Revue de presse théâtre
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LE SEUL BLOG THÉÂTRAL DANS LEQUEL L'AUTEUR N'A PAS ÉCRIT UNE SEULE LIGNE  :   L'actualité théâtrale, une sélection de critiques et d'articles parus dans la presse et les blogs. Théâtre, danse, cirque et rue aussi, politique culturelle, les nouvelles : décès, nominations, grèves et mouvements sociaux, polémiques, chantiers, ouvertures, créations et portraits d'artistes. Mis à jour quotidiennement.
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July 5, 2015 12:50 PM
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Jonathan Châtel, la faille d'«Andreas»

Jonathan Châtel, la faille d'«Andreas» | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Clémentine Gallot pour Libération :

 

Le jeune metteur en scène franco-norvégien monte en Avignon un Strindberg crépusculaire et épuré.


La nuit qui tombe sur le Cloître des Célestins étreint d’un même mouvement Andreas, oiseau de malheur et d’infortune qui guide cette première partie du Chemin de Damas d’August Strindberg. Joué à ciel ouvert, ce spectacle crépusculaire brûle d’un feu funeste : deux inconnus se rencontrent et s’aimeront, peut-être, la femme ramène l’homme hanté par un souvenir d’enfance dans son foyer où il va semer la désolation et causer la fuite des amants. Incapable de vivre comme d’aimer, cet écrivain sulfureux, renié de tous, a fait de sa vie un immense gâchis et finira, au terme d’un chemin de croix, par accepter l’existence de Dieu. La pièce débute au seuil de cette tabula rasa : «seul partout», «l'homme le plus malheureux» qui soit traverse une profonde crise morale, qui résonne plus fort ici que la part mystique, jusqu’à déclarer «la liberté est une prison qui ne fait que différer la conscience de notre médiocrité».


AUTOPORTRAIT OSTRACISÉ


Jonathan Châtel, 36 ans, est le premier représentant avec sa compagnie ELK du contingent de wonderboys annoncé par la programmation dans le cadre d'un rajeunissement des effectifs, parmi lesquels on attend cette année Samuel Achache (Fugue) ou encore Benjamin Porée (La trilogie du revoir). Le Franco-Norvégien s’empare de ce texte sévère du dramaturge suédois, créé entre la Commune et le Studio théâtre de Vitry, lui qui s'était fait remarquer par un Petit Eyolf d’Ibsen en 2012. Drame allégorique composé entre 1899 et 1904, monté en France dans son intégralité en 2004 par Robert Cantarella, le Chemin de Damas est une extrapolation de l’épisode biblique de la conversion de Saül en Paul. Texte pivot dans la carrière de Strindberg, sa conception intervient une fois que l’auteur a violemment renoncé à sa vie d’écrivain. Châtel dit s’être nourri d’autres lectures, parmi lesquelles figurent les mémoires du quadra norvégien Karl Ove Knausgaard, Mon combat (2014), best-seller polémique.

A la démesure du texte par lequel Strindberg dresse son autoportrait ostracisé et dont Châtel a supervisé l’adaptation et la traduction contemporaine, ce dernier oppose l’épure d’un décor composé de quatre pièces de bois et d’un mur métallique coulissant qui organise la soirée en une successions de dialogues et de visions. Celui-ci se révèle élégant directeur d’acteurs, avec Thierry Raynaud (le Hamlet d'Hubert Colas) dans le rôle titre, superbe Don Juan dépressif et traumatisé face à la trop discrète Nathalie Richard – à cela s'ajoute la distribution des même comédiens dans plusieurs rôles qui participe à la confusion. Une réserve maîtrisée qui a valu à cet Andreas un accueil poli lors de sa première, à vérifier lors du Festival d’automne à la rentrée.

Clémentine GALLOT (à Avignon)

 

Andreas m.e.s Jonathan Châtel, Cloître des Céléstins, Festival d'Avignon, jusqu'au 11 juillet, 22heures. www.festival-avignon.com

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July 5, 2015 9:08 AM
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Fleur Pellerin au Festival d'Avignon défend le Roi Lear "pas tiédasse" d'Olivier Py

Fleur Pellerin au Festival d'Avignon défend le Roi Lear "pas tiédasse" d'Olivier Py | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par l'Express/ AFP :

 

Avignon, 5 juil 2015 - La ministre de la Culture Fleur Pellerin a vigoureusement défendu dimanche "Le Roi Lear" mis en scène dans la Cour d'honneur du Palais des Papes par le directeur du festival d'Avignon Olivier Py, qui s'était attiré des huées la veille.

 

"C'est la vocation du spectacle vivant de ne pas être tiédasse et d'interpeller", a souligné la ministre, saluant une pièce "magnifique, très choquante, avec une belle performance d'acteurs", lors de son point-presse dimanche matin. 

La mise en scène paroxystique d'Olivier Py a été saluée samedi soir par un mélange d'applaudissements et de huées, sans qu'on sache si c'était le metteur en scène ou le directeur du festival, très engagé politiquement, qui était visé. 

  

"Il y a dans Shakespeare cette trivialité, cette violence, je ne crois pas que Shakespeare renierait cette pièce", a encore dit la ministre, à propos de la traduction choc d'Olivier Py. 

Fleur Pellerin est aussi à Avignon pour visiter un événement de la "French tech culture", label qui vise à encourager le numérique lié à la culture, et donner le coup d'envoi dimanche soir du "Village du off", le coeur du festival off qui fête cette année ses 50 ans. 

 

La ministre a rappelé son engagement en faveur de la création, avec une loi Création et patrimoine qui doit être présentée mercredi en conseil des ministres, et un budget 2016 qu'elle espère "à la hauteur de nos ambitions". Il devrait notamment comprendre des mesures concrètes en faveur des compagnies. 

Plusieurs cas ont défrayé la chronique récemment: flottement au Théâtre de la Cité Internationale, sans direction depuis 2014, rumeurs d'éviction de François Rancillac de la direction du Théâtre de l'Aquarium (Cartoucherie de Vincennes) et remise en cause de l'aide au vétéran du théâtre Bernard Sobel. 

"Il est hors de question que le ministère abandonne le théâtre de la Cité internationale", a indiqué la ministre, évoquant "des solutions innovantes". Bernard Sobel, un "maître" du théâtre (80 ans) pose "la question du lien entre les anciens et les générations suivantes", qui "parfois ne programment plus ces artistes" a observé la ministre. L'adossement de Bernard Sobel au théâtre de l'Epée de Bois pourrait apporter une solution. 

A propos de François Rancillac, qui termine un deuxième mandat à l'Aquarium, la ministre a jugé "normal qu'au terme d'un mandat, il y ait un temps d'évaluation". Une décision sera prise après étude de son projet "en concertation avec le théâtre et l'association de la Cartoucherie". Mais "le ministère conserve un soutien sans faille au théâtre de l'Aquarium". 

  

 

Lire l'article entier sur le site de l'Express : http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/fleur-pellerin-au-festival-d-avignon-defend-le-roi-lear-pas-tiedasse-d-olivier-py_1696407.html#3JzF0pKSHjZYHUV4.99

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July 3, 2015 5:30 PM
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Festival d'Avignon: zoom sur la jeune génération

Festival d'Avignon: zoom sur la jeune génération | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié dans Le Parisien
C'est leur première fois: Laurent Brethome, Benjamin Porée, Jonathan Châtel, Samuel Achache, tous trentenaires, voire moins, sont programmés dans le "in" du Festival d'Avignon. 

Lire l'article : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/festival-d-avignon-zoom-sur-la-jeune-generation-02-07-2015-4913689.php

 

 

(Photo : Jonathan Châtel (c) AFP/Francois Guillot)

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July 3, 2015 5:16 PM
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Programme du OFF 2015 - Avignon Festival & Compagnies

Programme du OFF 2015 - Avignon Festival & Compagnies | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Trouver son chemin dans la jungle du off

 http://www.avignonleoff.com/programme/2015/

ÉDITION 2015

Cette année, 1071 compagnies jouent 1336 spectacles.
Tous les styles du spectacle vivant sont représentés : théâtre, musique, danse, marionnettes-objet, poésie, cirque, clown, etc.
Sélectionnez vos spectacles favoris en utilisant le menu contenant des critères de tri (à gauche).

