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Le réseau des grands sites de France publie un guide méthodologique pour "concilier paysage et transition énergétique". Ses recommandations, tirées d'expérimentations conduites depuis 5 ans par certains sites de son réseau, intéresseront l'ensemble des territoires, qu'ils soient ou non situés dans le périmètre d'un "grand site".

Ils nous entourent au quotidien, en ville comme en zones rurales, et toute activité humaine les impacte d’une façon ou d’une autre… les paysages étaient récemment à Monthureux-sur-Saône l’objet d’une journée d’études à l’initiative de la préfecture des Vosges. Des espaces naturels ou aménagés souvent bousculés, parfois détériorés, d’autant plus à l’heure de la transition énergétique, mais dont les évolutions peuvent être abordées en établissant un plan de paysage, véritable couteau suisse qui s’inscrit dans le temps long, que ce soit sur le territoire d’une commune ou celui plus large d’une communauté de communes.

L'architecture, les paysages et les routes d'Île-de-France ont été façonnées par plusieurs siècles de villégiature. Dans les maisons de plaisance à l'écart de la ville, la bourgeoisie française transformait le paysage et l'urbanisme pour aller se reposer.

Inspecteur général de l’environnement de 2014 à 2022, désormais retraité, Jean-Pierre Thibault est président du collectif Paysages de l’après-pétrole (PAP). C’est dans ce cadre qu’il a publié, en novembre 2022, aux éditions du Moniteur, l’ouvrage Aménager les territoires du bien-être, qui synthétise les principales thèses du collectif en faveur d’une transition écologique par le paysage.

"Préserver, transmettre, valoriser : un accord pour défendre le patrimoine bâti et paysager..."

Une étude réalisée par le Réseau Cler et publiée en février dernier a mis en avant cinq propositions pour accorder énergies renouvelables et patrimoine dans nos territoires. L’objectif : sortir du clivage qui oppose les deux pour un développement soutenu des énergies renouvelables en concordance avec notre paysage et notre patrimoine culturel.

Loin de s’opposer, le développement des énergies renouvelables et la préservation du patrimoine paysager et architectural sont complémentaires. À condition de prendre le temps du dialogue et de la concertation. Dans une étude intitulée “Accorder énergies renouvelables et patrimoine culturel pour des territoires durables et harmonieux”, en s’appuyant sur des exemples concrets, le réseau Cler tord le cou aux idées reçues, au côté d’une vingtaine d’acteurs de l’énergie, du patrimoine et du paysage

Cette série de fiches a pour but d'inciter à une nouvelle approche de l'éclairage, en intégrant les enjeux de biodiversité, d’usage et d’économie d’énergie. Elle apporte aussi un décryptage de l'arrêté ministériel du 27 décembre 2018 portant sur les nuisances lumineuses pour en accompagner la mise en œuvre.

Dans ce deuxième reportage de notre série de six sur les actions soutenues et accompagnées par le Laboratoire de la ruralité (structure portée par la préfecture et l’association des maires ruraux des Vosges), focus sur les paysages. La plaine des Vosges planche sur les siens… exemple à Juvaincourt à l’occasion d’un atelier avec des étudiants en agronomie. Son pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) est en train d’élaborer une charte paysagère, prémisse de son plan de paysage. Objectif, notamment à l’heure de la transition écologique et énergétique : mieux concilier difficultés et défis auxquels sont confrontés les zones rurales, leur patrimoine naturel et leurs habitants

Le nouveau référentiel national des atlas de paysages permettra aux collectivités et à leurs élus d’obtenir une meilleure connaissance des territoires au service des transitions en cours.

Lauréat du grand prix national de paysage, Alain Freytet a participé à la transformation du site haut-viennois du Mont Gargan. Il y accueillait cette semaine une cinquantaine de ses étudiants de l'École nationale supérieure d'architecture de Versailles pour une leçon de paysage grandeur nature, avec la sobriété comme ligne de conduite.

De la Normandie au Grand Est, des projets concrets réinventent les relations entre les arbres, l’agriculture et la nécessaire adaptation au changement climatique. Leur mot d’ordre : faire de l’arbre un atout économique aussi bien qu’écologique pour les agriculteurs

Chaque commune francilienne possède son cimetière. Face aux changements climatiques et à la perte de biodiversité, cet équipement dispose notamment de nombreux atouts pour relever les défis environnementaux actuels. En effet, les cimetières présentent de grandes superficies non construites, appartenant au domaine public et accessibles à tous, qui permettent de remédier à la difficulté de créer de nouveaux parcs et jardins en ville. Cette étude vise à faire tomber les nombreuses réticences qui existent encore dans la société française pour imaginer un cimetière naturel et écologique, à l'instar des cimetières-parcs anglo-saxons.

Interception part en voyage dans le végétal et s'interroge sur le pouvoir des fleurs.

Dans ce reportage, direction Chédigny, "village-jardin remarquable" sans équivalent en France. A Chaumont-sur-Loire, où les fleurs font un festival. A Saffré, où celles condamnées à être jetées, sont replantées. Dans des jardins ouvriers le long de la Loire, chez des fleuristes du Morbihan, où on défend les fleurs françaises. A Paris, où on tente de relancer une filière éthique et locale.

La Région Grand Est annonce l’ouverture, le 2 mai prochain, d’un appel à projets FEADER intitulé « Favoriser et accompagner les projets d’infrastructures agro-écologiques afin de restaurer les réseaux écologiques du territoire ». Ce dispositif vise à soutenir les agriculteurs et les collectivités dans la plantation et la restauration d’aménagements favorables à la biodiversité et à la résilience des territoires ruraux, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Haie, une mesure du Pacte pour les Ruralités. 

Le penseur du "Jardin Punk" a grandi en banlieue parisienne, il souffre très tôt du manque de nature dans son environnement proche. Ses vacances dans le Morvan lui rappellent qu'une nature sauvage existe, que côtoyer des prairies, des tourbières, des rivières est possible.

Des années 1950 aux années 1980, le remembrement recompose radicalement le paysage agricole français pour agglomérer des parcelles et les agrandir, au profit d'une logique d'efficacité et de rentabilité. Le mode de vie des paysans en a été profondément bouleversé.

Cette assurance responsabilité civile est impérative pour les métiers de la construction. Elle couvre les professionnels concernés en cas de dommages, pendant le chantier et durant une période de dix ans. Une telle assurance professionnelle s'impose légalement aux artisans du bâtiment. Concernant les paysagistes, ce contrat est conseillé même s'il ne s'avère pas obligatoire.

On n'a jamais autant parlé d'écologie, mais on ne s'est jamais aussi peu préoccupé du paysage. Quand "cet endroit où le ciel et la terre se rencontrent" s'adresse aux sens, quand notre rapport à l'expérience du paysage a son histoire

La plaine des Vosges planche sur ses paysages, exemple à Juvaincourt à l’occasion d’un atelier avec des étudiants en agronomie. Accompagné par le Laboratoire de la ruralité (structure portée par la préfecture et l’association des maires ruraux des Vosges), son pôle d’équilibre territorial et rural est en train d’élaborer la charte paysagère, prémisse de son plan de paysage. Objectif, notamment à l’heure de la transition écologique et énergétique : mieux concilier difficultés et défis auxquels sont confronté

Livré en 2019, le cimetière agrandi de Merris donne une large place aux aménagements paysagers. La commune a mis à profit une parcelle contiguë qui s’intègre dans les cheminements piétonniers de la ville, tout en s’adaptant aux nouveaux usages funéraires.