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Le spectateur de Belleville
February 17, 2013 4:44 PM
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Il y a deux étés, à Avignon, elle avait participé au cycle de la SACD "Le sujet à vif". Une demie-heure personnelle. Marie Desplechin était là, déjà. Thierry Thieu Niang aussi. Tous les trois ont repris ce moment délicat nourri des souvenirs de la belle Marseillaise. A voir à la Maison des Métallos le spectacle s'intitule Touchée par les fées. Armelle Héliot pour son blog "le Grand Théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Maison des Métallos, du mardi au vendredi à 20h, le samedi à 19h, le dimanche à 16h. Durée : 1h. Jusqu'au 24 février. Prix des places : 14€, 10€, 8€, 5€
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Le spectateur de Belleville
January 26, 2013 9:26 AM
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Mohamed Rouabhi a écrit pour elle La Belle de Cadiz. Il la met en scène et Caroline Marcadé a réglé la chorégraphie d'un spectacle qui permet à la comédienne qui a pratiqué la danse et sait chanter, de donner la mesure de ses talents divers. En attendant d'écrire le papier que méritent et Claire Nebout et Mohamed Rouabhi, quelques lignes sur La Belle de Cadiz. Et c'est passionnément qu'on la regarde s'emparer de ce texte, dans la mise en scène fluide de l'auteur lui-même et que l'on écoute cette femme mystérieuse et belle, comme une belle passante dans un poème de Baudelaire.
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Le spectateur de Belleville
November 26, 2012 4:18 AM
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A 19h45, on pénètre dans la salle. Une baignoire est installée au milieu du plateau, à fleur des premiers rangs. On distingue une femme, allongée dans l'eau -elle est chaude, l'eau, rassurez-vous... Elle va surgir, comme Vénus surgissant de l'onde, belle sous sa robe blanche trempée qui lui colle à la peau. Visage à la douce architecture, cheveux bouclés, teint clair, regard profond. C'est Ariane au bain, parlant d'elle, se souvenant, analysant. Quelques pages d'un volume épais publié en 1968, un livre culte. Belle du Seigneur d'Albert Cohen qui venait en achèvement d'une trilogie après Solal et Mangeclous. Armelle Héliot pour son blog "le Grand Théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUT LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Belle du Seigneur, à 19h45 du mardi au samedi, dimanche 15h30. Durée : 55 minutes. Jusqu'au 16 décembre. Texte de Belle du Seigneur, chez Gallimard.
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Le spectateur de Belleville
November 7, 2012 8:03 AM
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Un texte d’une incroyable modernité où, sans user de la moindre ponctuation, James Joyce ignore les règles de la bienséance pour nous livrer sans pudeur le jaillissement de la pensée de Molly à l’état brut. Flux bouillonnant réunissant en accéléré les images de l’expérience d’une vie, ce débondage quasi analytique qui séduisit Karl Gustav Jung, prend la forme du corps insécable d’une unique phrase pour révéler dans son miroir les états d’âme de la jeune femme. C’est cet ultime chapitre qui sera porté sur scène par à la très bouleversante Anouk Grinberg. À travers le pari d’un théâtre de l’incarnation qui se joue des multiples résonances de la parole de Molly, l’actrice qui s’empare de ce texte monstre se référant à Pénélope, relève le défi d’une écriture qui, relayant la parole d’une femme, se revendique de toutes les femmes. www.bouffesdunord.com Aux Bouffes du Nord du 30 novembre au 15 décembre 2012
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Le spectateur de Belleville
October 14, 2012 3:37 AM
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Au Théâtre de l'Oeuvre, Alain Françon met en scène Serge Merlin dans La Dernière bande de Samuel Beckett. Un récital. De toutes les pièces de Beckett, La Dernière bande est l'une des plus émouvantes et des plus souvent jouées. On ne fera pas ici la liste des interprètes. Mais on n'oublie pas l'humaine profondeur et la malice d'Etienne Bierry, il y a quelques années, pas plus que l'on n'oublie, plus récente, l'interprétation fascinante de Robert Wilson. Une histoire d'homme que celle de Krapp qui se met à l'écoute du temps qui passe, du temps qui a passé par le truchement d'un vieux magnétophone. Commenter alourdit le propos métallique et musical et tout moelleux d'humanité sombre de Samuel Beckett. Serge Merlin, avec son visage creusé comme celui d'Antonin Artaud, est guidé strictement par Alain Françon. Le travail ici est sur le rythme, les suspens, les silences.