 

Ou télécharger le programme : http://www.avignonleoff.com/Ressources/Files/programme-du-off-2015.pdf

 

Le plan d'Avignon avec la liste des lieux du Off

http://www.avignonleoff.com/Ressources/Files/plan-off-2015.pdf

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July 3, 2015 1:54 PM
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Aubervilliers : les sans papiers acteurs en route pour le festival d’Avignon

Aubervilliers : les sans papiers acteurs en route pour le festival d’Avignon | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié dans Le Parisien :

 

En quelques jours, Inza Kouné et Mamadou Diomandé sont passés de l’ombre à la lumière, du statut de sans papiers à celui plus enviable de travailleurs régularisés. Les événements se sont accélérés pour ces deux immigrés ivoiriens, en France depuis 8 et 5 ans, membres du collectif « Les 80 d’Aubervilliers ».
Ce mouvement réunit un groupe de 80 migrants installés dans les anciens locaux de Pôle emploi, avenue Victor-Hugo. La régularisation ne s’est pas faite d’un coup de baguette magique pour ces salariés d’une société de sécurité. Même si leur histoire tient du conte de fée. Inza et Mamadou ont vu leur vie basculer du bon côté après leur performance sur les planches du Théâtre de la Commune à Aubervilliers. « 81, avenue Victor-Hugo » du nom de leur squat, a été jouée en mai, attirant des centaines de curieux, dont le préfet délégué pour l’Egalité des chances, Didier Leschi.
Sur scène, huit sans papiers acteurs ont rejoué leur vie de galère. La critique a été conquise. Du coup, ils mettent le cap avec leur metteur en scène Olivier Coulon-Jablonka, pour le « Off » d’Avignon, leur titre de séjour flambant neuf en poche. Du 23 au 25 juillet, au gymnase du lycée Saint-Joseph, ils se produiront pour cinq représentations.


Les cartes de séjour remises le 10 juillet

 

Lire l'article entier ; http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/aubervilliers-les-sans-papiers-acteurs-en-route-pour-le-festival-d-avignon-03-07-2015-4915887.php

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July 2, 2015 8:04 AM
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Programme des Rencontres de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon

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July 1, 2015 9:48 AM
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«Ma femme m’a fait une scène…» Estonant, non ?

«Ma femme m’a fait une scène…» Estonant, non ? | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Anne Diatkine pour Libération :

 

A Tallinn, en Estonie, la compagnie du Teater NO 99 crée des pièces mouvantes, à l’écriture en partie improvisée, décryptant toutes les facettes de la société. Rencontre du couple fondateur.
Mais d’où surgissent tous ces touristes ? D’où viennent ces groupes ? Comment se fait-il que la vieille ville de Tallinn, dix-sept églises, ses innombrables musées, ses dix théâtres, son ciel clair et venteux, sa lumière éblouissante du Nord, ses remparts… apparaissent comme un décor de carte postale d’où l’on peine à distinguer le vrai du faux ? Est-ce parce que les façades des immeubles aux couleurs pastels sont impeccables ?
Les valises à roulettes se traînent sur les pavés ronds dans un brouhaha oppressant, les chevilles se tordent, tandis que des Estoniens en costume ou en armures de cotte de mailles proposent des balades en chariots et de l’ambre de la Baltique, garanti non estonienne. A chaque coin de rue, en toutes langues, des guides guident, dans une joyeuse cacophonie. On hésite à s’infiltrer. Partout, des magasins d’antiquités. Ils contiennent des assiettes, des costumes militaires russes et quelques armes vraiment ou faussement rouillées. Partout, des tableaux naïfs, représentant des girafes qui se font la courte échelle, des lions qui sourient. Partout, des trattorias italo-estoniennes ou greco-estonniennes. On est à une poignée d’heures de la Finlande, à dix doigts de Moscou, à deux nuits en bateau de Saint-Pétersbourg et rarement on a eu le sentiment d’être enserrée dans un espace imaginaire recréé, à l’identité au flou absolu. Si ce n’est le vent et les cris d’oiseaux, la mer semble aussi lointaine qu’elle ne l’est de Paris, alors que Tallinn est au bord de la Baltique et le port en activité.

Les appareils numériques sont de sortie. Qu’attrape-t-on avec ? Quels souvenirs ramasser ? Quelles mémoires susciteront les photos par la suite ? Tiens, un bonnet islandais. Prend-on tous les mêmes photos de vacances, et des moments dits heureux ? Que se passe-t-il quand l’appareil devient obsolète, inutilisable, et les clichés qu’il contient invisibles ? La suppression des images libère-t-elle ou efface-t-elle la mémoire ? Que se passe-t-il si, pris de désobéissance, on projette l’appareil contre les pavés ?

Ce sont précisément les questions du prochain spectacle de Teater NO 99, la compagnie créée par Tiit Ojasoo et Ene-Liis Semper il y a onze ans, et dont le spectacle NO 51, sous-titré Ma femme a fait une scène et a effacé toutes nos photos de vacances sera montré début juillet en estonien surtitré en français au gymnase du lycée Aubanel d’Avignon. Ils sont la première troupe estonienne invitée au Festival. Ne pas être effrayé par le nom du théâtre que le couple dirige et qui se confond avec celui de leur compagnie : NO 99. Il désigne en fait un compte à rebours. Quand la troupe créera la pièce NO 00, elle se dissoudra et aucun des membres ne sait ce qu’il deviendra. Rien ne restera des spectacles, hormis la mémoire.

 

Lire l'article entier sur le site de Libération : http://www.liberation.fr/culture/2015/07/01/ma-femme-m-a-fait-une-scene-estonant-non_1340409

 

 

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July 1, 2015 4:45 AM
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Avignon : Lars Eidinger, l’homme qui joue

Avignon : Lars Eidinger, l’homme qui joue | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Brigitte Salino dans Le Monde :

 

 

Imaginez la scène. Un soir, Lars Eidinger joue le rôle-titre d’Hamlet, à la Schaubühne de Berlin, dans la mise en scène de Thomas Ostermeier. Au cours de la représentation, trois jeunes filles se lèvent. Lars Eidinger les voit, il s’arrête de jouer et leur demande pourquoi elles s’en vont. « Weil’s scheisse ist ! » (« Parce que c’est de la merde ! »), répond l’une d’elles en partant. Lars Eidinger quitte le plateau en courant, et il suit les jeunes filles dans le foyer. Il veut leur parler, comprendre ce qui ne leur plaît pas. Pendant ce temps, les spectateurs attendent. Privés d’Hamlet. Quand il revient, Lars Eidinger leur raconte ce qui s’est passé. Et il reprend son rôle.

Si vous ne connaissez pas cet acteur, vous êtes en droit de vous demander ce qui lui passe par la tête. Si vous l’avez vu sur scène, vous n’êtes pas surpris, parce que vous le savez capable de tout : c’est l’Homo ludens par excellence, l’homme qui joue. Il en donne la preuve, de manière phénoménale, dans Richard III, une autre pièce de Shakespeare mise en scène par Thomas Ostermeier, qui vient à Avignon après sa création à Berlin, et risque bien de couronner Lars Eidinger roi des acteurs du Festival.

Le voilà tel qu’en lui-même, un soir de juin, à Berlin. 1,90 mètre, regard bleu, dialogue franc. Nous sommes dans son bel appartement du quartier de Charlottenburg, non loin de la Schaubühne. Il est tard. Lars Eidinger rentre d’une journée de tournage, la dernière avec Adèle Haenel, avec qui il vit une histoire d’amour dans le film de Chris Kraus, Die Blumen von Gestern (Les Fleurs d’antan). Tous les deux sont des chercheurs qui travaillent sur la Shoah. Le grand-père de l’un était nazi, la grand-mère de l’autre juive. Leurs biographies se croisent, entre hier et aujourd’hui. Cette année, Lars Eidinger tourne aussi avec le réalisateur russe Alexeï Outchitel. Il joue Nicolas II, le dernier des Romanov, pris dans une histoire d’amour avec la ballerine Mathilde Kschessinska. Dès qu’il aura fini d’être Richard III à Avignon, l’acteur partira pour Moscou et, de roi, deviendra tsar. (...)

 

 

 

Richard III, de Shakespeare. Mise en scène Thomas Ostermeier. Opéra Grand Avignon, du 6 au 18 (relâche les 10 et 15), à 18 heures. Durée : 2h20. En allemand surtitré.

 

 

Brigitte Salino (Berlin, envoyée spéciale) 
Journaliste au Monde


Lire l'article entier  sur http://www.lemonde.fr/festival-d-avignon/article/2015/06/30/lars-eidinger-l-homme-qui-joue_4664759_4406278.html#bQD7mLdcFFzXBmqW.99

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June 27, 2015 2:14 PM
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L’exposition Patrice Chéreau à Avignon sera-t-elle top ou petiote?

L’exposition Patrice Chéreau à Avignon sera-t-elle top ou petiote? | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Quand on lit le programme du festival d’Avignon, tout semble sûr : l’exposition « Patrice Chéreau un musée imaginaire » est bien programmée du 3 juillet au 11 octobre dans les locaux rénovés de la collection Lambert. Mais aura-telle de la tenue, une belle ampleur ?

