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Le spectateur de Belleville
November 10, 2014 5:37 PM
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Publié sur le site de France3 Ile-de-France : Au Théâtre 13,Laëtitia Guédon met en scène une adaptation des Troyennes d'Euripide. Un travail de création qu'elle a mené de front avec des ateliers auprès de collégiens d'Aubervilliers. Comment auraient-ils réagi, eux, à la place des Troyennes ? Leurs écrits ont été intégrés au spectacle. "Que feriez vous-si, comme les Troyennes, vous étiez déracinés, emmenés loin de chez vous ? Avec quoi partiriez-vous ?" C'est par ces mots que la metteuse en scène Laëtitia Guédon interpelle les collégiens d'Aubervilliers. Devant elle, une cinquantaine d'élèves de troisième. Pendant deux heures, elle leur a raconté la guerre de Troie, en utilisant leur langage. Comment les Grecs, par la ruse d'Ulysse, ont triomphé de la cité imprenable après 10 années de combat, comment la ville fut détruite et comment les vainqueurs se partagèrent les femmes. Ces Troyennes, au coeur du récit d'Euripide. Un texte écrit en 415 avant JC mais qui trouve encore écho en nous parce qu'il parle d'errance, de déracinement, d'exil, de mort... des thèmes universels et intemporels.
Avec leurs mots à eux, les élèves ont essayé d'exprimer la douleur de ces femmes. "La nostalgie existe sans doute chez les morts" écrit Garance, 13 ans. Un autre collégien évoque les rivages et les forêts qu'il ne verra plus ... Des textes qui frappent par leur maturité au point que Laëtitia Guédon a décidé de les intégrer à sa pièce, à l'affiche actuellement au Théâtre 13. Pour la metteuse en scène, le choeur, l'expression populaire de la cité, aujourd'hui c'est eux. Audrey Natalizi pour le site de France3 Ile de France Nous avons pu suivre le travail mené par la metteuse en scène au Collège Rosa Luxembourg d'Aubervillers. Un reportage d'Audrey Natalizi, Frédérique Bobin et Mohamed Chekoumy (montage Gaëlle Potet).
Troyennes au Théâtre 13 Troyennes - Les morts se moquent des beaux enterrements de Kevin Keiss, d'après Euripide, mise en scène Laëtitia Guédon. Au Théâtre 13 côté Seine, jusqu'au 14 décembre 2014. 1h45 sans entracte - à partir de 14 ans
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Le spectateur de Belleville
November 4, 2014 4:19 PM
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Marielle Pinsard : L’ensemble du spectacle interroge le thème de l’homme et la bête, à travers leurs comportements respectifs et la transformation de l’un en l’autre. Le propre de l’homme, c’est de pouvoir se transformer. Pas seulement comme le saumon, capable d’anamorphose quand il remonte la rivière depuis l’océan, mais du tout au tout. Ainsi, sur scène, on verra un acteur devenir chèvre, une fille faire vraiment le singe : c’est formidable ! A ce moment-là, il se passe un truc sur le plateau qu’on n’a jamais vu ailleurs ! C’est quoi la bête ? La réponse varie selon chacun, et il est intéressant d’entendre les réponses des autres. Les Africains répondent que c’est l’évangélisation : la bête c’est le prédicateur. Politiquement ou poétiquement, personne n’envisage les choses de la même manière. J’ai donc laissé les comédiens me dire ce qu’est la bête ou ce que peut être une situation où on n’est pas humain. Quatorze tableaux et autant de moments différents se succèdent pour répondre à cette question. Propos recueillis par Catherine Robert pour La Terrasse de novembre CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR RETROUVER LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE L’HOMME ET LA BÊTE du 13 novembre 2014 au 5 décembre 2014Le Tarmac 159 Avenue Gambetta, 75020 Paris, France Mardi, mercredi et vendredi à 20h ; jeudi à 14h30 et 20h ; samedi à 16h.
