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![]() Nos normes environnementales doivent valoir pour les européens comme pour les autres !Nous voulons fonder notre projet politique sur la défense de nos normes environnementales européennes, parce qu'elles sont le reflet de nos valeurs. La taxe carbone aux frontières est un principe de protection à renforcer et généraliser. Un même degré d'exigence à maintenir à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières. Les marges de manoeuvre actuellement laissées aux États membres permettent des distorsions dans l'application du droit de l'environnement. Cela crée des tensions et une forme de concurrence déloyale entre les acteurs économiques des différents pays. Et ne nous garantit pas la pérennité de ces normes, qui peuvent être un jour remises en cause. Les distorsions entre nos normes environnementales et celles pratiquées ailleurs dans le monde doivent être prises en compte. L'entrée dans notre marché de produits moins disants sur le plan environnemental suscite de légitimes critiques de la part de nos producteurs et industriels. Dès lors que l'Union européenne est garante du libre marché et des négociations commerciales avec le reste du monde, elle doit à la fois protéger le respect de nos normes et nos acteurs économiques d'une forme de concurrence déloyale et faussée. Partant de ces constats, et parce que nous tenons à nos normes environnementales, nous voulons fonder notre projet politique sur la défense de nos normes environnementales européennes et les protéger. Pour cela, notre ambition est de renforcer les négociations commerciales visant à instaurer pour tous les produit qui entrent ou circulent sur notre territoire un régime de restrictions ou d'obligations :
Nous devons renforcer les contrôles sur le respect de ces principes, même si cela a un coût élevé. C'est à ce prix que nous serons crédibles. Des pistes de financement de ces contrôles existent (une part de la taxe carbone, le montant des amendes infligées en cas de non-respect de ces normes, …).
![]() 42 000 femmes ont subi des violences physiques et sexuelles. Une femme sur vingt a été violée. 43 % des femmes ont été victimes, dans le cadre d'une relation amoureuse, de maltraitance psychologique ou de comportements dominateurs. 9 décès par jour liés aux violences familiales. Ces chiffres concernent malheureusement la situation au sein des pays membres de l'Union européenne ! Mais dans le reste du monde, d'autres chiffres sont encore plus alarmant : 48 800 femmes et filles ont été tuées par leur partenaire ou d'autres membres de leur famille. En moyenne, plus de cinq femmes ou filles sont tuées toutes les heures dans le monde par un membre de leur propre famille. Cette journée des droits de femmes est l'occasion de rappeler que partout où la démocratie et les droits humains reculent, ce sont les femmes qui en paient le plus lourd tribu. L'Europe doit renforcer sa capacité à devenir une terre de refuge pour les femmes en danger. Nous pensons principalement aux femmes iraniennes qui militent pour la liberté de s'habiller comme elles le souhaitent ou aux femmes Afghanes qui sont interdites d'école ou de déplacement.
Yann Wehrling, tête de liste Écologie Positive et Territoires
![]() Nous souhaitons créer un chèque alimentation pour les foyers les plus démunis, notamment pour les fruits et légumes frais de saison et produits en France. Cette mesure pourrait également se transformer en appui renforcé aux épiceries sociales afin de leur faciliter leur approvisionnement en fruits et légumes de saison et locaux. Depuis longtemps pointées du doigt comme un frein au recours par la commande publique de biens au bilan environnemental important, nous nous battrons pour faire, plus encore que cela n'a été fait, évoluer les règles européennes des marchés publics pour les rendre très incitatifs dans le recours aux circuits courts, notamment alimentaires. Enfin, nous demandons que la loi Egalim qui impose 80% de produits issus de circuits courts dans la restauration collective et 50% de Bio soit pleinement mise en application.
