Think outside the Box
41.6K views | +0 today
Follow
Think outside the Box
The sooner we change our paradigm and our lives will be better
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Current selected tag: 'Escroquerie'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
February 19, 2020 3:25 AM
Scoop.it!

Carl Sagan : 9 astuces pour démasquer une escroquerie intellectuelle

Carl Sagan : 9 astuces pour démasquer une escroquerie intellectuelle | Think outside the Box | Scoop.it

Sage cosmique, lecteur vorace, romantique incurable et philosophe brillant, Carl Sagan était tout ça à la fois, même si on s’en souvient surtout comme du saint patron de la raison et du bon sens du siècle dernier. Maître suprême de l’équilibre — vital — entre scepticisme et ouverture d’esprit, il a signé The Demon-Haunted World: Science as a Candle in the Dark (Un monde hanté par les démons : la science, une lueur au bout de la nuit), ouvrage indispensable dans lequel il offre aux lecteurs, quelques mois avant sa mort en 1996, ses réflexions intemporelles sur la science et la spiritualité. L’auteur y décrit également les techniques de raisonnement qu’il applique en toutes circonstances, en particulier aux contrevérités les plus décomplexées qui foisonnent dans notre société. Retour sur ces techniques atemporelles pour une meilleure hygiène mentale.

Au chapitre intitulé The Fine Art of Baloney Detection (l’art savant de la détection d’inepties), Carl Sagan explore les nombreux types de tromperies dont nous pourrions être victimes, de la voyance au fanatisme religieux, en passant par la recommandation déloyale de produits par des « spécialistes » rémunérés pour le faire, au carrefour des croyances, des pseudo-sciences et des marchands en blouse blanche sur petit écran. Il tenait d’ailleurs ces derniers en piètre estime, considérant que leurs actes « révèlent le mépris qu’ils éprouvent pour l’intelligence de leurs clients » et « altèrent insidieusement les attitudes des peuples face à l’objectivité scientifique ».

Au lieu de se livrer à un prêche enflammé du haut de sa supériorité, Sagan aborde le sujet de manière intimiste en parlant d’un moment où il s’est senti particulièrement vulnérable. Peu de temps après la disparition de ses parents, il se souvient avoir lui-même été attiré, l’espace d’un temps, par des promesses de retrouvailles surnaturelles de quelques charlatans. Il nous rappelle donc que de céder à de telles fables ne fait pas de nous des idiots ou des nuls, mais démontre bien que nous devons tous, même les plus instruits, nous munir des ressources adéquates pour les contrer.

Leur formation dote les scientifiques d’un « kit de détection d’inepties », soit un ensemble de techniques et d’outils cognitifs qui protègent leur esprit et bloquent les illusions dès qu’elles tentent de pénétrer leur cerveau.

« Les scientifiques déballent tout naturellement leur kit lorsque de nouvelles idées sont soumises à leur jugement. Si l’une d’elles survit après avoir été passée au crible, elle est acceptée. Mais une telle acceptation, si chaleureuse soit-elle, n’est peut-être que provisoire. Si vous ne voulez pas vous laisser séduire par des allégations mensongères, même si elles vous rassurent, vous pouvez prendre vos précautions. Il existe une méthode qui a fait ses preuves et qui est approuvée par ses utilisateurs. » (Traduction libre)

Le kit, avance toutefois Sagan, est bien plus qu’une simple ressource scientifique : il propose une démarche sceptique salutaire applicable à la vie de tous les jours. Appliqué au monde des réseaux sociaux, il devient véritablement vital tant la désinformation, les « infomercials » (faux articles commerciaux qui font la promotion d’un produit tout en prétendant informer), les fakes ou les manipulations politiques sont monnaie courante. En l’adoptant, nous nous tenons à l’abri de la fourberie et de la manipulation.

Voici neuf de ces principes :

1. Les « faits » doivent, autant que possible, être confirmés par une source indépendante. Ceci ne signifie pas qu’il faut avoir confiance aveuglément aux médias officiels, eux-mêmes font le plus souvent référence à une source pas forcément fiable. Vérifier le sérieux et la validité d’une source est fondamental pour accepter une donnée dans sa zone de savoir.