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Le spectateur de Belleville
October 22, 2014 6:03 AM
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Ecoutez-la lors de l'émission d'Aude Lavigne sur France Culture : les Carnets de la création CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR ACCEDER AU LIEN D'ECOUTE DE L'EMISSION Création Le Groupe :
conception Fanny de Chaillé d’après La Lettre de Lord Chandos de Hugo von Hofmannsthal interprétation Guillaume Bailliart, Christine Bombal, Christophe Ives et Grégoire Monsaingeon lumière Willy Cessa son Manuel Coursin scénographie et costume Nadia Lauro Au Centre Georges Pompidou du 29 octobre au 2 novembre 2014- Création avec le Festival d’Automne à Paris.
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Le spectateur de Belleville
October 6, 2014 4:59 PM
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A Paris, le metteur en scène réactualise «Idiot !», d’après Dostoïevski, dans un exubérant foutoir. Soirée techno avec mousse et fumigènes au Théâtre de la Ville. Et gros bordel dès l’entrée dans la salle. Rejoindre sa place se révèle compliqué, ça vibre, on ne s’entend pas, on y voit mal et certains, en découvrant le bazar, ont un geste de recul, comme s’ils avaient poussé la mauvaise porte. Claude Régy exige de ses spectateurs silence et recueillement une heure avant le début de la représentation. Chez Vincent Macaigne, il est plutôt recommandé d’arriver très énervé. Moins aux antipodes que ce qu’on pourrait croire, les deux metteurs en scène ont pourtant un point commun : ils assistent aux représentations depuis la salle. Et vivent mal le rejet des spectateurs. Pour Régy, tout grincement de fauteuil est une douleur, tout départ une trahison. Pour Macaigne, posté en haut des gradins, le spectateur déserteur est une cible : gare au jet de canette contre celui ou celle qui fait mine de sortir (la colère est fictive et le quidam mécontent un comparse, mais on y croit). Chez Régy, l’agresseur potentiel est le spectateur, qui d’un raclement de gorge peut ruiner la représentation ; chez Macaigne, outre l’irascible metteur en scène en haut des travées, la menace vient d’abord du plateau. «Prenez les bâches !» : le cri d’alarme charitable s’adresse aux deux premiers rangs munis d’une protection plastifiée - eau sale, mousse, paillettes, boue, peinture, la gamme des projections est variée. Déflagration. L’étanchéité de la séparation scène-salle est de toute façon aléatoire. Un groupe de jeunes spectateurs assiste même à la première heure de représentation sur le plateau et l’acteur qui joue Lebedev, le courtisan arriviste, ne se gêne pas pour leur montrer ses fesses de tout près. Inhabituel en France, ce grand coup de pied dans les codes de la représentation est bien sûr un des mérites de Macaigne. Certains esprits chagrins, plus blasés ou plus avertis, pourront relever que ce n’est pas une nouveauté en Europe et que la Volksbühne de Berlin notamment a, depuis vingt ans, fait à peu près le tour de la question (avec, en roi du chaos, le plasticien-cinéaste-metteur en scène Christoph Schlingensief, disparu en 2010). Certains remonteront aussi aux années 70, à cause des fumigènes et de la propension des acteurs à crier. Toutes références dont Macaigne se fiche pas mal. Si son spectacle est à ce point épileptique, c’est d’abord par fidélité au prince Mychkine, le héros du roman de Dostoïevski, lui-même atteint par le mal. Un prince Mychkine qui est pour le metteur en scène une figure majeure et quasiment fondatrice. Sa première adaptation del’Idiot, en 2009, tenait de la déflagration. Cinq ans plus tard, la puissance explosive est toujours là, même si l’étonnement est moindre. Le roman, le metteur en scène le passe au compresseur. Il ne reste que huit personnages et une action condensée, dans la première partie, en un seul événement : l’anniversaire de Nastassia Phillippovna (d’où la soirée techno). Autour de la jeune femme, violée enfant puis vendue par son tuteur, le bal des prétendants est une bataille dont les cordes vocales sont la