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Le spectateur de Belleville
October 13, 2014 4:51 PM
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"Moi, Ernst Toller, patriote, pacifiste, spartakiste, à la recherche du bonheur", par Jean-Pierre Thibaudat Christine Letailleur crée en langue français « Hinkemann », une pièce de l’allemand Ernst Toller. Qui est ce dénommé Hinkemann ? Jamais entendu parler. Et ce Toller, ça te dit quelque chose ? Vaguement. Je vais tout te dire. Imaginez la scène : 1933, Berlin. Cette nuit-là Hitler et ses sbires organisent l’autodafé des livres d’auteurs honnis et proscrits. Ernst Toller n’est pas le dernier, c’est le vingt et unième sur la liste. Cette nuit-là, éclairé par les flammes de ses textes, il commence la rédaction de son autobiographie, « Une jeunesse allemande ». Voici les derniers mots du préambule : « Pour être honnête, il faut savoir, pour être courageux, il faut comprendre et pour être juste, on ne doit pas oublier. Sous le joug de la barbarie il faut se battre, il n’est pas permis de se taire : qui se tait à un tel moment trahit sa mission d’homme. » Et il ajoute : « Ecrit le jour où en Allemagne on brûla mes livres » Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan" sur Rue89 CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE "Hinkemann" , une pièce d'Ernst Tollermise en scène Christine LetailleurThéâtre National de Bretagne (Rennes), 20h, jusqu'au 18 octobreThéâtre de la colline (Paris) du 28 mars au 19 avril 2015L'Avant-scène N° 1371-1372 publie un dossier sur le spectacle, le texte de la pièce traduit par Huguette et René Radrizzani, ainsi qu'une autre pièce « L'homme et la masse »
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Le spectateur de Belleville
September 13, 2014 11:27 AM
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L’information n’est pas encore officielle, mais sa source est sûre : un accord a été trouvé au ministère de la culture avec Julie Brochen qui acceptera finalement de démissionner de son poste de directrice du Théâtre National de Strasbourg où elle pouvait, juridiquement encore, se maintenir au regard des termes de son contrat. Son départ laisse ainsi la place libre à Stanislas Nordey qui la semaine dernière avait en charge la présentation de la nouvelle saison du TNS. La ministre Fleur Pellerin devrait annoncer sa nomination dans les prochains jours. Celle-ci, invitée au concert d’ouverture du Festival Musica, vendredi 26 septembre, – mais qui n’a pas encore confirmé sa venue –, pourrait en profiter pour effectuer un tour du côté de l’institution où les esprits ont été quelque peu troublés par une situation totalement ubuesque qui voyait deux directeurs, l’un encore en poste, l’autre choisi par le ministère, cohabiter dans le même temps. Les Dernières Nouvelles d'Alsace, samedi 13 septembre Et aussi, Télérama du même jour : http://www.telerama.fr/scenes/fin-de-crise-au-theatre-national-de-strasbourg-stanislas-nordey-nomme-dans-quelques-jours,116747.php
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Le spectateur de Belleville
June 25, 2014 2:32 AM
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Le nouveau directeur du TNS, Stanislas Nordey, dévoile pour Rue89 Strasbourg les grands axes de son projet pour Strasbourg. Par Mounir Belhidaoui pour Rue89 CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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June 22, 2014 9:58 AM
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Le comédien, metteur en scène et pédagogue Stanislas Nordey a été nommé vendredi 20 juin à la tête du Théâtre national de Strasbourg (TNS) par la ministre de la culture, Aurélie Filippetti. Il succédera à Julie Brochen, qui dirigeait le théâtre depuis 2008. Agé de 48 ans, le fils du cinéaste Jean-Pierre Mocky a été formé au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Il a ensuite fondé la compagnie Nordey avec sa mère, la comédienne Véronique Nordey, en 1988. De 1998 à 2001, il a codirigé le Théâtre Gérard-Philipe - Centre dramatique national de Saint-Denis (TGP) avec la comédienne Valérie Lang (1966-2013). Il a également été le directeur pédagogique de l'école supérieure de Théâtre national de Bretagne de 2000 à 2012. Il a fait redécouvrir le théâtre de Pier Paolo Pasolini dans les années 1990. L'an dernier, il a mis en scène Par les villages, de Peter Handke, dans la Cour d'honneur du Palais des Papes lors du Festival d'Avignon. Dans son projet, il propose d'associer au théâtre et à l'école supérieure de théâtre de Strasbourg six metteurs en scène, trois hommes et trois femmes : Thomas Jolly (qui doit présenter à Avignon cet été un Henri VIde dix-huit heures), Christine Letailleur, Julien Gosselin, Blandine Savetier, Lazare et Anne Théron.