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Le spectateur de Belleville
May 23, 2012 10:18 AM
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Cadiot, Lagarde, Poitrenaux : trois mages Le prodigieux Laurent Poitrenaux donne à voir cette pensée surpeuplée, diffractée, à la fois poétique et triviale. Cette pensée en mouvement qui n’est qu’un corps, en définitive. Seul sur scène au milieu du plateau, se mouvant dans un espace limité (celui du corps justement), le comédien est un et multiple : grâce à sa gestuelle qui le déforme ou l’étire, à sa voix – amplifiée ou modifiée par les techniques sonores de l’IRCAM –, aux modulations infinies de son jeu qui donne chair au texte, aux lumières blanches ou vertes qui accentuent sa présence ; grâce enfin aux projections vidéo qui figurent son intériorité (sous formes de photographies, de figures abstraites, de flux de pensée, de couleurs). Quel solo ! Critique parue en juillet 2010 dans le blog "Les Trois coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Jusqu'au 3 juin au Théâtre du Rond-Point, Paris Critique d'Armelle Héliot pour son blog "Le Grand Théâtre du Monde" : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2012/05/lepoustouflant-laurent-poitren.html Critique d'Alban Orsini pour le blog "Culturopoing" : http://www.culturopoing.com/Art/+Un+Mage+en+Ete+m+e+s+Ludovic+Lagarde+jusqu+au+3+juin+au+Theatre+du+Rond+Point+-4868 Site du Théâtre : http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/110868-un-mage-en-ete.html
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Le spectateur de Belleville
April 18, 2012 5:57 AM
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Denis Podalydès est un homme de théâtre admiratif de la voix humaine. Il a amplement conté cette passion dans son livre-disque “Voix off”, publié en 2008 et il établit presque exclusivement l’interprétation de cette pièce sur sa connaissance approfondie de l’expression vocale. Par la diversité et la précision de ses intonations, de ses phrasés, de ses respirations et de toutes les voix en présence, auteur, personnages, lecteur, il parvient à imiter vocalement, non pas les accents des personnalités, mais la sonorité des idées, la tessiture des réflexions, l’inflexion des prises de conscience… Une performance vocale abstraite et sensible qui captive dès la première seconde un public qui se retrouve à la fois auditoire ravi, l’ouïe baignée dans une histoire poignante et édifiante, et spectateur fasciné, l’œil rivé sur le spectacle du travail de création à vue qui se déroule devant lui. Au final, l’estocade est au rendez-vous, magnifiée par Stéphanie Daniel, qui met en lumière subtilement l’ensemble du spectacle et accompagne par un effet magistral la conclusion de ce moment de vérité, libérant le spectateur ébahi dans un état de félicité consciente. Critique de Jean-Christophe Carius pour le blog "Un fauteuil pour l'Orchestre" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Autre critique parue dans le blog "Chroniques du RER B" : http://m.safe.mn/59eD ; Jusqu'au 22 avril au Studio Théâtre de la Comédie française
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Le spectateur de Belleville
February 1, 2013 3:43 AM
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D'un combat l'autre, du Liban à la France La silhouette gracile de Darina Al Joundi cache une force et une violence inouïes. Celles-ci avaient éclaté dans un premier temps dans Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter : un véritable choc et l'incontestable révélation du festival off d'Avignon. Depuis, le texte écrit au couteau par la jeune femme a été publié (chez Actes Sud) ; Darina Al Joundi l'a porté dans maints et maints lieux, et après plusieurs années de tournée elle est revenue sur les planches avec Ma Marseillaise, toujours sous la discrète et intelligente direction d'Alain Timar, pour narrer la suite de son parcours de combattante. Car Darina Al Joundi a fini par quitter son pays natal, le Liban et ses cauchemars, pour se réfugier en France où commencera pour elle un cauchemar d'un autre ordre, celui de sa tentative de naturalisation. Retrouver à tout prix ce qui a fait le succès d'un spectacle est toujours dangereux : le risque d'être dans la fabrication pure est grand. On pouvait donc tout craindre de cette « suite » au premier travail de Darina Al Joundi. L'appréhension est vite balayée : il suffit de quelques minutes seulement pour retrouver toute la fraîcheur de la force combattante – un force de vie tout simplement – de la jeune femme qui prend possession de l'espace, l'habite véritablement. Alain Timar lui en aura donné les clés.