première arme. Les acteurs, explique Macaigne dans un entretien réalisé pour le programme du Festival d’automne, hurlent moins qu’ils ne «parlent pour être entendus». «Leur cri,ajoute-t-il, c’est de la survie. De toute façon, mon spectacle n’arrive pas à la cheville de la violence du roman de Dostoïevski.» De fait, le niveau des décibels n’occulte pas le fond, et d’abord l’âpreté du combat entre cynisme et idéalisme, la peur et le vertige du neuf, le portrait d’un monde en plein naufrage. «Idiot! est quelque part le chant du cygne d’une époque, dit Macaigne. En cela, c’est proche de ce que nous vivons actuellement. Il y a l’idée que ce que l’on a construit est en train de couler, la sensation que ce pour quoi on s’est battu est en train d’être détruit.» Rage. Cette actualité du roman est portée par des acteurs qui puisent dans l’outrance un supplément d’humanité. On retrouve sur scène une bonne part de la distribution de 2009 et d’abord Servane Ducorps (Nastassia Philippovna) dont la rage fait peur, et Pascal Reneric (le prince Mychkine) en candide qui ne lâche rien. Entre eux et leurs six partenaires, la brutalité des rapports ne renvoie pas au chacun pour soi mais à la nécessité de survivre ensemble. L’énergie collective est bien la clé de la réussite. Même si, comme dans l’adaptation de Hamlet (Au moins j’aurai laissé un beau cadavre) créée en 2011 en Avignon, le carburant, dans la deuxième partie, commence à manquer à mesure que voix et corps fatiguent. On pourra toujours reprocher à Macaigne et à ses acteurs de manquer de nuance, mais pas de générosité. René Solis pour Libération du 7 septembre 2014 CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer - ms de Vincent Macaigned’après Dostoïevski. Théâtre de la Ville, 2, place du Châtelet, 75004. Jusqu’à dimanche. Puis du 4 au 14 novembre au Théâtre de Nanterre-Amandiers (92). Dans le cadre du Festival d’automne. Rens : 01 53 45 17 17.
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Le spectateur de Belleville
October 4, 2014 8:04 AM
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Vincent Macaigne remonte "L'idiot" de Dostoievski, version présidence de François Hollande. Reportage. CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR VOIR LE REPORTAGE VIDÉO DE ARTE
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Le spectateur de Belleville
October 2, 2014 7:24 AM
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« Aujourd'hui, on a vieilli », lâche Vincent Macaigne au téléphone, jeudi 2 octobre, peu après minuit. La voix cassée, le jeune metteur en scène résume ainsi les douze heures de palabres qui viennent de s'écouler. Des négociations ayant abouti à l'annulation de la première de son spectacle Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer, qui devait se jouer au Théâtre de la Ville, à Paris, mercredi 1er octobre, dans le cadre du Festival d'automne.
Mais le 1er octobre était aussi une journée de mobilisation nationale des intermittents du spectacle, qui contestent la réforme de leur régime d'assurance-chômage, et celle de tous les précaires en général, issue de l'accord des partenaires sociaux du 22 mars, validé par le gouvernement le 26 juin. De Lille à Montpellier, des manifestations et des actions ont eu lieu.
« CAR IL FALLAIT ÉVITER LE VIDE, LA DÉPRESSION »
C'est dans cette atmosphère combative que l'équipe d'Idiot !… a débattu, et rebattu les cartes, jusqu'à épuisement. A midi, c'était le flou total. A 17 heures, comédiens et techniciens optaient pour la grève. Mais, à 17 h 30, la décision était remise en jeu… Vers 18 h 45, soit moins d'une heure avant le début de la représentation prévue à 19 h 30, l'équipe a renoncé : la pièce, qui est une recréation de Idiot ! par le même Macaigne en 2009 (d'après le roman de Dostoïevski), n'aura pas lieu. La décision a été prise conjointement avec l'équipe du Théâtre de la Ville. Mais les comédiens se sont remis aussitôt au travail, sur le plateau de la grande salle, pour d'ultimes répétitions. « Car il fallait éviter le vide, la dépression », indique Vincent Macaigne.