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July 7, 2013 7:14 PM
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June 30, 2013 10:54 AM
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La 67e édition du Festival d’Avignon, dont Dieudonné Niangouna est l’un des artistes associés, veut faire entendre « des énergies autres ». Dieudonné Niangouna est avec Stanislas Nordey, l’un des deux artistes associés de cette édition 2013. À la carrière de Boulbon, il offre avec Shéda une grande fresque métaphorique, âtre de la parole et de la pensée porté par un chœur de quatorze comédiens et musiciens africains et européens. Dieudonné Niangouna sera encore présent dans un « oratorio électrique », Sans doute, conçu par Jean-Paul Delore au fil de nombreuses rencontres glanées ces dernières années d’Afrique du Sud au Brésil, des deux Congo au Japon, du Mozambique à la France. Le chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono, enfin, se saisit d’un texte de Niangouna, Au-delà, pour transposer dans les corps la brûlure d’une énergie violente, grave et pourtant pleine d’espoir. Paru dans la revue Mouvement CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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January 14, 2013 2:45 PM
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June 11, 2012 9:06 AM
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Depuis 2007, Stanislas Nordey a fait connaître en France l’écriture corrosive du jeune auteur allemand Falk Richter, auteur, metteur en scène et artiste associé à la Schaubühne de Berlin, lors de ses créations de Sept Secondes / In God we Trust puis de Nothing Hurts, avant de présenter un montage de plusieurs de ses pièces sous le titre Das System au Festival d’Avignon 2008. A partir de leurs premières rencontres, nait une complicité artistique et fraternelle ouvrant sur la nécessité d’une plus étroite collaboration dont cette création est issue. Car, c’est à partir du journal intime de l’auteur (Autofiction) que les deux hommes ont réalisé la mise en scène d’un spectacle détonant, dont la teneur associe la mémoire d’un jeune homme aux réalités brûlantes de l’Histoire et du temps présent. Adossé à une parois métallique sous les fines colorations des lumières de Philippe Berthomé variant les climats, Stanislas Nordey, remarquable, introduit avec une densité émouvante les monologues, repris par une étonnante Anne Tismer, dont la performance pour Nora dans Une maison de poupée mise en scène par Thomas Ostermeier (2004) reste inoubliable, et Laurent Sauvage. Par Jean Chollet | Webthea CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Extrait vidéo : http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/My-Secret-garden/extraits/ Et aussi : critique de Stéphane Capron pour Sceneweb : http://www.sceneweb.fr/2012/06/l%E2%80%99ecrivain-falk-richter-mis-a-nu-dans-%C2%AB-my-secret-garden-%C2%BB/ Jusqu'au 24 juin au Théâtre du Rond Point
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Le spectateur de Belleville
March 13, 2012 8:16 PM
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Cet homme {Ely} c'est aussi Vincent Dissez. Un grand acteur de théâtre. Elève au Conservatoire National Supérieur de Paris il suivait parallèlement les ateliers de Didier-Georges Gabily. Au sortir de l'école, il intégra le groupe T'chan'G fondé et dirigé par Gabily, et en reste – comme tous ses membres – marqué à jamais. Dissez a tourné quelques films mais c'est d'abord un habitant du théâtre. Et là, la mise en scène de Stanislas Nordey redouble de malice post pirandellienne puisque cet acteur de théâtre, en tenant le rôle d'Ely, interprète un personnage qui n'a de cesse de dire sa haine, son exécration du théâtre allant jusqu'à demander à Donata à la fois de l'épouser et de rompre tous ses engagements. Jean Pierre Thibaudat pour son blog de Rue 89, Balagan CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Article du blog "les trois coups" : http://www.lestroiscoups.com/article-se-trouver-de-luigi-pirandello-critique-de-jean-francois-picaut-theatre-national-de-bretagne-a-renne-98865412.html