"Nous avons besoin de vous dès aujourd'hui"

Le programme cite un texte d’OIivier Py (directeur du festival) extrait du futur catalogue (à paraître aux éditions Actes sud), et dresse la liste conséquente des artistes censés être exposés, allant d’Adel Abdessemed (qui a réalisé la couverture du dit catalogue), Marina Abramovic et Antonin  Artaud  à Bob Wilson et Zoran Music. Mais ces artistes seront-ils tous là ? L’exposition a-t-elle les moyens de ses ambitions ?

Si l’on va sur le site de la « collection Lambert à Avignon », on  peut en douter. Premier indice, l’ouverture de l’exposition annoncée le 3 juillet dans le programme du Festival semblerait retardée puisque  le site de la collection Lambert et la couverture du catalogue évoquent la date du 11 juillet. Allons plus loin sur le site en cliquant sur « Chéreau ».

 

Et là, surprise, au nom de Chéreau -qui ne peut rien dire mais peut tout de même se retourner dans dans son cercueil au Père Lachaise-, on nous incite à un « financement participatif » via Kisskissbankbank. Pour offrir une pierre tombale  à Patrice Chéreau qui n’en a toujours pas ? Non, c’est de l’exposition dont il est question.  « Nous avons besoin de vous dès aujourd’hui » clame-t-on. Diable, Yvon Lambert a besoin de vous, de moi, de nous. Un clic plus loin, nous voici au cœur du participatif. On nous propose de « rejoindre l’aventure de la grande exposition hommage à Patrice Chéreau ». 

 

Rejoindre « l’aventure » (avec tout ce que ce mot fait saliver de mystère, d’audace et d’émoi), cela veut plus prosaïquement dire : cracher au bassinet. L’objectif est d’atteindre 50 000 euros. Pour l’instant, la collecte n’a rassemblé qu’un peu plus de 10 000 euros (11190€ pour 107 kissbankers au matin du 27 juin ), soit un gros cinquième de la somme. Pas terrible. Or l’expo est proche, le 3 ou le 11 juillet selon les sources. Le temps presse. Festivaliers, amateurs d’art et de théâtre, encore un effort !

(...)




En 2012, monsieur Yvon Lambert, vous avez « généreusement » donné à l’Etat français 556 chefs d’œuvre de votre collection d’art contemporain pour qu’elles soient déposées en permanence à Avignon dans un musée qui porte votre nom. Cela ne s’était pas vu depuis plus d’un siècle. Bravo.

Vous n’êtes cependant pas ruiné, que je sache. Vous n’êtes pas aux abois. 

 

 

Lire l'article entier : http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-thibaudat/270615/l-exposition-patrice-chereau-avignon-sera-t-elle-top-ou-petiote

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June 21, 2015 7:59 AM
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BINÔME EDITION #6 – à Avignon du 12 au 17 juillet

BINÔME EDITION #6 – à Avignon du 12 au 17 juillet | Revue de presse théâtre | Scoop.it
CRÉATION AU FESTIVAL D’AVIGNON – DU 12 AU 17 JUILLET 2015


Vidéo de présentation : https://vimeo.com/129886641


Téléchargez la revue de presse de l’édition #5 (2014).

Cette année, binôme est accueilli à la Maison Jean Vilar. Programme :

Le 12 juillet : La Valise de Aiat Fayez* à la suite de sa rencontre avec Moustafa Bensafi, chercheur en neurosciences spécialiste de la perception olfactive, CNRS.Le 13 juillet : Stimulation cérébrale profonde, de Camille Chamoux à la suite de sa rencontre avec Eric Burguière, chercheur en neurobiologie, CNRS – INSERM – ICM.Le 15 juillet : Les Larmes Acides de Bonne-Maman, de Julie Aminthe à la suite de sa rencontre avec Marc Tedetti, océanographe biogéochimiste, IRD – MIO – OSU Pythéas.
Le 16 juillet : Tir [je n’étais pas amoureux de toi], de Pauline Peyrade** à la suite de sa rencontre avec Emmanuel Leprette, ingénieur spécialiste des explosions accidentelles, INERIS.Le 17 juillet : Gros grand bruyant mais fiable à 100%, de Léonore Confino à la suite de sa rencontre avec Christine Ménaché, responsable du centre de calcul CCRT, CEA.

 

*Aiat Fayez est représenté par l’Arche, agence théâtrale. www.arche-editeur.com
**Pauline Peyrade sera également à l’affiche du sujet à vif Est (Justine Berthillot et Pauline Peyrade), les 5, 6, 7, 9, 10 et 11 juillet à 18h au Jardin de la Vierge du Lycée Saint Joseph.

Réservations & Informations : binome.resa@gmail.com / 07 83 59 42 66

« Pourquoi binôme ?


C’est avant tout l’envie de faire se rencontrer deux individus évoluant dans des milieux très différents mais passionnés par leurs activités réciproques. L’un consacre sa vie à la Recherche l’autre à l’Ecriture. binôme permet de découvrir de façon non didactique la Science qui devient une source féconde d’inspiration pour la Théâtre contemporain. Ces deux univers, à priori si différents, s’enrichissent mutuellement et donnent vie à une oeuvre artistique originale et riche. Il est touchant d’observer les appréhensions des deux protagonistes qui, au cours de leur entretien, s’aperçoivent souvent que leurs deux disciplines sont pareillement animées par l’intuition, le doute, l’effort et la passion. binôme permet de mettre en exergue une certaine poésie scientifique. »


Thibault Rossigneux , porteur de projets de les sens des mots et concepteur de binôme



« Jean Audouze, grand astrophysicien, déclarait un jour que l’homme qui avait le mieux compris le trou noir était Gérard de Nerval ! L’intuition poétique au secours du raisonnement scientifique. binôme célèbre la rencontre d’un savant et d’un auteur dramatique. » Jean-Michel Ribes pour le programme du Théâtre du Rond-Point




Conception : Thibault Rossigneux

Mises en lecture et interprétation : Sandrine Lanno, Thibault Rossigneux, Florian Sitbon et Emilie Vandenameele

Musique : Christophe Ruetsch

Technique : Ugo Mechri

Production / Diffusion / Presse : Gaspard Vandromme, Sylvie Desbois, Antoine Gautier et Pauline Derycke

Une production les sens des mots

Avec le soutien de la SACD, le CEA, le CNRS, l’ICM, l’INERIS, l’INSERM, l’IRD, l’OSU Pythéas, la Région PACA et Culture Science PACA.

En partenariat avec la Maison Jean Vilar, le Festival d’Avignon, la Faïencerie-Théâtre de Creil et proarti.

Remerciements Amandine Bergé – l’Arche Editeur, Benoît Laffont, Simone Landaueur et Nathalie Verlomme.

 

 
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June 19, 2015 7:11 PM
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Exposition Patrice Chéreau, un musée imaginaire

Exposition Patrice Chéreau, un musée imaginaire | Revue de presse théâtre | Scoop.it

L'exposition Patrice Chéreau, un musée imaginaire a lieu dans le cadre du Festival d'Avignon 2015. Cette exposition inaugurale est le premier hommage dédié.

 

Cette exposition inaugurale est le premier hommage dédié à ce monstre sacré du monde du théâtre, de l'opéra et du cinéma, devenu une icône nationale depuis sa mort en octobre 2013. Associé à l'IMEC (Institut Mémoires de l'édition contemporaine) où Patrice Chéreau avait déposé ses archives personnelles, la Collection Lambert propose un parcours associant notes, esquisses, entretiens filmés de l'artiste avec des oeuvres d'art. Les trois thématiques associées à l'oeuvre polymorphe de Chéreau sont traitées dans l'exposition et le catalogue : le théâtre, le cinéma, l'opéra. Chaque salle est un condensé de ses obsessions, de ses passions (l'engagement politique, les années sida, le rapport au corps et à l'amour, la passion de l'histoire classique et contemporaine...)

Site web : http://www.festival-avignon.com/fr/spectacles/2015/patrice-chereau-un-musee-imaginaire


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June 12, 2015 5:02 PM
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Festival d'Avignon 2015 : tout ce qu'il faut savoir

Festival d'Avignon 2015 : tout ce qu'il faut savoir | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Culturebox

 

Le chant des grillons, les trompettes de la Cour d'honneur, le marathon théâtral et son lot de grands frissons et parfois de déceptions, tout cela c'est dans une vingtaine de jours… Et comme chaque année le programme est copieux !
Quelques repères pour composer votre menu, en tout cas pour les 1ers jours !