Quittant ses comédiens, l'espace de quelques secondes, il a passé une tête vers 21 heures, visage pâlichon mangé par une longue barbe, promettant de rappeler « vers minuit », pendant que l'équipe du théâtre s'occupait du public et des mille places qu'il va falloir rembourser, ou réattribuer à une autre date – la pièce est programmée jusqu'au 12 octobre, avant de reprendre au Théâtre Nanterre-Amandiers, du 4 au 14 novembre.
Lire aussi : Vincent Macaigne : « L'Idiot », pour comprendre l'Europe
Emmanuel Demarcy-Mota, le directeur du Théâtre de la Ville, qui dirige aussi le Festival d'automne, a rarement passé une journée aussi longue. « Quand j'ai annoncé au public, vers 19 h 10, que la représentation était annulée, on a été applaudis », s'étonne-t-il encore. Preuve que ces spectateurs-là comprennent les enjeux, après des mois de mobilisation et de pédagogie sur la précarité des artistes et des techniciens du spectacle. Le Théâtre de la Ville, souligne M. Demarcy-Mota, emploie 350 intermittents chaque année, pour un total de 500 représentations réparties sur les deux sites – Théâtre de la Ville et Théâtre des Abbesses.
UN VÉRITABLE DILEMME
Même s'il a été lui-même « intermittent pendant dix ans », M. Demarcy-Mota aurait souhaité que la première de Idiot !… ait lieu, moyennant une prise de parole, ou mieux, « une mise en scène de la contestation ». « Je ne dis pas qu'annuler n'est pas utile, mais ce n'est pas suffisant. Il faut inventer une insurrection artistique, pour emmener avec nous le public. Alors, il se passe quelque chose. En faisant grève, sans autre action, on bloque ce désir du spectateur d'aller au théâtre. Mais, au vu de la tension qui montait mercredi soir, on a décidé de ne pas jouer Idiot ! », précise-t-il.
Vincent Macaigne, lui non plus, n'était pas favorable à la grève. Ce n'est pas une posture facile à défendre pour ce jeune réalisateur de films et comédien, emblème d'un nouveau cinéma français, rebelle, sauvage et fauché. C'est un véritable dilemme, en fait, que Vincent Macaigne résume en ces termes : « Dans mon travail artistique, et dans Idiot !… particulièrement, il y a un message politique fort. La pièce parle de ce qu'on a eu, de ce que l'on a perdu, de la précarité, de ce monde que l'on veut transformer. Pour nous, jouer est une action politique », confie le metteur en scène.
« JE SUIS DIVISÉ AVEC CE CHOIX »
« On s'est alors posés la question : est-ce que notre message sera mieux entendu si on le livre sur scène ? Car on fait du théâtre pour être entendu, avec cette idée de la mission du service public. Ou bien, au contraire, on ne joue pas, parce que l'on estime que la grève est plus forte que notre parole sur scène. Et ça, c'est violent. Je suis très divisé avec ce choix », poursuit Vincent Macaigne.
