Les excréments de bébé kangourou pourraient aider à fournir une solution improbable au problème environnemental du méthane produit par les vaches. Une culture microbienne développée à partir des excréments de kangourou a inhibé la production de méthane dans un simulateur d'estomac de vache dans une étude de l'Université de l'État de Washington…
Après que les chercheurs ont ajouté la culture de bébé kangourou et un inhibiteur de méthane connu à l'estomac simulé, il a produit de l'acide acétique au lieu du méthane. Contrairement au méthane, que les bovins rejettent sous forme de flatulences, l'acide acétique présente des avantages pour les vaches car il favorise la croissance musculaire. Les chercheurs ont publié leurs travaux dans la revue Biocatalysis and Agricultural Biotechnology…
Cedric's insight:
voir aussi Algues et lin pour réduire les émissions de GES
C’est la grande démotivation pour la production laitière : après des années de croissance à deux chiffres, le marché se retrouve actuellement en difficulté. La surproduction menace la filière face à la diminution de la demande…
« La prolifération des produits importés, en particulier du Lait Concentré Sucré est la cause de ce désarroi. Cela se traduit par une diminution de la production des industries locales et une baisse de leur demande en lait frais. Et il est important de souligner que seule la production locale à partir de lait frais peut assurer notre rentabilité ».
Cedric's insight:
En 2022, Madagascar a importé plus de 10.000 tonnes de produits laitiers. En 2019, le Malagasy Dairy Board (MDB), structure de gestion de la filière lait, a déjà dénoncé l’importation massive du lait en poudre qui impacte non seulement sur les revenus des producteurs locaux mais la qualité qui est également inquiétante. Il y a un an, une taxe additionnelle de 32% du droit de douane a été imposée par l’Autorité Nationale chargée des Mesures Correctives et Commerciales (ANMCC) au lait concentré importé sucré, non sucré, écrémé ou demi-écrémé pour une durée d’application de quatre ans. Une mesure de sauvegarde face à l’accroissement des importations.
Le Cnaol demande au gouvernement d’investir dans la promotion des fromages AOP pour ne pas perdre du terrain face à l’Italie qui n’hésite pas à lancer des campagnes massives...
L’Italie a annoncé un financement de 25 millions d’euros pour la promotion des indications géographiques de la péninsule. « Si nous ne faisons rien, nous allons disparaître derrière la communication massive des Italiens. Les fonds européens, qui nous ont bien aidés jusqu’ici, sont de plus en plus difficiles à obtenir »…
Cedric's insight:
Le Cnaol rappelle aussi sa demande de simplification des contrôles, pour les rendre moins coûteux, d'autant plus qu'ils ont bondi de 20 à 30% l'an dernier. « Ces coûts sont extrêmement variables, de 5 € à 300 €/t, et les petites AOP, isolées, avec des volumes limités comme le Banon et le Chevrotin en souffrent »…
Les marques de distributeur s’imposent progressivement dans les ventes. Les ventes de produits laitiers bio demeurent en difficulté bien que le recul semble s’atténuer. Une reprise de la consommation parait s’amorcer pour les yaourts bio…
A l’exception du beurre et des desserts lactés, les ventes en volume des autres produits laitiers se sont nettement améliorées sur le 1er trimestre 2024, en particulier pour le beurre (-8% sur le 1er trimestre et -7% en P3 /2023) mais surtout pour les produits ultra-frais. Sur la toute dernière période, les ventes d’ultra frais n’ont diminué que de -1% /2023 et ont même progressé pour les yaourts (+2%)…
En termes de quantité, les exportations de produits laitiers ont atteint 173 000 tonnes en 2023-2024, contre 156 000 tonnes l'année précédente, mettant en évidence une augmentation significative des volumes expédiés dans un contexte de baisse des prix du marché…
