Revue de presse théâtre
2.5M views | +165 today
Follow
Revue de presse théâtre
LE SEUL BLOG THÉÂTRAL DANS LEQUEL L'AUTEUR N'A PAS ÉCRIT UNE SEULE LIGNE  :   L'actualité théâtrale, une sélection de critiques et d'articles parus dans la presse et les blogs. Théâtre, danse, cirque et rue aussi, politique culturelle, les nouvelles : décès, nominations, grèves et mouvements sociaux, polémiques, chantiers, ouvertures, créations et portraits d'artistes. Mis à jour quotidiennement.
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Quelques mots-clés

Current selected tag: 'Hanokh Levin'. Clear
Scooped by Le spectateur de Belleville
March 9, 2015 4:35 PM
Scoop.it!

"Requiem" d'Hanokh Levin, mise en scène Cécile Backès

"Requiem" d'Hanokh Levin, mise en scène Cécile Backès | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Publié par Joshka Shidlow sur son blog Allegro Théâtre Le vieux fabricant de cercueil d'une petite ville situé dans le lointain se plaint d'avoir la guigne. On le comprend : dans cette bourgade peuplée de vieilles gens personne presque ne meure. Il en est réduit à vivre avec sa femme, pour laquelle il n'a jamais eu aucun égard, dans une misérable cabane. Voyant la santé de sa moitié décliner, il l'emmène à la ville voisine où un infirmier prescrit des remèdes d'une parfaite inefficacité. Les voyages en carriole qu'il devra effectuer de multiples fois se font tantôt en compagnie de deux prostituées qui rêvent de rencontres miraculeuses, tantôt en celle de deux francs vauriens au gosier en pente et en quête d'aventures. Si on ajoute que sentant la mort rôder trois anges facétieux en diable n'arrêtent de faire leur apparition on comprendra que la pièce mêle dans un même souffle fable et interrogations philosophiques. Issu d'une famille de juifs rigoristes avec laquelle il prit rapidement ses distances, Hanokh Levin (1943-1999) était au fait de la pensée talmudique comme des légendes et des blagues qui se transmettaient dans le yiddishland. Cécile Backès - qui compte parmi les quelques metteurs en scène qui semblent pouvoir donner un souffle nouveau à l'art théâtral - ne s'y est pas trompée qui fait baigner son spectacle dans un climat qui rappelle les peintures de Chagall. Ce qui touche davantage encore est qu'elle fait - comme autrefois Tadéusz Kantor ou Claude Régy quand il montait des oeuvres de Maeterlick - coexister les vivants et les morts. Lorsqu'il écrivit cette pièce Hanokh Levin avait un pied dans la tombe. Ce qui est le cas du vieux fabricant de cercueil qui flotte entre deux mondes en se demandant quelle autre vie aurait pu être la sienne. Moins encore que les autres pièces de son auteur "Requiem" ne se laisse facilement apprivoiser. Il aura fallu la magnifique traduction de Laurence Sendrowicz, le décor de Thibaut Fack et - dit Cécile Backès - le concours inventif des acteurs Philippe Fretun, Maxime Le Gall, Félicien Juttner, Anne Le Guernec, François Macherey, Simon Pineau et Pascal Ternissien pour aboutir à un résultat aussi heureux.  Du 12 au 14 mars Théâtre de Sartrouville et des Yvelinnes CDN tel 01 30 86 77 79 Du 18 au 20 mars La Comédie de L'est - CDN de Lorraine Du 5 au 9 mai Théâtre des Célestins - Lyon 

 

PUBLIÉ PAR JOSHKA SCHIDLOW

No comment yet.
Scooped by Le spectateur de Belleville
June 18, 2012 9:29 AM
Scoop.it!