- Avec une boulimie jamais assouvie, il aime explorer tous les genres : cette année c'est Olivier Py lui-même qui ouvre le festival dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. Sa mise en scène du "Roi Lear" de Shakespeare, avec Philippe Girard dans le rôle titre (4 au 13 juillet), sera l'occasion aussi d'une nouvelle traduction en vers libres afin que "la pièce soit limpide" et "rapide"… Lear est un texte au galop".

Pourquoi "Le Roi Lear" aujourd'hui ? " : Parce que cette pièce est une prophétie de ce qui allait se passer en Europe trois siècles après son écriture… Le XXe siècle est marqué par un double silence : celui qui a présidé, en philosophie, à un doute sur la force du langage et celui qui a été imposé par la catastrophe d'Auschwitz".

Le Roi Lear sera diffusé en direct le 8 juillet sur France 2 et Culturebox à 20h(disponible pendant 6 mois, en audio description et sous-titré en anglais).

Dès le 9 juillet, la retransmission sur Culturebox sera accompagnée d'un dispositif interactif enrichi. Il vous permettra de découvrir les commentaires des principaux personnages autour de l'intrigue. Le fou s'adressera directement aux internautes. 

"Le Roi Lear", mise en scène d'Olivier Py © Christophe Raynaud de Lage/Festival d'Avignon
Autres affiches intrigantes de ce début de festival :

- Tombouctou Déjà-Vu d'Emmanuelle Vo-Dinh, la patronne du Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie. Elle qui s'intéresse depuis longtemps à la neurologie à travers la répétition du mouvement, met à l'épreuve les liens et l'unité d'une petite communauté de danseurs. Pris au piège d'une narration qui défile en boucle, elle tire des cartes au sort et cherche à faire vaciller chaque situation. Chacun joue avec le bien commun et s'essaie à la liberté.

- La répétition ou plutôt le langage considéré comme une source inépuisable, sera également au cœur du "Vivier des Noms" de Valère Novarina.

"Le Vivier des Noms", est né de l'un des carnets de l'auteur dans lequel il a consigné des noms de personnages. "Plusieurs milliers de noms me sont venus ainsi, comme dictés, je ne les retouche jamais" : la pièce est née peu à peu de ce surgissement.

Au Cloître des Carmes, les comédiens (Agnès Sourdillon, Dominique Parent, Nicolas Struve…) vont prêter leur souffle à ce texte, à ce "tourbillon du langage", selon les propres mots de Novarina qui conçoit l'acteur "comme un moine" qui se livre à "une incorporation profonde du texte, au mangement de la chose écrite…".

- Incontournable, dès le 6 juillet, le "Richard III" de Shakespeare vu par Thomas Ostermeier. Dans une nouvelle traduction en prose (de Marius von Mayenburg), le metteur en scène allemand ultra-doué, engagé et généreux, veut nous faire entendre autrement un monstre du répertoire qui est avant tout un manipulateur de génie.

Richard III avec Lars Eidinger, mis en scène par Thomas Ostermeier © Arno Declair

"Depuis quelques temps, j'ai vu se multiplier des spectacles…qui semblent toujours savoir où était le bien et où était le mal en l'homme et dans le monde, et souvent avec une certain arrogance… J'ai donc choisi une pièce totalement amorale pour me confronter à l'abîme qui se révèle à l'intérieur de chaque être humain. Je voulais comprendre comment Richard peut séduire les spectateurs alors qu'il se présente avec franchise et sans artifices comme un homme aux actes particulièrement noirs. Il est un diable avec qui cependant le public peut pactiser"… D'autant que le public sera dans une grande proximité avec les acteurs et donc avec Lars Eidinger, qui  incarnera Richard III.

- A guetter un peu plus tard, l'"Ubu" itinérant d'Olivier Martin Salvan (spectacle d'une heure) joué dans quinze lieux pour "rapprocher le Festival d'Avignon des habitants de son territoire". Ubu d'Alfred Jarry dans cette nouvelle version, pratique l'aérobic, comme tout le pays derrière lui ! "Cette discipline fonctionne très bien avec le décervelage qui a cours dans la pièce mais aussi dans la société. On parle beaucoup aujourd'hui d'un besoin permanent de se vider la tête sans se demander à quel moment on la remplit", souligne Martin-Salvan, dont on n'a pas oublié la version de Carmen.

Olivier Martin Salvan dans Ubu d'Alfred Jarry © Yvan Clédat

- Une grande actrice, habituée des lieux, Isabelle Huppert fera résonner, seule dans la Cour d'honneur le dilemme de la morale et du cynisme grâce à des textes de Sade réunis par Raphaël Enthoven. C'est lui qui a eu l'idée de ce spectacle au titre… sadien : "Juliette et Justine, le vice et la vertu".

Isabelle Huppert lit Sade © Peter Lindbergh

"Il y a l'expression de deux chemins possible de l'existence humaine. Il était important que ces deux chemins fussent portés par la même personne, en l'occurrence une actrice suffisamment douée pour, en un sourire, en un regard, en une fraction de seconde, basculer d'une identité à l'autre. Dès le montage des textes, il me semblait naturel que ce fût Isabelle Huppert qui le lût et l'incarnât". Une représentation unique, forcément très courue, le 9 juillet.

- On vous signale aussi un spectacle qui est l'essence même de ce que constitue Avignon depuis sa création. "Des arbres à abattre" d'après Thomas Bernhard, mis en scène par un des grands de la scène européenne, le Polonais Krystian Lupa. Un spectacle en polonais sous-titré. C'est à La Fabrica. 4h20 qui feront courir les amateurs de découvertes.

- Pour se remettre et aussi pour les enfants : "Riquet", le spectacle de Laurent Brethome d'après Riquet à la houppe de Charles Perrault. L'occasion de découvrir un metteur en scène nourri à la Comédie de Saint-Etienne, un des hauts lieux du théâtre populaire.

A partir du 15 juillet d'autres grands rendez-vous, parmi lesquels : "Retour à Berratham", 2e création d'Angelin Preljocaj inspirée d'un texte de Laurent Mauvignier (17 au 25 juillet), "L'amour et les forêts", un concert-spectacle qui marrie les voix du groupe Feu! Chatterton à celle de l'écrivain Eric Reinhardt (19 juillet à 22h), "Meursaults", d'après "Meursault, contre-enquête" de Kamel Daoud, adaptation et mise en scène de Philippe Berling (21 au 25 juillet), "Cassandre" d'après Christa Wolf avec Fanny Ardant (22 juillet à 18h), "Homériade" de Dimitris Dimitriadis, avec Robin Renucci (25 juillet à 18h).

Nouveauté 2015 : La NEF des images 

Eglise des Célestins, du 4 au 25 juillet, de 11h à 19h. Entrée libre.

Découvrir un spectacle auquel on n'a pas pu assister ou revivre un moment fort, ce sera possible dans l'espace de fraicheur qu'offre l'église des Célestins.

Toute la mémoire du festival, depuis 1947 sera proposée : films, documentaires et captations au rythme de deux à trois projections par jour.

Seront proposés également des événements "hors format", comme la projection de l'intégralité du "Henry VI" de Thomas Jolly, création Avignon 2014 qui a remporté le Molière de la mise en scène du théâtre public.

A noter qu'une vingtaine de films proposés dans la NEF des images sera disponible sur Culturebox pendant trois mois : "Richard III" de Ludovic Lagarde, "L'acte inconnu" de Valère Novarina, "Orlando" d'Olivier Py, "Battuta" de Bartabas, "Les pieds dans l'eau" de Jerôme Deschamps et  Macha Makeïeff, "Pouvoir des folies" de Jan Fabre, "Paysage après la bataille" d'Angelin Preljocaj, "Asobu" de Josef Nadj, "Henry VI" de Thomas Jolly, Woyzeck de Thomas Ostermeier, "Médée" de Jacques Lassalle, "Mademoiselle Julie" de Frédéric Fisbach, "Papperlapapp" de Christoph Marthaler, "Inferno" de Romeo Castellucci, "Cour d'honneur" de Jérôme Bel, "La Mouette" d'Arthur Nauzyciel, "Cesena" de Teresa de Keersmaeker…
Exposition Patrice Chéreau, un musée imaginaire 

11h-19h Collection Lambert, à partir du 3 juillet

Pour rendre hommage à Chéreau, l'homme de théâtre, de cinéma et d'opéra, le parcours proposé associera notes, esquisses, entretiens filmés de l'artiste avec des œuvres d'art. Chaque salle est un condensé de ses obsessions et de ses passions : l'engagement politique, les années sida, le rapport au corps et à l'amour, la passion de l'histoire…


Retrouvez ici  tout le programme du festival d'Avignon

Pour réserver en ligne. A partir du 15 juin, 10h

Réservation par téléphone, à partir du 15 juin : 04 90 14 14 14  
Du 15 juin au 3 juillet, du lundi au vendredi de 10h à 17h
A partir du 4 juillet, tous les jours, de 10h à 19h

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May 13, 2015 2:50 AM
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« Riquet », d’Antoine Herniotte, mise en scène Laurent Brethome

« Riquet », d’Antoine Herniotte, mise en scène Laurent Brethome | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Michel Dieuaide pour le site Les Trois coups :

 

En avant-première du Festival d’Avignon, la compagnie du Menteur-Volontaire présente au Théâtre Am Stram Gram de Genève « Riquet », création d’Antoine Herniotte et Laurent Brethome pour le jeune public, d’après « Riquet à la houppe », conte populaire de Charles Perrault. Un spectacle déluré et ébouriffant.