Cedric's insight:
Malgré cela, elles ont connu une baisse en valeur, tombant à 468 millions de dollars au cours de l'exercice 2023-24, contre un record de 588,93 millions de dollars l'année précédente. La baisse de la valeur des exportations est attribuée à la baisse des prix mondiaux des matières premières, affectant particulièrement les produits comme le lait écrémé en poudre et la caséine…
Le groupe investit 70 millions sur son site de Steenvoorde dans le Nord, pour fabriquer des produits de nutrition médicale. Une première en France. Ses compléments alimentaires pour les personnes âgées et les malades sont en forte croissance…
Le site français va fabriquer, comme dans l'usine Danone aux Pays-Bas, des boissons enrichies en protéines pour les personnes âgées et les malades. Après la santé par l'alimentation des bébés, Danone va veiller de plus en plus sur celles des personnes âgées et des malades. Le géant des produits laitiers a décidé de faire de la nutrition médicale pour adultes un des piliers de sa croissance…
Ce marché, estimé à plusieurs milliards d'euros au niveau mondial, est en plein essor, avec l'allongement de la durée de vie. En France, où la demande est forte, c'est l'usine Blédina de Steenvoorde, dans le Nord, qui va accueillir une ligne consacrée à cette nutrition médicale…
Cedric's insight:
voir aussi Nestlé se positionne sur le marché de la perte de poids
La rationalisation des assortiments était nécessaire après 2020, mais elle devient problématique aujourd’hui. Trop importante, elle pourrait bien freiner la demande dont la relance est encore très timide…
Le ménage est fait. En 2023, les rayons bio ont encore perdu -3% de CA (PGC-FLS), contre -3,5% en 2022. Inflation oblige, la situation est plus alarmante du côté des volumes : -12% en 2023 et toujours -8% au premier trimestre de cette année…
Encore plus préoccupant : la réduction des assortiments se poursuit. Quoiqu’en disent les enseignes, qui plaident toutes en faveur du bio, du bien manger, et affichent pour beaucoup un soutien louable aux producteurs AB à travers des contrats tripartites, par exemple. « À court terme, les volumes de bio sont à -7,7% en hypers et supermarchés. L'offre, elle, est à -9,9%. »…
Cedric's insight:
Voir aussi Le gouvernement supprime en douce les objectifs de surfaces en bio et en légumineuses du code rural
En 2023, la production de lait cru en Estonie a atteint 895 000 tonnes, soit 5% de plus que l'année précédente. Il s'agit du chiffre le plus élevé des 31 dernières années…
Même si la production a atteint de telles valeurs pour la dernière fois en 1992, la productivité est désormais 3 fois supérieure. Auparavant, une vache produisait 3 500 kg de lait par an, mais ce chiffre est désormais passé à 10 600 kg…
Cedric's insight:
Les exportations de lait cru et de crème destinés à la transformation en 2023 se sont élevées à environ 211 000 tonnes, renforçant ainsi la position de l'Estonie en tant qu'exportateur majeur de produits laitiers dans la région. Ces exportations actives rapportent près d'un quart des revenus agricoles du pays, et la valeur des produits laitiers produits localement a atteint 375 millions d'euros l'année dernière…
Les relations franco-chinoises prospères ont joué un rôle déterminant dans le succès de Danone en Chine, a déclaré Antoine de Saint-Affrique, directeur général du leader français de l'agroalimentaire…
Le parcours de Danone en Chine a commencé en 1987 dans le secteur laitier à Guangzhou. « Cette étape pionnière était plus qu'une entrée sur un nouveau marché : c'était l'expression de notre conviction dans le potentiel de croissance et de partenariat en Chine. »…