 

2. Encouragez les débats de fond sur les éléments de preuve entre des personnes informées représentant tous les points de vue possibles. Le débat fait souvent ressortir les faits et permet d’écarter les avis qui reposent sur des opinions personnelles et des croyances.

 

3. Rejeter les arguments d’autorité. Les « autorités » ont fait des erreurs par le passé. Elles en feront donc à l’avenir. On pourrait aussi dire qu’il n’existe pas d’autorités en science. Il existe des spécialistes, au mieux. L’appel à l’Autorité tente de donner de la valeur à un propos en fonction de son origine (la figure d’autorité) plutôt que de son contenu réel. « Regardez cet homme est un scientifique, il dit forcément la vérité ! ». En matière de climato-scepticisme, on sait aujourd’hui que ce n’est pas un gage de vérité.

 

4. Envisagez plus d’une possibilité. Si quelque chose doit être expliqué, pensez à toutes les manières dont il pourrait l’être et élaborez une « multitude d’hypothèses plausibles ». Réfléchissez ensuite à des tests qui pourraient infirmer chacune de vos hypothèses de façon logique et rationnelle. Celle qui résiste à l’expérience a de plus grandes chances de correspondre à la vérité que votre première idée.

 

5. Pouvoir lâcher prise sur une fausse idée séduisante. Essayez de ne pas trop vous attacher à une hypothèse simplement parce que c’est la vôtre ou qu’elle semble évidente. L’a priori n’est souvent qu’une étape de votre quête de la vérité. Demandez-vous plutôt pourquoi cette première idée vous séduit autant. Comparez-la équitablement avec les autres hypothèses. Voyez si vous pouvez trouver de bonnes raisons de l’écarter. Si vous ne le faites pas, d’autres s’en chargeront…

 

6. Quantifiez. Si ce que vous cherchez à expliquer se mesure, si vous l’exprimez par une donnée numérique, vous évaluerez beaucoup plus facilement des hypothèses concurrentes. Ce qui est vague et qualitatif peut s’expliquer de plusieurs manières. Toutes les interrogations qualitatives qui surgissent témoignent bien sûr de vérités à rechercher, mais les trouver présente un défi d’une autre envergure.

 

7. Dans une chaîne d’arguments, chacun des maillons doit fonctionner, y compris les prémisses, et pas seulement la plupart des maillons. En d’autres termes, il ne faut pas juste quelques vagues arguments pour élaborer une théorie et affirmer une vérité. Chaque argument doit être valable et former un tout solide.

 

8. Le rasoir d’Occam : Ce précepte commode nous enjoint, s’il y a deux hypothèses qui expliquent des données aussi bien l’une que l’autre, de préférer la plus simple ! Et par « simple », nous n’entendrons pas « simpliste » mais « plausible ». En effet, même une théorie complexe (donc, le contraire de simple) peut être la plus plausible. C’est une confusion courante qui enjoint certains à suivre des théories du complot aux raisonnements de surface.

 

9. Demandez-vous si l’hypothèse peut, au moins en principe, être réfutée. Des propositions qu’il n’est possible ni de tester ni de réfuter ne valent pas grand-chose. Prenons l’idée selon laquelle notre univers et tout ce qu’il renferme ne représentent qu’une particule élémentaire — disons un électron — d’un cosmos beaucoup plus grand. S’il nous est impossible d’acquérir des données venant de l’extérieur de notre univers, n’est-il donc pas impossible de réfuter cette idée ? Il faut pouvoir vérifier les assertions. Les sceptiques doivent avoir la possibilité de suivre votre raisonnement, de répéter vos expérimentations seuls et de constater d’eux-mêmes s’ils obtiennent les mêmes résultats.

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
June 28, 2014 1:30 AM
Scoop.it!