![]() Piloter au niveau européen (et non plus seulement français) la baisse des pesticides de 50%, notamment les plus dangereux pour la santé humaine et la biodiversité.En premier lieu, la question de la baisse des pesticides de 50%, notamment les plus dangereux pour la santé humaine et la biodiversité, reste un sujet qui répond d'ailleurs à des engagements pris au niveau international (COP15 biodiversité). Ce sujet doit impérativement être pris sous l'angle de la science. Nous ne souhaitons évidemment pas y renoncer. Mais là encore, quand le monde agricole demande que les interdictions ne soient pas prononcées dans qu'il n'y ait de solutions alternatives, nous ne pouvons que l'entendre. Développer beaucoup plus fortement la recherche et la collaboration avec les laboratoires dédiés pour trouver des alternatives et des solutions.Dès lors, les 250 millions d'euros annoncés pour la recherche d'alternatives doit non seulement se faire en pleine concertation avec les programmes de recherches conduits au niveau européen et avec nos voisins européens. Les alternatives qui marchent ailleurs, marcheront chez nous … et vice-versa. L'enjeu est tel qu'une recherche « franco-française » n'aurait aucun sens. Et surtout, nous demandons la pleine transparence sur les programmes de recherche et les avancées. Le pilotage de ce fonds doit être ouvert, et associer tout le monde agricole et les ONG environnementales afin que soient validées en toute transparence les priorités des programmes de recherche et les progrès accomplis. Ajoutons sur ce même sujet que nous entendions l'agacement d'un monde agricole français qui ne comprend pas que notre pays se dote d'une réglementation environnementale plus ambitieuse que ce qui est décidé au niveau européen. Cette méthode, si elle peut plaire aux écologistes que nous sommes, crée des distorsions de concurrence avec nos voisins au sein même de l'Union européen et met en péril, de fait, nos réglementations. Restons-en à ce qui prévaut au niveau de l'Union européenne. Il sera de notre responsabilité en tant qu'élus au Parlement européen d'améliorer ces règles. En l'occurrence, l'abandon de l'indicateur NODU est l'application de cette logique qu'il faut raisonnablement accepter. Cet abandon se fait au profit d'un indicateur européen qui est certes moins bon que le NODU. Pour autant, cette décision voulue par le monde agricole doit nous inviter maintenant à œuvrer pour que l'indicateur européen soit amélioré. C'est ce que nous nous engageons à faire au Parlement européen. Nous pensons par ailleurs que, dans une méthode qui doit être celle d'une élaboration des solutions par les agriculteurs eux-mêmes, nous devons promouvoir toutes les formes qui auront pour résultat d'améliorer la résilience au changement climatique et l'état de la biodiversité (agroforesterie, agro-écologie, …). "Notre Europe" ne peut être qu'une Europe des règlements. Elle doit être aussi une Europe des solutions (par des programmes de recherche pour innover) et des projets (l'Europe doit accompagner la substitution vers ces solutions innovantes). Les objectifs à atteindre doivent se programmer à moyen terme (5 à 10 ans), au niveau européen d'abord, mais avec une mise en oeuvre négociée au niveau régional en donnant de larges capacités aux agriculteurs de définir eux-mêmes, par filière, les moyens et solutions qu'ils choisissent pour atteindre les objectifs environnementaux européens. Interdire l'importation de produits – notamment alimentaires – qui ne respectent pas nos normes environnementales.Cette demande légitime faite à nos agriculteurs de respecter des normes environnementales dans leurs productions ne tient que si nous mettons fin aux intolérables importations de denrées agricoles, produites sur d'autres continents, qui ne respectent pas nos mêmes environnementales. C'est évidemment aussi hypocrite qu'inacceptable. La logique française et européenne de réduction de certaines productions alimentaires en acceptant les importations ressemble à la désindustrialisation programmée il y a quelques décennies et sur laquelle nous tentons aujourd'hui difficilement de revenir. Produire chez nous selon des normes environnementales et sociales est absolument nécessaire. Mais comment accepter de faire venir d'ailleurs ce que nous ne voulons plus produire ? Notre approche de l'écologie accepte de produire et