En vérité, le récit de Perrault reste peu connu. Seul le titre évoque aujourd’hui avec humour une implantation désordonnée de cheveux qui, selon les uns ou les autres, suggère un personnage baba ou punk. Il faut dire que la très courte fiction originale – quelques pages – a pris avec le temps l’allure d’une histoire carrément machiste. Pour mémoire, une reine a pour héritier un fils très laid. Dans un autre royaume, un roi cherche à marier ses deux filles. L’une est belle mais stupide, l’autre plutôt moche, mais particulièrement intelligente. Leur rencontre avec le jeune homme prénommé Riquet va les faire s’affronter. Malgré sa laideur, sa brillante intelligence lui permet de séduire la plus jolie des deux sœurs et de laisser tomber la moins avenante. Tambours, trompettes, mariage !

Heureusement et malicieusement, en 2015, le texte d’Antoine Herniotte dépoussière et actualise le propos. Résumons : un roi, ou plutôt ce qu’il en reste, est pressé de caser ses rejetons. Sublima, on le devine, est d’une grande beauté. Minipedia, joli jeu de mots, est savante et disgracieuse. Survient Riquet, plein de tics et de tocs mais brillant. Les jeux de séduction commencent. Sortilèges de la forêt sans lumière, bal des lucioles, travestissements. Riquet finit par rendre Sublima sagace et part avec elle à la découverte du monde. Minipedia trouve son bonheur auprès d’un plasticien et diffère son désir d’avoir des enfants. Le roi malade est soulagé.

Soutenable légèreté dramaturgique

La mise en jeu de la langue directe et contemporaine d’Herniotte a fait opter Laurent Brethome, le metteur en scène, pour une dramaturgie incisive et dynamique. Son travail s’appuie sur la scénographie simple et légère de Rudy Sabounghi. Trois panneaux mobiles réunis ou dispersés dans l’espace opèrent comme les pages d’un livre d’images. Avec une bombe, un balai ou une main, Louis Lavedan crée grâce à des techniques de peinture en direct les lieux de l’action. Du théâtre d’ombres enrichit aussi l’esthétique de la représentation. C’est vif, efficace et poétique.

 

Lire l'article entier : ---> http://lestroiscoups.fr/riquet-dantoine-herniotte-dapres-riquet-a-la-houppe-de-charles-perrault-theatre-am-stram-gram-a/

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July 5, 2015 9:11 AM
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Le Roi Lear, mise en scène d'Olivier Py, une revue de presse

Le Roi Lear, mise en scène d'Olivier Py, une revue de presse | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Culturebox.francetvinfo.fr :

 

Le "Roi Lear" tragique et bouffon d’Olivier Py résonne en Avignon

 

Shakespeare super star en Avignon ! Hier soir il faisait l’ouverture dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, traduit et mis en scène par Olivier Py, qui a toujours plusieurs tours dans son sac. Devant le Palais, une heure avant le spectacle, c’est une version tréteaux de 20 minutes qu’il propose aux badauds.

 

Mini ou maxi Lear

Entre chien et loup on démarre donc la soirée devant ces tréteaux très Elisabéthains. Une version pour trois comédiens et une danseuse. Un « mini Lear » très burlesque et très grand public.

 

Plus tard, à 22 heures, entre les hauts murs du Palais, c’est d’une tout autre manière que le souverain déchu clamera sa douleur et sa fureur (nous avons assisté à la générale vendredi soir).
 
Sur toute l’étendue du plateau en bois, Py convoque un Lear égaré et illuminé incarné par son acteur fétiche, le puissant Philippe Girard. Il n’est pas question ici d’un bon père, bafoué et vieillissant, mais d’un homme aussi monstrueux que le sont ses descendantes.  

 

Lire l'article entier et voir le reportage vidéo : http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/avignon-2015/le-festival-davignon/le-shakespeare-tragique-et-bouffon-dolivier-py-resonne-en-avignon-223503

 

 

Autre critique du Roi Lear : Le Progrès : http://www.leprogres.fr/sortir/2015/07/05/olivier-py-a-ouvert-le-festival-d-avignon-avec-un-roi-lear-au-galop

 

Critique d'Amélie Blaustein Niddam pour le blog toutelaculture.com : http://toutelaculture.com/spectacles/theatre/un-roi-lear-sans-folie-ouvre-le-festival-davignon/

 

 

Critique de Siegfried Forster pour le site de RFI :  http://www.rfi.fr/france/20150705-le-roi-lear-shakespeare-transforme-olivier-py/

 

Critique de Laurence Liban sur son blog de l'Express :  http://blogs.lexpress.fr/theatre/2015/07/05/le-roi-lear-mais-ou-est-passee-cordelia/

 

Critique de Didier Méreuze dans La Croix : http://www.la-croix.com/Culture/Theatre/Un-Lear-incertain-dans-la-cour-d-honneur-2015-07-05-1331648

 

Critique sur le site de France Info (avec reportage audio) http://www.franceinfo.fr/culture-et-medias/expos-spectacles/article/festival-d-avignon-une-premiere-journee-entre-sifflets-et-ovations-701292

 

Critique de Philippe Chevilley dans Les Echos : http://www.lesechos.fr/week-end/culture/021187303751-le-roi-lear-a-avignon-fast-and-furious-1134598.php

 

Stéphane Capron pour Sceneweb : Le Lear politique d'Olivier Py, une réussite : http://www.sceneweb.fr/le-roi-lear-par-olivier-py/

 

Brigitte Salino pour Le Monde : Un "Roi Lear" sur la lande du désastre :  http://www.lemonde.fr/festival-d-avignon/article/2015/07/06/un-roi-lear-sur-la-lande-du-desastre_4671927_4406278.html

 

Paulina Dalmayer pour le magazine Causeur : http://www.causeur.fr/olivier-py-avignon-roi-lear-33686.html#

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July 3, 2015 5:50 PM
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Le pari fou de "La République de Platon" lu par les citoyens d'Avignon

Le pari fou de "La République de Platon" lu par les citoyens d'Avignon | Revue de presse théâtre | Scoop.it

AFP/ Publié dans Le Point :

 

Lola, 15 ans, joue Socrate. Lenka, 60 ans, lui donne la réplique: ils répètent la "troisième journée" de "La République de Platon", qui sera donné tous les jours à midi, en feuilleton, au Jardin Ceccano pendant le Festival d'Avignon.


Collégiens, lycéens, infirmière ou cadre, enseignant ou retraité, une soixantaine de "citoyens" d'Avignon participent à ce pari fou: faire entendre un texte philosophique, accompagné du chant des cigales, pendant cinquante minutes.


"C'est un texte qui appartient à tout le monde, il fait partie du patrimoine mondial, et en plus il pose des questions qui sont toujours d'actualité: la justice et l'injustice, la corruption, l'hypocrisie", s'enflamme Laurence, 65 ans, la "retraitée du groupe".


Ils sont une dizaine à travailler d'arrache-pied sous la houlette du metteur en scène Didier Galas, à quelques jours de la première samedi.
Les trois lycéens de seconde avouent que le texte est "un peu dur", mais s'accrochent ferme. On explique le mot "aporie", mais aussi "self made man", car cette "République" a été adaptée par le philosophe Alain Badiou dans un langage souvent très actuel.


"C'est Platon avec une couche de Badiou, mais enfin ce n'est pas Le Malade Imaginaire, c'est nettement plus compliqué quand on est au niveau de concepts philosophiques", reconnaît Didier Galas.

"Heureusement qu'il y a l'adaptation de Badiou", s'exclame Laurence, "les allusions à la période contemporaine ça aide à comprendre, et puis il y a de l'humour, ça détend, parce que sinon il y a des phrases qu'on doit relire trois fois pour comprendre!"


Nadine Sahoulia, 16 ans, arrivée de Centrafrique il y a deux ans, découvre le théâtre. "C'est une surprise, je croyais que c'était ennuyeux, sinistre même", dit-elle. Elle a appris l'existence du projet par sa professeure de français. "Je suis très tentée de faire du théâtre, ça m'aide à me libérer, je découvre une personnalité en moi que je ne connaissais pas", dit-elle, tout sourire.