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Le spectateur de Belleville
September 30, 2014 12:02 PM
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Cette fois, ça y est : Stanislas Nordey est vraiment directeur du Théâtre national de Strasbourg. Sa nomination a été officialisée par un décret du président de la République, daté du 26 septembre, qui précise que Julie Brochen (directrice depuis 2008) a démissionné. L’annonce met fin à un mini-feuilleton tragicomique. Annoncée avant l’été, la nomination effective de Nordey supposait le départ de Julie Brochen, qui s’était engagée à quitter son fauteuil. Mais, forte d’un contrat valable jusqu’en 2016, l’actrice-metteuse en scène a trainé des pieds pendant plusieurs mois, mettant son successeur dans une situation délicate. Disposant d’un bureau au théâtre, supervisant la rentrée de la nouvelle promotion de l’école du TNS, présentant même en public la prochaine saison - préparée par Julie Brochen - , Nordey n’avait ni salaire ni pouvoir de signature. Et du côté du ministère de la Culture, on commençait à s’impatienter et à évoquer une procédure de révocation envers la récalcitrante. L’affaire s’est finalement conclue par avocats interposés. Quinze ans après le Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, Nordey retrouve donc, à 48 ans, la direction d’un théâtre public. Photo AFP René SOLIS pour Libération
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Le spectateur de Belleville
August 30, 2014 4:50 PM
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ans quelques jours, le Figaro et le figaro.fr publieront un entretien avec Stanislas Nordey. Il a été recueilli fin juillet à Limoux où se déroulait le festival NAVA. A l'époque, on pouvait penser que la situation de blocage qui paralysait le travail du directeur du TNS nommé selon la procédure classique et qui devait succéder à Julie Brochen, dont le mandat avait été prolongé d'une année un an auparavant, on espérait que cette situation s'éclaircirait.
Madame Julie Brochen, en effet, contestait la décision des tutelles et refusait d'admettre qu'elle n'était plus directrice du TNS.
En juillet dernier, interrogé, le ministère de la Culture et de la Communication avait répondu qu'un arrêté de révocation avait été transmis à l'intéressée à qui les tutelles ont non seulement accordé une année de plus (2013- juillet 2014), mais accordé le titre d'artiste associée pour six mois supplémentaires. On imaginait donc qu'en septembre on pourrait vous parler du remarquable projet de Stanislas Nordey sans évoquer cette lamentable affaire.
Or Julie Brochen, forte des conseils d'un avocat qu'elle avait approché dès l'annonce de la fin de son mandat, en 2013, estime que son honneur est en jeu et refuse de se soumettre. Stanislas Nordey ne peut donc entrer en fonctions.
Du jamais vu dans l'histoire du ministère de la culture. En juillet dernier, en interrogeant le ministère de la Culture on avait appris que Madame Julie Brochen demandait une somme conséquente parce qu'elle estimait subir un préjudice profond.
Les différents coups de fil lancés aujourd'hui sont restés sans réponse : un samedi 30 août on n'est pas au travail, un samedi 30 août 2014 il y a du monde à La Rochelle et on imagine bien que rue de Valois il y a comme un flottement.
Le 20 juin on notait dans ces colonnes, en commentant la nomination de Stanislas Nordey et en prenant connaissance de ses premières décisions : "Enfin une bonne nouvelle !"
Dans les deux jours qui viennent on en saura plus.
Stanislas Nordey, lorsque nous nous étions entretenus avec lui il y a un mois, ne souhaitait pas commenter la position de Julie Brochen. Il a le sens du service public, lui.