consommer imparfaitement chez nous car nous voulons transformer notre agriculture dans une optique de résilience et de souveraineté alimentaire européenne. Cela implique donc de changer de doctrine au niveau européen : le libre échange n'est pas un objectif en lui-même. Le marché mondial libre ne produit les effets espérés que s'il est « non faussé ». Nous devons alors protéger nos productions, soumises à des réglementations environnementales qui ne s'appliquent pas ailleurs. Ainsi, c'est évidemment une bonne chose de mettre son veto à la signature du traité de libre-échange avec l'Amérique du Sud, dit Mercosur. Et il faudra aller plus loin. La force du marché européen tient à son attractivité. Nous devons utiliser celle-ci pour inciter les autres Etats producteurs non européens à respecter les mêmes règles. Nous avons commencé à le faire avec les dispositions de la « taxe carbone aux frontières » ou des dispositions relatives à la « déforestation tropicale importée ». Dans l'esprit, ce sont deux politiques européennes nouvelles qui sont les premiers pas d'une régulation environnementale et sociale du marché libre et mondial auquel l'Union Européenne (et le monde) tient. Nous nous engageons à nous battre pour demander une régulation implacable pour toute importation de produits – notamment alimentaires – qui ne respecte pas nos normes environnementales. Cette régulation peut avoir deux formes : l'interdiction pure et simple qui a notre préférence mais qui aura des répercussions en terme de rétorsion sur nos propres exportations. L'autre solution est celle des taxes douanières. En effet, voir que les fruits et légumes de saison produits près de chez nous sont souvent plus chers que la viande et le poisson, ou les produits transformés ou importés de l'autre bout de la planète est ahurissant. Promouvoir - en accord avec le monde agricole - des nouveaux modèles tels que l'agroforesterie et l'agro-écologie, et tout modèle qui s'adapte aux changements climatiques et aux impératifs de préservation de la biodiversité.
![]() Notre constat : La colère des agriculteurs, qui n'en peuvent plus de se sentir déconsidérés et d'étouffer sous toutes les contraintes qui les épuisent au quotidien, et le contexte climatique et de perte de biodiversité qui est une réalité incontournable, nous plongent dans une situation qui semble inextricable. Les rapports scientifiques sont malheureusement très clairs sur les impacts que nous devons corriger. Ne soyons pas sourds. Nous comprenons toutefois que nous nous sommes employés à faire de ces démarches environnementales un véritable enfer pour de trop nombreux agriculteurs. Allons-nous trop vite ? Oublions-nous de regarder quels sont les pas qui peuvent être faits et ceux qui nécessitent plus de temps ? Je suis pour être ambitieux dans le respect de la planète, mais je ne suis pas non plus pour aller trop vite si in fine le résultat est le recul ou la stagnation. Les agriculteurs ne se lèvent pas le matin pour porter atteinte à l'environnement dont est directement issu le fruit de leur travail. Beaucoup d'entre eux cherchent quotidiennement à réduire cet impact. Agriculture et écologie sont-ils condamnés à être opposés. Ce serait insensé et sans issue, ni pour l'agriculture, ni pour le devenir de la planète. Partant de là, toute tension, tout blocage, ne peut trouver d'issue que dans le compromis. Le gouvernement utilise sa méthode qui a pour constante l'absence totale de concertation. Des décisions prises dans le secret des cabinets ministériels et de l'Elysée qui finissent par ne correspondre ni aux aspirations des agriculteurs, ni à celles des mouvements environnementaux, même les plus modérés. Il est plus que temps de renouer le dialogue et selon nous, ce dialogue ne peut ignorer les deux principales composantes du débat : les agriculteurs d'une part, et les associations environnementales et les écologistes (du moins, celles et ceux qui – nombreux heureusement – refusent toute forme de violence).
Nous appelons à un Grenelle de l'Environnement.Il devra démarrer urgemment par la question agricole. Ne réinventons pas ce qui a marché par le passé. Le Grenelle de l'environnement de 2007 a abouti à des compromis acceptés par toutes les parties prenantes. A l'époque, sur le volet agricole, il avait été accepté tant par les agriculteurs que par les associations environnementales.