En 1992, Danone a créé une entreprise d'aliments pour bébés à Shanghai, devenant ainsi la première entreprise en Chine à ajouter des prébiotiques brevetés aux préparations pour nourrissons. En 2000, le groupe a ouvert une usine à Wuxi, devenant ainsi la première base en Chine à produire des produits de nutrition entérale. En 2020, il a établi un centre de recherche ouvert à Shanghai et une usine de nutrition spéciale à Qingdao…
La Chine est désormais le deuxième marché mondial de Danone depuis 6 années consécutives. « Nos opérations couvrent 10 usines et emploient plus de 8.000 personnes, contribuant à environ 1 % de nos ventes mondiales en 2023. Dans le premier trimestre de cette année, notre zone 'Chine, Asie du Nord et Océanie' a enregistré une croissance de 8,9%, la plus élevée parmi toutes les régions »…
Le géant de l'agroalimentaire Danone a annoncé vendredi avoir finalisé la cession de ses activités en Russie, où il s'était installé en 1992…
La cession de ses activités “produits laitiers et végétaux” (EDP) à la société “Vamin R LLC” – connue sous le nom de Vamin Tatarstan -, une société laitière russe appartenant à Mintimer Mingazov, lié à Ramzan Kadyrov, a été réalisée…
Cedric's insight:
Le groupe, alors nommé BSN, avait été parmi les premières multinationales à s’installer en août 1992, quelques mois après l’effondrement de l’Union soviétique. Danone y commercialisait du lait et des yaourts sous les marques Danone, Danissimo ou Prostokvashino. En 2010, le groupe avait acheté 57,5% du numéro 2 russe des produits laitiers, Unimilk (21% de parts de marché et 25 usines), avec l’ambition de renforcer sa présence sur ce marché. Le pays représentait environ 5% du chiffre d’affaires mondial de Danone.
Les prix spot du lait augmentent considérablement. Au cours de la deuxième semaine de mai, le lait échangé entre laiteries coûtait entre 36,5 et 37,5 cts/kg, soit environ 1,5 à 2 cts de plus que la semaine précédente. La semaine suivante, du 13 au 19 mai, il a encore augmenté de 4,5 cts dans le sud et de 1,5 ct dans le nord/ouest du pays. Cela signifie que les laiteries payaient 41 cts/kg de lait sur le marché spot dans le sud et 39 cts/kg de lait dans le nord/ouest…
Un signe clair : les laiteries recherchent de la matière première car il est encore possible d'obtenir de bons prix, notamment dans le secteur des matières grasses. Le fromage est également très demandé. Le marché du lait en poudre s'est stabilisé…
Cedric's insight:
Même si les prix payés par les laiteries n'ont guère augmenté en avril, il s'agit de perspectives de prix positives, dont on sait qu'elles ont un impact différé sur les prix à la production. Pour les mois à venir, la valeur marchande du lait calculée par l'Institut ife montre de nouvelles majorations de prix. De 43,8 cts/kg de lait en mai, il a grimpé de 3,7 cts à 47,5 cts/kg en juin. 48,3 cts/kg sont attendus pour le mois de juillet. Le prix a franchi la barre des 50 cts en octobre.
Moins de deux mois après un premier cas, une deuxième personne a été infectée par la grippe aviaire aux États-Unis en lien avec une épidémie de ce virus qui s’est propagée dans les troupeaux de vaches du pays…
Cette personne travaille dans une ferme où le virus H5N1 a infecté des vaches, dans l’État du Michigan, ont précisé les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Pour les autorités sanitaires, l’évaluation du risque pour la population américaine reste toutefois "faible". Pour la personne infectée dans le Michigan, tout comme au Texas, le patient n’a présenté de symptômes qu’aux yeux, précisent les CDC…
"Compte tenu des hauts niveaux de virus H5N1 dans le lait cru de vaches infectées, ainsi que de l’étendue de la propagation de ce virus chez les vaches laitières, des cas supplémentaires similaires chez les humains pourraient être identifiés"…
Cedric's insight:
voir aussi L’épidémie de grippe aviaire chez les vaches américaines est-elle sous-estimée ?