Si le plateau de la balance a basculé en faveur de la grève, dit-il, c'est parce qu'il n'y avait pas l'unanimité dans l'équipe : « Quelques comédiens ne voulaient pas jouer, pour signifier un soutien aux salariés précaires, bien au-delà de l'intermittence. En même temps, ils me disaient qu'ils étaient prêts à monter sur scène. Mais je ne voulais pas forcer les choses. »
Il répète, avant de raccrocher : « Aujourd'hui, on a vieilli. » Et quand on l'interroge sur le sens de cette phrase, il répond que plus rien ne sera pareil : « Ce soir, on a vacillé. Désormais, on travaille à oublier ce choix. Il faut désormais que l'on se concentre, que l'on se resserre. Si, jeudi 2 octobre, notre parole est grande devant les spectateurs, alors on aura bien vieilli. »
Clarisse Fabre Reporter culture et cinéma Le Monde du 2 septembre
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July 8, 2014 5:18 AM
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Si Gargantua, Don Quichotte et Ubu nous touchent c’est que leur disproportion à être au monde, leur « démence », résonne en nous comme les signes d’un trop humain qui crée un sentiment d’inquiétante étrangeté ; quelque chose qui, bien que grossi, est en nous, et que nous « reconnaissons ». La charge symbolique qu’est la leur tient à cette particularité, et c’est en cela que nous pouvons nous projeter en eux. Or, rien de semblable chez ce Falstafe qui est tout sauf cela. Ce qui domine dans la représentation qui nous est livrée ici, c’est la superficialité de l’enveloppe, comme s’il n’était qu’une énorme baudruche gonflée à l’hélium et peu à même de nous émouvoir s’il venait à « crever ». Aussi, dans la deuxième partie de la pièce, quand il sera mis sur la touche par son ex-acolyte de débauche, le Prince Henri triomphant malgré ses tares, on a beaucoup de mal à s’apitoyer sur son sort. On nous dira que le public visé est un jeune public… et alors ? N’est-il pas, ce public, tout autant que les adultes, susceptible d’entendre les résonances profondes de ce qui se joue dans l’affrontement des Hommes ? Le roman d’apprentissage ne peut exister que si le rite d’initiation ne s’affranchit pas des données humaines : l’extrême simplification du personnage de Falstafe n’est pas de nature à susciter ce type d’identification. Plutôt que d’en faire un clown, il aurait fallu en assumer son entière « folie ». Ceci dit, et malgré ces réserves, la belle énergie dont font preuve les acteurs et actrices, participe grandement au tourbillon qui balaie en tous sens le plateau et qui « décoiffe » avec un plaisir manifeste qu’on ne viendra aucunement contester. Une manière de recréer la fête en renouant avec les préceptes du théâtre élisabéthain. Yves Kafka Article publié sur INFERNO-magazine.com
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Le spectateur de Belleville
September 19, 2013 5:18 AM
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Difficile de circonscrire ce metteur en scène de théâtre invectiveur, réalisateur et acteur omniprésent en cette rentrée. Anne Diatkine pour Libération du 18 septembre CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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March 23, 2013 10:46 AM
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Du 19 mars au 06 avril 2013 au THÉÂTRE MONFORT, Paris. Adaptation, écriture, mise en scène : Jean-Pierre Baro D'après Georg Büchner, dans la traduction de : Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil Avec : Simon Bellouard, Cécile Coustillac, Adama Diop, Sabine Moindrot, Elios Noël, Philippe Noël, Tonin Palazzotto Et aussi : Marie Plantin pour Pariscope : http://spectacles.premiere.fr/Salle-de-Spectacle/Spectacle/Woyzeck-Je-n-arrive-pas-a-pleurer-3503642/(affichage)/press de Laura Plas pour "Les Trois coups" : http://www.lestroiscoups.com/article-woyzeck-je-n-arrive-pas-a-pleurer-d-apres-georg-buchner-critique-de-laura-plas-le-monfort-116464800.html Marie-José Sirach pour l'Humanité : http://www.humanite.fr/culture/woyzeck-un-tout-couleur-comme-les-autres-518109 Aude Maireau pour Inferno Magazine : http://inferno-magazine.com/2013/03/30/woyzek-je-narrive-pas-a-pleurer-la-violence-poetique-des-destins/ Emmanuelle Bouchez pour Télérama : http://www.telerama.fr/art/2t-woyzeck-d-apres-georg-buchner,95081.php