KPMG : à Lyon, les dessous d’une escroquerie de 7,6 millions d'euros

KPMG : à Lyon, les dessous d’une escroquerie de 7,6 millions d'euros | Think outside the Box | Scoop.it

7,6 millions d'euros : c’est le montant de l’escroquerie record dont KPMG SA a été victime en 2012. Cette fraude, dite « au Président », résulte de méthodes et d’outils technologiques extrêmement sophistiqués. Elle engage aussi une chaine de responsabilités, qui interroge le contrôle interne d’un groupe lui-même chargé de le mettre en œuvre chez ses clients. Récit d’une incroyable arnaque.

L'affaire démarre en mai 2012. B.M*, comptable à la direction Rhône-Alpes de KPMG en charge des règlements fournisseurs, reçoit un appel téléphonique d'un interlocuteur se présentant sous l'identité de Jean-Luc Decornoy, le président du directoire de KPMG SA. Il la somme, sous le sceau de l'absolue confidentialité et après s'être inquiété de quelques soucis personnels qu'elle avait... réellement éprouvés - la mettant ainsi en confiance -, de procéder à un virement de 252 848 € nécessaire à l'accomplissement d'une étude de consulting "qui doit demeurer totalement secrète". Elle insiste sur le caractère inapproprié de la demande, mais devant la persistance de son "grand patron" doit céder.

Une adresse IP aux États-Unis
L'usurpateur la met alors en relation électronique avec un certain Marius Kohl - marius.khol@financier.com, provenant d'une adresse IP qui se révélera ultérieurement basée aux États-Unis -, chargé de lui remettre les coordonnées bancaires pour effectuer la transaction. Puis il réceptionne sur une adresse électronique similaire à celle de Jean-Luc Decornoy - l'IP originelle sera, plus tard, isolée en République tchèque - la demande d'ordre de virement officielle que lui expédie B.M et qu'il retourne noircie d'une signature strictement identique à celle du "vrai" Jean-Luc Decornoy.

Une société anglaise, Myr Group, sise 12 Sherwood Street Piccadilly Circus à Londres, est appelée à réceptionner un virement émis par la banque de KPMG, l'agence Entreprises La Défense de BNP Paribas, au bénéfice de l'agence Canary Wharf de Barclays Bank à Londres.

Des virements compris entre 940 et 996 K€
Et c'est ainsi que le 5 juin, 13 jours après la datation de la facture, 252 848 € quittent les comptes de KPMG et rejoignent ceux d'une organisation de malfaiteurs aux méthodes particulièrement sophistiquées. Ces manœuvres, pour l'essentiel libellées au nom de "rachat de filiales" et que B.M a l'absolue interdiction, rappelée par son soi-disant président du directoire, de partager avec "quiconque", se répètent à 8 reprises jusqu'au 10 juillet. Les sept factures émises du 21 juin au 10 juillet et honorées sont toutes comprises entre 967 350 et 996 641 euros...

Il faudra un échange interne presque anodin au sein de la direction financière puis avec B.M pour que "l'affaire" éclose. Le 10e ordre de virement de 941 637 euros émis le 11 juillet est stoppé in extremis, et la Police judiciaire est saisie de cet exemple de "fraude aux dirigeants" qui commence à voir le jour en France. Quelques mois plus tard, en décembre, P.Y*, alors responsable administratif et comptable de la direction Rhône-Alpes et que sa subalterne avait mis seul dans la confidence, est licencié.

Les interventions d'Alain Chamak, alors directeur Rhône-Alpes (et président du conseil de surveillance jusqu'en 2010) pour le disculper de toute responsabilité et considérant "inappropriée" l'éviction de "personnes innocentes" et de "bouc-émissaires" pris au piège de la discipline hiérarchique et "coupables" d'avoir respecté scrupuleusement l'injonction descendante, permirent, selon la défense de l'entreprise, de rétrograder le motif de licenciement de "grave" à "simple". Le directeur régional invita également B.M et P.Y à consulter sur le champ un médecin et un psychologue.