Jean-Pierre Han pour la Revue frictions - théâtres - écritures CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi, Edith Rapoport pour le blog "Théâtre du blog" : http://theatredublog.unblog.fr/2013/01/25/ma-marseillaise/ Ma Marseillaise de et par Darina Al Joundi. Mise en scène d'Alain Timar. Théâtre la Bruyère, à 21 heures. Tél. : 01 48 74 88 21.
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Le spectateur de Belleville
December 1, 2012 9:43 AM
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Elle est prodigieuse ! Abordant le monologue de Molly Bloom, pages de la fin de Ulysse (Ulysses) de James Joyce, elle réussit le prodige de nous mettre dans la tête de la femme, de se faire l'encre même de l'écrivain.Tout en incarnant Molly de toutes ses fibres, tout en lui donnant une épaisseur sensible et sensuelle, une malice merveilleuse. Endormi lourdement après une longue journée, Leopold est là en la personne d'Antoine Régent. On rentre. Un lit est là. De profil si l'on peut dire. Montants de fer. Pas très large. On devine une forme. Si on a lu le livre, on sait. Si l'on ne sait pas, on comprendra. Qu'importe car seule compte cette jeune femme aux cheveux bouclés, cheveux mi-longs, visage tendre et, aussi loin soit-on dans la salle enveloppante et chaude des Bouffes du Nord, regard vif, candeur du fin visage, sourire d'enfant, fossette. Anouk Grinberg est Molly. Un personnage qui a toujours séduit les interprètes qui aiment les défis. Citons Garance, Hélène Vincent. Parce qu'un personnage a son histoire. Armelle Héliot pour son blog "Le Grand Théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE `` Et aussi : Antoine Perraud pour son blog de Mediapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/antoine-perraud/061212/anouk-grinberg-ou-lart-eperdu-retrouve
Et aussi : Alban Orsini pour "culturopoing": http://www.culturopoing.com/Art/+Molly+Bloom+adaptation+Jean+Torrent+avec+Anouk+Grinberg-5248
Théâtre des Bouffes du Nord, à 21h du mardi au samedi, jusqu'au 15 décembre (01 46 07 34 50). Durée : 1h00 La traduction de Tiphaine Samoyault est publiée chez Gallimard.