28/02/2024
![]() Désignation des membres de la Commission européenne : exemplarité et transparence dans les choix ! L'actuelle Présidente de la Commission européenne vient d'annoncer son souhait de poursuivre son mandat. L'occasion pour nous de rappeler que la désignation à ce poste suit un procédé trop opaque pour être satisfaisant. Rappelons ici que sa candidature en 2019 fût le fruit d'un compromis entre Etats dont les parlementaires européens avaient dû s'accommoder (à 9 voix près). A peine 1 an plus tard, la presse allemande révélait que le ministère qu'elle dirigeait (Défense) avait été un modèle de mauvaise gestion, dilapidant plus de 100 millions € (source rapport d'enquête). Mme Van der Leyen affirme ne pas avoir eu connaissance des faits au sein de son Ministère et n'a donc pas été inquiétée. Outre que cela relève d'une étrange conception de la responsabilité, la situation éclaire surtout un processus de désignation insatisfaisant pour les citoyens européens. Nous demandons que la Commission Européenne devienne le véritable gouvernement de l'Union européenne. Pour cela, le ou la présidente de la Commission doit être issue du groupe majoritaire au Parlement européen. Charge à lui ou elle de constituer une équipe politique cohérente, reflet d'une majorité au Parlement européen, et qu'on mette fin à l'absurde obligation d'avoir un commissaire par Etat. L'exemplarité et la transparence sont les piliers de la démocratie à laquelle les citoyens européens aspirent.
Yann Wehrling, tête de liste Écologie positive & Territoires aux européennes
Contact presse : contact@ecologiepositiveetterritoires.eu • 0674839420 •
![]() Le lobbying des industries doit être mieux contrôlé dans les institutions européennes
Alors que la Présidence belge du Conseil de l'UE accueille le 20 février un événement de haut niveau dans les locaux de BASF dans le port d'Anvers, l'ONG Corporate Europe Observatory (CEO) démontre comment le lobbying de l'industrie chimique est parvenu à retarder et à mettre à l'écart les propositions du « Pacte vert européen » visant à réduire et à remplacer les substances toxiques qui nuisent à la santé et aux écosystèmes. La liste Ecologie positive et Territoire a fait de la lutte contre l'influence des lobbies, notamment de l'industrie chimique, une de ses priorités pour mettre un terme à l'accaparement des instances décisionnelles de l'Union Européenne par les entreprises.
Yann Wehrling & Chantal Cutajar
Contact presse : contact@ecologiepositiveetterritoires.eu • 0674839420 • ecologiepositiveetterritoires.eu
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Jacques Le Bris's insight:
Franchement, on ne peut pas se réjouir... |
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From
youtu
Je réponds aux questions posées à certaines têtes de liste lors du débat du 14 mars dernier sur LCP. Pour plus ou moins d'Europe, agriculture, énergie, Ukraine, immigration.
![]() INTERVIEW : Yann Wehrling, tête de liste Écologie Positive & Territoires, candidat aux Européennes !
From
youtu
Me soutenir : https://www.tipeeestream.com/hugo-au-perchoir/
![]() Dans sa chronique matinale de mercredi dernier, le journaliste Hugo Clément revenait sur l'installation envisagée de deux fermes intensives sur le territoire français. La première, dans la Drôme, destinée à l'accueil d'un million de poulets par an (plus de 20 par mètre carré), ne créera que trois emplois et suscite déjà l'opposition des riverains et élus locaux. Le second, dans la Haute-Vienne, prévoit l'envoi à l'abattoir de 5000 vaches par an (100 par semaine) et prévoit d'en accueillir simultanément 3100 dans des hangars d'engraissement. Cinq salariés à plein temps sont prévus. Dans chaque cas, on constate que les conditions d'élevage sont inacceptables, ne permettront pas la création d'emplois en nombre significatif, et entraîneront par conséquent l'abattage d'animaux pour des produits de qualité au rabais. C'est ce type de production, méprisant pour le Vivant et les Territoires, dont nous voulons entamer la sortie. Simplement, un processus de sortie de l'élevage intensif implique que nous soyons intransigeants avec les importations de produits extra-européens employant ces mêmes méthodes que nous dénonçons. Il s'agit là d'une des premières revendications des agriculteurs et éleveurs ayant manifesté en début d'année, à laquelle le gouvernement n'a répondu que de manière sporadique. Le processus de la taxe carbone, dont nous demandons l'application concrète rapide, doit alors étendu à l'ensemble des produits ayant un impact négatif sur la biodiversité : tel est le sens de notre prochaine proposition, à paraître dans les jours qui viennent.