La famille de Nadine ne va jamais au théâtre, même pendant le Festival. "On se promène dans les rues d'Avignon pour voir l'animation." Mais cette année, "c'est sûr, ils viendront me voir".
- Texte d'actualité -
Ce pari de faire lire "La République de Platon" par les citoyens, on la doit à Alain Badiou, auteur du texte publié en 2012, et à l'Ecole régionale d'acteurs de Cannes (Erac).


Une quinzaine d'étudiants comédiens de dernière année donnent sa "colonne vertébrale" au projet, en assumant les tirades les plus ardues, mais aussi en formant les Avignonnais, aux cotés de trois metteurs en scène: Didier Galas, Valérie Dréville et Grégoire Ingold.


"Ce qui est très beau, c'est que tout le monde participe et qu'il y ait cette présence de la communauté", dit Didier Galas. "C'est bien de faire entendre un texte sur les fondements de la démocratie, alors que le mot politique prend souvent aujourd'hui un tour si déprimant: on n'a pas souvent l'occasion de se réjouir de la politique", ajoute-t-il.


"La question de savoir ce qui, dans l'affaire, est juste et qui est injuste, tout le monde s'en tamponne le coquillard", déclame une jeune étudiante-comédienne en répétition. "Quelle raison avons nous, nous les jeunes, de préférer la justice?"
La question est toujours d'actualité pour Lola, Clément et Nadine. Lola voit l'injustice dans "le racisme et l'immigration". Clément se demande si les lois suffisent à faire régner la justice. Nadine voit l'injustice surtout "en Russie, en Chine, pas trop en France".
Laurence s'étonne de la virulence de Platon sur les Dieux, dont il remet en cause l'existence même. "C'est très osé pour l'époque. Depuis, on a fait beaucoup de chemin avec l'histoire de l'athéisme et voilà que de nouveau, des gens pensent que tout est inféodé aux Dieux", soupire-t-elle.


"La République de Platon" d'Alain Badiou, du 4 au 24 juillet à 12H00, Jardin Ceccano, entrée libre.


02/07/2015 20:22:58 - Avignon (AFP) - Par Marie-Pierre FEREY - © 2015 AFP

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July 3, 2015 5:20 PM
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Les temps forts du festival d’Avignon

Les temps forts du festival d’Avignon | Revue de presse théâtre | Scoop.it
Le Monde vous propose son choix de spectacles pour l’édition 2015 du rendez-vous du spectacle vivant, qui a lieu du 5 au 24 juillet.

 

Théâtre : « Le Roi Lear » et « Richard III » de Shakespeare


Théâtre : « Le Vivier des noms », de Valère Novarina


Théâtre : « António et Cléopatra », de Tiago Rodrigues


Danse : « Barbarians », de Hofesh Shechter


Théâtre : Les Idiots, d’après Lars von Trier, par Kirill Serebrennikov


Lire l'article du Monde : http://www.lemonde.fr/festival-d-avignon/article/2015/07/03/les-temps-forts-du-festival-d-avignon_4668606_4406278.html

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July 3, 2015 2:51 PM
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Naissance d’I/O, quotidien « critique » d’Avignon

Naissance d’I/O, quotidien « critique » d’Avignon | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Philippe Chevilley dans Les Echos :

www.iogazette.fr

Un quotidien gratuit indépendant –numérique et papier– va sortir pendant tout le festival d’Avignon. Créé à l’initiative de twittos-blogueurs, imprimé par La Provence, il offrira des informations et des critiques sur les spectacles phares du « In » et du « Off ». Une belle aventure de presse. Une belle histoire d’amour du théâtre.

Le théâtre est un art bien vivant. Et la critique se porte bien aussi... La preuve par I/O, la gazette éphémère des festivals, créée à l’occasion de cette 69ème édition du festival d’Avignon. Un projet fou, né de la passion pour le théâtre de twittos-blogueurs habitués à s’apostropher sur la toile, à ferrailler aux entractes, à discuter tard dans la nuit sur les trottoirs après les représentations... L’idée a mûri en quelques jours de créer un rendez-vous critique régulier pendant Avignon. Pourquoi pas un quotidien gratuit ? Numérique et papier...

Marie Sorbier, jeune productrice de théâtre, entourée d’un noyau de blogueurs et de théâtreux enthousiastes, a fait en sorte que le rêve devienne réalité. Soutiens de la Ministre de la Culture Fleur Pellerin, du festival – « In » et « Off »– de la Maison Jean Vilar qui accueille la rédaction éphémère.... et implication du journal « La Provence » qui a proposé d’imprimer le quotidien à quelques six mille exemplaires. Enfin, cerise sur le gâteau, Radio Bleue ouvrira ses micros à la gazette chaque vendredi...

Trente collaborateurs

La maquette de ce « huit pages » est séduisante : beau logo, grande photo en « une », découpe claire des rubriques , caractères élégants. Au menu, chaque jour :, cinq spectacles passés au crible avec deux regards différents, mais aussi des micro-critiques, des articles de fonds, des interviews, des tribunes, des lettres d’auteurs, le dessin du jour... A la manoeuvre, on retrouve une trentaine de collaborateurs bénévoles : des blogueurs pour l’essentiel (Toute La Culture, Danse Aujourd’hui, Rick et Pick, la Plume Francophone, Gladscope, La Jaseuse, Théâtre Côté Coeur…) avec la participation ponctuelle de critiques professionnels de la presse écrite (collaborateur des Échos, du Figaro, de l’Express...), numérique (Rue 89) et audiovisuelle (France Culture).

Le but est d’animer un vrai débat libre et passionné où tous les goûts et les couleurs puissent s’exprimer, de créer un vrai lien de réflexion et de complicité avec le lecteur-spectateur. Sans exclusive – le « In » et le « Off » seront également représentés dans I/O. Pour certains critiques éphémères, ce sera un réel baptême du feu. La tâche s’annonce rude : une aventure journalistique de 22 jours ! Mais elle sera passionnante à vivre. Et à suivre : l’équipe d’I/O est déjà sollicitée pour d’autres festivals. Dès cet automne. L’éphémère risque de devenir récurrent...

I/O du 5 au 26 juillet, en accès libre à la Maison Jean Vilar, au village du Off, dans des théâtres et lieux de vie d’Avignon. Il sera également distribué à l’entrée de certains spectacles. sur le net : www.iogazette.fr 

Philippe Chevilley 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/week-end/culture/021178457531-naissance-dio-quotidien-critique-davignon-1134302.php?seKxZAs3L3J8y7O3.99#xtor=CS1-33

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July 2, 2015 2:27 PM
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Festival d’Avignon: au menu, des «locomotives» et beaucoup de découvertes

Festival d’Avignon: au menu, des «locomotives» et beaucoup de découvertes | Revue de presse théâtre | Scoop.it

AFP, publié dans Libération

 

Avignon attend de pied ferme la foule des festivaliers: la crise des intermittents qui avait perturbé l’édition 2014 s’est apaisée et la programmation est copieuse, avec des vedettes comme Thomas Ostermeier et Angelin Preljocaj et beaucoup de nouveaux venus.
Quelques jalons parmi les 40 propositions de l’édition 2015 qui ouvre le 4 juillet:

Locomotives

A tout seigneur tout honneur: Olivier Py, directeur depuis l’an dernier, ouvre les festivités dans la Cour d’honneur avec «Le Roi Lear» de Shakespeare (4 au 13 juillet). Cela fait 30 ans qu’il rêve de monter «la pièce absolue». Il l’a retraduite en vers libres pour avoir «un texte au galop». Il s’appuie sur son acteur fétiche, Philippe Girard.

Le chorégraphe Angelin Preljocaj prend sa suite, du 17 au 25 juillet, avec «Retour à Berratham», à partir d’un texte glaçant de l’écrivain Laurent Mauvignier sur le retour au pays d’un jeune homme après la guerre. Sur scène, 3 comédiens et 11 danseurs chercheront à traduire «l’onde vibratoire de la guerre qui perdure dans les corps», explique le chorégraphe.

L’Allemand Thomas Ostermeier installe à l’Opéra théâtre son décor inspiré du «Globe» de Shakespeare pour «Richard III». Le directeur de la Schaubühne de Berlin tient l’affiche pour un record de 11 représentations (6-18 juillet) avec un très grand acteur dans le rôle titre, Lars Eidinger.

Citoyen

Tous les midis, des citoyens d’Avignon, jeunes et vieux, joueront «La République de Platon», feuilleton philosophique d’Alain Badiou dans le jardin Ceccano, sous la houlette des acteurs et metteurs en scène Valérie Dréville, Didier Galas et Grégoire Ingold.