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November 6, 2014 12:54 PM
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Mise en scène par Mathieu Roy, la dernière œuvre du dramaturge allemand montre comment la folie mystique d’un adolescent révèle l’incapacité encore plus inquiétante de la société à lui répondre. Psychose paranoïaque. Le diagnostic est posé. Reste à examiner les symptômes. Ou pour citer Lacan le “sinthome” – en l’occurrence mal analysé – qu’incarne précisément le personnage central de cette pièce de Marius von Mayenburg créée au Théâtre du Nord à Lille en octobre dernier dans une mise en scène de Mathieu Roy. Premier constat : la Bible est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Deuxième constat : issu de la tradition orale, la Bible est un livre ouvert dont les possibilités d’interprétation sont infinies au point qu’on peut lui faire dire tout et son contraire. Benjamin le héros de cette pièce (joué par le comédien Clément Bertani) est un adolescent qui lit la Bible à longueur de journée. Il en retire un sentiment de puissance inquiétant comme s’il était appelé à accomplir une mission. Hugues Le Tanneur pour Les Inrocks Et aussi : critique d'Orélien Péréo pour le site Agoravox :http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/martyr-159204 Martyr, de Marius von Mayenburg, mise en scène Mathieu Roy jusqu’au 23 novembre au Théâtre Gérard Philipe, Saint-Denis (93), les 25 et 26 novembre à Blois (41), le 2 décembre dans le cadre des Théâtrales Charles Dullin (94), les 11 et 12 décembre à Lunéville, du 27 janvier au 8 février au Théâtre national de Strasbourg (67).
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October 31, 2014 4:43 AM
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Le Festival Mettre en Scène, initié par le Théâtre national de Bretagne, ouvre le 4 novembre avec un programme plutôt alléchant, dans lequel figurent, entre autres, Angélica Liddell et sa nouvelle création « You are my destiny, le Viol de lucrèce » , Boris Charmatz, Thomas Jolly… mettre en Scène se veut plus un temps pour la création qu’un festival. Plus un précipité de travail, une recherche commune, qu’une fête. Années après jours, nous élaborons une véritable convergence de metteurs en scène et de chorégraphes qui se regroupent et partagent d’autres questionnements. « Nous avons, cette année encore, choisi d’étendre la période d’affleurement de cette manifestation à trois semaines afin de trouver la durée nécessaire, substance plutôt rare à notre époque. Il faut que des artistes associés ou proches puissent se découvrir, analyser leurs différents travaux, les perfectionner puis aller à la rencontre d’autres publics. C’est la condition pour sortir de cet étouffement lent, pour que nous puissions dépasser les figures imposées et développer des attitudes fermes, des formes libres ! Nous pourrons scruter la confluence de quatre courants : • l’utopie portée par un jeune artiste associé et toute sa troupe : Thomas Jolly, • la démarche insolite d’une metteure en scène et auteure choisie par le groupe Prospero : Angélica Liddell, • les recherches de chorégraphes ou metteurs en scène élaborant des oeuvres singulières : Boris Charmatz, Maguy Marin, le Théâtre Dromesko, Éric Vigner… • les intuitions subversives de jeunes artistes : Judith