Yann Wehrling, tête de liste Écologie positive & Territoires aux européennes
Contact presse : contact@ecologiepositiveetterritoires.eu • 0674839420 • ecologiepositiveetterritoires.eu
![]() À 52 ans, Yann Wehrling conduira la liste « Écologie positive et territoires » le 9 juin prochain. Parcours, idées fortes, projets… Voici ce qu’il faut savoir Qui est-il ?Né en 1971 à Strasbourg, Yann Wehrling entame son engagement politique aux Verts qu’il rejoint à 17 ans. En parallèle de son activité d’illustrateur, il occupe différents postes au sein du parti passant de secrétaire national des Jeunes Verts (1992-1994) à membre du collège exécutif (1994-1995 et 2003-2005) puis porte-parole durant cette deuxième période. Ancien secrétaire national des Verts (2005-2006), il poursuit ensuite sa carrière au MoDem dont il est le secrétaire général de 2017 à 2018. De 2018 à 2021, il est ambassadeur à l’environnement, avant d’être remercié par Emmanuel Macron. Depuis juin 2021, il est vice-président chargé de la transition écologique sur la liste de Valérie Pécresse, au sein de la région Île-de-France.
Quel est son parti ?Passé par les Verts et le MoDem, il crée en 2022 le parti Écologie Positive qu’il préside. Comme indiqué sur son site, le mouvement propose une « écologie qui propose des solutions […], une écologie de gouvernement, une écologie utile pour faire de la transition écologique une réalité ». Le parti souhaite « associer les entrepreneurs à la mobilisation pour une société plus écologique », défend les espèces protégées et se positionne en faveur du « développement des ENR, et de la rénovation du nucléaire ».
Quelles propositions pour l’Union européenne ?Pour les élections européennes, Yann Wehrling mènera la liste « Écologie positive et territoires » rassemblant les six formations suivantes : Écologie positive, CAP21, France-Ecologie, « 100 % Citoyens », « Les universalistes-Mouvement Homme Animaux Nature » et la Fédération des pays unis. Défendant une ligne hors-Nupes, Yann Wehrling explique au Figaro en février souhaiter un « renforcement de la taxe carbone aux frontières », une « vraie constitution européenne » avec des articles faisant référence au climat, ainsi qu’un « plan d’adaptation au changement climatique ». Durant les élections européennes de 2004, il participe en tant que directeur national de la communication de la campagne des Verts, tout en étant deuxième de liste.
Par SudOuest.fr Publié le 08/03/2024
![]() Constat : Décentraliser la politique agricole dans les Régions.Nous appelons donc à des réponses globales sur la simplification et pour nous la réponse, elle est dans une décentralisation sincère, notamment des politiques agricoles, à l'instar de ce qui se pratique en Allemagne où les landers gèrent, en grande autonomie, de larges pans de la PAC. La PAC de 2023 est originale dans sa mise en oeuvre. Pour pallier le manque d'adaptation aux particularités territoriales, la PAC délègue désormais aux Etats Membres cette mise en oeuvre via un PSN Plan Stratégique National proposé par les EM et soumis à validation de l'UE. Nous pourrions défendre un PSR (Régional) associé au PSN et avec un droit de regard du Comité Européen des Régions. Remise à plat des contrôles et des sanctions, trop nombreux et trop lourds. Le fil rouge : l'efficacité des services de contrôle, la bonne coordination entre tous les services, leur rôle pédagogique, et un contre pouvoir en associant les Régions aux décisions de sanction.Autrement dit que l'Etat sache se délester de toutes ces politiques publiques qu'il pourrait transférer de manière exclusive aux collectivités locales. Quand on veut tout faire, on fait tout mal. Que l'Etat se concentre sur le régalien (où il est aujourd'hui défaillant) et qu'il laisse aux collectivités les politiques de proximité.
