement cette option, en accusant le PS d'hégémonie.

"Si je n'y vais pas, on me dira que je n'ai rien fait"

Philippe Saurel se défend de toute démarche politicienne :

"Je ne suis pas un parti, et je ne discute pas avec les partis. La seule chose qui pourrait faire que je ne sois pas présent au 1er tour des élections régionales, c'est de ne pas avoir réussi à réunir les 186 colistiers dans les 13 départements."

Philippe Saurel indique que les listes départementales seront présentées en octobre. D'ici là, il endossera le rôle du défenseur du Languedoc-Roussillon et de Montpellier, dans un contexte qu'il estime actuellement déséquilibré :

"Actuellement, tous les préfigurateurs de la future grande région sont de Midi-Pyrénées. Ça va être difficile pour le Languedoc-Roussillon d'exister dans ce contexte-là. C'est normal que Toulouse soit la capitale de région, c'est la 4e ville de France. Mais il faut de l'équité. Si je n'y vais pas, s'il n'y a pas de candidat issu de Languedoc-Roussillon, alors on me dirait quoi ? Que je n'ai rien fait."

 Le rôle de l'outsider

Maire de Montpellier, président de Montpellier Méditerrannée Métropole, et candidat aux élections régionales. Alors que Philippe Saurel estime, un an après avoir annoncé qu'il serait maire de Montpellier à plein temps, qu'il "ne peut pas pas mieux défendre Montpellier qu'en allant la représenter à l'élection régionale", il se positionne volontiers dans le rôle d'outsider :

"Le financement de la campagne se fera uniquement par les dons, avec très peu de documents, sans dépenses. Une campagne comme celle-ci, c'est au minimum 700 000 ou 800 000 euros. Nous n'avons pas les chars de Solferino, nous n'avons pas la puissance de feu de l'UMP (désormais Les Républicains, NDLR), nous n'avons pas les réseaux des Verts. Nous n'avons rien."

Pour mener une campagne dans laquelle il sera son propre directeur ("comme dit Podémos, on ne peut rien déléguer en politique"), il sera notamment épaulé par François Delacroix (directeur de cabinet de la ville et de la métropole, mis en disponibilité pour la campagne, ancien directeur de cabinet de George Frêche).

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