Depaule, Simon Gauchet, Julien Gosselin, Mette Ingvartsen, Lazare, Julien Mellano, Chloé Moglia, Étienne Saglio… Il ne s’agit plus de rebattre les cartes, mais d’abandonner les jeux. La question primordiale est de privilégier les écritures, les gestes et les pensées de l’écriture. Il faut accompagner la recherche fondamentale et faire vivre pleinement cette fédération d’établissements d’importantes villes culturelles de Bretagne : Rennes Métropole (Bruz, Rennes, Saint- Jacques de la Lande), Lannion, Brest, Saint- Brieuc, Lorient. Ces partenariats installent de nouvelles coopérations entre les lieux autour des questions de la présence et de la modernité. C’était une question de surexistence, c’est devenu une question de survie ! » François Le Pillouër Tout le programme : http://www.t-n-b.fr/fr/mettre-en-scene
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October 12, 2014 4:33 AM
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" C’est au sortir de l’école de Lille (alors dirigée par Stuart Seide) que Gosselin et ses camarades ont créé leur compagnie en 2009. Premier spectacle « Gênes 01 » de Fausto Paradivino, créé à Lille au Théâtre du Nord, puis, avant Nordey, « Tristesse animal noir » d’Anja Hillingcréé au Théâtre de Vanves. Deux belles et fortes pièces. Et il en va ainsi du roman de Houellebecq, auteur que Gosselin considère comme « un des plus grands écrivains vivants du monde ». Mieux encore, souligne-t-il, son écriture est « faite pour le théâtre » en ce sens que loin d’être monolithique, elle brasse, bouffe à tous les râteliers, elle est « impure, totale, polyphonique, bâtarde », dit-il, donc « éminemment théâtrale ». L’héritier de Gainsbarre Et c’est là la première vertu de cette version théâtrale des « Particules élémentaires » : faire entendre la langue de Houellebecq à ceux qui en ont entendu parler mais ne l’ont pas ou peu lu, la connaissance de l’œuvre étant filtrée par l’image caricaturée du personnage. Par là même, le spectacle contribue à brouiller l’image médiatique de l’auteur que l’on connaît : ce type efflanqué à la gueule un peu de travers, le visage pale, les yeux ensuqués, le parler évanescent vantant l’utilité sociale du tourisme sexuel tout en fumant, entre le troisième et le quatre doigt de sa main droite, cigarette sur cigarette à longueur d’interview. Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan sur Rue 89 CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE "Les Particules élémentaires" d'après Michel HouellebecqAdaptation, mise en scène et scénographie Juliens Gosselin, par le collectif Si vous pouviez lécher mon cœur Théâtre de L'Odéon, Ateliers Berthier, dans le cadre du Festival d »Automne, du 9 oct. au 14 nov., mar. au sam. 19h30, dim 15 heures (3h45 avec entracte).Puis tournée jusqu'en juin 2015 : Rennes, Valenciennes, Mulhouse, Nantes, Le Mans, Evreux, Vire, Tours, Marseille, Draguignan, Châteauvallon, Saint-Etienne, Valence, Annemasse, Lyon, Rouen, Creil, Quimper, Clermont-Ferrand, Grenoble, Toulouse, Lorient, Orléans, Poitiers, Niort, Besançon, Lausanne, Chambéry, Annecy, Perpignan, Angers, Vélizy-Villacoublay, Montpellier.
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October 6, 2014 6:17 AM
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Laurent Brethome remet Scapin au goût du jour. La farce de Molière est oubliée des metteurs en scène qui préfèrent monter Le Misanthrope ou Tartuffe. La dernière fois que la pièce a été donnée à la Comédie-Française c’était en 1997 ! Alors puisque la maison de Molière ne le monte plus, le jeune metteur en scène Laurent Brethome, l’un des plus doués de sa génération, a choisi Jérémy Lopez, pensionnaire de cette digne maison, pour incarner le rôle. Et c’est parti pour trois mois de tournée. Un des spectacles les plus réussis de cette rentrée !