Naturalia fait de la transparence sur ses marges un argument de communication. Le distributeur bénéficie d’une campagne d’affichage dans le métro parisien, avec une série de visuels expliquant la décomposition du prix de produits MDD du quotidien…
Peu de distributeurs ont fait de la transparence sur leurs marges un argument de communication. C’est le cas de Naturalia, la chaîne de magasins bio du groupe Casino…
Exemple : sur son litre de lait bio demi-écrémé MDD à 0,99€, l’enseigne promet que 79 cts revient à l’éleveur et la laiterie. Le reste est ventilé entre les coûts fixes (logistique, loyers des magasins, énergie, salaires, etc.) de Naturalia (13 cts), la TVA (5 cts) et la marge (2 cts)…
Cedric's insight:
Sur la plaquette de beurre de baratte AB demi-sel 250g Naturalia à 2,99€, l’éleveur et la laiterie perçoivent 2,04€. Le solde se répartit ainsi : 0,68 cts en coûts fixes, 15 cts en TVA et 12 cts en marge…
C'est rejoindre une communauté de salariés agricoles regroupant une diversité d'origines, de parcours et de devenirs. Durant un an, nous avons interrogé cette diversité auprès de 1034 agents, en poste ou ayant quitté leur association…
De cette étude, nous avons pu établir 4 grands profils d'agents de remplacement : les "engagés", les "nouveaux actifs agricoles", les "futurs chefs d'exploitation" et les "aspirants chefs d'exploitation"…
Les prévisions de la Commission européenne sont à une industrie laitière toujours davantage tournée vers le couple fromage/lactosérum, avec un maintien en beurre/poudre mais une baisse en ultra-frais, afin de s’adapter aux aléas de la demande intérieure et du marché mondial…
La Commission européenne s’attend à des volumes de lait en progression de 0,4 % en 2024 par rapport à 2023. Comment ces petits surplus seront-ils utilisés par les industriels laitiers ?
Le fromage, option préférée des industriels laitiers : En 2023, les fabrications européennes de fromage ont progressé de 1,4%, et elles pourraient de nouveau gagner 0,7% en 2024. Car nos exportations se portent bien (+3,6% en volume en 2023, +2,5% attendus cette année) tout comme la consommation intérieure, qui devrait profiter de l’accalmie de l’inflation et de la baisse des coûts de production, notamment de l’énergie…
Le lactosérum, de plus en plus destiné à l’export : Coproduit de la fabrication de fromage, la production de lactosérum devrait donc continuer de progresser, (+0,9% après une hausse de 1,2% l’an dernier). Pour autant, la demande sur le marché intérieur recule, plombée notamment par la décapitalisation du cheptel porcin et la baisse des effectifs de veaux de boucherie. Mais les exportations sont dynamiques (+4,5% l’an dernier, +2,5% attendus cette année), ce qui contribue au maintien des prix…
Les exportations de poudres de lait ont rebondi en 2023 mais pourraient se tasser en 2024. L’an dernier, malgré des fabrications en baisse de 5,4%, les exportations européennes de poudre de lait écrémé ont rebondi (+10%), grâce à la bonne demande du Maghreb (Algérie notamment), de l’Asie et du Moyen-Orient. Même rebond pour les envois de poudre de lait entier (+12%), là aussi grâce au quadruplement des achats algériens. Mais un changement de tendance est attendu pour 2024…
Cedric's insight:
voir aussi Why cheese is leading growth of US dairy
Tout avait bien commencé. Tandis que Lactalis faisait des pieds et des mains pour contourner les OP et signer des contrats individuels, Savencia semblait encourager la création des OP. Et le 24 novembre 2015, 2 500 producteurs de lait répartis dans 12 OP créent Sunlait, la première des associations d’OP, avec un taux d’adhésion de 95%, représentant 1,2 milliards de litres de lait soit 5% de la production française…
Mais coup de théâtre en mars 2020, Savencia rompt unilatéralement les négociations, la lune de miel n’aura pas duré bien longtemps. Après 10 mois d’échanges, la médiation échoue. En avril 2021, les 3 OP des Pays de la Loire quittent Sunlait (OP Perreault, OP Les Laitiers du Val de Loire, ALLCBS) pour fonder une nouvelle OP, Les 3 rivières. Ce qui ampute Sunlait de 450 adhérents et de 250 Ml de lait…