Marathon

Le grand metteur en scène polonais Krystian Lupa, qui n’était jamais venu à Avignon, propose une plongée de 4H20 dans l’univers de l’écrivain autrichien Thomas Bernhardt, avec «Des arbres à abattre», charge rageuse contre les milieux culturels autrichiens (4-8 juillet).

Découvertes

40 des 47 artistes invités cette année au festival n’y sont jamais venus. Parmi eux, de tout jeunes metteurs en scène, Jonathan Châtel («Andreas», d’après «Le chemin de Damas» d’August Strindberg), Samuel Achache («La Fugue», pièce musicale) et Benjamin Porée («La Trilogie du Revoir3», de Botho Strauss) qui pourraient créer l’événement.

La première pièce estonienne au festival d’Avignon, «Ma femme m’a fait une scène et a effacé toutes nos photos de vacances», titille la curiosité. Ene-Liis Semper (34 ans) et Tiit Ojasoo (26 ans), du collectif N°99, ne manquent pas d’humour: ils numérotent leurs pièces de 99 à zéro et prévoient de s’autodissoudre en 2025.

L’Egyptien Ahmed el Attar aime jouer avec les titres: «The last supper» peut être traduit en français par «La Cène». De l’oeuvre de Léonard de Vinci, reste le décor: une grande table et 13 convives: les membres d’une famille bourgeoise cairote réunie peu après le Printemps arabe.

Buenos Aires

Trois Argentins tiennent l’affiche: Sergio Boris, avec «El syndrome» (des élèves en théâtre sont pris d’un mal inconnu à leur arrivée à Buenos Aires), Claudio Tocalchir, avec «Dinamo» (trois personnages en panne cherchent à rebondir), et Mariano Pensotti, avec «Cuando vuelvo a casa, voy a ser otro» (quatre personnages remontent le cours de leur passé à travers des objets ressurgis).

Pépites

Le formidable acteur Olivier Martin-Salvan met son talent burlesque au service d'«Ubu», d’après la pièce de Jarry, un spectacle itinérant à attraper sur la route, dans les quartiers et villages autour d’Avignon, du 7 au 23 juillet.

Le texte brûlant de Kamel Daoud sur la figure de «l’Arabe» tué par Meursault, dans l’Etranger de Camus, est adapté à la scène par Philippe Berling, du 21 au 25 juillet.

Ceinture

Le Festival, qu’Olivier Py souhaitait allonger pour couvrir quatre week-ends de juillet, a rétréci de deux jours et n’ouvrira pas la Carrière de Boulbon, un de ses lieux emblématiques. La raison? Un budget «tendu», après la perte de 240.000 euros due aux 12 représentations annulées du fait de la grève des intermittents l’an dernier.

AFP

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July 2, 2015 6:58 AM
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«Fugue» de Samuel Achache : Pour  qui sonne la  glace

«Fugue» de Samuel Achache : Pour  qui sonne la  glace | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Clémentine Gallot dans Libération :

 

Réfrigérant interlude en pleine canicule avignonnaise, Fugue, de Samuel Achache, prend le large direction un îlot d’explorateurs égarés au pôle Sud. Sur le plateau enneigé recouvert de gravier blanc, une base de chercheurs en forme de mezzanine Ikea ­accueille des équipes congelées, visitées par des fantômes sur la banquise. Prisonnier de ce no man’s land, l’un des convives qui n’a pas froid aux yeux se confectionne un slip en ruban adhésif avant de s’ébrouer dans une baignoire. On y devise et l’on y drague, entre deux clins d’œil scientifiques, errances alcoolisées et récits d’infortune, chacun avance en titubant vers un ailleurs désespérément blanc.

 


MÉLOPÉE SURVOLTÉE
Un espace démesuré suggéré au grand air dans la cour du Cloître des Célestins : «Je voulais créer un endroit qui ne soit pas d’accord avec lui-même, prévient Samuel Achache, comme un intérieur dans un désert.» Cette matière décousue et bancale qui s’agrège autour d’une partition musicale porte bien son titre puisque ce petit groupe dérive harmonieusement, entraînant les comédiens-musiciens-chanteurs en anorak et leurs instruments dans une mélopée survoltée, plutôt que de noyer leur chagrin dans un entre-soi cotonneux. Cinq garçons, Vladislav Galard, Florent Hubert, Léo Antonin Lutinier, Thibault Perriard et Achache lui-même ainsi qu’une fille, Anne-Lise Heimburger, s’accordent à l’unisson pour déployer une même vitalité affranchie et jubilatoire. Les comédies culottées de cet acabit se font rares au Festival, ces derniers temps. Pour autant, «est-on sûr qu’Avignon soit peine-à-jouir ?» s’interroge Samuel Achache qui précise n’avoir visité la cité des papes que pour y jouer.

La pièce, qui négocie un grand écart ambitieux entre culture classique et pratique burlesque, puise ses origines dans un gag exotique de Werner Herzog, le documentaire Rencontres au bout du monde (2007). Le cinéaste germain encapuchonné y suivait une virée en Antarctique et filmait, notamment, la longue marche solitaire d’un pingouin suicidaire. Un moment d’anthologie «assez fondateur pour nous», se remémore Achache. «On s’est dit qu’il fallait qu’on joue cette anecdote, mais c’est injouable. Finalement, on la raconte et cela fonctionne bien…»

Lire l'article entier de Clémentine GALLOT sur le site de Libé : http://www.liberation.fr/culture/2015/07/01/samuel-achache-pour-qui-sonne-la-glace_1340390



Fugue de Samuel Achache, du 15 au 22 juillet, au Cloître des Célestins.

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July 1, 2015 6:04 AM
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«Mon personnage ? Peter Pan, hélas !»

«Mon personnage ? Peter Pan, hélas !» | Revue de presse théâtre | Scoop.it
Souvenirs, regrets et rituels d'Olivier Py, directeur du Festival.

 

Votre premier souvenir de théâtre (en tant que spectateur) ?

L’Illusion comique de Giorgio Strehler à l’Odéon en 1984.

Les festivals de vos jeunes années (musique, théâtre, cinéma…) ?

J’ai vu Sauve qui peut la vie de Godard au Festival de Cannes. J’avais 13 ans. J’étais choqué, mais bouleversé.

L’œuvre que vos parents vous ont empêché de voir ou lire ?

Les Désarrois de l’élève Törless de Robert Musil… Lu en cachette avec une lampe de poche sous les couvertures. La littérature qui enfin parlait de l’adolescent que j’étais.

Votre premier souvenir de théâtre (en tant qu’acteur ou metteur en scène) ?

L’Ecume des jours de Boris Vian dans le off d’Avignon en 1985, je jouais Nicolas.

Votre plus beau triomphe ?

La Servante, sous-titré «Une histoire sans fin», Avignon 1995. Une pièce de 24 heures jouée sans interruption pendant une semaine, nuit et jour, avec 30 acteurs sur scène…

 

Lire l'article entier sur le site de Libération : http://www.liberation.fr/culture/2015/07/01/mon-personnage-peter-pan-helas_1340392

 

 

 

Photo (c) Christophe RAYNAUD DE LAGE)

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June 28, 2015 7:43 AM
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"Meursaults" au Festival d'Avignon: "Kamel Daoud mange Camus et le régurgite"

"Meursaults" au Festival d'Avignon: "Kamel Daoud mange Camus et le régurgite" | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Evénement de la rentrée littéraire, "Meursault, contre-enquête", de Kamel Daoud, roman miroir de "L'étranger" de Camus, adapté au théâtre par Philippe Berling sous le titre "Meursaults" (avec un s) est une des pièces les plus attendues au Festival d'Avignon (21 au 25 juillet).

"J'ai tout de suite pensé que ce très beau roman pouvait être adapté au théâtre", explique le metteur en scène, qui dirige avec son frère, Charles Berling, le théâtre Liberté de Toulon. Il a lu l'oeuvre à son tout début, dans l'édition algérienne (Barzakh), bien avant qu'il ne soit couronné du prix Goncourt du premier roman.


"Il a connu un succès formidable en Algérie et en France, les droits ont été achetés par 23 pays, c'est une oeuvre qui parle à tout le monde. Kamel Daoud parle très bien de ce qu'est le post-colonialisme, en s'appropriant d'une manière un peu cannibale l'héritage colonial", dit-il. "Il mange Camus et le régurgite en faisant sa propre histoire".

  


Le roman, écrit en Français, et qui comporte exactement le même nombre de signes que "L'Etranger", en est le contrepoint, le reflet inversé. Son héros Haroun est le frère de Moussa, "l"Arabe" jamais nommé par Camus, tué par Meursault sur une plage écrasée par un soleil de plomb, au lendemain de la mort de sa mère.