A Montpellier, la jeunesse survoltée joue Hanokh Levin

A Montpellier, la jeunesse survoltée joue Hanokh Levin | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Dans le cadre du Printemps des comédiens que dirige Jean Varela, un metteur en scène inspiré, Richard Mitou, dirige quatorze élèves sortis de l'Ecole nationale supérieure d'art dramatique de Montpellier dans des textes brefs de l'auteur israélien. Quatre musiciens et un chanteur lyrique les accompagnent. Un formidable spectacle, tonique et intelligent et qui met en valeur les vertus de la formation en art dramatique conduite depuis quatorze ans par Ariel Garcia-Valdès.

 

Critique d'Armelle Héliot parue dans son blog "Le Grand Théâtre du Monde"

 

CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE

 

Et aussi, critique de Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Balagan" : http://blogs.rue89.com/balagan/2012/06/25/la-gaie-noirceur-dhanokh-levin-mise-en-musique-par-richard-mitou-227848

 

 

Au Printemps des comédiens à Montpellier jusqu'au 26 juin

No comment yet.
Scooped by Le spectateur de Belleville
February 21, 2015 5:12 AM
Scoop.it!

Requiem de Hanokh Levin, traduction de Laurence Sendrowicz (ed. Théâtrales), mise en scène de Cécile Backès

Requiem de Hanokh Levin, traduction de Laurence Sendrowicz (ed. Théâtrales), mise en scène de Cécile Backès | Revue de presse théâtre | Scoop.it

Critique par Véronique Hotte pour son blog Hottellotheatre :

 

Requiem de l’auteur israélien Hanokh Levin, créé par Cécile Backès, directrice de la Comédie de Béthune -Centre dramatique national Nord-Pas de Calais-, se présente pour la metteuse en scène comme la dernière œuvre d’un poète qui retrouve ses origines slaves, en s’inspirant de nouvelles de Tchekhov, ceci afin de raconter le passage de vie à trépas. Comment écrire la fin d’une existence – commune à tous – dans une proximité extrême avec la mort ? Quelle aura été la valeur de l’existence avant que ne se dépose sur son paquet désormais plié le grand voile du silence ?


Le drame passe, selon la griffe de Levin, par une représentation vivante de l’art théâtral, depuis la gravité de la situation macabre jusqu’à la farce et le conte. L’œuvre testamentaire s’accomplit à travers le récit d’un artisan malheureux et égoïste, sur l’expérience fatale, celle de sa femme d’abord qu’il vit en observateur privilégié, celle ensuite d’un nourrisson éprouvée par la mère, enfin la sienne live.
Se crée à la fois une initiation pour le faiseur de cercueils, une aventure scénique pour le public, tous méditant avec un demi-sourire sur cette expérience égalitaire.
La pièce – fiction et philo – pourrait être définie comme une installation « à la croisée des chemins », qui mène le pauvre fabricant à la rencontre même de sa conscience.


Cécile Backès a fait le choix judicieux de réconcilier cette fable ultime avec la réalité, à travers la dimension paradoxale d’un carnaval – son irréalisme spontané – , une forme d’expression populaire où entrent en jeu les masques et les déguisements.
Le Vieux (Philippe Fretun, jeu naïf et paisible, caquette et veste d’artisan) se fait l’humble narrateur de sa propre histoire, un récit qui alterne avec la mise en scène – théâtre dans le théâtre – d’épisodes illustratifs et colorés, exemplaires de l’intrigue.


La Vieille qu’il regrette, maintenant qu’elle est malade, de n’avoir pas assez regardée (Anne Le Guernec qui jouera aussi la jeune mère combattive du nourrisson défunt) – cheveux blancs, jupe noire et motifs de broderie folklorique -, balaie le sol de sa cabane en faisant de petits pas dansants évocateurs. Ce couple universel de conte populaire rassurant s’accorde avec la figure ludique de l’infirmier alcoolique et désabusé (François Macheray), consulté pour un avis fatal et sarcastique.

 

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines CDN, du 12 au 14 mars
La Comédie de l’Est – CDN de Colmar, du 18 au 20 mars
Théâtre des Célestins à Lyon, du 5 au 9 mai.

No comment yet.