En septembre 2022, Savencia est condamné par la justice à verser près de 26 millions aux producteurs de Sunlait. Mais contre toute attente, Sunlait perd en appel contre Savencia en décembre 2023. Sunlait se pourvoit en cassation. Le CRDCA impose à Savencia de prolonger les contrats de Sunlait jusqu’au 31 octobre. Les négociations reprennent. Le couperet tombera donc le 31 octobre 2024, l’affaire est à suivre…
En attendant, Savencia a brisé la belle entente des producteurs. A ses débuts, l’association d’OP Sunlait comptait 12 OP et 2 500 producteurs. Aujourd’hui, il y a moitié moins d’OP et 1 100 producteurs. « Savencia a besoin à 100% de ce lait, mais son but est de déstabiliser l’AOP pour rejeter nos demandes et payer le lait au prix qu’ils veulent […] Ils veulent casser la structure et l’affaiblir »…
Après la récente communication de la Fnil sur le prix du lait, la fédération des organisations de producteurs de lait a tenu à rectifier quelques éléments sur la réalité du calcul du prix du lait, critiquant une « opération de séduction » menée par les industriels privés.
• Les industriels doivent négocier avec les OP et non directement avec les producteurs…
• Beaucoup d'OP n'ont pas encore de contrats avec les industriels
• Le prix du lait ne couvre pas forcément les coûts de production
Trois grandes étapes ont ponctué l’évolution de la politique européenne destinée à réguler le marcher du lait. Une politique marquée par les quotas laitiers. La progression de la filière ne s’est pas faite sur le lait de consommation mais essentiellement sur les fromages…
Des prix garantis
La première mesure qui précède les quotas laitiers conduit l’Europe à garantir les prix. Une sorte de prix plancher. Un prix supérieur à celui du marché mondial qui provoque d’importantes surproductions. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, les stocks européens de beurre et de lait sont au plus haut, conduisant à la limitation de la production en Europe…
Les quotas laitiers
Pour ce faire, l’Europe décide, en 1984, d’appliquer une politique de quotas. « D’abord à l’échelle départementale puis au niveau des bassins de production : ça a permis de figer la situation dans un premier temps, puis de freiner les évolutions », rembobine Raphaël Guyet, chef de projet Économie à l’Interprofession laitière…
Régulation par le marché
Dès 2007, la Commission européenne allège progressivement les quotas. Ils disparaissent en 2014, mais l’Europe met en place une politique d’aide à l’hectare destinée à limiter l’agrandissement des exploitations laitières. Cette libéralisation du marché a participé, selon l’économiste du Cniel, à la déstabilisation des marchés internationaux du lait que l’OMC a tenté de limiter en régulant les aides à la production, qu'elles soient européennes ou américaines…
En 2021, 8,8 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été produits en France sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les ménages contribuent de manière conséquente aux déchets alimentaires en France : ils génèrent à eux seuls 47% des déchets alimentaires totaux.
Les industries agro-alimentaires produisent quant à elles 20% des déchets alimentaires totaux. Les secteurs de la production primaire et de la restauration ont généré respectivement 14% et 12% de déchets alimentaires. Le secteur de la distribution a généré 7% du total des déchets alimentaires.
L'un des principaux producteurs de lait, de produits laitiers et de jus du Qatar envisage de créer une installation laitière à grande échelle et entièrement intégrée aux Philippines…
« Le gouvernement philippin est prêt à aider Baladna à réaliser les investissements prévus dans le pays. Nous attendons avec impatience la réalisation de cet investissement historique. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous pouvons y parvenir aux Philippines ». Les importations s'élèvent à près de 3 milliards de PHP.
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