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Le spectateur de Belleville
November 18, 2012 4:13 AM
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Plongée dans une baignoire, elle en surgit, façon Vénus mais pas Botticelli pour deux sous: elle est drôle, imprévisible, fantasque, rebelle, un peu foldingue, exaspérante, ensorceleuse, cocasse, sensuelle. Changeant de registre à tout instant au fur et à mesure des pensées et des émotions qui la traversent, elle est femme ou gamine, rieuse ou grave. De ce travail physiquement intense, elle ne sort pas épuisée mais rayonnante, solaire, en se donnant à Ariane avec une générosité .immense. L'effet est saisissant et jubilatoire. Martine Horovitz Silber pour son blog marsupilamima CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Au Théâtre de la Tempête jusqu'au 16 décembre
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Le spectateur de Belleville
November 5, 2012 4:36 PM
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Dire ou jouer Beckett seul en scène, c’est être son propre rat pédalant mot à mot dans la fantaisie sévère du langage et dans la roue intestinale du destin. C’est filer au pré en mettant Cap au pire : «Il est debout. Voir dans la pénombre vide comment enfin il est debout. Dans la pénombre obscure source pas su. Face aux yeux baissés. Yeux clos. Yeux écarquillés. Yeux clos écarquillés.» Beckett est aussi un excellent chroniqueur des planches. Il précise le phénomène théâtral par réduction, destruction. Gastronomie des silhouettes dans le vide, par le vide. Toute sa vie, on lui a reproché de faire cette nouvelle cuisine avec son tord-boyaux. On trouvait qu’il allait trop loin. Il y va. Suivons-le. Deux grands acteurs, Serge Merlin et Sami Frey, l’un depuis longtemps habité par Beckett, l’autre moins, sont cet automne ses cobayes volontaires. Au théâtre de l’Œuvre, Serge Merlin joue la Dernière Bande. A l’Atelier, Sami Frey lit en alternance Cap au pire et Premier Amour. Philippe Lançon pour Libération. CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
October 13, 2012 1:22 PM
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Après Anna Politkovskaïa, non rééducable, monologue unanimement salué par le public et la presse en 2011, Mireille Perrier revient à la Maison des métallos pour y créer une pièce pour quatre acteurs d’après La Haine de l’Occident de Jean Ziegler. Commissaire à l’alimentation au sein de l’Organisation des Nations Unies, le sociologue, Jean Ziegler met, dans son action auprès des populations du Sud comme dans ses livres adressés aux publics occidentaux, sa connaissance du terrain et des institutions internationales au service du combat pour la dignité des hommes et des femmes sacrifiées par l’ordre financier et militaire mondial.
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Le spectateur de Belleville
April 18, 2012 5:31 PM
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Rencontre avec Phia Ménard qui nous parle de ses nouvelles créations : "L’après-midi d’un foehn" et "Vortex". Vidéo de présentation de ces deux créations en cliquant sur le titre ou la photo. Grande Halle de la Villette, Festival Hautes Tensions jusqu'au 22 avril
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Le spectateur de Belleville
April 14, 2012 1:29 PM
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"Il est rare de voir une pareille osmose entre Arletti, ce clown, plutôt féminin quand même, une gestuelle et un texte d’une intelligence aussi aiguë. C’est dire que François Cervantès et Catherine Germain ont signé là une mise en scène, un texte et une direction d’acteurs d’une exceptionnelle qualité. On sort des 70 minutes de ce sixième jour, assez émerveillé par ce spectacle « populaire » au meilleur sens du terme. Et quand, à la fin, dans un bruit de tonnerre, une pluie de petits morceaux de papiers tombe sur la scène, alors qu’Arletti se réfugie sous sa haute table de conférence, il y a comme de la nostalgie dans l’air. Vraiment , un spectacle comme on en voit rarement. Attention, la salle n’est pas immense et Catherine Germain n’est pas là pour très longtemps… Mais n’hésitez pas à y emmener des enfants: il sont ravis." Philippe du Vignal, Théâtre du blog Critique de David larre dans le blog "Au poulailler" : http://www.aupoulailler.com/article-critique-le-6eme-jour-fran-ois-cervantes-et-catherine-germain-103564865.html Critique de Martine Silber dans son blog : http://marsupilamima.blogspot.fr/2012/04/le-6e-jour-au-theatre-de-la-cite.html CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Au Théâtre de la Cité internationale, jusqu'au 22 avril
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