Une propagation inquiétante
Les investigations confiées à la Direction Interrégionale de la Police Judiciaire à Lyon se poursuivent. L'instruction pénale porte sur les qualificatifs d'"escroquerie et tentative d'escroquerie en bande organisée", de "faux et usage de faux", et d'"usurpation d'identité". Ce fléau, qui a surgi en 2012 en France, se propage et devient un phénomène "extrêmement inquiétant" observent des enquêteurs, est symptomatique de la prolifération tentaculaire et incontrôlée des nouvelles manifestations de cybercriminalité. Leurs auteurs "jouent" des outils d'ultratechnologisation mais aussi de l'évaporation des frontières devenues, dans ce domaine, virtuelles, enfin de la complexité des enquêtes induite par l'internationalisation des circuits - les investigations mèneraient principalement vers la Chine et surtout Israël via des malfaiteurs binationaux.

Et les méthodes ont de quoi effrayer ; ainsi B.M à la fois était le professionnel idoine pour procéder directement aux virements, ne figurait sur aucun organigramme accessible à des tiers de l'entreprise, entendit son interlocuteur évoquer au téléphone le nom d'autres salariés des services financiers de KPMG et même, avec exactitude, l'agenda d'Alain Chamak le jour de la première fraude...

Suicide
L'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) et l'Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies informatiques et de la communication (OCLCIC) sont mobilisés. En Rhône-Alpes, le montant cumulé de la vingtaine d'escroqueries réellement consommées et faisant l'objet de procédures tutoierait, selon nos informations, les 60 millions d'euros. Les répercussions ne sont pas que financières pour les entreprises, et économiques pour des emplois fragilisés par l'ampleur des pertes ; elles sont aussi humaines pour les salariés instrumentalisés.

Pour preuves chez KPMG, le licenciement du responsable administratif et comptable, et le traumatisme psychique éprouvé par B.M : employée modèle depuis une trentaine d'années, devenue complice malgré elle, et abandonnée à son sort par une présidence qui ne témoigna ni empathie ni attention - jamais après le déclenchement de l'affaire elle n'eut de contact avec celui-même auquel elle était machiavéliquement liée : Jean-Luc Decornoy. "Je me suis sentie sale parce que l'on m'a salie", confiera-t-elle à un proche. Dans une autre entreprise de la région, les manifestations de cette culpabilisation ont été encore plus dramatiques : un salarié s'est suicidé.

Une forteresse inexpugnable
Dès le 12 juillet 2012, KPMG fait le choix de l'omerta. Pendant plusieurs mois, seule une grappe de dirigeants puis la cinquantaine de partners seront tenus informés de l'existence de l'escroquerie. L'atomisation du groupe - compartimenté par métiers et fractionné en 217 implantations - mais aussi l'intérêt commun des associés-actionnaires de préserver l'image de l'entreprise pour sauvegarder leurs intérêts personnels, favorisent l'imperméabilisation des transferts de communication et de diffusion des informations.

La forteresse semble inexpugnable, mais la stratégie d'un silence public cadenassé ne manque pas d'enflammer les rumeurs ni de surprendre dans la corporation. Aucun média, excepté La Lettre A dans un court article édité le 19 décembre 2013, n'y fera référence. Plus étonnant, dans la publication de ses comptes annuels clos en septembre 2012, KPMG Associés - le holding de tête, détenu à 80 % par des experts-comptables et commissaires aux comptes et à 20 % par les descendants de la famille fondatrice Galtier, possède 98 % du capital de KPMG SA - affirme "qu'aucun événement ayant une incidence significative sur les comptes n'est à signaler". Dans son rapport remis à l'Assemblée générale mixte du 17 décembre le conseil de surveillance de KPMG SA estime, de son côté, "qu'il n'y a aucune observation particulière à formuler".

Où sont passés les 5,3 millions restants ?
L'examen de la chaîne des responsabilités et les interrogations sous-jacentes ont, il est vrai, de quoi malmener la réputation du cabinet. Comment l'envergure de la fraude, c'est-à-dire la concentration, l'accélération effrénée, et l'ampleur des virements, a-t-elle pu échapper à la vigilance du co-directeur Rhône-Alpes Bruno Paillard, responsable de la fonction-support comptabilité, et surtout du directeur financier de KPMG SA Thierry Lemarquis ?