 

Le récit de Daoud se déroule aujourd'hui, plus de 50 ans après la guerre d'indépendance, et l'auteur n'est pas tendre avec le pouvoir algérien, ni surtout avec la religion. Un activiste salafiste a d'ailleurs appelé les autorités algériennes à le condamner à mort. L'écrivain a porté plainte.

"Kamel Daoud accuse tout autant l'Algérie d'aujourd'hui, le pouvoir algérien et les héritiers de la guerre d'indépendance d'avoir dilapidé un patrimoine et de n'avoir rien fait de nouveau", explique Philippe Berling.

 "Pour lui, tous les Algériens sont aujourd'hui des étrangers dans leur propre pays, des Meursaults, c'est pour ça que j'ai titré la pièce +Meursaults+ avec un s".  

Fantômes du passé

Dans le roman, le narrateur s'adresse à un client dans un café, en un long monologue. Mais pour renforcer la dramaturgie, Philippe Berling a écarté l'option du monologue et a monté la pièce avec deux personnages: le narrateur?

Haroun, frère de l'Arabe assassiné, et sa vieille mère. "Je voulais que la mère, qui a une place très importante dans le roman, soit là. Mais elle ne parle pas, l'actrice Anna Andreotti va chanter et réagir musicalement à ce que lui dit son fils".

Le rôle du fils est tenu par Ahmed Benaïssa, peu connu en France mais familier des Algériens pour ses rôles surtout au cinéma et à la télévision.

 Le décor installe la pièce dans la cour de la maison qu'occupent Haroun et sa mère, l'ancienne maison des maîtres français pendant la colonisation, qu'ils ont récupérée à l'indépendance. Sur scène, un citronnier, sous lequel est enterré le Français tué par Haroun, en contrepoint du meurtre de Moussa par Meursault.

Dans ce décor très sobre, la vidéo va représenter les fantômes, Moussa, les pieds-noirs, le passé.

La pièce créée à Avignon partira en tournée et sera montée en Algérie dans les Instituts culturels français. Un retour à la terre indispensable pour une oeuvre qui jette un pont entre l'un des premiers pays francophones au monde et la France.

 


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June 22, 2015 2:07 PM
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Marc Citti, invité de Joëlle Gayot sur France Culture. Changement de décor

Marc Citti, invité de Joëlle Gayot sur France Culture.   Changement de décor | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Changement de décor par Joëlle Gayot  

le dimanche de 20h30 à 21h  -  Durée moyenne : 29 minutes

 21.06.2015 - 20:30


Pour écouter l'émission : http://www.franceculture.fr/emission-changement-de-decor-marc-citti-2015-06-21 ;   (bouton rouge sur le site de France-Culture)

 

Le 7 octobre prochain, cela fera deux ans qu’est mort Patrice Chéreau. Prononcer cette seule phrase fait un drôle d’effet. On a l’impression de dire une obscénité. Et pourtant, c’est la réalité et le théâtre, sans doute, mettra du temps, beaucoup de temps, avant de faire le deuil d’un de ses plus grands metteurs en scène.

 

 

Dès cet été, à Avignon, la Collection Lambert lui consacre une exposition. Elle s’intitule : « Patrice Chéreau, un musée imaginaire ». Avant qu’on ne pousse la grande porte de ce qui sera un des lieux les plus fréquentés du Festival, nous avons fait le choix, à Changement de décor, de passer par une porte plus discrète sans doute mais tout aussi passionnante. Celle qu’entrouvre pour nous un acteur qui s’est formé à l’école de Nanterre Amandiers, quand Chéreau la dirigeait.

 

Changement de décor avec ce soir le comédien Marc Citti qui publie aux éditions Actes Sud Papiers "Les enfants de Chéreau".

 

 

Crédit photo : Marc Citti J. GAYOT © RADIO FRANCE

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June 20, 2015 7:48 PM
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Dialogue posthume entre Antoine Vitez et Patrice Chéreau, en hommage à Marion Scali

Dialogue posthume entre Antoine Vitez et Patrice Chéreau, en hommage à Marion Scali | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Balagan"

 

Comment vivent après la mort de leur signataire, les mises en scène de grands maîtres de la scène que furent Antoine Vitez etPatrice Chéreau? Bien imparfaitement, par le biais de photographies , « captations » ou films, par les articles rendant comptent des spectacles ou du travail de répétitions, autant de reliques précieuses lesquelles sont, si l’on veut, l’équivalent  des ruines qui nous restent des cités antiques.  Mais ces maîtres nous lèguent aussi en héritage public leurs écrits, leurs paroles, des notes de travail, des brochures annotées. Après leur mort ces documents, ces écrits prennent une singulière ampleur tout comme les souvenirs de leurs proches, de leurs acteurs ou de leurs spectateurs.

 

 

Marion Scali in memoriam

 

La journaliste Marion Scali qui vient de disparaître (cancer) était une spectatrice amoureuse. Du théâtre elle aimait tout et d’abord ceux qui le font. A "Libération" (où nous fîmes équipe quelques années durant), elle mit souvent sa plume nerveuse et son amitié généreuse au service des acteurs, des metteurs en scène ou des directeurs de festival comme Alain Crombecque dont le regard en coin la faisait rire et lui aimait bien cette fille qui marchait pieds nus dans les rues d'Avignon et avait du franc parler à revendre. Elle devait s’éloigner du théâtre pour assouvir tant et plus son autre passion, plus ancienne que celle du théâtre : les chevaux. Elle écrivit des articles, dirigea une revue et publia plusieurs livres ludiques et érudits sur le sujet. Elle quitta Paris pour vivre dans le Perche auprès de ses chevaux, l’un d’eux avait fait ses classes dans l’écurie Bartabas. Cependant, elle continuait à se tenir informée de ce qui se passait dans le monde du théâtre. Elle aurait sans doute aimé lire ces lignes sur deux sommités qu’elle côtoya et sur lesquels elle écrivit. Que cet article lui soit dédié.

 

 

Lire l'article entier de jean-Pierre Thibaudat :  http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-thibaudat/200615/dialogue-posthume-entre-antoine-vitez-et-patrice-chereau-en-hommage-marion-scali

 

 

 

Antoine Vitez, « Le théâtre des idées » collection Pratique du théâtre, Gallimard, 612p, 26,50€

« Antoine Vitez, homme de théâtre et photographe » sous la direction de Brigitte Joinnault, Les Solitaires Intempestifs, 142p, 19€

Marc Citti, « Les enfants de Chéreau », Actes Sud –papiers, 178p, 15€

Anne-Françoise Benhamou, « Patrice Chéreau, figurer le réel », Les solitaires Intempestifs, 192p, 15€

« Patrice Chéreau, un musée imaginaire », au musée de la collection Yvon Lambert, Avignon, du 11 juillet au 11 octobre

Tadeusz Kantor, parutions aux Editions les solitaires intempestifs dans les traductions de Marie-Thérèse Vido-Rzewuska : « Ma Pauvre Chambre de l’imagination » 108p, 13 €, « Ecrits I » 478p, 23€, « Ecrits II » (à paraître le 5 juillet)

Exposition « Les origines, Wielopole Wielopole, les origines », à l’l’hôtel a Mirande, tout au long du Festival d’Avignon 

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June 13, 2015 1:58 PM
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Le Roi Lear, William Shakespeare, texte français d'Olivier Py

Le Roi Lear, William Shakespeare, texte français d'Olivier Py | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Le Roi Lear sera mis en scène par Olivier Py dans la cour d'honneur du Palais des Papes pendant le festival d'Avignon 2015.


La liberté et la fantaisie d'Olivier Py revisitent la tragédie de Shakespeare pour une version moderne duRoi Lear.


Actes Sud Papiers
Hors collection

Juin, 2015 / 15,0 x 20,5 / 112 pages

ISBN 978-2-330-05246-1
prix indicatif : 13, 00€ 


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June 4, 2015 3:32 PM
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Spectacles | 10 > 20 juillet relâche le 15 - Les Hivernales

Spectacles | 10 > 20 juillet relâche le 15 - Les Hivernales | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Les chorégraphes programmés par le CDC pendant le Festival d'Avignon : 

 

Programme :

 

10 h 00 Compagnie3637

 

11 h 45 Balkis MOUTASHAR

 

13 h 45 Isida MICANI

 

15 h 30 Roser LOPEZ ESPINOSA

 

17 h 30 Bouziane BOUTELDJA

 

19 h 30 Wei-Chia SU

 

21 h 45 Marcia BARCELLOS & Karl BISCUIT

 

 

Cliquez pour consulter le détail des programmes : http://www.hivernales-avignon.com/festivals/2015-a-l-ete-danse-au-cdc-4/spectacles-a-10-20-juillet-relache-le-15/

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