A suivre donc, Armelle Héliot pour son blog "Le Grand Théâtre du monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Sur le même sujet, un article paru dans Rue89 Strasbourg : http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2014/08/30/culture/julie-brochen-conflit-ministere-culture/
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Le spectateur de Belleville
June 22, 2014 3:04 PM
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Enfin une décision bienvenue de la part du Ministère de la Culture! Stanislas Nordey, acteur et metteur en scène de haute qualité est nommé la direction du Théâtre National de Strasbourg. Il prendra la succession de Julie Brochen. A 48 ans, Stanislas Nordey a atteint une belle maturité, tout en restant fidèle à ses engagements, notamment auprès des auteurs d'aujourd'hui. Sa nomination au TNS était très attendue, car la singularité de ce Théâtre National est aussi son école, une grande école pour les acteurs, les metteurs en scène, les scénographes. Stanislas Nordey est, aussi, un excellent pédagogue. Pendant douze ans (2000/2012) il fut le directeur pédagogique de l'Ecole du Théâtre National de Bretagne. C'est un travailleur et un amoureux acharné de l'écriture contemporaine. La semaine passée, à l'Ircam, il donnait lecture d'un texte de Pierre Guyotat: "Joyeux animaux de la misère". L'an dernier, artiste associé au Festival d'Avignon, il créait dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes "Par les villages" de Peter Handke. Une grande foi dans le théâtre, service public, l'anime. Il en fit la preuve notamment, même si à l'époque de manière un peu trop fougueuse, lorsqu'il pris la direction du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, aux cotés de la comédienne Valérie Lang, qu'il mit souvent en scène, jusqu'à sa mort survenue il y a un an. Jean-Pierre Vincent l'associa un temps au Théâtre Nanterre-Amandiers qu'il dirigeait alors. Stanislas Nordey sait le prix d'une solidarité entre générations, quitte à être contesté dans ses certitudes. A Nanterre, le jeune chercheur, c'était lui. Le "père" qui l'accueillait, avec bien sûr d'autres contraintes, notamment celle de remplir de vastes salles, et avec une autre vision du théâtre, c'était Vincent. Ils ne sont pas quittés vraiment fâchés, mais pas loin. Maintenant, au tour de Nordey d'inventer un autre rapport avec de plus jeunes que lui, et en tout cas d'autres façons de faire du théâtre. Il se propose d'associer au TNS, théâtre et école, six metteurs en scène: Julien Gosselin, Thomas Jolly, Lazare, Christine Letailleur, Blandine Savetier et Anne Théron. Et chaque année, un auteur.Et bien sûr des acteurs. Odile Quirot pour son blog "Théâtre et compagnies" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
November 12, 2013 5:29 PM
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Reprise à Paris au théâtre de la Colline du spectacle qui a ouvert le dernier Festival d’Avignon. Trois heures trente, un entracte, un récit passionnant enlaçant des monologues dignes du plus beau théâtre antique ou romantique, et moment de poésie pure, la pièce de Peter Handke repose avant tout sur un texte époustouflant. Stanislas Nordey, qui interprète également le rôle du frère cadet Hans, lui donne un souffle épique avec une mise en scène juste et bouleversante.
(...) Quand au cœur du deuxième tableau, Hans-l’ouvrier prend la parole pour expliquer à son aîné son contentement face à son sort de manœuvre, c’est toute la condition ouvrière occidentale qui trouve un porte-voix dans un monologue d’une force évocatrice et poétique inégalée, accusant le ‘vainqueur cruel’ de, de surcroit, vouloir la honte des perdants, s’adressant à un frère qui ‘voulait qu’on soit pareil à lui’ et auquel il répond : mais ‘moi, je suis satisfait d’être un ouvrier’ et ‘malheur à toi si tu oses décider qui nous sommes’. Car Hans se demande : ‘quand l’homme à l’écriture me rendra-t-il enfin mon droit ?’ La prestance et l’intensité de Stanislas Nordey donne de ce morceau de bravoure littéraire une interprétation charismatique. Rien que pour ce monologue, sa mise en scène de ‘Par les villages’ restera inoubliable. (...)