Stéphane Capron pour le blog Sceneweb
CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
Théâtre de La Croix Rousse à Lyon Du 7 au 11 octobre Dôle – Les Scènes du Jura 14 et 15 octobre Vesoul – Théâtre Edwige Feuillère 16et 17 octobre La Roche sur Yon – Le Grand R, 4 et 5 novembre - 20h30 5 novembre Clamart – Théâtre Jean Arp Du 6 au 15 novembre Vendôme – L’Hectare 17 novembre Nantes – Le Grand T Du 18 au 23 novembre Laval 25 et 26 novembre Beaupreau 27 et 28 novembre 28 novembre Villefranche sur Saône 2 et 3 décembre Chambéry – Espace Malraux Du 8 au 10 décembre Roanne 11 décembre Décines-Charpieu– Le Toboggan 12 décembre Toulouse – Théâtre Sorano / Jules Julien Du au 16 au 20 décembre
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October 2, 2014 7:09 PM
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Vincent Macaigne est aussi un magicien manipulateur d’images qui, si vous l’acceptez vous emmènera loin dans des brumes, dans de la mousse, dans la terre, dans le sang ou dans l’eau. Les costumes sont hybrides, symboles du passage de la jeunesse éternelle à la sensation de l’avoir perdue. Une veste à paillette devient boule à facette échouée, et l’image ancrée. Idiot ! parce que nous aurions du nous aimer pour le titre intégral est un spectacle extrêmement générationnel qui séduira sans doute plus tous ceux qui nés à la frontière des années 70 ou 80 ont connu dans foulée le sida et la crise et n’acceptent pas encore de vieillir. La bande-son nous aide à penser cela, entre Nirvana et Léo ferré la nostalgie est là tout le temps et même on nous hurle dessus quoi qu’en dise le metteur en scène, il nous prend par les tripes. Amélie Blaustein Niddam pour toutelaculture.com CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Spectacle présenté au Théâtre de la Ville jusqu’au 12 octobre puis du 4 au 14 novembre à Nanterre-Amandiers
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September 1, 2014 7:46 PM
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La sélection du « Monde » des spectacles programmés cet automne. Non, ce ne sont pas Molière ou Shakespeare qui donnent le coup d'envoi de la rentrée théâtrale, mais Karl Marx, avec un spectacle très attendu : une relecture contemporaine du Capital, mise en scène par Sylvain Creuzevault, qui avait présenté, en 2009, une remarquable réflexion sur la Révolution française, avec Notre terreur. Intitulée Le Capital et son singe, cette création, jouée au Théâtre national de la Colline, à Paris, du 5 septembre au 12 octobre, s'inscrit dans le programme du Festival d'automne (du 4 septembre au 31 décembre), qui met en avant la création française, en particulier la jeune garde, avec des metteurs en scène connus, comme Vincent Macaigne ou Jeanne Candel, et d'autres qui émergent, comme Julien Gosselin ou le collectif In Vitro.
Ce programme donne le coup d'envoi d'une rentrée qui culminera en novembre, comme chaque année. Une rentrée où l'on n'ira pas à la Maison de la culture de la Seine-Saint-Denis, fermée pour travaux, mais où l'on découvrira une programmation renouvelée dans trois autres théâtres de la banlieue : le Théâtre de la Commune, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), désormais dirigé par Marie-José Malis, permettra de faire connaissance avec une metteuse en scène prometteuse, Catherine Umbdenstock (L'Avare, un portrait de famille en ce début de 3emillénaire, de Peter Licht, du 19 novembre au 7 décembre) ; au Théâtre de Nanterre-Amandiers, on verra Next Day, une création du nouveau directeur, Philippe Quesne (du 7 novembre au 14 décembre, dans le cadre du Festival d'automne) ; au Théâtre Gérard-Philipe, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Jean Bellorini, autre nouveau directeur, ouvre le bal avec Liliom, de Ferenc Molnar (du 25 septembre au 12 octobre).
Brigitte Salino pour Le Monde (extrait)
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April 21, 2014 5:04 AM
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On ne parlait que de lui, acteur et réalisateur, l’an dernier : il a été la star indie du Festival de Cannes, le type un peu branque que les gens s’arrachaient. Des mois plus tard, on a été à la rencontre de Vincent Macaigne. Suractif et toujours dingue, il nous en a raconté de belles.
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Le spectateur de Belleville
November 14, 2012 8:18 AM
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On sort essoré mais ébloui du nouveau spectacle de Lazare. Avec une énergie insensée, la troupe semble inventer sous nos yeux un étrange opéra chanté-parlé, mêlant clownerie du jeu et beauté poétique de la langue.. Les récits intimes de Lazare sont hachés menu à la sauce grotesque, on éprouve en voyant "Rabah Robert" une enivrante sensation de liberté et de plaisir de jouer. Unique en son genre et passionnant. A.N. Festival Mettre en scène TNB Rennes, Théâtre du du Vieux Saint-Etienne http://www.t-n-b.fr/fr/saison/fiche.php?id=805 Jusqu'au 17 nov. Ensuite, Studio Théâtre de Vitry
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