![]() Constat : Pour un métier essentiel comme celui d'agriculteur, la société doit accepter quelques changements. Le premier est sociétal. Au risque de paraître impopulaire, nous pensons que nous ne payons pas le juste prix de nos aliments. Nous souhaitons que la démagogie opérée par la grande distribution cesse de se faire sur le dos des agriculteurs. Les ménages français ont divisé par deux en 50 ans la part de leur budget consacré à l'alimentation, au profit, entre autres, de la téléphonie mobile et des nouvelles technologies. Est-il plus essentiel de se nourrir ou d'avoir des likes ? Bien entendu, on nous rétorquera que les plus démunis feraient les frais d'une telle idée. Mais la réponse est pourtant évidente...
Un chèque alimentation pour les foyers les plus démunis, notamment pour les fruits et légumes frais de saison et produits en France Il est en effet aberrant de constater que des fruits et légumes frais soient plus chers que de la viande ou du poisson importés. Un poulet sur deux est aujourd'hui importé… et ce poulet importé n'est malheureusement pas le plus cher, bien au contraire… et c'est bien normal puisqu'il ne subit pas les mêmes contraintes que celui produit chez nous !
Interdire à la grande distribution d'acheter les produits agricoles en dessous du coût de production des agriculteursLe gouvernement avait par ailleurs assuré plus de sévérité dans le respect de la loi Egalim, à savoir que la grande distribution paie le juste prix aux agriculteurs. Ces annonces, qu'en est-il aujourd'hui ? Visiblement rien. Après avoir refusé d'envisager cette mesure, le Président l'a annoncé den ouverture du Salon. Après tant de cafouillages, qu'en sera-t-il réellement ?
Assurer via la PAC un revenu minimum garanti pour chaque agriculteur au moins égal au SMICLes neuf milliards et demi d'euros de la PAC n'assurent pas le minimum vital pour tous les agriculteurs. C'est évidemment incompréhensible. Nous souhaitons qu'il ne soit plus possible de découvrir qu'un agriculteur ait des revenus qui le mette sous le seuil de pauvreté. Nous souhaitons de plus que ce minimum soit doté d'un bonus d'une mise en place accélérée et renforcée du « paiement pour service environnemental », inscrit dans les principes de la PAC mais qui, dans les faits, reste théorique.
Les agriculteurs doivent percevoir une rémunération supplémentaire en cas d'actions augmentant la captation de carbone.
![]() L'abandon de l'indicateur appelé « Nodu » n'est évidemment pas un bon signal pour l'environnement. Pour autant nous devons entendre que nous ne pouvons imposer à nos agriculteurs ce qui n'est pas imposé aux agriculteurs des voisins européens. Retenir l'indicateur européen est évidemment moins bien mais nous continuerons de mesurer l'usage des pesticides et il faut maintenant ouvrir un véritable dialogue environnemental et ne pas rester dans un statu quo qui reste insatisfaisant. Nous demandons qu'un Grenelle de l'environnement soit ouvert avec l'agriculture comme premier sujet. Nous demandons par ailleurs que l'enveloppe de 250 millions d'euros annoncé pour la recherche d'alternatives fasse l'objet d'un pilotage ouvert associant tout le monde agricole et les ong environnementale afin que soit validé en toute transparence les priorités des programmes de recherche et les progrès accomplis . Yann Wehrling, tête de liste Écologie positive & Territoires aux européennes
Contact presse : contact@ecologiepositiveetterritoires.eu • 0674839420 • ecologiepositiveetterritoires.eu
![]() Avec la liste Écologie Positive & Territoires : une Europe des régions pour le Climat, les Citoyens et la Protection animale. Nous sommes nombreux à avoir des aspirations qu'aucun mouvement politique ne satisfait car elles ne sont pas réunies par une même formation.
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