Melissa Chemam pour le blog toutelaculture.com
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Le spectateur de Belleville
July 3, 2013 3:40 PM
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Stanislas Nordey est, avec Dieudonné Niangouna, artiste associé du Festival. Ce partisan du théâtre de parole met en scène "Par les villages", de Peter Handke. Brigitte Salino pour Le Monde CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINEE
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Le spectateur de Belleville
June 30, 2013 7:53 AM
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Un écrivain revient parmi ses proches, pour régler la succession d'une maison familiale, dans ce petit village d'Autriche qu'il a depuis longtemps abandonné. Le frère et la sœur sont restés au pays, l'un est ouvrier dans les chantiers, l'autre vendeuse dans une boutique, et les retrouvailles avec ce fils prodigue, l'intellectuel devenu célèbre - un double de l'auteur - creusent davantage le fossé entre leurs deux univers. Mais ce qui pourrait être une chronique réaliste devient, sous la plume de Peter Handke, un long poème dramatique envoûtant, sans doute une des œuvres majeures du théâtre des années 1980. La petite histoire de famille, de village retrouvé et de conflit sur l'héritage d'une maison prend alors la dimension des grandes épopées d'Homère ou des tragédies d'Eschyle : le familial et l'universel, le petit village et le cosmos réunis dans ce grand poème de déchirement et de réconciliation avec le monde. Artiste associé au Festival d'Avignon 2013, Stanislas Nordey a choisi Par les villages comme œuvre à faire résonner dans le cadre magique de la Cour d'honneur du Palais des Papes, avant une longue tournée. Metteur en scène mais aussi interprète (on se souvient de lui, impressionnant acteur dans Clôture de l'amour de Pascal Rambert) il incarne ici un des rôles principaux, aux côtés de fidèles compagnons de route (Laurent Sauvage, Véronique Nordey, Emmanuelle Béart, Raoul Fernandez, Richard Sammut, Moanda Daddy Kamono) et de nouvelles rencontres (Jeanne Balibar et Annie Mercier). Par les villages mise en scène Stanislas Nordey collaboration artistique Claire ingrid Cottanceau scénographie Emmanuel Clolus lumière Stéphanie Daniel musique Olivier Mellano son Michel Zürcher assistanat à la mise en scène Anthony Thibault, Yassine Harrada avec Jeanne Balibar, Emmanuelle Béart, Raoul Fernandez, Moanda Daddy Kamono, Olivier Mellano, Annie Mercier, Stanislas Nordey, Véronique Nordey, Richard Sammut, Laurent Sauvage production Festival d’Avignon – MC2: Grenoble coproduction Compagnie Stanislas Nordey, La Colline-théâtre national (Paris), Espace Malraux Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Centre dramatique national Orléans/Loiret/Centre, MCB° Bourges, La Filature Scène nationale Mulhouse, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène nationale, Le Parvis-Scène nationale Tarbes-Pyrénées avec le soutien de la Région Rhône-Alpes Par son soutien, l’Adami aide le Festival d’Avignon à s’engager sur des coproductions. Durée estimée 3h30 entracte compris Festival d’Avignon Cour d’Honneur Du 6 au 13 juillet à 21h – relâche le 9 juillet Théâtre National de la Colline Du 5 au 30 novembre 2013
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Le spectateur de Belleville
January 11, 2013 4:44 AM
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Des bourgeois bohêmes ordinaires partent en forêt se ressourcer et passser la nuit à la belle étoile. On est entre amis, de petites jalousies pointent, s’étouffent. On fait un énorme barbecue, on boit trop, on s’endort. Cliquer pour lire la présentation du Théâtre national de la Colline Et aussi : présentation vidéo par Stanislas Nordey http://www.theatre-video.net/video/Tristesse-animal-noir-S-Nordey-Presentation-de-saison Du 11 janvier au 2 février 2013
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Le spectateur de Belleville
April 21, 2012 11:55 AM
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Il y a une multiplicité de lieux dans Incendies. L’intrigue démarre dans le bureau d’un notaire, et se termine au tribunal pénal international ; entretemps, nous passons par la scène d’un théâtre, un couloir d’hôpital, un orphelinat désert, une prison, un amphithéâtre d’université, une salle de boxe, un cimetière, un poste frontière… Le théâtre de Wajdi Mouawad est un théâtre de l’intime aux formes épiques, il brasse l’histoire avec un grand H et les histoires de vie d’êtres humains lancés malgré eux dans le tourbillon des haines, des guerres. Les personnages sont en quête perpétuelle de leurs origines et ce n’est sans doute pas un hasard si l’homme qui écrit ces récits est né au Liban puis déplacé en France puis redéplacé au Québec où il écrit Incendies. La guerre est en toile de fond de ces morceaux de vie contés ici. Une guerre comme tant d’autres qui ressemble à celles que nous voyons à travers le prisme des écrans de nos téléviseurs mais aussi une guerre immémoriale telle que pouvait la raconter Thucydide ou Xénophon. Extrait de la note d’intention de Stanislas Nordey Critique parue dans la revue Inferno : http://inferno-magazine.com/2012/04/23/incendies-stanislas-nordey-revisite-wajdi-mouawad/ Au Théâtre des Quartiers d'Ivry du 30 avril au 27 mai.
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