Comment les opérateurs de BNP Paribas ont-ils pu, eux aussi, procéder sans jamais ciller à de tels transferts dont la fréquence (28 et 29 juin, 2, 5, 9, 10, 11 juillet), les montants (à ces dates, jamais moins de 940 000 € chacun), et même les objets étaient à ce point inhabituels et disproportionnés par rapport à l'activité du cabinet - leur cumul correspond à 1 % du chiffre d'affaires annuel ? Comment faut-il interpréter l'évocation, dans le rapport de gestion publié pour l'AG mixte du 17 décembre 2012, de la "survenance d'un sinistre sur un actif" mais dont l'impact résiduel sur le résultat net n'est "que" de 2,3 millions d'euros ; que sont devenus les 5,3 millions d'euros restants ? BNP Paribas ou, dans une moindre mesure, Barclays Bank ont-ils "partagé" avec KPMG la responsabilité pécuniaire d'une défaillance que d'aucuns arriment à une incurie ?

ERP en cause ?
Le soin extrême que la direction de KPMG a consacré, avec succès, à claquemurer "l'affaire" et à juguler toute divulgation publique, tient à la singularité schizophrénique de la situation : un prestigieux cabinet, dont la facturation des honoraires peut culminer, selon une source interne, à 1 000 € l'heure pour les partners, a pour mission de veiller chez ses clients à l'application d'un dispositif rigoureux et transparent de ce même contrôle interne (lire encadré à la fin) qui, chez lui, s'est révélé vulnérable, dysfonctionnel, opaque voire défaillant.

Depuis, d'ailleurs, l'architecture de ce contrôle interne - lézardé par le changement simultané de plusieurs process informatiques et crevassé par les fragilités du système d'exploitation informatique (ou ERP) peut-être trop hâtivement déployé et "coupable" d'avoir détricoté à partir de 2011 les procédures prévalant jusqu'alors - a été considérablement renforcée, et notamment le principe de la double signature comme la centralisation au siège de tout virement à l'étranger ont été adoptés.

Deux documents internes
Plus étonnant, la direction a adressé en 2014 à l'ensemble du personnel deux documents ; l'un alerte sur une "vague d''escroqueries au président' dont de nombreuses entreprises ont récemment été victimes", l'autre indique que "la direction a été informée que des escrocs se font passer pour des professionnels de KPMG afin de demander la transmission urgente d'éléments relatifs à des factures clients"...

Les deux documents rappellent les procédures à respecter... sans jamais faire référence à l'origine véritable de cette communication : la propre fraude dont l'entreprise a été victime. "L'affaire Chamak" apparaît, en définitive, être la manifestation visible d'un tremblement de terre dont les causes et les répliques, multiples et souterraines, interrogent l'éthique, la gouvernance. Mais aussi l'exercice mêmes des métiers d'expertise-comptable ou de commissariat aux comptes.

Denis Lafay, Acteurs de l'Économie / la Tribune

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
February 17, 2015 8:55 AM
Scoop.it!

Bernard Tapie va devoir rembourser 403 millions d'euros

Bernard Tapie va devoir rembourser 403 millions d'euros | Think outside the Box | Scoop.it

La cour d'appel de Paris a annulé ce mardi l'arbitrage qui avait accordé 403 millions d'euros à Bernard Tapie en 2008 pour solder son vieux litige avec le Crédit Lyonnais. L'homme d'affaires va devoir rembourser cette somme. Et ce, avant même le prochain procès, selon une source judiciaire.

Cet arbitrage, rendu par trois personnalités choisies par les parties, est au coeur d'une enquête pénale dans laquelle six personnes, dont Bernard Tapie, son avocat, Maurice Lantourne, et l'un des juges, Pierre Estoup, sont mis en examen pour escroquerie en bande organisée.

No comment yet.